[Temple] Chapelle d'Ilmater

[Garfield]

Sommairement installé dans une cahute de bois branlant, l'autel du Dieu martyr.
Les pauvres trouvent le réconfort et la solidarité auprès des Ilmates. Ce sont des prêtres qui ont choisit le dénuement le plus totale, afin d'aider les miséreux.

Ce temple et donc toujours en activité, ou le spauvres les plus fervents viennent parfois prier plusieurs fois par jour.
Le sprêtre d'Ilmater dispensent aussi des soins aux blessés et aux malades, et apaisent les âmes troublées.

Les pauvres gens savent qu'il peuvent trouver ici du réconfort et de la nourriture dans les moments les plus difficiles de leur misérables vies.

[Agrippa]

Venant du port, Agrippa erra un moment parmi les ruelles jouxtant le quartier des Docks. Le soulagement d'avoir survécu à son quasi-naufrage décuplait le plaisir qu'il prenait à admirer les maisons soignées et les batiments officiels qu'il croisait au gré de sa marche.

Sa première intention avait été de demander son chemin pour aller au quartier du temple. Mais il n'avait pour l'instant pas osé importuner un des marchands empressés qui arpentaient les rues. Au bout d'une bonne heure, Agrippa vit que les belles maisons rencontrées jusque-là faisaient place à des masures décrépies aux allures peu engageantes.

Lorsqu'en fin de compte il demanda qu'on lui indique le temple le plus proche, c'est vers un Temple d'Ilmater qu'on l'orienta.

*Pas étonnant pensa-t-il, ,cette partie de la ville semble si défavorisée. Les fidèles d'Ilmater se font un devoir d'aider ceux qui sont dans la souffrance. Il y aurait certainement du travail pour un fidèle de Dénéir tel que moi ici aussi. Après tout, ne me suis-je pas consacré à collecter le savoir, populaire ou savant, sous quelque forme qu'il se trouve?*

Agrippa entra dans le temple. Il se recueillit sous les vastes voûtes de la salle de prière, et éleva une prière en son coeur pour la plus grande gloire d'Ilmater qui l'accueillait dans sa maison, puis de Dénéir et de Lliira, ses divinités tutélaires.

- Je fais le serment d'élever un temple en ton honneur, Dénéir, en cette ville vers laquelle tu m'as conduit. J'étudierai les vastes collections de la Grande Bibliothèque, et préserverai le savoir et les traditions du petit peuple de Luménis en les recueillant pour les faire durer à jamais. Quant à toi Lliira, je te porte dans mon coeur pour m'avoir soutenu pendant mon long et douloureux voyage.

Le coeur léger, Agrippa se releva puis donna 15 pièces d'or de sa maigre bourse pour le temple avant de sortir. Il était maintenant temps de nourir son corps après avoir nourri son âme.

[Drydo]

La petite drow entra avec précaution dans la chapelle. Sa jambe blessée la supportait difficilement.
Ses yeux d'émeraude balayèrent l'intérieur de l'endroit, sans laisser exprimer du dégoût ou de la joie. Bien sûr, Ilmater n'était pas Eilistraee, mais bon.....elle ferait avec....
Ce qui la frappait le plus, c'était la misère qu'elle avait vu au-dehors. On lui avait jeté des regards méfiants, même lorsqu'elle avait distribué de la nourriture. Un des premiers préceptes de la Vierge Noire. En soi, ça ne l'avait pas étonné, mais la façon dont ces pauvres gens s'étaient entre-déchirés pour du pain.....
La chapelle n'était pas mieux lottie. La drow admira mentalement pendant quelques secondes les prêtres qui y travaillait pour leur générosité dont elle ne savait pas faire preuve, s'assit délicatement et difficilement, et attendit qu'on s'occupe d'elle avec une légère grimace de douleur vite contenue.

[Garfield]

Un prêtre s'approcha de la drow. C'était un homme assez agé, qui avait du voir au moins une cinquantaine de printemps et sans aucun doute autant d'hivers. Il avait le visage couvert de blessures.

-Bonjour mademoiselle. Vous semblez boiter, venez vous asseoir sur ce banc.

Il désigna a Drydo un banc en bois tout simple.

-Je vais chercher de quoi faire une atelle.

L'homme aussi boitait. En vérité, une de cesjambes était en bois.

Si tu veux Drydy, j'embraye directement sur la quête des chanterêves

[Drydo]

Pas de problème Garf ! Merci....
Drydo s'assit prudemment sur le banc. Sa cuisse saignait toujours un peu, mais le bandage de fortune qu'elle avait fait contenait la plaie. Elle irait bientôt mieux, se forçait-elle à penser. Elle adressa un vague hochement de tête au prêtre pour le remercier, ou pour le saluer, puis se cala plus confortablement.
- Merci.....
Elle ne savait pas qu'est-ce que ce mot signifiait, mais il semblait avoir tant d'importance aux yeux des surfacins....

[Agrippa]

[Quête : le châtiment de l'Aube]</span>

Après avoir quitté la <a href=\'http://www.baldursgateworld.fr/lacouron ... hp?t=11166\' target=\'_blank\'>bataille à la Taverne de la Bienveillance</a> et un parcours en ville agrémenté de plusieurs sérieuses alarmes, Garfield, Mornagest, Zéphirah et Agrippa arrivèrent sur les marches de la Chapelle d'Ilmater, encadrant leurs deux prisonniers lathandriens.

Contrairement à la plupart des églises, la chapelle des Ilmates n'était pas fermée la nuit, et le groupe pénétra rapidement dans la nef. Sur la droite, un vieil homme était allongé sur le sol, étendu sur une pauvre couche faite de paille. Plus loin, d'autres silhouettes alignées donnait à penser que la chapelle était le refuge de nécessiteux du quartier en quête de protection.

<span style=\'color:turquoise\'>*Nous sommes des nécessiteux nous aussi à notre manière... *pensa amèrement Agrippa.

[Mornagest]

[Quête : le châtiment de l'Aube]

Portant toujours le corps inanimé de Zéphirah dans ses bras, Mornagest tenta de trouver un prêtre qui pourrait s'occuper de ses blessures, peut-être moins graves qu'avant les soins d'Agrippa, mais qui se présentaient assez mal.

"Si même les assassins se font trucider par des prêtres lanthandrites, où va-t-on ?", pensa Mornagest en contemplant la plaie béante au flanc de Zéphirah.

Il finit par en trouver un, qui terminait d'officier sur un malade, dont le dernier soupir semblait si proche... Comment pouvait-on placer de l'espoir dans un homme qui ne tarderait pas à rencontrer les dieux pour un somptueux banquet ?

A nouveau, les idéaux de Mornagest, s'il en avait, tranchaient nettement sur ceux qui s'étalaient devant lui, depuis son séjour à Luménis. Il se demandait si ses horizons étroits ne lui avaient pas masqué une part importante de la raison d'être de l'humanité sur ce monde corrompu.

Il chassa vivement ces marques de faiblesse, lorsque le prêtre passa non loin de lui, et aborda ce dernier :

"S'il vous plaît, pourriez-vous voir si vous pouvez faire quelque chose pour notre compagne ?". Il lui présenta le corps de l'assassine.

[Agrippa]

[Quête : le Châtiment de l'Aube]</span>

Le prêtre ilmate examina d'un rapide coup d'oeil la blessée aussi bien que celui qui la portait dans ses bras, puis fit un geste bref de la main pour désigner une place libre sur les paillasses alignées sur le sol de la chapelle. Lorsque Mornagest y eut déposé Zéphirah, le prêtre prit la parole :

-Je vois que vous êtes armés, et vos amis aussi dit-il en faisant un signe de la tête vers Garfield et Agrippa qui gardaient les prisonniers, <span style=\'color:LawnGreen\'>et vu les tâches sur vos tenues, il est inutile de vous demander dans quelles circonstances l'elfe a été blessée... N'ayez crainte, je soigne tout le monde indifféremment. Mais la seule condition posée pour cela est que vous laissiez vos armes à l'entrée de la chapelle.

[Mornagest]

[Quête : le châtiment de l'Aube]

Mornagest regarda avec amertume son épée. Il savait qu'en un lieu de culte, les armes étaient rarement tolérées. Et il ne voulait pas prendre le risque de froisser le prêtre, qui était sans doute le seul en ville à accepter de soigner une fuyarde agonisante.

Il fit signe à ses compagnons, et leur déclara qu'ils devaient donc laisser leurs épées de côté, pour la durée de leur passage en ce lieu.

Mais ce qui ennuyait le plus l'ambassadeur, était qu'il ne savait comment se rendre armé au temple de Lathandre. Si des gardes occupaient les lieux, ce qui était plus que probable, vu les récents évènements, ils auraient des difficultés à dissimuler une quelconque lame sur eux, sans être pris. Ils devraient en débattre, maintenant.

[Astaldo tarkil]

[Quête : le Châtiment de l'Aube]

Alors que les prêtres emportaient les armes et que d'autres préparaient les soins pour Zéphirah, l'un d'eux, plus grand et plus carré s'approcha d'elle et la prit dans ses bras

Sans aucune peine il la porta jusqu'à une paillasse recouverte d'un linceul de tissu, ployant à peine sous son poids mais, quand il se baissa et voulu se relever, il parut vouloir réajuster quelque chose sous son habit de prêtre, comme une ceinture ou quelque chose qu'il portait très près de lui. Mais son visage était serein et sa démarche paisible malgré son boitillement quand il repartit par une petite porte en annonçant chercher de l'eau.

[Agrippa]

[Quête : le Châtiment de l'Aube]</span>

Pendant qu'on prenait soin de leur compagnon d'arme, Agrippa et Mornagest se mirent à l'écart pour discuter de options qui s'offraient à eux, tandis que Garfield surveillait les prisonniers, un air maussade sur le visage.

<span style=\'color:turquoise\'>-Ambassadeur, la rapidité est le meilleur gage de réussite. Il faut faire parler la prêtresse, en tirer toute les informations possibles, puis aller rendre visite à nos adversaires pour leur rendre la monnaie de leur pièce.

Je suggère que nous ayons une conversation avec le prêtre en charge de la chapelle, et que nous expliquions notre situation.

[Mornagest]

[Quête : le châtiment de l'Aube]

Mornagest était surpris. Certes, la rapidité était la clef de la réussite, mais pourquoi voulait-il solliciter l'aide de l'illmate ? La naïveté d'Agrippa était déroutante.

"Vous êtes fou ? Moins nous aurons de témoins dans cette affaire, plus facile nous aurons pour régler tout cela, sans trop d'encombres ! La situation est déjà suffisament complexe, il me semble, que pour y rajouter des embrouilles supplémentaires ! Qu'on fasse parler cette fille, d'accord. Mais si vos... scrupules s'en mêlent encore, je crains que nous perdions notre temps avec elle. Mais, quoiqu'il en soit, dès que l'elfe sera remise sur pied, nous partons ! Je ne tiens pas à moisir ici. La mobilité est certainement aussi importante...".

L'ambassadeur était impatient de dérouiller ses muscles sur des serviteurs du "bien".

[Astaldo tarkil]

[Quête : le Châtiment de l'Aube]

Alors que la conversation se poursuivait, Agrippa, gardant un oeil attentioné sur Zéphirah, remarqua que cette dernière levait un bras très affaiblit vers une porte dérobée. Plus intrigué par ce geste que par les mimiques presque épileptiques de Mornagest, il comprit ce que voulati lui dire la jeune blessée.

A travers le mince encadrement offert par la porte mal fermée le prêtre ayant apporté de l'eau se débarassait sans se presser de sa défroque pour réveler une silhouette bien connue, avec sa pèlerine noire.

[Agrippa]

[Quête : le Châtiment de l'Aube]</span>

Agrippa ne pouvait avoir oublié en si peu de temps la silhouette de celui qui les avait fait enfermés au siège des SRL, et qui leur avait fait l'étrange proposition de s'allier avec lui dans sa trahison contre le haut-Conseiller Garfield.

Le prêtre fit un signe à son compagnon d'arme mélandien, lequel comprit tout de suite la situation. Astaldo venait de se retourner, et, par l'ouverture de la porte, fit par geste comprendre à ses anciens prisonniers qu'il voulait leur parler seuls à seuls, sans l'interférence de Garfield.

C'était un risque à prendre, mais la chose était trop étrange pour laisser passer l'occasion de parler avec une des têtes du complot. Mornagest et Agrippa se dirigèrent vers la pièce où se tenait l'ex-chef des SRL qui s'était maintenant complètement débarassé de sa fausse tenue de prêtre.

-Bonsoir, messieurs. Je suis bien aise que vous soyez disposés à discuter tranquilement avec moi, commença le traître sur un ton insolent.

-Parlez, et vite... mais ne croyez pas que nous oublions ce que nous vous devons pour notre séjour en cellule, répondit l'ambassadeur mélandien.

-Je suis ici pour vous faire comprendre que nous ne sommes pas dans des camps opposés. Je suis moi-même à la recherche d'un moyen pour quitter la ville, après avoir réglé mes comptes avec ceux que vous cherchez à atteindre... et, à la différence de vous, je connais leurs noms.

-Et vous pensez que nous allons avaler cette histoire de changement de loyauté? Vous êtes un des plus hauts membres du complot, à en croire les informations nous a raportées Garfield après sa visite nocturne à l'un des principaux nobles de cette ville. Pourquoi ce revirement de votre part... qui aide par ailleurs le haut-Conseiller que vous vous proposiez de trahir avec notre aide il y a encore peu?

La tension était palpable entre les trois hommes, et l'espace réduit de la pièce dans laquelle ils se tenaient mettait leurs nerfs à reude épreuve.

-<span style=\'color:#FC5D5D\'>Ecoutez, je vois que vous n'êtes pas disposés à m'écouter et encore moins à me croire, mais je vais vous donner un gage de ma bonne foi. Ayant été un des dirigeants du complot, comme vous le savez maintenant grâce au Haut-Conseiller, je connais la tête pensante du complot, qui n'est autre que le grand vicaire de l'Eglise de Lathandre, Victorius. Le haut-prêtre Atalante est trop vieux pour avoir une réelle influence sur son église, et le grand vicaire l'a progressivement supplanté au fur et à mesure que la santé du vénérable se dégradait. L'accès à la salle secrète principale du temple de Lathandre où est retranché Victorius depuis le lancement du "Châtiment de l'Aube", comme ils l'appellent, est située sous la structure du temple lui-même, et est bien évidemment fortement gardée.

Vous ne pourriez pas y accéder par l'intérieur du temple après le massacre de la taverne de la Bienveillance, mais je connais un accès par les égouts de la ville... dont voici la clef. Si vous m'acceptez avec vous, je vous y mènerai personnellement et nous éliminerons ensemble le Haut-Prêtre.

[Mornagest]

[Quête : le châtiment de l'Aube]

Habitué aux complots, surtout depuis cette affaire tordue, Mornagest flairait le piège à cinq mètres à la ronde. Tourner casaque de la sorte n'était pas une habitude luménienne, même si les motivations des traîtres pouvaient être exaltées par la haine et la rancoeur d'avoir été manipulé.

Cependant, Astaldo semblait réellement en vouloir aux têtes pensantes du complot. Rien d'étonnant à cela, mais encore fallait-il accepter le fait qu'il soit prêt à trahir les siens.

"Qui nous prouve que vous ne tentez pas à nouveau de nous emmener dans un traquenard ? Vous connaissez notre situation, vous pourriez en profiter le plus simplement du monde."

Ce disant, les soupçons de l'ambassadeur se faisaient de plus en plus tenaces. Comme si énoncer une idée la renforçait....

[Agrippa]

[Quête : le Châtiment de l'Aube]</span>

<span style=\'color:#FC5D5D\'>-Je vois... écoutez, puisque Garfield ne tardera pas à venir voir ce que vous faites dans cette pièce isolée et obscure ( ) , je ne m'attarderai pas : voici la clef dont je vous ai parlé. J'en ai un double bien entendu. Réfléchissez à ma proposition; je vous retrouverai lorsqu'il le faudra pour voir si vous avez changé d'avis. Et maintenant, je prends congé...

Après avoir revêtu sa tunique de prêtre ilmate, Astaldo sortit de la pièce et se glissa entre les couches des déshérités disposées sur le sol jusqu'à parvenir à la rue.

Quelques instants après, Agrippa et Mornagest firent leur retour auprès de Zéphirah, laquelle finissait de recevoir les soins de la part du prieur Ilmate.

[Zéphirah]

Zéphirah baignait dans les limbes l’inconscience et de l’oubli. De sa douleur, de son corps, de chacun de ses muscles mis à feu, bien qu’il lui semblait sentir une étrange chaleur qui l’enveloppait.
Et cette chaleur la quitta, alors que lui parvenait les éclats d’une voix rauque et grave, sans qu’elle ne parvienne à la comprendre.
Les souvenirs du combat de la taverne refirent promptement surface, comme une gifle cinglante, pour lui rappeler sa défaite et son état de faiblesse critique.
Ses yeux étrangement fixes, l’elfe gardait une parfaite immobilité, de peur de prendre d’avantage conscience de ses blessures.
Mais son front se plissa lorsqu’elle étudia avec attention la structure dans laquelle ils étaient. Elle reconnu à la façade de pierres froides, d’images sacrées empruntes de solennité, un temple. Avec un faible grognement, elle prit peine à se relever et tendit l’oreille, profitant des soins que le prêtre lui prodiguait.

Dans la petite pièce isolée, la mélopée de la voix bien connue sonnait plus clair dans sa tête. Elle risqua un coup d’œil vers les hommes qui discutaient entre eux, et sentit l’indécision et la méfiance en chacun d’eux.

Lorsque Agrippa et Mornagest s’approchèrent d’elle, elle ne demanda aucune précision, se contentant de lire sur leur visage, sur leur yeux mobiles ou luisait la méfiance.

« Je ne sais pas ce que vous avez décidé, commença t-elle de sa voix grave, encore affaiblie, mais je doute que vous puissiez trouver en lui un homme de confiance. »

Elle prit le temps de se rappeler le discours d’Astaldo.

« Pourtant, vous devriez vous en référer à lui, car comme je vous ai entendu le dire, s’il est bien celui que vous pensez, il sera le mieux placé de vous sortir des mailles du filet qu’il aura tissé pour vous. »

Son regard passa en revu les prisonniers qui occupaient un coin de la pièce.
Le feu sombre qui jouait dans son regard s’intensifia lorsqu’elle reconnu la prêtresse, sous la surveillance de Garfield.

[Mornagest]

[Quête : le châtiment de l'Aube]

Avant qu'ils n'aient pu prononcer un mot, Zéphirah venait de faire l'analyse de la situation, avec une remarquable lucidité, pour son état actuel. Ils devraient hélas confier leur destin à cette fine crapule qui les avait tant malmenés auparavant. Mais avant toute chose, ils devaient savoir qui prendrait part à l'assaut de cette salle.

"Vous vous sentez mieux ?", demanda Mornagest avec une sollicitude qui l'étonna et le gêna aussitôt. "Je veux dire...", reprit-il sans plus de succès. "... vous pensez que vous pourrez nous accompagner ? Ou peut-être souhaitez-vous vous reposer plus encore ?".

Se sentant mal à l'aise, l'ambassadeur détourna le regard de l'assassine, et posa ses yeux sur Agrippa. Restait un autre point sensible à éclaircir... Mornagest en profita pour détourner la conversation, qu'il avait si sottement fait capoter.

"Que faisons-nous de cette prêtresse ? Nous disposons d'informations, mais sont-elles exactes ? Elle pourrait nous donner une occasion de confirmer les paroles de ce traître luménien."

[Garfield]

[Quête : le châtiment de l'Aube]

Garfield surveillait la prêtresse, ce demandant ce que ses compagnons d'infortune pouvaient bien faire... Lorsqu'ils réapparurent, la prêtresse dormait toujours sous l'effet de l'inhalation du voleur.

J'espère que vous êtes prêt à l'interroger, tout ça n'a que trop duré.

Ce disant, Garfield administra deux gentilles claque à la prêtresse dont les joues rougirent en même temps que les yeux s'ouvrir.

[Agrippa]

[Quête : le Châtiment de l'Aube]</span>

Agrippa vit Garfield réveiller la prêtresse, laquelle semblait ne pas comprendre où elle était. Il fallait la faire parler, et l'interrogatoire ne pouvait évidemment pas avoir lieu ici.

<span style=\'color:turquoise\'>-Partons d'ici. Je doute que les Ilmates soient particulièrement friants de ce genre de spectacle. Je suppose que le cimetière serait un lieu approprié... Il se situe dans le même district, un peu plus près des murs de la ville.

D'un signe de tête, Garfield et Mornagest approuvèrent. Le Mélandien aida Zéphirah à se mettre debout, tandis que Garfield et le prêtre prisonnier mirent la prêtresse lathandrienne sur ses pieds. Le groupe se mit une nouvelle fois en route, progressant tant bien que mal vers le cimetière de Luménis. Juste avant de franchir le seuil, Agrippa avait glissé hâtivement 50 pièces d'or dans l'urne pour remercier les Ilmates des soins apportés à sa camarade d'arme.

[Garfield]

Drydo n'avait pas vraiment tout saisit a ce qui venait de se passer. Et, a vrai dire, elle n'en avait pas grand chose a faire. Sa jambe se remettait grâce aux soins prodigués par les prêtres.

C'est alors qu'un homme, visiblement en uniforme, entra dans la pièce.

Mademoiselle Danselune? Nous vous avons cherché partout. Avec la débandade qui règne dans la ville, tous nos soldats sont occupés. Nous avons pensé a vous car vous aviez il y a quelques temps demandé a rentrer dans l'armée. Etes vous toujours d'accord pour nous donner un petit coup demain? Sachez que nous ne vous le demanderions pas s'il n'y avait pas urgence...

[Drydo]

Drydo leva la tête vers le nouveau venu et se releva. Sa joie fut immense lorsqu'elle constata que sa jambe ne lui faisait plus mal. Un peu faible, mais elle retrouverait vite tous ses moyens, à condition d'y aller doucement.

Elle écouta attentivement le discours du garde. Oui, si on allait jusqu'à la chercher, c'est qu'il y avait un problème assez important.
Elle salua l'individu par respect du protocole, sans véritable intention, et répondit fermement :
- Soit, si vous avez besoin de moi, je suis là ; mais pour quelle raison me demandez-vous ?

Elle s'étonna qu'elle ait réussi à dire sa phrase sans buter sur un mot, et s'en félicita.
Mais le temps n'était pas aux congratulations ; visiblement, la situation était assez....urgente....selon les dires de l'inconnu, en tout cas.

[Garfield]

Les ordres du soldat etaient strict: ne rien devoiler de la mission tant qu'ils n'etaient pas sur place.

Une affaire de meurtres, dans le district du port. Rejoignez moi là-bas, on vous en dira plus. Vous venez ou pas?

Visiblement, le soldat était assez pressé.

[Drydo]

Drydo soupira et passa une main dans ses cheveux. L'inactivité n'était pas désagréable, finalement.
Une affaire de meurtres.....et de quelle envergure ? Jusqu'où allait-on la mener, cette fois ? pensa-t-elle.
Malgré tout, elle enjoignit au soldat de lui montrer le chemin et, sans poser plus de questions, le suivit avec attention - il ne manquerait plus qu'elle se perde.....

[Bat]

[Quête : l’invasion des ombres]


Venant du réfectoire du camps des réfugiés

http://www.baldursgateworld.fr/lacouron ... post163991

Dorian chevaucha tranquillement vers le Temple d'Ilmater,sûr de pouvoir trouver là un nouveau foyer idéal de propagation de la rumeur.L'importante foule qui se pressait jour et même nuit autour du lieu sacré colporterait rapidement les fausses rumeurs que le forgeron allait colporter.

Dorian mit pied à terre et tenant SabotsLégers par la bride ,pris sa place dans la longue file de pauvres gens qui convergeaient tous vers lel ieu saint. Dorian détonnait un peu il est vrai, mais pourtant personne ne fit attention à lui.Trop de malheures accaparaient l'esprit des gens.


Devant Dorian ,ceux qui parvenaient devant l'autel de bois racontaient leurs problèmes aux bons prêtres et suppliaient ces derniers de mettre fin à leur malchance ou de guérir une maladie trop pénible. Alors les prêtres d'Ilmater se mettaient à prier et parfois le suppliant ou la supplicatrice sentait une force nouvelle parcourir leurs corps.Ravis ,les damnés de la Terre, repartaient le corps guéris et le coeur plus ferme. D'autres toutefois n'obtenaient pas autant de faveurs et repartaient tristement.Certains s'asseyaient à quelques distances et se mettaient à prier eux-même Ilmater .

Lentement ,la foule progressait. Finalement Dorian arriva devant les prêtres et autres servants du dieu des humbles.

"Que puis-je pour vous mon fils? " demanda le clerc ?

Dorian se redressa de sa haute taille, et s'adressa autant à son interlocuteur qu'à toutes les personnes qui se trouvaient autour de lui.

"Un peu de chance mon Père" dit Dorian.

"A quel propos mon fils?"

"Les garnisons de Morféa du quartier Est vont bientôt être attaquées par les insurgés et moi qui n'ai rien à voir avec cette affaire,je voudrais être épargné dans ma vie et dans mes biens,autant qu'il sera possible par la bienveillance de Morféa".

Le prêtre prit le même air inquiet que tous les gens à qui Dorian avait annoncé la "nouvelle" ce jour-là et parla à voix basse à ses collègues.

"Êtes vous sûr de ce que vous nous annoncez là? " dit l'écclésiastique .

"Je l'ai entendu dire de source sûre ,dans le quartier,dans tous lesl ieus publics on ne parle plus que de cela " dit Dorian"et à mon avis tous ces gens que vous voyez autour de nous feraient bien de se mettre à l'abri" .

Dorian se tourna vers les gens qui le suivaient.

"Faites comme moi citoyens : dans les prochains jours cachez-vous , le ocmbat risque d'être rude entre les hommes de Morféa et les insurgés ,dans ce quartier ".

Se tournant à nouveau vers le prêtre,Dorian reçut une bénédiciton rapidement expédiée . Tirant sa jument par la bride, il quitta le Temple .Sutant sur SabotsLégers il fila vers le cimetière de Luménis.Derrière lui, la foule commentait les nouvelles ,en se demandat visiblement ce qu'il y avait de vrai et de faux .


HRP: la suite ici:

http://www.baldursgateworld.fr/lacouron ... menis.html

[Taliesin]

[Quête : l’invasion des ombres]
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La longue file des miséreux avait recommencé à défiler devant les prêtres d’Ilmaster. Les gens venus demander de l’aide au dieu miséricordieux n’avaient pas oublié l’annonce de Dorian, mais les tourments qui les accablaient étaient tels que des attaques contre les garnisons de Nwalk, et les représailles qui pourraient en découler, leur paraissaient bien insignifiantes. Pourtant, un peu peu d’inquiétude s’était insinuée dans les cœurs déjà bien lourds, et elle était renforcée par les conseils que les clercs dispensaient en plus de leurs bénédictions. "Ne vous attardez pas, rentrez chez vous sans détours", murmuraient-ils désormais aux quémandeurs. Ils ne savaient pas s’il fallait prêter foi aux propos de cet homme, bien différent de leurs visiteurs ordinaires. Toutefois, ils estimaient de leur devoir de protéger autant que possible les malheureux déjà tant accablés par la vie qui se succédaient devant eux. Un peu de prudence ne pouvait pas faire de mal....
<o></o>
Et ainsi, inéluctablement, la rumeur continua à se propager. <!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]-->

[Thémis]

Quête : Maux croisés

Les deux jeunes gardes, qui venaient d’un bâtiment des taudis cheminèrent quelques minutes dans les allées souillées d’immondices de la cité. Mais grâce à Mahaut, elles arrivèrent à destination sans trop de mal.
Le temple d'Ilmater, ou plutôt la chapelle, ne faisait pas très grande impression. Il était construit tout en bois et les intempéries avaient laissés de nombreuses marques sur ses façades. Malgré tout, les habitants de la cité venaient presque chaque jour prier leur dieux et acquérir un semblant de courage face à leur vie miséreuse.
Thémis et Mahaut s’engagèrent dans l’allée et virent deux prêtres les précédés. Elles allèrent à leur rencontre et Thémis demanda :

- Je vous prie de m’excuser mais serait-il possible de parler à un de vos confrères ? Il se nomme Bérandol.

[Kasumi]

Quête : Maux croisés

Les deux prêtres portaient pour tout ornement distinctif chacun un linge blanc maculé de rouge à leurs poignets, symbole de leur dieu. Si la pratique de la flagellation rituelle n’avait que rarement court chez les Ilmates de Luménis, ceux-ci sacrifiaient toujours au décorum de leur culte, endossant une part de la souffrance du monde pour que celui-ci soit moins cruel pour les autres.

En dehors de ce point commun, les deux hommes étaient aussi différents que deux humains peuvent l’être : le plus jeune des deux avait le teint hâlé courant chez les marins. Il était également plus petit d’un bon pied que son acolyte. Ses yeux sombres observèrent Thémis et parurent lire en elle. Pourtant ce fut son compagnon qui prit la parole. Sees vêtements amples ne dissimulaient pas sa large carrure et il arborait une barbe courtement taillée et parsemée de gris :

- C’est moi-même, en quoi un serviteur du Dieu qui pleure peut-il alléger votre souffrance ?

Le ton solennel de l’homme dénotait l’aspect rituel de la question.

[Thémis]

Quête: Maux croisés

Le prêtre, à première vue, inspirait confiance à la jeune bretteuse. Mais elle ne pouvait l’interroger devant son camarade. Moins de personne était au courent de l’affaire des poisons, mieux c’était. Aussi Thémis demanda :

- Puis-je m’entretenir quelques minutes avec vous seul à seul ?

L’homme prie un air surprit mais la suivit. Une fois que la jeune fille fut sur qu’aucune oreille indiscrète ne pouvait écouter elle demanda :

- Moi et mon amie enquêtons sur l’affaire des poisons. Nous savons que vous avez examiné un des adolescents morts il y a peu. Nous voudrions savoir de quel symptômes a-t-il succombé.

[Kasumi]

Quête : Maux croisés

Le prêtre fut quelque peu intrigué de la requête de la jeune femme mais il fit néanmoins signe à son acolyte de les laisser seuls. Il n’était pas rare qu’une jeune femme souhaite garder secrets certains problèmes qu’elle devait soumettre à un prêtre. L’Ilmate en avait vu des vertes et des pas mûres lors de ses années de service dans le Temple des taudis.

Mais la nature de la demande de Thémis ne manqua pas le déstabiliser. Intrigué plus que suspicieux, il dévisagea les deux jeunes femmes un moment mais il finit par acquiescer :

- Je n’avais pas fait le rapprochement entre les deux morts je dois dire. J’ai entendu parler du jeune homme mort pendant une arrestation. Mais je dois dire que le corps du garçon que j’ai eu à examiner était plus intriguant. Il portait une blessure évidente à la tête, sans doute la cause de la mort. Ou alors, c’est ce qu’on a voulu me faire croire. Maintenant que vous le dites, il n’y avait presque pas de sang autour de la blessure mortelle à sa tempe. Comme s’il était mort avant…

Mahaut interrompit le clerc ce qui lui valut un froncement de sourcil :

- Vous dites que vous n’avez pas fait le rapprochement entre les deux meurtres, pourtant les deux jeunes gens ont été impliqués dans l’agression d’une vieille dame hier et se connaissait de longue date.

Le prêtre adressa un regard surpris à la garde :

- Je ne sais pas qui vous a affirmé cela. Certes, ils ont été impliqués dans la rixe d’hier mais je jurerai que ces enfants ne se connaissaient pas il y a un mois. Seulement, l’un d’eux vient du quartier. Et c’est celui qui est mort hier.