[Lieu] La place du temple

[Agrippa]

Quête : Sans Foi ni Lois

A l'attitude pour le moins conciliante (voire imprudente, auraient jugé certains connaisseurs des bas-fonds de Manost) de Kasumi ne répondit que la violence des inconnus. Le rôdeur esquiva un coup de dague porté avec vigueur par un homme de forte carrure qui lui faisait face, mais pas un coup asséné par derrière sur le haut de sa tête. Il s'affaissa sous le choc, alors que le rire de ses agresseurs résonnait à ses oreilles.

Kasumi avait toutefois le crane solide, et n'était pas hors d'état de combattre, quoique diminué. Encore à terre, il entendit des indications rapides qui étaient données par la voix féminine lui ayant précédemment répondu.

... fouille-le bien, et mets-y du coeur, Arthur, je veux que ce soit crédible...

[Kasumi]

Quête : Sans Foi ni Lois

S’attendant sans doute à de la résignation de la part du combattant qu’il croyait déjà vaincu, un des agresseurs avait commis l’imprudence de s’approcher de Kasumi.

N’importe quel homme des bois aurait su qu’un animal acculé et blessé était des plus dangereux. Kasumi, d’un mouvement fluide dégaina son épée courte et frappa les tendons derrière les genoux du malandrin d’un mouvement tournant. Profitant de son élan, il recula s’adossant à une venelle toute proche, épée en avant.

Kasumi affectionnait le combat à distance et se retrouver dans un milieu urbain, en grande infériorité numérique et au corps à corps n’allait pas lui faciliter les choses.

L’encerclement des agresseurs n’avait pourtant pas été aussi parfait qu’il l’aurait du et, si la venelle se terminait sur un cul de sac à quelques encablures, cette position lui permettait de n’avoir à affronter qu’un ou deux agresseurs à la fois. Cependant, la configuration des lieux ne lui permettait pas de manier avec efficacité l’épée longue toujours accrochée dans son dos.

Sentant néanmoins du sang chaud couler dans sa nuque et une nausée grandissante, Kasumi savait qu'il ne fallait pas que le combat s'éternise au risque de défaillir.

[Agrippa]

Quête : Sans Foi ni Lois

Les hurlements de l'homme blessé déchiraient le silence de la ruelle, et c'est la stupéfaction que le rôdeur lisait maintenant sur le visage des malandrins. L'un d'entre eux se jeta sur lui en vociférant des imprécations, mais, glissant sur les pavés moussus, il vint terminer sa course sur la lame dressée de Kasumi.

Devant cette nouvelle effusion de sang, le courage des agresseurs vacilla puis s'évapora définitivement.

Partons d'ici, il l'a tué! Mon Dieu, il a tué Arthur! cria la femme qui semblait être le leader du groupe.

Deux hommes saisirent le blessé sous les bras et entreprirent de l'emporter avec eux, tandis que l'ensemble des assaillants battait en retraite.

[Kasumi]

Quête : Sans Foi ni Lois

Kasumi retira rapidement sa lame de la poitrine du moribond, celui-ci s’effondrant mollement à ses pieds… Plus rien ne pouvait être fait pour ce scélérat qui rendit son dernier soupir avant même que Kasumi n’ait pu chercher à l’interroger ou à opérer ses modestes talents de premiers secours sur lui.

Ses camarades, n’abandonnant pas leur blessé, atteignaient péniblement le bout de la ruelle par laquelle une partie d’entre eux avait surgi à peine quelques instants plus tôt. Kasumi aurait pu aisément en abattre deux ou trois avant qu’ils soient hors de portée de son arc mais cela équivaudrait à un meurtre, un acte vil qu’il n’osait même pas envisager.

Au lieu de cela, Kasumi enregistra une description sommaire de ses assaillants, 5 hommes cagoulés et vêtu de noir dont celui qui peinerait à remarcher normalement un jour et une femme, assez petite, dont quelques mèches rousses s’échappaient de la robe à capuche. La détermination leur avait fait défaut cette fois-ci, ils avaient compté sur l’avantage de la surprise mais leur embuscade s’était révélée mal préparée et catastrophique face à un combattant aguerri. S’il venait à croiser à nouveau ces six là, ils ne commettraient certainement pas la même erreur.

Mais pour le moment, Kasumi nettoya sa lame sur la tunique de sa « victime » avant de fouiller consciencieusement ses poches, d’ôter ses gants à la recherche d’un anneau distinctif et d’enlever ses bottes espérant mettre la main sur un indice caché révélant l'identité de ses assaillants.

[Ombre]

[Quête : Sans Foies ni Lois]

Le craquement de bois était trop léger, trop similaire à l'habituelle vie des vieilles maisons qui bordaient cette ruelle, pour attirer l'attention de l'elfe blessé penché sur la dépouille ; il ne prit même pas garde au tintement sourd et au son du déplacement d'air. Néanmoins, il remarqua qu'il y avait quelque chose de suspect lorsque quelqu'un atterrit sur son dos les deux pieds en avant, finissant sa course avec un genou sur la nuque douloureuse du rôdeur, suivi d'une corde à laquelle était attachée un morceau de bois sec.

- Ah ! Euuuuh... On ne bouge plus !

Anoush tâtonna sa ceinture en quête de son poignard, sans se départir d'une once de sang froid. Finalement, elle n'était pas si mal tombée pour quelqu'un qui tombait de quelques mètres de haut après avoir accroché sa corde à une corniche vétuste. Elle aurait certainement continué à penser qu'elle n'était pas si mal tombée lorsqu'elle remarqua qu'elle ne trônait pas sur un mais deux hommes, dont l'un semblait passablement décédé. Tout en déroulant ces considérations, elle avait retrouvé le poignard et, profitant du choc qui avait trop sonné son aire d'atterrissage, placé machinalement sa lame sur la pomme d'adam de l'infortuné pris en sandwich (effectuer la même action sur l'autre eût manqué de sens pratique).

[Agrippa]

Quête : Sans Foies ni Doigts
(en orangered, le titre, Ombre! :notme2: )

Le choc avait été terrible, et un tintement sur le sol attira l'attention de la barde qui, tel un chat, avait dû utiliser une de ses neufs vies pour survivre à la chute.
Investigant la source du bruit métallique, elle perçu un faible reflet qui tranchait sur le sol sombre.

Elle abandonna son piédestal temporaire et, poussée par la curiosité, se saisit de l'objet. C'était une magnifique coupe ciselée, dorée, ou plus précisément en or massif, à en juger par son poids.
A n'en pas douter, celui qui l'avait perdu devait en être fort marri; à moins qu'il ne fut tout simplement mort, à y mieux réfléchir, pensa la vagabonde en posant les yeux sur le cadavre.

[Kasumi]

Quête : Sans Foi ni Lois

Passablement remis du choc initial mais toujours nauséeux suite aux coups répétés qu’avaient subi sa tête cet après-midi, Kasumi mit à profit la diversion fortuite procurée par le calice doré. La jeune femme avait détourné la tête pour se saisir de l’objet et, ce faisant, avait laissé une occasion au rôdeur de se départir une fois de plus d’une situation bien mal engagée.

Analysant en un clin d’œil son nouvel assaillant, Kasumi ne jugea pas nécessaire de ressortir ses armes de leur fourreau : la donzelle avait vraiment l’air misérable dans ses braies et sa tunique usées et raccommodées par endroits et la dague qu’elle tenait mollement à la main ne constituait pas une menace digne de ce nom… Il recula néanmoins de quelques pas avant de s’adresser à l’inconnue :

« Mais quelle est donc cette façon qu’ont les gens de vous tomber ainsi dessus dans cette rue… ?! Hé, vous ! Je vous conseille de ranger ça tant que vous le pouvez encore. J’ai eu mon lot de « monte-en-l’air » pour la journée et votre approche des choses ne m’incite guère à la clémence. »

[Ombre]

Quête : Sans Foies ni Doigts

Les yeux de la barde brillaient autant que le calice qu'elle tenait à la main. Au poids et à la dureté qu'elle estimait du bout de l'ongle, il s'agissait d'or pur, peut-être mêlé d'un autre métal. Elle écouta distraitement le soliloque de l'indigné sur lequel elle était tombée, littéralement comme au sens figuré.

- Hmmm... Quoi ? (Son regard alla du rôdeur à la coupe) Oh, bien entendu que je compte ranger ça, ronronna-t-elle.

Son regard changea de trajectoire pour osciller éloquemment entre le cadavre qui finissait de se vider de son sang et le malotru, dans les yeux desquels se mit à planer une ombre de doute.

- Que dire alors de la vôtre, d'approche des choses... lança-t-elle avec un sourire complice qui s'élargissait à la même vitesse que Kasumi pâlissait, à mesure que la situation se décantait dans leurs esprits. Vous savez, je n'avais aucune intention d'interférer dans vos affaires...

Que voilà un obscur individu qui occit les gens dans les ruelles sombres, se dit Anoush. Remarque, cela devait en valoir le coup, au vu de son butin. Elle jeta un rapide coup d'oeil par l'intersection. On pouvait entendre des voix lointaines s'élever. Parfait...

- ...mais je suis certaine que nous pouvons nous quitter en de bons termes, hmmm ? fit-elle en levant le sourcil d'une façon éminemment évocatrice et en agitant la calice doré.

[Kasumi]

Quête : Sans Foi ni Lois

- Je ne sais pas trop ce que vous faisiez au juste sur ce toit mais vous feriez mieux de déguerpir avant que la moitié de la ville ne rapplique ici. Et cet objet que vous tenez ne vous appartient pas, vous feriez mieux de le laisser avec les ennuis qui vous attendent dans le cas contraire… De la part des bandits ou des gardes, cela dépend de la direction dans laquelle vous choisirez de fuir.

Jetant un dernier coup d’œil au cadavre, il fit mine de partir dans la direction opposée aux rumeurs maintenant toutes proches laissant la barde plantée au milieu de la rue à quelques pouces du cadavre, l’objet précieux à la main.

[Agrippa]

Quête : Sans Foi ni Lois

Des pas lourds et cadencés se faisaient maintenant entendre, de plus en plus proches et nets, signe qui aurait annoncé sans doute aucun à une oreille moins experte que celle d'Anoush qu'un groupe de représentants de l'ordre helmite ferait son apparition dans moins d'une minute.
Et il faudrait alors trouver des réponses aux questions que ces dévoués fonctionnaires ne manqueraient pas de poser à la vue du brave homme percé de part en part qui gisait dans le caniveau.

Bien entendu, le calice était une compensation plus que conséquente pour une prise de risque de ce genre, mais la meilleure solution semblait encore de trouver un terrain d'entente avec ce meurtrier si prompt à faire don de ses conseils avisés.

[Ombre]

Quête : Pas de Foie, Pas de Chocolat

Anoushivaran passa en mode théâtre, roula des yeux exagérément puis laissa échapper un soupir outré.

- A vous entendre, on pourrait croire qu'il est plus criminel de se balader en ville que de couper les gens en deux moitiés distinctes pour des raisons obscures ! lança-t-elle avec dédain. Vous tenez vraiment à ce que j'aille raconter aux gardes que j'ai vu un grand gugusse à la peau bleue troussé comme s'il sortait de ses bois moussus - elle prononça ces deux mots avec une aigreur infinie - empaler un pauvre bougre sur son épée, et même pas pour des raisons pécuniaires, juste par instinct du crime ?

Sa tirade terminée, ayant eu le mérite de ralentir l'assassin qui semblait tiraillé entre l'exigence de fuite et la mauvaise conscience, elle se campa fermement les bras croisés et le menton relevé. Enfin, pour quelques secondes, tandis que le bruit des pas se rapprochait ; la barde sentait en effet depuis sa chute une sorte de picotement gênant, là où la broche qu'un gnome lui avait offerte à son arrivée à Manost touchait sa peau, au revers replié de sa chemise, et dut se tortiller discrètement pour faire taire le chatouillis.

[Kasumi]

Quête : Sans foi ni lois

- Ne soyez pas sotte, vos mimiques n’ont aucun effet sur moi. Je peux tout expliquer mais ce n’est pas le moment de tergiverser…

Kasumi ressentait le besoin d’aider cette jeune inconnue comme si son propre destin en dépendait mais l’urgence de la situation ne lui donnait pas l’occasion d’approfondir cet étrange et subit sentiment. Il s’approcha et agrippa doucement le bras de la barde l’entraînant avec lui loin des explications et des interrogatoires… Ce faisant, il ressentit un étrange picotement dans le bout des doigts… Phénomène qu’il attribua à la fatigue accumulée ainsi qu’aux récents évènements.

[Agrippa]

Ombre, tu m'as volé mon titre! J'avais voulu le faire hier... et finalement j'avais pas osé... :snif:

Quête : Sans Foie, sans Gras

Pendant que les deux nouvelles connaissances, oublieux des dures contingences de la vie en société, s'éloignaient bras-dessus, bras-dessous des lieux du crime, la colonne de soldats manostiens (car c'en était bien une) déboucha dans la ruelle et accéléra le pas en voyant le cadavre gisant dans son sang.

Ils ne doivent pas être bien loins! Divisez-vous en groupes de deux, et fouillez les ruelles alentour! hurla le sergent de ville, si bien que les deux compères, qui avaient disparu au coin de la première rue venue, l'entendirent.

[Ombre]

Quête : Pas de Foie Gras, pas de Noël
Gniark gniark, moi je n'ai pas hésité une seconde à mettre un titre honteusement ridicule

Anoush se dégagea discrètement de l'entrave qui pendait à son bras. Voilà que des gardes arrivaient. Le genre de brute qui n'était pas difficile à berner, charmer ou corrompre... sauf quand on se traînait avec une monument de bonne foi à côté, le genre de personne émettant une aura de culpabilité perceptible à trois rues de distance, à tel point qu'il semblait pouvoir faire générer de la mauvaise conscience à n'importe qui dans les parages. Il avait tourné du nez en entendant le cri des gardes... La barde garda du coin de l'oeil son visage dans son champ de vision ; elle devrait intervenir si l'andouille cherchait à s'expliquer au moment où les gardes les auraient rattrapés. Non pas qu'il fût difficile de rejeter toute la responsabilité du crime sur lui - d'ailleurs, qu'est-ce qui avait pu lui prendre ? il s'agissait peut-être d'un homme sous sort de quête ou d'un fou dominé mentalement, allez savoir - mais elle ne tenait pas à être vue.

[Kasumi]

Quête : Sans Foi ni Lois

Tout en courant, Kasumi fulminait intérieurement : il s’était fait agresser en pleine rue dans une ville pourtant réputée « civilisée » et un concours de circonstance avait voulu qu’un de ses agresseurs tombât sous ses coups.

Il se voyait maintenant contraint de s’escamoter de la scène de bataille en raison de l’intrusion malencontreuse de ce qui ne pouvait être qu’une cambrioleuse au vu de son entrée en scène fracassante.

Malgré ses soupçons quant aux activités peu recommandables de la belle, il ne voulait pas l’impliquer dans ce qui aurait pu passer pour un meurtre. Il faudrait s’expliquer plus tard et le plus tôt serait le mieux. Il avait réussi à éloigner la jeune humaine du cadavre et de tout soupçon de la part des gardes de la Cité. Il était maintenant temps d’affronter ses propres responsabilités. Laissant la donzelle poursuivre sa course, il s’arrêta net avant de repartir en sens inverse pour faire face aux gardes. L’explication était toute trouvée : il s’était fait alpaguer par des brigands et l’un d’entre eux était mort, il avait voulu poursuivre ses complices mais les avait perdus…

Continuez ! Ne vous arrêtez pas et ne parlez à personne de ce que vous avez cru voir ! lança-t-il à celle dont il ignorait même jusqu’au nom et qui avait tourné la tête dans sa direction et interrompu sa fuite éperdue.

[Agrippa]

Quête : Sans Foi ni Lois

Le pari d'honnêteté du rôdeur était certes louable, mais il se rendit rapidement compte que la situation échappait à son contrôle lorsqu'au moment où il arriva dans le champ de vision des gardes, une voix féminine stridente retentit :

C'est lui! Le meurtrier! Il a tué mon mari! Faites attention, il est armé!

Aussitôt, les hommes s'élancèrent en avant, de peur de voir leur proie s'envoler. La femme qui était à la tête du groupe d'agresseur était visiblement celle qui était allée chercher la garde, et avait prit les précautions nécessaires pour que les représentants de l'ordre posent les questions après avoir cloué Kasumi au sol, plutôt qu'avant. L'arrivée si prompte des gardes après l'agression aurait dû alerter le rôdeur, mais celui-ci en était maintenant réduit à maudire son imprudence.

[Ombre]

Je voulais poster un truc mais trop tard :snif:

[Quête : Sans toi mon toit...]

Et voilà. Les gardes avaient déboulé de la ruelle et s'étaient jetés sur Peau-Bleue sans même prêter attention à la femme, qui aurait pu, semblait-il, danser la gigue en agitant le calice sous leur nez sans qu'il ne tiquent. Elle s'arrêta, soupira de nouveau pour la trentième fois de la matinée, et considéra la scène. Bon. Après tout, il l'avait bien cherché, et elle l'avait menacé du même traitement.

Anoush avait tourné les talons et fait trois pas lorsqu'elle prit conscience qu'en quittant précipitamment la scène du crime, le rôdeur ne lui avait pas seulement empoigné le bras, mais de l'autre main lui avait arraché son précieux butin massivement doré, qu'il avait dû enfouir dans sa besace. Un soupçon de remords envers le pauvre homme la saisit alors, et la barde se dit qu'après tout, elle avait un peu de temps libre, que les bonnes actions ne se perdaient jamais, et que le poids de la coupe en or nécessitait largement la démarche.

Elle descendit prestement la ruelle pavée, descente pendant laquelle elle se vêtit de toute son autorité et son assurance, et héla le groupe.

- Olà, soldats ! Que se passe-t-il ? (Devant les regards interloqués du groupe, elle tenta son va-tout : ) Je me nomme Arielle D'Estrée, en mission de sécurité pour le conseil de Lumenis. Si je ne puis vous aidez, peut-être pourrez-vous le faire...

PS : J'ai le max de points en Représentation : Théâtre et à peu près toutes les compétences imaginables pour bluffer mon monde mais bon, rien n'empêche un fumble

[Agrippa]

Quête : Sans Foi ni Lois

Nan mais, tu crois que je la connais pas ta bio... pour la peine un fumble... non?</span> en tous cas, Anoush a bu un coup de trop, ou je m'y connais pas, vu ce qu'elle vient de sortir.

Les gardes furent frappés de stupeur en voyant Anoush sortir de nulle part (ce qui devenait une habitude chez elle, bien qu'ils n'aient eu aucun moyen de le savoir) et les interpeler sur un ton péremptoire. Qui plus était pour leur déclamer un galimatia incompréhensible, dépourvu du moindre sens pour leur esprit de bons soldats Manostiens consciencieux.

<span style=\'color:yellow\'>Que... quoi?? Vous êtes... QUI? bafouilla le sergent de ville, qui rassembla à peine la concentration nécessaire à articuler quelques mots. Le reste du peloton était tout aussi interloqué, et le meurtrier qui les occupait si fort quelques instants auparavant semblait être à présent le dernier de leurs soucis.
Plus rien ne semblait exister pour eux, si ce n'était l'inconnue aux formes sensuelles qui s'exprimait dans un langage si étrange qu'ils ne pouvaient qu'effleurer le sens de ses paroles.

[Ombre]

Je vois pas en quoi elle aurait bu :notme: par contre il a fallu que j'eus bu beaucoup pour sortir une connerie du genre "elle tentit" :snif:

Quête : Sans Foi ni Loi

Bon. Apparemment, tout marchait bien jusque là, si on mettait de côté le fait que le peloton n'avait, semblait-il, même pas écouté ce qu'elle venait de raconter. Elle profita de la confusion pour poursuivre d'une voix plus claire qu'à l'accoutumée :

- Je suis à la poursuite d'un groupe de malandrins qui a dépouillé de nombreuses demeures à Lumenis, tuant certains occupants, emportant un butin considérable qu'il m'incombe de récupérer au plus vite, et de ramener ces dangereux criminels en prison. J'ai suivi un des gredins jusqu'ici mais ai perdu sa trace. Cet homme est vêtu... (elle rassembla les maigres souvenirs du cadavre sur lequel elle avait indirectement atterri) ...d'une tunique beige, de braies marron et d'un ceinturon de cuir sombre à poches.

La femme dont quelques mèches rousses s'échappaient du capuchon après sa course effrénée remua, juste à la lisière du champ de vision. Celle-ci se trouvait encore dans l'ombre de la ruelle qui débouchait sur celle où le groupe se trouvait, et l'imposteuse faisait mine de ne pas avoir remarqué sa présence.

- Nous sommes presque certains que leur repère se trouve dans les parages ; il faut être extrêmement prudent, ces gens à l'air innocent sont des meurtriers et des traîtres et sont capables des pires perfidies. (Anoush modifia très légèrement le ton de sa voix.) Nous recherchons en particulier le chef de cette bande. Il s'agit d'une empoisonneuse humaine aux cheveux roux. L'auriez-vous aperçue pendant votre ronde, à tout hasard ?

Anoushivaran espéra que le charme agirait assez longtemps pour que les gardes ne se posent pas certaines questions essentielles : depuis quand les envoyés de Lumenis avaient l'air, peu ou prou, de filles de joie bijoutées, fardées et plutôt crasseuses ? Avait-elle un parchemin attestant de sa mission ? Etait-il raisonnable de poursuivre une femme venue chercher de l'aide sur la foi d'une inconnue plantureuse arrivée inopinément ? Est-ce qu'en ingorant l'envoyée et en ramenant juste le prisonnier à la peau bleue, on ne serait pas plus tôt à la taverne ? Hm... Mieux valait forcer la dose.

- Peut-être avez-vous vu les avis de recherche que nous diffusons, avec la récompense de 10000 pièces qui y est associée.

[Agrippa]

Quête : Sans Foi ni Lois

Je... je crois que oui! On l'a vue, cette femme! Oui, oui! s'exclamèrent en choeur une poignée de soldats, manifestement tout disposés à croire tout ce que pouvait leur raconter la belle inconnue. D'ailleurs, c'est elle qui nous a lancé à vos trousses! On la tient!

La femme rousse qui avait mené la bande ayant initialement agressé Kasumi était interdite de stupéfaction, et se laissa saisir par deux admirateurs d'Anoush particulièrement zélés. Toutefois, le sergent de ville était d'un cuir un peu plus coriace que les autres, et, la tête encore un peu troublée par le babillage de la vagabonde, commençait à remettre de l'ordre au sein de sa fine équipe.

Ombre vit qu'il était temps de jouer une toute dernière carte, que ce soit pour s'enfuir à toutes jambes ou pour tenter une dernière fois de jeter la confusion dans les esprits, car le charme qu'elle avait jeté sur le groupe d'hommes allait manifestement être levé d'un instant à l'autre.

[Ombre]

Quête : Sans Foi ni Loi

- Ah, voilà une affaire rondement menée ! s'exclama la pseudo-émissaire luménienne. Vous avez effectué un excellent travail.

Anoush se tourna vers le sergent de ville, qui commençait à élever la voix pour ramener le calme parmi ses subordonnés, et lui tira la manche pour l'interrompre.

- Sergent, puis-je avoir votre nom pour mon rapport aux autorités luméniennes ? fit-elle de son plus beau sourire.

Le sergent, partagé entre la direction de sa troupe et les appels du pied de la charmante Arielle, bafouilla entre deux exhortations au calme son nom : Mildias.

- Parfait, sergent Mildias... (voilà la partie la plus délicate, pensa Anoush) ...si vous pouviez maintenant relâcher mon lieutenant Ashalep* ici présent, nous allons immédiatement nous rendre au Palais pour vous faire transmettre la récompense de 10000 pièces d'or dont le partage revient à votre entière discrétion, tandis que vous escorterez cette dangereuse meurtrière à la Prison.

La comédienne gratifia de nouveau Mildias de son sourire le plus éclatant, tandis que le rôdeur qui lui avait vilement volé son calice était encore à moitié retenu par un soldat attendant l'ordre de son supérieur.

* Fesses-Bleues en Midani

[Lothringen]

Quête: Sans feu ni lieu, mais on va y remédier.

"Euh, je..." Le cerveau passablement embrumé, le sergent Mildias focalisa momentanément son attention sur l'élément le plus intéressant de toutes les informations fournies par l'intriguante: dix mille pièces d'or étaient à portée de sa main. C'était une somme. Une somme énorme, qui dépassait son imagination. C'était probablement davantage qu'il n'en gagnerait jamais. On devait même pouvoir s'acheter une épée magique, avec ça.

Si Lumenis avait vraiment mis une prime pareille sur la tête de cette meurtrière, alors il y avait fort à parier que ses supérieurs feraient tout ce qu'ils pourraient pour s'approprier la récompense, et que le moindre incident servirait de prétexte à la lui refuser. Mildias voulait surveiller ses arrières. La jeune Arielle lui semblait du reste si souverainement charmante qu'il ne parvenait pas à se départir de l'idée que c'était à elle, et non à leur autre prisonnière, qu'était attachée la douce mélodie des monceaux de pièces d'or. Il ne fallait surtout pas que le charme se rompe.

"Hem, je préfère de beaucoup que vous nous accompagniez jusqu'à la prison. Vous pourrez ainsi constater par vous-même que nous avons fait tout le nécessaire..."

"Mais nous..."

"Sisi, j'insiste. Je veux que tout soit clair."

Et le sergent fit signe à ses hommes d'emmener les trois oiseaux, que l'on traîna avec de grands égards, comme un trésor qui menace de s'enfuir sur le plan éthéré. Anoush en était à s'inquiéter des regards de vague concupiscence qu'un des soldats jetait sur elle quand ils parvinrent sur une grande place grouillant de tuniques et d'armures. Ou, plus exactement, de pèlerins et de patrouilles de surveillance: la fameuse place du temple, véritable coeur de la cité.

Une patrouille avisa le sergent de ville et sa récolte, et son chef ordonna à Mildias de lui faire son rapport. A la mention d'une libération reposant sur la seule bonne foi de personnes pourtant surprises en flagrant délit, le paladin éleva un sourcil. A celle d'agents luméniens dont il ignorait la présence, il manifesta même un certain agacement. Mais quand Mildias évoqua les 10000 pièces d'or, il pouffa de rire. A sa décharge, c'était probablement davantage que les fortunes personnelles des trois conseillers réunies.

"Enfin, voilà mon fidèle rapport des faits, euh... mon commandant."</span>

Sur cette conversation d'anthologie, Mildias et ses hommes furent mis aux arrêts pour dix jours, tandis que les trois prisonniers étaient confiés à une patrouille de paladins manifestement insensibles à la corruption, à la gloire, comme à tout charme féminin. Tout ce petit monde se mit en route au pas de course pour <a href=\'http://www.baldursgateworld.fr/lacouron ... ntry263282\' target=\'_blank\'>certain sous-sol très ombragé où l'on n'est jamais incommodé du voisinage.</a>


<span style=\'color:gray\'>HRP: Pis quoi encore, z'espériez pouvoir continuer longtemps à polluer impunément les rues de notre belle cité avec vos titres nazes? J'en connais qui vous aurait déjà collé trois avertos pour moins que ça.
Enfin, si vous cherchez vengeance, prenez-vous en à la femmelette à la masse, c'est quand même son idée. :oops:

[Duo]

[Quête : La fin de la suprématie]

Après une bonne nuit à la taverne, le mystérieux messager melandien s'était aventuré au petit jour dans les rues de Manost. Le messager était une femme. Elle s'était débarrassée de son long manteau et arborait une longue chevelure brune qui tombait délicatement sur une son armure de cuir noir. Tout paraissait étrange et niais à Manost pour quelqu'un venant de la cité du chaos. Finalement, s'approchant du temple de Helm, la femme sortit quelques feuilles de sa poche. Déroulant une des feuilles, elle l'afficha sur le socle d'une statue. Elle disposa ces affichettes un peu partout sur la place et alla s'installer là où elle pouvait toutes les voir. Si quelqu'un s'en approchait et semblait intéressé, elle l'aborderait.

Sur l'affichette, on pouvait lire.

"Toi fier aventurier! Clerc, mage ou voleur, si tu n'acceptes pas la domination du Seigneur des Tempêtes, Talos le vil, alors nous avons une mission pour toi ! Une mission qui t'apportera la gloire et portera un coup fatal au culte du Seigneur des Tempêtes !"

Certes, pensa la femme, le texte était cru et presque niais. Mais ça devait suffire pour attirer les gogos manostiens.

[Ravestha]

HRP : cette quête se situe quelques temps AVANT l'enlèvement d'Alréac.

[Quête : La fin de la suprématie]

Peu après que les affiches furent posées, on pu voir quelques attroupements autour de chacune d'elle. La curiosité des badauds ne furt que passagère avant que chacun ne retourne vaquer à ses occupations ou continue son chemin. Visiblement déçus, voir railleurs : une annonce qui promettait la fin de Talos et la gloire... Et pourquoi pas une place au panthéon ?

Cependant ces regroupements ne manquèrent pas d'attirer l'attention des gardes qui patrouillaient sur la place. L'affichage sauvage était naturellement interdit et les gardes se chargèrent d'arracher les feuilles sur les murs.

Ravestha était lui dans le temple à régler plusieurs affaires avec les prêtres. Il était en grande discussion avec un d'entre eux lorsqu'un autre clerc vint lui porter une affiche.

"C'était accroché sur la porte du temple, Grand Emissaire. J'ai pensé que vous aimeriez voir ça avant que les gardes aient fini de toutes les ramasser."

Le demi-elfe plaça la feuille devant ses yeux et parcourut rapidement les mots couchés sur le papier. A la fin de la lecture, il fronça les sourcils, l'air interpellé. La requête n'était pas banale, et la forme l'était tout autant puisqu'il n'y avait aucun rendez-vous donné, ni aucun lieu où se rendre. Cela signifiait deux choses : soit c'était une plaisanterie, soit le recruteur guettait les potentiels intéressés et étaient donc dans les environs. Il se tourna de nouveau vers le prêtre avec qui il discutait.

"Nous en reparlerons. Ne changez rien dans vos plans, sachez que désormais la sécurité du temple a été renforcée. Vous devrez continuer à officier comme vous le faisiez en attendant la nomination d'un nouveau Grand Prêtre."

Son interlocuteur s'inclina légèrement pour saluer Ravestha. Le conseiller garda la feuille à la main et prit la direction de la place. Une fois à l'extérieur, il déroula une nouvelle fois l'affiche pour la relire. Porter un coup fatal à Talos... Il pouvait très bien s'agir d'une farce et il était même à deux doigts de jeter la feuille mais quelque chose l'en empêchait.

L'idée de pouvoir nuire au dieu du Chaos ne lui était pas déplaisante, loin de là. Ils avaient affronté les adeptes du dieu fou, de Lyachtu Xvim comme ceux de Shar mais jamais ils n'avaient pu porter de coups à celui qui avait pourtant été le plus présent sur Dorrandin et le pire ennemi de Helm en Dorrandin. Celui aussi qui avait été le responsable de biens des maux dans sa vie. Il eut un petit sourire pour lui-même. Non il n'allait pas partir tout de suite, il voulait tester la crédibilité de l'annonce.

[Duo]

[Quête : La fin de la suprématie]

Jurant avec colère parce que les maudits gardes Manostiens avaient retirés toutes les affichettes, la messagère de Zaefal ne se démonta pas pour autant. Elle resta à l'affût près du parvis du temple de Helm où un garde était entré avec une des affiches. Sa patience paya car elle vit ressortir un demi-elfe qui lisait une des affiches. Constatant que c'était un mâle, elle défit quelques boutons du haut de son armure de cuir et s'approchant de l'homme. Lorsqu'elle fut à sa hauteur, elle toussa légèrement et lui dit d'un ton doux en pointant le morceau de papier du doigt.

"Excusez moi messire, mais ceci m'appartient."

[Ravestha]

[Quête : La fin de la suprématie]

Ravestha tourna la tête lorsqu'il entendit tousser près de lui. Une jeune femme aux longs cheveux bruns lui souriait attendant visiblement une reaction de sa part. Il ne s'était pas trompé, le recruteur était bien resté dans les parages à guetter les intéressés.

"Est-ce l'affiche que vous êtes venue récupérer ? Ou bien quelqu'un qui pourrait être intéressé par son contenu ?"

Pendant qu'il parlait, il ne cessait de regarder la femme, guettant le moindre indice qui pourrait le renseigner sur elle.

[Duo]

[Quête : La fin de la suprématie]

Tentant d'esquisser un sourire innocent, la jeune femme porta sa main à sa nuque.

"Vous êtes curieux, n'est ce pas ?"

Elle se pencha vers Ravestha et lui glissa à l'oreille.

"Les deux, mon cher."

Puis en reculant, elle prit la feuille des mains de Ravestha et resta là à le regarder avec un sourire malicieux.

[Ravestha]

[Quête : La fin de la suprématie]

Quelque soit celui ou celle qui avait envoyé cette femme recruter pour sa mission, cette personne ne s'était pas trompé. Chaque geste et chaque mot était subtilement choisi pour séduire sa cible. Bien que conscient du jeu de son interlocutrice, il ne put s'empêcher de sourire. Elle était charmante, du reste.

"Je suis plus curieux que vous ne l'imaginez.", répondit-il sans se départir de son sourire. "Il se pourrait peut-être que vous récupériez les deux en même temps."

[Elzen]

Quête: La fin de la Suprématie.

[Je fais l'hypothèse que ceci se déroule juste à la fin de la quête Abandon..]

Elza sortait du temple de Helm en proie à de nombreuses réflexions. Après la rencontre qui venait d'avoir lieu, la logique la plus élémentaire voulait qu'elle quitte les lieux le plus rapidement possible. Mais son adversaire était aussi douée en logique qu'elle-même, et s'attendrait donc à une telle réaction. En fait, c'était probablement en restant sur place qu'elle avait le plus de chance de passer inaperçu. Mais pas exactement sur place, car Elle enverrait probablement quelques soldats vérifier. Il fallait donc qu'Elza quitte les lieux, tout en restant dans la région.
L'idée paraissait simple, et une destination se forma immédiatement dans son esprit: Lumenis. Elle en venait, elle n'avait donc aucune raison apparente d'y retourner, ce qui en faisait une destination intéressante. Mais pour aller à Lumenis, il fallait prendre la mer. Et par à bord d'un bateau, on peut difficilement s'échapper en cas d'ennuis.
Qu'y avait-il, à proximité, comme ville d'une taille suffisante pour qu'elle puisse y passer inaperçu ? N'étant pas dans la région depuis bien longtemps, Elza ne connaissait pas encore la réponse, pourtant évidente. C'est alors qu'elle avisa les gardes qui retiraient les affiches. Puis la femme en train de séduire le demi-elfe.
Seule, elle aurait peut-être tenté de s'approcher pour les espionner discrètement. Mais avec Bryan endormi dans ses bras, elle se contenta d'avancer sans trop se presser, en écoutant ce qu'ils disaient.

[Duo]

[Quête : La fin de la suprématie]

Gardant un air malicieux, la femme dévisageait Ravestha en se mordillant la lèvre inférieure. Celui-ci avait l'air d'être le parfait pigeon. Mais il fallait encore le convaincre.

"Mais dites-moi, messire. C'est malpoli de ne pas se présenter quand on parle à une dame. Je croyais les manostiens mieux élevés que ça. Helm voit tout et pourrait bien punir un fidèle qui n'est pas galant !"

Attendant la réaction de Ravestha, elle porta une de ses mains à sa taille et le regarda d'un air accusateur.