[Commerce] Caves Cordon noir

[sakasse]

Rien n'est trop pour ma chere et tendre.
:love:
Mais je vais essayer de terminer les négociations de mes marchandises et rentrer le plus vite possible.
Un petit diner aux chandelles ne se rate pas.

[sakasse]

Juste un petit mot laissé sur la porte de la boutique.

*Sakasse va s'absenter pour la quete du grand raliement et Oussapasse va donc etre le maitre des lieux jusqu'a son retour*

[oussapasse]

Bien maitre Sakasse étant occupé, je prends les dispositions qui s'imposent et vais regner sur cet endroit jusqu'a son retour.

C'est bien calme ici en ce moment.

*fait les poussières *
...
..
.

Ha que vois-je ?

une vieille bouteille de bah heu j'en sais rien il n'y a plus d'étiquette .
*debouche et goutte..........*
:8:
:timide:
Rhôlaaaaaa je suis devenu tout orange à point bleu.................

Help...

[Djumbal]

Le djinn Djumbal s'était longuement promené dans la ville fabuleuse de manost découvrant peu à peu les us et coutumes des humains.... fascinant..... après de longs jours à se promener et explorer il se souvint de l'invitation de SAKASSE et de sa femme Banshee.. il décida d'y répondre... il se renseigna afin de trouver le domaine de Sakasse et on le dirigea vers les caves ... Il frappa à la porte espérant que le couple serait là.

[oussapasse]

:8:
*Surpris par l'etre qu'il avait en face de lui*

Bien le Bonjour Sieur Djumbal :happy: .

Maitre Sakasse ma parlé de vous, que puis je pour vous mon cher ami :notme: .

Pour le moment Sakasse et Banshee sont occupés avec la quete du grand raliement et c'est moi qui gere la boutique que desirez vous ?

[sakasse]

Bon ma décision a été rapide et malgré l'attrait que certains ont porté a cette boutique j' ai décidé de donner la charge de ces caves a Oussapasse mon cher compagnon, je reste proprietaire des lieux et oussapasse gere la boutique.

Pour le moment ces caves sont aussi ma demeure mais plus pour tres longtemps, alors pour me joindre c'est toujours dans ce lieu insolite que l'on me trouvera .

[Folken]

Une silhouette bienconnue de ces lieux se présenta à l'entrée de la cave : le conseiller Folken qui n'avait pas remis les pieds depuis très longtemps dans ces caves se présentait pour passer une grosse commande

- Y a quelqu'un ? J'aurais besoin de ravitailler le HRC (et ma réserve person aussi au passage :notme2: )

[sakasse]

:oups: désolé pour le retard mais que vois-je!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Folken, le sieu Folken est passé pour commandé, ha allons nous occuper de lui.

Que vous faut-il donc cher ami!

[Folken]

Ah Sakasse :happy:

Donc pour le HRC (à faire livrer stp )

4 bouteille de rata
4 caisses de brut
3 bouteilles de fine
et 1 caisse Fête nationale

Pour ma conso perso :
3 pinot noirs et une fine stp

[sakasse]

les affaires reprennent,

Mais un seul probleme, je n'ai plus de cuvée fete nationale, ile me reste 3 caisses de cette cuvée excellente qu'est la cuvée casque d'or que j'avais crée pour Miss Deedlo :hein:

Cela vous convient?

[Folken]

Euh ...les bouteilles créées pour cette personne (je me suis retenu pour rester poli :notme: ) ne méritent nullement leur place au HRC, mais si on change l'étiquette et le nom de la cuvée pourquoi pas ? :happy: On devrait plutôt l'appeler cuvée royale cordon noir

[sakasse]

:rigoler:

Bon affaire conclue alors je fournis un jeu d'etiquettes et un peu de colle voila Mr Folken.

Je viendrai vous les livrer moi meme d'ici peu.

[sakasse]

:snif:

Suite a une tragedie la cave ferme une semaine a compté de ce jour, pour honorer la memoire de Dame Banshee .....



*se retourne et entre dans ses caves d'un pas lourd*

*soupir*

Que vais-je faire?....

*se laisse tomber sur le tabouret face au lit sur lequel repose sa chere et tendre, regarde le doux visage angelique de sa femme comme si elle dormait et allait se reveiller d'un moment a l'autre*

*Part dans ses pensées.........*

[sakasse]

*Apres une longue veille envers sa chere et tendre, se leve et se dirige vers une bouteille de fine champagne qui traine sur la table...........

Essaye de l'attraper mais les main de Sakasse passent a travers la bouteille :8: *

Mais qu'est ce qui se passe ici?

*se retourne vers le lit et apercois un corps qui observe sa chere et tendre, s'en approche et la stupeur reconnais son corps ..........*

Par helm quel est ce prodige ?..........

*regarde sa main et s'apercois qu'elle est translucide*

Ho non ce n'est pas possible....... pas moi .......... *essaye d'attraper a nouveau la bouteille de fine champagne mais toujours le meme resultat.......*

Noooooooooonnn.
*viens de comprendre*

SAKASSE EST MORT DE CHAGRIN et c'est transformé en entité.........

[sakasse]

*un courant d'air froid se fait sentir dans la piece......., annoncant l'arrivée de Sakasse venant rendre visite au monde des vivants............*

Tout est bien calme dans les rues commercantes de Manost........

Pas ames qui vivent.......

Je vais attendre quelques temps, histoire de, au cas ou une ame vivante daignerai visiter ce lieu.

[sakasse]

*un air glacé se fait ressentir dans les caves*

*Le fantome de Sakasse revient sur ses lieux*

Et bien l'endroit est bien calme.............

Que c'est il passe durant mon errance pour retrouver ma chère et tendre ?

Quelqu'un me vois? Houuuuuu houuuuuuuu............

*se retourne et contemple le comptoir poussierieux et s'assied dessus.*

[sakasse]

:hips2:

Par Helm, que ces lieux ont changé!!!!!!!!!!!!!

Mais ma boutique est toujours aussi vide.

Personne ne me vois? Aidez moi.....

[Schédir]

Intrigué par l'aspect abandonnée et délabré de la boutique, l'elfe se rapprocha et sentit comme une sorte de frisson lui parcourir le dos. Il sentait quelque chose d'étrange et qui pourtant l'attirait malgré lui . Schédir repoussa une planche de bois vermoulu qui barrait l'entrée (il se rendit compte que c'était l'enseigne du magasin). Il poussa fortement la porte qui résista un moment avant de céder et il entra. Ses pas soulevait de la poussière qui était apparemment la depuis pas mal de temps, et lorsqu'il fut parvenu devant ce qu'il semblait être un lit il s'arrêta, les frissons reprenant de plus belle; Mais l'elfe resta là un moment,comme si quelquechose avait retenu son attention.Soundain il s'écria:

*Je sens quelquechose, qui êtes vous?*

[sakasse]

*Essayant d'attraper une bouteille trainant sous le comptoire..........*
Mais, que se passe t'il ? :omg:

Oui c'est bien cela il y a une présence dans ma cave.........

Banshee?????????? c'est vous ma chere ???????????

*hum*

Greaaaaaaa personne ne repond, mais, *scratch....!*

Qui etes vous que venez vous faire ici!!!!!!!!!!!!

*a quoi bon , je ne suis plus qu'un fantome et personne ne peut m'entendre*



:!!!:

oui il y a bien une presence ici........

*s'approche de la grande glace derriere le comptoir*

En me concentrant je devrai arriver à faire quelque chose pour attirer l'attention.

Mais oui par Helm..........

*ecrit sur la glace*

JE SUIS SAKASSE PROPRIETAIRE DE CES LIEUX ET VENDEUR DE VIN FIN ET SPIRITUEUX ............

*en attente d'une réponse*...........

[Schédir]

Alors que Schédir continuait son exploration de la cave, il lui sembla soundain que la presence qu'il avait senti s'était rapprochée. Il regarda autour de lui mais bien sur il ne vit rien, hormis un étrange miroir qui avait était installé derrière le comptoir. Ce qui l'intrigua était le fait que ce miroir semblait être propre,contrairement aux autres objets de la piece,qui était recouverts d'une épaisse couche de poussière. Il s'approcha et vit que des lettres étaient tracés sur le miroir,chose qu'il n'avait pas remarqué en arrivant.Intrigué,il lut l'inscription:

JE SUIS SAKASSE PROPRIETAIRE DE CES LIEUX ET VENDEUR DE VIN FIN ET SPIRITUEUX ............

Il comprit alors que la presence qu'il ressentait depuis tout a l'heure était le fantôme Sakasse,le propriétaire du lieu.A son tour il inscrivit:

EN QUOI PUIS JE VOIS AIDER?

[sakasse]

A ma grande stupeur, EN QUOI PUIS JE VOIS AIDER? était ecrit sur le miroir.

Il y a quelqu'un ici, enfin ..........

Bon il faut bien faire attention à ma demande, il ne rest plus grand place pour ecrire un petit mot..

:chance:

* Allez allerter Dame Banshee et le conseil de mon état.Merci à vous.......*

Puissent ils m'etre d'un grand secours........

[sakasse]

:heu:

Bien a premiere vue personne n'as de solution pour me redonner un corps réel.........

:snif:

je vais continuer à hanter ces lieux et observer la vie Manostienne...

edit : Il semble que ton contact n'aie pas donné suite à son arrivée dans le palais...

[Ravestha]

Enfin sa patrouille était terminée, ce n'était pas trop tôt. Le garde y était depuis la fin de la nuit et le soleil commençait à descendre. Non pas qu'il n'aimait pas ce qu'il faisait, mais les patrouilles du matin étaient rarement passionnantes. Une de ses principales occupations consistait à réveiller les ivrognes endormis dans les rues de la zone portuaire, et ce n'était pas la partie la plus agréable de son travail. On leur avait demandé d'être particulièrement vigilant aussi à toute activité suspecte en cette période où l'on démasquait de nouveaux traîtres au culte tous les jours.
Il remontait donc les arcades pour rejoindre son cher domicile où l'attendait un bon repas puis un lit douillet pour une sieste bien méritée.
Son regard s'égara sur les différentes boutiques alors qu'il marchait dans la rue puis tomba sur celle de Sakasse. Le gérant avait disparu de façon étrange et depuis, la boutique était abandonnée. Dommage, ces caves jouissaient d'une certaine réputation. Le garde se demanda si elles étaient encore pleines...

Quelque chose attira son attention : la porte était partiellement ouverte. Des pilleurs ? Sakasse était-il de retour ? Il poussa la porte qui émit un gémissement plaintif qui le fit grimacer. Raté pour la discrétion... Il pénétra dans le magasin où commençait à s'installer une couche de poussière, la main sur la garde, prêt à toute éventualité. Au moins, cela mettait un peu de piment à sa matinée...

Edit : le gars là haut, il est là le garde

[sakasse]

Quelqu'un entre à nouveau dans mes caves.............

*Reflechis quelques temps puis :!!!: *

Mais oui pourquoi ne pas y avoir songé plus tot..................

*une legere brume se dirige vers l'intrus puis entre en lui*

Voila j'ai pris corps du garde gné gné..........



une voix se fait entendre dans l'esprit du garde Manostien........

*Je suis Sakasse propriétaire de ces lieux ame errante à la recherche de mon corps depuis ma mort pour continuer à vivre en ces lieux suite à la disparition de ma bien aimée Banshee :sad: *



*Aidez moi aidez moi .......... redonnez moi une enveloppe corporelle......*

[Mornagest]

[Quête : rapports diplomatiques]

Le petit groupe arrivait du Palais des Murmures, et marchait tranquillement. Du moins, les deux guerriers d'entre eux. Les fonctionnaires, apeurés par les ragots qui semblaient traîner sur cet endroit pourtant relativement sobre, regardaient partout autour d'eux, comme s'ils craignaient que des monstres démoniaques allaient les emporter dans les abysses les plus obscurs des plans infernaux.

Mornagest ne pipa mot sur le trajet, mais jeta un coup d'oeil curieux sur la façade du bâtiment abandonné. Quelques pierres semblaient prêtes à se déscellerau moindre choc brusque, tant la maçonnerie était en mauvais état.

Mais une boutique abandonnée n'en faisait pas pour autant un refuge à esprits maléfiques, d'autant que l'endroit semblait jouir d'une quiétude certaine.

L'ambassadeur déclara alors :

"Ce magasin ne ressemble pas vraiment à une crypte remplie de goules... mais bon, s'ils insistent. Qu'en pensez-vous ?"

Il chipotait machinalement à la garde de son épée, comme si l'envie de combattre ne pouvait plus être contenue.

[Lothringen]

Quête: rapports diplomatiques

Lothringen détaillait la façade grisâtre avec indifférence: il était bien passé plusieurs dizaines de fois dans cette rue sans la voir. La maison du marchand de vin était un grand bâtiment de pierre bise, muni d'une large porte cochère par où devaient passer les tonneaux qui descendaient aux caves par le passé. Pour accéder à la boutique, en revanche, il fallait passer par une petite porte plus modeste, sur la gauche. L'une et l'autre portes étaient barrées par d'épaisses planches clouées.

- J'en pense que nous nous sommes probablement déplacés pour rien de plus que des racontars de vieilles femmes... Cela dit, les caves s'enfoncent assez profondément dans les sous-sols, alors, ce n'est pas tout à fait impossible qu'il y ait un fond de vérité. A défaut de goules, on peut avoir quelques mauvaises surprises.

Le semi-drow remarqua avec une certaine appréhension le manège de la main du melandien sur la garde de son épée.

- N'oubliez pas que, même à Manost, on ne tue pas les vampires à vue... Et... hum... puisque vous semblez avoir besoin d'exercice... vous devrez sûrement n'avoir aucune difficulté à libérer l'accès de cette porte?

[Mornagest]

[Quête : rapports diplomatiques]

Le guerrier jaugea les planches qui barraient chichement le passage. Un moindre effort eut suffit pour les déloger de leur position, mais peut-être un demi-drow de l'envergure de Lothringen aurait-il des difficultés à effectuer cette basse besogne ?

Sans se faire prier, Mornagest s'avança et jeta un coup d'oeil aux fixations. Des clous rouillés, pour ne pas dire complètement ravagés par l'oxydation, et des planches vermoulues. Un bon coup d'épée suffirait sans nul doute. Le guerrier s'en servit comme levier, et en quelques instants, les quelques planches jonchaient le sol, et la voie était libre.

"Après vous, mon cher Lothringen.", annonça-t-il en montrant la porte de la main.

[Lothringen]

Quête: Rapports diplomatiques

Comme elle résistait à la simple poussée, Lothringen la caressa du pied, ou plutôt l'envoya voler sur ses gonds en un long grincement protestataire. Laissant leurs guides à l'extérieur, ils purent alors faire quelques pas dans le magasin désert, rendu presque aveugle par les nombreuses planches qui barraient la fenêtre. Tout semblait en ordre, depuis le registre fermé jusqu'aux tables et au comptoir qui disparaissaient désormais sous une lourde couche de poussière. Lothringen avisa un miroir et s'efforça, dans la pénombre, d'en déchiffrer le petit roman manuscrit gravé dans la poussière épaisse.

"JE SUIS SAKASSE PROPRIETAIRE DE CES LIEUX ET VENDEUR DE VIN FIN ET SPIRITUEUX"

Tout de même bizarre ce propriétaire qui se sentait obligé de se décerner des dédicaces dans sa propre boutique... Intrigué, Lothringen poursuivit sa lecture.

"EN QUOI PUIS JE VOUS AIDER?"

"Allez allerter Dame Banshee et le conseil de mon état. Merci à vous..."

- Vous parvenez à lire quelque chose là-dessus?

C'était le melandien qui, ayant rapidement fait le tour du propriétaire, avait fini par remarquer l'attention que le conseiller portait à la glace.

- En effet, répliqua le semi-drow en hochant la tête. On dirait que le vampire a bien perdu la voix, et peut-être son corps avec... Le problème, c'est qu'il a dû aussi perdre un peu la raison; il demande d'alerter sa femme, alors qu'il devrait bien savoir qu'elle est morte... et d'alerter le conseil, alors que je ne vois pas trop comment nous pourrions l'aider à se réincarner.

Il réfléchit quelques instants. Il ne voyait que deux moyens; la magie noire - encore cela supposait-il de "voler" le corps d'un vivant - ou bien... Ravestha avait bien parlé du Fyss Nuir' qui l'avait lui-même régénéré autrefois, mais le calice était désormais reparti pour Lunargent. Et à quel prix. Y avait-il de par le monde beaucoup d'objets d'une telle puissance?

- Enfin dans tous les cas ce vampire s'est éclipsé, n'est-ce pas? La poussière s'est reformée depuis longtemps sur son message...

Mornagest semblait un peu nerveux, comme déçu de ne pouvoir essayer à l'instant sa lame sur quelque monstre. Lothringen quant à lui se contentait de vérifier régulièrement l'éclat de ses haches. Elles demeuraient au repos: pas de non-vie à proximité. Après un petit tout à l'étage - chambre modeste et salle d'eau - le conseiller redescendit l'escalier en confirmant à l'ambassadeur:

- Si Sakasse est demeuré ici quelques temps, il en est en effet parti maintenant. Ne reste donc plus qu'à visiter la cave ...

Avant de chercher la porte correspondante, Lothringen repassa la tête pour tendre le vieux registre ainsi qu'un livre de comptes aux fonctionnaires qui attendaient sagement à l'extérieur.

- Vous pouvez disposer, et profitez-en pour tirer ce que vous pourrez de ceci.

- Et vous?

- Si je ne suis pas ressorti d'ici trois jours, vous pourrez suggérer au conseil de boire un château Paymill 1344 à ma mémoire...

*Qui sait? Peut-être aurai-je péri étouffé sous les toiles d'araignée, ou pourfendu par l'épée un peu trop nerveuse de Mornagest, d'ici là?* songea-t-il en souriant intérieurement. Il avait déjà fait plus épique, comme excursion...

[Mornagest]

[Quête : rapports diplomatiques]

Mornagest avait écouté Lothringen annoncer son intention de descendre dans la cave avec un certain amusement. Comme si, dans cette simple aubette, l'on risquait de se retrouver nez-à-nez avec une liche, voire un avatar de Myrkul en personne...

La porte était entrouverte, aussi Mornagest n'eut-il aucune peine à créer un interstice suffisant pour permettre à ses larges épaules de passer. S'il pouvait entrer, le demi-drow le pourrait très facilement. En revanche, le guerrier n'y voyait goutte.

"Peut-être devriez-vous envisager l'usage d'une torche ?", lui souffla Lothringen.
"Pas le choix. Ou je me brise la nuque sans même le voir."

Le conseiller se saisit d'une planche qui traînait à terre, dans un tas de poussière grise et épaisse, puis incanta brièvement, avant de mettre le feu au morceau de bois, qu'il tendit au guerrier.

"Merci."

L'ambassadeur descendit les premières marches menant au sous-sol des Caves Cordon Noir. Elles étaient dans le même état que la bâtisse : poussiéreuses, abîmées par le temps et les nombreux passages, au temps où ils ne se limitaient pas aux explorateurs avides d'en savoir plus quant aux secrets cachés en ces lieux. Mais, contrairement à ce qu'il aurait pu penser, Mornagest aperçut une suite de pas dans la couche de poussière ornant les marches. Il fit part de sa découverte à Lothringen, si ses yeux perçants ne l'en avaient pas encore informés.

Ils poursuivèrent leur descente. Le plafond était assez bas, et même Lothringen avait du mal à se tenir debout, tout en devant surveiller la solidité des pierres de l'escalier. Mornagest, lui, était presque courbé en deux, scrutant le sol à la recherche du moindre obstacle qui pouvait provoquer une chute malencontrueuse.

Au bout de quelques instants, Mornagest aperçut la fin des marches, et le sol de la cave. Il fit quelques pas dans la petite pièce, et jugea la date de la dernière visite à plusieurs mois, à la vue du nombre de toiles d'araignées qui ornaient chaque recoin un tant soit peu exploitable par ces charmantes arachnides, et des tas de poussière insondables qui recouvraient le sol et les alcôves sans doute remplies de bouteilles, mais encore fallait-il s'en assurer.

"On ne peut pas dire qu'on soit en plein milieu d'une artère animée. Que pensez-vous de ces traces de pas ?"

[Lothringen]

Quête: Rapports diplomatiques

- ça fait effectivement beaucoup pour un désert...

Lothringen n'avait rien d'un pisteur expérimenté mais il lui semblait évident que ces traces étaient celles d'au moins trois ou quatre personnes différentes, peut-être plus, et que leurs empreintes devaient se trouver là intactes depuis quelques mois déjà. Des pillards? Des clandestins? Des adolescents avides d'émotions fortes venus chercher le rafraîchissement à la source pour mieux arroser leurs messes noires? Quel rapport avec les racontars qui couraient sur ce lieu?

En tout cas les traces s'enfonçaient dans les galeries voûtées, et ce n'était pas pour déplaire à Mornagest: sous les arcades de pierre, il n'aurait plus aucune peine à se tenir debout. La température avait rapidement chuté; seules des araignées pouvaient trouver aimable l'humidité ambiante. Lothringen regarda autour d'eux, aussi loin que l'infravision le lui permettait. De part et d'autre des galeries, contre les murs, on voyait des empilements de bouteilles, classées avec soin, par année. Un passage partait sur la gauche, un autre en angle droit. Les traces de pas partaient à gauche pour la plupart, mais certaines revenaient de la droite. Nul autre bruit que l'eau qui suinte et qui dégoutte: cela vous donnait envie de baisser la voix...