[Bâtiment] Le Palais Présidentiel

[Astaldo tarkil]

[Quête : un pirate en fuite]

Astaldo n'en croyait pas ses oreilles. On refilait à lui et ses rares hommes compétents encore vivants une mission d'informateurs, on les traitait comme les balances utilisées par la milice. Les SRL cherchaient et l'armée intervenait. L'ancien marien eut soudainement un goût amer dans la bouche, tout ce temps et ces risques pris pour rien, alors que sur un mot de lui le Haut-Conseiller aurait put l'avoir devant lui et enchaîné son maudit pirate.

Rien que pour lui il espérait que le temps que la "personne miracle" intervienne la proie se serait volatilisée, et Garfield viendrait pleurer pour qu'on la lui retrouve.

Furieux il résista à l'envie de faire suivre son ancien employé, visiblement il jugeait mal les hommes, et les utilisait tout aussi mal. Astaldo partit donc retirer ses agents.

[Drydo]

[Quête : Les Tisseurs de Chimères]
Le jeune garçon courut jusqu'au palais à toute vitesse. Il ne pouvait pas laisser ce qu'il avait surpris un total mystère : pour lui, c'était évident que cette silhouette gazeuse correspondait à ce que sa tante avait dit voir avant d'apercevoir sa fille, pourtant morte ; et le jeune Dréal avait vu sa cousine errer dans les rues. Il se précipita et tira le bras d'un des gardes.
- Monsieur ! Monsieur ! C'est urgent ! Il...il faut que je parle à Monsieur Garfield !
- Mais tu n'as pas de rendez-vous gamin, allez ouste !
- Monsieur ! C'est une affaire importante ! Si vous ne le comprenez pas laissez-moi au moins en parler au Haut-Conseiller ! Il doit pouvoir faire quelque chose ! C'est au sujet des troubles qui habitent Lumenis !
Le garde se tut. Peut-être que ce minuscule enfant avait raison...
- Bon, très bien, je vais voir le Haut-Conseiller.

[Balrog]

[Quête du trône du soleil]

Balrog arriva donc au Palais, après son passage à la guilde des Mercenaires du Guerroyeur, et se dirigea vers l'un des gardes qui faisaient les plantons devant la grande porte.

- Je dois voir l'un des Hauts Conseillers, je suis mercenaire et celà concerne le paiement d'une mission pour l'Etat Lumenien.

Le demi-orc attendit patiemment la réponse du garde.

[HRP]Garfield et Dedalus overbookés !!![/HRP]

[Garfield]

[Quête du trône du soleil]

Un demi-orc au palais présidentiel, décidément, on aura tout vu pensa le garde...

Et selon vous, combien vous devrait l'Etat Lumenien?

Si c'était encore un plaisantin ou un arnaqueur, le garde jurait de le faire pourir en prison jusqu'a ce qu'il paye lui même un dédommagement...

[Balrog]

Non mais pour qui il se prennait ce garde ???

- C'est de celà que nous allons décider justement... Nous n'avons pas l'habitude de fixer le prix d'une mission avant ladite mission. Et soit dit en passant, ça ne concerne que la personne avec qui je vais traiter et moi... Mellez-vous donc de vos affaires, monsieur.

[Garfield]

[Quête du trône du soleil]

Le garde commencait à en avoir assez.

Ecoutez moi bien, je ne sais même pas si vous dîtes vrais. Si vous êtes un mercenaire, vous ne manquez pas de front de venir vous présenter ici au Palais, vitrine de notre nation. Vous auriez du envoyer un messager, si votre attrait pour l'argent n'était pas si fort. Mais vous avez raison, il vaut mieux que personne ne vous voit ici, suivez moi et vite.

Sans laisser au demi-orque le temps de répondre, le garde s'enfonca dans les couloirs du palais.

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Vous y êtes, le Haut-Conseiller garfield est dans cette salle. Essayez de rester poli, si vous en êtes capable.

Le garde eut un reniflement de mépris pour le mercenaire, et resta a coté de la porte. Il n'avait aucune confiance envers le demi-orc, et il restait là en cas de grabuge, même s'il savait que son Haut Conseiller etait en mesure de se défendre seul.

[Balrog]

[Quête du trône du soleil]

Balrog entra dans la pièce et salua le Haut Conseiller, puis commença à parler.

- Il y a quelques temps, j'ai été contacté par l'Etat Lumenien pour aider un barde du nom de Thom Mérillym à faire la lumière sur nombre de meutres commis par des personnes inconnues sur des bardes elfes et demi-elfes. La première partie de l'enquête est terminée, et une partie du mystère est levée. Pourtant, l'enquête se poursuit et Thom Mérillym a décider de partir pour Manost. Je suppose que vous êtes au courant de ces évènements. Je suis venu ici pour soulever deux points. Premièrement, celui de mon paiement pour cette première partie de l'enquête, deuxièmement, celui de l'éventuel renouvelement du contrat.

[Garfield]

[Quête du trône du soleil]

Garfield eut un haussement de sourcil négligent envers l'homme qui venait de lui débiter sa situation professionelle...
Puis il se releva pour regarder l'homme... Un mercenaire, cela se voyait, sueur et armes ne sauraient mentir.

Et vous êtes?

Ceci se passe avant que je t'embauche, donc je t'ai jamais vu :notme2:
Notez au passage que je me dote enfin d'une couleur RP

[Balrog]

[Quête du trône du soleil]


- Excusez-moi, j'avais oublié ce détail... Balrog, mercenaire de Tempus.


Ta couleur ça serait pas #EE4000 ???

[Garfield]

[Quête du trône du soleil]

Bien, étant mercenaire je suppose que nous irons a ce qui vous préoccupe le plus en voyant combiens nous vous devons...
Alors? Combien pensez vous qu'escorter un barde devrait vous rapporter?

Le haut conseiller nétait pas réellement au courant de l'affaire, mais il devait bien y avoir quelque papier dans le palais faisant office de contrat...

[Balrog]

[Quête du trône du soleil]


- Etant donné les risques que j'ai encouru, je pense que 5000 pièces d'or ne serait pas trop demander...

Balrog regardait le Haut Conseiller fouiller un tas de feuilles qui trainaient sur son bureau.

[Garfield]

[Quête du trône du soleil]

Le Haut Conseiller marqua un arrêt (très) prononcé. Il regarda le mercenaire, espérant y voir une quelconque lueur d'humour, mais non... Celui-ci semblait sérieux...
On leur offrait le gite dans la ville, ils ne payaient pas de taxe, et les mercenaires demandaient encore des sommes astronomiques...

Heu... Vous prenez bien la mesure de ce que vous me demandez? 5000 pièces d'or est une somme énorme, vous auriez de quoi vous payer une villa a ce tarif...
Puis je vous demander ce que vous avez fait pour exiger une telle somme?

[Balrog]

- J'ai affronté un démon, un mage capable de lancer un sort pour convoquer ledit démon, et une douzaine d'assassins. Celà suffit-il ? Sinon, il semblerait que je doive revoir mes prétentions à la baisse...


Argent........

[Garfield]

[Quête du trône du soleil]

Moi qui pensait que les prêtres étaient désinteressés et que Tempus se rejouissait uniquement du plaisir des batailles....
Vous avez peut-être affronté un démon, mais je doute que vous l'ayez fait seul, hors personne n'est venu réclamer payement. Je ne peux de toute facon accèder a votre demande, ces 5000 pièces d'or sont a peine ce que nos comptoirs commerciaux nous rapportent par trimestre.
Je serais difficilement en mesure de fournir une telle somme. Rendez vous compte, rien que 500 pièces d'or ferait de vous un homme traqué de tous les tires laines de la ville. C'est d'ailleur le maximum d'argent que je m'autorise a donner en une fois. Je peux donc vous en donner 500, et aider financièrement votre guilde et votre Eglise, mais pas plus...

[Balrog]

- Je suis également un mercenaire, ne l'oubliez pas... Quand aux 500 pièces, mais surtout à l'aide au Clergé de Tempus, je l'accepte volontier...

Pour ce qui est du renouvellement du contrat, que comptez vous faire ?

[Garfield]

[Quête du trône du soleil]

Le renouvellement du contrat? Thom Meryllim allait à Manost...

Si vous désirez continuer à protéger le barde, ce sera soit à lui soit aux autorités manostiennes qu'il faudra vous adresser. Luménis n'est plus concernée par cette affaire...

Puis Garfield envoya le garde chercher les 500 pièces d'or, et les remis a Balrog.

D'autres questions?

[Balrog]

- Non, plus aucune... Puisque tous les problèmes ont été réglés, je vais me retirer... Au revoir.

Le demi-orc salua Garfield puis sortit du Palais.

[Garfield]

Garfield avait interrogé les registres, et, a sa surprise, avait remarqué l'absence d'ambassadeur Luménien à Mélandis. Il faudrait arranger tout cela, incessament sous peu. Il n'osait même pas envisager l'état de l'ambassade Luménienne dans la cité du chaos.
Soit, il devrait accompagner la missive lui-même, il ne pouvait prendre le risque de laisser mourir un messager et par la même occasion de laisser choir la missive dans une ruelle boueuse ou elle serait vite piétinée par mendiants ou prostituées...

Quand il faut y aller...

Il ne restait qu'a faire affréter l'Eclat de Soleil. Il laisserait la gestion de la cité aux mains de Dedalus.

[Taliesin]

Taliesin, qui venait de quitter la Taverne de la Bienveillance, arriva bientôt en vue du Palais Présidentiel. Depuis son arrivée à Luménis, il était passé à proximité de nombreuses fois, mais il avait espéré ne pas devoir y pénétrer : cela aurait signifié que toutes ses recherches fussent demeurés vaines. Or, c’était exactement le cas et il se devait de tenter ce dernier recours, avant de quitter la ville pour un séjour bien moins agréable.

Le barde s’avança donc en directions des portes. Il avait pour l’occasion sorti de ses bagages l’une des tenues d’apparat que le protocole l’avait jadis obligé à revêtir, alors qu’il s’était arrêté quelques temps au sein d’une cour elfique. Il préférait de loin ses pratiques et simples vêtements de voyageur, mais il ne voulait rien laisser au hasard : il devait séduire les autorités, leur inspirer confiance et respect s’il voulait obtenir un tant soit peu d’aide. Et l’on prête beaucoup plus d’attention à quelqu’un vêtu en grand seigneur qu’à un modeste aventurier.

Arrivé à l’entrée du palais, Taliesin salua poliment les gardes et leur adressa la parole sur un ton amical :

-Bonjour. Je me nomme Taliesin. Je désire solliciter une audience auprès de l’un de vos dirigeants afin de traiter d’une importante affaire. J’imagine que cela peut paraître incongru ; cependant je n’ai nul autre choix, je vous prie de le croire.

[Garfield]

Les gardes savaient que le Haut conseiller n'était pas très occupé, et ils allèrent donc le quérir.
On ne le laissa cependant pas entrer dans le palais. Ce fut le conseiller qui se présenta a la porte.

Qu'ya-t-il?

[Taliesin]

Si Taliesin fut surpris par la facilité avec laquelle il avait obtenu une audience, il le fut encore plus par la manière dont elle se présenta : pas d’interminable attente dans une antichambre, pas d’annonce officielle par un héraut, pas de cérémonial dans une quelconque salle d’audience. Bref, rien du protocole habituellement en vigueur dans bien des gouvernements. Cela ne dérangea pas le barde, bien au contraire, et cette simplicité lui donna un a priori très favorable du Conseiller Garfield. Il le salua donc respectueusement mais ne se livra pas aux simagrées qu’exigeaient habituellement les dirigeants.

-Seigneur Garfield, je suis profondément honoré de vous rencontrer et je vous remercie de m’avoir accordé cette audience. Je sais que votre temps est précieux et je n’en abuserai pas. Je me nomme Taliesin, et, depuis des années, je parcours le monde à la recherche des derniers survivants de mon peuple, lequel fut jadis décimé. Or, alors que je séjournais à Manost, j’ai découvert un manuscrit relatant le destin d’un groupe assez important des miens. Ils avaient affrété un navire mais, poursuivis par la malchance, ils firent naufrage sur les côtes de Dorrandin. L’un des rescapés se réfugia à Manost ; c’est dans sa sépulture que j’ai trouvé le journal. Au moins deux sont venus vivre ici, à Luménis. Malheureusement les recherches que j’ai mené depuis plusieurs semaines sont demeurées vaines. Mais la majorité de ceux qui avaient survécu au naufrage ont été capturés et emmenés en esclavage à Mélandis.

Le barde s’interrompit quelques instants afin de ne pas submerger Garfield sous un flot soudain d’informations. Puis l’elfe reprit la parole, fixant intensément le conseiller luménien :

-Il se peut que, malgré le temps passé, certains aient survécu, et je me dois de tout faire pour les libérer. Ceux de mon peuple qui ont choisi votre cité comme asile y furent bien accueillis, et nul doute qu’ils ne comptèrent pas leurs efforts pour l’en remercier. C’est en leur nom, et au nom du Bien que Luménis défend que je viens humblement solliciter votre aide.

Le barde attendit, inquiet, la réaction du Conseiller.

[Garfield]

Le Haut-Conseiller avait reçu un monceau d'information historique suffisan pour étouffer un otyugh, mais n'avait pu décerner aucune question ni demande de la part du barde...

Solliciter mon aide? Qu'attendez-vous de Luménis au juste? Les relations avec Mélandis ne sont pas au beau fixe, et je projète moi même d'y aller d'ici demain ou après-demain. Je ne désire aucunement un incident diplomatique avec la cité Talosienne...

[Taliesin]

Le barde avait, à dessin, sollicité de l’aide sans préciser ce qu’il attendait exactement, car il voulait avant tout évaluer l’état d’esprit du Conseiller, mesurer sa propension à l’altruisme. Or, ce dernier se révélait particulièrement pragmatique et nullement touché par le sort des survivants, du moins en apparence. Il fallait s’y attendre de la part d’un dirigeant qui, bien sûr, pensait avant tout à sa cité Le barde devait donc jouer sur ce terrain et tenter de lui montrer que l’intérêt de Luménis allait de paire avec la libération des esclaves.

-Je ne désire nullement nuire à la diplomatie luménienne. Mais sachez que mon peuple s’était en grande partie voué aux sciences et à la magie, et qu’il avait accumulé un grand savoir. Les Mélandiens n’ont sans doute jamais su la véritable identité de ceux qu’ils ont capturés, l’histoire ayant enseigné aux miens la discrétion et le secret. Mais s’ils découvrent un jour la vérité, s’ils contraignent les miens à leur livrer leurs connaissances, cela pourrait se révéler fâcheux, car nul doute que les Mélandiens s’en serviraient contre les autres cités.

Le barde se tut, laissant le temps à ses paroles de prendre toute leur signification, puis il reprit :

-Pour les Mélandiens, les miens ne sont qu’une poignée d’esclaves… Peut-être pourriez vous glisser quelques mots à leur sujet ? Ils ne pèsent pas bien lourd dans la balance et les Mélandiens pourraient voir dans cette libération un moyen bien peu onéreux d’améliorer les relations entre vos deux cités, ne serait-ce que pour endormir votre vigilance à leur égard.

[Garfield]

Garfield considéra les paroles du barde...

Ne craignez vous pas que demander aux mélandiens de libérer "ces" esclaves là et pas d'autre attirent leur attention sur les exclave qu'on leur demande? De plus, si les esclaves appartiennent à des particuliers, demander aux dirigeantsq ne servira rien...
Vous avez peut-être une autre solution, celle-ci me semble risquée...

[Taliesin]

Taliesin sentit poindre en lui une once d’optimisme. Le Conseiller ne semblait pas opposé à lui accorder de l’aide ; ses arguments avaient sans doute porté leurs fruits. Mais la partie était loin d’être gagnée, et il lui faudrait encore se montrer convainquant.

-Si vous pensez qu’une action officielle est trop dangereuse, il me faudra agir dans l’ombre et essayer de racheter les esclaves auprès de leurs propriétaires. Mais l’expédition risque d’être dangereuse : seul, j’apparaîtrai plus comme une proie facile que comme un interlocuteur de poids. Peut-être… Peut-être pourriez vous m’adjoindre des compagnons ? Non seulement ils pourraient me servir d’escorte et assuré la sécurité des esclaves libérés jusqu’à ce que nous les ramenions en lieu sûr, mais ils pourraient aussi espionner la cité talosienne. En tant que simples voyageurs, nous passerons inaperçus tout en pouvant observer à notre guise…

[Garfield]

Garfield n'attendais pas de telles demande de la part du barde. Mais il fit face aux exigences.

Bon, je suis peut-être dirigeant de Luménis, mais je n'en oublie pas mon passé... Les services ça se paye, d'une manière ou d'une autre. Je vous adjoint un garde du corps fiable, mais il faudra que vous m'aidiez en retour...
Rejoignez moi dans quelques minutes au grand fort, et tentez de réfléchir sur ce que vous avez à me proposer de votre côté...

Garfield salua l'efle et referma la porte. Il devait se préparer a aller au Grand Fort pour enroler un soldat. Le barde l'attendrait surement sur place.

[Taliesin]

Sitôt le Conseiller Garfield parti, Taliesin tourna les talons et s’éloigna pensivement de l’entrée du Palais. Il était heureux d’avoir obtenu de l’aide, à double titre. D’abord, il aurait ainsi plus de chances de mener sa quête à bien. Ensuite, cela signifiait que la réputation luménienne n’était pas totalement infondée et qu’il était possible de trouver du secours dans cette cité, même s’il avait un prix. Un prix… Il pouvait s’en acquitter de différentes manières : restait à voir si elles conviendraient au Conseiller. Enfin, on verrait bien ! Hâtant le pas, le barde prit la direction du Grand Fort ou l'attendait la réponse.

[Garfield]

Cette nuit d'été était particulièrement chaude. Les grandes fenêtres de la chambre de Garfield avaient beau être ouvertes, la chaleur était toujours oppressante.
Le haut conseiller ne trouvaitpas le sommeil... A vrai dire, il ne le cherchait même pas: debout, habillé, regardant le ciel étoilé. Ce ciel... toujours le même, n'importe où sur Féerune.... n'importe où sur Féerune...

Un rêve, une envie... L'horizon... Après tout, Luménis? Elle se portait bien, merci pour elle...Mais garfield lui sentait bien que la ville n'avait plus rien à lui apporter. Il était riche et puissant, mais lapuissance ne l'interessait guère, surtout lorsqu'elle s'accompagnait de contraintes democrato-diplomatiques. Des lois, des chaines... Comment espérer retenir un voleur dans de telles conditions, pensa Garfield.

Garfield regarda a nouveau le ciel, rangeant ses épées courtes dans leur fourreaux de part et d'autre de sa ceinture.

Adieu

Puis il sauta par la fenêtre, tomba gracieusement un étage plus bas, dans l'herbe des jardins, et s'enfuit dans la nuit sans le moindre bruit.

[Garfield]

Garfield revenait de son errance nocturne, la tête sur les épaules. Il ne pouvaitpas se permettre de quitter la ville comme ça. Non, il aimaittrop ce pouvoir, même si ça le mettait en pleine lumière.

Il pouvait rentabilisr cette ville s'il s'y mettait vraiment. Mais pour le moment, il devait reprendre possession des lieux. Ilcommença a fouiner dans les documents officiels, pour savoir de quelles ressources disposait Luménis.

A partir de maintenant, il devait se comporter en gestionnaire, lui qui avait toujours agit à l'instinct...

[Agrippa]

[Quête : le Châtiment de l'Aube]</span>

Un des collaborateurs du Haut-Conseiller Garfield frappa à la porte puis entra sans attendre de réponse; il savait que le Haut-Conseiller n'appréciait guère les politesses inutiles et préférait l'efficacité. Il s'avança vers le bureau et y déposa une enveloppe scellée.

-Cette lettre a été portée en main propre par un messager du syndicat Luménien des Arts, monsieur.

Il n'attendit que quelques secondes une éventuelle réponse, puis, le Conseiller n'ayant pas l'air décidé à le retenir, il s'éclipsa discretement.

Garfield décacheta la lettre d'un coup sec; le message qu'il trouva était court et rédigé d'un écriture ampoulée.

<span style=\'color:Chartreuse\'> Votre Excellence,

Les membres du Haut-Conseil Luménien ont toujours été les plus fervents protecteurs des Arts et de l'intelligence dans notre glorieuse cité. Vous-même, en vous engageant au premier plan pour le rayonnement du festival de Luménis, avez continué cette longue et digne tradition.
Aussi ai-je l'insigne honneur de convier votre Excellence à la première représentation de la toute nouvelle pièce d'Afsanir Daleson, "le Châtiment de l'Aube", qui aura lieu <a href=\'http://www.baldursgateworld.fr/lacouron ... php?t=9118\' target=\'_blank\'>ce soir dans le grand Amphithéatre</a>.

La suite de la lettre était une succession de formules de politesses et de platitudes sans intérêt. La signature était celle du directeur du syndicat du théatre de Luménis, un homme à qui Garfield devait quelques faveurs, car il l'avait grandement aidé à préparer le prochain Festival des Arts.

Le spectacle serait peut-être sans grand intérêt, mais le Directeur méritait peut-être la visite du haut-Conseiller...