[Bâtiment] Le Hard-Rock & Champ' Café

[Thot]

Le chaos reprenait peu à peu sa place à l'intérieur du HR&C. Ce qui était normal, puisque d'anciens textes semblaient indiquer qu'à son exact emplacement se trouvait quelques siècles plus tôt un vortex chaotique d'une rare puissance. On ignore encore pourquoi il a disparu, mais son influence se ressent parfois encore sur les habitations environnantes.

Cela pouvait se manifester de bien des manières. Tout d'abord dans le comportement étrange des habitués, quoique certains prétendent qu'il est plutôt dû à l'altitude, voire à la consommation de Cordon Noir. Ce ne sont là bien sûr que des réactions de jalousie.

Thot tentait tant bien que mal d'expliquer à Madame Hudds que la barbe était une composante essentielle de sa personnalité, qu'il ne pouvait vivre sans, que sa fille risquait d'être traumatisée si jamais elle le voyait sans barbe, et qu'il n'était pas non plus question de la teindre au couleur de l'arc-en-ciel. Le spectacle dégradant d'un certain banquier manostien occupé à vider les rares bouteilles encore présentes provoqua cependant une diversion qui permit au vieux sage de s'éclipser discrètement.

Découvrant que Banshee semblait à la recherche d'un miroir, il se rappela de la configuration particulière des lieux, en particulier de la pièce réservée aux danseuses de passage avec son miroir sans tain.

Très chère elfe, ne désireriez-vous pas contempler votre beauté en des lieux plus calmes ?

[Mornagest]

Voyant qu'une fois de plus, personne ne s'intéressait à lui, Mornagest dut aller se servir lui-même une bonne trappiste nordique, avant de reprendre sa place au comptoir.

L'agitation avait quelque peu baissé. Le monstre poilu cessait ses grognements burlesques, tandis que l'ivrogne sterputien semblait avoir atteint sa capacité bibitive maximale pour quelques instants.

Le vieux sadique était introuvable, mais, revers de la médaille, la jolie elfette également. Personne sur qui se rincer l'oeil. Quelle misère...

Enfin, Mornagest examinait les murs, toujours tachés ou replâtrés par endroits, non repeints. Il espérait que cette tâche lui incomberait plutôt que la mise en place de la décoration, il détestait le chipotage.

[Folken]

Les travaux semblaient avancer à grand pas au HRC, à la grande satisfaction de Folken, qui imaginait la grande soirée de réouverture qu'on allait organiser pour fêter ça. Si les travaux avançaient à bon train, il n'en restait pas moins une charge de travail assez importante à abattre. De son côté, après avoir fini avec la cave sur laquelle il gardait un oeil en permanance, le demi-elfe s'attaquait à la grande cheminée centrale qu'il allait falloir ramoner et remmetre en service avant que la barbe de Thot ne soit plus faite que de stalactites.

S'équipant avec les moyens du bord (de la corde, une brosse piquée dans le dos de madame huds et une bouteille de liqueur elfe noir pour éviter de geler de l'intérieur par ce froid polaire :notme2: ), le manostien se mit en quête de donner à ce chef d'oeuvre de pyrotechnique un tirage d'enfer ... (admirez le choix des mots :rigoler: )... On allait bientôt pouvoir se resservir de la cheminée comme plaque de cuisson.

[Thot]

N'ayant pu convaincre la jeune elfe de s'admirer nue dans la chambre qu'il lui avait préparée, le vieillard, quelque peu énervé, regagna la salle principale, non sans cesser de marmonner des imprécations dans sa barbe. Un observateur attentif aurait pu noter que le mot "pommes" revenait souvent dans sa bouche.

Observant Folken qui se livrait consciencieusement à la remise en place de la cheminée, Thot se décida alors à rejoindre Rodriguez avant que celui-ci n'ait vidé l'ensemble des Cordons Noirs de réserve. Après tout, autant prendre un peu d'avance sur la soirée qui s'annonçait.

[ravny]

A la suite de Thot Kouic ouvri discretement la porte du HRC

Il fesait un froid de trol dehors pour la toute petite et mignonne marmotte mais c pas grave elle allait pouvoir se souler la gueµµµ vu que ravny etait pas la ...
Kouic se glissa derriere le vieux tot poilu avec l'intention de lui faire un coup bas ...

Ce que peu de personne savent , car c'ets un vieux secret de marmottes c que tous les Thots presentent la particularité d'une cavité arriere en forme de long tube qui leur permet de stocker des boutanches

Kouic -----------> s'approche de Thot
Kouic -----------> Pickpoket dans tes fesses
Kouic -----------> Vol de boutanche

Kouic parti dans son coin pour deboucher cette bouteille bizarrement odorante ... :snif:

[Thot]

L'odeur nauséabonde d'une marmotte non-lavée depuis plusieurs mois se répandit d'un coup dans la pièce, ôtant au Manostien toute chance de passer inaperçu. Thot se tourna vers la cheminée et lança à Folken :

Dépêche-toi de remettre tout ça en route, Folky. On aura sûrement des brochettes de marmotte au paprika pour l'ouverture !

[ravny]

Originally posted by Thot@jeudi 12 mai 2005, 11h29
Dépêche-toi de remettre tout ça en route, Folky. On aura sûrement des brochettes de marmotte au paprika pour l'ouverture !

Comment ca faire cuire une marmotte ?????
GRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR

Kouic se tourna vers Folky et lui fait ses yeux de Marmotte :love:

Il faut savoir que les yeux du chat de shrek 2 sont une pale copie du Super-POuvoir des marmottes !! :8:

Flolky se retourna vers kouic , la broche a la main et le sourire lubrique aux levres ...
Puis il croisa le regard de Kouic .... :love:

Il le trouva si mignon qu'il trouva la proposition de Thot déplacée ...

Kouic : monra de ses gentilles papattes toutes douces la bouteille odorante qu'il venait de trouver dans .... enfin sur thot !! :rigoler:

Folky reconnu un cru Chateau-Manost 1223 ( Un grand Cru )
En voyant le traitement qe venait de lui faire subir Thot il vit rouge et se dirigea la brochette a la main vers Thot

Je sais c'est mal de faire agir les autres comme on veut mais
1) il est pas là
2) c'est de la manipulation alors ...

[Thot]

Par delà les terres de Kara-Tur, un dicton prétend qu'on n'apprend jamais à un vieux singe à faire des grimaces.
Thot ne ressemblait certes pas à un singe, si on excepte une expérience déplaisante due à une rencontre avec une lycanthrope lubrique (la morale nous empêche de préciser comment tout cela s'est terminé). Ceci explique certains cris de type "ook" dont ont été témoins quelques malheureux.
Mais revenons à nos moutons, ou plutôt à notre marmotte.
Thot savait que, si la plupart des êtres humains étaient sensibles au regard de la marmotte, il n'en était pas de même pour les bêtes. Courant donc pour échapper à son irrascible patron, il réussit, sans que les spectateurs ne comprennent véritablement comment, à subtiliser la marmotte. Une course-poursuite épique s'ensuivit, mais le vieillard parvint finalement à lâcher la marmotte devant la gueule du garou.
Celui-ci, qui attendait encore son casse-croute, n'en revenait pas de l'aubaine. Après une tentative malheureuse d'utilisation de son regard charmeur, Kouic décida que la fuite était une possibilité des plus intéressantes. Et c'est ainsi que les rares spectateurs encore capable de prêter attention au spectacle virent disparaître dans les montagnes une marmotte supersonique, suivie de près d'un garou affamé.

Bon, c'est pas le tout, il va falloir s'occuper de Folky maintenant.

[ravny]

Bippp bippppppppppppppp !!!
Viouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu
la marmotte supersonique ets comme la souris aero-dynamique vu qu'elle avait prit des lecons de course avec darre-darre-mobile


Tout a coup
au bout de 134 km de courses supersonique elle s'arretta brusquement
le garou croyant avoir gagné se mit a préparer sa dentition !!
-Stop là mon ami garou !!!
-Arfff ??
-Tu te sent oppréssé par ton maitre tyrnanique ??
-Arfffff !
-Tu en a marre de jouer les toutous pour Thot ??
-Arffffffffff !!
-Rejoint la guilde des familiers des 3 villes !! Libere toi !!!! ( Youhhhhouuuu !! Huguessssssssss !! Tu peux re-ouvrir la guilde s'te plait ??? :notme: )
-Arf !!!!!!!!!!!!!!!!!


Kouic et le garou se re-dirigerent vers le HRC patte-dessus, patte-dessous en preparant un mauvais coup a jouer a tous ces mechants exploitateurs de PNJ en rut ( heuuuuu en route ) !

[Folken]

Kouic la marmotte semblait ignorer un fait important : plus que n'importe quelle amitié, le Garou préférait soigner avant tout son estomac... Et feintant la collaboration avec le petit bétin, il le raccompagna jusqu'au HRC avant d'aboyer un grand coup pour se faire repérer juste derière Thot et en dessous de son maître... Le festin était revenu, il était l'heure de passer à table ! Le garou se saisit de la marmotte par les dents...

- Ca tombe bien, je viens de finir de ramoner

[ravny]

Originally posted by Folken@vendredi 20 mai 2005, 20h49
Le garou se saisit de la marmotte par les dents...

- Ca tombe bien, je viens de finir de ramoner

Kouic mit un moment a réaliser comment s'y prennait la garou pour l'attraper par les dents ...
Il devait quand meme avoir beaucoup en dex ce loupiot ..

Kouic referma violement sa machoire et fi une prise de Taï-Kan-marmotte au garou et l'envoya valdinguer sur le Thot !!!!

Voyant le danger arriver Thot lanca un sort pour donner a sa barbe la dureté du Mithral ..
La garou s'ecrase sur la barbe et tomba dans les pommes ...

Kouiccccccccccccccc ...

Kouic remonta ses manches et fonça sur Folky

KouicWar : La revanche des marmottes ....

[ravny]

C'est a ce moment que Ravny débarqua ...
Il faut dire pour sa décharge qu'étant étonamment en panne d'idée subtiles ( mdrrr) depuis le départ de sa marmotte il s'était mis a sa recherche ...

Voyant son familier en difficulté il entreprit d'utiliser le sort le plus puissant de son répertoire ...

Ravny-----------> Invocation d'Admins intègres et pas totalement dégénéré ... ---- Composants ?? Un sachet de tagada de 20 kilos -----> Résultat Echec!!!

Ravny se prépara a s'en prendre une sévère en pleine tête !!!!

Pour contrer les risques il se lanca un sort de protection ...

Ravny --------> Désintégration de livres de recettes de cuisine

Héhéhéhé !!!!

Gnahaaaaaaaaaaaaa !!

Youpiouuuuuuuuuuuu !!!

Que la bataille commence !!!

[Folken]

Le pauvre Ravny ne savait pas... mais il venait, par ce dernier geste, de signer ni plus ni moins son arrêt de mort. Un rugissement des plus féroces sortit de la cuisine. Et alors que Thot jetta un regard inquiet en direction de la dite salle, Folken qui redescendait de la cheminée, jugea finalement plus prudent de ressortir par le toit. Hé oui ! Ravny venait de s'attirer les foudres de .... MADAME HUDS (*musique tragique en fond*) La vieille cusisinière sortit de la cuisine, retroussa ses manches et brandit son rouleau à patisserie.

- Qui a osé ?

Thot, défenseur envers et contre tout de la liberté (et de sa barbe avant tout :notme2: ) pointa alors son doigt vers le nouvel arrivant qui ne put esquiver le lancer de rouleau à patisserie visant son sosurire qui s'en suivit illico. La vieille cuisinière sortit alors son arme secondaire... une bouteille de cordon noir (vide ...évidemment) et aperçut dans son champs de vision une cible potentielle pour le civet du soir : Kouic.... la marmotte... La chasse était ouverte.

Folken qui ayant entendu un bruit sourd qu'il avait clairement identifié comme le coups de rouleau à patisserie qui a touché son but rentra alors dans la taverne, pensant -à tort- qu'il n'y avait plus aucun risque.

[Thot]

Nombreux sont les gourmets qui se disputent sur la meilleure méthode existant pour cuisiner une marmotte, afin de garder toute la saveur de sa chair tendre et légèrement acre. Dans les contrées orientales, on préconisait de découper les filets afin d'en faire un émincé, sauté dans l'huile la plus coûteuse, parfumé au paprika et, parfois, au clou de girofle.
A l'inverse, les théoriciens culinaires de Calimsham suggéraient une longue macération au milieu d'épices rares, avant de faire griller les cuisses sur des pierres brûlantes. Les tribus Uthgard avaient plutôt tendance à croire que le terme "cru" résumait le fin du fin de la gastronomie.
Thot, lui, avait appris d'un sage renommé cette fameuse maxime : "Il faut les faire sauter. Les marmottes gardent toute leur saveur lorsqu'elles sont sautées".
L'invocation de trampoline s'imposait

[ravny]

ravny était a terre ....
légèrement ettonné ...

Oui ben c'est vrai parfois il foirait ses invoc .. c'ets vrai .. mais alors là !
Confondre désintégration de livres de recettes et incrustation faciale de rouleau a patisserie ....

Ravny retira de ses dents le rouleau, se releva et se prépara a la revanche ...

C'est alors appercu MADAME HUDS (roulement de tambour ) ...

Il décida, couragesement, de foncer vers la porte , kouic sous le bras ....

FUITEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE

[Banshee]

Alors qu’une certaine pagaille régnait dans le café (une sombre histoire de chasse aux brochettes du soir) l’elfe de lune, sûre que le vieux pervers n’était pas dans les parages, s’approcha du miroir.

Si elle savait maintenant que son corps était différent, elle ne s’attendait pas à ça. La femme devant elle n’avait plus rien à voir avec ce que fut Banshee Sangdelune. Elle était plus petite, plus menue, elle n’avait pas la silhouette nerveuse de son hôte. Elle était souple, délicate. Elle ne savait manifestement pas se battre, c’était une certitude. La seule chose qui pouvait permettre à l’elfe de survivre c’était la mémoire de son âme c’était tout. Banshee avait testé son agilité plutôt dans la journée, elle était plus souple qu’elle… Sa petite taille y était pour beaucoup.

Son corps avait une peau pâle aux léger reflets bleus et de longs cheveux noirs aux reflets bleutés. Elle était agréable à regarder, c’était sûr, peut-être trop… Les yeux verts se piquetaient des reflets dorés de son propre regard… La seule trace d’une âme étrangère dans un corps autre…

Qui avait-elle été ? Comment se nommait-elle et d’où venait-elle ? Elle devait avoir une famille, des ambitions ? Aucune trace de ses souvenirs à elle, seuls ceux, parcellaires de Banshee étaient trouvables. Manifestement il n’y avait plus aucune trace de sa précédente occupante dans cette si jolie coque. Qui avait été assez cruel pour faire ainsi son marché et lui imposer de revenir dans un corps qu’on avait du vider de son âme précédente ? Qui s’était amusé à arracher à sa vie une femme juste pour son corps ? Qui pouvait être assez cruel pour ça ? Et cruel envers elle aussi… Si les limbes n’étaient pas un lieu de villégiature, si elle avait ressenti du soulagement en respirant de nouveau et en voyant le ciel, le procédé était trop pour elle…Elle aurait préféré rester dans le néant plutôt que ça.

Un immense sentiment de solitude l’envahit. Même là, dans ce milieu qu’elle connaissait bien, elle était tout à coup étrangère… Qui avait fait ça ? Son seul indice reposait dans une bourse qui n’était pas à elle, et les seuls souvenirs qu’il évoquait étaient trop confus encore… Mais si elle trouvait une piste… Elle sentit une vague de dégoût la saisir, elle ne pouvait plus reculer, elle n’avait pas le choix. Elle allait prendre soin de ce corps, non pas pour elle mais pour celle qui l’avait habité et aussi pour pouvoir planter la dague qui pendait à son côté dans le cœur de celui qui avait été assez immonde pour faire ça.

Elle respira à fond, sentant les vagues de la nausée se dissiper. Elle se redressa et se dirigea vers la cuisine. Il lui fallait quelque chose de fort et du temps pur réfléchir.

Alors qu'elle arrivait au bas de l'escalier, un bruit étrange attira son attention. Il venait de la cave. On aurait dit que quelqu'un de vraiment malheureux s'y trouvait. Elle poussa la porte et s'enfonça dans les ténèbres...

[Mornagest]

Perdu dans ses pensées, et dans la contemplation de sa bière au trois-quarts entamée, Mornagest n'avait pas remarqué que le bar s'était vidé depuis belle lurette. C'est en relevant la tête de son verre, qu'il remarqua enfin que la salle ne comptait plus que deux occupants : lui, et le drôle de personnage de tout-à-l'heure, qui vidait des bouteilles de cognac en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire...

En ce moment, il entamait sa quatrième bouteille de Zizi Coin Coin. Drôle de nom pour une boisson...

Mais il collait parfaitement au personnage, qui, entre deux longues gorgées, suçotait langoureusement son cigare, comme si c'était une reproduction de quelque attribut imaginaire...

Quel étrange personnage ! En temps normal, Mornagest ne l'aurait jamais approché, mais là, légèrement émêché par ses bières trappistes, il décida de l'aborder.

"Holà, manant ! Vous avez une descente assez impressionante. Pourrais-je vous demander comment vous faites ?" lui lança-t-il.

L'intéressé releva pitoyablement la tête, découvrant un visage verdâtre (d'avoir trop bu ? :notme2 et des yeux perdus dans le vague... Il n'avait évidemment aucun décolleté à examiner en ce moment...

[Rodriguez Alcanzar]

Rodriguez était perdu dans ses pensées, il ne se rendit même pas compte qu'il vidait bouteille sur bouteille, celles qui étaient réservés aux futurs clients. Sa vie avait bien changé. Adieu armée, maintenant il passait son temps dans des bureaux poussièreux à faires des comptes, à s'occuper de la bonne gérance de la ville... Même son journal passait après. Alors qu'il vida sa enième bouteille, un drole d'individu s'était approché de lui et lui lança :

"Holà, manant ! Vous avez une descente assez impressionante. Pourrais-je vous demander comment vous faites ?"

Il releva la tête et vit un visage inconnu, pas très beau d'ailleurs, surement un clochard du coin... Mais la quantité d'alcool étant importante, il avait du mal à bien le distinguer. Néanmoins sa langue n'était pas encore figée.

Comment çà manant ? Hips ! Sachez que je me nomme Alcanzar, Rodriguez Alcanzar, et sachez que je suis un haut fonctionnaire de Manost. Pas une ville de fillette, on sait boire bien et beaucoup chez nous ! On rivalise limite avec les nains sans me vanter... Euuuh au fait, qui êtes vous, vous?

Le manostien ne parvenait pas à se lever, il resta cloué sur sa chaise en espérant que l'étranger s'asseoit, car il sentait le torticolis venir à force de lever la tête...

[Mornagest]

Mornagest sourit. Ce poivrot débitait son histoire comme un vieux nostalgique, qu'il était d'ailleurs sûrement. Il sentait qu'il allait s'amuser...

"Allons donc.. Reprenez-en une, ça vous fera du bien ! Et racontez-moi donc votre histoire. Ca me fera passer le temps. Ah... J'oubliais : je m'appelle Mornagest, et je suis actuellement exploité dans cette auberge moisie afin de la réparer... Je faisais une pause.".

Il ne précisa pas que la "pause" avait duré une demi-journée, ni qu'elle semblait loin d'être terminée...

"Pour ma part, je prendrai un bon grog. Par ce froid de canard, ça vous réveillerait un poulet congelé, vous ne trouvez pas ?".

Un nouveau sourire, plus sadique cette fois, se dessina sur ses lèvres. Il se servit un verre, et attendit que son nouveau compagnon de boisson daigne débuter son récit.

[Rodriguez Alcanzar]

Son histoire... Elle était longue et pleines d'anecdotes, mais sont elles toutes à dire ? A vrai dire, il s'en fichait, il se doutait bien qu'avec l'alcool ingéré, il sortira tout un tas de paroles, dont certains n'aurait jamais du être sortis...


"Heu... Par quoi commencer ? Ah oui... Vous savez Mornegast...euh Marnelavallé... euh non mornoneuuuuh... enfin le fossoyeur ! Vous savez, je n'ai pas toujours été manostien, non... Avant, j'étais un habitant de Mélandis, cité cu chaos, mais pour des raisons trop longues à citées, je suis parti vivre à Manost, cité béni, enfin je crois... J'y ai ouvert ma boutique, lancer un grand journal, et maintenant je me retrouve à la tête de la Banque de Mansot, de grosses responsabilités vous savez ? Je me retrouve ici comme vous à aider à la reconstruction de ce lieu mythique. Les légendaires Beuah ont joué ici même ! Et je connais bien leurs membres, certains en particuliers... Vous savez ce lieu regroupe tant de souvenir que blablabla..."

Rodriguez continua son récit linéaire et ennuyant, il pourrait faire dormir un insomniaque. Mais l'alcool lui fit perdre toute notion de temps et de fatigue. Vingt minutes plus tard...

"...Alors je lui dis : Si tu achetais tes bouteilles d'encre par paquet de 15 au lieu de 12, tu ferais des sacrées économies à partir du trentième paquet, alors..."

Mornagest sembla à bout de nerf, il ne pouvait pas supporter plus longtemps ce monologue barbant, il avait envie de crier stop...

[Mornagest]

Il piquait du nez... Mechamment. L'alcool et le récit ô combien barbant du monstre faisaient leur effet. Il allait s'endormir dans son verre, lorsqu'une idée affreuse lui vint à l'esprit : et si ce vil assassin de la dive bouteille essayait d'endormir sa méfiance afin de le dépouiller de ses biens, jusqu'à ses vêtements ? Voire pire ! Abuser de lui !

A voir la tête dudit individu, cette hypothèse n'était certes pas saugrenue...

Se resaisissant, Mornagest cria : "Hééééé là ! Stop ! Baston ! A mort les verts ! Et d'abord, qui est ce Link Hasriel, dont vous me parlez sans cesse ? Votre amante ? Votre admiratrice fidèlezéfanatique ? Racontez-moi tout !"

Un peu d'action dans ce récit lui permettrait de tenir le restant de la nuit... ou plutôt, le restant de l'ennui. Jamais il n'aurait dû aborder ce sinistre personnage, dont les seuls sujets de conversations étaient l'argent, et le gavage des canards pour en obtenir du foie gras...

[Rodriguez Alcanzar]

Rodriguez commençait déjà a décuver de ses consommation, et se lassait de Monagest dont il ne savait rien...


"Dites mon vieux, je ne vais pas vous raconter toute ma vie. Je passerais pour un égoïste. Dites moi tout de vous, dans les moindres détails. Je prends également des notes, défois que çà me serve pour journal. Allez y, ami, parlez et buvez autant que vous voulez, libérez vous de ce qui vous chagrine en m'en parlant"

Le "journaliste" attendit les premières impressions de sa future victime, qui finira bien par dire une information interessante. Cela se vend à prix d'or sur le marché...

[Mornagest]

Mornagest bafouilla un peu. L'alcool ne se métabolisait pas aussi vite que ce qu'il entrait dans son corps, aussi fut-il rapidement saoûl. Son discours en était proportionnellement atteint.

"Jeeeuh.... Moi ? Je n'ai rien à dire ! Et à mort la vampire despote de Luménis ! D'abord elle a refusé mes avances... Co-comment a-t-elle pu ? Elle qui est passée par tant d'hommes..."

Le fier guerrier n'était plus qu'une loque humaine, pleurant sur son ancien amour déçu.

"J'ai vou-voulu me venger, mais... elle a fuit lâchement. Et depuis, je me rabats... sur ce que je trouve", lâcha-t-il en fixant Rodriguez dans les yeux.

Celui-ci prenait note... jusqu'à cette phrase pour le moins troublante...

[Duo]

Alors qu'il réalisa qu'il buvait ...euh... quelque chose d'assez étrange dans le verre de quelqu'un d'autre, Duorok cracha la moitié sur sa table, espérant que la patronne ne s'en apercevrait pas.

Il était caché dans un sombre recoin de la salle, quelqu'un avait dû l'oublier là quelques jours auparvant lors d'une soirée de beuveries.

- Ha ! Les p'tits saligauds, ça fait deux qu'ils me font le coup. J'vais encore être obligé de me taper la route jusqu'à Melandis à pieds.

Le demi-orc tourna la tête, qui avait par ailleurs viré au bleu depuis qu'il avait bû dans ce verre étranger, vers les deux étrangers qui conversaient.

Il marcha, ou plutôt oscilla, vers eux.

- Holà vils poivrots ! Pouvez me dire si je suis venu ici seul ou avec quelqu'un ? parce que je ne me souviens plus très bien de ma dernière soirée.

[Mornagest]

Mornagest toisa d'un oeil rond :8: le monstre qui osait l'approcher en toute impunité. Mais comment la garde avait-elle laissé passer pareille chose ?

Puis, dans un éclair de lucidité, il se rappella qu'il n'y avait pas de gardes dans le bar... et pour cause. L'affreuse boule de poils qui tenait lieu de familier au tenancier, en faisait habituellement office.

A croire que son flair laissait passer bien des choses, pour voir un personnage si étrange dans un café.

"Euh... Je ne sais pas. Qui-qui êtes-vous ? Vous êtes presque aussi horrible que monsieur Rogrido.. Rodre... Roro... comment ?"

Mornagest tituba, se raccrocha au zinc, évitant ainsi de choir à terre comme une loque.

[Duo]

Duorok avait commencé à désaouler mais vu l'état d'ébriété des deux individus, il décida d'aller reprendre le verre d'un inconnu sur sa table et s'installa près de Mornagest.

"Je m'appelle Duorok Gu...Gut..., je m'appelle Duorok."

Il faillit déglutir en voyant le visage de Mornagest.

"Et vous ? Qui p'êtes vous ?"

[Rodriguez Alcanzar]

Décidément les dieux étaient contre Rodriguez (surtout le pseudo dieu Folken). Il devait supporter à sa table, deux affreux individus aussi vomtif l'un que l'autre. Heureusement qu'il avait sa bague anti-soûlement et anti-vomitif, vieux souvenir de Mélandis. Après s'être habitué à ces visions d'horreur, il écouta les dires de la sorte d'espèce de demi orque puant l'alcool et la sueur.


"Je m'appelle Duorok Gu...Gut..., je m'appelle Duorok. Et vous ? Qui p'êtes vous ?"


Remarquant que Mornaquéquette n'était pas encore en mesure de prendre la parole, il se leva et se présenta.


Je m'appelle Rodriguez Alcanzar, soifard manostien, et aussi banquier ainsi que d'autres occupations pendant les heures ou je ne bois pas. Je suis ici pour aider mes amis à remettre ce taudis en l'état, et surtout leur fourguer des assurances... Et vous monsieur euh... Triochocorok, enfin qu'importe... Que faites vous et pourquoi vos amis vous ont abandonné ? Ils ne vous aiment pas ? Vous sentez trop mauvais sûrement. Dites moi tout


Il jeta de nouveau un rapide coup d'oeil sur l'autre tâche mélandienne qui semblait aller un peu mieux, mais dur à dire quand on regarde sa tête, il n'en ressortait que déchets...

[Mornagest]

Mornagest ricana devant le discours du petit homme vert. Il pointa son doigt en direction de l'orc malsain et rendu encore plus foncé à cause de l'alcool qu'il avait déjà ingurgité depuis des heures, et susurra à l'homme :

"Ce.. truc est minable. Il ne sait pas tenir, non môsieur ! Moi je suis plus combatif... compétantif... je tiens comme un dieu. Et d'ailleurs, je vois que nous sommes fait pour nous entendre".

Il rapprocha son visage de Rodriguez Alcanard, et lui saisit les joues.

Il allait poser ses lèvres contre celles du beau mâle, quand soudain...

[Rodriguez Alcanzar]

Soudain la vieille chaîne rouillée, qui soutenait le lustre juste au dessus de Mornagest, céda sous le poids et vint s'écraser sur le crâne de ce dernier. Le pervers KO, Rodriguez lui lia les mains et les pieds, il fallait bien protéger le peuple de ce fou. Il le bâillona également, toujours par sécurité.


Oyez, oyez braves gens ! Le pervers est immobilisé, vous ne craignez plus rien. Bon... Euh, où en étions nous monsi.. chose nomé Duorok ?

[Mornagest]

Lassoté dans un coin (coin), Mornagest ne pouvait bouger. Mais hélas, il pouvait entendre l'abominable discours sans queue ni tête de son agresseur. Il s'adressait au vil orc, lui contant des exploits lubriques et vénaux, dans le désordre et l'inintérêt le plus total.

Le guerrier tentait de défaire ses liens, mais la brute avait été sans coeur. Il était fait comme un rat !