[One Shot]l'île de la mort qui tue

[Althéa]

Vous voici tous ici rassemblés ici. Je vous ai tous rassemblés sur mon île. Mais ne vous attendez pas à des baignades et des cocotiers à perte de vue. Non ... Cette île sera votre tombeau. Au moins que ... Oserez vous relever le défi ?

[Vergil]

Un guerrier en armure bleue et portant non moins de 6 katanas à sa ceinture courrait apres quelqu'un. Il ne savait pas du tout pourquois il faisait ca et en fait... il ne savait plus grand chose. Il ne se souvenait plus de rien.
Tout en courrant, il évaluait la situation.

(HRP: voila la photo de mon perso).

[Lothringen]

Cours, nabotte, cours... Elle s'était réveillée avec la certitude d'être observée, des sueurs froides et la terreur au ventre, alors elle avait ramassé son fatras, rangé sa flûte et ses chaussettes sales, et elle avait pris à son cou ses toutes petites jambes, en s'éloignant d'abord discrètement de son campement, puis de plus en plus vite à mesure que lui venaient des bruits de pas l'assurant de ce qu'elle était poursuivie, et ça se confirmait, et l'on courait sûrement plus vite qu'elle ne pouvait fuir, et elle cherchait des yeux une taupinière où terminer glorieusement sa pitoyable carrière...

[Raistlin]

Le pauvre Rick, suspendu par les pieds, tenta de bredouiller quelques mots aux kobolds en dessous de lui:

- Euh... messieurs, je vous assure que vous commetez une grave erreur. Le trésor, ce n'est pas moi qui sait où il est, c'est mon ami, Rudy, vous le trouverez facilement, il est à quelques kilomètres au sud d'ici. Si vous me détachiez, je pourrais vous indiquer comment trouver ce trésor. Si si, je vous assure, trésor gigantesque. Plein d'argent, et surtout, plein de nourriture faisandée comme vous les aimez!

Devant la totale incompréhension des kobolds face à mon vocabulaire, je tente alors autre chose, de bien plus subtil :

- euh... grrr ouaf ouaf?

[Althéa]

C’était donc elle et c’était donc lui ! Et ils couraient à perdre haleine. Ils ne se poursuivaient pas mais été partenaires. Mais vers où allaient ils ? Hé bien … ils finirent vite par le savoir quand ils entendirent des espèces d’aboiements venant d’une clairière non loin d’eux. Quelqu’un était en train de leur compter fleurette, manifestement en mauvaise posture. Mais qu’allaient ils faire ?

[Vergil]

Il s'arreta en observant la clairiere. Apparament, quelqu'un avait des ennuis avec les kobolds locaux. Alors que faire?

*Des kobolds menacent un homme attaché qui n'a aucune chance de s'en sortire vivant. Je peux y'aller, tuer les kobolds, et ensuite lui extorquer de l'argent. Ou alors, je peu écouter la conversation et voir si il a quelquechose d'interessant à dire. A moins qu'il n'y'ait une limite de temps ou dans ce cas il vaut mieux que je me décide vite. Je peux aussi dcider de le laisser mourire et attendre pour qu'ils le tuent et achever les survivants ensuite et piller. A moins que l'homme n'est une information intéressante ou dans ce cas je rate une belle oportunité... je peux aussi aller voir ailleur.. et puis selle je les charge et voila.*

Ainsi il sortit les six katanas, trois dans chaque main, utilisés comme des griffes, et chargea sur les kobolds apparament trop occupés pour le voir venir.

[Lothringen]

Après cinq cent pas de fuite, elle avait soudain songé que si son poursuivant de grande taille avait voulu l'ajouter à son dessert, il aurait déjà eu dix fois le temps de mourir d'indigestion. Se pouvait-il qu'elle ne soit pas ce qu'il cherchait? Un peu déçue de ne pas focaliser sur soi l'attention de l'inconnu, elle reporta la sienne sur les cris de chien dans la clairière. Elle fit un rempart de son corps devant l'armure bleue et lui murmura de sa douce voix caverneuse de naine accomplie: "mon mignon, tu fais encore vingt pas dans cette direction et on se ramasse un troupeau de kobolds sur le coin du râble. Pas une bonne idée je trouve."

A peine eut-elle dit ces mots qu'elle sauta dans l'abri d'un buisson. Des fois qu'il viendrait à ce type des idées saugrenues impliquant sa propre petite personne sur la meilleure façon de détourner l'attention d'un troupeau de kobolds...

[Vergil]

Et s'arreta à mi chemin en voyant leur nombre. Puet etre l'approche discrete est la meilleure. Il plongea dans le couvert le plus proche et approcha du campement le plus discretement possible.

- Faudrait aller voir. Y'a peut etre des trucs sympas à recup.

[Raistlin]

Apercevant deux personnes - ah non une, l'autre a disparu, certainement une hallucination due au fait que ma tête soit à l'envers depuis trop de temps - je crie :

- Je suis un riche personnage et sais où est le trésor! Venez m'aider!!!!

Puis, voyant que je parle à un truc possédant un peu trop de bras, je me décide à fermer les yeux, puisque tout ceci ne doit encore être qu'un rêve débile dont j'ai le secret.

[Althéa]

Aie aie aie, trois fois aie … Quel manque de chance ! Les six katanas du guerrier venaient de se transformer en canards en plastique. De quoi faire peur à n’importe qui. Même à la plus petite mouche !
Mais comment allait il faire ?

De leur coté, les petites bêtes tournaient autour de leur proie. Mais soudain, l’un d’eux s’arrêta, le nez au vent. Il venaient de flairer quelque chose …

[Vergil]

Il regarda ses lames avec incrédulité. Bon sang, les avait commandé au prix fort sur Amazon.com. Il regarda le troupeau et en vint à la conclusion.


- Je me casse!!!

Et ainsi donc, notre bonhomme reprit la course, en sens inverse.

[Lothringen]

La bardesse ne bougea pas. Le temps de vérifier que le ramdam du guerrier aux six bras cassés avait bien attiré sur lui toute la petite troupe... Elle n'était pas certaine de s'être lavée plus récemment que lui, à vrai dire elle était même à peu près certaine du contraire, mais pas de doute, pour l'instant elle faisait moins de bruit.

[Raistlin]

Continue de fermer les yeux en entant vainement de se réveiller.

[Althéa]

Et soudain, les kobolds, comme un seul homme (disons qu’on a empilés les uns sur les autres pour valoir un homme) se mirent à courir derrière le guerrier. Ils semblaient courir vite sur leurs petites pattes. Et ils poussaient le même cri à l’unisson.

« Maman, maman ! »

Et soudain, ils se rendirent compte de la présence de la barde. Deux d’entre eux quittèrent leurs confrères et coururent vers elle en criant :

« Papa, papa ! »

[Raistlin]

Rick ouvre les yeux, et ne voit plus de kobolds, mais constate qu'il est toujours accroché par les pieds...

- Eyh! Par la force de mon esprit j'ai fait disparaitre les bestioles! Yoda n'a qu'à bien se tenir!

Rick se met alors à penser très fort " tu n'es pas attache, tu n'es pas attaché " en fermant les yeux, persuadé que la corde va disapraitre quand il aura réouvert les yeux.

[Lothringen]

Elle tenta brièvement de rappeler à elle tout le courage de ses ancêtres, saisit son arme secrète dans son sac et ramassa au sol un beau gros caillou bien rond qu'elle plaça dans son bas de jambe gauche. Tourne la fronde, lâche la bille... Avec un peu de chance, elle ne raterait pas sa kobold de cible.

[Vergil]

* EUh... d'acord... autant tirer bénéfice..*

Il prit un visage amical envers les kobolds.

- Oui, papa est la. Montrez voir ce que vous faites. Papa veut savoir

[Althéa]

Et pof ! Un des cailloux se prit le caillou en pleine tête. Le kobold tomba et entraina un deuxième, puis un troisième et ainsi de suite. Le dernier, quant à lui alla s’effondrer sur le guerrier en guise de réponse …
Ils étaient désormais seuls avec la grillade. Pardon, l’homme attaché au dessus du feu.

[Vergil]

* Tant pis pour l'approche amicale.*

Il s'approcha du repas des kobolds en marchant.

- Bien le bonjour, vous avez parlé d'une récompance pour vous sortir de la. Détaillez.

[Lothringen]

Ouaaahh, trop forte. Moi, Catalepsie O'Sekur (Cata pour les intimes), j'ai décimé tout un troupeau de kobolds! Bon, c'est pas solide ces ptites choses quand même.

Elle se rapprocha du type qui faisait le cochon pendu sur le feu et tout en le regardant par en-dessous (pas trop le choix en un sens) demanda à son tour:

"Alors c'est quoi c't' histoire de trésor? Un truc pour pas faire le biffsteack trop vite?"

[Althéa]

Le pauvre bonhomme, la tête en bas regardait ceux qui l’entouraient, complètement ahuri. Et le sang lui montait à la tête. Il était prêt à raconter n’importe quoi pour qu’on le dépendre. Oui, n’importe quoi.

« Oui, il y a un trésor immense dans cette île. Et moi seul en connaît la cachette. Un trésor immense parce que je suis le dieu minederienjt’embrouille. Mais il faut d'abord que vous me dépendiez »

[Vergil]

- Si il faut tout faire ici.

Le guerrier detacha la corde sans aucune consideration pour le bonhomme qui tomba par terre.

- Maintenant, à propos de ce trésor.

[Lothringen]

"Tsss, il était très bien là-haut, dans d'excellentes dispositions pour tout nous raconter, faut faire confiance à la sagesse kobold des fois. Enfin, on t'écoute, mon gars."

Et elle ramassa négligemment une nouvelle pierre dans son bas, se sentant ce jour-là des prédispositions de David au tout petit pied.

[Althéa]

Le pauvre petit bonhomme tomba donc par terre. Vu d’en bas, les deux paraissaient nettement moins impressionnants et énormément crédules.

« Oui, un immense trésor. Des perles, des joyaux, de la vaisselle, des cds de Lorie et du club Dorothée. Mais pour l’avoir, il vous faut m’escorter pour sortir de la forêt »

[Vergil]

- D'accord, mais on te lie les mains d'abord. S'agirait pas de nous trahir hein?

[Althéa]

L’homme tapa sur un point invisible au dessus de sa tête et soudain, une auréole dorée apparut au dessus de sa tête. Et soudain, sa physionomie changea. Ses cheveux poussèrent d’un coup et se couvrirent de boucles blondes, puisqu’il le valait bien. Ses dents se firent d’ivoire. Et, une banderole indiquait. « Beau gosse. Tout dans le physique, rien dans la tête » Pour ceux qui comprennent lentement.

Et il leur demanda en les regardant de ses grands yeux bleus aux longs cils :

« Voulez vous vraiment m’attacher les mains ? »

[Lothringen]

Cata haussa les sourcils, puis les épaules. Dans l'univers des nains, une beauté naine, c'était une barbe de trois ans et une hache à deux mains. Bref, le beau gosse ne satisfaisait aucun de ses critères esthétiques les plus élémentaires, et en prime elle le soupçonna de tester sur eux son sort de splendeur. Cata était barde, elle connaissait son affaire, et fallait pas pousser Cata dans les bégonias, quand même.

"Oui, on le veut vraiment, ptite tête."

[Vergil]

Il fut soudain prit d'une envie soudaine:

- CA S'EN VA ET CA REVIENT!!!

Sous les regards médusés des observateurs. Il eut l'air embarrassé et se retourna.

- Euh continuez sans moi.