[Commerce] À la Noire Épée

[Tarsiz]

Tarsiz observa la lame en argent, plus coupante que biens des épées :8: . Le drow était émerveillé par la qualité du travail de forgeron qui ne demandait que 100 Pièces d'or ( :..: ), il repensa involontairement au paroles du brigand ( ) et posa sa bourse sur la table en prenant l'épée.

"Infâme inférieur ( :notme: ) tu remerciera de ma part ton maître pour ce travail d'une qualité extrême."

[Death]

La porte s'ouvrit et Death penetra dans les lieux et sonna au comptoir pour ce faire servir.
Un gobelin arriva aussitot, "que puis-je faire pour vous ?" dit-il

- " J'ai jeté un rapide coup d'oeil a votre grimoire et j'au cru voir que vous aviez un metaux de votre propre creation, fer sanguin si ma memoire est bonne, et je me demandais si vous pouvier ameliorer mon arme en y enduisant une couche sur la lame."

Le vampire sortie son épée enchanté, la déposa sur le comptoir et ajouta:

- "croyer vous pouvoir faire dequoi ?"

Edit : Je suis au bosquet des druides mais étant doner que Max ne peut pas s'occuper de la quete a cause de ses étude a l'étranger je me dedouble. Histoire de préciser

[Walar]

Un rictus impénétrable se dessina sur les traits tendus de Gwihaa. "Sanguin"... Ce mot ne pouvait que lui rappeler le buveur de sang. Ce dernier avait disparu depuis plusieurs semaines. Mais il lui semblait encore percevoir une ombre menaçante dans son dos. A tout moment il s'attendait à voir surgir la maléfique silhouette des profondeurs opaques de la pièce...

Un souffle glacial le fit trésaillir, il fixa son interlocuteur. Un vampire lui aussi, désormais ils étaient partouts.

- Euh, attendez, bredouilla-t-il.

Il se dirigea, presque chancelant, vers l'arrière-boutique. Elle lui semblait désormais plus s'apparenter à une caverne noircie par des vapeurs morbides qu'à la familière charpente dans laquelle il déambulait tous les jours.

Les réserves de fer sanguin n'étaient pas entreposées dans l'énorme coffre, mais dans le sinistre laboratoire du vampire. Il soupira, jamais il n'avait osé s'y rendre. Il avait juste une fois entr'aperçu parmi des brumes émétiques les rangées de fioles aux formes tourmentées. Il regrettait encore la téméraire flammèche séditieuse qui l'avait poussé à espionner son maître ce jour-là.

Et maintenant il était condamné à affronter seul cet antichambre sépulcral. Un poids terrible lui écrasait les chevilles. Un étau d'angoisse lui térébrait la poitrine. Il actionna avec difficulté le mécanisme secret, puis s'engouffra dans l'escalier en colimaçon. Sa maigre torche chassait à peine les ténèbres envahissantes qui noyaient l'endroit. Un mutisme implacable planait dans l'atmosphère, les bruits habituels de la civilisation environnante ne perçaient pas aux travers des cloisons pierreuses. C'était surnaturel, un nouveau frisson le parcourut, mais il serra les dents et reprit son ascension.

Personne n'avait emprunté ce chemin depuis des lustres. Des toiles d'araignées constellaient les aspérités du passage. Mais il n'y avait nulle trace de vie, c'était une zone presque intemporelle.

Enfin, après ce qui lui parut être une éternité, il déboucha devant la porte. Vermoulue, elle semblait tenir à peine sur ses gonds. Un bruit effroyable rompit le silence dès que Gwihaa la poussa. Il ne put s'empêcher de l'associer à un hurlement désespéré. Il était maintenant face à sa propre peur.

Une chape d'obscurité voilait le lieu. Il apercevait juste l'éclat scintillant de bocaux crasseux, logés entre des rangées de grimoires poussiéreux. Des crânes humains étaient éparpillés un peu partout. Un fatras indescriptible reposait sur une massive table circulaire, on y discernait entre autre une panoplie de petits instruments acérés. Une odeur putride vint soudain lui taquiner les narines. Et c'est là qu'une douleur intense lui paralysa le pied...

Gwihaa poussa un grognement étouffé. Un large bris de verre s'était fiché dans sa chair tendre. Le sang perlait à grosses gouttes sur le sol glacé. De multiples débris le recouvraient. Le gobelin sursauta, oubliant sa blessure. On s'était battu ici. Des éprouvettes avaient été brisées, et des livres renversés. Les reliques de ce qui avait été une chaise tenaient encore piteusement debout. Ce qu'il avait pris au départ pour un indicible capharnaüm n'était autre que les conséquences d'une lutte violente et acharnée. Il aurait du s'en douter, son maître était inhumainement ordonné.

Il frémit, l'odeur était trop persistante, trop répugnante. C'est alors qu'il la vit, une silhouette humaine prostrée dans un coin. Une marée noirâtre s'en était écoulée, maculant les dalles. Gwihaa déglutit. Une panique ineffable cognait dans son torse. Il se rua vers la sortie et dévala les escaliers, se rompant quasiment les os.

Quelques minutes plus tard, Death, impatienté, vit arriver un gobelin boiteux étrangement pâle.

- Le... le fer sanguin est malheureusement en rupture... Voulez-vous, euh autre chose ?

Le regard dans le vague, il s'effondra littéralement sur son tabouret.

[Death]

Le vampire observa le Gobelin, quelque chose avait changer en lui, son regard puait la peur, et il semblais tourmenter. Surement avait-il vu quelque chose en allant inspecter les stock. Curieux, le vampire voulu savoir ce qui n'allais pas cher ce petit homme verdatre.

- " Quelque chose ne va pas ? Vous sembler apeurer."

A peine avait-il finit de prononcer c'est mots, que le gobelin s'efondra sur son tabouret, semi conscien il marmonais des mots inaudible. Voulant savoir ce qui c'etait passer le vampire sortie une fiole de sa sacoche, et la fit boire au gobelin. Aparament la potion de soing fit effet, le gobelin reprit ses couleurs naturel, mais il etait tout de meme encore en piteux etat

Sur un ton calme le vampire dit:

- " Qu'avez-vous vue la haut"

Edit: Faut bien faire vivre le Rp a Melandis

[Walar]

Le gobelin sursauta violemment, et braqua des yeux acérés par la méfiance sur le vampire. Son derme facial s'était étiolé. Ses pupilles, terriblement dilatées, laissaient apparaître de petites et sinueuses veinules. Une haine angoissée se lisait dans ses traits convulsés.

- Là haut !? Comment savez-vous que je suis monté quelque part ? s'exclama-t-il

Gwihaaa frémit, il s'en doutait. Son interlocuteur était mêlé à tout cela, ce n'était rien d'autre qu'un plan ourdi par son Maître pour le terroriser une fois de plus !

Il grogna, encore une fois on l'avait berné, ces satanées créatures de la nuit étaient toutes liées entre-elles. Il frappa lourdement le comptoir de ses poings crispés, meurtrissant la chair dans un bruit mat...

[Death]

Death fut surprit de la réaction du Gobelin, avec tout le vacarme qu'il avait fait en déboulant les escaliers il aurait pu réveiller un quartier entier. Par contre le petit homme vert semblait aussi apeuré que lorsque qu'il venait de descendre sinon plus. Le vampire se décida enfin à lui repondre.

- " Vous me prenez pour un imbecile ou quoi !?!?"
Dit-il, en élevant le ton

- "Avec tout le vacarme que vous avez fait en dévalant les escaliers je doute fort que vous soyez resté sur cet étage."

Le vampire observa ensuite la reaction du petit homme vert, qui était des plus étrange ..

Edit: Désolé si il y a des fautes Word ne veut toujours pas s'installer ...

Corrigé pas de souci

[Walar]

Un sourire ravagé s'afficha sur le visage du gobelin. Des gouttes de sueur perlaient à nouveau sur son front, et une étrange odeur émanait de ses guêtres rapiécées.

- Ahem... Bien sûr, murmura-t-il l'air narquois. Quoi qu'il en soit vous me paraissez bien curieux pour un Mélandien averti, d'où l'idée que vous êtes mêlés à cela, et je ne m'en laisse pas démordre !

Il ricana et fit craquer ses phalanges verdâtres. Puis, il jeta un bref regard au massif golem qui protégeait les armes dans le renfoncement du hall.

- Vous vous croyez fort, mais vous vous êtes risqué dans un endroit plus dangereux qu'il n'y parait, grogna-t-il en toussant convulsivement.

L'éclat de la folie scintillait dans les prunelles de Gwihaaa. Ses globes oculaires étaient exorbités, comme s'il était à la limite de l'étouffement.

[Death]

Le vampire jeta un bref coup d'oeil derrière lui et aperçu le Golem qui gardait sagement l'entrée. Décidément ce petit Gobelin le croyait responsable de quelque chose de très grave, mais quoi ? Death était un puissant combattant, mais il ne faisait pas le poids face à ce Golem, qui, vu sa structure ne semblait pas être sensible aux lames piètrement enchantées telle celle qui logeait en son fourreau. Il n'avait d'autre choix que de trouver un terrain d'entente avec le Gobelin s'il espérait sortir de cette boutique vivant...

- "Si curieux je n'avais pas été, vous seriez à cet instant même en train de vous vider de votre sang et pourtant vous voulez me défier... Je vous ai rendu la vie et je peux aussi vous la reprendre si tel est mon désir. Ce qui, heureusement pour vous, n'est pas le cas"

Le vampire se racla la gorge et ajouta:

- " Et vous avez mentionné que j'étais mêlé à tout cela, de quoi parliez-vous ? Que croyez-vous que j'aie fait ? Je suis venu ici avec l'intention de faire améliorer mon arme, et ensuite vous m'accusez d'être mêlé à un complot dont j'ignorais jusqu'à l'existence avant que vous ne le mentionniez. Si coupable vous me croyez, je vous aiderai à élucider ce mystère dans le seul but de vous prouver mon innocence."

Ne voyant pas d'autre échappatoire que d'offrir son aide afin d'éviter un massacre, le vampire espérait que le Gobelin accepte son offre, sinon il n'aurait d'autre choix que d'avoir recours à la violence ... Choix qui pourrait, à lui aussi, lui coûter la vie ...

[Walar]

Le gobelin ricana. Selon le vampire, il devrait lui être redevable. Quelle étrange créature... Mais déjà il était las de toute cette histoire. Après tout, il avait le temps. Il lui suffisait d'enquêter de son côté, et il finirait bien par démêler les fils de cette sordide intrigue. Mais il avait peur, peur d'affronter toute cette facette de sa vie. Les coups, le sang, les réprimandes, la mort...

Une lueur illumina ses yeux embrumés par la folie. Son visiteur pourrait lui être utile...

- Partez... Mais peut-être bien qu'un temps vous me retrouverez au crépuscule de votre chemin, et là vous saurez...

Sur ces énigmatiques paroles, il se leva et fondit dans l'arrière-boutique, tel un diable mu par un exortation cabaliste.

[Death]

Ce petit Gobelin etait tres etrange et ses paroles lessaient presagé que cette histoire etait loing d'etre terminer... Le Gobelin etait maintenant completement englouti par les tenebres de l'arriere piece, laissant de ce fait Death seul dans la boutique. N'ayant désormais plus aucune raison de s'atarder ici, le vampire quita rapidement les lieux et alla paisiblement se promener dans les sombres ruelles de melandis ... Ruelles dans lesqu'elles il allait bientot revoir cet étrange petit homme vert ...

[Eredef]

Eredef déambulant à travers la ville finit par arriver devant la forge réputée de Melandis.
Ayant grand besoin d'une nouvelle arme, il entra.
Jetant un coup d'oeil sur le golem il décida de ne pas chercher les ennuis.Les tieffelins était puissant mais quand même...

[Walar]

Le gobelin, sclérosé dans une singulière posture méditative, leva ses yeux vitreux sur le Planaire. Il en avait contemplé des créatures lors de ses pérégrinations dans les méandres dédaléens et féeriques de la Cité de la Destruction ; plus que nulle part ailleurs. Ce fantastique brassage l’émoustillait, nimbant ses fugaces rêveries d’alacrité.

« Bien le bonjour à vous Monseigneur, que puis-je faire pour votre service ? »

[Eredef]

Eredef voyant le gobelin partir dans son délire fantasmagorique se racla la gorge pour attirer son attention:
"HUM..."

[Walar]

Un air étonné se dessina sur le faciès verdâtre. Visiblement son visiteur était atteint de surdité, ou se gaussait de lui. Un éclat de méfiance luisait dans ses yeux plissés. Il réitéra sa requête sur un ton de semonce.

- Messire, vous désirez ?

[Eredef]

Eredef répondit avec un petit sourire en coin:
"Et bien..je cherche une épée de haute qualité voire même enchantée à prix abordable.Une de ces fines et droites épées de l'est,souples et solides à la foix*.
Qu' avez vous à me proposer?"




*Dsl j'ai pas pu m'en empêcher(cf les inconnus)
Je parle épée d'une chinoise du même genre que celle dans tigre et dragon

[Astaldo tarkil]

Maintenant qu'il était en ville Astaldo avait besoin de prendre ses marques, et principalement les boutiques utiles. D'un pas assez lent le temps de jeter un oeil sur les rayons il demande au bout de quelques temps, ne sachant pas qui parmis le petit groupe amassé était gérant des lieux.

Nobles seigneurs, je cherche quelques renseignements pratiques, mais jen e voudrais pas importuner les ignorants.

[Walar]

Le gobelin poussa un léger soupir. Soudainement, il se sentait terriblement fatigué.

- Hum, des lames de Kara-Tur… Vous semblez avoir une idée plutôt précise de ce que vous recherchez. Vous n’avez qu’à jeter un œil à ce râtelier d’armes, il recèle toutes les épées que nous forgeons. Ensuite nous pouvons les agrémenter d’enchantements à votre convenance…

Il désigna de son index rachitique un meuble sur lequel était adossé un grand nombre de fers et autres sabres. Le Tieffelin pu apercevoir des cimeterres, flamberges, glaives, espadons, katanas, ataghans, estramaçons, claymores, enchevêtrés parmi les épées longues et bâtardes.

La petite créature se tourna ensuite vers le nouvel arrivant, un air étonné gravé sur le visage. Le phrasé seigneurial qui venait de parvenir à ses oreilles fébriles ranimait ses anciennes et glorieuses rêveries, vestiges d'un temps révolu.

- Que puis-je pour votre service Messire ?

[Astaldo tarkil]

Astaldo, qui avait maintenant trouvé à qui parler, ne cacha pas un certain amusement à ce qu'une si petite créature vienne se mettre à son service avec tant d'empressement. C'est avec une indécision mesurée qu'il lui répondit.

Je viens d'arriver en ville et j'aimeras savoir si, dans toute la modestie de votre boutique et l'ardeur de votre labeur, vous pourriez subvenir à quelques menues opérations pour moi. Rien d'important, juste mon approvisionnement en carreaux et l'entretient de ma rapière et de mon armure si, par malheur, je venais les endommager.

Prenant ses aises il fit encore quelques pas pour observer la marchandise mise à disposition.

J'aime les combats propres et fins, mais malheureusement ils nécesitent des outils qui trahissent trop souvent une main experte. Auriez-vous également une arme de bonne facture pour mes activités diverses ? Quelque chose de léger, compact, que j'aie sur moi sans trop de complications ni de gêne dans mes lectures personelles mais qui satisfasse mes besoins en cas de visite impromptue à mon domicile .

Il ne dit pas que ledit domicile n'était pas encore en sa possession, mais cela ne regardait pas le gérant.

[Eredef]

En fouinant dans le magasins Eredef remarqua un objet assez long enveloppé dans du tissu sale. IL était laissé là à l'abandon comme si personne ne l'avait aperçu.
Sans prendre garde au gobelin; il défit le tout et tomba sur une magnifique épée d'acier étincelant;longue ;souple et fine. Exactement ce qu'il cherchait! Cette lame d'une qualité prodigieuse devait être l'oeuvre d'un grand maître.
Les yeux félins d'Eredef brûlaient de convoitise: cette épée était faite pour lui, le tieffelin le sentait. Malheureusement le prix devait être proportionnel à cette arme et c'est la mort dans l'âme (il n'avait en effet que 300 po) qu'il demanda le prix au gobelin grimaçant dans un coin. Tout en refléchissant au profit qu' il tirerait de sa dague d'argent s'il la vendait) :
"-Quel est le prix de cette épée?"

[Astaldo tarkil]

Astaldo grimça en retenant tout juste un soupir de dédain. Il adopta cependant un air offusqué.

Dites-moi jeune homme, il me semble que j'étais déjà en grande discussion avec monsieur que voilà. Ayez la politesse d'attendre votre tour comme tous ceux qui viennent après moi.

Sans autre formule il se déplaça légèrement pour se placer entre Eredef et le commerçant.

[Eredef]

Le tieffelin aux yeux de chats regarda fixement la créature qui osait lui parler ainsi.
Ce prétentieux pédant en allait être pour ses fraits...
Il mis en pratique une technique qu' il avait aprise au monastère du corbeau noir et arrêta Astaldo en lui pressant du doigt le point moteur de son corps.
Le gaillard était maintenant totalement immobilisé"-Veuillez excuser noble sire mon interruption brutale ; pardonnerez vous un jour mon impudence?"

[Astaldo tarkil]

Il ne pouvait plus bouger... intéressant comme technique. L'ancien marin se demandait s'il pourrait la mettre en pratique dans une situation concrète, mais il en doutait par sa futilité. Par plusieurs méthodes il essaya de se libérer de cette étreinte invisible mais il était surtout là pour commercer.

Bah ! La brutalité est commune chez tout un chacun qui n'a pas le loisir de se tempérer un tent soit peu, voilà tout. Quant à vous pardonner... Qui vous dit qu'il y a quelque chose à pardonner ou que je sois d'humeur à accéder à votre requête. D'ailleurs je pourrais très bien considérer votre geste comme une agression physique à mon encontre, chose très regrettable, ou une tentative mesquine de me ravir l'attention ce négociant, chose tout aussi mesquine.

Et tout doucement il sentit la satisfaction d'avoir trouver un interlocuteur sur lequel s'échauder un peu, autant commencer sa nouvelle vie par une application des principes du Prince des Mensonges.

[Eredef]

Eredef le sourire à nouveau au lèvre libéra Astaldo s' inclinant avec effronterie il engagea la joute verbale:
"- En effet la violence est commune chez tout un chacun. Aussi ai-je eu tort de ce faire. De plus il est dit: à vaincre sans péril on triomphe sans gloire..."

[Astaldo tarkil]

Prenant son temps pour répliquer, et défroisser éxagérément sa tenue, Astaldo inspira avant de reprendre.

Mais seul un idiot chercherait victoire trop ardue. La gloire c'est bien jolie mais généralement elle s'attribue à titre posthume, mais à ce que j'ai cru entendre vous voudriez tromper le destin en achetant une arme. Vous avez le fourreau qui va avec j'espère, sinon elle risque de vous encombrer.

Le tout empaqueté comme une simple badinerie, Eredef lui paraissait plus comme un jeune coq désireux d'en découdre mais totalement ignorant de la façon de procéder.

[Eredef]

Eredef commençait vraiment à s'amuser:il trouvait le petit homme plutôt plaisant après tout. C'est pourquoi il répondit:
"-De phrase je m'incline devant le créateur. Prince de la retraite ; du plat de la langue plus habile qu' à l'épée et qui attaque puis rompt sans jamais achever. De la fuite le maître; des ailes aux talons sans jamais agir Astaldo te voilà terne et sans éclat."
Puis il se retourna vers le gobelin et redemanda le prix de son arme.

[Astaldo tarkil]

Ne sachant pas comment son interlocuteur pouvait connaître son nom :notme2: , Astaldo eut un rire franc à l'écoute de ces quelques rimes. Il tapota l'épaule d'Eredef et reprit, plus amusé qu'outré.

Tes paroles me flattent, petit, rares sont les personnes à comprendre ne serait-ce qu'une partie de ma subtilité.

Et à lui de fredonner., une étincelle dans le regard.

Et le créateur répondit à sa créature
Amusé par tant de belle culture ;
Ta langue te ferait-elle envie ?
Que verbe à la main te voilà enhardi.

Tu parles de manoeuvres face à un ennemi qui ne se meut pas,
Donc point de leçons sur les armes ne feras.
Jeune roquet à la bourse plate,
Qui cherche pourtant belles lames et armures de plates.

A ta place je travaillerais mon parlé
Car à voir tes bras maigres j'en serais humilié.
Mais achèves donc les poulets,
C'est ce noble art qu'il te sied

Comme tu le dit si bien je cours
Je m'enfuis, je vole sans détours
Car mon combat à moi est si fin
Qu'à des rustres comme toi il n'évoque rien.

Moques-toi donc de ceux qui fuient,
Mais auras-tu autant de chance face à l'ennemi ?
A moins que dans ta grande valeur ;
Tu ne lui fasse connaître de si durs heurts.

A toi l'éclat de la gloire et la jalousie
L'envie des autres nourrit ma vie.
Comme tu l'as dit je suis je suis fade ;
Mais ne me provoque pas par bravade

Il s'interrompit, l'air contrit. Ce n'était pas vraiment une improvisation de luxe mais c'était monté à la va-vite.

Je pense aussi que j'aurais pus porter la discourtoisie jusqu'à ignorer tes vers et à te jeter ceci, roquet.

Goujat, Ruffiant et sot
Mince comme la vie tu joues les gros bras.
Mais d'aucune notriété jamais tu ne jouiras.
Ta présence m'indigne en ces mots.

Te voilà pauvre parmis les semeurs d'orge
Tout fier de tes petites passes à la main
Mais avec la morgue des Nains
Et l'ambition des coupeurs de gorges.

Te voici entre rayons et étagères
D'une forge au maître talentueux ;
Mais néophytes devant les dieux
Tu fais ton marché brave ménagère.

Je veux un plumet beau et coûteux
Qui sierrat fort bien à mon côté,
malheureusement je n'ai que les yeux pour pleurer
La bourse vide et l'avenir bien malheureux.

Dans ma course à la gloire j'ai péché
Mais qu'importe sur le chemin de ma renomée
Jusqu'au jour où moi soleil je projettai mes rayons.

Et voilà ma lumière aveugler mon imberbe menton
Et gêner la quiétude et la palce de mon voisin ;
Simple bourgeois mais nullement spadassin.

Sache jeune roquet, que tes jappements ont suffit,
Dit le marchand en grande colère dont le renom se met à geindre
Mon argent suffira largement à, maudit feu follet, téteindre.

Et voilà notre homme en colère par les rues et les places
Pour trouver les personnes qui le satisfassent ;
Et dans une nuit sans lunes mettent fin à ta morne vie.

J'espère que cela vous conviendra, Maître Roquet, je dosi dire que votre faciès m'inspire follement mais que les mots me manquent devant pareil muse.

Désormais suffisemment échaudé pour se satisfaire de la fun, qu'elle quelle soit, il avait écarté d'avantage les pans de son manteau. Mais une question le taraudait, rapière ou mains nues ?

[Eredef]

Eredef n'y tenant plus éclatat de rire :rigoler: et envoya une grande bourrade amicale dans le dos de son opposant:
"- Cela suffit vous m'avez vaincu par votre verbiage. Restons en bon termes et n'allons pas nous entretuer pour ces vétilles.Voyons plutôt ce que cette verte créature,dit-il en désignant le gobelin, a à nous dire."





pour le nom je suis un tieffelin ne l'oublie pas

[Astaldo tarkil]

L'ancien marin, et ancien luménien accessoirement pour la petite histoire, se joignit au rire franc d'Eredef. La joute avait été plaisante pour lui, et il devait admettre que le Tieffelin lui avait permit de se mettre en jambe dans Mélandis sans courir de risque.

Navré d'avoir eu à vous assomer, mais du moment où l'on m'a formé aux belles lettres je n'ai jamais réussit à m'en tirer, mais parfois je dérape comme vous l'avez constaté.

Il posa sa main sur l'épaule de son interlocuteur en signe de camaraderie et poursuivit.

Vous avez raison, cette petite encartade amicale ne mérite pas qu'on se fâche mais je dois avouer que vous êtes doué avec les mots. A ce que j'ai cru comprendre vous rechercher une épée fiable, partez-vous à l'aventure en des terres sauvages ?

De concert les deux clients attendaient que la maître des lieux s'occupent d'eux en essayant de se faire plus discret, il ne manquerait plus qu'ils soient mis à la porte de la forge.

HRP : désolé pour les fautes de grammaire et d'orthographe, suis un peu rouillé pour les impros, mais Word va me requinquer

[Mornagest]

Le gobelin, ayant écouté attentivement la joute verbale entre les deux clients, attendit patiemment qu'ils cessent leurs élucubrations, afin de se consacrer plus avant au commerce proprement dit.

Ce fut chose faite au bout de plusieurs longues tirades, et la petite créature put enfin annoncer, au tieffelin, d'abord :

"Je vous en demande cinq cents pièces d'or, messire. C'est une excellente lame, qui pourra vous sauver de bien des situations fâcheuses."

Puis, à l'adresse de l'homme :

"Une dague vous satisferait-elle, messire ? Nous avons plusieurs types d'armes légères mais mortelles."

[Eredef]

Eredef ne possédait malheureusement pas autant d'argent aussi il demanda à la créature verte:
"-Il s'avère que je suis malheureusement un peu à sec dans mes finances; accepteriez vous cette gemme en échange?"
Le tieffelin aux yeux félins sorti un grenat gros comme un oeil de son sac, il l'avait volé au garde de l'entrée de Lumenis qui ne s'était aperçu de rien...



Meric morganest de mettre fin à mon attente