[Commerce] La Taverne de la Bienveillance

[Althéa]

Elle hocha la tête. Qu’il vaque à ses activités. Ils ne s’appartenaient pas. Ils ne seraient jamais le prolongement de l’autre. On ne s’unissait jamais dans une fusion égoïste. Telles liaisons connaissaient une fin cruelle, voire tragique. Jamais elle n’enlèverait ce qu’il avait en lui, qui faisait qu’il était Agrippa et aucun autre. Même si elle y était étrangère. Et elle avait besoin de se retrouver seule. Se poser, se retrouver, respirer.

Et rester avec Agrippa toute la journée, c’était se rappeler qu’elle devait partir. Elle avait décidé que sa journée serait heureuse. Donc pas d’idées noires, et pas de pleurs surtout.

« Je prendrai le prochain bateau, vas où tu dois aller. Si tu es au port quand je pars, tant mieux, sinon tant pis. De toute façon, je n’aime pas les adieux ni les au revoir »

Elle avait lâché d’une voix monocorde sans laisser percevoir un seul sentiment. Un peu par cruauté, un peu par fierté peut être, mais beaucoup pour masquer la peine qui commençait à l’envahir malgré tout.

[Agrippa]

Agrippa n'était pas dupe des faux airs de détachement que se donnait la Manostienne. Elle n'avait même pas eu le courage de dire ces mots en le regardant, mais avait au contraire soigneusement fixé la direction opposée, ce qui trahissait sa peur de laisser paraître sa nouvelle fragilité.

Je serai là. Les navires ne partiront pas avant le milieu d'après-midi. Je vais me dépêcher de me rendre au sanctuaire, puis j'irai au port. Je t'y attendrai; il ne doit pas y avoir tant de bateau que cela en partance pour Manost aujourd'hui.

Il se détacha d'elle en s'y reprenant à plusieurs fois, et elle dû sentir cette hésitation car elle lui facilita la tâche en se retournant d'elle-même pour aller rassembler ses affaires. Pris d'angoisse à l'idée d'être en retard pour le départ de cette femme dont il aurait voulu ne jamais être séparé, il sortit précipitemment, et dévala les escaliers pour sortir de la Bienveillance en direction du sanctuaire de Dénéir.

[Althéa]

Elle avait rassemblé ses affaires sans se retourner pour le voir partir. Elle avait entendu la porte claquer. Elle avait rangé encore pour oublier le vide. Elle allait retourner à Manost, elle le voulait. Elle l’avait choisi. Elle était libre et n’appartenait à personne.

Mais pourquoi pleurait elle doucement, le nez dans son sac ? Qui cherchait elle à berner ? Agrippa allait lui manquer cruellement. Non. On ne pouvait aimer une chaîne de prisonnier. On cherchait à s’en défaire. Mais était elle vraiment sa captive puisqu’elle avait bâti elle-même les murs de sa prison ? Oh, que Valkur emporte ses pensées et les noie au plus profond des mers. Elle avait ses racines à Manost et son cœur à Luménis. Elle était fille des quatre vents et celui qui voudrait l’aimer devrait avoir des ailes pour la retrouver …

[Bat]

Dorian arrêta sa monture devant la Taverne de la Bienveillance sauta lestement à terre et après avoir attaché sa monture s'en fut à pas lent vers l'entré du débit de boisson. A l'intérieur se tenait la foule ordinaire de l'endroit .Des serveuses qui connaissaient Dorian le slauèrent de la tête tandis que ce dernier gagnait le ocmptoir et s'adressait au tavernier:

" Je vous salut citoyen,je m'en reviens d'une longue quête et je viens vider ici la chopine de la victoire ...et du repos bien mérité "

dit Dorian. L'aspect de son visage et l'état de ses vêtements en disaient long et semblaient confirmer ses paroles .

"Donnez moi donc une chopine de lait de chèvre je vous prie que je puisse trinquer à Sunie qui m'a protégé durant ce long voyage"

dit le forgeron-aventurier.Des aventuriers voilà qui était ocurantà la taverne ceci dit, à chaque fois l'apparition de l'un d'eux produisait toujours son petit effet à la Taverne .Le patron déposa le breuvage demandé devant Dorian .Ce dernier trempa ses lèvres pâles dans le breuvage fumant et sucré alors que le patron de la taverne lui posait des questions .

"Vous me semblez avoir ovyagé loin l'ami.Quel genre dem onstres avez vous donc affronté" ?

Dorian lui donna alors quelques détails sur son aventure sans tout révéler, fidèle en cela au clergé de Lathandre....Quelques lcientsi nteressés s'étaient approchés avides d'entendre des récits d'exploits.....

[Iluvatar]

Iluvatar entra encore assez crasseux, n'ayant pas eu le temps de se remettre de son sur voyage. Une pensée revenait sans cesse "que c'est bon d'être de retour ici". Il se sentait bien dans cette ville, il était pour le moment libéré, heureux de pouvoir se reposer un peu.

Il s'assit à une table, puis regarda le plafond en soupirant. Il avait eu sa récompense, il était paladin de Lathandre, quelle joie, quelle jubilation. Il commanda une chope simplement, puis il se noya dans ses souvenirs en esquissant de larges sourires, faisant totalement abstraction des personnes autour de lui.

[Bat]

Dorian rendait un hommage silencieux à Sunie quand il entendit la porte de la taverne s'ouvrir ;O surprise c'était Iluvatar ,son ami paladin de Lathandre qui venait ainsi se délasser à la Taverne . Dorian se leva et alla à sa rencontre ,sa choppe en main .
" Iluvatar mon ami, , que cela est bon de te revoir ! Portons donc un tost à notre réussite dès que tu auras une honnête choppe à tes côtés " dit le vampire tout joyeux .

[Agrippa]

Iluvatar avait à peine eut le temps de saluer Dorian lorsqu'il vit une silhouette caparaçonnée franchir le seuil de la Taverne.

Il identifia immédiatement le nouveau venu comme un membre de l'ordre de Lathandre, et c'est sans surprise que ce dernier s'avança vers Iluvatar dans l'évidente intention de lui transmettre un message.

Bonjour, messire, je suis Alhelor, écuyer auprès de sire Ethan. Il m'a chargé de vous transmettre la missive que voici.
Le jeune homme tendit au paladin un rouleau de papier scellé, puis recula de quelques pas.
C'est en rapport avec les interrogations dont vous avez fait part lors de votre dernière visite au sanctuaire. L'affaire n'est pas urgente, vous pouvez y répondre à votre convenance.

L'écuyer prit congé et sortit de la salle, laissant le paladin avec le message en main.

[Iluvatar]

Iluvatar regarda la missive dans sa main, puis la remit dans sa poche, étant bien décider à se reposer de sa dernière aventure. Il regarda autour de lui puis se décida à bouger, à prendre l'air, dans la nuit qui tombait.

Il sortit seul comme à son habitude, sans saluer personne pour s'enfuir dans l'obscurité de la nuit...

[Lies]

Lies, toujours en compagnie de sa peti...grande troupe arriva devant la taverne. En entrant, la chaleur du lieu lui brûla la peau mais elle ne fit qu'une petite moue de mécontentement, elle avait subi pire durant le voyage surtout à cause de sa petite communauté qui ne semblait pas être la bienvenue ici, cela dit vu le bruit qu'elle faisait...

Elle se dirigea vers le comptoir, Julian toujours dans ses bras, les fées voletant autour d'elle, Alyps et son chiot à sa suite. Elle ouvrit la bourse qui étaient accrochée à sa taille, la scruta longuement puis regarda l'aubergiste :

"Bonjour ! Je suis nouvelle venue en ces lieux. Me serait-il possible, ma famille et moi de loger quelques jours dans cette demeure ? J'ai de quoi payer, n'ayez crainte ! Et mes animaux ne sont pas sauvages, ils ne détruiront rien. Si cela viendrait à etre le cas, je vous rembourserais les dégâts..."

Puis elle attendit, sourire léger, la réponse de l'aubergiste.

[Agrippa]

Si je ne devais pas répondre, tuez-moi :hips2:
Bien le bonjour, ma petite Dame... vous n'aimez pas voyager léger, dites-moi?

L'aubergiste, homme bedonnant d'un âge indéfinissable mais aux traits forts avenants, n'avait bien évidemment rien manqué de l'entrée de Lies dans son établissement, pas plus qu'aucun de ses hôtes. Excepté ceux dont l'état d'ébriété empêchait de se souvenir de leur prénom, bien entendu.

Je vais vous dire : vous avez l'air de venir de loin, et avec toute cette petite famille avec vous, je vais vous trouver une chambre triple, rien que pour vous. Et comme vous m'êtes sympathique, ajouta-t-il en admirant ostensiblement les fées tournoyant devant son comptoir, je vous fais un prix d'habitué. Cinq pièces d'or pour deux jours, douze si vous restez la semaine.
Qu'en dites-vous?

[Lies]

Tu pouvais répondre, y'a pas de soucis bout d'chou :k: (comment foutre la honte aux gens avec des gentils surnoms tout mignoooon !

"Douze pièces ? Mais c'est donné... Je vais rester au minimum une semaine... Comme ça je pourrais régler mes petits soucis "d'admission" et visiter un peu la ville histoire de voir ce qu'on peut bien y trouver. Peut-être même un travail qui sait... Oh je m'emporte dans mes rêveries, veuillez m'en excuser..."

Lies marqua un temps, faisant mine de réfléchir à quelque chose qui la tracassait. Donner de la pitié aux gens, ca marchait pour arriver à ses fins.

"Oh, et puis, je sais qu'il est tard mais... N'auriez-vous pas un peu de lait de chèvre pour mes "enfants" et un repas chaud pour moi ? Je n'ai pas mangé depuis... Houlà, je ne me souviens même plus.... Celà dit, si j'abuse de votre hospitalité, dites-le moi..."

Elle sourit et fit un clin d'oeil à l'aubergiste, il faut dire que charmer les gens était aussi un bien fort atout pour obtenir ce que l'on désirait.

[Agrippa]

Bout d'chou?? j'adore :notme:

Lies, déjà en faveurs auprès de l'aubergiste, acheva de conquérir son hôte avec ses paroles charmeuses; le vieil homme eut presque la larme à l'oeil lorsqu'elle mentionna le lait, et, couvant d'un regard paternel la Mélandienne, reprit de plus belle :

Ma petite Dame, si c'est pas malheureux d'entendre ça! Vous me rappelez ma fille adoptive, avec tous ses problèmes, la pauvrette était encore plus mal en point que vous... enfin, je vous en parlerai à une autre occasion. Je vais vous dire, dit-il sur le ton de la confidence tout en se penchant dangereusement au-dessus du comptoir, oublions les douze pièces d'or pour l'instant... ça me couperait l'appétit de savoir que je fais payer une mère de famille sans le sou. On verra en fin de semaine, hein?

Pour ce qui est de la nourriture pour les petits et vous, je vais aller jeter un oeil en cuisine, et Martha va vous faire chauffer du lait.

Aussitôt dit, aussitôt fait; le brave aubergiste fila dans l'arrière salle, disparut derrière des rideaux, pour réapparaitre quelques instants plus tard, tenant triomphalement des deux mains une marmite dégageant un fumet fort appétissant.

[Lies]

Fait gaffe où j'vais te donner d'autres surnoms du genre "mon sucre d'orge adoré d'amour que j'aime tant ! "

Lies sourit, elle regarda l'aubergiste et lui demanda si elle pouvait s'installer au comptoir. Ainsi, ils pourraient papoter un moment, ca leur ferait du bien à eux-deux. Cela dit, avant de s'asseoir, elle lui expliqua qu'elle avait suffisamment d'argent pour le payer mais que s'il insistait, on réglerait le tout à la fin de la semaine.

Le repas était des plus attendus pour la petite troupe qui ne dit plus mot tellement elle était affairée devant les récipients. Seuls Lies et l'aubergiste parlaient, se racontant l'un l'autre leur vie de famille. Puis, il fût l'heure de prendre congés, la nuit serait courte.

"Demain je dois me rendre dans un bâtiment pour les soucis administratifs mais je ne sais plus le nom. Peut-être pourriez-vous m'aider... C'est un bâtiment pour les nouveaux venus qui demandent asile ici..." (Lies ou l'art d'occuper un MJ )

[Agrippa]

Euh, sucre d'orge, pas trop non, parce qu'un de mes concitoyens (j'ai nommé Morgul) a tendance à beaucoup aimer ça, et je préfère garder mes distances :notme2: , mais sinon tout autre surnom m'ira, pitchounette

Pour la première fois de la soirée, l'aubergiste parut réfléchir profondément avant d'oser une réponse. Lorsqu'il reprit la parole, c'était sur le ton de celui qui veut faire comprendre qu'il a saisit certaines choses, sans toutefois paraître indiscret ou indélicat.

Je crois bien que vous venez de loin, ma petite Dame. Et d'un rivage qui m'a l'air plutôt éloigné de notre bonne vieille Luménis pour ce qui est du climat... bref... mais je vais vous dire quelque chose : je vous aime bien. Et je suis sûr que vous et votre petite famille vous ferez rapidement aux plaisirs de la vie tranquille sur Helonna.

Si vous souhaitez résider de manière stable à Luménis, alors dites-le moi et je demanderai à mon garçon d'écurie de vous accompagner demain au Salon des Naturalisations, pour vous enregistrer. Je ferai même une lettre de recommandation, si nécessaire... euh... pas que vous en ayez besoin, ni rien, hein! ajouta-t-il avec hâte en rougissant fortement.

Et pour ce qui est d'occuper un MJ, tout le plaisir est pour moi!

[Lies]

Désolée pour le retard...

Lies regarda le vieil homme, il avait vraiment un coeur d'or. A Melandis, elle n'aurait jamais trouvé un tel homme, elle s'imaginait déjà une belle vie en ces lieux mais il fallait règler les problèmes d'exil...

"Je...Je ne voudrais pas abuser de votre gentillesse mais il est vrai que...Que j'aurais besoin d'aide, cette ville semble si belle et accueillante...Les gens ont l'air calme, gentils...Cela me change de mon ancienne ville...J'espère vraiment y trouver une place..."

Julian, déjà endormi depuis longtemps, se réveilla, poussa un peu sa couverture qui couina (Alyps étant sa couverture) et vint voir sa mère :

"Dormir...Julian veut dormir dans endroit bien...
- D'accord mon ange, nous allons monter dormir dans un bon lit..."

Elle remercia le vieil homme et demain, de bonne heure, elle partirait avec son garçon d'écurie pour le salon des naturalisations.

[Arya Du Varden]

Depuis son arrivée à l’Auberge, Phylacrypte n’avait eu de cesse d’ouïr les dires des uns et des autres. Elle mangeait lentement et bien qu’elle parut totalement perdue dans ses pensées, il n’en était rien. Tels ceux de sa race, son esprit était en alerte et rien ne lui échappait.

Etait-ce une rumeur ou une réalité que les paroles murmurées à toutes les tables : Morfea Nwalk, aidé par une partie des réfugiés mélandiens et de la population pauvre de la cité, avait renversé le gouvernement en place et pris le pouvoir !

Rapidement, la jeune femme comprit que ce n'était pas un canular et sans avoir à sortir de la Taverne, elle savait que les rues devaient regorger de garde, une rébellion devait ourdir dans certains foyers, et surtout que le sang allait couler.

L’elfe noire au caractère pacifique ressentait une grande tristesse. Elle n’avait aucune peur connaissant ses capacités, la protection que lui procurerait son bouclier. Mais bien des questions se mirent à occuper ses pensées. Devait-elle rester dans l’ombre et attendre que la situation se stabilise en acceptant l’issue de cette occupation ou chercher ces groupuscules rebelles et se rallier à eux.

Elle ne savait pas, mais elle avait bien l’intention de ne pas rester cloîtrée aux heures où l’astre aveuglant du jour était parti pour laisser place à l’obscurité de la nuit et profiter des ces heures bénies où elle pouvait profiter pleinement de la vie. L’heure était déjà avancée et pour ne point paraître braver le couvre-feu nouvellement instauré, Phylacrypte décida de quitter à l’instant la Taverne pour se faufiler dans les ruelles et trouver une cache sûre dont elle ne sortirait qu’à la nuit à la recherche d’informations sur une éventuelle rébellion.

Comme bien des clients qui devaient rejoindre leur habitat, la jeune femme régla son dû et après avoir saluer les quelques personnes résidant à l’Auberge sortit promptement. Elle ne savait pas encore où elle allait se diriger, mais ce qui était certain, celles qu’elle se glisserait dans les ruelles les plus sombres.

A peine dehors, elle prit la décision de se diriger vers les taudis du quartier Est

[Lies]

Lies revenait du salon des naturalisations, elle était en nage, elle ne savait même pas comment elle avait retrouvé son chemin toute seule, peut-être l'instinct maternel ?!

Elle entra en trombe dans la taverne et ferma vite la porte derrière elle, les lieux n'étaient vraiment pas sûrs en ce moment. Elle alla vers l'aubergiste pour lui annoncer toute la situation : Son acceptation, la guerre qui avait atteint le centre et même son cheval qui était encore caché. Il fallait qu'elle aille le récupérer mais avec Julian, elle ne pouvait pas. Cela serait trop dangereux pour son fils.

Elle avait déjà songé à un avenir pour lui : Grandir à Lumenis, devenir un homme. Pour son père, elle lui dirait qu'il était Lumenien et qu'il est mort pendant la guerre qui régnait à l'heure actuelle. Il serait heureux et se croirait Lumenien pur souche, à moins qu'il ne tombe sur les papiers, auquel cas, elle improviserait...

Elle alla de l'autre côté du comptoir et prit l'aubergiste dans ses bras :

"Merci..."

[Julius]

Encapuchoné dans son manteau noir, Julius entra dans l'auberge.
Il avança dans l'auberge jusqu'au comptoir et s'adressa à l'aubergiste :

On m'a dit que vous pourriez m'indiquer où trouver du travail pour payer le gîte et le couvert que vous proposez...

Il rajouta sur un ton discret

Et je voudrais savoir si la bibliothèque est accessible au public ...

[Dedalus]

L’aubergiste regarda le nouveau venu s’approcher du bar :

Ici, vous êtes dans une auberge, si vous voulez un repas ou une chambre, j’ai ce qu’il vous faut.

Pour le travail, c’est une autre affaire : Mon équipe est au complet. De plus, la ville de Lumenis est un peu chaotique en ce moment. Et pour cette raison principalement, je crois que vous allez avoir des difficultés à trouver un travail.

La voix de l’aubergiste se fît plus basse alors qu’il annonçait sa dernière phrase. Il toussota une ou deux fois puis repris la discussion à un rythme normal.

Il jeta un coup d’œil circulaire sur la salle :

Je ne crois pas que la Grande bibliothèque de Lumenis ait été fermée. La partie publique doit en conséquence être ouverte.

Puis regardant son interlocuteur :

Je vous sers quelque chose ?

[Julius]

Julius détourna les yeux :

Je n'ai pas d'argent sur moi, je reviendrait surement plus tard ...
Merci pour les renseignement.

Et il sortit presqu'en courant en dirrection de la bibliothèque.

[Galathée]

[Quête: L'invasion des ombres]

Arrivant du poste de garde, Galathée poussa la porte de l'auberge, consciente de l'odeur exécrable qu'elle devait dégager. La petite marche dans la cité de la lumière n'avait pas réussi à la détendre réellement. Elle n'avait pas croisé grand monde, mais il flottait quelque chose dans l'air, et Lumenis ne correspondait pas vraiment à ce qu'elle avait imaginé. Mais elle venait tout juste d'arriver, et se forger une impression était prématuré. La rôdeuse avait besoin d'un bon bain, pour commencer, puis elle aviserait.
Elle gagna donc le comptoir et fit signe à l'aubergiste, espérant qu'il ne s'offusquerait pas de son apparence, résultat d'une semaine à arpenter les broussailles. Mais il devait en avoir vu d'autres.
" Excusez-moi... Je cherche un toit pour la nuit, un bon bain dans l'immédiat, et pourquoi pas quelques informations sur Luménis..." fit-elle d'un ton engageant.

[Taliesin]

[Quête : l’invasion des ombres]

Le tenancier toisa la jeune femme d’un air méfiant. Mais son examen parut le rassurer : son visage s’éclaira d’un large sourire et, quand il parla, ce fut d’un ton chaleureux.

-Je crois que nous pourrons vous fournir cela sans aucun problème. Les nouveaux venus se font rares par les temps qui courent, et la majorité de nos chambres sont inoccupés.

Il se tourna vers le tableau des clefs, réfléchir un instant puis en choisit une qu’il tendit à Galathée.

-La huit devrait vous plaire. Elle donne sur la cour : c’est plus calme que la rue, enfin si vous n’avez rien contre les oiseaux qui nichent dans les branches de notre vieil orme… Je vais demander qu’on vous prépare un bain, également. Quant aux renseignements sur Luménis, je suis à votre disposition. Mais peut-être préférez-vous vous délasser quelque peu avant de discuter ? Vous me paraissez avoir fait un bien pénible voyage.

[Lies]

[Quete : L'invasion des ombres]

Lies revenait du parc verdoyant tout en faisant mine que tout allait bien. Elle salua l'aubergiste et alla voir son bambin. Malheureusement, il dormait. Comme d'habitude, elle n'avait pas été là pour ses siestes, ses repas et autres activités que font toutes les mères. Alyps était occupé à lire, il savait que trop bien que sa maîtresse s'absentait pour tenter de trouver des solutions à leurs vies dissolues.

Elle alla s'asseoir à une table en retrait après avoir commandé un verre de lait. Elle attendait son homme. Pour faire comme si de rien, elle sortit un feuillet de son sac et commença à rédiger ou plutôt écrire des mots déliés. Elle écrivait sa journée, ce qu'elle avait entendu mais de façon incompréhensible pour ne pas encore subir de menaces.

Peu de temps après, elle entendit la porte de la taverne s'ouvrir, elle espérait que ce serait Mekren.

[Mekren le maudit]

[Le Parc Verdoyant]

[Quête: L'Invasion des Ombres]

Le Maudit passa bientôt la porte de la taverne qu'il avait déjà poussée il y avait quelques temps de cela, alors qu'il cherchait encore la bibliothèque de Luménis. Il avait rabattu sa capuche, cette fois, laissant voir le visage de jeune fouine de Saedan, qu'il nommait difficilement comme sien. L'elfe était attablée près d'un verre de lait -ce qui allait plutôt bien avec sa carrure inoffensive- et semblait écrire, mais il vit très bien qu'elle l'attendait, sans doute avec impatience.

Il vint s'asseoir en face d'elle, et commanda un alcool fort. Il commença par un babillage de personne normale croisant une amie dans une auberge et s'enquérant de sa santé, de son fils, de... Bref. Il parla de manière terre à terre et sans s'arrêter franchement pour laisser la jeune femme en placer une. Pendant ces quelques instants, il observa les clients. Ils étaient rares à cette heure, et la table que son interlocutrice avait choisie était appropriée, loin des autres. C'était mieux que rien. Pas de mines patibulaires. Restait la menace d'une taupe bien grimée, mais on ne peut pas tout prévoir.

Satisfait de son examen, il continua sur le même ton de conversation badine, mais avec beaucoup plus de sérieux et un peu plus bas:

"Bon, pas de danger en vue à priori. Pour l'instant, sachez que je me prénomme Mekren et que vous devrez vous contenter de cela jusqu'à ce que je sois totalement rassuré sur votre compte. Parlons un peu de vous. Comment vous appelez vous, d'où venez vous, que faites vous à Luménis ou, plus précisément, qu'êtes vous venue y chercher?

[Lies]

[Quete : L'invasion des ombres]

Lies réfléchir un instant, par où pouvait-elle bien commencer ?

"Et bien, j'ai quitté Melandis car la ville devait trop incertaine à mon goût. On me suivait trop souvent. Cela ne m'aurait pas gêné si je n'avais pas eu Julian à mes côtés. Et mon mari, Sieur Ecthelion, s'interessait plus à ses affaires qu'à moi-même.

Un jour, une connaissance me parla de Lumenis la belle. Selon lui, on y vivait bien, les gens ne cherchaient guère à savoir d'où venait son voisin et le régime politique y était stable. Alors j'ai quitté ma ville. Mais elle n'étais pas ma ville natale...

A vrai dire, mon prénom est Lies et je viens d'un pays où la vie est austaire. On y connait ni les armes ni la civilisation. J'apprenais la magie avec un sage. Je me refusais à être une bonne petite femme à maison et à me marier avec un riche bourgeois. Alors un jour j'ai fuis, je suis arrivée paumée à Melandis et sieur Nathiel m'a recueilli..."

Lies se rendit compte que l'aubergiste veillait sur elle depuis un moment. Pour ne pas l'inquièter et risquer un soucis à Mekren, elle posa sa main sur la sienne tout en continuant :

"J'ai eu Julian de cet union... Et à Lumenis, je cherche un endroit où le faire aller à l'école et vivre. Lui dire que son père est mort durant cette guerre actuelle et ne pas lui avouer que son père vit dans une autre ville sans se soucier de lui. Et je cherche aussi du travail, une situation... Et surtout... Quelqu'un avec qui partager un bout de chemin."

Puis elle regarda Mekren sans même songer à lâcher sa main. Elle venait de dévoiler une partie de sa vie à un parfait inconnu sans même songer aux conséquences.

[Agrippa]

[Quête : L'Invasion des Ombres]

Venant du District Nord

Un homme encapuchonné entra dans la Taverne alors que la nuit venait de tomber. Il avait observé d'un oeil distrait la mer sur laquelle les derniers rayons du soleil disparaissaient à l'horizon, et s'était dirigé sans hésitation vers la Bienveillance.

Agrippa - car c'était le clerc dont il s'agissait - s'assit immédiatement dans un recoin animé, où personne ne prêterait attention à un convive de plus assis à la table commune, et balaya aussitôt la grande salle d'un regard attentif.
Ses yeux se posèrent sur la silhouette d'un homme accoudé au comptoir avec une femme qui lui était inconnue. Un rictus d'agacement passa fugitivement sur ses traits, puis, de la manière la plus discrète qu'il put, Agrippa se dirigea vers les latrines, situés à l'autre bout de la salle.

Passant derrière l'homme qu'il avait identifié comme étant Mekren, il trébucha maladroitement, et vint bousculer celui avec lequel il avait rendez-vous.

Mille excuses, messire, mille excuses, j'ai quelque peu abusé de la boisson de notre digne aubergiste... bafouilla-t-il avant de reprendre son chemin d'un pas lourd et de disparaître dans la pièce réservée aux hommes.

[Mekren le maudit]

[Quête: L'Invasion des Ombres]

*La vache... C'est vraiment une paumée complète, celle-là*

Mekren ne put qu'être totalement d'accord avec son hôte forcé. Cette Lies n'avait pas grand chose d'un dangereux agent de Morfea. Il avait supposé qu'il pouvait en être ainsi et qu'elle se comportait aussi innocemment que dans le but de forcer des possibles résistants à se révéler, mais là... Si c'était une comédienne, il n'aurait aucun démérite à ne pas l'avoir démasquée. Il ne retira pas sa main, tant parce qu'il sentait que la jeune femme en avait besoin que parce qu'il trouvait le contact plaisant. Pensée qui lui valut bien évidemment une remarque désobligeante de la part de Saedan.

Et puis... selle, elle lui rappelait quelqu'un, en fait. La personne en question, le nom, puis Mélandis... Et cela lui revint. Il ne l'avait vu qu'un instant alors, une tornade de cheveux bruns dans la boutique de la grotte d'Elfwood. En fouillant les souvenirs vagues qui lui restaient de l'âme de Paulin, il eut la confirmation de cette impression. C'était bien la tenancière de cette boutique ou il avait consulté un fiélon. Intéressant. Elle, bien sûr, ne pouvait pas le reconnaître, puisqu'il avait changé de corps et que de toutes façon s elle ne l'avait vu qu'une paire de secondes.

Il ne sut d'abord trop quoi répondre. Quant quelqu'un s'épanche devant vous de ses malheurs, on ne sait jamais trop par quelle point prendre la conversation. Il décida de s'en tenir à sa mission première d'une manière assez détachée, n'ayant aucune envie de se risquer sur le terrain glissant de la tentative de consolation.

"Bon, commençons par le commençement. Moi aussi, je sors juste de Mélandis, ville qui ne me plaisait guère mais dans laquelle j'ai été forcé de demeurer quelques temps. Je connais votre nom car j'y ai un peu cotoyé Bouliiar, qui m'a parlé de vous. Je ne pensais pas trouver quelqu'un comme vous à Luménis, surtout par ces temps troublés...
Heu, j'avais dit le commençement. Donc, en arrivant à Luménis, j'y ai été suivi de près par une troupe d'esclaves mélandiens libérés par le barde Taliesin et qui venaient chercher refuge ici. Hélas, un certain Morfea Nwalk les a suivi aussi et a profité d'un vice de lenteur dans les procédures d'intégration pour pousser les esclaves à se rebeler contre Luménis. Il a aussi retourné une bonne partie des populations pauvres des bas quartiers et des quartiers des docks, et a attaqué Luménis avec cette troupe hétéroclyte. Le pouvoir n'était pas près à ça, et s'est fait enfoncer par la masse populaire. Nwalk a fait massacrer beaucoup de diplomates qui refuiaient de lui prêter allégance, a fait saccager les quartiers riches et tuer de nombreux bourgeois et nobles.
Bien sûr, il n'a rien donné de ce que les gens qui l'avaient suivi espéraient. Il est en train de créer sa dictature personnelle au lieu de distribuer les richesses de la ville au peuple qu'il a soulevé. Mais maintenant, il est trop puissant et les gens ont trop peur de lui pour le mettre à bas seuls.
Les défenseurs de Luménis ne sont pas tous tombés et s'organisent dans l'ombre pour commençer un travail de sape sur l'organisation tyrannique de Nwalk. Evidemment, tous ces hommes, si on apprend leur activité, finiront sur un pal, après avoir été écarletés, pendus et avant d'être brûlés en place publique, ou tout autre traitement aussi sympathique que cela. Les mots que vous avez prononcé tout à l'heure auraient suffi pour qu'on vous prenne pour une résistante, je vous laisse imaginer la suite..."

Alors qu'il finissait ces mots, il sentit quelqu'un le heurter. Il voulut se retourner pour houspiller l'importun, mais il reconnut immédiatement Agrippa. Il resta un instant en suspens, les pupilles légèrement dilatées. Puis, il se retourna vers Lies en bougonnant doucement.

"C'est ça, va cuver ton vin..."

Il réfléchit un instant à la manière de quitter Lies pour aller converser avec le prêtre, puis décida de jouer franc jeu, puisque de toutes façons elle devait déjà soupçonner une grosse partie de la vérité sur son compte:

"Pour trouver du travail, c'est en ce moment bien peu plausible. Si vous cherchez un compagnon pour partager un bout de chemin, réfléchissez bien. Je suis suceptible de finir ma vie un peu brutalement dans les jours à venir et de vous attirer le même sort si on nous voit ensemble et que mes... Activités... Sont percées à jour. Maintenant, si vous voulez bien m'excuser un instant, j'ai un rendez vous de l'ombre à deux pas d'ici. Réfléchissez... Je reviens bientôt. Si risquer votre peau pour aider quelques hommes ayant à coeur de libérer la cité de son tyran autoproclamé vous tente, n'hésitez pas. Tous les soutiens sont bons à prendre."

Sur ces mots, il retira sa main et rejoignit en quelques enjambées la porte par laquelle Agrippa était parti de la salle, sans se retourner. Il entra à son tour, referma la porte derrière lui et s'approcha du prêtre, les latrines étant heureusement vides à ce moment précis de la soirée.

"Tout va bien pour vous, Agrippa?"

[Lies]

[Quete : L'invasion des ombres]

Lies resta pendant quelques instants sans bouger. Dans quelle histoire elle s'était encore mise ? Mais bon sang, qu'est-ce qu'il lui avait pris d'intervenir au milieu d'une conversation qui, en plus de ne pas la concernée, lui semblait douteuse.

Bon, il fallait choisir entre rester là et risquer de mourir quand même ou de rejoindre un groupe et risquer de mourir aussi ? Elle n'était pas du genre à rester dans un coin en attendant. Et d'ailleurs, Mekren l'avait bien remarqué au parc. Avec un peu de chance, elle apprendrait peut-être même à être moins imprudente.

Lies se remémora un bout de phrase que Mekren avait dit ("Si vous cherchez un compagnon pour partager un bout de chemin, réfléchissez bien. Je suis suceptible de finir ma vie un peu brutalement dans les jours à venir et de vous attirer le même sort si on nous voit ensemble et que mes... Activités... Sont percées à jour."), quel sens pouvait-il bien avoir ? Elle était du genre à vite tomber sous le charme d'un homme, mais elle préférait garder une certaine retenue. Elle avait trop tendance à rêver.

Elle réfléchit à nouveau tout en regardant son feuillet et faisant mine d'écrire une pièce ou autre amusement de ce genre. Elle n'allait quand même pas confier jour et nuit Julian à Alyps ? Et si la taverne subissait aussi un assaut ? Il lui faudrait trouver une solution à ce problème. Protéger sa famille était son but premier. il lui faudrait un lieu sûr et un lien d'amitié avec quelqu'un pour s'il lui arrivait quelque chose. Peut-être l'aubergiste qui sait ?

Elle attendait, fixant la porte, que reviennent Mekren et cet homme bizarre. Elle allait les aider, leur cause semblait juste. Et tant pis si elle devait risquer sa vie. De plus, elle serait avec lui pour tenter de le connaître un peu plus.

[Bon courage :happy: ]

[Galathée]

[Quête: L'invasion des ombres]

Galathée avait suivi le conseil de l'aubergiste et était montée se rafraîchir. Débarrassée d'une bonne couche de poussière, elle se sentait à la fois renaître et étrangère à elle-même. Elle avait enfilé ses derniers vêtements plus ou moins propres, rincés dans le courant glacé d'un ruisseau croisé quelques jours auparavant, et savait qu'il lui faudrait se plier à une nouvelle corvée lessive. Ce serait pour plus tard. D'un regard distrait, elle balaya la salle du regard, sans réelle intention, nota la présence d'une jeune femme qui n'était pas là auparavant, et prit cela pour un bon signe: la taverne était sans doute sûre. Bienveillante, donc. Parfait.

La rôdeuse regagna le bar et attira l'attention du tenancier.
" Vous aviez raison. La chambre 8 me plaît beaucoup, et les oiseaux sont d'agréables compagnons." dit-elle avec un léger sourire. " Si le reste de la ville a le même charme, je suis assurément arrivée à destination."

[Iluvatar]

[Quête: L'invasion des ombres]

Iluvatar rentra dans l'auberge ayant suivi Agrippa de loin pour l'aider dans ses tâches. Ils avaient jugé bon de mettre un peu de distance pour éviter de former un groupe suspect aux yeux des autorités.

Lorsqu'il rentra, l'auberge était quasimment vide, il avait juste eu le temps de voir Mekren suvre Agrippa vers les latrines, il eut un petit sourire et s'avança lentement. Une femme guettait la porte.

Il haussa un sourcil un instant se demandant ce qu'elle avait à voir avec les deux hommes conversant dans la salle. Le paladin s'avança vers cette dame (Lies) et engagea la conversation à voix basse :

Bonjour, vous attendez quelque chose en particulier? Les deux hommes à l'intérieur vous intriguent? Si vous n'êtes qu'une passante, je vous conseille de ne pas vous mêler de ça, cela mettrait en péril votre vie...

Iluvatar avait parlé d'une voix rassurante mais qui paraissait convaincante, il ne voulait pas mettre en difficulté une jeune femme qui ne l'aurait peut être pas souhaiter. Il était impatient de rejoindre ses compagnons afin de parler de leurs futurs plans...