Ici se trouve la ville basse, la partie sombre de Lumenis. Les nobles ne fréquentent que peu cette partie de la ville, sauf quand ils cherchent de l'aide pour accomplir les basses besognes qui les répugnent.
Les quartiers d'habitations de Lumenis sont situés en majorité dans les faubourgs. On trouve là-bas des maison à l'architecture travaillée, aux facades propres et acceuillantes.
Mais ici... ici... Ici se trouve tout ce que Lumenis essaye de cacher. Ici se trouve ceux que l'aristocratie s'acharne a maintenir en bas de l'échelle. Les "habitations" sont ici faites de bric et de broc. Du bois pour la plupart. Du bois qui pourrit sous la pluie, laissant une odeur méphitique dans laquelle les gens vivent. Ici, pas de système d'aqueduc: on va chercher l'eau au puit.
Les égout n'ont pas non plus trouvé leur chemin sous les taudis, une rigole creusé dans le chemin de terre qui sert de rue fait cet office.
Pauvreté, insalubrité, tels sont les qualificatifs des taudis. Les déshérités de Lumenis n'ont d'autre choix que de s'y masser. La plupart venait des province helonnienne en espérant trouver la fortune dans la capitale. Mais il se sont fait ruiner, etr n'ont même plus les moyens de retourner dans leur tranquilles villages de campagne....
Lies are never forgotten, they go on and they grow
Chat orange et D'Oghmatique.
Rodolpho Remington, barde/boulanger, s'exprime en FF99CC > Bio RP
Ben-j arriva dans le district sud une bonne heure après avoir quitté le siège des SRL où il avait glané quelques précieuses informations sur la position de sa cible, l'ambassadeur Mornagest.
Lorsqu'il s'enfonça au milieu des taudis pour retrouver ce dernier, il ne s'était toujours pas aperçu qu'il avait été suivi. Le garde-mage n'avait pas lâché sa proie, et à l'heure qu'il était le lieutenant qui lui avait confié la filature savait probablement, grâce au réseau d'informateurs de la milice luménienne, que le Mélandien avait pénétré dans le lacis de ruelles qui formait la partie la plus défavorisée des bas-quartiers de la ville.
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Alors qu'il se promenait au milieu des mazures et des bicoques mal famées -"finalement cette ville n'est pas mieux que Melandis" s'était-il dit- Ben-j sentit une présence derrière lui qui devait le suivre puisque cette sensation d'être épié le suivait depuis son dépard des SRL.
Ben-j décida de ruser, il tourna à un coin de rue et se cacha dans l'ombre à l'insu de son suiveur.
Ben-j s'en retourna dans la rue qu'il avait quitté et apperçu le mage, gardien des SRL qui pressait le pas. Avant que sa supercherie ne fut découverte, après tout, on ne trompe pas facilement un mage, le moine réapparut devant Arkan.
Un double du mage des SRL apparut instantanément à quelques pas de son original, prenant Ben-j en tenaille. La situation n'était pas encore critique, mais Ben-j devait réagir vite s'il ne voulait pas goûter aux pouvoirs magiques de l'agent qu'il avait imprudemment cherché à surprendre.
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N'oublie pas que je suis un moine, et qu'un moine ça a une résistance à la magie.
Ben-j soupira, ce fichu mage ne pouvait donc pas lui ficher la paix? Toutefois, sûr des capacités apprises au temple de Menh Hill, Ben-j décida de faire front.
Alors que le vrai mage et son double commençaient tous deux à incanter, Ben-j arma un puissant coup de pied chassé qui vint finir dans l'abdomen du mage "original", lequel alla se renverser deux mètres plus loin.
Le mage avait volé sous le coup violent de Ben-j, mais son image avait, elle, eut le temps d'incanter un sort de magie protectrice.
Image programmée => Peau de pierre ==> Image programmée
Benj testa la protection de l'image, et seuls quelques coups portèrent à travers la peau de pierre qui l'entourait, ne faisant que quelques dégats mineurs.
Alors que Benj se rendait compte de la protection dont bénéficiait l'image, le mage qui était tombé à terre se releva se protégea lui aussi contre les attaques du Mélandien. Benj se précipita sur lui dans l'espoir d'interrompre son sort, mais le mage des SRL, rompu à l'incantation de combat, fut trop rapide.
<span style=\'color:firebrick\'>Mage-gardien => Main interposée de Bigby ==> Mage-gardien
Une barrière invisible s'était établie entre Benj et le mage, faisant rebondir les coups du moine. L'image commença à incanter un nouveau sort lorsque Benj se rendit compte que le contrôle de la situation était sur le point lui échapper.
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La situation était devenue tendue pour Ben-j, il ne pouvait décemment pas encaisser les sorts et attendre que les protections des deux mages disparaissent.
Prestement, Ben-j écarta Arkan et ramassa un tonneau qui lança sur le double. Ce dernier fut gêné dans l'incantation de son sort.
Ben-j eut juste le temps de grimper le long d'une goutière et de s'enfuir par les toîts, laissant les deux mages sur leur faim.
Le mage et son image ne purent rien faire pour empêcher le Mélandien de leur échapper, les capacités de vitesse du moine dépassant de loin leur vitesse d'incantation. Gravissant le toit d'ardoise à toute allure, Ben-j ne reprit son souffle qu'une fois parvenu à quelques blocs de maisons de l'endroit de la confrontation avec les mages.
Il prit le parti de rester aussi longtemps que possible sur les toits de Luménis, espérant ainsi éviter les éventuelles patrouilles lancées par les SRL à sa poursuite. Il était en train de méditer sur les moyens d'accomplir sa mission lorsqu'un éclair déchira la nuit pour s'abattre sur un endroit qu'il estima être à une petite centaine de mètres de lui, mais que sa position actuelle lui empêchait de voir avec précision.
-Etrange... Pas un seul nuage dans le ciel, pourquoi y aurait-il un éclair? Cela ressemblait plutôt à une colonne de feu, d'ailleurs...
Le moine intrigué se rapprocha de l'endroit où était tombée cette colonne, et après avoir franchi quelques toits successifs, il réalisa que la source du trouble se trouvait dans le dernier endroit de luménis où il aurait songé mettre les pieds. Tout au moins de son vivant.
-Le cimetière... songea-t-il en contemplant <a href=\'http://www.baldursgateworld.fr/lacouron ... hp?t=11313\' target=\'_blank\'>l'immense étendue de tombes</a> et de monuments funéraires qui s'étalait sous ses yeux.
<span style=\'color:gray\'>[HRP : Tu vas pouvoir retrouver ta cible Ben-j! "Enfin!" me diras-tu :notme2: ]
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Venus tout droit des quais de Luménis, les deux hommes avancaient parmi les miséreux de cette ville. La puanteur et les rats rendaient le lieu insupportable pour les personnes n'ayant pas assez de courage.
Iluvatar se tourna vers Agrippa : Eh bien, je dois dire que cela faisait longtemps que je n'avais pas vu des gens aussi miséreux. Vous connaissiez déjà un peu l'endroit peut être?
Il en profita pour observer un vieil homme qui dormait, les pieds nus dans la boue, avec un peu de paille en dessous de son derrière et un tissu tendu au dessus de lui. Iluvatar soupira découvrant la face du monde la moins désirable qui puisse exister.
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Le clerc ne se sentait pas encore suffisamment en confiance avec le paladin pour lui faire part de ses nombreuses visites dans les quartiers déshérités de la ville. De plus, il avait peur de paraître condescendant en parlant de ses principes moraux au sujet de l'aide aux plus démunis. Aussi garda-t-il tout cela pour lui-même, et reprit sur un autre sujet.
Que pensez-vous de l'accueil fait à ces réfugiés? Il me semble que ceux du port sont plutôt bien lotis. Mais j'attends de voir ceux que l'on a installés ici, dans la ville basse, pour me faire une opinion d'ensemble.
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Eh bien ma foi, la situation dans ce coin est bien moins rayonnante.
Iluvatar s'attardait parfois à parler à des personnes isolés et désespérées.
D'après moi les personnes isolés ont besoin de retrouver avant tout un dialogue avec autrui. Je les incite à parler et à m'intéresser à eux et à leurs histoires. Mais cette méthode ne pourra pas les aider à surmonter la misère présente ici.
Tout était sombre, on ne trouvait que quelques feux allumés par ci par là. Et malheureusement c'était souvent la loi du plus fort dans ce genre de situation.
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Vous faites honneur à votre ordre, messire. Bien peu nombreux sont les paladins qui ont l'humilité nécessaire pour délaisser les harnois brillants et le claquement des oriflammes pour venir au coeur du véritable combat, celui qui se joue dans la vie quotidienne des plus faibles.
Peut-être ferez-vous partie de ceux qui sauveront cette ville du pêché d'orgueil.
Le clerc se sentit soudain ridicule dans son rôle de moralisateur. Le voilà qui se surprenait à faire la leçon à un paladin, maintenant. La réaction de celui-ci promettait d'être pour le moins aigre.
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Merci beaucoup messire Agrippa, il est vrai que je ne suis pas comme tous les paladins, je fais parti de ceux qui essayent de rester lucide et de poser un regard objectif sur le monde qui nous entoure, pour pouvoir trancher en la faveur ou en la défaveur de certains. Je ne suis pas si exceptionnel, je m'efforce seulement de ne pas ignorer la misère qui habite cette ville, pour moi, résoudre ce problème est une priorité.
Iluvatar sentit la gêne du clerc sur sa dernière phrase.
Oui je veux sauver cette ville comme vous dîtes, mais plus que du péché d'orgueil, d'autres mals existent et ils doivent être contrôler car les détruire est impossible à mon humble avis.
Ils restèrent encore plusieurs heures parmis les mendiants, et toutes sortes de personnes qui avaient pour seuls habits des haillons, des restes d'anciens vêtements certainement plus reluisants au début...
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Après leur long passage dans le quartier des taudis, les deux hommes de foi sentirent une faim très terrestre leur tenailler l'estomac, et c'est d'un commun accord qu'ils mirent le cap sur le quartier nord, où Agrippa se faisait fort d'offrir un repas chaud et copieux à défaut d'être raffiné à sa nouvelle connaissance.
Et vous verrez, j'ai quelques très bonnes bouteilles en réserve, sauvées de la soif d'un pélerin de la côte des épées... il avait confondu mon temple avec un de celui des fidèles de Sunie, voyez-vous. Il avait déjà descendu plusieurs choppes, selon moi...
Et c'est devisant agréablement qu'ils arpentèrent les rues agitées et pleines de vie du quartier Est jusqu'à atteindre le sanctuaire de Dénéir.
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Venant directement de La Taverne de la Bienveillance où elle avait ouit la terrible nouvelle de la prise de pouvoir par le cruel Morfea Nwalk, marchant d’un pas lent mais assuré et régulier, l’Elfe noire avait décidé de ce diriger dans le quartier Est qui devait être un des repaires des insurgés. Là, nul ne serait étonné de sa présence et ne chercherait à savoir de quel bord elle était. Sa race et l’aspect quelque peu élimé de sa cape qu’elle avait pris soin de retourner pour laisser au regard uniquement une tenue usée lui permettaient toutes les audaces dans cet entrelat de bric et de broc qui se voulait être des habitations. Son épée était cachée par sa cape et son bouclier au repos n'avait que l'allure d'un morceau de métal triste et gris. Elle ne craignait pas de se perdre dans ce quartier de taudis. Seul la puanteur qui se dégageait des résidus de toutes sortes jonchant le sol lui était difficilement supportable, mais elle ferait avec.
Avant que le crépuscule ne soit tombé et le couvre-feu qui l’accompagnerait, Phylacrypte pénétra dans la ruelle principale que seuls les pas des pauvres et exclus foulaient, une sorte de chemin terreux tout en ornières bordés d'amas de matériaux de toutes sortes qui tenaient lieu d'habitation aux pauvres.
Tout en elle était en alerte, chaque parole était ouie avec grande attention et parfois, sans insister vraiment, elle s’approchait de ceux qui dialoguaient pour mieux comprendre. Elle restait fort prudente, elle pouvait se voir aborder par des partisans de Morfea tout comme par des opposants cherchant à connaître sa position. Mais très rapidement, elle comprit qu'ici, tous étaient, au moins en apparence, du côté du nouveau gouvernement.
Sa main restait posée sur le pommeau de son épée, elle scrutait les visages, les attitudes avec une attention particulière, le regard à moitié caché par sa capuche qu’elle avait négligemment relevé. Elle devait savoir ce qui se passait réellement et ce qui se tramait dans l’ombre. Si dans les quartiers bourgeois, elle avait peu de chance de passer inaperçue y passant fort régulièrement, ici nul ne la connaissait et les confidences seraient plus faciles à obtenir. Ne lui restait plus qu’à trouver celui ou ceux qui d’un regard ou une parole lui donnerait la perception d’un possible dialogue.
Il régnait sur le secteur, d’ordinaire bourdonnant d'activité, une atmosphère étrange mêlant calme et excitation. Calme, parce qu’il n’y avait pas grand monde dans les ruelles étroites : la plupart des habitants étaient occupés à poursuivre l’insurrection dans les autres quartiers de la ville. Excitation, parce que ceux qui restaient sur place n’en jubilaient pas moins : les maîtres qui les maintenaient dans leur misère depuis des années avaient enfin été renversés, ce qui augurait une période faste pour tous les malheureux Lumenis.
Cependant, au fur et à mesure de sa progression, Phylacrypte vint à croiser d’avantage de personnes. Un certain nombre d’insurgés avaient occis leur content de gardes et rentraient à la maison, souvent chargés du butin de quelque pillage, pour célébrer la chute du régime. Ainsi, sur une petite place, l’elfe noire tomba sur un joyeux attroupement : une trentaine d’hommes, de femmes et d’enfants s’étaient rassemblés autour de tables de fortune chargées de victuailles. Tout près, des tonneaux avaient été mis en perce. Il n’était pas difficile de deviner que ce festin se faisait aux frais d’une malchanceuse auberge...
Un homme, se retournant pour interpeller l’un de ses amis, aperçut Phylacrypte qui les observait discrètement, à quelques mètres de là. Il lui sourit et lui adressa un signe amical.
-Approchez ! Ne soyez pas timide : venez donc fêter avec nous notre victoire !
Admin RP. Pour participer, suivez le guide.et envoyez-moi vos biographies ! Envie de devenir MJ ? Cliquez ici ! Amateur d'imprévu ? C'est par là ! Dirigeant de Melandis. Visitez la Cité du Chaos et découvrez les factions qui y ourdissent sans cesse de nouveaux complots. "Sois gentil, pas méchant, c'est pas gentil d'être méchant, c'est mieux d'être gentil..." (La chanson de Dewey)
Leurs haillons couverts du sang de leurs victimes, les yeux brillants de cette victoire sanglante, plus l’Elfe noire avançait dans les taudis, plus elle sentait une sourde colère monter en elle. Nul doute que ces pauvres hères s’étaient laissé tenter par l’aubaine que leur offrait l’arrivée de Morfea au pouvoir. Elle ne pouvait que penser que d’ici peu, à part un ou deux d’entre eux, tous resteraient dans la misère. Leurs crimes ne seraient pas récompensés et qui sait ….
La jeune femme avançait lentement et elle ouit des rires non loin de là, toujours sans se presser, restant sur ses gardes, elle s’approcha pour tomber sur un fête improvisée. Les victuailles étaient à profusion, le vin et la bière coulaient telles des fontaines. Hommes, femmes et enfants riaient et chantaient leur joie de ce festin inhabituel.
Phylacrypte s’arrêta dans la pénombre ne voulant pas s’inviter, mais souhaitant être vue. Pouvoir se lier à un groupe serait pour elle le moyen le plus sûr d’avoir des nouvelles fraîches tant de Morfea et ses troupes que des corpuscules de résistants qu'elle pourrait rejoindre et des actions en cours dont elle pourrait leur rapporter les faits.
Le ventre plein et l’esprit altéré par les effluves de l’alcool rendent convivial et lorsqu’un des hommes l’invita aimablement à les rejoindre, l’Elfe noire n’hésita pas. Sa race était fourbe et pour une fois cela lui servirait. Elle ferait passer ses joies et ses peines présentes dans le même sens que ceux qu’elle rejoignait.
Elle afficha un grand sourire en pensant aux informations qu’elle pourrait leur soutirer et s’avança vers la tablée.
Je vous remercie pour votre invite, j’accepte de bon cœur, j’ai grand faim et surtout cet instant est vraiment à célébrer.
Prenant place, Phylacrypte détailla du regard les plats et les fûts, elle ne put réprimer un frisson en pensant à l’Aubergiste et probablement aussi ses clients d’où provenaient les victuailles, il ne devait probablement plus être de ce monde. Puis son regard se posa sur les enfants qui prenaient la nourriture en pleine main avant de l’engouffrer et remplir leurs estomacs affamés. Alors que tout en elle n’était que nausée, la jeune femme se devait d’être aussi réjouie que ses hôtes. Elle prit le gobelet remplit de vin qu’on venait de lui tendre et à l’unisson, elle le leva et répéta les paroles qui fusaient.
A notre victoire, à Morfea !
Une sourde colère monta en elle, mais l’Elfe noire ne voulait pas perdre de vue son but et montrant une satisfaction totale, elle se pencha vers son voisin.
A nous la victoire, ils seront bientôt tous hors d’état de nuire. D’ailleurs, y a-t-il encore des poches de vraies résistances ?
En prononçant ces derniers mots, elle éclata d’un rire moqueur.
L’homme rit à son tour, but une gorgée de sa chope, puis répondit, sur un ton jovial et déjà bien marqué par l'alcool.
-Quasiment plus ! Dans les quartiers sud, les rupins défendent bien leurs palais, d’autant qu’ils ont pas mal de soldats et d'gardes privés pour les protéger. Quant au Palais et au Grand Fort... Sont toujours tenus par ces traîtres du gouvernement… Mais ça va pas durer ! Avant l’aube, toute la ville sera aux mains de Morfea !
Il vida sa chope et alla la remplir aussitôt au plus proche tonneau.
-Bon, d’accord, il aura encore du boulot après, hein, ajouta-t-il en revenant s'asseoir à côté de Phylacrypte. Y a quelques coins d'la ville... quelques établissements... qui mériteront une p’tite purge pour se débarrasser des traîtres… Mais ça s’ra du fignolage, si j’puis dire. L’plus gros s'ra déjà fait d'main à l’aube !
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Alors que l’homme, qui commençait à être bien aviné, bafouillait plus qu’il ne parlait, Phylacrypte regardait à la ronde et elle ne pouvait que constater que de tous côtés l’alcool commençait à embrumer les esprits.
Un dégoût pour ces breuvages engloutis par la populace qui l’entourait et le sang qui devait couler telles des rivières en ces instants tragiques submergeait ses pensées, toutefois elle n’affichait que le réel soulagement de savoir que des postes importants n’étaient pas encore tombés. De plus en plus, elle ressentait un malaise à se trouver parmi ceux qu’elle reconnaissait comme des traites, mais elle ne savait pour l’instant que faire !
Se rendre au Palais ou au Grand Fort ? Elle se retrouverait automatiquement parmi les partisans de Morfea et à seule elle ne serait pas d’un grand secours pour les résistants d’autant qu’elle ne connaissait pas les lieux et que ces bâtiments devaient avoir plus d’importance aux yeux des partisans que n’importe quel autre !
Le port était déjà entre leurs mains et probablement une grande partie du quartier ouest puisque son hôte n’en avait pas parler.
Restaient les Quartiers Sud et cette solution lui semblait la meilleure voire la seule. C’était un lieu propice pour tenter de retrouver les résistants. Elle connaissait parfaitement ce quartier pour y vivre tant dans les recoins qu’en pleine lumière. La nuit et son infravision allaient lui permettre de trouver un de ces noyaux de résistants.
Phylacrypte se devait de quitter ce lieu au plus vite pour se diriger vers le Parc Verdoyant de Luménis, éviter la Grand’Place pour ne pas être trop visible et les abords de la Banque qui devait probablement être entre les mains de Morfea. Même si elle pouvait aisément se faire passer pour une partisane, elle n’avait nulle envie de devoir combattre pour le traite.
Son regard revint sur l’homme et elle afficha un sourire vainqueur tout en se levant d’un bond. L’homme qui titubait de plus en plus était plus apte à fêter les instants présents qu’à repartir au combat, elle ne craint nullement de s’enhardir.
Alors qu’attendons-nous pour aller finir la besogne ? Plus nous serons nombreux au combat et plus vite nous aurons le pouvoir !
Le pouvoir de la misère ! pensa-t-elle regardant ceux qui l’entouraient, qui étaient et seraient toujours pauvres.
Tout en parlant, elle s’était levée prestement et fit un pas avant de se retourner.
Alors, vous venez !
Sans attendre de réponse, elle partit prestement en direction du Parc Verdoyant
HRP : j'attends de savoir si Phylacrypte quitte les lieux sans anicroche avant de poursuivre
L’homme observa l’elfe noire s’éloigner, tenta de se redresser mais retomba lourdement sur son tabouret. Il renonça alors à se lever et se contenta de lui faire un signe de la main.
-Bonne chance ! J’vous accompagne en pensée ! Et surtout, tuez autant de gardes ou de soldats que vous pourrez !
Sur ces mots, il se concentra à nouveau sur sa choppe, et Phylacrypte put s’éloigner sans que personne d'autre ne semble s’en rendre compte. Les convives étaient trop occupés à festoyer, et leurs rires l’accompagnèrent encore un moment alors qu’elle progressait dans la ruelle en direction des quartiers sud.
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Dorian pénétra dans le quartier des taudis.Autour de lui s'étendait la misère,,qui suintait partout,dans les pauvres habitats de bric et de broc, dans les rues non pavées et surtout dans les coeurs de ces pauvres gens .Affamés,inquiets,amaigris, ils ne semblaient plus rien attendre de la vie, vivant au jour le jour,agissant comme des automates.
Le vampire,le coeur serré , arrêta près du puit , sa monture qui s'agitait nerveusement et la flatta en lui parlant doucement. Ensuite il mit pied à terre et huma l'air ,comme si il voulait se reposer d'une longue course. Autour de lui,les pauvres ne semblaient même pas s'intéresser à sa présence. Devant Dorian une mère de famille, entourée de quatre jeunes enfants qui s'accrochaient à ses jupes puisait péniblement de l'eau . Dorian sans dire un mot se pencha et avec sa force exceptionnelle de vampire et de demi-elfe costaud tira le seau aussi facilement que si il s'était agit d'une plume.
En reprenant le seau, la mère de famille s'aperçut qu'une petite bourse y était accrochée. .Elle vit qu'elle contenait 5 pièces d'or.
"Je ne puis accepter " dit elle en rougissant,avec une lueur de fierté dans ses yeux .
"C'est pour eux" dit le vampire.
"Cet or alourdissait ma bourse.En fait vous me rendez service en l'acceptant pour vos enfants."
"Je suppose qu'il n'y a rien à redire " dit la pauvre femme. "Tymora vous bénisse messire ".
"Sharess plutôt" pensa le non-mort.
"Merci ,Dame " dit il . " Et puis être agile a du bon.Qui peut dire de quoi sera fait? Avec ce qui se prépare pour les prochains jours, il est probables que pour beaucoup d' être nous, il vaudra mieux se trouver loin d'ici.Autant qu'il valait mieux pour les habitants d'Atkathla se trouver loin de cette ville lorsque les enfants de Bhaal se sont affrontés pour assumer son héritage."
"Que voulez-vous dire messire" demanda la femme?
"Que j'ai entendu dire de bien tristes et sinistres nouvelles.Que les garnisons de notre Maître Morféa de notre quartier ,le quartier Est vont bientôt être attaquées par les insurgés."
"Oui citoyens" reprit le vampire à l'adresse de la petite foule qui avait commencé à s'assembler
" Ce quartier si paisible aujourd'hui risque demain ou même ce soir d'être parcouru de fleuves de sang . Alors moi je ne resterais pas ici et je pars.Au revoir bonnes gens,dans de meilleures circonstances politiques et économiques j'espère" .
Ayant dit cela Dorian sauta sur le dos de SabotsLégers et s'en alla rapidement laissant une foule perplexe te inquiète.La rumeur n'allait pas tarder à se répandre,d'autant plus que les pauvres gens,particulièrement désoeuvrés passaient le plus clair de leur temps dans la rue.
[Quête : l’invasion des ombres]
<o></o> La rumeur se propagea par tout le quartier en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire : les badauds s’empressèrent de la rapporter à tous ceux qu’ils croisaient, et de nombreux conciliabules s’improvisèrent dans les ruelles sinueuses et malpropres des taudis. Ceux-ci ne se prolongèrent pas, cependant : personne ne savait si les dires qu’on colportait allègrement étaient fondés ou non (même si les histoires de monstres venues du port semblaient leur apporter un certain crédit), ni quand devaient se déclencher les hostilités. En revanche, tout un chacun savait ce qu’il pouvait en coûter de se retrouver au milieu de la mêlée, et les rues ne tardèrent donc pas à se vider. A la nuit tombée, on n’y voyait plus âme qui vive, en dehors des animaux errants et de quelques vagues silhouettes se hâtant de rejoindre un abri. <!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]-->
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Enfin, après une demi-heure de marche, depuis le et à travers les rues bondées de Luménis, Thémis, Mahaut, Furvan et Hagen arrivèrent dans le quartier est. La bretteuse resta sans voix en découvrant le triste tableau qu’offrait cette partie de la ville, ou toute grâce et beauté semblait s’être volatilisée. Le paysage ne laissait voir que misère et pauvreté. Des baraquements avaient été construits ici et la, avec le plus souvent du bois, qui à cause de l’humidité, avait finit par pourrir et menaçait de céder à chaque moment. Mais ce qui était le plus oppressant, c’était l’atmosphère glauque que dégageait ce lieu. La misère paraissait ronger chaque chose, même les gens semblaient avoir été dépouillés de toute joie. Mais aussi, comment pouvait-on sourire en vivant dans des conditions pareilles ? Comment un humain pouvait supporter cette vie ? Thémis était sincèrement affligée de voir un tel spectacle, elle venait de découvrir une facette de Luménis, une facette que les gens de la cité s’efforçaient de cacher et de taire. Le peuple continuait sa vie comme si de rien n’était, ignorant apparemment la souffrance que certains devaient subir quotidiennement. Et puis cela n’avait pas du s’arranger avec le règne de Morféa, qui avait grossi le nombre de malheureux qui c’étaient réfugiés dans ces taudis. Elle jeta un coup d’œil à ses camarades. Aucun d’eux ne semblait être surpris. Pour eux, tout cela était devenu banal... Allait-elle réagir de la même façon, après avoir vécu plusieurs années dans cette cité ? Ils continuèrent à avancer, chacun sur ses gardes. Le danger était désormais là, mettant chaque personne ici présente dans une semi méfiance perpétuelle.
La puanteur des immondices laissées à pourrir à même le sol était suffocante en cette journée d’un automne clément. La jeune recrue sentit la bile lui remonter en passant devant un tas d’ordures où se décomposait le cadavre d’un chat à demi dévoré par les vers et les rongeurs. Plus que des rues, la ville se dessinait en allées tortueuses et boueuses ménagées entre les abris de fortune. Les habitants étaient le plus souvent vêtus de haillons crasseux ou de vêtements désassortis trouvés ici ou là au petit bonheur. Le quartier n’était pas constitué que « d’habitations ». Il y avait, en quelques endroits, des bâtiments à un étage mais aux murs de guingois. Ces constructions hasardeuses servaient soit d’ateliers de tannerie devant lesquels pendaient des peaux odorantes et derrière lesquels se pressaient les rats et les plus démunis des habitants cherchant à récupérer quelque viande sur les carcasses pourrissantes des animaux qui les avaient portées de leur vivant.
Les soldats de la patrouille étaient visiblement troublés, Thémis put noter à leur expression crispée ce qu’il leur en coûtait de côtoyer cette misère noire sans pouvoir rien y faire. La peur d’une attaque n’était pas la seule raison qui les muait dans un lourd silence. Une vieille dame courbée par le poids des ans et par la misère, se traina au milieu de la venelle, devant le groupe de la garde. Elle était ostensiblement marquée par la vérole et ses cheveux épars étaient poisseux et tout emmêlés. Lorsqu’elle fut à portée de voix de Hagen, elle lui lança sans conviction :
- T’as pas une p’tite pièce pour moi, mon beau costaud ?
Le vétéran se contenta d’avancer sans se retourner. La vieille dame cracha au sol, derrière lui tout en l’invectivant :
- Quoi ?! Chuis pas assez bien pour toi peut être ? Monsieur d’la haute.
Avisant Thémis et Mahaut, elle leur jeta un regard plein de morgue :
Thémis ne s’attendait pas à ce que les habitants les interpellent, mais cela était logique : tout le monde ici croyait surement qu’ils étaientt, comme les avaient appelé la vielle dame, de « la haute », alors qu’aucun d’eux n’était de sang noble. Mais au moins vivaient-ils dans des conditions descentes.. La bretteuse baissa la tête, la femme la fixait toujours, de ses yeux fiévreux et sans expression. Elle eut pitié et glissa une main tremblante dans ses poches, dans l’espoir d’y trouvé une petite pièce à lui donner. Mais elles étaient vides, à l’exception de Lune qui frotta son museau humide contre ses doigts. La petite hermine n’était pas tranquille elle non plus, mais son contact la rassurait. Thémis secoua doucement la tête et dit d’une voix navrée : - Je suis désolée, je n’ai rien à vous offrir. Puis elle continua son chemin, ignorant les sarcasmes que lui lança la dame. D’autres incidents de ce genre survinrent mais le petit groupe de soldats continua sa marche. Chacun était, plus que jamais, sur ses gardes.
Une fois que le groupe se fut éloigné de la vieille mendiante, Hagen prit Thémis à part pour lui conseiller de ne pas donner d’argent dans les taudis. Le geste était louable mais trop souvent, cela provoquait des troubles. Que ce fut le donneur ou celui qui avait reçu… Voyons la mine dépitée et attristée de la jeune bretteuse, Mahaut intervint :
- Mais les choses commencent à changer. Trop lentement mais Luménis a pris conscience du cancer qui la ronge. Les autorités font ce qu’elles peuvent pour attribuer des crédits à la construction de logement décents mais tout Luménis est encore convalescente.Nos patrouilles visent à rétabklir un semblant de paix ici.
Et de fait, la patrouille atteignit un secteur un peu moins sordide, où les bâtiments de pierre étaient plus nombreux et où les déchets étaient évacués par un système d’assainissement. La population portait toujours de vieilles nippes mais les visages crasseux étaient moins désabusés, traduisant un but aussi minime soit-il dans l’existence de ces habitants. Quelques ateliers d’artisans donnaient un peu d’activité au lieu et les signes les plus ostensibles de pauvreté disparaissaient peu çà peu. C’était un soulagement par rapport à la traversée des bas-fonds. Pourtant, les vétérans se raidirent, plus que jamais prêts à affronter les difficultés. Hagen avertit Thémis qu’ils pénétraient dans un quartier particulièrement agités, où les fauteurs de troubles contestaient toujours l’autorité de la garde.
La traversée se fit sans incident pourtant. Même si certains regards en disaient long sur l’accueil qui serait réservé à des gardes trop zélés. Les rues étaient parfois bondées mais la cohue évitait de se heurter aux représentants de l’ordre. A l’approche d’une petite place, les gardes durent cependant se frayer un passage parmi les badauds regroupés autour d’une rixe : trois adolescents s’en prenaient à une dame d’âge fort respectable en la maudissant et en la harcelant de coups de bâtons.
La troupe de gardes avançait prudemment, chaque sens en alerte. Même si l’état des lieux s’était arrangé et si la pauvreté avait un peu disparu ici et la, l’accueil des habitants était encore plus froid que dans l’autre secteur. Les regards qu’ils leur lançaient à la dérobé étaient chargés de menace et de malveillance. Une chose était sûre : ils n’étaient pas les bienvenus. Néanmoins, ils continuèrent à avancer et la traversée se fit sans incident. Mais les ennuis commencèrent bientôt… La petit groupe dut se frayer un chemin parmi les gens attroupés près d’une petite place, regardant sans bouger trois adolescents malmener une dame. Thémis savait que elle et ses compagnons dégrénaient leurs épées, cela pouvait provoquer une émeute. Il fallait agir de façon « douce »… Elle jeta un coup d’œil à Hagen et à Mahaut. C’était le moment. Ils s’interposèrent entre le groupe et la dame, chacun était posté de façon à ce que les assaillants ne puissent plus atteindre leur proie. Qu’allait-il se passer maintenant ? se demanda la bretteuse. Auraient-ils besoin de recourir à la manière forte ?
Fort heureusement l’esclandre fut rapidement maîtrisée. Avec métier, Hagen avait pris position entre les agresseurs et leur victime tandis que les autres surveillaient la foule amoncelée autour de l’évènement. Thémis fut mise à contribution pour s’interposer en compagnie du vétéran, la position la moins exposée car le danger venait toujours d’où on s’y attendait le moins dans les taudis. La tactique éprouvée eut pour résultat prévisible de voir la fuite de deux des agresseurs. Thémis souhaitant se lancer à leur poursuite fut retenue par la manche par Mahaut. Il fallait surtout rester groupé. Le dernier adolescent avait été maîtrisé par le jeune Furvan qui le plaquait au sol. Le vaurien se débattait au sol en crachotant des propos incohérents comme quoi sa victime serait une sorcière qu’il fallait brûler. Mahaut alla aider le jeune homme à maîtriser le sacripant tout en lançant à Thémis par-dessus son épaule :
Thémis acquiesça et alla voir l’état de la dame. Celle-ci était encore recroquevillée par terre, ses bras tendus pour protéger son visage. La bretteuse alla à sa rencontre et se pencha : - Ma dame, tout est fini, avez-vous mal quelque part ? Elle s’apprêtait à l’aider à se relever mais le bras de la femme se rabattit violemment, repoussant la main de Thémis. Abasourdie, la jeune fille recula, ne sachant trop ce qui s’était passé. Devant elle, la femme essayait tant bien que mal de se remettre debout, en prenant appui contre un tonneau. La bretteuse, incertaine, refit un pas dans sa direction mais stoppa aussitôt son geste. La femme avait relevé la tête, révélant un visage fripé et fatigué. Mais ce qui glaça la jeune fille, ce fut l’expression de ses yeux qui ne cessaient de la fixer. On aurait pu y lire bien des sentiments… mais pas la moindre trace de gratitude. Complètement indécise, Thémis ne tenta pus rien et, finalement, la dame s’éloigna en claudiquant, sans avoir prononcé aucune parole.
Finalement, les efforts concertés de Mahaut et Furvan eurent raison de la résistance frénétique du jeune homme qui avait agressé la vieille dame. Il fut remis debout et on lui lia les poignets derrière le dos. Il parvint néanmoins à envoyer une perfide ruade qui atteignit le jeune FurvAn à l’entre-jambe. Profitant de la situation, il eut un mouvement pour échapper à la prise de Mahaut. Voyant qu’elle tenait bon et que la vieille dame s’éloignait en claudiquant, il lança, rageur :
- Ne la laisser pas s’en all…
Il n’acheva pas sa phrase et s’effondra, un coup de gourdin assené par Hagen avait trouvé l’arrière de son crâne. L’interpellé ne dut qu’à la ferme prise de Mahaut de ne pas s’affaler comme un sac sur le sol de la rue. Autour d’eux, la grogne commençait à monter. Pour sa part, Furvan était toujours recroquevillé sur lui-même en poussant des gémissements aigus. La situation menaçait de dégénérer rapidement si la populace se retournait contre la patrouille affaiblie pour libérer le prisonnier, surtout si ses complices revenaient avec des renforts. Hagen prit le prisonnier par les épaules et lança alors ses ordres sur le ton du commandement :
- Mahaut, tu ouvres l’œil ! La nouvelle, aide Furvan et vois s’il peut marcher. Vous assurez nos arrières, nous rentrons ! Citoyens, rentrez chez vous, il n'y a rien à voir.
Ici se trouve la ville basse, la partie sombre de Lumenis. Les nobles ne fréquentent que peu cette partie de la ville, sauf quand ils cherchent de l'aide pour accomplir les basses besognes qui les répugnent.
! Allez faire un tour à 
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