Oyez, oyez !
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[Lieu] Sur les rives de la Ravissante
- Kasumi
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[Lieu] Sur les rives de la Ravissante
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Les rives de la Ravissante sont peu fréquentées même au plus fort de l’été. Le chemin qui borde le cours d’eau est escarpé et s’éloigne parfois du lit tumultueux du torrent pour emprunter des passages moins difficiles. Malgré cela, il est rarement assez large pour laisser passer plus qu’un modeste chariot et les marchands comme les mineurs ont tendance à lui privilégier d’autres voies pour se rendre dans les hauteurs. Cependant, de rares voyageurs bravent la difficulté du voyage et sont récompensés de leurs efforts par la tranquillité presque surnaturelle du site majestueux. Les eaux bouillonnantes de la Ravissante ont modelé le paysage en une suite de bassins poissonneux et de rapides précédant bien souvent une chutes vertigineuse, en une suite de paysages à couper le souffle. D’aucuns attribuent le nom du cours d’eau à la beauté sauvage du lieu, d’autres au contraire rappellent que le voyageur isolé doit prendre garde à ne pas se laisser piéger par le terrain hasardeux et les rochers humides qui ont ravi bien des vies. Le campeur trouvera aisément du gibier ou du poisson aux alentours mais il doit aussi se débrouiller par lui-même tant les communautés valant la peine d’être mentionnées sur une carte sont rares dans cette région.
RP : Retour à l’abri
Kasumi et Astrée progressaient depuis plusieurs heures lorsqu’ils abordèrent le chemin, à peine plus qu’un sentier qui les mènerait au cœur des montagnes le long du cours de la Ravissante. Le rôdeur avait ménagé plusieurs pauses pour que sa compagne, convalescente reprenne son souffle et puisse s’hydrater. La chaleur commençait à affecter le demi-elfe malgré la nuit qui approchait. Lorsqu’il fut certain qu’ils avaient laissé les derniers hameaux dans leur dos, il se défit de sa cape puis de sa tunique. La fatigue commençait à le gagner et il soupçonnait que la jeune femme à ses côtés peinait elle aussi. Il commença donc à leur chercher un abri pour la nuit.
Première neige revint alors que cette pensée le traversait pour l’avertir de la présence d’une grotte abandonnée un peu plus loin le long du sentier. Ce serait probablement le site idéal pour marquer leur première halte du jour.
"Eldath tellement qu'il est mort à force de Lathandre..." Taliesin.
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- Voyageuse
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RP : Retour à l'abri
Astré était épuisée. Son organisme avait vaillamment combattu le poison la veille, mais en avait été plus affaibli qu’elle ne l’aurait cru. Il lui arrivait de plus en plus souvent de trébucher sur des racines ou des pierres saillantes, et de se rattraper in extremis à son compagnon qui la couvait d’un regard empreint de sollicitude.
Lorsqu’il lui annonça la découverte de Première Neige, elle retint un soupir de soulagement. La grotte était toute proche en effet, située dans un amas rocheux juste au-dessus du sentier. Première Neige les attendait fièrement en contrebas.
- Je suis épuisée, avoua la rôdeuse. Il reste encore un peu de temps avant la nuit, mais je crois que je suis incapable de faire un pas de plus…
Comme s'il avait deviné que l’étape était terminée, Omprage se dirigea vers la rivière pour se désaltérer. La rôdeuse commença à déballer les provisions qui leur avait fournies l’aubemestre. Sa mésaventure de la veille l’avait rendue prudente, et elle était bien décidée à se montrer plus méfiante. Elle y avait longuement songé. Tandis que l’aubemestre Théophile se recueillait, écoutant les chants du temple, elle avait tenté de faire le vide en elle, essayant de renouer, même depuis l’intérieur de l’édifice, le contact avec la nature. Après tout, si la nature fournit des poisons, elle fournit aussi les moyens de les combattre, et de les détecter. Elle se savait trop inexpérimentée pour pouvoir vaincre un poison, mais elle devait être capable de le détecter…
La première chose qu’elle fit, en déballant leurs provisions, fut donc de se concentrer. Fermant les yeux, tentant de retrouver simplement les composants naturels de chaque aliment, elle distingua bien vite la présence du poison dans le pot de miel, mais également dans le pâté… Les autres aliments lui paraissaient sains.
Elle se tourna vers son compagnon pour lui faire part de ses conclusions.
- Il faut nous débarasser de ce miel et du pâté, fit-elle simplement. Mais on peut manger sans hésitation de tout le reste. Et tant mieux parce que je meurs de faim et que je ne suis pas en état de chasser !
Astré était épuisée. Son organisme avait vaillamment combattu le poison la veille, mais en avait été plus affaibli qu’elle ne l’aurait cru. Il lui arrivait de plus en plus souvent de trébucher sur des racines ou des pierres saillantes, et de se rattraper in extremis à son compagnon qui la couvait d’un regard empreint de sollicitude.
Lorsqu’il lui annonça la découverte de Première Neige, elle retint un soupir de soulagement. La grotte était toute proche en effet, située dans un amas rocheux juste au-dessus du sentier. Première Neige les attendait fièrement en contrebas.
- Je suis épuisée, avoua la rôdeuse. Il reste encore un peu de temps avant la nuit, mais je crois que je suis incapable de faire un pas de plus…
Comme s'il avait deviné que l’étape était terminée, Omprage se dirigea vers la rivière pour se désaltérer. La rôdeuse commença à déballer les provisions qui leur avait fournies l’aubemestre. Sa mésaventure de la veille l’avait rendue prudente, et elle était bien décidée à se montrer plus méfiante. Elle y avait longuement songé. Tandis que l’aubemestre Théophile se recueillait, écoutant les chants du temple, elle avait tenté de faire le vide en elle, essayant de renouer, même depuis l’intérieur de l’édifice, le contact avec la nature. Après tout, si la nature fournit des poisons, elle fournit aussi les moyens de les combattre, et de les détecter. Elle se savait trop inexpérimentée pour pouvoir vaincre un poison, mais elle devait être capable de le détecter…
La première chose qu’elle fit, en déballant leurs provisions, fut donc de se concentrer. Fermant les yeux, tentant de retrouver simplement les composants naturels de chaque aliment, elle distingua bien vite la présence du poison dans le pot de miel, mais également dans le pâté… Les autres aliments lui paraissaient sains.
Elle se tourna vers son compagnon pour lui faire part de ses conclusions.
- Il faut nous débarasser de ce miel et du pâté, fit-elle simplement. Mais on peut manger sans hésitation de tout le reste. Et tant mieux parce que je meurs de faim et que je ne suis pas en état de chasser !
- Kasumi
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RP : Retour à l’abri
Faisant toute confiance à Astrée, Kasumi suivit ses recommandations et enterra prudemment le pâté et le miel de façon à ce qu’aucun animal sauvage ne le trouve avant que les effets du poison se dissipent. Il piocha dans le reste des réserves, assortissant le menu à ses envies et son inspiration du moment. Son choix se porta sur les œufs qu’il ne fallait de toute façon pas tarder à consommer. Pour agrémenter l’omelette, Kasumi découpa des cèpes en lamelles qu’il fit revenir dans la poêle. Se rappelant que sa compagne devait reprendre des forces, il sortit également quatre pommes de terre qu’il mit à griller ainsi qu’une généreuse tranche de jambon pour chacun qu’il entreprit de braiser. Le tout dégageait une odeur irrésistible qui leur mit à tous deux l’eau à la bouche. Première Neige avait préféré délaisser leurs préparatifs pour se mettre en chasse de viande fraîche.
Kasumi remplit leurs deux assiettes et vint s’asseoir à côté de la rôdeuse qui avait pris place sur un rocher commodément aplani au fond de la grotte. Les deux amoureux pourraient profiter de la chaleur du feu ainsi que d’un abri bienvenu pour repousser la fraîcheur de la nuit. Il s’adressa à elle d’un ton malicieux avant de lui tendre son assiette :
- J’espère que tu as faim ma douce. Sinon, je risque de manger ta part.
Faisant toute confiance à Astrée, Kasumi suivit ses recommandations et enterra prudemment le pâté et le miel de façon à ce qu’aucun animal sauvage ne le trouve avant que les effets du poison se dissipent. Il piocha dans le reste des réserves, assortissant le menu à ses envies et son inspiration du moment. Son choix se porta sur les œufs qu’il ne fallait de toute façon pas tarder à consommer. Pour agrémenter l’omelette, Kasumi découpa des cèpes en lamelles qu’il fit revenir dans la poêle. Se rappelant que sa compagne devait reprendre des forces, il sortit également quatre pommes de terre qu’il mit à griller ainsi qu’une généreuse tranche de jambon pour chacun qu’il entreprit de braiser. Le tout dégageait une odeur irrésistible qui leur mit à tous deux l’eau à la bouche. Première Neige avait préféré délaisser leurs préparatifs pour se mettre en chasse de viande fraîche.
Kasumi remplit leurs deux assiettes et vint s’asseoir à côté de la rôdeuse qui avait pris place sur un rocher commodément aplani au fond de la grotte. Les deux amoureux pourraient profiter de la chaleur du feu ainsi que d’un abri bienvenu pour repousser la fraîcheur de la nuit. Il s’adressa à elle d’un ton malicieux avant de lui tendre son assiette :
- J’espère que tu as faim ma douce. Sinon, je risque de manger ta part.
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RP : retour à l'abri
L’odeur était délicieusement appétissante, et Astrée sentit son estomac grogner d’impatience. Elle s’était laissée tomber plus qu’elle ne s’asseyait sur la pierre plate au fond de la grotte, et profitait des dernières lueurs du crépuscule pour en observer l’intérieur. La caverne était peu profonde, plus petite que son abri dans les montagnes. Elle se souvint avec nostalgie de son chez-elle, du moment où elle l’avait découvert, à la fin de l’été. Il avait bien changé depuis….
La grotte était bienvenue : dehors, les nuages s’amoncelaient, annonçant une ondée probable pour la nuit. Le feu qui crépitait à l’entrée dégageait une douce chaleur et Astrée sentait une langueur irrésistible l’envahir.
Elle sourit à Kasumi qui apportait leurs assiettes. Il avait quasiment préparé le repas tout seul, tandis qu’elle se contentait d’alimenter le feu. D’ordinaire, elle n’aimait pas se sentir ainsi inutile, mais aujourd’hui, épuisée comme elle l’était, elle appréciait pleinement la sollicitude de son compagnon.
- Merci, sourit-elle en prenant l'assiette remplie à ras-bord. J’ai une faim de loup… Enfin, façon de parler, si Première Neige était là, elle risquerait de me prendre au mot…
Elle prouva aussitôt ses dires en enfournant une énorme bouchée d’omelette.
- Vraiment délicieux ! Je t’embauche comme cuistot pour tout le voyage… et au-delà ! Enfin… si tu acceptes de rester un peu chez moi… Je sais bien que tu as sans doute des obligations à Luménis…
Elle avait un ton vaguement interrogatif et se sentit rougir. C’était la première fois qu’elle abordait vraiment le sujet, même si la réponse ne faisait guère de doute dans son esprit…
L’odeur était délicieusement appétissante, et Astrée sentit son estomac grogner d’impatience. Elle s’était laissée tomber plus qu’elle ne s’asseyait sur la pierre plate au fond de la grotte, et profitait des dernières lueurs du crépuscule pour en observer l’intérieur. La caverne était peu profonde, plus petite que son abri dans les montagnes. Elle se souvint avec nostalgie de son chez-elle, du moment où elle l’avait découvert, à la fin de l’été. Il avait bien changé depuis….
La grotte était bienvenue : dehors, les nuages s’amoncelaient, annonçant une ondée probable pour la nuit. Le feu qui crépitait à l’entrée dégageait une douce chaleur et Astrée sentait une langueur irrésistible l’envahir.
Elle sourit à Kasumi qui apportait leurs assiettes. Il avait quasiment préparé le repas tout seul, tandis qu’elle se contentait d’alimenter le feu. D’ordinaire, elle n’aimait pas se sentir ainsi inutile, mais aujourd’hui, épuisée comme elle l’était, elle appréciait pleinement la sollicitude de son compagnon.
- Merci, sourit-elle en prenant l'assiette remplie à ras-bord. J’ai une faim de loup… Enfin, façon de parler, si Première Neige était là, elle risquerait de me prendre au mot…
Elle prouva aussitôt ses dires en enfournant une énorme bouchée d’omelette.
- Vraiment délicieux ! Je t’embauche comme cuistot pour tout le voyage… et au-delà ! Enfin… si tu acceptes de rester un peu chez moi… Je sais bien que tu as sans doute des obligations à Luménis…
Elle avait un ton vaguement interrogatif et se sentit rougir. C’était la première fois qu’elle abordait vraiment le sujet, même si la réponse ne faisait guère de doute dans son esprit…
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RP : Retour à l’abri
Kasumi attaqua lui aussi son repas à pleines dents avant de faire un effort pour le déguster plus lentement. Depuis la première fois depuis des jours, il avait l’impression agréable d’être libéré de toute contrainte. Avec Deux ponts, Astrée et lui avaient laissé tous ses soucis derrière eux et appréciaient pleinement le réconfort d’un bivouac après une bonne journée de marche. Le rôdeur tourna son regard vers Astrée, sentant que derrière son ton badin, la réponse à sa question lui importait vraiment. Il n’avait pas vraiment pris le temps de réfléchir aux implications de leur liaison tant la réponse lui paraissait évidente. Maintenant qu’il avait découvert l’amour dans les bras d’Astrée plus rien ne lui semblait vraiment essentiel que de partager son existence. S’il fallait pour la rendre heureuse abandonner la vie à Luménis, il était tout à fait prêt à faire cette concession. Il répondit presque timidement, espérant qu’il ne s’était pas trompé, qu’Astrée avait vraiment envie qu’ils s’installent ensemble.
- Mon amour, s’il faut que je sois ton cuisinier pour rester à tes côtés, j’accepte le poste avec joie. Et je suis prêt à te montrer quelques-unes de mes autres compétences si cela me permet de te suivre partout où tu souhaiteras vivre. Peut être que je retournerai à Luménis, je n’y ai pas encore réfléchi mais ce que je sais c’est que je ne veux pas y retourner sans toi. C’est une décision que nous prendre ensemble parce que mon destin est lié au tien.
Il avait délaissé son assiette encore plus qu'à moitié pleine pour s’approcher tout près de sa compagne, lui passant un bras derrière les épaules, plaçant son visage à quelques pouces seulement du sien.
Kasumi attaqua lui aussi son repas à pleines dents avant de faire un effort pour le déguster plus lentement. Depuis la première fois depuis des jours, il avait l’impression agréable d’être libéré de toute contrainte. Avec Deux ponts, Astrée et lui avaient laissé tous ses soucis derrière eux et appréciaient pleinement le réconfort d’un bivouac après une bonne journée de marche. Le rôdeur tourna son regard vers Astrée, sentant que derrière son ton badin, la réponse à sa question lui importait vraiment. Il n’avait pas vraiment pris le temps de réfléchir aux implications de leur liaison tant la réponse lui paraissait évidente. Maintenant qu’il avait découvert l’amour dans les bras d’Astrée plus rien ne lui semblait vraiment essentiel que de partager son existence. S’il fallait pour la rendre heureuse abandonner la vie à Luménis, il était tout à fait prêt à faire cette concession. Il répondit presque timidement, espérant qu’il ne s’était pas trompé, qu’Astrée avait vraiment envie qu’ils s’installent ensemble.
- Mon amour, s’il faut que je sois ton cuisinier pour rester à tes côtés, j’accepte le poste avec joie. Et je suis prêt à te montrer quelques-unes de mes autres compétences si cela me permet de te suivre partout où tu souhaiteras vivre. Peut être que je retournerai à Luménis, je n’y ai pas encore réfléchi mais ce que je sais c’est que je ne veux pas y retourner sans toi. C’est une décision que nous prendre ensemble parce que mon destin est lié au tien.
Il avait délaissé son assiette encore plus qu'à moitié pleine pour s’approcher tout près de sa compagne, lui passant un bras derrière les épaules, plaçant son visage à quelques pouces seulement du sien.
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RP : Retour à l'abri
Astrée posa ses lèvres sur celles qui s’offraient si tendrement à elle. Son assiette attendrait bien un peu…. Ce n’est que lorsqu’ils furent à bout de souffle qu’ils se séparèrent, le cœur battant un peu plus fort de l’émoi qui s’était emparé d’eux.
Astrée prit la main de son compagnon, entremêlant leurs doigts, et posa sur l’homme qu’elle aimait un regard empreint de gravité.
- Je te suivrai si tu veux retourner à Luménis. Nous irons ensemble. Mais je dois bien avouer que pour l’heure, j’ai surtout envie de retrouver mon abri dans les montagnes. Tu verras, c’est un endroit magnifique en cette saison, avec des fleurs partout, le chant des oiseaux et le bruit du torrent qui court... Et puis, Moïse et Prince doivent m’attendre… Oh, que j’ai hâte de rentrer chez moi ! Avec toi…, ajouta-t-elle avec un sourire. Mais j’espère que tes longs séjours en ville ne t’ont pas habitué à trop de confort, c’est un peu plus spartiate chez moi, ne t’attends pas à une auberge de luxe… Mais c’est vrai que tu as déjà vu l’endroit, avant de devoir suivre ma trace…
Elle sourit, heureuse, et l’embrassa à nouveau, plus légèrement cette fois-ci.
- Si tu savais comme je suis heureuse de t’avoir avec moi, soupira-t-elle en se blotissant amoureusement contre lui.
Son estomac se rappela à elle, et elle jeta un coup d’œil affamé à son assiette entamée. Ils avaient tout le temps pour la tendresse, mais le dîner allait refroidir… Alors, se détachant à regret de son compagnon, elle s’empara de l’assiette pour faire honneur à son contenu.
Astrée posa ses lèvres sur celles qui s’offraient si tendrement à elle. Son assiette attendrait bien un peu…. Ce n’est que lorsqu’ils furent à bout de souffle qu’ils se séparèrent, le cœur battant un peu plus fort de l’émoi qui s’était emparé d’eux.
Astrée prit la main de son compagnon, entremêlant leurs doigts, et posa sur l’homme qu’elle aimait un regard empreint de gravité.
- Je te suivrai si tu veux retourner à Luménis. Nous irons ensemble. Mais je dois bien avouer que pour l’heure, j’ai surtout envie de retrouver mon abri dans les montagnes. Tu verras, c’est un endroit magnifique en cette saison, avec des fleurs partout, le chant des oiseaux et le bruit du torrent qui court... Et puis, Moïse et Prince doivent m’attendre… Oh, que j’ai hâte de rentrer chez moi ! Avec toi…, ajouta-t-elle avec un sourire. Mais j’espère que tes longs séjours en ville ne t’ont pas habitué à trop de confort, c’est un peu plus spartiate chez moi, ne t’attends pas à une auberge de luxe… Mais c’est vrai que tu as déjà vu l’endroit, avant de devoir suivre ma trace…
Elle sourit, heureuse, et l’embrassa à nouveau, plus légèrement cette fois-ci.
- Si tu savais comme je suis heureuse de t’avoir avec moi, soupira-t-elle en se blotissant amoureusement contre lui.
Son estomac se rappela à elle, et elle jeta un coup d’œil affamé à son assiette entamée. Ils avaient tout le temps pour la tendresse, mais le dîner allait refroidir… Alors, se détachant à regret de son compagnon, elle s’empara de l’assiette pour faire honneur à son contenu.
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RP : Retour à l’abri
Kasumi mit plus de temps à recouvrer son souffle. Les mots et le regard que lui adressa la rôdeuse après leur long baiser n’aidèrent pas son cœur à retrouver un rythme normal. Il posa sa main sur son genou pour capter à nouveau son attention et la regarda droit dans les yeux pendant un moment avant de parler d’une voix sincère :
- Tout ce que je veux pour le moment c’est passer du temps avec toi, à l’endroit où tu te sentiras heureuse. Il n’y a pas un seul lieu sur terre où je souhaite être plus qu’à tes côtés. Ton abri est un endroit merveilleux, idéal pour être seuls, toi et moi et nos chers pensionnaires. Et tu sauras sans nul doute le rendre merveilleusement confortable à mes yeux.
Une lueur de malice avait brillé dans son regard à ces derniers mots mais il s’empressa à son tour de récupérer son assiette tant que la nourriture était chaude. Il ne cessa pas de la couver du regard entre deux coups de fourchette, ne se lassant pas de contempler le visage de la femme qui avait pris une place essentielle dans son existence.
Kasumi mit plus de temps à recouvrer son souffle. Les mots et le regard que lui adressa la rôdeuse après leur long baiser n’aidèrent pas son cœur à retrouver un rythme normal. Il posa sa main sur son genou pour capter à nouveau son attention et la regarda droit dans les yeux pendant un moment avant de parler d’une voix sincère :
- Tout ce que je veux pour le moment c’est passer du temps avec toi, à l’endroit où tu te sentiras heureuse. Il n’y a pas un seul lieu sur terre où je souhaite être plus qu’à tes côtés. Ton abri est un endroit merveilleux, idéal pour être seuls, toi et moi et nos chers pensionnaires. Et tu sauras sans nul doute le rendre merveilleusement confortable à mes yeux.
Une lueur de malice avait brillé dans son regard à ces derniers mots mais il s’empressa à son tour de récupérer son assiette tant que la nourriture était chaude. Il ne cessa pas de la couver du regard entre deux coups de fourchette, ne se lassant pas de contempler le visage de la femme qui avait pris une place essentielle dans son existence.
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RP : Retour à l'abri
Ils mangèrent en silence, leurs yeux sachant mieux que des mots exprimer ce qu’ils resentaient. Astrée sentait une bulle de bonheur gonfler dans son cœur, prête à éclater, ou à s’envoler. Ses yeux brillaient de joie à l’idée de partager son chez-elle avec Kasumi. Et chaque fois qu’il lui lançait ce regard brûlant d’amour, elle se sentait fondre... Au point qu’elle ne put résister à l’envie de l’enlacer tendrement dès qu’il eut fini son assiette. Elle déposa un léger baiser dans son cou, puis sur sa joue, puis sur ses lèvres….
- Je t’aime, murmura-t-elle avec douceur. Tu as fait de moi la plus heureuse des femmes. Et je compte bien ne pas te laisser repartir de sitôt…
Dehors, l'orage avait éclaté, et la pluie tombait à grosses gouttes, menaçant d'éteindre leur feu. L'obscurité s'épaississait. Ses yeux se posèrent sur les pommes qu'ils avaient prévu de faire caraméliser en dessert. Ils feraient bien de se dépêcher avant que le feu ne meure... Elle leva les yeux vers son compagnon, lui sourit amoureusement, et relégua tout le reste à l'arrière-plan de ses préoccupations. La seule chose dont elle avait envie, à l'instant présent, était de l'embrasser, le coeur et l'esprit imprégnés de leurs projets de vie commune.
Ils mangèrent en silence, leurs yeux sachant mieux que des mots exprimer ce qu’ils resentaient. Astrée sentait une bulle de bonheur gonfler dans son cœur, prête à éclater, ou à s’envoler. Ses yeux brillaient de joie à l’idée de partager son chez-elle avec Kasumi. Et chaque fois qu’il lui lançait ce regard brûlant d’amour, elle se sentait fondre... Au point qu’elle ne put résister à l’envie de l’enlacer tendrement dès qu’il eut fini son assiette. Elle déposa un léger baiser dans son cou, puis sur sa joue, puis sur ses lèvres….
- Je t’aime, murmura-t-elle avec douceur. Tu as fait de moi la plus heureuse des femmes. Et je compte bien ne pas te laisser repartir de sitôt…
Dehors, l'orage avait éclaté, et la pluie tombait à grosses gouttes, menaçant d'éteindre leur feu. L'obscurité s'épaississait. Ses yeux se posèrent sur les pommes qu'ils avaient prévu de faire caraméliser en dessert. Ils feraient bien de se dépêcher avant que le feu ne meure... Elle leva les yeux vers son compagnon, lui sourit amoureusement, et relégua tout le reste à l'arrière-plan de ses préoccupations. La seule chose dont elle avait envie, à l'instant présent, était de l'embrasser, le coeur et l'esprit imprégnés de leurs projets de vie commune.
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RP : Retour à l’abri
Kasumi rougit comme à chaque fois que la rôdeuse lui parlait sur ce ton empli d’amour. Il se rendit compte que la faim l’avait déserté et ne put fixer son esprit sur le feu qui s’éteignait irrémédiablement sous les trompes d’eaux que déversait le ciel tourmenté. Un éclair illumina la grotte, illuminant un bref instant les deux corps qui s’enlaçaient tendrement. Le bruit de la rivière était presque couvert par celui de la pluie battant sur les pierres du chemin au dehors et du tonnerre faisant résonner ses échos sur les parois de pierre. Le déferlement des éléments avait un aspect à la fois inquiétant et excitant et le rôdeur resserra son étreinte protectrice autour de sa compagne. Il l’embrassa longuement dans le cou, sentant monter en lui la chaleur de leur intimité. Il finit relever par les yeux pour articuler d’une voix rauque :
- Je t’aime comme je n’aurais jamais cru possible que l’on puisse aimer. Si tu es la plus heureuse des femmes alors je suis le plus heureux des hommes, béni d’être ton compagnon dans les moments difficiles comme dans les bons. Tu me mets dans tous mes états quand tu me parles ainsi.
A mesure qu’il l’attirait contre lui, ses caresses se firent plus sensuelles, plus insistantes. Il laissa courir ses mains sur ses reins, le long de son dos à travers le tissu de sa tunique puis en dessous. Il approcha ses lèvres de sa gorge pour la mordiller doucement à l’épaule.
Kasumi rougit comme à chaque fois que la rôdeuse lui parlait sur ce ton empli d’amour. Il se rendit compte que la faim l’avait déserté et ne put fixer son esprit sur le feu qui s’éteignait irrémédiablement sous les trompes d’eaux que déversait le ciel tourmenté. Un éclair illumina la grotte, illuminant un bref instant les deux corps qui s’enlaçaient tendrement. Le bruit de la rivière était presque couvert par celui de la pluie battant sur les pierres du chemin au dehors et du tonnerre faisant résonner ses échos sur les parois de pierre. Le déferlement des éléments avait un aspect à la fois inquiétant et excitant et le rôdeur resserra son étreinte protectrice autour de sa compagne. Il l’embrassa longuement dans le cou, sentant monter en lui la chaleur de leur intimité. Il finit relever par les yeux pour articuler d’une voix rauque :
- Je t’aime comme je n’aurais jamais cru possible que l’on puisse aimer. Si tu es la plus heureuse des femmes alors je suis le plus heureux des hommes, béni d’être ton compagnon dans les moments difficiles comme dans les bons. Tu me mets dans tous mes états quand tu me parles ainsi.
A mesure qu’il l’attirait contre lui, ses caresses se firent plus sensuelles, plus insistantes. Il laissa courir ses mains sur ses reins, le long de son dos à travers le tissu de sa tunique puis en dessous. Il approcha ses lèvres de sa gorge pour la mordiller doucement à l’épaule.
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RP : Retour à l'abri
Astrée sentit les battements de son cœur s’accélérer. La chaleur qui montait en elle n’avait rien à voir avec le feu mourant qui les éclairait encore de quelques lueurs rougeoyantes. Elle se retrouva, elle ne sut trop comment, à demi allangée sur la pierre, tandis que son compagnon s’affairait à lui ôter ses vêtements. Ses mains, mues par une volonté propres, le caressaient tendrement, se glissant sous sa tunique, descendant vers son entrejambe, délaçant ses chausses…
L’éclair suivant illumina deux corps nus, enlacés, leurs lèvres jointes en un baiser passionné. Astrée ne cherchait plus à retenir ses mains qui caressaient chaque parcelle de peau de son compagnon, son corps qui frémissait à l’unisson du sien. Elle s’allongea sur la pierre, attirant son amant à elle, les yeux emplis d’une fièvre ardente.
Leur étreinte fut passionnée. Astrée avait oublié sa fatigue, oublié le dessert, et répondait avec fougue aux caresses de son compagnon. Plus rien d'autre au monde n'existait, à part son amant et leurs corps qui s'aimaient.
Dehors, l’orage battait son plein, et l’air fraichissait, mais ils n’en avaient cure.
Astrée sentit les battements de son cœur s’accélérer. La chaleur qui montait en elle n’avait rien à voir avec le feu mourant qui les éclairait encore de quelques lueurs rougeoyantes. Elle se retrouva, elle ne sut trop comment, à demi allangée sur la pierre, tandis que son compagnon s’affairait à lui ôter ses vêtements. Ses mains, mues par une volonté propres, le caressaient tendrement, se glissant sous sa tunique, descendant vers son entrejambe, délaçant ses chausses…
L’éclair suivant illumina deux corps nus, enlacés, leurs lèvres jointes en un baiser passionné. Astrée ne cherchait plus à retenir ses mains qui caressaient chaque parcelle de peau de son compagnon, son corps qui frémissait à l’unisson du sien. Elle s’allongea sur la pierre, attirant son amant à elle, les yeux emplis d’une fièvre ardente.
Leur étreinte fut passionnée. Astrée avait oublié sa fatigue, oublié le dessert, et répondait avec fougue aux caresses de son compagnon. Plus rien d'autre au monde n'existait, à part son amant et leurs corps qui s'aimaient.
Dehors, l’orage battait son plein, et l’air fraichissait, mais ils n’en avaient cure.
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RP : Retour à l’abri
Astrée savait si bien éveiller le désir et diffuser le plaisir dans tout le corps de son compagnon. Les deux rôdeurs avaient appris à se connaître, à se répondre dans un langage corporel qui n’appartenait qu’à eux. Les deux amants se complétaient, entraient en symbiose lorsque leurs corps s’unissaient. Les halètements de l’un appelaient un gémissement de plaisir chez l’autre alors que leurs mains, que leurs lèvres parachevaient l’intimité de leur lien, la force de leur partage, la profondeur de leur abandon mutuel.
Plus rien n’avait de réalité pour Kasumi que le corps frémissant sous le sien, réagissant à ses attentions, au doux va-et-vient de ses reins entre ses hanches. Les yeux grands ouverts, il fixait le visage de la femme qu’il aimait, sentait le doux parfum émanant de ses cheveux, de son corps en sueur. Il lui susurrait des mots d’amour et en recevait autant, promesse de partage immédiat et éternel. Au bout d’un temps qui lui parut infini et pourtant bien trop court, guidé par le regard un peu hagard d’Astrée et par l’appel de son corps qui se cambrait, le rôdeur se raidit une dernière fois. Les doigts de leurs mains s’étaient intimement mêlés sur la fin de leur étreinte et un éclair particulièrement lumineux ponctua le moment de leur extase commune.
Sans force, le demi-elfe se laissa glisser de côté, une main posée tendrement sur le ventre de sa compagne. Le feu avait fini par s’éteindre tout à fait mais le rôdeur était trop alangui pour se lever et tenter de le ranimer ou ne serait-ce qu’enfiler ses vêtements. Pour le moment, il bénéficiait de toute la chaleur qui lui était nécessaire. Il embrassa la rôdeuse tendrement, exprimant tout son amour et sa reconnaissance dans cette marque d’affection.
- Je t’aime Astrée. Tu es merveilleuse, ton nom est une douce musique à mes oreilles...
Astrée savait si bien éveiller le désir et diffuser le plaisir dans tout le corps de son compagnon. Les deux rôdeurs avaient appris à se connaître, à se répondre dans un langage corporel qui n’appartenait qu’à eux. Les deux amants se complétaient, entraient en symbiose lorsque leurs corps s’unissaient. Les halètements de l’un appelaient un gémissement de plaisir chez l’autre alors que leurs mains, que leurs lèvres parachevaient l’intimité de leur lien, la force de leur partage, la profondeur de leur abandon mutuel.
Plus rien n’avait de réalité pour Kasumi que le corps frémissant sous le sien, réagissant à ses attentions, au doux va-et-vient de ses reins entre ses hanches. Les yeux grands ouverts, il fixait le visage de la femme qu’il aimait, sentait le doux parfum émanant de ses cheveux, de son corps en sueur. Il lui susurrait des mots d’amour et en recevait autant, promesse de partage immédiat et éternel. Au bout d’un temps qui lui parut infini et pourtant bien trop court, guidé par le regard un peu hagard d’Astrée et par l’appel de son corps qui se cambrait, le rôdeur se raidit une dernière fois. Les doigts de leurs mains s’étaient intimement mêlés sur la fin de leur étreinte et un éclair particulièrement lumineux ponctua le moment de leur extase commune.
Sans force, le demi-elfe se laissa glisser de côté, une main posée tendrement sur le ventre de sa compagne. Le feu avait fini par s’éteindre tout à fait mais le rôdeur était trop alangui pour se lever et tenter de le ranimer ou ne serait-ce qu’enfiler ses vêtements. Pour le moment, il bénéficiait de toute la chaleur qui lui était nécessaire. Il embrassa la rôdeuse tendrement, exprimant tout son amour et sa reconnaissance dans cette marque d’affection.
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RP : retour à l'abri
Astrée se laissait doucement dériver, le corps alangui, parfaitement détendue et heureuse. Kasumi reposait contre elle, la main sur son ventre. Elle répondit à ses mots d’amour par un sourire lumineux et un léger baiser sur sa joue.
Le feu s’était éteint, et un courant d’air frais envahissait maintenant la grotte. Elle se blottit un peu plus contre son compagnon pour retrouver un peu de chaleur.
Mais le froid se faisait plus vif, et elle finit par se lever, s’étirant doucement. Elle enfila simplement sa tunique, et s’approcha des cendres humides de leur feu.
- Je crois que les pommes caramélisées à la confiture de framboise, ce sera pour une autre fois, fit-elle avec un haussement d’épaule. Je te propose donc en dessert... une pomme !
Elle étouffa un baillement, et toute la fatigue de cette longue journée de convalescence lui coupa soudain les jambes. Elle revint s’asseoir auprès de son compagnon, lui tendit un fruit et sourit.
- Je crois que je ne vais pas veiller tard ce soir. Je voulais aller laver dans la rivière la tunique que tu m’avais prêtée avant qu’on retrouve nos bagages mais… je crois que ça attendra demain matin. Par contre, si tu as une autre tunique à me prêter pour la nuit, ce ne sera pas de refus… je te promets de tout te rendre, avec les intérêts en prime sous forme de baisers! ajouta-t-elle, mutine. A moins que tu ne préfères que je garde celle dans laquelle j’ai transpiré toute la journée, mais j’ai peur de te faire fuir…
Astrée se laissait doucement dériver, le corps alangui, parfaitement détendue et heureuse. Kasumi reposait contre elle, la main sur son ventre. Elle répondit à ses mots d’amour par un sourire lumineux et un léger baiser sur sa joue.
Le feu s’était éteint, et un courant d’air frais envahissait maintenant la grotte. Elle se blottit un peu plus contre son compagnon pour retrouver un peu de chaleur.
Mais le froid se faisait plus vif, et elle finit par se lever, s’étirant doucement. Elle enfila simplement sa tunique, et s’approcha des cendres humides de leur feu.
- Je crois que les pommes caramélisées à la confiture de framboise, ce sera pour une autre fois, fit-elle avec un haussement d’épaule. Je te propose donc en dessert... une pomme !
Elle étouffa un baillement, et toute la fatigue de cette longue journée de convalescence lui coupa soudain les jambes. Elle revint s’asseoir auprès de son compagnon, lui tendit un fruit et sourit.
- Je crois que je ne vais pas veiller tard ce soir. Je voulais aller laver dans la rivière la tunique que tu m’avais prêtée avant qu’on retrouve nos bagages mais… je crois que ça attendra demain matin. Par contre, si tu as une autre tunique à me prêter pour la nuit, ce ne sera pas de refus… je te promets de tout te rendre, avec les intérêts en prime sous forme de baisers! ajouta-t-elle, mutine. A moins que tu ne préfères que je garde celle dans laquelle j’ai transpiré toute la journée, mais j’ai peur de te faire fuir…
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RP : Retour à l’abri
Kasumi adressa un sourire amusée à sa compagne tout en se saisissant de la pomme qu’elle lui tendait. Il mordit dedans à pleines dents, savourant ce plaisir simple alors qu’Astrée revenait s’asseoir à ses côtés. Il se sentait bien et partit d’un rire joyeux et lui répondit avec douceur :
- Je ne crois plus avoir de tunique vraiment propre donc il te faudra en supporter une qui porte mon odeur.
Il adressa un clin d’œil complice à la jeune femme, n’étant pas dupe du goût prononcé qu’elle éprouvait à porter ses vêtements. Il se leva et resta nu pour affronter les trombes d’eau. Il courut vers Ombrage qui s’était réfugié du mieux qu’il pouvait le long de la paroi rocheuse. Une rapide inspection de ses fontes de selle lui permit de trouver une tunique qui n’avait pas trop souffert pendant le voyage et il revint en courant en la serrant contre sa poitrine vers la petite grotte. Il s’ébroua et frissonna à cause de la température qui avait chutée avec l’orage et de l’eau qui dégouttait de ses cheveux.
- Tu n’as pas idée de tout ce que je pourrais faire pour un de tes baisers, dit-il avec le plus grand sérieux en posant le vêtement sur les épaules d’Astrée.
Kasumi adressa un sourire amusée à sa compagne tout en se saisissant de la pomme qu’elle lui tendait. Il mordit dedans à pleines dents, savourant ce plaisir simple alors qu’Astrée revenait s’asseoir à ses côtés. Il se sentait bien et partit d’un rire joyeux et lui répondit avec douceur :
- Je ne crois plus avoir de tunique vraiment propre donc il te faudra en supporter une qui porte mon odeur.
Il adressa un clin d’œil complice à la jeune femme, n’étant pas dupe du goût prononcé qu’elle éprouvait à porter ses vêtements. Il se leva et resta nu pour affronter les trombes d’eau. Il courut vers Ombrage qui s’était réfugié du mieux qu’il pouvait le long de la paroi rocheuse. Une rapide inspection de ses fontes de selle lui permit de trouver une tunique qui n’avait pas trop souffert pendant le voyage et il revint en courant en la serrant contre sa poitrine vers la petite grotte. Il s’ébroua et frissonna à cause de la température qui avait chutée avec l’orage et de l’eau qui dégouttait de ses cheveux.
- Tu n’as pas idée de tout ce que je pourrais faire pour un de tes baisers, dit-il avec le plus grand sérieux en posant le vêtement sur les épaules d’Astrée.
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RP : Retour à l'abri
Astrée éclata de rire, mais accorda de bonne grâce la récompense attendue. Elle enfila avec délices la tunique de son compagnon, presque propre malgré ses dires, mais imprégnée de son odeur.
- Je crois qu’une lessive s’impose demain matin… Enfin, s’il fait beau, sinon on devra attendre et continuer à s’habiller salement...
Elle sourit, et, avec un clin d’œil, déposa un nouveau baiser sur ses lèvres.
Puis elle se saisit de leurs deux couvertures et entreprit de rechercher un coin de grotte avec un sol un peu moins dur… Malheureusement, la terre battue était presque aussi dure que la roche qui leur avait servi de banc. Et il était trop tard pour aller chercher des branchages pour constituer un matelas, tout était trempé...
Elle grimaça à la pensée des courbatures qui l’attendaient le lendemain, et étendit la plus épaisse des deux couvertures par terre avant de s’allonger dessus, tendant la main à son compagnon pour qu’il la rejoigne.
L’aube les trouva tendrement enlacés, paisiblement endormis l’un contre l’autre. Astrée ouvrit un œil, réveillée par les chants des oiseaux au-dehors. La pluie avait cessé et la gente ailée entendait saluer dignement le retour du soleil. Dans les premières lueurs de l’aurore, elle tourna la tête vers son compagnon endormi près d’elle, et sourit. Se blottissant davantage contre lui, elle referma les yeux et sombra dans une douce somnolence
Astrée éclata de rire, mais accorda de bonne grâce la récompense attendue. Elle enfila avec délices la tunique de son compagnon, presque propre malgré ses dires, mais imprégnée de son odeur.
- Je crois qu’une lessive s’impose demain matin… Enfin, s’il fait beau, sinon on devra attendre et continuer à s’habiller salement...
Elle sourit, et, avec un clin d’œil, déposa un nouveau baiser sur ses lèvres.
Puis elle se saisit de leurs deux couvertures et entreprit de rechercher un coin de grotte avec un sol un peu moins dur… Malheureusement, la terre battue était presque aussi dure que la roche qui leur avait servi de banc. Et il était trop tard pour aller chercher des branchages pour constituer un matelas, tout était trempé...
Elle grimaça à la pensée des courbatures qui l’attendaient le lendemain, et étendit la plus épaisse des deux couvertures par terre avant de s’allonger dessus, tendant la main à son compagnon pour qu’il la rejoigne.
L’aube les trouva tendrement enlacés, paisiblement endormis l’un contre l’autre. Astrée ouvrit un œil, réveillée par les chants des oiseaux au-dehors. La pluie avait cessé et la gente ailée entendait saluer dignement le retour du soleil. Dans les premières lueurs de l’aurore, elle tourna la tête vers son compagnon endormi près d’elle, et sourit. Se blottissant davantage contre lui, elle referma les yeux et sombra dans une douce somnolence
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RP : Retour à l’abri
Kasumi se réveilla un peu plus tard, souriant avant même d’ouvrir un œil de sentir la présence d’Astrée à ses côtés. Il passa son bras autour de ses épaules juste pour le plaisir de la serrer contre lui alors qu’ils émergeaient doucement dans le calme d’un matin paisible. Kasumi profita un moment des trilles des oiseaux au dehors de leur petit abri et aurait sans doute profité de la matinée entière s’il n’avait senti son appétit se réveiller en même temps que son esprit. Il déposa timidement ses lèvres sur la joue de sa compagne avant de lui murmurer de tendres mots à l’oreille :
- J’ai fait le plus tendre des rêves et je me réveille pour le voir exaucé chaque matin. Comme je suis ton cuisinier personnel, je me fais un devoir de te préparer ton déjeuner. Qu’est-ce qui te ferait plaisir ma douce ?
Lorsqu’il fit mine de bouger pour se lever, il ne put réprimer une grimace. Le sol s’était révélé aussi dur que prévu et son dos en gardait de mauvais souvenirs.
Kasumi se réveilla un peu plus tard, souriant avant même d’ouvrir un œil de sentir la présence d’Astrée à ses côtés. Il passa son bras autour de ses épaules juste pour le plaisir de la serrer contre lui alors qu’ils émergeaient doucement dans le calme d’un matin paisible. Kasumi profita un moment des trilles des oiseaux au dehors de leur petit abri et aurait sans doute profité de la matinée entière s’il n’avait senti son appétit se réveiller en même temps que son esprit. Il déposa timidement ses lèvres sur la joue de sa compagne avant de lui murmurer de tendres mots à l’oreille :
- J’ai fait le plus tendre des rêves et je me réveille pour le voir exaucé chaque matin. Comme je suis ton cuisinier personnel, je me fais un devoir de te préparer ton déjeuner. Qu’est-ce qui te ferait plaisir ma douce ?
Lorsqu’il fit mine de bouger pour se lever, il ne put réprimer une grimace. Le sol s’était révélé aussi dur que prévu et son dos en gardait de mauvais souvenirs.
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RP : retour à l'abri
Astrée ouvrit les yeux pour croiser le regard plein d’amour de son compagnon, posé sur elle. Elle sourit, hésitant à refuser sa proposition. A son tour, elle fit mine de se redresser… et grimaça de douleur. Elle était toute courbattue. Elle devina à la grimace de son compagnon qu’il était dans le même état.
- D’accord, je veux bien que tu prépares le déjeuner, mais en échange je te propose un bon massage, je crois que tu en as besoin autant que moi, et on doit bien avoir quelques onguents pour les courbatures… Et donc, pour moi, ce sera… du lait s’il en reste, sinon du thé, et des tartines ! Et je vais t’aider à allumer le feu, je ne veux quand même pas me faire servir… Quoique… Ce ne serait pas désagréable en fait…
Et avant que Kasumi ait le temps de protester, elle se leva, s’étira, et s’approcha du tas de bois un peu humide qu’ils avaient amassé la veille… Les branches du dessous étaient sèches, et elle parvint après quelques tentatives à obtenir un feu acceptable.
Astrée ouvrit les yeux pour croiser le regard plein d’amour de son compagnon, posé sur elle. Elle sourit, hésitant à refuser sa proposition. A son tour, elle fit mine de se redresser… et grimaça de douleur. Elle était toute courbattue. Elle devina à la grimace de son compagnon qu’il était dans le même état.
- D’accord, je veux bien que tu prépares le déjeuner, mais en échange je te propose un bon massage, je crois que tu en as besoin autant que moi, et on doit bien avoir quelques onguents pour les courbatures… Et donc, pour moi, ce sera… du lait s’il en reste, sinon du thé, et des tartines ! Et je vais t’aider à allumer le feu, je ne veux quand même pas me faire servir… Quoique… Ce ne serait pas désagréable en fait…
Et avant que Kasumi ait le temps de protester, elle se leva, s’étira, et s’approcha du tas de bois un peu humide qu’ils avaient amassé la veille… Les branches du dessous étaient sèches, et elle parvint après quelques tentatives à obtenir un feu acceptable.
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RP : Retour à l’abri
Kasumi trouva le courage de se lever lorsqu’Astrée en fit de même et alla réunir la nourriture nécessaire à leur repas tandis qu’elle tirait expertement les premières flammèches du foyer humide. Il s’approcha d’elle et déposa le pain, la confiture et un petit pot de lait sur une pierre plate à côté du petit feu. Il s’étira ostensiblement et lui embrassa la joue, un air mutin sur le visage :
- J’ai bien entendu que tu me proposais un massage ? Je crois que j’en aurais bien besoin et sans doute toi aussi. Mais cela devra attendre que nous ayons mangé un morceau, je meurs de faim.
Il se mit aussitôt à l’œuvre en coupant quelques fruits frais puis en tartinant généreusement plusieurs tartines tandis qu’Astrée mettait de l’eau à chauffer pour leur thé. Après l’orage de la nuit, le ciel était parfaitement dégagé et promettait une journée radieuse dans la montagne. C’était une raison de plus pour sourire et se réjouir, ce dont le rôdeur ne se privait pas. Les deux amoureux s’assirent l’un à côté de l’autre pour déguster calmement leur petit déjeuner. Kasumi s’amusa à mordre dans une tartine dont Astrée s’était emparée et dut battre en retraite devant ses protestations faussement outrées. Il dut même promettre de s’occuper de la lessive pour éviter toutes représailles de la même sorte. La journée commençait doucement et ni l’un ni l’autre n’était vraiment pressé de reprendre la route même s’ils étaient conscients que le voyage serait long.
Kasumi trouva le courage de se lever lorsqu’Astrée en fit de même et alla réunir la nourriture nécessaire à leur repas tandis qu’elle tirait expertement les premières flammèches du foyer humide. Il s’approcha d’elle et déposa le pain, la confiture et un petit pot de lait sur une pierre plate à côté du petit feu. Il s’étira ostensiblement et lui embrassa la joue, un air mutin sur le visage :
- J’ai bien entendu que tu me proposais un massage ? Je crois que j’en aurais bien besoin et sans doute toi aussi. Mais cela devra attendre que nous ayons mangé un morceau, je meurs de faim.
Il se mit aussitôt à l’œuvre en coupant quelques fruits frais puis en tartinant généreusement plusieurs tartines tandis qu’Astrée mettait de l’eau à chauffer pour leur thé. Après l’orage de la nuit, le ciel était parfaitement dégagé et promettait une journée radieuse dans la montagne. C’était une raison de plus pour sourire et se réjouir, ce dont le rôdeur ne se privait pas. Les deux amoureux s’assirent l’un à côté de l’autre pour déguster calmement leur petit déjeuner. Kasumi s’amusa à mordre dans une tartine dont Astrée s’était emparée et dut battre en retraite devant ses protestations faussement outrées. Il dut même promettre de s’occuper de la lessive pour éviter toutes représailles de la même sorte. La journée commençait doucement et ni l’un ni l’autre n’était vraiment pressé de reprendre la route même s’ils étaient conscients que le voyage serait long.
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RP : retour à l'abri
C'était une belle journée de printemps et Astrée se sentait le coeur incroyablement léger, plus qu'il ne l'avait jamais été depuis près de deux ans. Elle rentrait chez elle, avec l'homme qu'elle aimait. La vie était merveilleuse et ils avaient tout leur temps...
Elle déjeuna avec appétit, dévorant les tartines que son compagnon lui préparait galamment, lui en offrant quelques-unes aussi pour ne pas être en reste. La situation dégénéra quelque peu lorsqu'il s'amusa à lui piquer l'une de ses tartines, et elle s'en servit comme prétexte pour l'obliger à se charger de la lessive.
Elle descendit au bord de la rivière pour laver la vaisselle du petit déjeuner, et sourit à son compagnon qui s'approchait avec le linge sale à laver.
- Attends... Je vais d'abord te faire un bon massage. Tu dois être plein de courbatures, comme moi. Tu serais incapable de tordre le linge pour l'essorer... Ne bouge pas de là.
Et d'autorité, elle le fit asseoir et s'installa derrière lui. Elle lui ôta sa tunique sans même faire mine de lui en demander l'autorisation. Puis, s'emparant de sa sacoche à herbes et onguents, elle y trouva une préparation apaisante pour les muscles endoloris, et en mit une noisette au creux de ses deux mains.
Elle s'agenouilla dans son dos, et commença à étaler doucement l'onguent sur ses épaules, le haut de ses bras, les massant longuement par des mouvements circulaires doux et lents. Puis elle descendit, enduisant ses flancs et ses reins, et recommença à masser, plus fermement. Elle sentait les muscles raidis par la nuit sur le sol trop dur, et s'appliquait à les dénouer doucement, par des massages légers, puis plus appuyés.
Elle recommença ensuite à masser ses épaules, ses bras, puis tout son dos, s'égarant parfois sur son torse, en des caresses parfois légères, parfois fermes, cherchant à détendre tous les muscles de son corps. Ce n'est que quand elle le sentit complètement alangui dans ses bras qu'elle espaça lentement ses caresses, presque insensiblement. Puis, s'approchant doucement, elle déposa un léger baiser dans son cou.
- Comment te sens-tu ?, murmura-t-elle doucement au creux de son oreille.
C'était une belle journée de printemps et Astrée se sentait le coeur incroyablement léger, plus qu'il ne l'avait jamais été depuis près de deux ans. Elle rentrait chez elle, avec l'homme qu'elle aimait. La vie était merveilleuse et ils avaient tout leur temps...
Elle déjeuna avec appétit, dévorant les tartines que son compagnon lui préparait galamment, lui en offrant quelques-unes aussi pour ne pas être en reste. La situation dégénéra quelque peu lorsqu'il s'amusa à lui piquer l'une de ses tartines, et elle s'en servit comme prétexte pour l'obliger à se charger de la lessive.
Elle descendit au bord de la rivière pour laver la vaisselle du petit déjeuner, et sourit à son compagnon qui s'approchait avec le linge sale à laver.
- Attends... Je vais d'abord te faire un bon massage. Tu dois être plein de courbatures, comme moi. Tu serais incapable de tordre le linge pour l'essorer... Ne bouge pas de là.
Et d'autorité, elle le fit asseoir et s'installa derrière lui. Elle lui ôta sa tunique sans même faire mine de lui en demander l'autorisation. Puis, s'emparant de sa sacoche à herbes et onguents, elle y trouva une préparation apaisante pour les muscles endoloris, et en mit une noisette au creux de ses deux mains.
Elle s'agenouilla dans son dos, et commença à étaler doucement l'onguent sur ses épaules, le haut de ses bras, les massant longuement par des mouvements circulaires doux et lents. Puis elle descendit, enduisant ses flancs et ses reins, et recommença à masser, plus fermement. Elle sentait les muscles raidis par la nuit sur le sol trop dur, et s'appliquait à les dénouer doucement, par des massages légers, puis plus appuyés.
Elle recommença ensuite à masser ses épaules, ses bras, puis tout son dos, s'égarant parfois sur son torse, en des caresses parfois légères, parfois fermes, cherchant à détendre tous les muscles de son corps. Ce n'est que quand elle le sentit complètement alangui dans ses bras qu'elle espaça lentement ses caresses, presque insensiblement. Puis, s'approchant doucement, elle déposa un léger baiser dans son cou.
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RP : Retour à l’abri
Kasumi s’était senti tout d’abord inexplicablement nerveux mais les caresses expertes de sa compagne eurent tôt fait de le détendre. Il avait fermé les yeux pour mieux profiter du massage et laissé son esprit divaguer à mesure que chacun de ses muscles se relâchait. Astrée lui ôtait un poids des épaules qu’il n’avait pas eu conscience de porter jusque là, irradiant son dos d’un bien être qu’il était certain de n’avoir jamais ressenti jusqu’ici. Il ne recouvra le contrôle de la parole qu’au moment où les mains s’arrêtèrent, brisant le charme ? Il frissonna de plaisir et répondit d’une voix rauque :
- Je crois que je ne me suis jamais senti aussi bien. Tes mains sont si douces.
Il se retourna pour l’embrasser tendrement avant de se redresser en prenant légèrement appui sur ses épaules et passa derrière elle après l’avoir invitée à s’asseoir. Il se pencha pour lui murmurer à l’oreille :
- A ton tour, maintenant.
Et sans prévenir, il porta ses mains sur le côté de ses hanches pour lui retirer sa tunique avec une grande tendresse. Alors il s’empara du baume et l’étala de manière experte, s’appliquant comme s’il avait appris à connaître chaque muscle, chaque parcelle de peau de la jeune femme…
Kasumi s’était senti tout d’abord inexplicablement nerveux mais les caresses expertes de sa compagne eurent tôt fait de le détendre. Il avait fermé les yeux pour mieux profiter du massage et laissé son esprit divaguer à mesure que chacun de ses muscles se relâchait. Astrée lui ôtait un poids des épaules qu’il n’avait pas eu conscience de porter jusque là, irradiant son dos d’un bien être qu’il était certain de n’avoir jamais ressenti jusqu’ici. Il ne recouvra le contrôle de la parole qu’au moment où les mains s’arrêtèrent, brisant le charme ? Il frissonna de plaisir et répondit d’une voix rauque :
- Je crois que je ne me suis jamais senti aussi bien. Tes mains sont si douces.
Il se retourna pour l’embrasser tendrement avant de se redresser en prenant légèrement appui sur ses épaules et passa derrière elle après l’avoir invitée à s’asseoir. Il se pencha pour lui murmurer à l’oreille :
- A ton tour, maintenant.
Et sans prévenir, il porta ses mains sur le côté de ses hanches pour lui retirer sa tunique avec une grande tendresse. Alors il s’empara du baume et l’étala de manière experte, s’appliquant comme s’il avait appris à connaître chaque muscle, chaque parcelle de peau de la jeune femme…
"Eldath tellement qu'il est mort à force de Lathandre..." Taliesin.
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RP : retour à l'abri
Astrée ferma les yeux et laissa son corps se détendre sous les mains habiles du demi-elfe. Il savait si parfaitement bien la masser. Lentement, elle sentit ses muscles se dénouer, son corps s’alanguir. Bien sûr, les mains de son compagnon déviaient parfois vers ses flancs, avançant innocemment vers la courbure de ses seins, mais reprenaient aussitôt leur massage doux et tendre.
Lorsqu’elle sentit le mouvement de ses mains se ralentir, elle laissa doucement aller son corps contre celui du rôdeur, et garda un moment les yeux fermés. Elle prit sa main et l’approcha de ses lèvres pour y déposer un baiser, puis tourna légèrement la tête et rouvrit les yeux pour croiser son regard vert.
- Tu masses merveilleusement bien…, souffla-t-elle avant de l’embrasser tendrement.
Elle resta encore un moment lovée contre lui, profitant avec bonheur de la chaleur de son corps. Le soleil s’élevait doucement dans le ciel, et sa lumière tamisée par les feuillages les réchauffait. Et tous ces oiseaux qui chantaient leur bonheur…
Elle finit par se redresser, et s’étira avant d’enfiler rapidement son corsage et sa tunique. Kasumi était toujours torse nu, et, taquine, elle déposa un léger baiser sur son ventre.
- Et alors, cette lessive ?
Malicieuse, elle l'observa un moment batailler avec le savon, mais finit par lui lui prêter main-forte pour rincer et essorer le linge, tout en veillant soigneusement à rester un peu à distance : il était parfaitement capable de s'arranger pour la faire tomber à l'eau...
La matinée était déjà bien avancée lorsqu'ils vinrent à bout de la corvée de lessive. Astrée se chargea d'aller étendre le linge essoré sur un fil qu'elle avait tendu en plein soleil, lui laissant le soin de rincer et essorer les deux dernières tuniques.
Elle s'interrompit en entendant du bruit dans les buissons. Quelqu'un approchait... Mais avant qu'elle n'ait le temps de retourner auprès de son compagnon, une jeune demi-elfe apparut sur le sentier, marchant d'un pas rapide. Apercevant Kasumi, elle s'arrêta net. Puis se précipita vers lui.
- Oh, vous revoilà ! Mon sauveur de l'autre jour !
C'était Lili. Apparemment, elle n'avait pas pris conscience de la présence de la rôdeuse. Et à peine Kasumi avait-il eut le temps de comprendre ce qui lui arrivait qu'elle se précipitait dans ses bras et l'embrassait fougueusement... Sous le regard interloqué d'Astrée.
Astrée ferma les yeux et laissa son corps se détendre sous les mains habiles du demi-elfe. Il savait si parfaitement bien la masser. Lentement, elle sentit ses muscles se dénouer, son corps s’alanguir. Bien sûr, les mains de son compagnon déviaient parfois vers ses flancs, avançant innocemment vers la courbure de ses seins, mais reprenaient aussitôt leur massage doux et tendre.
Lorsqu’elle sentit le mouvement de ses mains se ralentir, elle laissa doucement aller son corps contre celui du rôdeur, et garda un moment les yeux fermés. Elle prit sa main et l’approcha de ses lèvres pour y déposer un baiser, puis tourna légèrement la tête et rouvrit les yeux pour croiser son regard vert.
- Tu masses merveilleusement bien…, souffla-t-elle avant de l’embrasser tendrement.
Elle resta encore un moment lovée contre lui, profitant avec bonheur de la chaleur de son corps. Le soleil s’élevait doucement dans le ciel, et sa lumière tamisée par les feuillages les réchauffait. Et tous ces oiseaux qui chantaient leur bonheur…
Elle finit par se redresser, et s’étira avant d’enfiler rapidement son corsage et sa tunique. Kasumi était toujours torse nu, et, taquine, elle déposa un léger baiser sur son ventre.
- Et alors, cette lessive ?
Malicieuse, elle l'observa un moment batailler avec le savon, mais finit par lui lui prêter main-forte pour rincer et essorer le linge, tout en veillant soigneusement à rester un peu à distance : il était parfaitement capable de s'arranger pour la faire tomber à l'eau...
La matinée était déjà bien avancée lorsqu'ils vinrent à bout de la corvée de lessive. Astrée se chargea d'aller étendre le linge essoré sur un fil qu'elle avait tendu en plein soleil, lui laissant le soin de rincer et essorer les deux dernières tuniques.
Elle s'interrompit en entendant du bruit dans les buissons. Quelqu'un approchait... Mais avant qu'elle n'ait le temps de retourner auprès de son compagnon, une jeune demi-elfe apparut sur le sentier, marchant d'un pas rapide. Apercevant Kasumi, elle s'arrêta net. Puis se précipita vers lui.
- Oh, vous revoilà ! Mon sauveur de l'autre jour !
C'était Lili. Apparemment, elle n'avait pas pris conscience de la présence de la rôdeuse. Et à peine Kasumi avait-il eut le temps de comprendre ce qui lui arrivait qu'elle se précipitait dans ses bras et l'embrassait fougueusement... Sous le regard interloqué d'Astrée.
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RP : Retour à l’abri
Kasumi s’était attendu à tout sauf à cela lorsqu’il avait entendu le bruit dans les fourrés. Il avait cru à une attaque ou à la présence d’un animal sauvage mais en voyant la jeune demi-elfe qu’il avait sauvé quelques jours plus tôt, il était resté figé d’étonnement, sans savoir quoi dire ou faire. Avant qu’il ait pu trouver quoi dire, Lili était déjà sur lui, lui avait sauté au cou pour lui donner un baiser duquel il eut bien du mal à se dégager. Rouge comme une pivoine, il s’apprêtait à faire savoir à la jeune écervelée combien il était scandalisé de son attitude lorsqu’il entendit une brindille craquer. Il se raidit et tourna lentement le visage dans la direction d’Astrée. A voir son expression, celle-ci n’avait rien manqué du spectacle. Il tenta de bafouiller mais les mots qu’il entendait prononcer lui restèrent dans la gorge alors qu’il bataillait pour trouver de quoi expliquer la situation, aggravant sans doute les apparences :
- Je… Ce n’est pas… Lili, que faites-vous ici ?
Kasumi s’était attendu à tout sauf à cela lorsqu’il avait entendu le bruit dans les fourrés. Il avait cru à une attaque ou à la présence d’un animal sauvage mais en voyant la jeune demi-elfe qu’il avait sauvé quelques jours plus tôt, il était resté figé d’étonnement, sans savoir quoi dire ou faire. Avant qu’il ait pu trouver quoi dire, Lili était déjà sur lui, lui avait sauté au cou pour lui donner un baiser duquel il eut bien du mal à se dégager. Rouge comme une pivoine, il s’apprêtait à faire savoir à la jeune écervelée combien il était scandalisé de son attitude lorsqu’il entendit une brindille craquer. Il se raidit et tourna lentement le visage dans la direction d’Astrée. A voir son expression, celle-ci n’avait rien manqué du spectacle. Il tenta de bafouiller mais les mots qu’il entendait prononcer lui restèrent dans la gorge alors qu’il bataillait pour trouver de quoi expliquer la situation, aggravant sans doute les apparences :
- Je… Ce n’est pas… Lili, que faites-vous ici ?
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RP : retour à l'abri
La demi-elfe s'écarta comme à regret de lui, mais ne lâcha pas sa main.
- Mais j'habite tout près d'ici, vous savez bien ! Il suffit de marcher tout droit vers le nord, et comme je suis partie tôt ce matin, ça veut dire qu'on doit pouvoir y être dans l'après-midi. Mon père serait sûrement ravi de vous inviter à dîner, puisque l'autre fois vous n'avez pas pu rester...
Elle interrompit un instant son babillage, traversée par une pensée subite.
- Au fait, vous avez retrouvé votre fiancée ? Vous aviez promis de revenir si vous la retrouviez pas...
Elle aperçut à ce moment-là Astrée, qui s'était doucement avancée vers eux, n'en croyant visiblement pas ses yeux. Elle la détailla ouvertement, d'un air quelque peu déçu.
- Ah, c'est elle ? Enfin, je suppose....
Astrée leva vers Kasumi un regard incrédule.
- Fiancée ?
Elle n'avait jamais été sa fiancée... S'agissait-il d'elle ou d'une autre ? Et depuis quand connaissait-il donc cette jeune et belle demi-elfe ? Lili, avait-elle dit... Qu'était-elle pour lui, pour l'embrasser comme ça ? Elle n'y comprenait rien...
La demi-elfe s'écarta comme à regret de lui, mais ne lâcha pas sa main.
- Mais j'habite tout près d'ici, vous savez bien ! Il suffit de marcher tout droit vers le nord, et comme je suis partie tôt ce matin, ça veut dire qu'on doit pouvoir y être dans l'après-midi. Mon père serait sûrement ravi de vous inviter à dîner, puisque l'autre fois vous n'avez pas pu rester...
Elle interrompit un instant son babillage, traversée par une pensée subite.
- Au fait, vous avez retrouvé votre fiancée ? Vous aviez promis de revenir si vous la retrouviez pas...
Elle aperçut à ce moment-là Astrée, qui s'était doucement avancée vers eux, n'en croyant visiblement pas ses yeux. Elle la détailla ouvertement, d'un air quelque peu déçu.
- Ah, c'est elle ? Enfin, je suppose....
Astrée leva vers Kasumi un regard incrédule.
- Fiancée ?
Elle n'avait jamais été sa fiancée... S'agissait-il d'elle ou d'une autre ? Et depuis quand connaissait-il donc cette jeune et belle demi-elfe ? Lili, avait-elle dit... Qu'était-elle pour lui, pour l'embrasser comme ça ? Elle n'y comprenait rien...
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RP : Retour à l’abri
Kasumi eut envie de hurler. Comment Lili s’y prenait-elle pour le mettre dans une telle situation à chaque fois qu’elle ouvrait la bouche ? Fallait-il qu’elle évoque l’excuse qu’il avait donnée pour échapper à ses attentions malvenues de l’époque. Voilà que ce qu’il avait alors pris pour une bonne idée se retournait cruellement contre lui. Mais comment aurait-il pu prévoir croiser à nouveau la route de la furie blonde ? Il tourna son regard vers sa compagne qui semblait encore plus perdue que lui, et ne put s’empêcher de ressentir un élan de culpabilité bien qu’il n’ait absolument rien à se reprocher.
- Lili, vous ne pouvez pas embrasser les gens comme ça !
La tête lui tournait. Ce devait être un cauchemar. Plus il parlait et plus il avait l’impression de s’enfoncer. Il tenta une autre approche, se sentant sur la corde raide, scruté par deux paires d’yeux plus ou moins suspicieux :
- J’ai retrouvé Astrée, ma compagne, comme vous pouvez le constater. Je n'avais rien promis, ajouta-t-il d'une toute petite voix.
Il ne s’était pas étendu sur la nature de leur lien et espérait qu’aucune des deux femmes n’insisterait dessus. Il n’avait pas envie d’expliquer à Astrée qu’il avait exagéré l’état de leur relation, ce qui paraîtrait immanquablement extrêmement prétentieux alors qu’ils n’avaient même pas vraiment échangé un baiser au moment de son mensonge. Il n’avait pas non plus envie de s’expliquer à Lili sur le mensonge en question et la raison qui l’avait poussé à l’inventer. Il sentait qu’il avait les mains moites et la gorge affreusement sèche. Une goutte de sueur parcourut même son échine, s’attendant à tout instant à être foudroyé sur place, planté qu’il était entre les deux jeunes femmes.
Kasumi eut envie de hurler. Comment Lili s’y prenait-elle pour le mettre dans une telle situation à chaque fois qu’elle ouvrait la bouche ? Fallait-il qu’elle évoque l’excuse qu’il avait donnée pour échapper à ses attentions malvenues de l’époque. Voilà que ce qu’il avait alors pris pour une bonne idée se retournait cruellement contre lui. Mais comment aurait-il pu prévoir croiser à nouveau la route de la furie blonde ? Il tourna son regard vers sa compagne qui semblait encore plus perdue que lui, et ne put s’empêcher de ressentir un élan de culpabilité bien qu’il n’ait absolument rien à se reprocher.
- Lili, vous ne pouvez pas embrasser les gens comme ça !
La tête lui tournait. Ce devait être un cauchemar. Plus il parlait et plus il avait l’impression de s’enfoncer. Il tenta une autre approche, se sentant sur la corde raide, scruté par deux paires d’yeux plus ou moins suspicieux :
- J’ai retrouvé Astrée, ma compagne, comme vous pouvez le constater. Je n'avais rien promis, ajouta-t-il d'une toute petite voix.
Il ne s’était pas étendu sur la nature de leur lien et espérait qu’aucune des deux femmes n’insisterait dessus. Il n’avait pas envie d’expliquer à Astrée qu’il avait exagéré l’état de leur relation, ce qui paraîtrait immanquablement extrêmement prétentieux alors qu’ils n’avaient même pas vraiment échangé un baiser au moment de son mensonge. Il n’avait pas non plus envie de s’expliquer à Lili sur le mensonge en question et la raison qui l’avait poussé à l’inventer. Il sentait qu’il avait les mains moites et la gorge affreusement sèche. Une goutte de sueur parcourut même son échine, s’attendant à tout instant à être foudroyé sur place, planté qu’il était entre les deux jeunes femmes.
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RP : retour à l'abri
Le malaise de Kasumi était palpable. Et Astrée commençait à se demander s’il n’avait pas réellement quelque chose à ce reprocher. Après tout, cette Lili était peut-être une très ancienne connaissance…
La jeune demi-elfe toisa Kasumi avec dans le regard un mélange de vexation et d’incompréhension.
- Pourquoi vous me tutoyez maintenant ? L’autre jour vous me tutoyez, j’avais l’impression que vous m’aimiez bien... Vous n'avez pas parlé de moi à votre fiancée, c’est ça ?
Elle se tourna vers Astrée.
- Il vous a pas dit qu’il m’a sauvé la vie face à un vampire il y a moins d’une décade ? Et ensuite je voulais qu’il reste un peu à la maison pour qu’on le soigne, mais il a dit qu’il devait aller au secours de sa fiancée. Même que je me suis demandée s’il disait ça juste pour se débarrasser de moi, parce que je lui plaisais pas, et pourtant papa n'arrête pas de me dire que je suis très belle… Alors je lui ai dit qu’il fallait qu’il revienne me voir quand même, s’il repassait par là, je me disais que peut-être… mais c’est pas grave…
Elle paraissait soudain au bord des larmes.
Astrée commençait à comprendre. Kasumi l’avait sans doute présentée comme sa fiancée pour échapper à des avances non désirées… Et après tout, elle-même avait bien dit à Barrack que son cœur était déjà pris, sans avoir la moindre garantie que ce soit réciproque…
Lili se tourna soudain vers Kasumi, et lança d'un ton larmoyant :
- Vous étiez moins froid avec moi la dernière fois ! Si elle vous avait vu elle serait jalouse !
Astrée ne dit rien, se contentant de fixer son compagnon d’un œil interrogateur. La dernière phrase de Lili l’avait touchée… Que voulait-elle dire par là ?
Quant à Lili, elle fit subitement demi-tour et commença à s’éloigner, drapée dans sa dignité.
- Je sais même pas si je vais donner des nouvelles de vous à mon père ! Vous êtes trop méchant ! fit-elle en se retournant vers eux, peinant visiblement à retenir ses larmes. Elle était dans un tel état qu’Astrée en eut soudain pitié, et faillit la retenir. Mais elle se doutait que Kasumi ne parlerait pas librement en sa présence….
Le malaise de Kasumi était palpable. Et Astrée commençait à se demander s’il n’avait pas réellement quelque chose à ce reprocher. Après tout, cette Lili était peut-être une très ancienne connaissance…
La jeune demi-elfe toisa Kasumi avec dans le regard un mélange de vexation et d’incompréhension.
- Pourquoi vous me tutoyez maintenant ? L’autre jour vous me tutoyez, j’avais l’impression que vous m’aimiez bien... Vous n'avez pas parlé de moi à votre fiancée, c’est ça ?
Elle se tourna vers Astrée.
- Il vous a pas dit qu’il m’a sauvé la vie face à un vampire il y a moins d’une décade ? Et ensuite je voulais qu’il reste un peu à la maison pour qu’on le soigne, mais il a dit qu’il devait aller au secours de sa fiancée. Même que je me suis demandée s’il disait ça juste pour se débarrasser de moi, parce que je lui plaisais pas, et pourtant papa n'arrête pas de me dire que je suis très belle… Alors je lui ai dit qu’il fallait qu’il revienne me voir quand même, s’il repassait par là, je me disais que peut-être… mais c’est pas grave…
Elle paraissait soudain au bord des larmes.
Astrée commençait à comprendre. Kasumi l’avait sans doute présentée comme sa fiancée pour échapper à des avances non désirées… Et après tout, elle-même avait bien dit à Barrack que son cœur était déjà pris, sans avoir la moindre garantie que ce soit réciproque…
Lili se tourna soudain vers Kasumi, et lança d'un ton larmoyant :
- Vous étiez moins froid avec moi la dernière fois ! Si elle vous avait vu elle serait jalouse !
Astrée ne dit rien, se contentant de fixer son compagnon d’un œil interrogateur. La dernière phrase de Lili l’avait touchée… Que voulait-elle dire par là ?
Quant à Lili, elle fit subitement demi-tour et commença à s’éloigner, drapée dans sa dignité.
- Je sais même pas si je vais donner des nouvelles de vous à mon père ! Vous êtes trop méchant ! fit-elle en se retournant vers eux, peinant visiblement à retenir ses larmes. Elle était dans un tel état qu’Astrée en eut soudain pitié, et faillit la retenir. Mais elle se doutait que Kasumi ne parlerait pas librement en sa présence….
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RP : Retour à l’abri
Kasumi se sentait presque exclu de la conversation, comme si Lili cherchait à affronter Astrée pour quelque obscure raison toute en se servant de lui comme faire valoir. Pourtant, il ne pouvait s’empêcher de ressentir de la peine et une petite pointe de honte en constatant qu’il avait déçu la jeune demi-elfe. Lui avait-il laissé penser quelque chose ? Il se souvenait s’être montré galant mais il n’était pas impossible qu’il ait commis un impair. Les dernières paroles de la jeune femme parvinrent presque à le faire douter de sa bonne conduite et il bafouilla un peu en cherchant à la retenir :
- Non, vous.. Tu... Attends s’il te plait ! Je ne voulais pas te faire de peine.
Constatant que Lili avait suspendu son geste, il pressa son avantage, avec l’impression palpable de se tenir sur une corde raide :
- Lili, reprenons veux-tu ? Je te présente Astrée, ma compagne. Je n’ai pas été tout à fait honnête en te la présentant comme ma fiancée mais tu dois savoir que je la considère comme telle.
Il adressa un regard timide à la rôdeuse, rougissant malgré lui avant de reprendre :
- J’apprécierai que tu donnes de mes nouvelles à ton père. Il m’a été d’une aide décisive. Nul doute que tu tiens une part de ton courage de lui.
Il se retourna vers Astrée, un peu penaud, ne sachant pas comment elle avait pris sa remarque :
- Astrée, je te présente Lili, une jeune aventurière qui n’a pas peur de chasser les vampires. Elle m’a aidé à te retrouver et j’ai du batailler pour la dissuader de m’accompagner plus avant à ta recherche.
Kasumi se sentait presque exclu de la conversation, comme si Lili cherchait à affronter Astrée pour quelque obscure raison toute en se servant de lui comme faire valoir. Pourtant, il ne pouvait s’empêcher de ressentir de la peine et une petite pointe de honte en constatant qu’il avait déçu la jeune demi-elfe. Lui avait-il laissé penser quelque chose ? Il se souvenait s’être montré galant mais il n’était pas impossible qu’il ait commis un impair. Les dernières paroles de la jeune femme parvinrent presque à le faire douter de sa bonne conduite et il bafouilla un peu en cherchant à la retenir :
- Non, vous.. Tu... Attends s’il te plait ! Je ne voulais pas te faire de peine.
Constatant que Lili avait suspendu son geste, il pressa son avantage, avec l’impression palpable de se tenir sur une corde raide :
- Lili, reprenons veux-tu ? Je te présente Astrée, ma compagne. Je n’ai pas été tout à fait honnête en te la présentant comme ma fiancée mais tu dois savoir que je la considère comme telle.
Il adressa un regard timide à la rôdeuse, rougissant malgré lui avant de reprendre :
- J’apprécierai que tu donnes de mes nouvelles à ton père. Il m’a été d’une aide décisive. Nul doute que tu tiens une part de ton courage de lui.
Il se retourna vers Astrée, un peu penaud, ne sachant pas comment elle avait pris sa remarque :
- Astrée, je te présente Lili, une jeune aventurière qui n’a pas peur de chasser les vampires. Elle m’a aidé à te retrouver et j’ai du batailler pour la dissuader de m’accompagner plus avant à ta recherche.
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RP : retour à l'abri
Lili secoua la tête négativement. Elle semblait un peu rassérénée par la douceur du ton de Kasumi. Mais elle voulait se montrer honnête.
- Non, ce n’est pas vrai… Je ne vous ai pas aidé, je me suis stupidement retrouvée face à un vampire et vous m’avez sauvé la vie. C’est mon père qui vous a aidé, moi je n’ai servi à rien, comme d’habitude. C’est pour ça que vous avez pas voulu que je vous accompagne, vous me considérez comme une gamine inutile vous aussi.
Elle baissa la tête, honteuse.
- Et j’ai un peu exagéré tout à l’heure mais… Moi j’avais vraiment espéré que vous étiez un aventurier venu m’arracher à cette vie monotone, m’emmener loin d’ici, j’avais cru qu’on allait partir ensemble… Mais maintenant je sais bien que vous avez une fiancée, même si elle ne l’est pas vraiment. J’ai compris… Mais j’ai été vexée parce que vous étiez beaucoup plus gentil avec moi l’autre jour..
Astrée hésita à intervenir. Elle commençait à cerner la personnalité de la jeune demi-elfe, elle comprenait mieux sa réaction. Elle se demandait vaguement ce qu’elle voulait dire en suggérant que Kasumi avait été plus gentil l’autre jour. Il s’était peut-être laissé embrasser plus volontiers ? Ou en tout cas l’avait moins ouvertement repoussée… Mais ce n’était guère important. Un mot résonnait dans sa tête. Fiancée… Il la considérait comme sa fiancée… Elle était devenue cramoisi lorsqu’il l’avait regardée en le disant, et ne parvenait toujours pas à réaliser… Machinalement, elle se rapprocha de son compagnon et pris sa main dans la sienne, la serrant fort. En un geste peut-être un peu possessif...
Lili reprit la parole.
- Je donnerai des nouvelles à mon père, il sera content de savoir que vous avez réussi. Et si vous voulez… si vous voulez vous pouvez venir dîner à la maison, même avec votre fiancée…
- Non, nous ne voudrions pas vous déranger, répondit Astrée. Elle n'avait pas vraiment envie de se retrouver à table avec cette jeune demi-elfe à la beauté si saisissante, qui sans même s'en rendre compte chercherait à charmer Kasumi.
- Mais si, il serait content vous savez...
Lili secoua la tête négativement. Elle semblait un peu rassérénée par la douceur du ton de Kasumi. Mais elle voulait se montrer honnête.
- Non, ce n’est pas vrai… Je ne vous ai pas aidé, je me suis stupidement retrouvée face à un vampire et vous m’avez sauvé la vie. C’est mon père qui vous a aidé, moi je n’ai servi à rien, comme d’habitude. C’est pour ça que vous avez pas voulu que je vous accompagne, vous me considérez comme une gamine inutile vous aussi.
Elle baissa la tête, honteuse.
- Et j’ai un peu exagéré tout à l’heure mais… Moi j’avais vraiment espéré que vous étiez un aventurier venu m’arracher à cette vie monotone, m’emmener loin d’ici, j’avais cru qu’on allait partir ensemble… Mais maintenant je sais bien que vous avez une fiancée, même si elle ne l’est pas vraiment. J’ai compris… Mais j’ai été vexée parce que vous étiez beaucoup plus gentil avec moi l’autre jour..
Astrée hésita à intervenir. Elle commençait à cerner la personnalité de la jeune demi-elfe, elle comprenait mieux sa réaction. Elle se demandait vaguement ce qu’elle voulait dire en suggérant que Kasumi avait été plus gentil l’autre jour. Il s’était peut-être laissé embrasser plus volontiers ? Ou en tout cas l’avait moins ouvertement repoussée… Mais ce n’était guère important. Un mot résonnait dans sa tête. Fiancée… Il la considérait comme sa fiancée… Elle était devenue cramoisi lorsqu’il l’avait regardée en le disant, et ne parvenait toujours pas à réaliser… Machinalement, elle se rapprocha de son compagnon et pris sa main dans la sienne, la serrant fort. En un geste peut-être un peu possessif...
Lili reprit la parole.
- Je donnerai des nouvelles à mon père, il sera content de savoir que vous avez réussi. Et si vous voulez… si vous voulez vous pouvez venir dîner à la maison, même avec votre fiancée…
- Non, nous ne voudrions pas vous déranger, répondit Astrée. Elle n'avait pas vraiment envie de se retrouver à table avec cette jeune demi-elfe à la beauté si saisissante, qui sans même s'en rendre compte chercherait à charmer Kasumi.
- Mais si, il serait content vous savez...
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RP : Retour à l’abri
Kasumi se sentit reprendre pied peu à peu. La main de sa compagne serrée dans la sienne et sa proximité n’étaient pas étrangers à ce sentiment. Il avait craint que les paroles de Lili parviennent à vexer Astrée, à la faire douter de la sincérité de ses sentiments. Plus que tout, il avait appréhendé de lui avoir fait de la peine bien qu’involontairement. Mais la façon dont elle s’était emparée de sa main, d’une façon peut être un peu possessive montrait qu’il n’avait pas perdu sa confiance. Il était certain de devoir s’expliquer en détail plus tard mais pour l’heure, il ne ressentait que la force du lien qui les unissait et les aidait à traverser les épreuves. Il n’avait pas menti en affirmant qu’il la considérait comme sa fiancée, et bien plus encore.
Astrée avait devancé sa volonté en refusant poliment l’invitation et il l’en remerciait silencieusement. Il ne voulait pas se montrer ingrat envers la jeune-fille sensible dont le seul défaut était une trop grande impulsivité, bien peu commune à sa race. Il pensait la comprendre en partie pour être passé par une enfance morcelée, quasiment orpheline et isolée. Alors avant de prendre congé, et simplement par sympathie, il se sentit le devoir de donner quelques conseils et d’adresser quelques paroles gentilles à Lili. Nul doute qu’elle en avait grand besoin. Et si ça pouvait lui éviter de s’attirer des ennuis, ce ne serait pas de trop non plus :
- Au cours de mes voyages, j’ai rencontré beaucoup de fanfarons, s’enorgueillissant d’exploits imaginaires ou exagérés. J’en ai retenu deux choses : la première est que le vrai courage n’est pas dans les mots mais dans les intentions. La seconde est qu’il ne sert à rien de jouer le rôle d’un autre ou vouloir grandir trop vite, le destin nous révèle tôt ou tard tels que nous sommes avec nos défauts et nos qualités. Je sais qu’il était dans ton intention de m’aider et tu y as réussi, ne serait-ce qu’en me présentant à ton père. Je suis certain aussi que tu te découvriras bientôt beaucoup de qualités ainsi qu’un homme qui saura t’aimer autant que j’aime Astrée.
Il se tourna vers cette dernière à la fois rougissant et sincère.
Kasumi se sentit reprendre pied peu à peu. La main de sa compagne serrée dans la sienne et sa proximité n’étaient pas étrangers à ce sentiment. Il avait craint que les paroles de Lili parviennent à vexer Astrée, à la faire douter de la sincérité de ses sentiments. Plus que tout, il avait appréhendé de lui avoir fait de la peine bien qu’involontairement. Mais la façon dont elle s’était emparée de sa main, d’une façon peut être un peu possessive montrait qu’il n’avait pas perdu sa confiance. Il était certain de devoir s’expliquer en détail plus tard mais pour l’heure, il ne ressentait que la force du lien qui les unissait et les aidait à traverser les épreuves. Il n’avait pas menti en affirmant qu’il la considérait comme sa fiancée, et bien plus encore.
Astrée avait devancé sa volonté en refusant poliment l’invitation et il l’en remerciait silencieusement. Il ne voulait pas se montrer ingrat envers la jeune-fille sensible dont le seul défaut était une trop grande impulsivité, bien peu commune à sa race. Il pensait la comprendre en partie pour être passé par une enfance morcelée, quasiment orpheline et isolée. Alors avant de prendre congé, et simplement par sympathie, il se sentit le devoir de donner quelques conseils et d’adresser quelques paroles gentilles à Lili. Nul doute qu’elle en avait grand besoin. Et si ça pouvait lui éviter de s’attirer des ennuis, ce ne serait pas de trop non plus :
- Au cours de mes voyages, j’ai rencontré beaucoup de fanfarons, s’enorgueillissant d’exploits imaginaires ou exagérés. J’en ai retenu deux choses : la première est que le vrai courage n’est pas dans les mots mais dans les intentions. La seconde est qu’il ne sert à rien de jouer le rôle d’un autre ou vouloir grandir trop vite, le destin nous révèle tôt ou tard tels que nous sommes avec nos défauts et nos qualités. Je sais qu’il était dans ton intention de m’aider et tu y as réussi, ne serait-ce qu’en me présentant à ton père. Je suis certain aussi que tu te découvriras bientôt beaucoup de qualités ainsi qu’un homme qui saura t’aimer autant que j’aime Astrée.
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"Eldath tellement qu'il est mort à force de Lathandre..." Taliesin.
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RP : retour à l'abri.
Lili avait rougi sous les compliments de Kasumi. Mais pas autant qu’Astrée, qui devint cramoisie sous le regard plein d’amour que lui lança son compagnon.
La jeune demi-elfe laissa son regard errer de l’un à l’autre, comprenant qu’elle était exclu de cette communication non-verbale qu’échangeaient les deux amants. Elle en parut légèrement attristée, mais la tirade de Kasumi l’avait quelque peu rassérénée.
- je vais vous laisser, fit-elle, un peu gênée. Mais je dirai à mon père que je vous ai vus, il sera heureux de vous savoir sains et saufs tous les deux.
Et sur ces dernières paroles, elle s’éloigna sur le sentier, puis se glissa entre deux buissons et disparut à leur vue.
Astrée tenait toujours la main de Kasumi dans la sienne. Elle avait suivi du regard la jeune demi-elfe, un peu rêveuse. Elle hésita un moment à lever les yeux vers son compagnon, comme intimidée… Et elle l'était, touchée par ses déclarations d'amour. Mais elle préféra tourner la conversation sur un autre sujet.
Et elle finit par tourner vers lui un regard malicieux :
- Alors comme ça, tu étais très gentil avec elle l’autre jour ?
Le ton n’était pas vraiment accusateur, plutôt taquin, et un brin curieux…
Lili avait rougi sous les compliments de Kasumi. Mais pas autant qu’Astrée, qui devint cramoisie sous le regard plein d’amour que lui lança son compagnon.
La jeune demi-elfe laissa son regard errer de l’un à l’autre, comprenant qu’elle était exclu de cette communication non-verbale qu’échangeaient les deux amants. Elle en parut légèrement attristée, mais la tirade de Kasumi l’avait quelque peu rassérénée.
- je vais vous laisser, fit-elle, un peu gênée. Mais je dirai à mon père que je vous ai vus, il sera heureux de vous savoir sains et saufs tous les deux.
Et sur ces dernières paroles, elle s’éloigna sur le sentier, puis se glissa entre deux buissons et disparut à leur vue.
Astrée tenait toujours la main de Kasumi dans la sienne. Elle avait suivi du regard la jeune demi-elfe, un peu rêveuse. Elle hésita un moment à lever les yeux vers son compagnon, comme intimidée… Et elle l'était, touchée par ses déclarations d'amour. Mais elle préféra tourner la conversation sur un autre sujet.
Et elle finit par tourner vers lui un regard malicieux :
- Alors comme ça, tu étais très gentil avec elle l’autre jour ?
Le ton n’était pas vraiment accusateur, plutôt taquin, et un brin curieux…
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RP : Retour à l’abri
Kasumi rougit à son tour mais puisa dans son courage pour regarder la jeune femme droit dans les yeux. Après tout, il n’avait rien à lui cacher et il avait suffisamment confiance en son discernement et en son amour pour ne pas craindre qu’elle ait mal interprété les paroles de Lili. Du reste, il sentait qu’elle cherchait plus à l’asticoter qu’à vraiment l’interroger. Il se prit eu jeu en lui dédiant un sourire des plus charmeurs :
- Mais ma chérie, tu sais bien que je suis toujours gentil ! Mais il n’y a qu’avec toi que je suis très gentil.
Puis il fit mine de se diriger vers le linge qui finissait de sécher, ajoutant malicieusement :
- Nous devrions nous remettre en route sans tarder. Ce serait dommage d’avoir fait toute cette lessive s’il se met à pleuvoir avant que nous ayons atteint un abri.
Comme pour confirmer ses dires, un nuage voila un moment le soleil qui avait briller tout le matin, fournissant à Kasumi une providentielle diversion.
Kasumi rougit à son tour mais puisa dans son courage pour regarder la jeune femme droit dans les yeux. Après tout, il n’avait rien à lui cacher et il avait suffisamment confiance en son discernement et en son amour pour ne pas craindre qu’elle ait mal interprété les paroles de Lili. Du reste, il sentait qu’elle cherchait plus à l’asticoter qu’à vraiment l’interroger. Il se prit eu jeu en lui dédiant un sourire des plus charmeurs :
- Mais ma chérie, tu sais bien que je suis toujours gentil ! Mais il n’y a qu’avec toi que je suis très gentil.
Puis il fit mine de se diriger vers le linge qui finissait de sécher, ajoutant malicieusement :
- Nous devrions nous remettre en route sans tarder. Ce serait dommage d’avoir fait toute cette lessive s’il se met à pleuvoir avant que nous ayons atteint un abri.
Comme pour confirmer ses dires, un nuage voila un moment le soleil qui avait briller tout le matin, fournissant à Kasumi une providentielle diversion.
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RP : retour à l'abri
Astrée haussa un sourcil.
- Et tu crois vraiment que tu vas t’en tirer aussi facilement ?
Elle s’approcha à son tour du linge qui séchait pour aider son compagnon à le plier. Heureusement pour eux, un vent chaud soufflait depuis le début de la matinée. Les tuniques et son corsage étaient secs, mais pas leurs chausses. Peu importait au fond : ils étandraient le linge humide le mieux possible sur la selle d’Ombrage, et il finirait de sécher en marchant.
Mais là n’était pas son souci principal du moment…
- Je veux un compte rendu détaillé de ta rencontre avec cette jeune Lili, mon amour, lança-t-elle d’un ton légèrement taquin. Non qu’elle n’ait pas confiance en lui… Mais après tout, cette rencontre s’était déroulée avant leurs retrouvailles, et peut-être s’était-il réllement passé quelque chose entre les deux demi-elfes… Ce qui pouvait expliquer la gêne de son compagnon… Quoique, celle-ci était certainement due avant tout au baiser inattendu.
- Et n’essaie pas de me cacher quelque chose… je le saurai rien qu’en te regardant dans les yeux ! ajouta-t-elle en souriant malicieusement, plus amusée qu’inquiète de le voir si gêné.
Astrée haussa un sourcil.
- Et tu crois vraiment que tu vas t’en tirer aussi facilement ?
Elle s’approcha à son tour du linge qui séchait pour aider son compagnon à le plier. Heureusement pour eux, un vent chaud soufflait depuis le début de la matinée. Les tuniques et son corsage étaient secs, mais pas leurs chausses. Peu importait au fond : ils étandraient le linge humide le mieux possible sur la selle d’Ombrage, et il finirait de sécher en marchant.
Mais là n’était pas son souci principal du moment…
- Je veux un compte rendu détaillé de ta rencontre avec cette jeune Lili, mon amour, lança-t-elle d’un ton légèrement taquin. Non qu’elle n’ait pas confiance en lui… Mais après tout, cette rencontre s’était déroulée avant leurs retrouvailles, et peut-être s’était-il réllement passé quelque chose entre les deux demi-elfes… Ce qui pouvait expliquer la gêne de son compagnon… Quoique, celle-ci était certainement due avant tout au baiser inattendu.
- Et n’essaie pas de me cacher quelque chose… je le saurai rien qu’en te regardant dans les yeux ! ajouta-t-elle en souriant malicieusement, plus amusée qu’inquiète de le voir si gêné.
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