La Couronne de Cuivre

Angèle D'Aulfray


Age : 35 ans
Sexe : féminin
Race : humain
Classe : Paladin
Divinité : Tyr

Caracs

Force : 11
Dextérité : 13
Constitution : 12
Intelligence 13
Sagesse 15
Charisme 18

Description : Ce qui attire le regard est d'abord son regard bleu glacé. Des yeux clairs dans lesquels transparaissent peu d'émotion. Les cheveux blonds et ondulés longs jusqu'au milieu du dos. Un visage harmonieux, beaucoup plus agréable si la demoiselle consent à sourire. Un port altier, presque hautain. Question silhouette, Angèle est assez grande pour une femme de son âge.

Au niveau des vêtements, et de son apparence, Angèle aime paraître soignée, aussi bien pour elle que pour les autres. C'est une forme de respect.

Caractère :
Angèle est l'opposé presque exact de Théodora D'Orival, son amie d'enfance. Elle est taciturne, réservée et parfois mutique autant que Teddy est rieuse et affable. Elle met un point d'honneur à ne jamais laisser ses émotions transparaître quitte à paraître froide et sévère. Mais sa carapace abrite une personne fragile. Craignant qu'on ne l'approche juste pour être dans les bonnes grâces de son frère, elle se lie peu. Elle est ordonnée, à la limite du maniaque. Tout son petit univers doit rester prévisible. Elle ne supporte pas l'inconnu. Ses relations s'inscrivent dans la durée, d'où son amitié d'une trentaine d'années avec Théodora d'Orival et son amour d'une vingtaine d'années avec Morgan Novembre. La mort de celle-ci altérera de beaucoup sa confiance et elle aura du mal à se ressaisir. Elle est très secrète sur sa vie amoureuse. C'est toutefois une bonne âme qui n'hésite pas à aider ses semblables dans le besoin.

Dons :
Expertise du combat
Science du désarmement
combat monté

Biographie :

Si on lui demande de raconter sa vie, Angèle se mure d'abord dans le silence afin de réfléchir. Quand elle se lancera, elle dira sûrement : "Quoi que j'ai fait, je n'ai jamais été seule. Aussi loin que je me souvienne, il y a toujours eu Guiguemar." Elle vous offrira un petit sourire d'excuse avant de poursuivre.
"Lui et moi sommes nés à Manost, il y a 35 ans. Fille et garçon, nous avons cependant été élevés ensemble. Mêmes yeux, même tignasse blonde. Mère disait que jusqu'à ce que mes cheveux poussent, on nous confondait sans cesse. On nous apprit à lire, à compter et à écrire. On nous forma également dans le maniement des armes et ceux non moins dangereux de la rhétorique et de la danse. A cette époque, je pensais que nous étions indissociables.
C'est lui qui entendit le premier l'appel de son Dieu, à l'âge de 10 ans. Helm, le Dieu gardien. Nos parents étant tous les deux des adeptes, sa vocation coula de source. On attendit donc que m'arrive une révélation analogue. Rien ne vint. Inquiète, j'essayai d'interroger Guiguemar sur les sources de sa foi, mais pour la première fois, il se ferma et ne voulut rien m'apprendre. Cela ne regardait que lui. Mon père le fit admettre à l'Ordre du Coeur Radieux en tant que page. Je restai donc seule à la maison en attendant d'être appelée à mon tour. Mais je me heurtai en silence. Et loin de Guiguemar, je m'étiolais un peu. Je le voyais parfois passant avec ses aînés, fier d'avoir été élu.

Ma vocation fut plus tardive. Une année après le départ de Guiguemar, si mes souvenirs sont exacts. Las d'attendre Helm confinée entre les quatre murs de ma maison, je décidais de sortir à sa rencontre. Je le cherchai partout. Dans les arbres, les pierres, les gens autour de moi ... Et ne le trouvai nulle part. Je retournai à chez nous le coeur gros, et la tête vide de sens. Sur le chemin du retour, alors que j'avais perdu tout espoir de trouver ma voie, celle-ci se manifesta de façon assez inattendue, peut-être même assez brutale. Alors que je ne regardais pas devant moi, j'entrai en collision avec un prêtre de Tyr. Son armure sonna pendant que je tombai sur le derrière et me mis à pleurer. Moi qui cherchais un dieu, j'avais vraiment perdu ma journée. Le prêtre perplexe se pencha et m'interrogea sur mon trouble. Je lui racontai tout. Bienveillant, il me dit qu'Helm n'était peut-être pas le dieu auquel j'étais destiné. Il me proposa de venir avec lui jusqu'au temple de Tyr afin de voir si je trouvai là-bas ce que je cherchais. Et effectivement ...

J'entrai donc au service des paladins de Tyr. Mes parents et mon frère, adeptes de Helm, comme je vous l'ai raconté virent d'abord d'un mauvais oeil cette vocation puis peu à peu finirent bien par admettre que ma foi était solide. C'est ainsi que Guiguemar et moi avons pris des chemins différents. Lorsqu'à mon tour, j'entrais au Coeur Radieux, il en était devenu une des sommités.

Il y a un an, il mit au point une mission d'infiltration à Melandis. Il s'agissait de s'infiltrer au coeur des dissidences de la ville afin de comprendre leurs dissencions, de manière à en tirer profit en cas de conflit contre Manost. Je crois qu'il fut surpris lorsque je me proposai pour la mission. Il ne me la refusa pas. J'avais à mon actif de bons états de service et montré des capacités dans le commandement des hommes. C'est à la tête d'une petite troupe de six personnes que je partis donc pour la ville du chaos ... Aujourd'hui, je suis la seule à en repartir ... Manost me semble loin encore ..."

Biographie un peu plus détaillée :

La vie d'Angèle fut durant une vingtaine d'années liée à celle de Morgan Novembre, barde et ménestrelle.

A la mort de celle-ci, elle fut chargée d'une mission d'espionnage à Melandis. Un jour, elle remarqua une bien étrange porte où un tout aussi étrange personnage lui donna pour mission de protéger une personne atypique.

C'est ce jour là qu'elle et les paladins qui l'accompagnaient furent dénoncés et arrêtés par les Bainites. Elle fut la seule à revenir.

Elle gagna Medann et après une conversation avec le Conseiller Lothringen, elle fut incorporée aux forces helmites en tant que soigneuse. C'est là qu'elle rencontra une jeune femme atypique dans les rangs du dieu mort et qui avait pour nom Chandara. Elles devinrent, avec deux autres jeunes femmes qui partageaient leur tente des compagnes de route jusqu'à Graëlon.

Mais rongée par la culpabilité d'avoir perdu ses hommes tenta de disparaître en sautant une falaise. Ses plans de fugue furent involontairement anéantis par le Conseiller Lothringen qui par un sort emmena son âme mourante sur un plan du rêve.

Son réveil fut aussi douloureux que difficile. Et elle ne sortit vraiment de sa léthargie que pour venir en aide à son amie d'enfance, Théodora d'Orival, aux prises avec une créature venue tout droit de son enfance.

Elle survit et prend conscience qu'elle a malgré tout envie de vivre. Pour se reconstruire, elle entreprend un voyage à Luménis, cité de naissance de Morgan.

Elle revint à Manost ...