[Lieu-dit] Les ruines du temple de Talos

[Seina]

Le charnier s'éteignit lentement sous les yeux mi effarés, mi révérencieux des prêtres talosiens. Celà faisait bien longtemps qu'ils n'avaient pu contempler un tel acte de ferveur chaotique dans cette belle cité vouée à la fureur du dieu des tempêtes.


Depuis des mois, la vénération fanatique des melandiens cédait la place à une nonchalence bercée par la richesse de la ville. la ferveur commnucative d'Alundra se propagea rapidement dans le temple.

Les Hauts prêtres de talos convoquèrent l'un des Anti Paladins résidant au temple. Ce dernier se prélassait dans la luxure et l'orgie depuis bien trop longtemps. Il fut chargé de récupérer une dixaine de malheureux quis seraient prochainement saignés en la gloire de Talos.



L'être noir sourit, ayant déjà une idée de qui il allait choisir. Silencieusement il se perdit dans les ombres de la ville à la recherche de ses proies... Nobles, Aventuriers, Puissants.. nul n'échapperait à sa traque.

Melandiens !! Melandiennes !!! tremblez !!!! un démon a était laché parmi les loups !!!

[Dreiyan]

Il se fait tard, et la nuit fera bientôt son apparition. Le temple de Talos est à cette heure là plus sombre que jamais, peu avant que les clercs de service n’allument les quelques lanternes d’une lumière rougeâtre et bouillonnante ornant les murs du temple. C’est à cette heure là que certains profitent de l’obscurité régnant dans la salle de cérémonie, pour officier en toute discrétion, à l’abri des regards.
Personne dans le temple, du moins à première vue, mais tout œil affûté pourrait aisément apercevoir les quelques silhouettes sombres se déplaçant de temps à autres dans le temple. L’une de ces ombres traversa la salle principale et s’approcha de l’autel. Il aurait fallut être un elfe pour reconnaître Dreiyan, prêtre talosien, emmitouflé sous la capuche de sa toge.
Dreiyan était perdu entre ses pensées et ses prières, il avait le pressentiment d’avoir déçu Talos, il pensait que son rapprochement avec la guilde de voleurs de Melandis avait déplu à son dieu. Il allait maintenant l’interroger, le prier, implorer son pardon, sa grâce, sa faveur... il ne pouvait se permettre de s’éloigner du dieu de la destruction, et surtout, il n’en avait aucune envie. Depuis son entrée dans le clergé talosien, c'est-à-dire de puis son adolescence, il avait acquis un pouvoir qu’il n’aurait jamais cru pouvoir obtenir, mais aussi une certaine influence, surtout depuis qu’il s’était installé ici, à Melandis. Il n’avait donc aucun intérêt à décevoir le grand Talos.

Arrivé devant la statue du dieu, il s’agenouilla devant celle-ci. Le rituel allait commencer. Il posa l’imposant grimoire à terre, et, fixant le livre, commença à réciter les saintes écritures. Il lisait, car ce n’était pas là un rituel de routine, et peu nombreux étaient ceux étant capables de le réciter de tête. Il continua ainsi pendant un bon moment, puis releva la tête et le silence régna à nouveau dans le temple. Le prêtre plongea alors sa main dans sa poche et en sortit un flacon. Il en versa le contenu rougeâtre au pied de la statue. Non, ce n’était pas là le sang d’innocents, mais au contraire, celui des ennemis de Talos, peut-être celui d’un prêtre de Cyric ou d’un Lathandrien...
Le sang semblait être attiré par la statue, il coula en sa direction pour finalement disparaître sous son socle. Aussitôt une lueur vive, un éclair, illumina la statue l’espace d’un instant.
Dreiyan sourit : le rituel avait abouti.
C’est alors qu’il ressentit une sensation étrange : tout son corps fût rempli d’énergie divine, c’était comme si une décharge électrique continuelle traversait son corps... et il se sentait incapable de faire le moindre mouvement, chose qu’il ne vérifia pas, il devait rester immobile, il le savait. Puis il entra dans une sorte de rêve, de transe, et il entendit une voix lui parler, ou plutôt lui siffler, dans une langue totalement inconnue, des paroles aux consonances étranges, ressemblant à du parler noir. Les mots qu’il entendait, il n’en avait aucune idée, néanmoins, il comprenait ce que lui disait cette voix, comme si son message de résidait non pas dans ses mots, mais dans son intonation ou dans la magie qu’elle portait et qui était sa source... puis vint un éclair, un flash lumineux, et puis plus rien.
Comme cela arrivait souvent dans les temples talosiens, le prêtre finissait le rituel à bout de forces, exténué. Dreiyan se réveilla quelques heures plus tard, étendu devant l’autel ; les courbatures et la fatigue qu’il ressentait lui donnaient l’impression de sortir d’un duel avec une tarrasque affamée. Mais il avait eut sa réponse. Ce qu’il pressentait s’était justifié : il lui faudrait suivre une voie unique, celle de Talos. C’est le dieu de la destruction lui-même qui venait de le lui affirmer.


Dreiyan quitta la salle de rituel, bousculant au passage un novice, apeuré par la vue du prêtre, dont le visage semblait rongé par la fatigue. Il se dirigea vers les arrières salles du temple, où se trouvaient des chambres destinées aux prêtres confirmés, un peu de repos ne lui fera pas de mal. Il était faible mais heureux. Il avait l’impression d’avoir acquis une puissance nouvelle, d’avoir franchi un nouveau cap.

[Nithep]

Depuis le poste de garde, Nithep avait déambulé un moment et s'était même perdue avant de finalement retrouver le temple de Talos, seigneur de la destruction.
Il était haut et puissament charpenté comme tous les bâtiments de la ville en fin de compte, et la jeune fille n'eut pas vraiment du mal à trouver un espace pour entrer.

L'intérieur, lui, était calme ... où étaient donc passés les fidèles?

Des bruits semblèrent s'élever des alcoves, et Nithep sourit. Des prêtres à l'oeuvre, ils ne la dérangeraient sûrement pas. Elle s'avança jusqu'à l'autel, un vieux prêtre sembla la dévisager d'un air mauvais, mais un regard de ces yeux étranges sembla le ramener à une attitude plus amicale ... elle ne pouvait pas être là pour profaner ou faire quelque mal aux reliques.

Elle sembla parler à l'immense tabernacle durant quelques minutes, puis elle fit une offrande en or avant de quitter les lieux aussi rapidement qu'elle était venue. Elle reparti d'un bon pas comme une personne pressée...

[Mornagest]

[Quête : rixe entre les cultes]

A la tombée de la nuit, alors que la plupart des fidèles étaient déjà sortis suite au rituel crépusculaire, une petite ombre entra rapidement dans le temple du dieu de la destruction.

Capuche baissée, col relevé, le gnome qui se cachait sous ces apparats souhaitait conserver son anonymat le plus longtemps possible, à ce qu'il semblait. Mais pourquoi ? Quiconque entrait dans le temple était bienvenu, pour peu qu'il ait une bonne raison à cela. Et l'on ne s'aventurait pas dans un sanctuaire talosien sans but précis...

Se rappochant rapidement de la statue de Talos, alors que personne ne prêtait attention à lui, le gnome baissa alors sa capuche, exhiba un symbole du dieu des mensonges, et se mit à hurler, d'une voix suraiguë et empreinte de folie fanatique :

"Le dieu imposteur ne vaincra pas ! Gloire à Cyric, le seul véritable dieu digne de cette cité ! Jamais Melandis n'aurait pu naître de la main d'un misérable comme Talos...".

La fin de sa phrase mourut dans sa gorge, et fut aussitôt remplacée par un rire dément, qui se répercuta dans toute la salle.

Alors que le gnome continuait à produire ce son infâme, des acolytes armés arrivèrent afin de se débarrasser du perturbateur. Mais il était trop tard. Il se mourait déjà, probablement grâce à un sort d'empoisonement conditionné.

Qu'avait-il voulu dire ?

[Nithep]

Une fois sa mission effectuée pour Talos aux thermes, la jeune fille retourna au temple pour y quérir sa récompense, ou d'autres instructions de la part des voix qui avaient commencé à lui parler depuis le continent.

Elle était donc enveloppée dans sa cape, sa capuche rabattue sur la tête et son foulard protégeant à nouveau en partie son visage.

Elle avait vu un individu déblatérer des paroles au sujet de Cyric puis se faire arrêter, mais préoccupée par son propre "travail", elle n'avait pas pris le temps d'y faire attention.

A présent de retour au temple du seigneur de la destruction, elle passa la porte, mais fut arrêtée dans l'archinef par plusieurs accolytes qui préservaient l'endroit où était mort le gnome pendant que les prêtres semblaient attendre quelqu'un. Elle risqua une question à l'adresse d'un des convers:

Veuillez m'excuser, mais il semblerait que l'on ne puisse plus rendre hommage au seigneur de la destruction et de l'onde toute-puissante ... pourquoi?

[Mornagest]

[Quête : rixe entre les cultes]

Une certaine agitation règnait à présent dans le temple, malgré l'heure tardive. Dreiyan, le prêtre de Talos, regardait la scène d'un oeil consterné. Une rivalité naissante avec les Cyriciens n'augurait rien de bon...

Il vit une belle inconnue approcher les gardes qui maintenaient le périmètre innaccessible à tout étranger, mais n'entendit guère ses paroles. Sans doute s'enquérait-elle de la situation. Encore des soucis en plus.

De son côté, le garde interrogé répondit brièvement à l'inconnue :

"Je suis désolé, mais un perturbateur est venu blasphémer notre dieu. L'affaire est grave, et je pense que ça va durer un moment. Vous devriez repasser demain matin, les choses seront déjà plus claires. En ce moment nous attendons les gardes de la ville, pour l'enquête. Bonne soirée, ma Dame".

[Nithep]

Ni'Thep recula et se plaqua contre l'un des piliers de pierre avant de sourire pour elle-même.

Tout ceci était il aussi prévu? Alors pourquoi Talos me fait il tuer ce serviteur de Cyric aux thermes alors que dans son propre temple, un blasphémateur vient dans un même temps faire le bouffon?, pensa t-elle, après tout qu'est-ce que j'en ai à faire? J'ai fait ce pourquoi on m'a envoyé ici, je peux y rester à présent, ... rien ne m'oblige à m'ennuyer fermement. Et si tout ceci faisait partie du plan de ce pousseur de baroud?
M'est avis que des choses intéressantes vont se passer au temple de Cyric ...
La jeune fille eut un regard rieur par dessus son foulard, elle rabattit sa capuche et se faufila dans la foules en direction du temple de Cyric.

[Dreiyan]

[Quête : rixe entre les cultes]

Dès qu'il eut entendu ces blasphèmes, Dreiyan, comme tous les prêtres présents au temple, avait accouru vers l'entrée du temple, pour y voir le gnome à terre, entouré de ses confrères talosiens, certains médusés, d'autres furieux, certains semblant même apeurés... Dreiyan, lui, était perdu dans ses pensées, cela lui rappelait des souvenirs, souvenirs qui faisaient mal à chaque fois qu'ils lui revenaient.
Toute son enfance avait été bercée par les rivalités entre Talos et Cyric... tout cela lui revenait à l'esprit, la mort de ses parents, son exil, sa solitude... il restait figé, planté au milieu de la salle, au milieu de l’agitation du temple.
Il reprit vite ses esprits, et son attention fut attirée par une jeune femme qu’il avait déjà aperçu auparavant... alors qu’il s’approchait pour l’observer de plus près, celle-ci s’en fut aussi vite qu’elle était venue... étrange personnage que voici, se dit le prêtre.
Il resta aux environs du corps du gnome, il était impatient de connaître l’avis des gardes.

[Mornagest]

[Quête : rixe entre les cultes]

Les gardes commençaient à se disperser dans le temple, à la recherche d'indices quant à l'identité du gnome, bien qu'il fut peu probable qu'il ait laissé derrière lui une quelconque trace de son passage. Une chose était certaine. Il était bel et bien Cyricien, à en juger par le symbole du dieu des mensonges qu'un garde trouva sur lui, cousu à même la peau du torse.

Un garde aperçu enfin le Prêtre Dreiyan arriver sur les lieux. Il s'approcha et lui fit part des dernières nouvelles :

"Votre Honneur ! Nous avons découvert ceci, sur le corps de ce fou, possédé par un esprit, probablement. Vous avez ouï dire des évènements de cette nuit ? Cela n'augure rien de bon. Une guerre avec les Cyriciens ne peut se terminer que par de violents affrontements, comme par le passé.

Mais, avez-vous des ordres particuliers, Votre Honneur ? Nous fouillons le temple, à la recherche d'éléments. Je ne souhaite rien laisser au hasard. Quant aux Cyriciens... Pensez-vous pouvoir apaiser les choses, ou est-ce inévitable ?".

L'expression "bain de sang" implicitement contenue dans les paroles du garde n'était hélas pas volée...

[Dreiyan]

[Quête : rixe entre les cultes]

Voilà qui ne laissait plus aucun doute, ce n'était pas là un dégénéré mental mais bien une adepte de Cyric. Dreiyan s'empressa de répondre au garde.

"-Oui, faites votre travail comme vous savez le faire. Je vous suggère d'envoyer des gardes incognito faire un tour du côté du temple de Cyric, il serait interessant de savoir ce qu'il s'y passe.
Quant à la guerre, je ne pense pas qu'elle soit innévitable, cela est peut-être seulement un acte de défiance des Cyriciens... mais dans ce cas, il nous faudrait tout de même leur faire comprendre à quel dieu appartient cette ville. Pour l'insant, pas de panique. Restez aux aguets tout de même."

Il ne pensait pas vraiment à ce qu'il disait, il avait un mauvais pressentiment lui indiquant qu'il se trompait... ce n'était pas le garde qu'il essayait de convaicre mais lui-même.

[Mornagest]

[Quête : rixe entre les cultes]

Le garde s'exécuta aussitôt.

"Entendu, Votre Honneur. Je vais de ce pas me rendre au sanctuaire de Cyric. Je vous ferai part de toutes mes découvertes, soyez-en assuré."

Le garde partit alors en direction du temple. Qu'allait-il bien pouvoir découvrir, chez ces spécialistes du camouflage ?

[Dreiyan]

[Quête : rixe entre les cultes]

Le temps passait... pas de nouvelle du garde. Celui-ci avait-il mal compris ses ordres, et trainaît trop longtemps dans le temple du Prince des Mensonges? Ou bien n'avait-il pas été assez prudent, et avait été découvert ? ... dans ce cas il ne pouvait qu'espérer que sa mort avait été rapide.
Dreiyan attendait là, dans le temple, réfléchissant. Si le garde ne revenait pas, cela pourrait signifier que les Cyriciens étaient bel et bien en état de guerre. Mais avant de tirer des conclusions trop hâtives, le prêtre préféra attendre un éventuel retour du garde. Il s'intéressa vaguement aux recherches menées par les gardes du temple, mais bien évidemment elles ne menèrent à rien, le contraire aurait été des plus surprenant. Le temps passait et l'affaire n'avançait pas... peut-être, au fond, n'y avait-il rien à craindre?

[Mornagest]

[Quête : rixe entre les cultes]

Un petit homme arriva au temple de Talos, à la fin de l'après-midi. Il faisait encore chaud, particulièrement à l'intérieur du temple, qui était peu aéré, surtout depuis que la garde avait condamné toutes les issues secondaires.

L'homme, un suivant de Talos, alla directement trouver Dreiyan, qu'il connaissait de vue. Il l'aborda d'une manière peu amène :

"J'ai vu ce que votre garde a subi, chez les Cyriciens. Il s'est fait fracassé le crâne, par un suivant du dieu fou. En ce moment, ils tentent de le ressusciter, sans nul doute pour lui extorquer des informations capitales...".

Sans attendre de réponse du prêtre, l'homme s'en fut, recouvrant son corps de sa grande cape, trop longue pour lui.

[Dreiyan]

[Quête : rixe entre les cultes]


-Eh, attends! Attends je dis!

Trop tard, le talosien était partit... comment était-il au courrant de celà? Dreiyan ne se souvenait pas l'avoir vu auparavant. Il se permettera de lui toucher un mot si il le revoyait, il n'aimait pas cette façon d'être informé, et avait l'intention de le lui faire savoir.
Mais peu importe, le garde était maintenant aux main des cyriciens, cela ne faisait plus aucun doute. Mais le mystérieux informateur lui avait rapporté un fait bien plus inquiétant, ainsi les cyriquiens tenteraient de lui extorquer des information... quelles informations? Si ils s'y prenaient bien, ils pourraient lui extorquer des informations importantes sur le temple de Talos, et cela, il ne pouvait l'accepter.
Mais comment faire? Sans doute était-il déjà trop tard. Lancer une expédition sur le temple rival serait bien trop périlleux, malgré sa haine invétérée envers Cyric, il ne souhaitait pas prendre un tel risque... et déclencher ainsi une inévitable guerre de cultes. Mauvais souvenirs...
Si il ne pouvait empêcher aux cyriquiens de procéder à leur interrogatoire, il pouvait toujours tenter l'intimidation. Leur faire savoir que les talosiens sont au courrant du sort qu'a connu leur garde. Et leur montrer que Talos ne les crains en rien.
Une idée... il s'adressa à un néophyte.

"-Eh, toi, là... "

"-Oui, votre honneur?" Le jeunet devint pâle, semblant impressionné par son interlocuteur.

"Bon. Tu aimes ton dieu et tu voudrais le montrer?"

L'initié comprit tout de suite qu'il n'y avait qu'une réponse possible.

"-Oui.

-Bien. Alors attends là, Talos a une mission pour toi."

Dreiyan disparut dans l'arrière salle du temple, laissant le néophyte planté là, et revint quelques minutes plus tard, les bras chargés.

"-Tiens. Dépose ça devant la porte du temple de Cyric."
En entendant ces mots, l'apprenti semblait terrifié. Voyant son hésitement, Dreiyan haussa le ton.

"Oui, j'ai bien dit au temple de Cyric! Ne me dis pas que ce nom te fait peur? Maintenant file!"

A présent plus terrifié par ce que lui reservait le prêtre si il n'acocmplissait pas sa mission que par ce qui l'attendait au temple de Cyric, l'initié s'empara du mystérieux colis et quitta le temple, en direction du temple rival.

[Chaos]

[Quête : rixe entre les cultes]

En provenance du temple de Cyric Chaos et ses deux assassins se postèrent dans une ruelle perpendiculaire au temple de Talos. Elle était remplie de tonneaux et d'autres conteneurs qui pourraient ralentir des poursuivants éventuels mais Chaos comptait sur l'effet de surprise de la mort du prêtre pour pouvoir s'enfuir. La nuit avait déjà bien commencé et l'avant du temple était éclairé par plusieurs torches ce qui permettaient de voir les va-et-vient des fidèles et des prêtres. Un des assassins se posta entre des caisses et arma son arbalète d'un carreau enduit d'un poison qui tuerait sa victime en l'espace d'une trentaine de secondes. Chaos et le deuxième assassin se positionnèrent de façon à ce qu'il puisse sortir rapidement de la ruelle et tuer le pretre en cas d'échec du premier tueur.
Ils durent patienter un peu moins d'une heure pour voir enfin un prêtre de Talos non accompagné par un autre ou par des fidèles. Il devait arriver pour faire une office de nuit et les fidèles les plus croyants ne devaient pas être très loin. Chaos fit signe au premier assassin de se préparer alors que lui même sortait son épée courte de sous sa cape en cas de problème.
Quelques instants passèrent encore avant que le prêtre ne passa dans l'angle de visée de l'arbalète. L'homme marchait d'un pas assuré et devait sûrement penser à la prière qu'il allait faire. Un léger déclic se fit entendre dans la nuit alors que le carreau partait...

[Mornagest]

[Quête : rixe entre les cultes]

Le prêtre, âgé, se hâtait cependant d'assister au culte du soir. Il allait arriver sous le porche, lorsqu'une chose fila juste à côté de sa poitrine, et alla se ficher dans le noir, loin de l'autre côté du temple. Il n'eut pas l'occasion de voir ce qui venait de manquer de le tuer, mais il comprit aussitôt qu'il ne s'agissait pas d'un insecte nocturne. Courant presque afin de se mettre à l'abri, il n'eut pas la présence d'esprit d'appeler au secours.

[Chaos]

[Quête : rixe entre les cultes]

Après l'échec du tir d'arbalète, Chaos se précipita hors de la ruelle laissant les deux assassins derrière lui. Il arriva en quelques instants dans l'impasse où c'était réfugié le prêtre de Talos. Heureusement ce dernier n'avait pas eu la présence d'esprit d'appeler à l'aide et il n'avait toujours pas incanter le moindre sort ce qui allait faciliter sa mise à mort. Chaos remarqua sa victime rapidement, elle se situait a une dizaine de mètres et était appuyé contre le mur du temple, le Talosien commençait à incanter. Chaos posa son épée courte et prit une de ses deux dagues et la lança en direction du prêtre, elle s'enfonça dans sa jambe gauche ce qui arracha un cri de douleur au prêtre qui s'effondra à moitié sur le sol.
Chaos reprit son épée et avança vers le Talosien qui essayait désespérement de se relever mais il n'avait plus la force nécessaire pour se rétablir. Chaos put apercevoir enfin le prêtre, il avait espérer en trouver un jeune qui aurait pu se battre mais fût déçu d'en trouver un agé. Il aurait peut être plus de chance une autre fois mais il devait tuer celui là avant que ce dernier est l'idée de crier, mais au vu de son état ca parraissait peu probable. Chaos trancha la jugulaire du prêtre et son sang commença à couler, ce dernier eût encore quelques spasmes avant que sa vie le quitte. Après que le prêtre fût mort, il lui coupa la tête laissant le corps aux charognards qui pullulaient à Mélandis. Il utilisa le sang du Talosien pour dessiner le symbole de Cyric sur sa tête.
Pendant que Chaos tuait le prêtre, les deux assassins avait tout ranger et récupérer le carreau qui était partit et avait installer un pique sur un tonneau qui lui avait été mis au milieu de la rue menant au temple de Talos. Lorsque Chaos revint, il planta la tête sur la pique, ce qui ne manquerait pas d'attirer l'attention des Talosiens à la fin de leur prière du soir.
Les trois hommes partirent du liu du meurtre pour aller rejoindre le temple de Cyric qui était plus loin.

[Beorn Devir]

[vicères à l'air Act 3 Scène 1]

L'elfe noir, suivit de l'insuportable barde se rendit dans le quartier des religieux de Melandis dans le but de faire parler ce mort... L'infect odeur de ses restes semblait désormais encore plus forte qu'avant, le petit sac dans lequel le drow les transportait ne serait sans doute plus bon qu'à jeter...

Arrivant devant le temple de Talos, Beorn respira profondément. Entrer dans ce bâtiment était toujours quelque chose d'important à ses yeux, au moindre blasphème, la turbulante barde se retrouverait tranchée en deux par le cimeterre que Beorn portait à sa taille. Il ne saurait Pas supporter le moindre manque de respect dans cet endroit... mais n'avait pas envie d'en informer la jeune femme.

Une fois à l'intérieur, il alla directement trouver le Grand Prêtre, une personne qu'il connaissait bien... pour l'avoir choisi lui même.

[Agifem]

[Quête : viscères à l'air]

Malgré le bruit toujours omniprésent de ses armes, Mederis entra avec une certaine solenité. Elle déposa une obolle prise dans la bourse du défunt dont ils transportaient le cadavre, et formula une courte prière, se sachant toujours la bienvenue dans le temple du Dieu du Chaos et de la Destruction. Puis elle rejoignit Beorn en direction de la seule personne envers qui Mederis semblait éprouver une once de respect : le Grand-Prêtre de Talos.

[Mornagest]

[Quête : viscères à l'air]

Le grand Prêtre reconnu immédiatement Beorn, et le salua avec respect. Un membre aussi éminent du Conseil ET du clergé ne venait pas souvent rendre visite à ses subalternes, autant faire bonne impression.

Il salua également la jeune femme, qu'il dévisagea avec intérêt, sans pour autant pousser la curiosité jusqu'à lui demander son identité.

Le Grand Prêtre examina des yeux le fardeau nauséabond que portait Beorn. Sa curiosité bien émoustillée, il adressa lui-même la parole au conseiller :

"Mon seigneur, que puis-je faire pour vous ? Je vois que vous avez là un bien triste cadavre..."

[Beorn Devir]

[Quête : viscères à l'air]

Le général du chaos ne désirait pas s'étaler sur le pourquoi du comment de la chose, il en avait déjà marre de cette histoire mais par dessous tout de cette pimbèche qui trainait dans ses pattes. Au moins elle semblait savoir se tenir dans un lieu comme celui ci.

J'aurais besoin de vos Talents. Il me faut ramener à la vie ce maudit insecte, il en dépend de la sécurité de la ville.

[Mornagest]

[Quête : viscères à l'air]

Le Grand Prêtre ne posa pas de question supplémentaire. Si Beorn n'énonçait pas ses motivations lui-même, il savait pertinnement qu'il serait malvenu de pousser plus loin sa patience... sans doute assez limitée.

Sans plus tarder, le prêtre entama les préparatifs du processus. Le osrtilège était facile à lancer, il suffisait simplement de placer le cadavre dans une position suffisamment naturelle.

Vu l'état de décomposition des restes, leur souplesse ne posa aucun problème. Le Grand Prêtre incanta alors, fermant les yeux et frôlant le cadavre de la paume des mains.

Immédiatement après la fin du sortilège, le "cadavre" ouvrit les yeux et fixa un point quelconque au plafond. Une lueur mauvaise brilla dans ses yeux, et il décocha un regard acide au prêtre, qui venait de rouvrir les yeux.

[Beorn Devir]

[Quête : viscères à l'air]

Le drow ne perdit pas de temps, le mércéant n'eut pas le temps de comprendre ce qu'il se passait, où il se trouvait... et comment surtout... qu'il sentit sur sa gorge la morçure glacial du baiser métalique.

*ça va pas recommencer* pensa Drake

Bon je vais être rapide, tu nous dis ce qu'on veut savoir et en retour je promet de ne pas te faire revivre en pire les derniers instants que tu as vécu.

Ceci ne laissait pas énormément de choix à Drake...

[Mornagest]

[Quête : viscères à l'air]

Voyant que le drow qui se tenait devant lui n'avait pas l'air de plaisanter, Drake trembla et recula un rien la tête.

"Que... que me voulez-vous ?! Je n'ai rien fait !"

Il était misérablement recroquevillé sur lui-même, et la sueur perla sur son front. S'il ne venait pas de ressusciter, il aurait probablement relâché le contenu de sa vessie à cause de la peur qui le paralysait.

[Beorn Devir]

[Quête : viscères à l'air]

Beorn fit l'un de ses magnifiques sourires à Drake, l'un de ceux qui, alors que la personne semble déjà prise dans les serres de la peur, affermissent encore la prise sur l'esprit de ses victimes. L'elfe noir puisait ici un véritable plaisire, lire la peur dans les yeux de cet avorton n'était pas des plus valorisant pour un être tel qu'un drow, mais la folie sanguinaire qui se développait dans les veines des elfes noirs était plus qu'un simple besoin de contentement, c'était une soif innétanchable.

Tu as fait suffisemment pour que je te prenne la vie lentement, mais tu ne nous serais plus très util et le prêtre devrait encore user de ses Arts. Gaspiller le temps des braves hommes n'est pas dans mes habitudes donc tu vas simplement répondre... Qui as jouer avec toi comme un chat avec un coussin? Qui a pris tes organnes et si possible.... Dans quel but?

Et magne toi j'ai pas tellement l'envie de me montrer patient...

[Mornagest]

[Quête : viscères à l'air]

Drake cessa même de trembler. Il était au bord de l'évanouissement, mais seul un réflexe de survie l'empêcha de sombrer ; il savait que le drow n'hésiterait pas à l'égorger s'il faillissait.

"Qui... m'a tué.. ? un homme... un affreux ruffian qui empestait l'alcool et qui beuglait des insanités à qui mieux-mieux !" Drake parlait très vite, à présent, comme s'il craignait de fâcher d'avantage Beorn.

"Il... m'a torturé... il m'a ouvert le ventre alors que j'étais encore éveillé... Je sais qui il est. Enfin, je crois savoir. Sa soeur est morte d'un excès de drogue... que je lui ai vendue... mais ce n'est pas de ma faute si cette garce ne savait pas se retenir ! Je l'avais mise en garde..."

[Beorn Devir]

[Quête : viscères à l'air]

Les choses semblaient enfin avancer un petit peu... Une piste semblait se dessiner, mais si la jeune femme était morte cela n'allait pas suffire. Traquer ce espèce de psycopathe semblait une évidence

Bon très bien on avance.... le Nom de cet espèce de timbré, celui de sa soeur, son lieu de résidence.... Mais pourquoi dois-je demander c'est pas clair que je veux le savoir?

Le Drow élevait le ton, semblant être à un état de nerf fragil, non pas qu'il s'ennuyait mais il avait autre chose à faire que d'interroger un loqueteux réssucité dans le seul bt de le retuer par la suite.

[Mornagest]

[Quête : viscères à l'air]

Drake bredouilla :

"Son nom ? Je ne connais pas le prénom de l'homme... Desieron est leur nom de famille... des gueux. Ils croupissent dans les bas-quartiers, près du port... La soeur s'appelle... s'appelait Angie. Enfin, un surnom, sans doute."

Il ferma les yeux. Il était certain de connaître un nouveau trépas. Et, à vrai dire, s'il pouvait lui faire oublier ces souffrances, ces tortures, il n'était pas contre. Loin de là.

[Agifem]

[Quête : viscères à l'air]

Derrière Beorn, un abominable bruit de métal se fit entendre, assez semblable à la foudre. Ceux qui se retournèrent virent Mederis en train de ramasser de son sac renversé par terre une chaine de combat d'environ deux mètres de long, toute faite d'acier, prête à tuer, ou bien pire.

Laissez, messire Beorn. Mederis la Destructrice peut lui montrer que le Dieu du Chaos sait également apprécier la torture.

[Beorn Devir]

[Quête : viscères à l'air]

Le regard que l'elfe noir envoya à la barde était tellement glacial qu'elle se tut sur le champ. Comment osait elle penser pouvoir être d'une quelconque utilité en matière de toruture à un prince Drow?

Ajoutez encore un mot et vous serez la seule et unique personne à déguster la torture de Menzoberranzan... Fillette. Cessez de jacasser! Si je juge que vous pouriez être utile, je vous le ferais savoir, dans le cas contraire, foutez moi la paix... si vous tenez à votre intégrité corporelle.

Beorn se retourna vers Drake, ne jugeant même pas bon de devoir attendre quelque réponse que ce soit de la part de cette jeune insolente.

Mais encore? Un numéro, un détail qui m'éviterait de devoir chercher dans tout le port?