La Couronne de Cuivre

Bienvenue au fort de Manost ! (Post réalisé par le capitaine Gothmog )



Le fort est bâti sur un piton rocheux formant une presqu’île. Des falaises au Nord empêchent l’accès par la mer. A l’Est et l’Ouest, le dénivelé abrupt rend l’accès difficile aux murailles. Seule la partie Sud du fort est accessible facilement, l’entrée principale se faisant par là.

Le fort est constitué de 2 rangées de murs séparant le cœur de la forteresse et les protections extérieures. Lorsqu’on pénètre par l’entrée principale, le visiteur est ébahi et subjugué par l’imposante façade intérieure du fort.

Les murailles sont formées de pierres aussi résistantes que du titane. L’épaisseur des murs est une donnée secrète, jalousement gardée par les Haut Conseillers, mais il se murmure qu’ils font plus de 10 mètres de large.

Un chemin de ronde permet aux gardes d’observer les abords du fort tout en restant protégés à l’intérieur des murs. Des gardes le parcourent en permanence 24h sur 24h par équipes de 4 gardes accompagnés d'un chien d'assaut.

Les couloirs intérieurs forment de si nombreux méandres qu’ils deviennent un véritable labyrinthe pour les inconnus. Une chapelle intérieure se trouve au centre du fort permettant aux gardes de demander l’aide divine avant chaque combat. Des dortoirs pour les soldats sont aménagés dans la partie centrale de la forteresse. Leur tour de garde achevé, ils viennent s’y reposer.

Une immense salle d'armes se trouve dans le donjon intérieur. C’est le lieu de rendez-vous des Officiers. Des épées, armures, heaumes, boucliers, drapeaux et trophées ornent les murs de la salle.

Des réserves de vivres (nourriture et eau potable) pour une garnison de 500 hommes se trouvent dans une immense cave dont l’accès est réglementé et extrêmement surveillé. En cas de siège, les soldats pourraient ainsi survivre plusieurs mois.

Des barrières magiques entourent le fort et empêchent toute téléportation aussi bien de l'extérieur que de l'intérieur. Ces protections permettent aussi d'annuler les sorts de protection des individus non autorisés à pénétrer dans la prison (sort d'invisibilité...).


Bienvenue ! :happy:
Ce bureau est réservé à tout helmite désirant intégrer les rangs de notre noble armée. Voici les renseignements :

Notre armée se compose ainsi :

La grande armée

- Les fantassins : Infanterie légère (combat au corps à corps) + artillerie lourde (ballistes, catapultes etc ....)
- Les archers et les arbalétriers
- Les cavaliers

Spécialités :

- les mages de combat : dépendent de la guilde des mages (leurs bureaux sont ouverts. Consultez la guilde des mages pour plus de détails)


La Garde Manostienne

Inclue la surveillance des bâtiments, faire respecter la loi, assurer la sécurité des citoyens de Manost.

Ajouter à ceci :

La marine

Différents navires au nombre de 150 demandent un entretien et des hommes d'équipaes parfois très nombreux ....

- Les navires amiraux demandent au moins 150 hommes d'équipages nous en possédons 4 et les navires sous amiraux au nombre de de 10

- Les vaisseaux de lignes réputés pour leur efficacité en matière de puissance de feux (tant au niveau de la portée de certains que de la cadence de tir pour d'autres) demandent de 30 à 50 hommes ...Y'a de la place :happy:

-Les frégates efficaces lorsqu'il sagit de donner la chasse, certaines de nos frégates atteignent des vitesses vertigineuses grace aux techniques développées par notre arsenal. mais avec une puissance de feu moindre.une trentaine à une quarantaine d'hommes à bord pour les plus grosses.

-les galères avec notament les harponneurs impériaux ... ont pour but de prévenir de toutes attaques aériennes (voire sous-marine si le cas est) ... une trentaine à 40 hommes d'équipages.

- + les transporteurs de troupes ...

Voilà :happy:
Bien évidement une évolution de carrière est assurée selon la bravoure des actes dans le devoir et selon la dévotion.

Voilà ... si vous êtes interrésé, n'hésitez pas :happy:

[Quête : La lutte pour le trône du soleil][Post d'ambiance]


La nuit venait de tomber sur Manost, le soleil avait dardé ses derniers rayons sur les créneaux du Fort et avait glissé vers l’Ouest. La ronde des sentinelles avait tourné et l’équipe de nuit c’était mis en place. Des rumeurs montaient des ruelles au contrebas des murailles, seules choses, disait-on, qui pouvaient passé les murailles du Bastion. Prafin, était un jeune homme nouvellement arrivé dans la cité bénite et entré en faction. Il provenait d’un petit village perdu dans les montagnes et avait aspiré toute sa jeune vie à gagner la grande ville pour se faire un nom. Arrivé en ville il s’était aperçu de la difficulté de la vie hors de son cocon familial et il avait essayé différentes choses avant de devenir garde. Ce n’était pas ce qu’il voulait au départ, mais, en éternel optimiste, pensait que la voie des armes était finalement un très bon moyen de se faire du renom.

Depuis peu des histoires circulaient en ville, parlant d’assassins mystérieux, de morts étranges et d’une recrudescence du crime à en faire trembler les agents du guet. Mais ces nouvelles avaient glissé sur Prafin, pour lui c’étaient des choses sans fondement et de toute façon ne le concernant absolument pas. La forteresse était imprenable et il ne s’occupait que de la forteresse. Il espérait secrètement et candidement qu’une grande armée attaquerait bientôt Manost, et qu’il serait un héro de guerre, adulé par le peuple réunit dans la place forte.

Tout à ses rêves de gloire, qui ne resteraient jamais que des rêves, il déambulait le long du chemin de ronde. Les créneaux étaient épais et sérés, destinés à permettre aux archers de tirer et de s’abriter. Un bruit métallique le tira de ses pensés, quelques pas derrière lui. Brusquement il se retourna, par excès de zèle car il savait que rien ne pouvait arriver en cet endroit, il cria.

« Halte !!! Qui vas là ? »

Il revint sur ces pas, scrutant les ténèbres. Il dépassa le point où probablement le bruit avait été émis. Ne voyant rien il s’apprêtait à continuer tranquillement sa ronde quand il entendit un froissement de vêtements. Alors dans son esprit simple entra la peur, il se remémora les rumeurs qu’il avait entendues sans en tenir compte. Des assassins plus entreprenant que d’ordinaire, voilà ce qu’on disait. De simples voleurs violeraient-ils cet endroit inviolable ? Il en doutait.

Mais quand en se retournant à nouveau il vit le grappin habilement accroché au rebord du mur, son sang se glaça. Il l’avait dépassé sans le voir en passant la première fois, mais il le voyait scintiller à présent sous la pâle lueur de la Lune.

« Qui va là ? »répéta-t-il.

Mais sa voix chevrotante était presque un chuchotement à présent. C’était impossible, personne ne pouvait accédait ici par le mur. Son pauvre cerveau tenté en vain de se raccrocher à cette idée, alors que ses yeux lui indiquaient clairement le contraire. Il ferma les yeux, souhaitant s’être trompé. Et ce fut son erreur. En les rouvrant il vit une ombre devant lui, ainsi qu’une dague scintillante plongeant vers son ventre. La lame s’enfonça dans la cote de maille et dans son corps comme dans du beurre. La douleur afflua en lui, et pendant que sa vision se voilée de rouge, il fixa bêtement avec une curiosité morbide le manche de la dague enfoncé en lui jusqu’à la garde. Puis il s’effondra, il vivrait à jamais ses rêves dans un autre monde.

L’assassin retira sa dague du cadavre et l’essuya. Il la rangea dans un des innombrables fourreaux qu’il portait dissimulé et parti explorer les bâtiments du fort. Il vola certaines choses en laissant le plus de trace d’effraction possible puis revint sur les remparts. Cette violation n’avait que peu d’intérêt dans sa recherche d’information, mais le fait que quelqu’un avait vaincu la forteresse instillerait davantage la peur dans la ville. Et le parfum de la terreur était pour lui une bien agréable odeur …

Alors qu’il revenait vers sa corde il vit une forme en armure près du cadavre de sa victime. Jurant à mis voie il essaya de se cacher mais le garde avait relevé la tête et criait : « Alerte !!! Alerte !!! »

Paniqué, il courra sur le fait du mur pour s’élancer vers sa corde. Au moment de prendre appui pour s’élancer vers son filin à travers les airs, une douleur fulgurante lui transperça le flanc : la sentinelle avait sortit son arc et tiré une flèche avec la rapidité et la mortelle précision d’un vétéran. L’assassin perdant son élan chuta du mur vers le sol. Son corps désarticulé frappa plusieurs fois la paroi avant de s’écraser en contrebas.

Sous l’œil du garde des ombres entourèrent le cadavre par terre et l’emportèrent. L’alarme avait été donnée mais il savait qu’il n’y aurait plus rien à présent. Il adressa une courte prière à Helm pour l’âme de son camarade et pour maudire celle de l’intrus. Il se redressa quand ses collègues arrivèrent. La rage luisait dans les yeux de tous et une nouvelle rumeur viendrait rejoindre celles qui existait déjà…


HRP: @Martial : j'ai pas encore eu le temps de faire ce que je voulais faire mais je poste déjà ça

[Quête : La lutte pour le trône du soleil]
L'après midi venait juste de commencer a Manost, et déjà un garde faisait son rapport chez Sire Folken, arrivé précipitamment .... Sur ces événement, au bureau d'entrée, un second garde arrive, ensanglanté mais apparemment pas blessé

-Bonjour, je dois m'entretenir rapidement avec Sire Folken, il s'agit d'une affaire concernant la Garde

- Désolé mon ami, répondit le garde de service , mais il est déjà occupé ... peut tu repasser plus tard ?
Comme je l'ai déjà dit, il s'agit d'une mission qu'il m'as lui même confié , concernant un de nos propres gardes , Mérillym Martial ...
De la surprise se peignit dans les yeux du gardes quand il répondit
-Toi aussi tu viens pour cet homme ? J'sais pas ce qu'il a pu faire, mais t'est le deuxième en moins de cinq minutes ... allez vas y, rentre ...

Entrant dans le bureau, il remarqua un autre garde, qui faisait apparemment son rapport ...
- ... et c'est donc dans ces circonstances que j'ai appris qu'il y risquait d'y avoir un attentat contre cette personne ...
Folken hocha la tête gravement en entendant ces informations ... finalement, des assassins étaient bien à Manost, et ils devaient être également responsable de la vague de terreur actuelle.
-Merci pour ces informations, mais ... je vois que nous avons un autre collègue ici ...Qu'y a t'il de si urgent ?
- Capitaine, j'arrive tout juste du Théâtre de la Harpe Manostienne, ou nous avons dû nous replier après une attaque d'assassin qui en avait après Mérillym ... ils nous ont trouvé, et il y a encore les restes de la bataille. Nous devions vous prévenir de la présence de ces assassins sur Manost ... si ils ont osé lancé une attaque au grand jour, il doit y en avoir d'autre ...

Les deux gardes restaient au garde a vous en attendant les instructions de Folken ...

A l'annonce de la nouvelle, le conseiller brisa le verre qu'il tenait dans sa main... Il avait l'impression de revivre des éléments de son passé le plus lointain. Cette succession de nouvelles toutes aussi dramatiques les unes que les autres ne lui firent pas perdre son sang froid mais un sentiment de colère froide mêlé à un désir de réponse l'envahirent. Fixant les deux gardes il ordonna impassiblement

- Dépêchez sur place deux garnisons complètes ! Et qu'on prévienne également l'ordre du coeur radieux !

Cette attaque fût la goutte d'eau qui fît déborder le vase. Une véritable insulte à l'ordre établi et si réputé de Manost, et le demi-elfe comptait bien, maintenant que la menace avait pris une forme précise à ses yeux, jouer les troubles-fêtes dans les plans de ceux qui avaient semé la terreur et la honte sur sa garde.

Revenu du Loyal Paladin, le conseiller avait ordonné de renforcer la sécurité au maximum la sécurité dans les rues et surtout dans les docks. Différents groupes de soldats arrivés tout récemment de la tour de garde en renfort partirent donc en patrouille. Foulant le plancher craquant du couloi du premier étage, le demi-elfe se présenta à la porte du bureau des officiers de gardes qui tenaient un véritable conseil de guerre. Voyant leur supérieur arrivé, ils le saluèrent tous respectueusement et lui expliquèrent la situation.

- Monsieur...la situation est grave... Une véritable guerre a éclaté à Manost, la situation au théâtre s'enlisse...

- Nous n'avons plus assez d'hommes.... On ne sait plus sur quel pied danser...en soirée nous sommes obligés de déployer nos troupes partout à travers la cité.

Alors que le conseiller jeta un oeil à la carte, un officier en armure noire prit la parole ; c'était un de ces hommes qui avait atteint son rang d'officier à l'expérience et qui malgré son rang et son âge continuait à passer son temps sur le terrain ...un chasseur de démon ... un prêtre guerrier on ne pouvait plus pieux et qui avait été promu au grade de capitaine par le conseiller et ce malgré les réticences du clergé qui voyait en lui un fanatique avide de sang... Il fallait dire que l'homme était réputé pour avoir des méthodes assez radicales quand il s'agissait de combattre un mal.

- Je demande la permission d'aller les rejoindre !

- Monsieur un message, les renforts de Graëlon sont arrivés !

Le conseiller releva la tête... c'était la première fois depuis longtemps qu'un messager lui annonçait une bonne nouvelle.

- Qu'est-ce qu'on a ?

- Seulement la réponse à votre première requête monsieur. Une cinquantaine de cavaliers lourds et un peu plus d'archers.

Tournant le regard vers le prêtre guerrier encore debout, le demi-elfe lui répondit

- Permission accordée, messager disposez, Brann et Perlelame restez-ici pour la coordination et pour surveiller les évènements, les autres avec moi...Et faites-moi trouver des mages.

Il ne fallut à partir de cette phrase que quelques minutes à une première armée de plus de 50 cavaliers pour quitter le fort, suivi de prêt par une armée composée d'autant de fantassins et d'archers.

Taliesin arriva au grand galop devant les portes de l’imposante forteresse. Son voyage depuis le Loyal Paladin avait été très bref : il n’avait croisé presque personne et avait donc pu conserver une allure soutenue tout au long du trajet.

Cependant, le temps pressait toujours. Sa jument à peine arrêtée, l’elfe sauta à terre et s’avança vers l’un des gardes en faction.

-Pardonnez-moi… Le seigneur Folken est-il ici ? Je dois absolument le voir… C’est une affaire de la plus haute importance… Pourriez-vous lui dire que Taliesin sollicite une audience ?

Le garde jetta un oeil en arrière vers son collègue

- Le boss il est là, Sam ?

- Ben, il est pas parti sur le champs de bataille au théâtre ?

Se retournant vers le barde :

- Je suis désolé, messire Folken n'est pas là pour le moment, et puis on demande pas une audience au conseiller comme ça ... enfin si vous voulez y a toujours des officiers de garde ... Le capitaine Branick doit être dans son bureau si c'est urgent ... C'est à quel sujet au fait ?

Une bataille près du théâtre ? Ce devait être la cause de la fumée et des clameurs près de l'entrée de la ville... Mais pas le temps de penser à cela pour l'instant... Le garde attendait une réponse et Taliesin hésitait sur la conduite à tenir. Dire la vérité en ces circonstances troublées lui semblait dangereux : de nouvelles rumeurs n’apporteraient aucun bien à Manost, surtout si elles avaient un lien avec le Conseiller Folken. Il décida donc de présenter les choses sous un certain angle (qui n'était pas vraiment un mensonge), tout en restant le plus vague possible :

-Et bien… Le conseiller m’a chargé d’une importante mission et il m’a prié de venir lui faire mon rapport le plus rapidement possible. C’est pourquoi je le cherche avec tant d’empressement.

Deux autres cavaliers arrivèrent alors l'air joyeux. Se mimant des scènes d'actions et se congratulant réciproquement. Les voyant arriver, le second garde se leva et s'adressa à eux :

- Alors les gars ! Déjà de retour ?

- Ouais, on foit faire notre rapport au capitaine Branick, ordre du conseiller.

- Ca se passe bien ?

- Les couards commencent à fuir... on a eu des pertes assez méchantes avec leurs arbalétriers mais quand on est parti, ils commençaient à détaler...et on en a laissé pas mal à terre ! ...

Le conseiller ? ces mots frappèrent l'esprit du barde :

- Et le conseiller Folken ?

- Il va pas s'éterniser, il devrait pas tarder à revenir

Les deux cavaliers entrèrent dans le fort faire leur rapport, laissant les gardes avec le barde.

Et bien ! Si Folken devait revenir au fort, la meilleure solution était de l’attendre sur place. Le rejoindre au cœur de la bataille ne rimait à rien, il aurait d’autres choses à faire que d’écouter un importun. Tenter de l’intercepter sur le chemin du retour était hasardeux… Non, il devait l’attendre ici, ce qui lui donnerait un peu de temps pour souffler (après tout, il n’avait pas dormi depuis bientôt deux jours) et pour réfléchir aux évènements récents.

L’elfe se tourna donc vers les gardes :

-Pensez-vous qu’il me serait possible d’attendre le Conseiller Folken au fort jusqu’à son retour ?

- Heu ... au fort, non on a reçu des instructions très précises de ne pas laisser entrer n'importe qui...mais il est à cheval, il sera donc forcé de passer par cette entrée à son retour...

Le second garde dévisagea alors le barde et donna un coup de coude à son camarade

- Hé ! attend ... c'est un barde...

- Hé alors ? il réfléchit un instant par Helm tu as raison nous avon sfailli faire une boulette... Comment vous appelez-vous ?

- Taliesin

- C'est que le conseiller devait s'attendre à vous voir accompagner d'une demoiselle, il nous avait parlé de vous et d'une jeune fille...

Le premier garde convoqua alors deux hommes qui après avoir demandé au barde de leur remettre son arme, l'introduirent au sein de la forteresse dans les quartiers des officiers.

Taliesin suivit les hommes à l’intérieur de la forteresse. Tout au long du trajet, il observait l’impressionnante architecture et les décorations du lieu. Ce n’était pas la première fois qu’il visitait un tel endroit : il s’était fréquemment lié d’amitié avec de puissants personnages et il avait logé dans maints castels. Pourtant, il n’aurait jamais cru se retrouver si vite au cœur même du dispositif militaire manostien…

La raison de sa visite lui revint alors brutalement à l’esprit. Qu’était devenue Althéa ? On l’avait sans doute entraînée vers le repaire du vampire. Elle ne craindrait pas grand chose tant que le soleil serait levé… Mais il ne le resterait plus longtemps… Encore une fois, il se maudit de l’avoir laissée sous une surveillance autre que la sienne. Mais comment justifier l’attitude incohérente de la jeune fille ? Elle ne devait plus avoir les idées très claires suite aux différents évènements et l’état de choc pouvait expliquer beaucoup de choses.

Arrivé dans les quartiers des officiers, on invita Taliesin a s’asseoir, ce qu'il fit. Il attendit alors patiemment le retour du Conseiller.

Venant d'une ruelle aux alentours du théâtre, Folken et Hugues de Breizh chevauchaient à travers Manost, direction le Fort. L'arrivée de Messire Folken avait été quasi millimétrée, et avait permis de prendre rapidement le dessus sur les forces assassines. Les deux conseiler avaient livré bataille, permettant de mettre en déroute les ennemis de la ville sainte. Cela n'avait pas été sans mal, le Conseiller Folken se faisant transpercer l'épaule par un couard d'assassin, pas capavble de se battre en duel.

Chemin faisant, il raconta au Maréchal du Coeur Radieux les derniers évènements survenus dans la ville sainte. En plus de l'attaque des assassins, qui avaient nécessité l'intervention rapide des Paladins de Helm, la ville était confrontée à un nouveau problème. Un Vampire semblait rôder dans Manost, et Folken avait mis la ville en état d'alerte.

Décidément, Manost serait toujours la proie à d'incessants troubles. Heureusement que le Conseil avait toujours su répondre comme il se devait au moindre problème de la Cité.

"Très bien Messire Folken, vous pouvez compter sur l'aide de l'Ordre du Coeur Radieux. Je vais d'ailleurs vous accompagner et voir ce que nous pourrions faire pour abattre cette créature."

Sur ces paroles qui arrivèrent comme une bouffée d'oxygène, le demi-elfe sourrit et reprit sa route suivi par la paladin. Arrivés au poste de garde, Folken fut interpellé par l'un des deux gardes :

- Messire... un barde du nom de....

-... Taliesinn

-oui voilà c'est ça, un barde du nom de Taliesinn a demandé à vous voir, nous l'avons fait introduire dans le fort.

Le demi-elfe semblait s'étonner :

- Il était seul ?

- Tout à fait seul monsieur

Cette nouvelle ne rassura pas le conseiller à la défense ; si le barde était seul, celà voulait dire qu'il s'était passé quelque chose. Faisant signe au procureur de le suivre, il lui expliqua la situation rapidement :

- Ce barde est l'homme qui veillait justement sur la jeune fille convoitée par notre mort-vivant... C'est mauvais signe.

Sans mot dire, les deux hommes entrèrent dans le fort. Un garde les mena au barde... Seul assis sur un banc, le regard perdu vers le sol, il ne semblait effectivement pas venu annoncer de bonnes nouvelles. Le demi-elfe le tira alors de ses pensées, lui présentant le conseiller Hugues de Breizh, il en vint rapidement aux faits :

- Votre présence ici tout seul n'augure rien de bon je me trompe ?

-Je crains que non, Seigneur Folken. La situation est grave… mais pas désespérée.

Taliesin exposa alors les faits aux deux conseillers manostiens : le cadavre jeté par la fenêtre de la chambre, la poursuite sur les toits et les aveux du fuyard, la panique du tavernier à son retour.

-Le pauvre homme, il n’y pouvait rien ! Croyant qu’Althéa était trop choquée pour sortir, il est allé vérifier les dégâts dans la chambre. D’après ce qu’ont dit les clients, elle est sortie dans la rue pendant ce temps, désirant sans doute s’aérer, s’éclaircir les idées… Après ça, plus une trace, disparue ! Les passants n’ont rien vu, rien entendu…

Le barde s’interrompit un instant, refoulant les sentiments de colère, d'impuissance et de tristesse mêlés qui l’assaillaient à chaque fois qu’il évoquait les actes apparemment irrationnels de la jeune femme. Après quelques secondes de silence, il reprit :

-Je ne pense pas que le commanditaire aie prévu d’enlever immédiatement Althéa… Il était sans doute resté à proximité pour surveiller l’accomplissement du forfait. Voyant la jeune femme isolée, il a saisit sa chance… Mais ce faisant, il a commis une grave erreur. Le cadavre qu’il a envoyé à Althéa portait un message lui fixant rendez-vous… Il n’avait pas prévu que j’aurais ce papier en ma possession…

Sur ces mots, il tendit au Conseiller Folken la lettre du vampire mentionnant l’enlèvement du père d’Althéa et invitant la jeune fille à venir le retrouver au cimetière.

Le demi-elfe se tourna alors vers Hugues. Il lui tendit à son tour le papier esquissant malgré lui un sourire extorqué par de vieux souvenirs.

- A coup sûr, celà va vous rappeler de bons vieux souvenirs...

Faisant bien évidemment illusion à l'épopée qui les avait conduit à poursuivre Meboth dans son repère il y a longtemps, Folken savait qu'il ne fallait pour autant pas foncer au cimetière tête baissée. Il ne savait pas ce qu'il y attendait, et le cimetière était surement rempli de cryptes qui pouvaient se révéler être de véritables pièges. La paladin leva à son tour la tête après lecture du message.

- Je peux mobiliser quelques paladins ... qui n'ont pas trop souffert de l'accrochage du théâtre.

- Je sais que la situation peut prêter à l'empressement, mais il convient d'y aller avec calme et méthode. Le temps de former un groupe suffisant pour se rendre sur place, et de se préparer. Je vais faire prévenir la capitaine Bacramad, un prêtre guerrier expérimenté ... Il s'occupera de trouver des soldats pour nous accompagner.

La situation ne pressait en effet plus de trop. D'une part, le conseiller savait que si le vampire détenait les deux personnes comme il semblait l'affirmer, il était trop tard pour agir, mais de toutes façons, il voyait mal comment le vampire aurait pu séquestrer un homme dont tout indiquait qu'il devait surement se trouver en mer...en effet, ayant lancer un enquête sur les différents bateaux ayant récemment accostés dans le coin, aucune disparition n'avait été déplorée. Le conseiller voyait plutôt Althéa servir justement d'appât pour attirer son père dans un piège destiné à accomplir une quelconque vengeance. A partir de là soit le vampire essaierait d'attirer son père à Manost, soit il irait à lui avec Althéa ...auquel cas il se déplacerait la nuit... La troupe avait donc quelques heures pour se préparer.

- De mon côté je serai de la partie. je file mobiliser quelques paladins de l'ordre. Ces cryptes doivent être bardées de pièges... il faudra être méfiant

- Ne vous inquiétez pas, je m' occupe de ce problème, j'ai justement une petite visite à rendre à ce sujet...

Le conseiller n'en dit pas plus à ce sujet, les trois hommes décidèrent donc de se séparer afin de se préparer chacun de son côté. Ils se donnèrent rendez-vous devant l'ordre du coeur radieux au coucher du soleil.

Quête : Vol d'une Relique

Un huissier du Palais de Justice arriva en courant. Il demanda à voir un responsable de la Forteresse, et fut rapidement conduit devant un Capitaine. L'huissier lui remit la missive du Conseiller de Breizh.

Celle-ci contenait tous les renseignements à propos d'une affaire de vol de Relique sacrée, ainsi que le nom des personnes participant à la recherche. Le Conseiller demandait aussi l'aide de la section enquête de la garde.

Le Capitaine referma la lettre et se dirigea vers la section enquête. Cela faisait bien longtemps qu'une affaire d'une telle ampleur n'avait pas mobilisé ses troupes, et il décida d'y mettre l'un de ses meilleurs éléments.

Il s'agissait du vieux capitaine Bacramad, le prêtre guerrier. Il avait été nommé il y a peu à la tête de la section d'enquête après l'affaire qui avait conduit à la destruction du théâtre. Il parcourut la lettre rapidement, prenant connaissance de l'affaire, il fit appeler un messager.

- Faites moi trouver le garde Shinook, et la jeune recrue ... DarkWintermoon. Je les veux dans mon bureau au plus vite.

Le vieux capitaine savait que Shinook avait déjà participé à une enquête qu'il avait brillament résolu avec l'aide de Lothringen qui participait justement à cette nouvelle quête. Un argument de plus pour le mettre sur cette affairee. Quant à Darkwintermoon, c'était plus que jamais l'occasion de tester ses capacités.

Shinook arriva une heure après que le message soit parti. Il faisait un tour dans Manost, flânant dans les boutiques de vêtements, les armureries, etc... Aussitôt qu'il reçut le messager envoyé par le capitaine Bacramad qu'il connaissait peu encore, il rentra au Fort, mit son uniforme de la Garde manostienne et se dirigea vers le bureau indiqué.

Toc toc toc !

- Entrez ! annonça une voix.

Shinook ouvrit donc la porte de bois, qui donnait sur un bureau assez modeste, avec des étagères remplies de paperasses débordant des dossiers, et un bureau au milieu, où était assis le capitaine Bacramad.

- Je suis venu aussi vite que j'ai pu, capitaine. Quels sont vos ordres ?

L'officier était plongé dans les dossiers, carressant sa barbe, il soupira lentement puis leva le visage vers les deux gardes.

- Bien le bonjour messieurs

Assis sur un vieux siège en bois, il s'appuya sur le bureau pour se relever, se dirigeant vers la fenêtre, il commença à exposer la situation :

- Si je vous ai fait convoquer c'est parceque nous allons avoir besoin de vous pour une enquête qui ne date pas d'hier et dans laquelle nous nous sommes fait remarquer par notre incapacité à la résoudre et que les récents évènements nous avaient poussé à mettre de côté un bon moment. Il y a quelques mois une relique nous a été dérobée, et les deux novices qui avaient pour charge de la garder ont été tués. Pas d'indices si ce n'est une broche. Le procureur Hugues de Breizh a donné l'ordre de reprendre l'enquête. Je tiens à vous dire qu'il nous a l'oeil car depuis peu notre chef, le conseiller Folken a disparu et il est vrai que la garde d'une manière générale fait quelque peu preuve d'un certain relâchement. Il est donc temps de redresser la barre. Vous serez secondés par...hum ... par des civils, mais certains nous ont déjà été d'une aide innestimable. Il y a notamment sire Lothringen avec lequel je crois que vous avez déjà eu l'occasion de travailler le capitaine se tourna vers Shinook, puis reprit ; bref, ça ne s'annonce pas facile, d'autant que je dois encore mobiliser beaucoup d'hommes afin de terminer de nettoyer la ville de cette racaille qui nous a récemment envahie... il faudra vous trouver des alliés, des volontaires, en attendant je vous conseille de vous équiper et d'aller rejoindre les trois personnes déjà mobilisées par le conseiller de Breizh... Soit au loyal paladin soit aux bouteilles vides, un commerce tenu par sire de la canne, il avait fait partie de la première enquête sur cette disparition ...

Le capitaine avait conscience qu'il avait prit la parole assez longuement, il fixa donc les deux gardes puis reprit

- Si vous avez des questions, n'hésitez pas... je sais que l'affaire promet d'être assez compliquée...

Shinook ne voyait que quelques questions à poser, avant de partir, au capitaine.

- A-t-on la moindre idée de l'importance de ceux contre qui nous allons "courir après" ? Et quelle est cette relique exactement ? Et enfin, a-t-on pu déterminer la nature et l'origine de cette broche ? D'ailleurs où se trouve-t-elle ?

HRP:Ce sont mes seules questions, après, si t'en as pas Dark, on peut y aller, d'ailleurs je sais pas trop où ?

- Hum... pensez vous que la disparition du sieur Folken puisse être liée à cette affaire? D'ailleurs... a t-on eu affaire à d'autres "disparitions" depuis?

- En ce qui concerne la relique, c'est un objet sacré retrouvé au moment de la construction de Manost par les colons...il y a bien longtemps désormais, pour l'origine de cette broche, justement, c'est là une partie du mystère à résoudre... Je pense qu'une fois qu'on saura d'où elle provient, ça répondra déjà à quelques questions... Mais ça ne sera somme toutes pas évident du tout... Quant à savoir où elle se trouve, soit en possession de l'une des personnes que vous allez accompagner, soit au palais de justice.

- Hum... pensez vous que la disparition du sieur Folken puisse être liée à cette affaire? D'ailleurs... a t-on eu affaire à d'autres "disparitions" depuis?

- Absolument pas, cette histoire étant à l'origine bien antérieure à la disparition du conseiller. Sa disparition semble absolument indépendante de tout ce genre de choses. Et nous n'avons eu à déplorer qu'une disparition récemment, celle de la prêtresse Sixtine Ombreclaire, mais on l'a retrouvée à l'entrée... dans un drôle d'état parait-il ... enfin, les prêtres ont tenu pour je ne sais quelle raison à la prendre en charge... elle se trouve en sécurité au temple désormais.

- Bien... je pense qu'il est temps de se mettre à l'oeuvre.

DarkWintermoon se tourna vers son nouveau coéquipier.

-Je propose de commencer par rendre visite aux membres de la première section d'enquête. Autant reprendre le travail là où il a été abandonné...

- Très bien, bonne idée. Allons voir Sire de la Canne à sa boutique pour le moment. Capitaine...

Shinook et DarkWintermoon saluèrentt respectueusement le capitaine Bacramad et sortirent du bureau. Ils prirent chacun leur équipement et se dirigèrent vers les bouteilles vides pour en apprendre plus sur cette affaire.

Vol d'une relique

De retour de la maison du Dessinateur, Shinook arriva devant le bureau du capitaine Bacramad qui l'avait chargé de cette mission avec DarkwinterMoon. Il frappa par 3 coups, et une voix lui répondit d'entrer. Refermant la porte derrière lui, il s'avança jusqu'au bureau où était assis le capitaine, occupé à de la paperasse administrative.

- Bonjour capitaine. Dans le cadre de l'enquête, mes compagnons et moi aurions besoin de déplacer un corps jusqu'ici. Il me faudrait plusieurs gardes pour le transporter, et je les accompagnerai pour qu'ils trouvent la maison en question. Il s'agit de l'apprenti d'Epsilone, Dynis, assassiné récemment. Il venait souvent dessiner dans la crypte où se trouvait la relique volée...

Quête : Vol d'une Relique

Le capitaine venait d'arriver de son bureau du quartier administratif où il avait rencontré Saiko, la requête de Shinook ne l'étonna guère :

- Ah ! je commence à comprendre pourquoi votre ami peu prolixe semblait s'intéresser au dossier de l'enquête sur les druides et à la déposition de l'apprenti d'Epsilone, le jeune Dynis. Ainsi il a été assassiné après avoir dessiné des plans de la crypte....mh, en effet ce n'est pas très clait tout ça, je fais convoquer de suite quatre gardes avec une charette pour enlever le corps. Y a-t-il des indices qui ont été trouvés sur place ?

Ah bah si même le garou, il préfixe pas les posts de quête :notme:

Vol d'une relique

- Nous n'avons abolument rien trouvé. A part que le tabouret qui lui a servi à se pendre était par terre, ce qui prouve, selon Masha'a, qu'il s'agit d'un meurtre. Rien d'autre à ce qu'il semble, aucune trace, rien... nous avons trouvé également plusieurs de ses dessins, mais impossible de savoir s'il en manque, et nous ne les avons pas encore examiné attentivement.

Shinook attendit que son supérieur fasse appeler les quatre gardes promis pour se mettre en route le plus vite possible. Un corps mort depuis trop longtemps, ça sent mauvais...

Vol d'une relique (z'êtes pénible enfin avec vos préfixages )

Le capitaine prit un air peu enjoué :

- Grmf, pas brillant tout ça.

Le capitaine appela le garde en faction devant sa porte puis lui demanda de faire convoquer quatre soldats innocupés pour débarasser le corps du dessinateur.

- Faites-moi tout de même le plaisir de bien fouiller toute la maison dans ses moindres recoins, sait-on jamais, vous avez peut-être oublier de regarder à un endroit qui pourrait se révéler intéressant...

Sur ces mots, le capitaine jeta un oeil par la fenêtre et voyant quatre soldats sortir une charette, il invita Shinook à les rejoindre pour leur montrer le chemin.