Ah, les grasses mat' ! Autrefois (il n'y a pas si longtemps, en fait), j'étais un adepte inébranlable autant qu'un pratiquant plus que régulier : je me levais entre 11 h et 13 h et ce, tous les jours où c'était possible. Deux raisons à cela : d'abord, dormir a toujours été pour moi l'un des plus grands plaisirs de l'existence. Ensuite, j'avais pris pour habitude de bosser la nuit : le calme, le silence, peu de distractions... C'était là où j'étais le plus efficace. J'adorais aller me coucher vers 4 ou 5 heures du matin, avec la satisfaction du devoir accompli et l'idée amusante que je gagnais mon lit quand les autres le quittaient, contraints et forcés, pour travailler o

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Depuis, les choses ont un peu (beaucoup) changé : à moitié à cause de mes obligations professionnelles, à moitié parce que je dors souvent chez des amis qui ont des p'tits bouts (et les p'tits bouts, ça se réveille horriblement tôt !), à moitié par volonté d'être un peu plus synchronisé avec le reste du monde (oui, il faut bien trois moitiés pour opérer semblable conversion). Désormais, quand je le peux, je me lève entre 8 et 9 heures (avant, ça serait du pur masochisme, je trouve

). A ma grande surprise, je dois bien avouer que j'aime plutôt le matin, que les journées semblent agréablement plus longues...
Mais l'ancien rythme à la vie dure. Du sommeil en retard, des joyeusetés comme le passage à l'heure d'été, et je tends insidieusement à me rapprocher des horaires d'autrefois. Et puis, j'aime toujours autant dormir ! Mais je lutte pied à pied pour ne pas redevenir un noctambule invétéré...