[Commerce] La Taverne de la Bienveillance

[Agrippa]

[Quête : le Châtiment de l'Aube]</span>

Agrippa avait fini de stabiliser l'état de santé de Zéphirah, laquelle parvint avec difficulté à rouvrir les yeux. Las, Agrippa se releva pour refermer les plaies ouvertes de Mornagest.

Agrippa => Soins superficiels ==> Mornagest
Mornagest +8pe (reste 18pe)

Devant le lâche renoncement du prêtre lathandrien et la réponse du Mélandien, la prêtresse émit un grognement méprisant.

<span style=\'color:blue\'>-Je ne capitulerai jamais devant des mélandiens. Lathandre! Accorde-moi une mort glorieuse!

Elle se jeta sur Garfield et Mornagest, sans le moindre espoir de survivre à la passe d'arme.

[Mornagest]

[Quête : le châtiment de l'Aube]

Même si l'attaque de la prêtresse fut rapide, la maîtrise au combat des deux dirigeants leur permit d'esquiver aisément le coup trop lent de la femme, qui, emportée par son élan, manqua de s'étaler maladroitement au sol. Elle eut cependant le réflexe de s'accrocher au lit, et se redressa vivement, la rage et la détermniation toujours peinte sur son visage, déformé par la colère et le dégoût envers son compagnon d'armes.

Mornagest fit un pas vers elle, l'épée levée. Il n'avait aucun doute là-dessus : cette folle ne souhaitait pas parlementer. Mais ils pourraient peut-être l'assomer afin de l'interroger également.

Pour l'heure, il fallait la vaincre. Et la diablesse se défendait bien au corps-à-corps, malgré sa frêle apparence.

Garfield et Mornagest en découdèrent avec elle un long moment, durant lequel Agrippa veillait à ce que son "ami" prêtre n'intervienne pas.

Avec l'énergie du désespoir, la prêtresse tenta une dernière fois de blesser Garfield, mais Mornagest la prit de court, tailladant allègrement son avant-bras. La femme s'écroula à terre, se tordant de douleur. Garfield la tint en respect, tandis que Mornagest revint vers l'autre prêtre.

[Agrippa]

[Quête : le Châtiment de l'Aube]</span>

Prêtresse -6pe (reste 4pe)

Le prêtre, toujours entouré de l'aura de son sort de sanctuaire, reprit la parole après que la Lathandrienne eut été maîtrisée.

-Accordez-moi la vie sauve... Je vous dirais tout ce que vous voulez savoir...

-Imbécile! Lâche! Ils te tueront de toutes les façons! l'interrompit la prêtresse. Je me suis toujours doutée que tu ne saurais pas mourir convenablement le moment venu...

Garfield baillona prestement la fanatique afin de permettre une discussion sereine avec son collègue plus disposé à parler qu'elle.

-Que voulez-vous savoir? Je ne suis qu'un prêtre de deuxième ordre... tenta le prêtre.


<span style=\'color:gray\'>[HRP :!!!: : pour faire parler
le prêtre : OliveDrab
la prêtresse : blue]

[Mornagest]

[Quête : le châtiment de l'Aube]

Mornagest était satisfait du silence qui suivit le combat. Un peu de calme pour se remettre les idées en place...

Il fixa le prêtre dans les yeux, et, écoeuré par tant de lâcheté, il cracha :

"Je constate avec amertume que l'on n'envoie que des bons à rien pour tenter de nous éliminer. Faut-il y voir une quelconque insulte de la part de nos adversaires, qui n'ont même pas pris la peine de se présenter ? Qui vous a engagé pour ce boulot ? Ne me dites pas que vous n'en savez rien... Sinon ça pourrait mal se passer pour vous."

Il jeta un coup d'oeil à son épée, tachée du sang de ses camarades tombés ici.

"Je... je ne connais pas son nom...". Sa phrase fut interrompue par une splendide claque, qui résonna dans la pièce. Une trace rouge apparu sur la joue du prêtre, qui baissa la tête.

"Je suis certain qu'on peut vous aider à vous rendre la mémoire... d'une manière ou d'une autre", ajouta-t-il perfidement. Il leva sa lame en direction de la gorge du prêtre, mimant une savante découpe du cou.

"Je... non ! écoutez, tout ce que je sais, c'est qu'il s'appelle Obeiron... le grand prêtre de Lathandre. Mais je ne sais pas pourquoi il nous a engagé.

- Vraiment certain ?", demanda Garfield, qui entrait dans le jeu.

"Entièrement !".

Mornagest hésitait. Il avait obéi avec une facilité qui lui semblait suspecte. Mais ils n'avaient pas d'autre choix que de le croire... du moins, croire ce qu'il avait bien voulu lâcher.

Il restait bien entendu la prêtresse. S'il avait été seul avec elle, le guerrier aurait aisément trouvé des moyens de la faire parler. Nul doute que ces vierges effarouchées lathandriennes n'accepteraient pas qu'on porte la main sur leur corps... Mais en l'occurrence, il devrait se contenter d'un interrogatoire classique. Dommage...

[Agrippa]

[Quête : le Châtiment de l'Aube]</span>

Agrippa sembla lire les pensées du Mélandien. Il s'avança jusqu'à être à quelques pas de la prêtresse à terre.

-Ce ne sera pas la peine... ambassadeur. En tant que prêtre de Dénéir, j'ai quelques compétences spéciales dans les domaines du savoir qui compensent largement mes faiblesses au combat dit-il en repensant à son inexpérience qui lui avait joué des tours lors de l'affrontement.

Agrippa => Détection de pensées ==> Prêtresse
[HRP : pour ceux qui trouvent ce sort "abusé", cf. p.193 du manuel des joueurs D&D 3.5 :rigoler: ]

Les pensées de la prêtresse étaient tellement violentes qu'Agrippa n'eut aucun mal à percer à jour celles qu'il souhaitait.

<span style=\'color:turquoise\'>-Elle en sait plus long que lui. Certes, il dit vrai... le supérieur de l'Eglise de Lathandre est la tête du complot. Mais il n'en connaît pas toutes les implications. Elle seule peut nous amener jusqu'au grand prêtre. Une grande salle, souterraine, gardée par des prêtres et des paladins... Je n'ai pas réussi à percer plus loin le contenu de ses pensées.

[Mornagest]

[Quête : le châtiment de l'Aube]

L'ambassadeur n'aimait guère ces procédés, pas assez radicaux à son goût. Mais ils avaient le mérite d'assurer la véracité des paroles prononcées... Quoique ces deux sous-fifres pouvaient disposer d'informations erronées.

"Pas plus loin, hein ? Je vois. Si vous le permettez..." Il se leva. "... je m'en charge". Il ôta le baîllon de la bouche de la prêtresse, et se posta devant elle.

"Ecoute-moi bien, ma jolie. Je ne suis pas du genre patient. Alors, soit tu me dis tout ce que tu sais, sans douleur pour toi, soit je t'emmène dans une autre pièce, et crois-moi, tu ne pourras plus jamais te regarder dans un miroir sans avoir peur de ce que tu y trouveras. Alors, qui garde ce temple ? Comment entrer avec toi ?".

Il s'arrêta, et entendit la respiration de la prêtresse s'accélérer brutalement. Avait-elle si peur que cela ? Ou peut-être craignait-elle le courroux du dieu qu'elle servait pitoyablement ?

[Agrippa]

[Quête : le Châtiment de l'aube]</span>

-Vous perdez votre temps. Vous ne me ferez rien dire, répondit la prêtresse d'une voix ferme. Mais une lueur dans ses yeux trahissait la peur de la douleur... et d'autre chose de plus confus également.

Mornagest ne reprit pas tout de suite. Il devait considérer ses options, d'autant qu'il n'était pas le seul dans la pièce, et, même s'il n'avait de comptes à rendre à personne, sa décision avait des implications morales pour tous ses compagnons d'armes.

Ce fut à sa grande surprise Agrippa qui prit la parole le premier.

-Vous devriez lui montrer ce dont un Mélandien est capable pour faire parler ses prisonniers, si vous voulez mon avis... Il doit bien y avoir une autre chambre de libre à l'étage.

Garfield et Mornagest jettèrent un regard stupéfait sur le prêtre de Dénéir. Sa prise de position tranchait complètement avec ce qu'ils avaient vu de sa personnalité jusqu'ici. Ce fut en toute logique la prêtresse qui réagit avec le plus de rapidité aux mots d'Agrippa.

-Non, je ne cèderai pas... Lathandre me viendra en aide, dit-elle cette fois-ci d'une voix tremblotante. <span style=\'color:blue\'>Le Seigneur de l'Aube n'abandonne pas aussi facilement ses serviteurs!

Comme pour souligner son indifférence au sort de la Lathandrienne, Agrippa avait nonchalament tourné le dos à la prêtresse. Il s'approcha de Zéphirah et entreprit d'utiliser ses derniers sorts pour la soigner un peu mieux qu'il ne l'avait fait jusqu'à présent.

[Garfield]

[Quête : le Châtiment de l'aube]

Les évènements étaient allés très vite pour Garfield. Alors que Mornagest questionnait la prêtresse, il regardait les cadavres qui jonchaient le sol. Le sang de ces hommes avait été versé inutilement, et Garfield en était la cause. Il n'avait pas su écouter ses propres citoyens, et il avait du lui même verser leur sang. Pour la première fois de sa vie de rapines a la limite de la légalité, il se rendit compte du prix de la vie humaine: lui, Mornagest, eux devaient survivre car ils étaient puissants. Les faibles n'avaient qu’à mourir... Comment en était-on arrivé là?
La traîtrise d'un homme, l'impulsivité et l'opiniâtreté d'un groupe de combattant. Résultat: le massacre de plusieurs clercs de la ville, l'incendie d'une maison bourgeoise, et sans doute d'autres choses que Garfield ignorait encore...
Des bêtes, c'est tout ce qu'ils étaient au fond, des animaux qui n'hésitaient pas à tuer pour survivre, aussi bien lui, les mélandiens, le prêtre de Déneir que les suivants de Lathandre.
Ainsi, l’homme avait perdu toute notion du prix d’une vie humaine ? Garfield en tout cas, lui, venait de le découvrir. Il ressentit soudain un profond dégoût pour le haut clergé lathandrien, pour Astaldo, et pour lui-même.
C’est dans cet état d’esprit qu’il prit la parole, se plaçant entre la prêtresse et l’ambassadeur.

-Stop ! Plus personne ne tuera qui que ce soit ce soir ! Il regarda la prêtresse : Vous, ne mettez pas en jeu plus que ce que vous êtes capable de miser. Puis s’adressant a Mornagest : vous, rangez votre lame. Enfin, il regarda Agrippa qui soignait Zephirah : Quant a vous, votre divinité doit être aussi dégoûtée que moi de vos manières de procéder. On a versé assez de sang dans cette histoire, et si votre soif de sang requiert une vie, alors prenez la mienne, mais cette femme est une de mes citoyenne, même si elle m’a trahit, alors qu’aucun de vous ne viens d’ici. Que connaissez vous de Luménis vous qui vivez dans une cité ou le mot « paix » lui-même est tourné en ridicule par tous. Et vous, qui vous prétendez prêtre de Déneir, et qui suggérer de torturer une Lathandrienne, que savez vous des problème internes a Luménis ? Depuis votre arrivée, j’ai fait des choses que je regretterais sûrement toute ma vie. Oui, j’ai tué de nombreuses fois par le passé, mais les bains de sang de ses derniers temps sont beaucoup trop nombreux à mon goût, alors calmez vos ardeurs, ou je les calmerais moi-même, au péril de ma vie.

Puis, sans attendre de réaction, il bâillonna la prêtresse pour lui couper la parole et son pouvoir d’incantation verbale. Il saisit ensuite un autre bout de tissu et décrocha une petite gourde en métal qui pendouillait à sa ceinture. Il imbiba le tissu du liquide de la gourde et le fit respirer a la prêtresse qui commença à incliner légèrement la tête, jusqu'à la laisser choir sur son épaule droite. Il regarda ensuite ses compagnons sans les voir, se demandant surtout ce qu’il allait arriver la cité plus qu’aux individus qu’il l’entourait présentement

[Agrippa]

[Quête : le Châtiment de l'Aube]</span>

Garfield avait parlé très vite et sur un ton monocorde. Agrippa termina soigneusement son sort se guérison, vérifia que Zéphirah arrivait à articuler quelques mots et que ses blessures avaient cessé de saigner, puis se retourna pour faire face aux autres. Son visage fermé ne laissait rien transparaître.

Mornagest sentit la tension atteindre un point de non-retour, et alla prendre la place d'Agrippa auprès de Zéphirah qui gémissait faiblement de douleur sur le sol.

Agrippa avança vers Garfield et la prêtresse lathandrienne, et s'assura d'un geste que cette dernière dormait bien sous l'effet du produit que Garfield lui avait fait inhaler. Alors seulement se laissa-t-il aller à dire ce qu'il avait sur le coeur, dans un flot furieux et intarissable de mots.

<span style=\'color:turquoise\'>-Si mon dieu tutélaire est courroucé, je ne sais, mais ce que je sais, c'est que le courroux du votre doit être terrible à l'heure actuelle. Vous laissez les germes de la discorde et de la guerre civile s'insinuer dans vos murs, vous tuez, et ensuite vous essayez de vous racheter une bonne conscience en rejetant la culpabilité qui naît de vos actes sur ceux qui sont étrangers à cette ville.

Sauver cette prêtresse vous paraît peut-être un acte noble et louable, mais cela rachète-t-il la vie du paladin et de l'acolyte qui sont tombés sous vos coups ici même, et dont les sangs sont maintenant mêlés sous nos pieds?

Non, Conseiller, vous ne vous exonérerez pas de vos responsabilités ainsi. Avant de juger ceux qui vous ont à deux reprises sauvé la vie ces dernières 48 heures sans même vous connaître ni vouloir vous connaître, ayez l'intelligence de tirer toutes le conséquences de vos actes. Si vous voulez vous racheter et préserver votre ville de la guerre civile, alors il faut faire parler cette Lathandrienne... et l'ambassadeur Mornagest et moi-même l'aurions fait craqué si vous ne nous aviez pas interrompu avec votre pitoyable crise de remords destinée à vous acheter une bonne conscience.

Qu'allez-vous faire maintenant... Conseiller? Fermer les yeux sur le monde qui vous entoure et par la même occasion sur les responsabilités que vous avez? Peut-être serait-ce le mieux pour nous tous... d'autres personnes prendront leurs responsabilités, elles.

Dénéir ne m'a pas abandonné. Je suis son bras et sa vengeance. Je fais son oeuvre, car je crois à la nécessité de ne jamais renoncer à lutter pour faire prévaloir le bien sur les ténèbres, quand bien même ce combat semble sans espoir. Et si m'allier avec deux Mélandiens plutôt qu'avec des fanatiques luméniens me permet de mieux réaliser l'oeuvre à laquelle j'ai consacré ma vie, alors, qu'il en soit ainsi.

Sur ces mots, le prêtre fit quelques pas pour se ranger aux côtés de Mornagest, laissant Garfield seul avec la prêtresse à ses pieds.

[Garfield]

[Quête : le Châtiment de l'Aube]

Garfield parti d'un rire froid après la tirade du prêtre.

-Ecoutez, vagabond, qui que vous soyez, d'où que vous veniez, j'aimerais que vous réfléchissiez avant de m'adresser un discours moralisateur digne d'un paladin de Helm.

Premièrement, si vous étiez la moitié du prêtre que vous prétendez être, vous sauriez qu'un clerc ne trahit jamais son dieu tant qu'il ne doute pas de lui, et cette prêtresse était visiblement plus que certaine du bien fondé de ses actions: on attaque pas deux représentant de si grosse cité lorsqu'on à le moindre doute. De plus, le haut prêtre l'a peut-être même liée par un sort de quête....

Secondement, j'assume entièrement la responsabilité de mes actes, sinon je n'aurais pas incendié cette demeure il y a quelques heures. Je ne rejette rien sur personne, pour preuve, je n'ai même pas nettoyé mes lames du sang des paladins qui les couvre.

Ensuite, essayez d'ouvrir les yeux, et vous verrez que dans cette histoire, vous êtes sans aucun doute le seul candide a essayer de ménager la chèvre et le choux. Mornagest et la jeune elfe dont je ne connais pas le nom se sont battus pour leur vie à eux, tout comme je me suis battu pour la mienne. S'ils ont essayé de me protéger et si j'ai essayé de les protéger, c'est dans un but purement diplomatique, nous ne sommes pas là pour prier tous ensemble.

Vous êtes candide comme une jeune sunite, c'est assez touchant, mais essayez d'éviter de me donner des leçons de politique... Les germes de la discorde existent partout, et ceux de Lumenis on poussé a l'arrivé même de l'ambassadeur. Si vous voulez empêcher les gens depenser, alors permettez moi de douter de votre propre santé mentale.

Quant à mes yeux, je pense qu'ils sont largement assez ouvert pour savoir que quand tout cela sera fini, j'aurais une ville totalement destructurée a reconstruire avant de m'en aller. Et pour information, ma conscience va très bien, et mon dieu tutélaire aussi. Maintenant, si vous le voulez bien, allons voir de VRAI prêtres, les Ilmate des bas quartiers. Ils sauront faire parler cette jeune femme sans avoir à lui trancher la gorge.

[Agrippa]

[Quête : le Châtiment de l'Aube]</span>

Agrippa ne laissa rien paraître de ses sentiments aux personnes présentes dans la pièce tandis qu'il écoutait la réplique cinglante du Haut-Conseiller, mais un observateur extérieur aurait remarqué que ses doigts étaient bleuis d'avoir serré le bâton qu'il tenait à deux mains.

Se faire traiter de paladin de Helm par un malandrin en habits de dirigeant de ville aurait presque fait sourire Agrippa, mais la suite du discours de Garfield lui avait montré la détermination du Haut-Conseiller à ce que les choses soient faites à sa manière. Après tout, Garfield n'avait peut-être pas tout à fait tort lorsqu'il disait que cette ville était la sienne, et qu'il lui appartenait de choisir la solution appropriée. Une confrontation intene à leur groupe n'apporterait rien de bon, et Agrippa sentit qu'il fallait que l'un d'entre eux mette fin le plus tôt possible à cette dispute, avant que l'irréparable ne se produise. Restait maintenant à voir la réaction de l'ambassadeur Mornagest, et de l'elfe qu'il aidait à se remettre debout.

-<span style=\'color:turquoise\'>Bien. Me voilà tout du moins rassuré au sujet de votre détermination, Conseiller. Je suggère que nous terminions cette conversation une autre fois... dans des circonstances moins pressantes. A défaut d'être convaincu par votre méthode pour faire parler la Lathandrienne, les prêtres Ilmate pourront du moins prodiguer à Zéphirah des soins dont elle a le plus urgent besoin...

[Mornagest]

[Quête : le châtiment de l'Aube]

Mornagest venait d'obtenir l'un des deux résultats qu'il escomptait en menaçant la prêtresse : faire réagir tout ce beau monde, prétendument bon. Quelle hypocrisie... Mais il restait encore à agir dans le bon sens. Réussir à extorquer des renseignements valables, régler les comptes avec les responsables, et ensuite, se débarasser de la compagnie du conseiller et du prêtre, dont les états d'âme devenaient encombrant pour ce genre de vengeance.

Cependant, Mornagest devait encore compter avec leur participation. Même si la perspective de traîner deux moralisateurs avec lui ne l'enchantait que moyennement. Ils pourraient peut-être se montrer réellement utiles ?

"Remettons cela à plus tard. Pour l'heure, nous devons agir, pas discutailler sur qui tue qui. Allons donc chez les Illmates, et tâchons de récolter les informations nécessaires à l'enrayement de cette simili-révolte."

Il espérait un jour les voir s'entretuer, mais pas pour l'instant. Ils devaient se presser, avant d'être assiégés par toute la cité.

[Agrippa]

[Quête : le Châtiment de l'Aube]

Rien ne servait de traîner plus que de raison. Le débat était clos, du moins pour le moment. Agrippa fit le tour de la pièce pour vérifier que les Luméniens tombés étaient bien morts. Le paladin et le deuxième acolyte étaient morts sur le coup, mais le premier acolyte abattu par Garfield était encore vivant, quoiqu'ayant perdu trop de sang il n'en avait plus que pour quelques minutes à vivre. De toutes les manières, le prêtre n'avait plus de sorts en réserve.

Laisssant derrière eux les cadavres de leurs adversaires, le groupe sortit de la pièce au plancher couvert de sang, Garfield en tête. Mornagest portait dans ses bras une Zéphirah trop gravement blessée pour bouger, tandis que la prêtresse inconsciente était, elle, portée par son collègue lathandrien. Agrippa fermait la marche, surveillant les moindres gestes du prisonnier valide.

La taverne était toujours aussi animée que d'habitude à en juger par le bruit qui leur parvenait tandis qu'ils descendaient l'escalier l'un après l'autre. La bataille au dernier étage n'avait duré en tout et pour tout que cinq grosses minutes, ce qui était déjà beaucoup. Garfield ouvrit la voie au milieu des clients médusés à ses compagnons couverts de sang, et, lorsqu'il parvint au-dehors, le petit groupe fut soulagé mais grandement surpris de voir que personne de les attendait.

Profitant de la nuit tombée, l'étrange groupe prit la direction de la chapelle d'Ilmater dans le quartier Sud.

[Thom Mérillym]

Quête: Trône du soleil, Epilogue

NB: épisode précédent... ici.

Il s'était passé près d'un mois depuis que les enquêteurs luméniens avaient fourni à Thom les informations qu'il recherchait sur les ennemis de Martial, et ce n'était qu'à présent que les préparatifs d'embarquement étaient enfin finis. Le barde avait passé toute cette période à courir de l'un de ses amis à l'autre, avec une fébrilité mal dissimulée. Pourquoi? Parce que le gouvernement lumenien avait changé, et que le président qui lui avait promis l'aide de sa cité n'était plus là pour accomplir sa promesse de lui fournir un navire lorsque Thom avait voulu la lui rappeler. Quant au Haut-Conseiller Garfield, il lui avait ri au nez, comme de juste, lui rappelant que maintenant que les troubles avaient cessé en ville, il n'avait plus aucun intérêt à l'aider.
Si même les lumeniens devenaient cyniques avec le temps, où allait le monde...

Quatre semaines était donc le temps qu'il avait fallu à Thom pour battre le rappel des fonds et affrêter à ses frais et à ceux de ses nombreuses relations son propre navire. Il était prêt à embarquer deux jours plus tard quand une lettre lui parvint de Manost, lui annonçant la mort tragique de son fils adoptif.
Thom le prit moins mal que ses nombreux compagnons ne le redoutaient. En apparence du moins. Il relut trois fois la lettre qui donnait les détails de l'affaire, puis la replia avec soin, la plaçant dans son justaucorps. Enfin il remonta lentement dans sa chambre.

"Un bon gars. Un bon gars qui avait de trop gros ennuis pour son vieux ménestrel de père", répéta-t-il ensuite à qui voulut l'entendre.
Après cet éloge funèbre quelque peu indigne du grand barde qu'il avait été, il retombait dans son mutisme hébété. Et cela dura.

Deux jours plus tard, il embarquait pourtant comme prévu, en compagnie de ceux qui voulurent bien l'accompagner, mais aucune urgence ne le pressait plus désormais. Il partait pour Manost organiser les funérailles...

[Le pnj est donc désormais rappatrié sur Manost]

[Elzen]

Elza, la jeune elfe que Thom avait rencontré peu avant son entrée dans la ville, accompagnée du gamin qu'elle lui avait laissé à garder quelques temps, avait embarqué en même temps que lui. Le chat qui les accompagnait lors de leur entrée en ville, et qui avait disparu depuis, fut plusieurs fois remarqué à bord du bâteau sans que personne ne l'ai vu monter à bord.
Elza, pour avoir perdu son père peu de temps auparavant, savait ce que pouvait ressentir le vieil homme, et s'efforçait comme elle le pouvait de le soutenir.

édit HRP: Elza est donc elle aussi rapatriée sur Manost, pour une durée indéterminée.

[Lerne de Hydre]

Aprés une rapide marche dans la ville, aidé grace aux indications de l'aimable peuple de Luménis, Lernus arriva à la taverne dont on lui avait parlé, La Bienveillance. L'embiance lui convenait parfaitement, enjoué mais sans être vulgaire. Il alla donc s'instaler à une table, posa enfin son sac à dos qui commençait à lui peser. Il fit un signe à une serveuse qui arriva bien vite.

Bonjour mademoiselle, auriez vous un peu de vin elfique en reserve? Je suis bien épuisé par un long voyage et je souhaiterai me désaltérer d'autre chose que d'eau de rivière. Bien que je n'ai rien contre...

[Garfield]

La serveuse regarda le nouveau venu. DU vin elfique? Bah, s'il en avait les moyens.

Vous savez que le vin elfique est rare, car il est issu d'un long processus de maturation, mais je ne vais pas vous ennuyer avec ces détails oeunologiques. Désirez vous un verre a 3 pièces d'or ou une carafe a 10 pièces d'or? Et quelque chose a manger peut-être?

[Lerne de Hydre]

Lernus ne réfléchit pas trop, comme à son habitude, il tira sa bourse et regarda dedant. Il devait lui rester une quisaine de pieces d'or. Pas une grande forture, mais il avait vraiment envie de vin elfique. Il se dit alors que l'argent, ça va, ça viens, mais qu'un bon repas c'est toujours bien. Alors autant ce ruiner pour quelque chose de bien plutot que de regarder jalousement son or tel un nain. Il vida alors ça bourse sur la table et dit.

"Allons y pour une pichet de vin elfique. Autant être pauvre mais avoir l'estomac bien plein que riche et sur sa faim!
Et je prendrais aussi un poulet à la salsepareille. Et si il reste encore une pièce d'or, prenez là! Que la journée vous soit bonne!"

[Lerne de Hydre]

HRP: Dsl du double post, mais sinon personne n'aurais remarqué que j'ai encore posté.


Etant enfin un peu reposé de son voyage, l'estomac de Lernus ne criait plus famine. Etant seul à sa table il jetta un rapide coup d'oeuil à ce qui se passait autours de lui, aux clients qui se trouvaient dans la taverne. Se soir là, elle était peu peuplé, quelques clients de différentes races se touvaient là, quelques humain, des elfes, un poignée de halfelins, une clientelle normale qui mangeait tout en discutant gaiement. Il remarqua alors que il n'y avait pas de musique, soit les musiciens habituels n'étaient pas là, soit il n'y en avait pas. Il se dit qu'il allait remedier à ça, esspérant que le patron ne lui en voudrait pas de jouer quelques notes. Il sortit sa guitare de son sac, vérifia rapidement son accordement en pincant quelques notes, puis se mi à jouer. L'air était calme, presque triste, il emplit vite l'auberge, les discutions s'arrètèrent, les clients se mirent à regarder ce drole de personnage qui jouait, seul à une table, ce qui ressemblait fort à une balade. Aprés la courte introduction musicale, Lernus prit une inspiration et se mit à chanter. Sa voie était douce, elle semblait se détacher du monde qui l'entourait, partir loin. Il ferma les yeux et se concentra sur sa musique.

« Ecoutez cette histoire que je vais vous raconter,
Du fond de ma mémoire je vois vous la conter,
Elle se passe en Tracion,
Le vieux pays des brumes,
D'un amour, d'une passion,
D'une haine qui la consume.

Aurore était une jeune fille,
Vierge et belle comme le jour,
Promise à une famille,
Malgré un autre amour.

Son amant est soldat,
Courageux mais sans argent,
Son promis est un fat,
Qui vient des nobles gens.

Ils déciendent de s'enfuir,
Se marrier en secret,
La lune se met à luir,
Encore une fois le sort est fait.

Le promis les pourchasse,
Il va les retrouver,
Car Aurore est lasse,
Elle ne peut plus continuer.

Un combat commence,
Entre le noble et le soldat,
Malgrés sa bravour, le second périra

Aurore en désespoir,
Finit par se jetter,
Dans les bras de Kelemvor,
Sur l'épée de son aimé.

Dans la mort ils se retrouvent,
Et peuvent donc s'aimer,
Le feu de l'amour couve
La haine est terminée. »

La chansson son termine sur quelques notes où se mélangent espoir et tristesse. Lernus ouvre à nouveaux les yeux, d'où coulent deux petites larmes, signe qu'il a fait corps avec le chant qu'il venait d'offrir aux clients de la taverne. Il rangeat sa guitare et se reservit un verre de vin.

@ArkSeth: Il connait la vielle chansson!!! Là je dis respect, moi on me l'a apris au primaire. J'ai juste réutilisé les deux premiers vers car ils sont trés beau, ensuite le reste, bien plus moche est de moi. On joue un barde ou on je joue pas...

[Elzen]

HRP: eh mais ça n'a rien à voir avec la chanson d'origine, ça

[Lerne de Hydre]

N'ayant rien ressut, mais n'ayant rien demandé non plus, Lernus continua tranquilement son repas, tout en réfléchissant sur le monde qui, l'entourrait et à quelques question philosphiques que lui seul comprennait. Aprés avoir mangé et fini sa carafe de vin. Il appela la serveuse d'un ample signe du bras.

"Dites moi, jeune et belle demoiselle. Savez vous si dans cette ville il y aurait un endroit où je pourrais exercer mon art? Je sais que l'on dit que l'artiste doit avoir faim. Mais j'espère quand même pouvoir gagner quelques piecettes dans cette vile.

[Garfield]

Jeune et belle demoiselle? S'il insistait... La serveuse lui répondit alors:

Vous pouvez toujours aller chanter dans lme parc, ou sur la grand place du quartier sud, nombre de passant fréquente ses deux endroits. Pour le moment, l'amphithéatre a fermé ses portes suit a de mystérieux incident, mais la régente est une femme d'art, et elle semble prête à le réhabiliter d'ici peu. Allez donc voir dans les deux premier lieux que je vous ai indiqué.

[Lerne de Hydre]

Soudain Lernus se sentit trés interessé par ce que venait de lui dire la serveuse. Bien que tout ses amis lu ai dit qu'il avait l'art et la manière de s'attirer des ennuis, il continuait à les chercher.

"De mystérieux incidents? Cela m'interesse grandement. Dites m'en plus, s'il vous plait, gente dame."

[Garfield]

Le visage de la serveuse se figea une fraction de seconde, puis se durcit radicalement. Elle en avait trop dit, quelle idiote!

Si je vous dit que ces incidents sont mystérieux, c'est que je n'en sais rien! Et quand bien même j'en saurais quelque chose, je ne vois pas pourquoi j'en parlerais à un étranger. Si vous n'êtes pas trop bête, vous irez là ou je vous ait indiqué pour chanter vos ritournelles, et de toute façon, vous ne saurez rien ailleurs...

Puis elle tourna brusquement les talons et quitta lasalle afin de disparaitre dans les cuisines.

[Iluvatar]

Iluvatar entra dans l'auberge, content d'être un bon luménien chez soi et hatif de découvrir la ville et ses recoins, mais avant tout : une chambre dans l'auberge en attendant d'etre logé ailleurs.

Bien le bonjour a vous tous, ho la tavernier, veuillez m'indiquer les prix d'une chambre, une personne s'il vous plait, et entre nous je ne recherche pas le grand luxe pour le moment...

[Garfield]

Le tavernier ne comprenait pas pourquoi il accumulait les clients étranges aujourd'hui...

Pas la peine de hurler, je ne suis pas sourd, et en plus vous dérangez les autres clients.La chambre est a 6po pour une seule personne. Vous désirez autre chose?

[Iluvatar]

6 PO, j'en avais pour 4 PO à Manost mais bon je m'en contenterai, j'ai donc de l'argent pour quatre nuit, he ben j'ai intéret à vite trouver de l'argent si je veux pas finir dans la rue. Bon je vais vous prendre une chambre pour trois jour pour l'instant, tenez 18 PO *plus que 6 PO, ca va etre juste juste*, et vous offrez l'eau ici? ou faut-il quand même payé?

Iluvatar était si joyeux qu'il aurait bien prit une bière, mais les moyens manquaient...

[Garfield]

Le tavernier regarda l'homme etrangement. Il s'attendait a quoi en venant ici? A un tripot de bas étage? Tsss...

Oui, oui, on offre l'eau. C'est tout ce qu'il vous fallait? La chambre est la numéro 5, deuxième étage, troisième porte a droite.

[Iluvatar]

Iluvatar voyant l'homme dérangé par son comportement s'expliqua

Désolé mon bon tavernier, aujourd'hui c'est certainement l'un des jours ou je vois le plus clair dans ma vie de paladin, ce n'est peut etre pas habituel chez un type comme moi, mais il faut que je me libère de toutes ces années passées seul, je vais tacher de me calmer, et offrez-moi donc un verre de votre eau...

Iluvatar restait un peu géné lui même par son comportement démesuré dans la taverne, il se renferma et pensa à sa journée. Iluvatar prit son verre d'eau et monta dans sa nouvelle chambre, en entrant il découvrit une petite pièce avec quelques meubles dont une armoire et une table de chevet à coté de son lit. Il avait une bassine remplie d'eau pour se laver. Il se coucha directement en enlevant ses armes et armures qu'il placa sous son lit. Il s'endormit paisiblement...

[Lerne de Hydre]

Il était bien trop tard, la curiosité maladive de lerne était en eveil. Il n'avait plus qu'une idée en tête, allez à ce consérvatoire et voir quels mystères pouvaient y roder. Il se leva, laissa sa bourse sur la table, sans réfléchir au fait qu'il pouvait encore avoir besoin du peu d'argent qui lui restait, prit son sac à dos et partit rapidement, prenant soin de faire voler sa cape derrière lui, pour appuyer sa sortie...