[Lieu] La place du temple

[Lothringen]

Quête: rapports diplomatiques

Lothringen approuvait la suggestion. Ses oreilles bourdonnaient déjà, et il était loin d'être lui non plus tout à fait en paix avec la religion helmite.
Un endroit plus calme? Ils pourraient toujours quitter la ville haute afin de déambuler dans les innombrables ruelles du quartier du port, mais où qu'ils aillent sa couleur de peau ferait toujours de lui quelqu'un d'un peu trop identifiable. A plus long terme, il préférait trouver un endroit où converser en paix, loin des badauds spectateurs... Il connaissait d'ailleurs un petit square méconnu où l'on était rarement dérangé...

[Saiko]

[Quete : Les Caves du Loyal]

En provenance de la Guilde des Espions

Une fois arrives sur la place du temple, ils prirent le temps de s'asseoir et de se rememorer les faits et les indices de leur enquete. Voyant qu'ils se trouvaient a la Citadelle de la Lame d'Argent quand ils sortirent de leur salle d'interrogatoire, ils deciderent qu'il n'y avait plus de doute sur le fait que leur interrogateur n'etait autre que Giacomo, et que les deux s'etaient trouves quelques minutes auparavant dans la guilde des espions.

Cela les arrangeait de voir qu'aucun personnage mysterieux ne s'etait rajoute a l'enquete, aucune faction secrete, aucune nouvelle question ne s'etait soulevee, et les reponses allaient bientot tomber.

- Bien ! Dans quelques instants cette personne devrait se manifester, et nous nous rendrons directement au Loyal Paladin ou nous essaierons de retrouver Elza et Titoeil. De la nous aurons les reponses suffisantes pour poursuivre notre enquete.

Je crois aussi que nous devrions passer une petite visite a Anselm, au cas ou.

Qu'en penses-tu ?

[Drydo]

[Quête : Les Caves du Loyal]
Saiko, tu es vraiment une banane adorable et très gentille de faire tous les liens à ma place :notme: :k:

- Anselm me paraît inévitable aussi. Mais ce qui m'étonne peut-être le plus, c'est que notre cher vieillard n'a pas réapparu, alors qu'il nous a collé à la peau le reste du temps. C'est qu'on doit avancer là où il veut, peut-être. Et alors ça voudrait dire qu'il nous manipule...ça ne serait pas impossible après tout...mais avec ma paranoïa, comment savoir !
Quant à Elza, oui il faut la retrouver. Et dire que pendant tout ce moment elle se prend du bon temps à l'auberge, en se prélassant confortablement ! Vraiment pas de justice dans ce monde. Il n'y a que nous qui bossons vraiment !

Drydo paraissait un peu plus de bonne humeur que tout à l'heure, ce qui était un bon point pour Saiko, qui avait échappé de justesse à la torture que pouvait imposer une elfe noire têtue, en colère et de mauvaise humeur.
Mais une Drydo de bonne humeur n'était pas un très bon signe non plus.

- Dis, Saiko, est-ce que tu es....chatouilleux ?

[Saiko]

[Quete : Les Caves du Loyal]
(HRP=Pas une banane, une patate, une PATATE !)

Par Obad-hai, pensa-t-il, les espions ont du lui taper sur le crane un peu trop violemment.

- Essaie juste pour voir et tu n'auras pas assez de tes deux mains pour compter les balafres sur ton visage..

Il avait repondu sans l'once d'une hesitation. Puis il se ravisa, se disant que si Drydo se sentait d'humeur a jouer c'etait peut-etre une occasion unique pour elle de se detendre. Il rajouta d'une voix legerement plus gaie :

- De toutes facons, cette peau de panthere est bien trop epaisse.

Bon ! Il est ou ce suppose "quelqu'un qui va nous rencontrer" ? Je suis d'accord avec toi et je suis meme sur que ce vieillard nous observe du coin de l'oeil. Je ne suis pas tranquille...

[Drydo]

[Quête : Les Caves du Loyal]
Moi je suis la patate et toi la banane, neuneu :notme:

Drydo eut un petit sourire en se disant que les menaces de l'homme panthère devaient sûrement cacher une grande faiblesse aux chatouilles.

- On doit toujours rencontrer des gens. Mais bon, à part si c'est une embuscade, normalement il n'y aura pas de problèmes. Et au fait, détends-toi un peu. Tu es vraiment désagréable.

Drydo avait l'air d'avoir complètement oublié qu'elle avait sans doute été dans un état encore pire quelques minutes auparavant. Sans doute le côté un peu lunatique de son caractère de chien.

[Althéa]

Quête : les caves du Loyal

Les deux compagons avaient à peine terminé de parler qu’ils se rendirent compte que Giacomo les observait à quelques pas d’eux. Il avait été si discret qu’aucun des deux ne s’était aperçu de sa présence et vu son sourire, il avait assisté à leur petite altercation depuis le début. Il s’approcha d’eux et leur dit doucement, avec la discrétion habituelle des espions :

« Nous allons rendre visite au père de deux enfants disparus. Il est encore sous le choc. Donc parlez lui avec tact et diplomatie. Ne le bousculez pas où il se fermera tout à fait. Maintenant, venez donc avec moi »

direction le temple

[Althéa]

Quête : Rapports diplomatiques

En provenance du temple

Elle avait couru aussi vite qu’elle avait pu. Les poumons en feu, un point de coté à la hanche, elle arriva à la place du temple. Elle n’avait pas pris le temps de reprendre son souffle arrivée à destination. Il fallait faire vite. Cet imbécile de directeur avait excité la foule en leur offrant des responsables sur un plateau d’argent. Et qu’importe s’ils étaient conseiller ou diplomate mélandien. Seule importait la vengeance. Tels étaient les effets de groupe, l’intelligence du plus idiot divisée entre tous les membres du groupe. On n’hésitait pas à sortir les poings. Surtout si l’on se sentait plus fort. Vite, plus vite !

Elle voyait déjà Lothringen et Mornagest assaillis par cette foule assoiffée de vengeance. Iraient ils jusqu’au lynchage ? Non, elle ne leur en laisserait pas le temps. Trouver quelqu’un vite ! Elle accéléra encore et tomba sur une aide potentielle. Elle lui tomba dessus au sens propre du terme car elle la percuta de plein fouet.
Elle tomba douloureusement sûr son postérieur dans un grand bruit de ferraille. Une armure … Elle venait de percuter une armure. Ce n’était vraisemblablement pas un prêtre. Mais qui se promenait en armure dans un tel endroit. Non, pitié pas ça …

Elle leva lentement la tête. Pour une des premières fois depuis son arrivée à Manost, elle se retrouvait face à l’ennemi sournois. Un palladin. Non, une palladine. Contrairement à ce qu’elle aurait pû croire, cette classe là n’était pas asexuée. Et celle-ci portait bien sa féminité. Une grande blonde rayonnante aux formes plantureuses (du moins pour ce que l’on en devinait sous l’armure), un port altier, des cheveux délicieusement frisés …

La palladine baissa gracieusement la tête, l’air contrit. « Vous aurais je fait mal ? » demanda-t-elle d’une voix timide, les joues empourprées. D’une main secourable, elle aida Althéa à se remettre debout. Celle-ci, les membres douloureux, sans prendre le temps de présenter ses excuses annonça tout de go.

« Il y a du grabuge à la place du théâtre. Pas le temps de vous expliquer. Lothringen et le mélandien sont en danger. Vite, rassemblez du monde »

La paladine considéra avec étonnement l’étrange apparition qui piétinait déjà d’impatience avant de se décider à courir au Cœur Radieux pour y chercher de l’aide.

[Lothringen]

Quête: Rapports diplomatiques

Du coin de l’œil, Lothringen avait remarqué de quelles attentions particulières le halfelin avait fait l’objet de la part de Mornagest, et comme il devinait que ce n’était certainement pas par sollicitude que le mélandien le replaçait ainsi au centre du petit groupe, il ne manqua pas d’en sourire.

Mais il n’avait pas le temps de s’y attarder. En se hâtant avec une lenteur calculée dans ce silence empli d’hébétude, ils étaient presque parvenus jusqu’à la place du temple – c’est alors qu’un petit homme sorti de nulle part se dressa sur une gouttière et se mit à haranguer les passants qui défilaient derrière eux. D’apparence, il paraissait avoir un air de parenté avec le directeur. Il avait comme beaucoup des spectateurs du sang sur le visage, et ses vêtements avaient été à demi arrachés par la bousculade qui avait eu lieu à la sortie du théâtre. On l’écouta. Il alimenta les soupçons de la foule sur la nature de l’attentat dont elle était encore bouleversée. Il rappela qu’un bon criminel vient toujours vérifier en personne l’effet de son plan. Il cita en exemple les exclus de l’entracte, trop heureux d’annoncer en direct le châtiment divin à leurs futures victimes. Il fit remarquer que des loges on pouvait être certain qu’aucune machine ne vous survolerait. Il désigna du doigt Mornagest, ambassadeur du chaos, ce qui confirma à ce dernier, si besoin était, que l’on avait veillé à répandre son nom de bouche en bouche. Et enfin, le halfelin cita Lothringen, prenant soin de sortir la phrase de son contexte : « quand votre image de Helm s’est dressée tout à l’heure, j’ai eu la furieuse envie de sauter sur la scène et de la débiter en menu bois de chauffage… »

Quand deux ou trois voix répondirent d’en bas pour confirmer qu’elles avaient entendu la même chose, Lothringen sut que le pire n’était plus à craindre… On y était. Les gardes commencèrent de tirer les armes de leurs fourreaux pour faire reculer des manostiens de plus en plus menaçants qui n’hésitaient plus à faire physiquement pression sur eux, s’efforçant de les entraîner comme la houle. Le semi-drow choisit de ne pas modifier d’une demi-mesure la cadence de son pas. Pour une fois, il n’était pas fâché de devoir accepter des gardes du corps...

La place du temple était en vue. Enfin ! Les paladins étaient bien là en nombre, mais c’est une paladine assez débordée par les événements qui s’avança vers eux. Il fallait croire que les explications d’Althea n’avaient pas été des plus explicites.
Lothringen tenta de parler, mais sa voix ne portait guère, couverte qu'elle était par les invectives des plus échauffés.

[Mornagest]

[Quête : rapports diplomatiques]

Passablement énervé par le gnome qui distillait des mensonges dans les esprits des manostiens déjà échauffés, l'ambassadeur fulmina lorsque le perturbateur prononça son nom, et déforma les propos de Lothringen. Il en aurait instantanément fait de la bouillie, s'il l'avait eu devant lui. Malheureusement, il dut se contenter de suivre la troupe jusqu'à la place du temple.

Il repéra des yeux la jeune Althéa, qui avait l'air essoufflée par la course qu'elle avait réalisée depuis le théâtre. A ses côtés se tenait une paladine, assez féminine, contrairement à ce que pouvaient laisser croire les rumeurs quant aux goûts affectifs des paladins.

Lothringen, quant à lui, tentait de parler aux gens, mais le brouhaha général couvrait si bien ses paroles, que même lui, pourtant à quelques pas seulement du demi-drow, n'entendait rien.

Il s'approcha du conseiller et lui dit simplement :

"Surveillez le petit bonhomme. Je vais leur parler."

Mornagest éleva alors la voix. Certes, les gens parlaient fort, mais la voix puissante du guerrier portait plus loin que celle du drow.

"Ecoutez-moi ! Nous ne vous avons pas fait venir ici afin de vous mentir quant à la situation présente, mais bien de recueillir vos témoignages et ainsi commencer l'enquête pour trouver les vrais coupables. Comme l'a si gentiment indiqué notre ami le gnome, oui, je suis mélandien, et s'il plaît au conseiller, je l'aiderai dans sa tâche afin de retrouver les responsables de ce massacre."

Une partie seulement des spectateurs l'avait écouté. Avait-il été convaincant ? Il en doutait. Mais il était sincère, cependant. Il n'avait guère envie de s'embarrasser d'une erreur judiciè(ai)re, et il était certain que Lothringen était du même avis.

Edit: chose promise, chose due.

J'te déteste

[Lothringen]

Quête: Rapports diplomatiques

Si Mornagest n'avait été écouté de tout le monde, du moins fut-il entendu des paladins, qui se demandèrent de quel massacre et de quelle enquête il pouvait bien vouloir parler. Ils furent bientôt renseignés par les cris qui fusaient: le théâtre... un attentat...

Tandis que tout un chacun discourait, Lothringen faisait main basse sur le gnome et cherchait dans la troupe où se trouvait le plus haut gradé. Il croyait commencer à connaître la composition de la garde et du Coeur Radieux de Manost, depuis le temps, et pourtant il ne le voyait pas. La paladine qu'Althea avait alertée n'avait apparemment fait que relayer la nouvelle et ne pouvait rien de plus que tenter de calmer le jeu. Elle paraissait, comme ses collègues, hésiter à employer la manière forte.

Ce ne fut pas le cas de son supérieur, que Lothringen reconnut enfin quand il le vit sortir du temple, une poignée de prêtres sur ses talons. Ce dernier ne fit d'abord rien pour se faire remarquer, et le conseiller, en souriant, comprit pourquoi quand il le vit ranger les prêtres derrière plusieurs rangées de paladins.

Lothringen prit conscience du danger quand il sentit le directeur essayer de sauter sur ses épaules et de prendre la parole: le semi-drow n'eut que le temps de l'enrouler dans sa cape et de baillonner la bouche avec sa main. Ouaille! Mais c'est qu'il me mordrait, le corniaud!

Ainsi paralysé, Lothringen regarda alternativement Mornagest et Althea, espérant que l'un d'eux aurait compris comme lui l'urgence de la situation.

[Mornagest]

[Quête : rapports diplomatiques]

Vaine tentative, semblait-il, de calmer ces imbéciles. Ils étaient furieux, et rien ne les empêcherait de croire ce qu'ils voudraient, notamment au sujet des responsables de l'attentat. A moins de découvrir les véritables auteurs...

Mornagest fit grise mine. Il n'avait pas les moyens suffisants que pour intervenir, seul face à ce troupeau de moutons aveuglés par leur haine vis-à-vis des étrangers, drow ou mélandien. L'ambassadeur posa le regard sur Lothringen, et le vit serrer le directeur dans ses bras, lui maintenant un tissu sur la bouche. Surpris, il décela du mouvement sur sa droite, et vit alors des paladins surgir d'il ne savait où.

Il attrapa Althéa par l'épaule et lui glissa nerveusement à l'oreille :

"Mieux vaut nous écarter. Il risque d'y avoir de la bagarre."

[Althéa]

Quête : Rapports diplomatiques

Elle avait envoyé un regard noir au mélandien. Comment ça s'écarter quand il y allait y avoir de la bagarre ? Et pourquoi pas laisser Lothringen se débrouiller tout seul pendant qu'il y était ? Sans mot dire, elle recula de trois pas en direction de la paladine qu'elle avait heurtée en arrivant sur la place. S'il fallait en découdre, elle serait de la partie. Et ce n'était pas un mélandien qui allait l'en dissuader, loin de là. Sa main serra nerveusement la garde de son épée. Beaucoup de gens remontés à cause de cet imbécile de directeur. Peut être certains enverraient ils des projectiles. Il fallait s'y attendre. Mais elle resterait là. Tant pis pour les coups, elle n'était pas en sucre.

Elle attendit donc à coté des prêtres et des paladins sans se souvenir que quelques instants plus tôt, elle aurait été prête à les fuir. Advienne que pourra …

[Lothringen]

Quête: Rapports diplomatiques

Calamité! Ils n'avaient pas compris. Mais comment l'auraient-ils pu? En suivant le regard de Lothringen, ils avaient repéré comme lui le mouvement des paladins, et ils en avaient déduit exactement ce qu'en aurait déduit la foule: que la troupe se préparait à la charger. Alors qu'en réalité... il aurait suffi de détourner quelques instants l'attention de cette foule - le temps que les prêtres incantent, par exemple - et tout aurait pu rentrer tranquillement dans l'ordre... peut-être... Il ne fallait plus y songer.

Le mouvement de Mornagest pour parler à Althea était passé tout à fait inaperçu dans la cohue générale, mais il n'en allait pas de même du mouvement de la bretteuse pour tirer son épée. A Manost, il fallait garder les armes au fourreau, ou c'était déclarer la guerre. Ce geste d'Althea attira l'attention sur elle, sur les paladins qui s'étaient rangés derrière elle, sur les prêtres en train d'incanter au dernier rang: c'était l'étincelle qui manquait encore; on crut que l'ordre de combattre avait été donné et, affolée à l'idée d'être décimée par les hommes en armure, la foule chargea.

C'est à ce moment que le sort des prêtres fut lancé, et que tout un chacun comprit son erreur: car c'étaient des sorts de silence...
En un instant, la foule stupéfaite se crut devenir sourde: plus un son, plus un cliquetis d'armure, plus un cri. Mais elle fut rapidement détrompée par la voix forte du capitaine des paladins, qui, situé hors de la zone d'effet, l'exhortait à reprendre son calme, à se disperser et à laisser la justice manostienne se charger avec impartialité de l'enquête.

Malheureusement, les premiers coups avaient déjà été échangés, les rangs arrière faisaient pression sur les premiers : il était trop tard...

NB: la mêlée commence, coups de poings contre coups de gourdin. Vous ne voyez plus ni Lothringen, ni le directeur, ni les gardes du corps, et vous êtes vous aussi réduits au silence.

[Mornagest]

[Quête : rapports diplomatiques]

Furieux de n'avoir pu sortir de la zone de combat à temps, Mornagest porta lui aussi la main à sa garde. Mieux valait se tenir prêt à repousser un quelconque agresseur, suffisamment inconscient que pour s'en prendre à lui. Il garda un oeil sur la jeune bretteuse, qui se tenait également aux abois. D'un geste, il tenta de l'arrêter dans sa lancée : dégainer et attaquer serait une erreur, car ils perdraient toute crédibilité quant à leur innocence. D'autant que ces crétins étaient victimes des a priori que l'on leur avait distillé depuis des années, contre Melandis, contre les races étrangères...

L'ambassadeur était nerveux, et ne supportait pas cette idée de ne pouvoir se servir de sa parole pour communiquer avec Althéa. Comment lui expliquer qu'ils devaient se sortir de là et éviter d'être impliqués dans cette stupide rixe ?

Il la tira à nouveau par le bras et lui fit signe d'aller vers un endroit plus calme, en se faufilant tant bien que mal parmi les belligérants.

Nulle trace du conseiller, en revanche...

[Althéa]

Quête : rapports diplomatiques

Elle avait regardé autour d’elle affolée. Mais où était donc Lothringen ? Non, elle n’irait pas avec le Mélandien en lieu sûr avant de voir Lothringen tiré d’affaire.
Elle s’écarta avec une bourrade tout en gratifiant d’un coup dans l’entrejambe un émeutier tentant de l’attraper par les cheveux. Bas les pattes espèce de brute.

Elle tenta alors de se frayer un passage entre la foule et les paladins occupés à se frapper allégrement dessus. Cela ne devait pas arriver tous les jours. Au passage, elle et Mornagest recevaient des coups que le mélandien parait de son grand corps tel un immense bouclier. Peut être voyait il le conseiller et le directeur du théâtre grâce à sa haute stature. Mais impossible de lui demander vu qu’ils n’entendaient rien.

[Lothringen]

Quête: Rapports diplomatiques

Des manostiens et des paladins qui échangeaient des gnons dans l'obscurité et le plus grand silence, cela devait valoir la peine d'être vu. Malheureusement, la perspective de prendre vous-même des coups vous dissuadait rapidement de vouloir assister plus longtemps au spectacle. Mornagest y était tout particulièrement exposé, d'une part par sa grande taille qui l'empêchait de passer tout à fait inaperçu, d'autre part parce que l'on avait pris soin de le désigner auparavant à la vindicte populaire.

Comme une grappe d'émeutiers commençait à le prendre pour cible, il fut tiré en arrière par des paladins qui l'invitèrent du geste à passer derrière leurs lignes: les hommes resserrèrent les rangs après son passage et celui de la bretteuse.

Désormais un peu plus à l'abri, tous deux tentèrent de se repérer, mais dans la confusion et la nuit noire, ils ne discernaient pas grand chose. C'est alors qu'ils virent arriver vers eux un homme de large carrure, vêtu d'une robe de mage violette, que l'ambassadeur reconnut pour être Isidore, l'apprenti de la guilde qui avait partagé leur loge au théâtre. Isidore se dessina des mains deux oreilles en pointe, fit signe de le suivre, et indiqua la direction des marches du temple.

[Mornagest]

[Quête : rapports diplomatiques]

Pénétrer dans le temple de Helm n'enchantait guère l'ambassadeur, mais il n'était pas temps de finasser. Il fallait se mettre en sécurité. Lui-même et le conseiller Lothringen étaient la cible des foudres de la foule, et les paladins seraient à même de calmer les ardeurs des manostiens échaudés. D'autant qu'il était inutile de prendre des risques pour d'aussi futiles motifs.

Mornagest s'engagea donc en direction du temple, s'assurant néanmoins qu'Althéa le suivait. Sa soif de combat était louable, mais malvenue en cet instant. Et son ami drow était en sécurité, en ce moment.

Direction > Le temple de Helm.

[Ravestha]

Quête : l'enlèvement d'Alréac

Ravestha et Vergil se placèrent dans un coin discret de la place. De toute façon à cette heure ci les passages étaient relativement peu fréquents, les habitants préférant les tavernes et les auberges à l'heure où le soleil a disparu. Seule la garde continuait de veiller très régulièrement dans la ville.

- Alors dites-moi, qu'est ce qui vous a valu de venir me chercher dans le temple de façon si urgente ? De quelle crise s'agit-il ? Parce que si vous vous êtes moqué de moi vous en entendrez parler...

[Vergil]

Quête : l'enlèvement d'Alréac

Vergil regarda le conseiller droit dans les yeux.

- Pensez bien que je ne serai pas venu si la situation n'était pas urgente. Nous sommes en crise : Le grand pretre a été enlevé par un groupuscule terroriste affillé à Cyric. Ils reclament que nous suspendions tout accord avec Melandis, sans quoi...

edit : attention au titre de quête

[Ravestha]

Quête : l'enlèvement d'Alréac

Ravestha ouvrit de grand yeux. Le Grand Prêtre ? Enlevé ?! En plein Manost ?!! Comment une aussi grossière chose avait pu être effectuée au sein même de la cité bénie... La crainte des implications d'un tel enlèvement le rendait furieux.

- Par Helm !!! Comment est-ce possible ? Quand a-t-il été enlevé ?! Où sont-ils allés ? Ont-ils quitté la ville ? Allez, dites moi tout ce que vous savez, soldat !

[Vergil]

Quête : l'enlèvement d'Alréac

Le moment délicat était arrivé. Il s'agissait de lui expliquer la situation, sans comprometre sa propre position dans l'affaire. L'important était de faire cela sans mentir, cela crerait encore plus d'ennuis.

- Il semblerait que les individus responsables de cela se soit fait passer pour les gardes du corps du Grand Pretre, utilisant meme son sceau pour passer les barrieres. Ils prétendaient etre en mission pour le grand pretre. C'est seulement apres une vérification chez lui que la supercherie a été découverte. Ils ont environ une demi heure d'avance mais des troupes ont été lancé à leur poursuite. Le capitaine m'a envoyé vous prévenir.

Tout en prononcant ces paroles, il garda un ton proffessionel et calme tout en faisant attention à rester silencieux. Il fallait éviter d'ameuter d'éventuels passants.

[Ravestha]

Quête : l'enlèvement d'Alréac

Une demi heure ! Ravestha n'avait pas de temps à perdre en réprimande pour qui que ce soit. Le capitaine en aurait des nouvelles, cet enlèvement s'était déroulé si facilement que c'en était grotesque. Mais le temps pressait.

- Savez-vous dans quelle direction sont-ils partis ?

- Eh bien, au vu des informations que l'on a pu obtenir sur eux, ils semblent qu'ils soient actuellement à Melandis ou dans ses environs.

Melandis... La situation se compliquait énormément d'un coup d'un seul. Ravestha se mit à réfléchir de manière effrénée. Si les fuyards attaignaient la cité du chaos, la marge de manoeuvre des Manostiens s'en verrait consédirablement réduite. Prévenir les autorités melandienne était hors de question. Non content sans doute de faire le ménage chez eux en éliminant des Cyrinishades, il pourrait très vite arriver un "accident" malencontreux au Grand Prêtre helmite. Impossible de faire une visite officielle non plus, sans quoi les espions en place dans la cité du chaos auraient les plus grandes difficultés à faire remonter les informations jusqu'à la délégation helmite, sans doute très restreinte dans sa liberté de mouvement et probablement constamment encadrée. Le Grand Emissaire avisa le soldat en face de lui. Visiblement sûr de lui, calme. Ravestha interrogea Vergil.

- Vous savez bien vous battre ? Et voyager à cheval ?

[Vergil]

Quête : l'enlèvement d'Alréac

Vergil n'était pas entierment sur de ce que le Grand Conseiller lui demandait. Une legere expression de surprise apparut meme sur son visage.

- Euh oui bien sur. Cela fait partit de mes compétances...

Qu'avait-il donc en tete?

[Ravestha]

Quête : l'enlèvement d'Alréac

Ravestha poursuivit en hâte.

- Parfait. Vous m'accompagnerez à Melandis, il ne faut pas que cet enlèvement se sache. Nous partons dans l'instant alors rendez-vous aux portes de la ville dans les plus brefs délais avec deux chevaux, des vivres, de quoi monter un petit campement. Vous trouverez tout ça à la caserne. Et surtout troquez moi cet uniforme contre des habits civils, nous nous rendrons dans la cité du chaos en parfaits inconnus. Je vous rejoindrai aux portes dès que possible.

[Vergil]

Quête : l'enlèvement d'Alréac


Enfin une chance de prouver ses compétences. Comme quois du bien pouvait sortire d'une mauvaise situation.


- Je vais de se pas tout préparer Grand Emissaire. Je vous retrouverai aux portes le plus vite possible.

Et de ce pas Vergil fonca vers sa demeure afin de se préparer.

[Kasumi]

Quête : voleur inspiré

Kasumi avait pu se reposer quelques heuresloin des contingences d’un monde sans cesse mouvant. Seul le bercement lancinant de l’eau pouvait provoquer cette impression paradoxale. S’il préférait les milieux naturels et sauvages de son enfance et l’empathie qu’il éprouvait en de tels lieux, il fallait reconnaître qu’Adelheid avait eu raison. A tout le moins, il avait pu récupérer une partie de son entrain en même temps qu’une certaine clarté dans ses pensées.

La Capitaine l’avait fait réveiller peu après l’aube. Ils avaient tenu conseil une heure durant détaillant le plan de cette dernière. Les docks et les portes de la ville seraient discrètement surveillés de même que les principales tavernes et échoppes. La consigne avait été passée aux membres de l’équipage de rechercher les traces du voleur. Adelheid s’était bien gardée de préciser que le vol commis ne l’avait pas été sur les cargaisons du Goéland. Les marins seraient d’autant plus motivés ainsi.

- Pourquoi avoir pris un tel risque pour moi ? avait alors demandé Kasumi, incrédule.
- Ne pensez pas que cette dette restera impayée, je vous ferai appeler si j’ai besoin de vos services mais vous devez à présent vous hâter de fouiller la ville tant que je peux en surveiller les sorties sans attirer l’attention des gardes…

Kasumi avait passé la demie heure suivante à sillonner les rues déjà bondées de la cité. Il se dirigeait naturellement vers la place du Temple et la boutique du bijoutier le plus connu de la ville : La Fibule Dorée. Il ne pouvait pas se douter des complications auxquelles il devrait alors faire face.

[Agrippa]

Quête : Sans Foi ni Lois

Le rôdeur ne connaissait pas encore suffisamment Manost pour s'orienter autrement qu'en demandant fréquemment son chemin aux passants, et, fut-ce un des Manostiens qui l'induisit en erreur ou Kasumi qui interpréta mal certaines indications, toujours est-il qu'au bout d'une demi-heure de marche le rôdeur se trouva au milieu d'un lacis de ruelles étroites et tortueuses. Les toits des habitations se rapprochaient tellement par endroit que la lumière du jour n'atteignait pas les pavés qu'arpentait l'étranger.

Kasumi était sur le point de retourner sur ses pas lorsqu'il prit conscience du calme étrange qui régnait autour de lui. Plus aucune ménagère vidant ses bassines, plus d'enfants jouant dans le ruisseau ou de marchands battant le pavé. Comme pour répondre à ses interrogations, trois silhouettes encagoulées surgirent soudain devant lui, tandis que des pas rapides dans son dos lui indiquèrent que d'autres individus devaient compléter son encerclement.

[Kasumi]

Quête : Sans Foi ni Lois

Les silhouettes qui se tenaient encore hors de portée de ses lames pouvaient très bien être des malandrins. Mais déclencher un combat inutile était la dernière chose que souhaitait Kasumi en ce moment. Si les silhouettes n’avaient pas attaqué avant de se montrer, il restait un espoir de les dissuader de s’approcher encore et peut être de connaître leurs intentions. Toujours en alerte depuis qu’il arpentait les rues, il n’avait pourtant pas su détecter l’approche de personnages hostiles, peut être parce qu’ils ne l’étaient pas encore. Voulant reprendre l’initiative de cette rencontre, Kasumi encocha une flèche sur son arc et le banda d’un mouvement fluide visant le personnage se trouvant au centre de la ruelle devant lui. Puis, s’adressant à la cantonade :

« Qui que vous soyez, vous auriez intérêt à signaler vos intentions si vous ne souhaitez pas que l’un d’entre vous rejoigne ses ancêtres avant même que vos mains n’aient esquissé le moindre geste ! »

[Agrippa]

Quête : Sans Foi ni Lois

Une voix féminine lui répondit, sans qu'il puisse voir son interlocutrice qui était située dans son dos.

Mais c'est qu'il mordrait! Et pas très poli en plus de ça. On ne lui a visiblement pas appris les bonnes manières.

Les silhouettes continuaient à se rapprocher, et Kasumi distinguait maintenant les visages peu amènes des hommes lui barrant la route.

[Kasumi]

Quête : Sans Foi ni Lois

Kasumi avait obtenu ce qu’il désirait : faire parler le chef du groupe pour le repérer ; si les choses tournaient mal, ce serait la première à goûter de ses lames. En outre, engager la conversation permettrait peut être de désamorcer la situation :

« Bien, m’enseigneriez-vous la politesse en vous adressant à moi entouré de ces indélicats qui vous servent de chiens de garde ? »

Kasumi replaça son arc dans son dos mais maintint ostensiblement ses mains à quelques centimètres de la poignée de ses épées.

- Vous semblez néanmoins moins stupide que je ne l’avais craint puisque vous êtes douée de parole. Que me vaut cette façon que vous avez de m’aborder ?