[Bâtiment] La Taverne de la Gorgée d'Orge

[Death]

La Porte s'ouvrit avec fraquat, un Homme vetue d'un long manteau noir penetra dans la taverne.Il regarda autour de la salle pour trouver un coin tranquille pour boire et alla s'asseoir. Une fois a l'aise il fit signe a la serveuse de venir.

"- Que puis-je faire pour vous messir ?"

"- Je vais prendre une bouteille de Biere Bleue et je vais prendre un verre avec de la glace"

Sur ces mots la jeune demoiselle alla chercher la bouteille et le verre de glace, Death lui tendit une petite bourse remplit de PO et ajouta:

"- Vous pouvez guarder la monnaie"

La jeune fille surprise d'un tel acte de generositer de la part d'un melandien, remercia gentillement Death, le sourire au levres et retourna au comptoir acceuillir d'autres clients plus heureuse que jamais

Death enfin tranquille dans son coin, se servie un verre et le sirota tranquillement, savourant chaque gorgee de ce suculant brevage.

[Mornagest]

Un homme à la mine patibulaire pénétra dans la taverne. Il semblait d'humeur exécrable, à en juger par ses yeux, qui semblaient prêts à jeter des éclairs sur le premier qui oserait venir l'importuner pour une raison non valable.

Se dirigeant rapidement vers le comptoir, il commanda une bière, la paya, l'emmena avec lui et s'assit à une table.

Il la but d'une traite, puis s'essuya la bouche d'un revers de manche sale. Il retint à peine un rot sonore, puis jeta un coup d'oeil alentour.

Beaucoup d'ivrognes envahissaient la taverne, à cette heure-ci de la journée. Des travailleurs qui venaient de terminer leur tâche quotidienne, et venus dépenser leur paie hebdomadaire à oublier leur misère dans la dive bouteille. Navrant.

Quelques-uns semblaient être plus décalés dans ce milieu roturier. Des bourgeois en quête de "sensastions fortes", comme ils le disaient sans rougir. Ridicule. Tout ce qu'ils risquaient, outre se faire écraser le nez dans une bagarre, c'était de se faire arracher leur bourse pleine d'or, ou une jugulaire afin d'obtenir cette même bourse. Les imbéciles se croyaient intouchables...

Enfin, l'homme vit un guerrier lourdement armé. Il dégustait tranquillement sa bouteille de bière, semblant perdu dans ses pensées. Le monde extérieur ne l'affectait pas beaucoup, à moins qu'il fut sourd et aveugle. Sans doute un mercenaire en train d'attendre quelqu'un, ou venu méditer sur la pauvreté de Melandis ? Il avait en tout cas l'apparence d'un homme qui savait se battre.

L'homme se leva, et alla s'installer en face de l'inconnu, sans en demander l'autorisation.

"Z'êtes un guerrier ?", laissa-t-il tomber sans détour.

[Death]

Death était plongée dans ses pensées et ne portait nulement attention au monde "extérieur". Comme s'il etait hypnotisé ... ou tout simplement sous l'influence de l'alchool. Son breuvage fesait son effet, ses sens étaient brouillés et lorsque la fatigue allait s'emparer de lui une voix désagréable le ramenat a la réalité.

Ce fut un homme de petite stature qui se présenta a lui. Le temps que ses sens se remettent en marche, Death ne put comprendre ce que l'homme lui avait demander.

- " Qu'avez-vous dit ? " Lenca Death avec difficulter

- " Etes-vous un guerrier ?" Repeta l'homme en prenant soing d'articuler.

Death pour montrer sa supériorité, se redressa et repondit :

- " Certes je suis un guérrier, autrement je doute que vous seriez venue me déranger "

Death laissa a l'homme le temps de digérer l'information et ajouta :

" Maintenant dites moi ce que vous voulez et vite, je n'ai pas toute la soirée"

[Mornagest]

[Quête : réhabilitation du monastère]

L'inconnu sourit intérieurement. L'individu semblait avoir un caractère assez acerbe. Tout ce qu'il fallait. Un bon guerrier se devait d'être rude à tout moment.

"J'ai besoin de guerriers. D'un guerrier, un bon combattant, pour une mission dangereuse. Il s'agit de trancher dans le vif du sujet.... une secte d'adorateurs de Talona, la dame des poisons, à anéantir. Ni plus, ni moins. Intéressé ?"

Son discours était sec, sans détour. Il n'avait pas de temps à perdre, lui non plus. Son maître ne souhaitait guère patienter pour réaliser ce petit travail, aussi devait-il recruter au plus vite les mercenaires.

[Death]

Decidement cet homme n'avait pas la langue dans sa poche. Death prit le temp d'y penser et sans esiter repondit:

- "Je suis votre homme, eliminer une secte d'iluminé ne devrait pas poser grand probleme"

Au moment ou l'homme allait prendre la parole le vampire le coupa brusquement et ajouta:

- "Au fait, combien vais-je etre payer pour ce travail ?"

Death prit une gorgée de biere et attendit sa reponse.

[Mornagest]

[Quête : réhabilitation du monastère]

L'inconnu sourit sombrement. Le guerrier semblait sûr de lui, peut-être un peu trop... Mais il était sans doute sincère, et c'était ce dont il avait besoin, d'un homme qui oserait aller au bout de sa mission.

"Un paiement ? Je n'ai pas d'or à vous proposer. En revanche, j'ai bien mieux que cela. Mon employeur est une des têtes pensantes de Melandis. Réussir une mission pour le compte du Conseil pourra vous apporter bien plus que de l'or. De la reconnaissance, une protection en cas de grabuge... ce genre de choses. De plus, l'endroit recèle d'anciennes richesses accumulées par les moines corrompus qui logeaient là. Vous pourrez faire main basse sur ces bijoux sans le moindre souci."

Il s'arrêta enfin, puis contempla distraitement son verre.

"Je vais m'en aller, à présent. Si vous acceptez, rendez-vous au poste tenu par Frindal, aux Portes de la Ville, à la tombée du jour. Sinon, tant pis pour vous..." acheva-t-il lugubrement.

[Death]

La reponse de Death ne fut pas moin satisfesante que ce a quoi il s'attendait. Le vampire englouti d'une gorgee sa bouteille et repondit au messager en aquiesant d'un hochement de tete.

- " Aurevoir "
Ajouta le vampire avec une voix vide d'emotion.

Sur ces paroles le vampire s'evapora dans l'air ambiante et se laissa flotter dans le vent jusqu'aux portes de la ville ....

[Ravestha]

Quête : L'enlèvement d'Alréac

Ravestha et Vergil s'étaient dirigé vers la taverne de la Gorgée d'Orge, non sans quelques difficultés pour se repérer dans la cité du chaos. En effet, demander son chemin, c'était avouer son statut d'étranger. Et être étranger à Melandis, c'était attirer l'attention.

L'endroit semblait idéal pour rester discret, même si les deux compagnons n'avaient pas l'intention de rester pendant des jours à Melandis. Leur mission pressait mais il fallait de toute façon qu'ils aient un point de chute à Melandis, et la taverne était sans doute un bon départ pour glaner les premiers renseignements.

Ils pénétrèrent donc dans la taverne, attirant les regards curieux des quelques piliers de bar présents. Il était encore trop tôt dans la soirée pour que la taverne soit vraiment animée et les conversations se faisaient rares. Ravestha et Vergil s'avancèrent vers le comptoir. Visiblement, le tavernier ne faisaient pas attention à eux, trop occupé à échanger quelques mots avec un homme accoudé au bar.

Comme il ne bougeait pas, Ravestha l'interpella :

- Vous avez 2 chambres mitoyennes, tavernier ?

[Mornagest]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

Le tavernier toisa l'étranger venu l'interrompre pendant sa conversation. Il aurait bien envie de l'envoyer promener et l'obliger à dormir dans les Bas-Quartiers, voire à la belle étoile... pour la dernière nuit de son existence. Mais un client de plus, et même, deux, n'étaient pas pour lui déplaire.

Aussi, ravalant une répartie acide, il répondit, avec un air agréable un peu forcé :

"Ce doit être possible, messire." Il consulta rapidement un petit registre à la couverture en cuir craquelé par le temps, puis releva le nez vers Ravestha. "Deux chambres, oui. Au second étage. Vous désirez vous y rendre maintenant ?"

[Ravestha]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]


Ravestha avisa le tavernier qui s'était efforcé de se montrer aimable. 2 chambres étaient disponibles à l'étage, ils n'en demandaient pas plus. De toute façon le Grand Emissaire ne préférait pas présumer sur l'état des chambres, sans doute loin du confort habituel de ses appartements ou même des auberges de Manost.

- Oui s'il vous plaît. Pouvez-vous nous y mener ?

Le Manostien se figurait déjà le tavernier ronchonnant, peu enclin à bouger son postérieur de derrière son comptoir...

[Mornagest]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

Contrairement à ce qu'aurait pu penser Ravestha, le tavernier se leva, et, toujours avec son sourire faussement affable, leur demanda de le suivre avec leurs bagages - qui se résumaient à une couverture et leurs vêtements, apparemment.

Ils montèrent tous trois les escaliers jusqu'au second étage, puis parcoururent un petit couloir chichement décoré, avant de s'arrêter devant une chambre à la porte en bois repeinte voici bien trop d'années.

"En voici une", annonça-t-il en ouvrant sur une petite pièce contenant en tout et pour tout, un lit, une petite garde-robe qui avait trop vécu, un tapis de sol élimé, une table et une chaise sobre et sans sculpture. Une unique fenêtre éclairait la pièce, donnant la vue sur le fleuve, au loin, et, plus proche du quartier, les toits des temples des divinités vouées au mal.

Il indiqua également la seconde chambre, identique à la première, sinon la couleur des murs - un vert pistache fatigué et d'assez mauvais goût.

"Elles vous conviennent, messires ?"

[Ravestha]

[Quête : L'enlèvement d'Alréac]

Ravestha observa les chambres. Il avait bien fait de ne pas se bercer d'illusions. Cependant, ils ne trouveraient sans doute pas meilleur endroit pour ne pas attirer l'attention des hommes qu'ils poursuivaient.

- Elles seront parfaites. Nous les prenons. Nous allons déposer nos affaires et vous réglerons pour cette nuit en redescendant.

Le tavernier opina du chef avant de laisser ses clients à leurs chambres. Ravestha jeta l'unique couverture qu'il portait sur son lit avant de se tourner vers Vergil.

- Bien, nous y sommes. Il vaut mieux éviter de se séparer à présent, on a jamais trop de quatre yeux dans cette ville.

Puis il tendit une bourse à Vergil.

- Cependant si cela devait arriver, on règle pas mal de problèmes ici avec quelques pièces d'or bien placées. Elles peuvent aussi délier les langues si l'on a besoin d'informations. Je pense que commencer avec le tavernier serait un bon début. Si vous avez des suggestions à faire ne vous privez pas.

Puis le Grand Emissaire sourit.

- Vous vous sentez d'attaque ? Ca risque de pas mal changer des missions habituelles de la garde.

[Vergil]

[Quête : L'enlèvement d'Alréac]

Vergil penetra dans la chambre avec le conseiler. Certe, elle n'était pas terrible, mais au moins, les normes hygienniques étaient relativement correctes. Surtout par rapport aux normes locales. Il se demandait vraiment comment cette ville était capable de tenir en place sans s'écrouler.

Il ne fit pas vraiment attention à la présentation mais vérifia bien qu'il était partit et que personne ne se trouvait dans le couloir avant de fermer la porte de la chambre pour discuter avec le Grand Conseiler. Il prenait son travail au sérieux, contrairement apparement aux gardes locaux.

Quant à la question du conseiler:

- Je me sens d'attaque. La garde Manostienne à un compte à regler avec ces individus. Question d'honneur.

Lui avait un compte à regler avec eux. Il les avaient laisser passé et comptait bien ratrapper son erreur.

- Quant à la procédure. Sonder l'aubergiste me semble un bon début. Je pense qu'il faudra etre tres discret sur notre enquete. Nos ennemis sont bien renseignés. Je pense qu'il faut éviter de les alarmer tout de suite. Ce genre d'organisation a souvent des circuits de recrutement. Peut etre nous, ou l'un de nous pourrait tenter de se faire passer pour une recrue potentielle. Ou du moins, donner l'impression que l'on souhaite faire partie de l'organisation. Ils tenteront surement, d'une facon ou d'une autre, d'entrer en contact avec nous. Quant à savoir quel genre de contact...

[Ravestha]

[Quête : L'enlèvement d'Arlréac]


Ravestha se tordait machinalement les doigts alors qu'il réfléchissait au meilleur moyen de trouver le repère de ceux qu'ils poursuivaient.

- Les lames noires seront particulièrement méfiantes en ce moment. Je ne pense pas que recruter fasse partie de leurs priorités actuellement. En revanche je pense que vous avez raison, elles nous trouveront sans doute avant que nous les trouvions. Nous sommes des étrangers ici et peut-être qu'effectivement cela nous servira lorsque nous les rencontrerons... Ou le contraire. De toute façon il nous faut agir.

Vergil aquiesca et les deux hommes sortirent de la chambre. Ils redescendirent au rez-de-chaussée et se dirigèrent vers le tavernier qui avait visiblement repris sa discussion là où il l'avait laissée. Vergil et Ravestha s'appuyèrent sur le comptoir, arrachant une nouvelle fois le tavernier à sa discussion. Ce dernier parcourut les quelques mètres qui le séparait de ses clients pour se placer en face d'eux.

- Pour la nuit, fit le Grand Emissaire en déposant devant le tavernier quelques pièces. D'autres suivront si vous pouvez m'apporter quelques réponses.

L'homme intrigué fronça les sourcils. Ravestha profita du silence pour piocher quelques pièces dans sa bourse et les faire tinter dans sa main devant le tavernier.

- Est-ce que le nom de "Lames Noires" vous dit quelque chose ?

Le Grand Emissaire avait fait le choix d'être direct. A un moment ou à un autre, leurs ennemis sauraient que quelqu'un posait des questions sur eux. Alors autant jouer la carte de la rapidité.

[Mornagest]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

L'aubergiste écarquilla les yeux l'espace d'un bref instant, puis se redonna une contenance en fronçant les sourcils d'un air incrédule.

"Jamais entendu parler de cela, messire. Mais vu le nom, m'est d'avis que c'est pas une chorale d'enfants, hein ?"

Il sourit niaisement à sa stupide plaisanterie, comme pour distraire encore l'attention de Ravestha.

[Ravestha]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

Qu'il s'agît de son attitude ou de ce qu'il dît, le tavernier s'était de toute façon trahi. Ravestha sourit. Un sourire complice, comme si se cacher derrière des faux semblants était inutile.

- Les Lames Noires... il pourrait s'agir logiquement d'armes, comme le nom le laisse à penser, mais pourtant vous suggérez qu'il s'agit de personnes... Ne vous en faites pas, nous ne sommes pas là pour vous attirer le moindre ennui. Dites moi seulement ce que vous savez et vous ne le regretterez pas.

En terminant sa phrase, le Grand Emissaire venait de rajouter quelques pièces supplémentaires devant lui.

[Mornagest]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

L'homme déglutit avec peine. Il s'était laissé piégé par un simple maraud, incapable de garder un secret pourtant important. Et nulle doute qu'il ne le laisserait pas tranquille tant qu'il n'obtiendrait pas ce qu'il voulait savoir...

Néanmoins, les quelques pièces que l'inconnu venait de laisser sur le comptoir fit pencher la balance vers l'autre côté. Aussi, le tavernier chuchota :

"C'est un groupe d'hommes et de femmes. Pour ce que j'en sais, des fanatiques de Cyric. Ils assassinent des gens importants, je sais pas pourquoi. Peut-être pour déstabiliser le Conseil... Y en a partout, chez les pauvres comme chez les riches. L'autre jour, ils en ont attrapé un, un noble qui avait l'air inoffensif, mais qui avait déjà tué plus de cinq personnes..."

[Vergil]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

Au moins l'interogatoire se passait plus facilement qu'il ne l'avait imagine. L'aubergiste parlait assez facilement. Maintenant, quant aux informations, c'etait essentielement des choses qu'il savait deja ou aurrait pu deviner tout seul.

Il regarder autour dans l'auberge se demandant si, parmit les ivrognes present, se trouvait l'un des membres de l'organisation qui allait se presser de raconter tout a ses superieurs. Il serait interessant de tester cette theorie.

Il laissa le conseiller continuer les questions en restant silencieux et surveillant les alentours.

[Ravestha]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

Finalement le tavernier avait parlé. Cela n'avait pas forcément été difficile et certes ils n'avaient rien appris de réellement nouveau mais le plus dur était fait.

- Est-ce que leur activité s'est intensifiée ces derniers temps ? Est-ce que vous avez une idée de qui peut diriger ce groupe ?

Puis posant de nouveau sur le comptoir quelques pièces dont la brillance jaune ne laissait aucun doute sur le métal dans lequel elles étaient faites, il ajouta.

- Et peut-être connaissez-vous carrément quelqu'un qui saurait comment contacter ces personnes ?

Ravestha savait qu'il jouait à un jeu risqué, que le tavernier risquait de se fermer pour de bon mais tant qu'il gagnait... Et puis ils avaient déjà une nouvelle piste.

[Mornagest]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

Malgré les pièces d'or, le tavernier resta hésitant. Il savait ce qu'il risquait en parlant de la sorte, même s'il ne voyait aucun adepte des Lames Noires dans son auberge. Mais qui sait ? Peut-être avaient-ils de nouvelles recrues qu'il ne connaissait pas ?

Finalement, il cracha le morceau :

"J'en connais pas vraiment, mais je sais qu'ils se rencontrent souvent dans le coin. Parfois y viennent boire un coup ici, puis c'est tout... je sais pas si c'est vraiment eux, en fait. Je devine plutôt. On sent qu'ils sont pas tous seuls dans leur tête, voyez ce que je veux dire ?"

Il tapota son index sur son front pour souligner ses propos.

"Y a une placette pas loin. Deuxième rue à droite en sortant d'ici", indiquant par petits gestes discrets la direction à prendre. "Si vous voulez mourir, pouvez y jeter un coup d'oeil, la nuit..."

[Ravestha]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

Le Grand Emissaire avait relevé l'hésitation du tavernier mais il ne doutait pas de la véracité des informations qu'il lui avait révélées. Elles étaient allées au-delà de leurs espérances, puisque visiblement ils n'auraient pu tomber sur meilleur endroit pour trouver ceux qu'ils poursuivaient.
Il était encore tôt dans la soirée et ils devraient patienter jusqu'à la nuit. Naturellement il était peu concevable que des Lames Noires se voient sur cette fameuse petite place toutes les nuits, mais il s'agissait là de leur meilleure chance.

- Merci beaucoup pour ces informations l'ami. Je vous assure que ni vous ni votre établissement ne courre le moindre risque. Nous sommes ici pour rencontrer ces personnes, pas pour leur chercher des noises.

Ravestha espérait ainsi que si le tavernier reconnaissait un des membres du groupe clandestin, peut-être prendrait-il l'initiative de l'orienter vers eux.

- Toujours est-il que si vous pouviez nous servir deux bières, nous avons une petite soif.

Les deux Manostiens se dirigèrent vers une table vide sur le côté de la salle en attendant d'être servis.

[Mornagest]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

Acquiesçant, avec un léger tremblement, le tavernier vint rapidement servir les deux Manostiens, qui observaient discrètement les alentours. Rien, dans l'attitude des clients présents dans la salle, n'indiquait que l'un d'entre eux aurait pu écouter la conversation, qui s'était par ailleurs déroulée à voix basse. Visiblement, ces gens étaient de véritables clients. De toute manière, il semblait peu probable que les Lames Noires aient des espions partout, et ce, en permanence...

"Vos bières, messires", avant de repartir rapidement vers son comptoir. Il n'avait plus envie d'être cuisiné, apparemment.

[Vergil]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]


Vergil s'installa avec le grand conseiller a la table de l'auberge. Il avait trouve sa strategie un peu directe et ouverte, mais au moins, elle avait apporte des informations. Restait a savoir comment les utiliser.

- Si je puis me permettre monsieur...

Vergil prenait garde a ne pas utiliser le titre du Grand Conseiller pour des raisons evidentes.

- ...cette strategie etait assez directe. Il y'a une probabilite, certes pas dangereusement grande, qu'il y'ai des espions dans la salle. Il ne faut donc pas ecarter la possibilite qu'ils savent qu'ils sont recherches.

Vergil reflechit un instant avant de reprendre.

- Je vois trois options quant au lieu mentionne: Une mission de surveillance, une infiltration, ou une frappe chirugicale afin de recuperer des prisoniers.

[Aspar]

A son entrée dans la taverne, Beren ne prêta que peu d’attention à l’agencement de la pièce principal ou aux personnes déjà présentes, il remarqua distraitement un lourd écu accroché au mur qui faisait face à l’entré, frappé du symbole de la foi Talosienne et du marteau de Moradin. Ce dernier ornement l’intrigua un instant, jusqu'à ce qu’il aperçoive le Nain qui se tenait derrière le comptoir de bois noir sous l’Ecu. Un fidèle du Moradinsann ET de Talos…c’était étrange. Peut-être un simple compromis envers les clients et les autorités de la citée qui à ce qu’il avait compris, était principalement Talosienne. Peu importait.
Le souvenir de la scène à laquelle il avait assisté assombrissait son expression, et la colère grondait encore en lui.

Il s’installa promptement à une table près de l’âtre qui réchauffait la pièce, et fit signe à une jeune serveuse blonde. Attendait son retour, il balaya la salle enfumé d’un regard peu amène, ses yeux glissants sur le visage des habitués de l’établissements et autres pilier de bar, sans les voir. La voix hésitante de la serveuse le tira de son humeur maussade et il lui jeta un coup d’œil étonné. Après tout une serveuse dans un bar devait avoir son compte d’individu renfrogné et maussade…Puis il s’avisa qu’il portait toujours son armure éclatée a l’épaule, encore taché de son sang séché, sa hache et son écu qu’il avait calé contre sa chaise n’arrangeait pas le tableau, ni sa barbe broussailleuse et son humeur du moment.
S’adoucissant, il finit par répondre à la jeune blonde, passant commande d’après le menu qu’elle lui exposa.

-"Je prendrai la viande et les légumes du jour et une Assiette du voyageur, ainsi qu’une bonne choppe de votre bière Blonde. En espérant qu’elle soit aussi blonde que vous."

Beren accompagna la fin de sa phrase d’un sourire doux, dans le but de rassuré la jeune femme. Celle-ci y répondit timidement puis partit transmettre sa demande promptement.
Pendant le laps de temps entre le départ et le retour de l’humaine avec ses plats, Beren eu le loisir de remarquer que la plupart des clients de l’auberge l’observaient à la dérobé, du moins ceux encore assez sobre pour le faire. Même l’aubergiste le guettait du coin de l’œil. Il aurait vraiment du faire réparer cette foutue armure.

Au retour de la fille, il régla avec un petit supplément, histoire de se faire pardonner.
Il dîna lentement, prenant soin de savourer chaque bouchée. La cuisine si elle n’était pas exceptionnelle, nourrissait son Nain et réchauffait agréablement. De plus la bière – aussi blonde qu’il le fallait-, était douce sous la langue ce qui acheva d’améliorer son humeur.
C’est donc paisiblement qu’il partit à la rencontre de l’Aubergiste Nain, lorsqu’il acheva son repas.

Celui-ci avait la physionomie d’un de ses cousins Dorées, noir de cheveux, teint halée, yeux bleu pale, il semblait être un digne représentait du Peuple Vigoureux, aussi Beren s’adressa à lui de manière polie et amical.

-"Bonne rencontre, l’ami. Heureux de voir un cousin de la Grande Faille dans la région !En temps normal je prendrai le temps de discuter avec toi du pays et je t’en donnerai des nouvelles mais je suis complètement épuisé, l’ami. J’aimerais prendre une chambre, pour la semaine au moins, je règle d’avance. Ah oui, j’aimerais aussi un petit déjeuner pour demain matin et aussi que l’on me monte un bac d’eau chaude dans…15 minutes environ."

Le Tavernier sembla se détendre peu à peu, hochant poliment la tête lors du monologue de Beren. Il notait sur un parchemin ces quelques demandes et l’inscrivit au registre de l’auberge.

-Très bien Cousin, tout est arrangé, Brinda va vous mener à votre chambre immédiatement. Bonne nuit.

-A toi aussi.

Beren abandonna un certain nombre de pièces d’or sur le comptoir et suivit la jeune fille blonden Brinda manifestement, jusqu’à l’étage. Ils rejoignirent une chambre au bout du couloir, simplement meublé mais propre. Les murs étaient peints dans un ton beige agréable et le plancher était en bon état. Beren se débarrassa de son armure et de ses armes qu’il installa prêt de son lit, ses sacs reposant sur une table modeste dans la chambre. Alors qu’il achevait de se dévêtir on toqua à la porte, un broc d’eau chaude l’attendait derrière.
Il procéda a de minutieuse ablutions puis se coucha enfin. Demain était un autre jour.

[Ravestha]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

Ravestha acquiesca aux paroles de Vergil.

- La probabilité d'avoir des espions dans la taverne est effectivement assez faible mais de toutes les façons, il se montrera curieux avant de chercher à nous éliminer. Ils voudront savoir pourquoi nous les cherchons, nous ne serons pas abattus de sang froid sans qu'ils n'aient posé de questions. Du moins j'imagine. C'est à nous de rester sur nos gardes, vigilants comme nous l'enseigne le seigneur Helm.

Le Grand Emissaire avala une bonne gorgée de bière avant de reprendre.

- Concernant les choix qui s'offrent à nous, l'infiltration me semble la plus risquée. Ils se montreront encore plus méfiants en ce moment : ils savent que nous savons. Ils ont revendiqué leur acte après tout. Reste la filature ou tenter de les faire parler. J'avoue encore hésiter sur l'attitude à avoir. Il n'est pas aisé de suivre ce genre de personne, surtout lorsqu'elles se savent dans le colimateur d'une grande puissance. Il reste le choix risqué de leur tomber dessus. Mais je parie qu'ils préféreraient se donner la mort plutôt que de parler. C'est pourquoi je pense qu'il faudrait les attaquer mais en laisser volontairement un partir sans le laisser paraître. Un de leur membre blessé préalablement afin de pouvoir le suivre plus facilement. Il me semble que c'est l'option qui présente le plus de risques, mais aussi celle sans doute qui a le plus de chance d'aboutir.

[Vergil]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

- Effectivement, un assault rapide semble requis.

Il songea au risque d'une telle opération.

- Je ne pense pas que vaincre les occupants du batiment sera le plus dur. J'ai un entrainement militaire correct et vous etes un vétéran en matiere de combat si j'en juge par votre démonstration sur les bandits. Le probleme viendra du fait que le groupe a toujours l'otage. Le groupe risquerait de lui nuire si ils apprennent qu'on les menaces. Apres tout, en cas d'attaque, meme si nous ne dévoillons pas nos identités, ils se douteront bien de la raison de notre venue ici. Le mieux... serait de ne pas leur laisser le temps de réagir. Il faudrait frapper rapidement, et sans qu'ils puissent avoir le temps de reflechir.

[Ravestha]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

- Il s'agit dans un premier temps de découvrir où se trouve leur cache. C'est l'objectif en interceptant les hommes sur la place, s'ils y sont cette nuit. Nous aviserons une fois sur place mais il est évident que nous ne ferons rien qui mette en péril le Haut Prêtre. Visiblement beaucoup de personnes, dont le gouvernement de Melandis lui-même, en ont après ce groupe. Il ne sera pas forcément évident pour eux non plus d'identifier la menace. Il faut veiller à ne pas tenter quelque chose qui serait suicidaire, pour nous ou pour Alréac Poingvaillant. Nous allons commencer par essayer de savoir où ils se terrent. Ensuite nous verrons.

Ravestha prit quelques gorgées de bières puis s'exclama, semblant soudain réaliser une évidence :

- Ah mais j'y pense, vous commencez peut-être à avoir faim. Un repas permettrait de faire passer un peu le temps en attendant que la nuit soit plus avancée.

[Vergil]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

Alors que Ravestha parlait de la mission, une soudaine illumination lui vint. Il avait l'espion parfait pour une filature.

- J'y pense. Nous pourrions en faire suivre un. Par un espion auquel personne ne fera attention.

Discretement de son pousse, il montra une fenetre ou Corax, le corbeau familier de Vergil, se tint un court instant.

- Quant au repas, j'accepte avec grand plaisir, monsieur.

[Ravestha]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

Ravestha commanda de quoi se remplir le ventre avant de revenir se placer devant Vergil. Le Grand Emissaire ne savait pas que le soldat manostien avait un corbeau comme compagnon. Allié de choix dans le cadre d'une filature, ils n'auraient pas à poursuivre eux même une des Lames Noires.

- C'est un soutien inespéré si vous me dites qu'il sera capable de suivre sa proie et de nous y emmener ensuite. Car l'opportunité qui s'offre à nous ne se présentera pas une seconde fois.

[Vergil]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

Vergil entama son repas. Entre plusieurs bouchées, il parlait à Ravestha:

- Suivre fait partie de ses prérogatives en effet. Par contre, il ne sera pas assez intéligent pour détailler nos ennemis, leurs plans et leurs apparence. De plus je n'ai pas encore le talent nécessaire pour voir à travers ses yeux. Il pourra par contre facilement suivre nos ennemis et nous montrer le chemin.