[Quête] Le Châtiment de l'Aube

[Agrippa]

[Quête : le châtiment de l'Aube]

Sous Luménis se trouve un immense complexe d'égouts qui assure la salubrité de la cité en drainant les eaux usées. Des kilomètres de galeries ont été creusées dans le sol friable au fil des générations, créant un réseau impénétrable pour qui n'est pas familier des sous-sols luméniens.

Les seuls créatures vivantes foulant du pied le sol humide et mousseux des galeries sont les hommes chargés de l'entretien du réseau, ainsi que les individus plus ou moins louches qui se livrent à toute sorte de traffics. Ceci bien entendu sans compter la vermine de taille et d'appétit divers qui grouille au milieu des immondices.

[Agrippa]

[Quête : le Châtiment de l'Aube]</span>

Mornagest avait insisté pour ouvrir la marche, arguant de la nécessité de surveiller de près le prisonnier lathandrien qui, à chaque tournant des galeries empruntées, indiquait la direction à prendre. Le Lathandrien pouvait sentir le regard scrutateur du Mélandien peser sur son visage à chaque fois qu'il pointait du doigt dans une direction, comme si Mornagest avait voulu conjurer par la terreur une éventuelle trahison du prisonnier.

Au réveil, après <a href=\'http://www.baldursgateworld.fr/lacouron ... hp?t=11313\' target=\'_blank\'>la nuit passée au cimetière</a>, chaque membre du groupe avait pu sentir la détermination de l'ambassadeur mélandien à prendre la direction des opérations. Après tout, le groupe était maintenant à majorité mélandienne, depuis que Ben-j en faisaient partie, et Mornagest avait la ferme intention de mener les choses comme il l'entendait.

Garfield suivait de près les hommes de tête, Agrippa sur les talons. Celui-ci avait récupéré ses sorts durant le repos nocturne, et en avait utilisé quelques uns avant de se mettre en route pour achever de refermer les blessures de chacun.

Ben-j était quelques mètres en retrait derrière le prêtre, tandis que Zéphirah fermait la marche, le visage tendu par la concentration, s'assurant que rien de désagréable ne pourrait surprendre le groupe par l'arrière.

Le groupe progressait maintenant depuis deux bonnes heures dans le dédale spongieux et malsain, lorsqu'une halte fut décidée, pour profiter d'un élargissement des tunnels qui permettait au groupe de s'asseoir.

<span style=\'color:gray\'>HRP : Il s'agit maintenant de progresser dans les égouts jusqu'au temple de Lathandre. Le groupe est en pause, vous pouvez discuter de ce que nous allons faire ensuite si vous le souhaitez, et faire reprendre la marche au groupe si vous le voulez. Je rappelle que la tension est forte, car tout le monde n'est pas forcément d'accord avec la conduite à tenir une fois au temple... et qu'on est pas sûr de s'en sortir vivants. Le dénouement est tout proche, alors lachez-vous! :fleur:

[Garfield]

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Garfield était amusé de voir Mornagest jouer au petit chef. Comment les mélandiens arrivaient-ils a se faire confiance les uns les autres? Garfield ne faisait deja pas confiance au plus candide des luméniens... ce qui, ces derniers temps, s'était averé plutôt sage. Et en ce moment même, il ne faisait confiance ni a Mornagest, qui semblait se sentir investi d'une mission divine, ni a Zephirah (qui ferait confiance à une assassine mélandienne qui insiste pour "couvrir les arrières"?), ni a Ben-j, un peu trop "tombé du ciel", ni a Agrippa (comment un homme de si peu d'importance se retrouvait-il mêlé à cela?)

C'est donc dans cet état d'esprit qu'avançait Garfield, ses deux épées à la main, prêt à attaquer ou à se défendre. Comment allait-il sortir de cette situation? La mort d'un ou deux (voire trois) mélandiens au temple de Lathandre serait justifiable, mais le massacre des prêtres Lathandriens... Devait-il laisser ses compagnons d'armes se faire tuer par les prêtres, ou du moins gravement blesser? Mais dans ce cas là, comment en sortirait-il vivant lui-même?

Ces égouts, si exigus, si sombres, si maladorants... il fut soudain prit a nouveau d'une envie de revoir Padhiver, ses parents, sa soeur... Mais l'odeur le ramena vivement à la réalité. Crachant pour chasser le gout qui commençait a apparaitre dans sa bouche, il continua d'avancer. Mieux valait se retenir de toute reflexion, le combat qui s'anonnçait s'averait déja assez difficile, Garfield ne tenait pas à ramasser un coup d'épée, de valdriss ou de poing de la part d'un des trois mélandiens présents.

[Zéphirah]

[Quête : le Châtiment de l'Aube]

C’est dans le silence sacré du retour que le groupe progressait jusqu’aux égouts.
Zéphirah, à présent moins pâle, n’avait pas craché sur le peu de repos qu’elle était parvenue à s'accorder avant de reprendre la route.
Elle enserra ses frêles épaules avec sa cape, pour garder avec elle un peu de sa chaleur, et d'avantage en un geste inconscient de réconfort.
Un sourire aux lèvres, elle jetait parfois quelques œillades vers ses compagnons qui marchaient grand train devant elle. A observer des heures durant un homme, on reconnaît habilement, au premier coup d’œil, à qui on a affaire. Et distinguer chaque comportement propre à une personne est un exercice amusant en soit, lorsqu’il est bien pratiqué, et qu’on a affaire à une palette de personnalités aussi diverses. Chez certains, l’humeur était la même.

Mais les pensées de la voleuse étaient bien plus guidées par les affres qu’ils avaient endurées au cours de leur mésaventure.
Il y’avait ce prisonnier. En tant normal, il serait déjà mort, par les soins des moins scrupuleux. Que venaient-ils s’encombrer d’avantage ? Une haine féroce enflamma le regard de la Mélandienne, lorsque ses yeux mobiles le croisèrent parmi les autres. Selon les circonstances, associé à plusieurs causes, il était amplement justifié. En plus de n’avoir jamais porté l’engeance d’une quelconque Eglise dans son cœur, il état une source d’attention supplémentaire, et un témoin dont ils devraient se débarrasser tôt ou tard, et enfin, faire face à leur problèmes, plutôt que de les contourner, en s’inventant une noblesse d’âme ou une morale qu’ils ne possédaient pas.

Sans mot dire, elle sorti d’une des ses poches l’amulette que Mornagest lui avait remise, repensant au mal nécessaire pour se la procurer…

[Mornagest]

[Quête : le châtiment de l'Aube]

Le groupe venait de s'arrêter, et tous les marcheurs prirent leur position dans l'élargissement du tunnel, se tenant presque naturellement éloignés l'un de l'autre. Le silence était lourd de menaces, l'un à l'encontre de l'autre. Celui ici qui faillirait à sa mission se verrait aussitôt rejeté par les autres, et ce, de manière plus que définitive...

L'ambassadeur s'adossa au mur, et surveillait du coin de l'oeil leur guide forcé. Il ne lui faisait guère plus confiance qu'à Garfield, dont la loyauté n'avait pas encore été prouvée depuis le début de cette affaire, au contraire. Mornagest était certain qu'il ne restait avec eux que par obligation, prêt à tourner casaque au moment critique.

"Qu'il essaie", pensa Mornagest, "et je lui découpe moi-même les oreilles."

L'esprit assombri, le combattant imagina ce qui les attendait, là-bas, au temple. Sans doute de belles blessures, si ce n'était la mort. Peu lui importait, en fait. Ce qu'il attendait avec impatience, était le dénouement de cette lamentable histoire, et de pouvoir rentrer à Melandis, afin de se rendre compte des évènements qui semblaient s'y dérouler, selon Ben-J. La cité du Chaos l'attirait plus que jamais, en cet instant empli de frictions et de puanteur morbide...

[Zéphirah]

[Quête : le châtiment de l'Aube]

Aux portes du dénouement, Zéphirah en oubliait presque ce qui l’avait poussée ici, cet excessif amour de l’intrigue et du danger, cette absence de peur, qui l’avait déjà faite danser sur le fil de la vie plus d’une fois. Etait-ce la fatigue, l’excitation ? Elle parvenait difficilement à se convaincre de sa réalité.

La voleuse se plaça en retrait du groupe à présent dispersé, dans les ombres qui enveloppèrent complètement sa menue silhouette.
A la faveur de l’obscurité, elle eu tout le loisir d’observer l’étrange amulette dont l’aura frôlait la sienne, émettant des ondes suspectes qui courraient le long de sa peau.
Guère rassurée, mais pourtant attirée par cette sensation supplantant sa raison, elle passa l’objet autour de son cou, regrettant déjà ce geste en dépit du fait qu’il lui était plutôt bien assortie…

[Agrippa]

[Quête : le Châtiment de l'Aube]</span>

Quiconque eut été alors en mesure d'observer Zéphirah dans l'obscurité des égouts aurait été frappé par la beauté de l'amulette. L'elfe l'avait passée au cou, la main fébrile et l'esprit curieux, sans attendre une éventuelle identification de la part de quelqu'un de plus qualifié d'elle.

Son impatience fut bien mal récompensée; rien de remarquable ne se passa, ni physiquement, ni au niveau des sensations ressenties par la Mélandienne. Celle-ci esquissa bien quelques mouvements brefs et violents pour déterminer si l'amulette possédait ne serait-ce qu'un résidu de magie affectant les performances physiques, mais l'objet ne semblait plus contenir de magie, si de magie il avait jamais été question.

Dans un mouvement de déception, l'elfe fut tentée de retirer la parure inutile et de la jeter dans les canalisations putrides, mais elle s'arrêta juste au dernier moment, pensant à la valeur qu'elle pourrait en retirer en la revendant, car l'amulette avait au moins l'utilité d'être belle.

Zéphirah accéléra pour rattraper le groupe qu'elle avait perdu de vue au détour d'un coude de la galerie, et revint sur les talons de Ben-j.

-Flâniez-vous parmi la flore locale, chère amie? demanda ironiquement celui-ci sans se retourner vers sa concitoyenne, lorsqu'il entendit les pas de Zéphirah qui le rattrapait.

Zéphirah allait répliquer par une remarque acerbe sur l'apparence physique et vestimentaire du moine lorsque celui-ci, craignant visiblement que sa nouvelle connaissance Mélandienne laisse trainer une de ses lames dans son dos, se retourna gracieusement vers celle qu'il venait de provoquer.

L'expression que Zéphirah lut sur le visage de Ben-j interrompit sa réplique.

-Quelle... quelle parure étrange portez-vous là, madame? Le ton de la voix de ben-j était presque timide. Cette amulette vous va à ravir; elle souligne et renforce la grande beauté de vos traits.

Zéphirah observa avec un intérêt renouvelé son nouveau bijou. Une faible aura de lumière bleue l'entourait.

caractéristiques de l'"amulette du songe d'une nuit d'été"(à découvrir et utiliser progressivement) :
Charisme +1
capacité => séduction sur personne de sexe opposé : +3 Charisme si activé par le toucher (une fois par jour)

La contemplation de l'amulette par les deux talosiens fut abruptement interrompue par un cri retentissant le long des murs moussus des galeries.

-A moi, Mélandiens! Au combat!

Ben-j et Zéphirah s'étaient laissés distancer par la tête du groupe, et le cri de l'ambassadeur de leur ville ne laissait rien présager de bon, d'autant que des bruits confus de combat se rajoutèrent aux sons qui leurs parvenaient. Les deux Mélandiens accoururent en direction de l'appel à l'aide, et la scène qu'il virent en arrivant leur glaça le sang.

La galerie se terminait en cul-de-sac, et une silhouette de porte était découpée sur le mur qui rejoignait les deux parois. Mornagest et Garfield étaient plongés jusqu'à la taille dans l'eau des égouts, luttant contre des tentacules qui sortaient de l'eau pour s'abattre vers l'un ou vers l'autre des combattants, et essayant de les entraîner sous la surface.

-Les deux prêtres sont sous l'eau! Cette chose les a entraînés au moment où nous allions franchir la porte conduisant au temple... Le lathandrien avait la clef de la porte dans sa main! hurla l'ambassadeur.

<span style=\'color:gray\'>consignes : A vous de voir votre action... Demandez à Fossy, c'est le spécialiste :rigoler: :rigoler: Le prêtre et mon perso n'ont pas des capacités respiratoires illimitées. :notme2:

[Garfield]

[Quête : le Châtiment de l'Aube]

Encore un contretemps! Cette histoire ne finirait donc jamais? Garfield plongea lamain, puis le bras dans l'eau, a la recherche d'un des prêtres, ou de la créature qui pourrait les avoir entrainer. Rien... Il faudrait peut-être que quelqu'un plonge? Il attendit qu'un des mélandiens se propose sans rien ajouter de plus. Après tout, laisson la fange à la vermine, pensa-t-il...

[Mornagest]

[Quête : le châtiment de l'Aube]

Plongé jusqu'à la taille dans cette eau croupie, Mornagest se débattait contre une énorme tentacule qui lui agrippait la cheville, suffisament fort que pour la lui briser, s'il ne parvenait rapidement à se dégager. En même temps, il devait tenter de sauver le lathandrien, qui était seul à connaître le chemin pour sortir de cet enfer sous-terrain.

L'affaire s'annonçait mal. Mornagest parvint à saisir sa nouvelle lame, mais avait des difficultés pour porter un coup à la créature qui l'enserrait. Il plongea sa lame dans l'eau, et frappa du mieux qu'il put, d'estoc, en direction de la chose. Il sentit, par miracle, son arme pénétrer dans quelque chose de mou mais de résistant, et la tentacule le lâcha aussitôt.

En revanche, pas de traces d'Agrippa ni du prisonnier. Jurant allègrement, comme à son habitude, l'ambassadeur tenta alors de plonger sous la fange afin de repérer leurs corps, s'il n'était déjà trop tard...

[Agrippa]

[Quête : le Châtiment de l'Aube]</span>

Garfield ne fut que renforcé dans ses préjugés vis-à-vis de la racaille mélandienne lorsqu'il vit l'ambassadeur de la ville talosienne être le premier à se jeter sous la surface, dans le but de repêcher les deux hommes entraînés par l'être monstrueux qui se cachait dans l'eau immonde des égouts.

Il fallait véritablement avoir une affinité particulière avec tout ce qu'il pouvait exister de plus abject pour oser se laisser submerger par les eaux croupies.

Sous la surface, Mornagest se contenta de fermer les yeux et la bouche du mieux qu'il put, et progressa en aveugle vers le centre de la galerie submergée, là où le canal était le plus profond. Une nouvelle tentacule le heurta une première fois, puis une deuxième, avant de s'enrouler autour de sa gorge. Se débattant frénétiquement, Mornagest frappa du mieux qu'il put, maniant de toutes ses forces la lame trouvée au mausolée.

Il parvint à trancher la tentacule, mais d'autres vinrent s'attaquer à lui, et le Mélandien s'acharna de toutes ses forces, redoublant ses coups avec l'énergie du désespoir. Ses poumons allaient éclater lorsque, les mouvements de son invisible ennemi se faisant étrangement plus lents, il parvint à se dégager et à remonter à la surface.

-Zéphirah! Garfield! Aidez-moi!

Lorsqu'il parvint à ouvrir les yeux, Mornagest vit que le Haut-Conseiller n'avait pas pénétré plus avant dans l'eau. Un mouvement de rage le saisit, mais au même moment, une tentacule sortie de l'eau s'éleva dans l'air en direction de l'ambassadeur, lequel parvint sans difficulté à la trancher. Quelque chose avait ralenti les mouvements du monstre, et bien qu'il n'en ait pas l'absolue certitude, Mornagest sentit confusément que cela avait quelque chose à voir avec sa nouvelle arme.

caractéristiques de la Lame de la Hyène :
épée longue + 1
TACO +1, dégats +1, +1 de froid
effet : lenteur (due au froid) sur la cible lorsqu'elle est touchée et rate son JS


Rempli d'un espoir nouveau, il replongea dans l'eau sans même jeter un coup d'oeil vers la rive.

<span style=\'color:gray\'>HRP : Le prêtre Lathandrien est mort, Fossy, mais tu peux retrouver son cadavre et la clef :notme2: Quant à mon propre sort, c'est à vous de voir :oops:

[Zéphirah]

[Quête : le Châtiment de l'Aube]

Elle aurait juré que ce bijou contenait des vertus apaisantes, soignantes, en interprétant les délicieux frissons qui l’avaient auparavant parcourut.
Peut-être était-ce cet infini espoir de se remettre qui lui avait fait croire ça, en plus de son ignorance en matière des arcanes.
Quelle ne fut sa déception en constatant la piètre étendue de ses pouvoirs…
Avec une moue de dépit, elle ajusta correctement l’amulette qu’elle fit passer sous son abondante chevelure, de manière à ce qu’elle ne l’égare pas, lorsque des cris explosèrent au fond du tunnel.

Zéphirah bondit, valdris au clair, ouvrant la course dans le dédale sombre.

L’origine de ses remous était causée par les coup violents d’une des nombreuses tentacules, provenant directement de l’eau agitée. Avec une expression qui en disait long sur ses pensées, la voleuse se joignit aux deux hommes dans la mêlée, regrettant déjà d’avoir mis les bottes dans l’eau putride.

La saleté la rebutant de prime abord, elle ne se laissa pas plus longtemps abuser par ce tracas plus qu’éphémère et de moindre importance, devant une situation aussi périlleuse.

Il lui sembla prioritaire de rechercher Agrippa, laissant le prisonnier aux soins et aux crocs de la bête, elle fouilla de ses yeux à l’acuité étonnante les fonds marins.

Pendant que les trois hommes occupaient la créature, elle avait peu à s’en faire, se contentant d’esquiver prestement chacune des tentacules qui balayaient les eaux bouillonnantes.

Mais le temps était plus que précieux pour Agrippa comme pour la nageuse, qui appréhendait avec angoisse l’inévitable moment ou elle devrait refaire surface, avec ou sans le prêtre.

[Mornagest]

[Quête : le châtiment de l'Aube]

L'ambassadeur aperçut Zéphirah qui plongeait non loin de lui, à la recherche des prêtres engloutis par les flots putrides, dont l'hôte indésirable ne cessait de tenter de l'égorger. Epée au poing, mais toujours sous l'eau, le guerrier ne pouvait guère facilement utiliser sa force, tant le liquide dans lequel il évoluait était visqueux de contenir diverses choses et substances des plus immondes.

Lorsque Mornagest allait se désespérer, et remonter rapidement prendre de l'air à la surface, il cogna, de la tête, un bras, qui semblait en supsension dans cette crasse liquide. Il le saisit rapidement de sa main libre, mais dut à nouveau se débattre afin d'échapper à la créature démoniaque de s'emparer de lui, ou du cadavre qu'il tenait à présent.

Une tentacule glissa autour de sa cheville et le tira brutalement en arrière, vers le fond de l'eau. Mornagest, qui commençait à manquer d'air, se mit à paniquer. Se démenant comme un beau diable, il frappait de son épée, fénétiquement, sans viser. Il faillit s'entailler la jambe en même temps que l'horreur qui le maintenait immergé, mais enfin, la chose le lâcha.

Tenant toujours le cadavre, dont il ignorait encore l'identité, Mornagest fila à la surface.

[Garfield]

[Quête : le châtiment de l'Aube]

Garfield vit Mornagest remonter, et saisit le bras du prêtre Lathandrien avant de s'apercevoir qu'il était mort. Décidemment, le dieu maudit qui les avait embarqué dans cette aventure n'était pas décidé à laisser survivre un seul Lumenien dans la ville...

Et Zéphirah qui ne remontait toujours pas... Sentant qu'il allait le regretter, le bretteur plongea dans l'épaisse vase, laissant Mornagest émerger et rejoindre BenJ. La nage était ralentie et lavision très limité, et Garfield avait l'impresion de nager dans un potage de pois, sauf que là, il n'oserait pas ouvrir la bouche pour y gouter. Il vit un forme qui essayait d'avancer. Il déchargea Zéphirah du prêtre, la laissant libre de remonter plus aisément à la surface. Après quelques efforts, il fut à même de rejoindre les mélandiens à la surface, le prêtre inanimé sur l'épaule.

Quelqu'un s'y connait-il en premier secours? lança-t-il à la cantonnade.

[Mornagest]

[Quête : le châtiment de l'Aube]

Mornagest reprenait lentement son souffle quand Garfield émergea, en même temps que Zéphirah, portant le corps inanimé d'Agrippa. Le Haut Conseiller l'allongea prestement et demanda : "Quelqu'un s'y connaît en premiers secours ?"

Bien que loin d'être attiré par cette tâche, Mornagest estima qu'il devait au moins tenter de sauver le prêtre, car il pourrait encore leur être utile... Et il le préférait malgré tout à Garfield, dont la vilénie n'était plus à prouver aux yeux de l'ambassadeur.

"Je peux tenter de lui faire du bouche-à-bouche", annonça-t-il simplement, et ce disant, il s'agenouilla devant le corps du prêtre et entama une série d'insufflations et de compressions thoraciques afin de ramener le prêtre dans ce monde...

[Ben-jXX]

Désolé pour ma longue absence

[Quête : le châtiment de l'Aube]

Ben-j venait de sortir de l'eau croupie. Il avait eu du mal à se défaire des gigantesques tentacules de l'immonde bestiole qui avait attaqué Agrippa et le prêtre. Son katana avait pas mal tranché, ou plutôt avait essayé.
Il aurait bien laissé Mornagest crever, étranglé par le poulpe géant, mais il se doutait bien que le guerrier qu'il est, était trop résistant pour se laisser mourir bêtement sous les coups d'une grosse bestiole.

Ben-j essorait ses vêtements. Il était trempé et sale. il espérait que tout cela finisse rapidement, il avait maintenant une forte envie de se laver, et dans de l'eau propre!

La mort du prêtre lathandrien contrariait ses plans. Il aurait aimé l'avoir à ses côtés comme complice lorsque commencerait la grande bataille rangée.
A contrario, le sort d'Agrippa ne l'importait guerre. C'était un homme bon et droit, ce qui forçait le respect de Ben-j aussi bien que son mépris. Par contre il ne se serait pas rabaissé à tenter de le réanimer comme le faisait Mornagest à cet instant!

Il se retourna une dernière fois pour admirer le spectacle: des morceaux de tentacule gisaient autours d'une eau sale et glauque. *Pour une ville de bourgeois nantis, c'est réussi, pensa-t-il, même les égouts d'Eauprofonde sont plus propres*

[Agrippa]

[Quête : le Châtiment de l'Aube]</span>

Lorsqu'Agrippa rouvrit les yeux, tous ses sens lui crièrent qu'il était en enfer. La puanteur, l'obscurité, la douleur qui parcourait tous ses muscles et brulait ses poumons, enfin les silhouettes menaçantes qui se tenaient immobiles devant lui... Ce n'est qu'après quelques longues secondes qu'il parvint à se souvenir de l'attaque du monstre et du lieu où il se trouvait.

Le visage de la silhouette la plus proche de lui appartenait à l'ambassadeur Mornagest, lequel était couvert des résidus les plus immondes, mais avait curieusement sur le visage une expression qui ressemblait à du soulagement.

-Essayez de vous lever, maintenant. Il ne devrait plus y avoir d'eau dans vos poumons maintenant.

Agrippa reconstitua progressivement ce qui s'était produit, et la gratitude envers le Mélandien le submergea. Mais il était encore trop faible pour dire quoi que ce soit, et le regard de Mornagest se durcit immédiatement lorsqu'Agrippa fit mine de vouloir parler.

-Ne restons pas ici, dit d'une voix dure et autoritaire Garfield, il faut se remettre sur pieds, et franchir la porte secrète. Qui sait si ces égouts ne recèlent pas d'autres dangers?

Soutenu par Mornagest, Agrippa se releva tant bien que mal. Lorsqu'il parvint avec le plus grand mal à tenir debout tout seul, il s'aperçut que, dans la confusion de la lutte sous l'eau, il avait machinalement glissé à son doigt un des deux anneaux trouvés dans le mausolée. Il fouilla dans sa poche, mais le second anneau avait quant à lui disparu.

Il tenta alors de retirer celui qu'il portait à son doigt , mais fut incapable de le faire. Le reste du groupe était en train de se regrouper autour de l'accès secret au sanctuaire lathandrien, et Agrippa renonça à s'intéresser plus avant à l'anneau.

<span style=\'color:gray\'>caractéristiques partielles de l'anneau (maudit)
Dextérité -2

Zéphirah avait récupéré la clef sur le cadavre du prêtre luménien, et il s'agissait maintenant pour elle et ses compagnons de franchir l'ultime étape pour l'accomplissement de leur vengeance.

[Garfield]

[Quête : le Châtiment de l'Aube]

Garfield examina la porte pour s'assurer qu'il n'était pas dangereux d'y laisser trainer les doigts. Ceci assuré, il se mit à crocheter laserrue à peine verouillée, et quelques minutes plus tard, elle s'ouvrit sur un long tunnel. Une lumière diffuse émanait de torches placés sur les murs, à intervalles réguliers. Les murs, eux, étaient taillés à même la roches, présentant ainsi de nombreuses aspérités.

Garfield du prendre la tête du cortège afin de s'assurer qu'il n'y avait pas de piège sur le sol ou ailleurs. Tout en effectuant ses recherches, ilréfléchissait aux implications de toute cette histoire. Si, en effet, Lathandre avait décidé de se débarasser de lui? Ceci expliquerait la force de la conviction des prêtres, et la mort de la prêtresse, brülée en pleine nuit par un rayon de soleil...
Et si le clergé entier avait tort, peut-être cela voulait-il dire que Lathandre allait mourir a cause du manque de réelle foi de ses fidèles, tel son prédecesseur Amaunator.Malgré ce que lui et ses compagnons d'infortunes avaient bien voulu croire ou faire croire, lasituation leur échappait à tous.

Ils étaient des dieux ou du destins, mais en aucun n'agissaient de leur propre chef. Rein n'était allé dans leur sens depuis la pièce de théatre, il n'avaient prit aucune décision qui ne leur avait été imposé. De simples fétus de paille ballotés par le vent de la fatalité. Peu être que dans les hautes instances divines, on savait lesquels allait vivrent et lesquels allaient mourir, si certains devaient-y survivre...

Toutesces pensées étaient fort déprimantes. Mais que pouvaient-ils faire, simples mortels... Les dieux étaient contre eux, des instutions tentaculaires leur barrait la route. Hérésie de croire que cinq individus avait lepouvoir de renverser l'ordre des choes... La mort dans l'âme, Garfield arriva fasse à une nouvelle porte, et la vérifia de nouveau.

S'appuyant contre, il murmura a ses compagnons, accompagnant la parole d'un geste en direction de la porte:

Après vous...

[Mornagest]

[Quête : le châtiment de l'Aube]

L'ambassadeur avait réussi à sauver Agrippa. Il ne savait en revanche s'il devait s'en réjouir, ou, au contraire, se maudire pour avoir effectué une bonne action. Il se releva, et continua à s'interroger, alors qu'ils progressaient à nouveau dans le passage.

Cette histoire semblait modifier plus qu'il n'y paraissait sa psyché, et cela l'effrayait quelque peu. Se savoir si influençable lui donnait la nausée, et il redoutait de devenir autrement que ce qu'il était actuellement.

Ils arrivaient devant une porte, que Garfield examina longuement, avant de l'ouvrir. Puis il laissa les autres passer devant.

Mornagest se méfia aussitôt du Haut Conseiller, et resta sur place, fixant un regard noir sur Garfield. Le croyait-il assez stupide que pour risquer deux fois la même erreur ?

[Garfield]

[Quête : le châtiment de l'Aube]

Garfield surprit leregard noir de Mornagest. L'ambassadeur mélandien faisait sa mijorée, comme si on pouvait reprocher à Garf d'avoir pensé que le mélandien descendrait prudemment au lieu de sauter à l'aveuglette dans un trou et de traverser lamoitié du couloir en roulant. Enfin, le mélandien en voudrait surement toute se vie a Garfield, et, franchement, Garfield n'en avait rien à faire.

Il passa devant Mornagest, le bousculant au passage, et entra dans la pièce.
La pièce était fortement éclairée, et des insignes de Lathandre étaient gravées sur les murs. Un étrange cercle de lumière bleue au centre de la pièce diffusait un halo blafard dans celle-ci. Autour du sol, une multitude de glyphes irridescent attiraient irrémédiablement l'oeil.

Nous ne devrions pas être trop hardi en ce lieu. Argippa, sauriez-vous déchiffrer ces glyphes?

[Agrippa]

[Quête : le Châtiment de l'Aube]</span>

Agrippa s'approcha précautionneusement des glyphes qui scintillaient légèrement sur le sol, et sortit de la sacoche accrochée à sa ceinture un petit récipient. Celui-ci contenait de la poudre noire, qu'Agrippa dispersa avec la plus grande délicatesse sur le sol couvert d'inscriptions. Celles-ci devinrent instantannément plus visibles, ce qui facilita la tâche du clerc. Les prêtres de Dénéir, le Seigneur des Glyphes et des Images, s'étaient fort logiquement fait une spécialité de la connaissance des signes et symboles magiques, et Agrippa avait toujours été particulièrement fasciné par cette discipline. C'est donc sans grande difficulté qu'il parvint à déterminer la nature des inscriptions qu'il examinait.

-Eh bien, tout cela n'a rien de bien compliqué. Ces symboles-ci sont des glyphes de garde, tandis que ceux-là, à gauche, sont des symboles de consécration du lieu.

La consécration va créer, à l'intérieur du périmètre délimité par les glypes, une... certaine gêne chez quiconque n'est pas de l'alignement de Lathandre, à en juger par les inscriptions aux murs. Et je parierai fortement que les glyphes de garde sont calibrés de façon à se déclencher contre des individus d'un certain alignement... différent de celui des lathandriens.

Mais un doute soudain le fit préciser ses pensées. Un doute qui s'appuyait sur une idée qui lui occupait l'esprit depuis le début de toute cette histoire.

<span style=\'color:turquoise\'>-Toutefois, je pense que la question des glyphes de garde est complexe. Les prêtres que nous avons croisés sur notre route utilisent certes encore des sorts divins, ce qui signifie que Lathandre ne les a pas abandonné. Mais leurs actions ne me semblent pas être véritablement en accord avec leur divinité tutélaire, ce qui me conduit à penser que l'alignement de certains n'est plus ce qu'il devrait être en toute logique. Les plus grands spécialistes de théologie débattent encore de ce problème, et je dois vous avouer que mon opinion sur la question n'est pas encore faite...

La loyauté ne me paraît pas être une des valeurs les plus en vue de cette faction du clergé lathandrien, et en ce qui concerne le Bien...

En conséquence, il se pourrait que ces glyphes ne soient plus forcément néfastes à toute personne n'étant pas loyale et orientée vers le Bien. Cela rajoute beaucoup d'incertitude quant aux chances pour l'un d'entre nous de traverser ce champ de protection et en sortir indemne.

[Ben-jXX]

[Quête : le Châtiment de l'Aube]

Ben-j venait à son tour de pénétrer dans la pièce. La lumière bleutée qui l'éclairait était apaisante pour la vue, même si les nombreuses glyphes qui la composaient n'étaient évidemment pas inoffensives.
Le moine venait d'écouter Agrippa; apparemment ce dernier ignorait quelles seraient les conséquences des glyphes sur chaque membre du groupe. N'en sachant pas plus que lui, Ben-j espéra que ses talents de moine puissent le protéger de cette "sorcellerie divine"

Ben-j venait aussi de remarquer la tension qui existait entre Mornagest et Garfield. Celle-ci n'était pas pour lui déplaire! Il semblait même que l'ambassadeur soit plus apte à faire confiance à un arriviste mélandien qu'à un homme qui l'avait accompagné dans toutes ses mésaventures. *Voila une situation à laquelle je pourrai tirer profit* pensa Ben-j

[Mornagest]

[Quête : le châtiment de l'Aube]

Mornagest avait écouté patiemment l'explication d'Agrippa. Il se méfiait non pas du prêtre, mais bien des fanatiques qui avaient mis en place ces pièges, qui pouvaient tuer à peu près n'importe lequel d'entre eux, d'après le suivant de Dénéir.

"Mais comment savoir ? Nous n'allons pas tous nous lancer et ensuite constater les dégâts.. A moins qu'il n'y ait des volontaires ?", dit-il d'un ton ironique.

L'ambassadeur ignorait si le prêtre pouvait encore contrer la situation grâce à l'un de ses sorts, mais il en doutait. Lui-même ressentait l'aura magique intense qui rayonnait des glyphes, alors qu'il n'était pas du tout habitué à manipuler ces choses obscures.

[Agrippa]

[Quête : le Châtiment de l'Aube]</span>

Le problème n'était guère soluble par autre chose que l'action, et Agrippa s'en rendait mieux compte que personne. Aucun raisonnement d'aucune sorte n'aurait pu déterminer l'action juste, aussi décida-t-il de faire la seule chose utile.

Le prêtre se redressa et s'avança d'un pas qui se voulait sûr vers le centre de la pièce.

Le passage de la première ligne de symboles se fit sans problème apparent, le sort de consécration des Lathandriens étant sans effet sur lui, en raison de son alignement plutôt orienté vers le Bien. Le premier pari était réussi, restait maintenant la partie réellement dangereuse.

-Si vous entrez dans le périmètre que je viens de franchir, il est probable que certaines de vos capacités physiques soient diminuées, en fonction de votre personnalité. Mais tout cela n'est pas bien grave, tant que nous ne sommes pas en condition de combat. Par contre, ces glyphes-ci risquent de s'avérer plus problématiques.

Les glyphes de garde étaient maintenant à portée d'Agrippa. Il s'agissait maintenant d'assumer les conséquences de ses actes.

Au moment où le prêtre de Dénéir posa le pied sur les cercles de symboles concentriques, une vive lueur jaune illumina le centre de la salle, aveuglant ceux qui s'y trouvaient, tandis qu'Agrippa s'arrêtait comme frappé d'immobilisation au milieu de son geste.

<span style=\'color:turquoise\'>Agrippa => Glyphe de garde => immobilisation ==> Agrippa

Lorsque les membres du groupe retrouvèrent l'usage de la vue, ils constatèrent que le cercle de lumière bleu au centre de la salle était toujours là, mais que les glyphes qui se trouvaient auparavant sur le sol avaient maintenant disparu.

[Zéphirah]

[Quête : le Châtiment de l'Aube]

Zéphirah s’engouffra comme le vent dans le tunnel à la suite du groupe, avec un grondement agacé. Gardant un œil distrait sur les faits et gestes de ses compagnons, plus par habitude que par véritable dessein, elle comprenait de moins en moins ces chamailleries, trop puériles pour son propre goût, mais dignes de leur race.

S’ils ne parvenaient pas à se mettre sur un accord, qu’ils en finissent aussitôt, ce serait toujours un problème et une perte de temps en moins.
A cela s’ajoutaient les étranges glyphes qui ornaient le sol de la salle, mais qui n’étaient guère du ressort de la voleuse.

La lumière fondait tout autour d’eux, sombre et pourtant incandescente.
A une distance respectable, l’elfe de lune jetait des regards inquiets dans les alentours, se sentaient extrêmement déplacée en ce saint lieu, lorsque Agrippa posa un pied, peut-être de trop, dans le cercle de lumière. L’éclat aveuglant qui s’en suivit les prit tous par surprise.

Mais surtout, ce n’était pas suffisamment convaincant pour insuffler à la voleuse le courage d’aller plus loin. Elle resta figée, dans une imitation presque parfaite du prêtre de Dénéir, s’attendant probablement à ce la main d’un certain Dieu ne vienne se refermer sur eux.

[Mornagest]

[Quête : le châtiment de l'Aube]

L'étrange lueur avait fait s'arrêter net Mornagest dans sa progression, tandis qu'il suivait Agrippa. Il vit ce dernier s'immobiliser instantanément, comme littéralement cloué au sol par une quelconque magie.

Il semblait que même sa nature altruiste ne l'avait pas sauvé des effets néfastes de ces glyphes posés par des soi-disant Lathandriens... Ils devaient être corrompus jusqu'à la moelle, pour s'attaquer ainsi à ceux qui étaient censés être leurs amis...

"La loyauté est une utopie", pensa Mornagest, presqu'amusé par la situation. Il s'estimait heureux de ne point avoir à respecter une ligne de conduite dictée par les autres, pour devoir ensuite les trahir à la moindre occasion. L'ambassadeur ne supportait aucunement l'hypocrisie.

S'assurant que le prêtre n'était pas sur le point de succomber à ces fichus glyphes, Mornagest fit signe aux autres que le reste de la zone semblait être sûre, à présent. Il ne restait plus qu'à attendre que le sortilège prenne fin - s'il le pouvait....

[Agrippa]

[Quête : le Châtiment de l'Aube]</span>

Alors que le groupe avait, sur un geste de Mornagest, prit le parti d'attendre prudemment la dissipation des effets des glyphes sur Agrippa, le halo de lumière bleu qui formait un cercle au centre de la pièce s'assombrit imperceptiblement, et une silhouette humaine prit forme en son sein.

<span style=\'color:#6C84FF\'>-Un portail, jura Mornagest entre ses dents.

L'homme qui venait de franchir le portail était de haute stature, et portait une ample robe noire de mage agrémentée de motifs dorés. Il se trouvait à quelques pas d'Agrippa qui était toujours immobilisé, et à trois bons mètres de Mornagest, lequel était le membre du groupe le plus proche de lui. Le mage fit un pas pour sortir du halo de lumière, et parcourut en une fraction de seconde la pièce des yeux. Il parut étonné de se trouver face à un groupe si nombreux, et dont les membres n'étaient visiblement pas tous sous le coup du sort d'immobilisation. Déstabilisé, l'homme fit volte-face pour refranchir le portail en sens inverse.

[Garfield]

[Quête : le Châtiment de l'Aube]

Garfield sentit un montée d'adrénaline lui dicter sa conduite. Il se retourna pour héler les trois mélandiens.

Vite, pas de temps a perdre, laissez Agrippa ici, il nous suivra.

A la vitesse à laquelle il avait prononcé ceci, il n'etait pas sur que ses compagnons avaient compris grand chose, mais tant pis, il fallait y aller.
Espérant etre suivi par les trois talosiens, il se précipita dans le portail ignorant où celui-ci allait l'emmener. Vers la fin de cette catastrophe il fallait espérer..

[Mornagest]

[Quête : le châtiment de l'Aube]

Sans plus réfléchir, le guerrier suivit Garfield dans le portail, mû par l'envie de passer ses nerfs sur quelque chose de normal, encore qu'il lui était difficile d'apprécier de la sorte un magicien.

Il franchit d'un pas la porte, et se retrouva envahi par les ténèbres, tandis qu'il entendait vaguement qu'on le suivait, loin, très loin derrière lui.

[Ben-jXX]

[Quête : le châtiment de l'Aube]

A son tour, alors qu'il n'avait que difficilement entendu l'appel de Garfield, Ben-j s'engouffra dans le portail en voyant que Mornagest en prenait la direction. Il suivit donc l'ambassadeur dans cet halo lumineux et immatériel.

Il aurait très bien pu rester seul avec Agrippa afin d'avoir le loisir de l'achever en douceur et donc de diminuer le groupe autour de Monagest; mais il préféra rester le plus près possible de sa proie, après tout, le prêtre de Dénéir n'était pas un obstacle majeur.

Le moine passa tout entier le portail et tout devint noir...

[Agrippa]

[Quête : le Châtiment de l'Aube]

Agrippa était maintenant le seul membre du groupe à être encore dans la salle souterraine. Tous avaient franchi le portail sans l'ombre d'une hésitation.

Les conséquences de leurs actes les attendaient dans la chambre secrète du Sanctuaire de Lathandre.