Promenade parmi les mourants

[Mornagest]

Le trio de prêtre venait tout droit de l'Antichambre du Conseil, avec pour ordre de dénicher des indices concernant cette maudite épidémie. Tout au long du trajet, ils étaient resté silencieux. Devoir travailler ensemble alors que leurs cultes étaient radicalement opposés, voilà qui ne les enchantaient guère. A croire que le Conseil les mettait exprès à l'épreuve...

Tandis qu'ils marchaient d'un bon pas, ils remarquèrent que peu de monde restait encore dans les rues, alors que l'après-midi débutait à peine. En temps normal, on pouvait voir des marchands, des mendiants, des bourgeois escortés venus s'amuser de l'ignoble condition dans laquelle les indigents survivaient... Or, à peine quelques pauvres osaient encore pointer le bout de leur nez. Des animaux errants, aussi. Ils devaient interroger ces gens, mais s'ils ne se montraient pas...

Au beau milieu d'une petite place empestant la fange, le petit groupe fit le point. Ils pouvaient se rendre chez les habitants du quartier, mais aussi enquêter auprès des passants. Un mendiant se trouvait non loin d'eux, affalé à même les pavés humides de l'eau des égouts qui suintait parfois, lorsque le réseau était saturé.

Alors qu'ils se décidaient à aller le trouver, ils entendirent distinctement un bruit qui ressemblait à une régurgitation de liquide indéterminé, quelque part derrière eux. Le bruit venait d'une ruelle aux abords peu amènes. Un râle se fit ensuite entendre, puis, le silence, presque oppressant.

[Dreiyan]

Le spectacle qu'offrait cette ruelle aurait suffit à faire fuir n'importe quel nouvel arrivé à Melandis. A vrai dire Dreiyan aurait fait de même si il devait se résoudre à vivre dans les méandres des bas quartiers. L'endroit était des plus insalubres, les bâtiments plus sombres et dégradés les uns que les autres, et l'allure des quelques manants si désespérés qu'ils refusaient de quitter la rue ne faisait qu'empirer l'aspect visuel... qui rivalisait de haute lutte avec l'aspect olfactif, pouvant lui se vanter d'allier le doux fûmet des égouts à ciel ouvert aux reflux de quelques cadavres en décomposition.

Les trois prêtres se dirigeaient donc vers le mendiant, lorsque l'audition voulut aussi avoir son mot à dire dans la course à la répugnance qui faisait rage dans ces quartiers pauvres.

Un bruit qui suffit à faire bondir les boyaux de Dreiyan. Un bruit qui laissait présager un sort funeste pour le possesseur de la gorge dont il était issu. Le Talosien n'avait jamais vu l'une des victimes de ce mal mystérieux et cette perspective ne l'enchantait guère... mais il ne souhaitait pas pour autant éviter de se confronter aux victimes, car il n'avait pour ainsi dire pas le choix.

Dreiyan s'était arrêté en même temps que ses deux compères lorsqu'il entendit cette agonie. Après quelques secondes d'hésitation, c'est le ventre serré qu'il se retourna et lâcha à ses compagnons:

"Hum... je crois que c'est pour nous."

[Duo]

Cela faisait déjà quelques temps que Duorok ne s'était pas aventuré dans la putréfaction des Bas-Quartiers. Ce fléau n'allait d'ailleurs pas arranger l'image de cette partie de la ville.

Marchant légèrement en retrait derrière le Talossien, Duorok était attentif à ce qui se passait autour de lui. Il s'immobilisa immédiatement lorsqu'il entendit un bruit venant d'une ruelle.

Il répondit à Dreyian par un hochement de tête et prit prudement la chemin de la ruelle d'où venait l'étrange bruit.

[Mornagest]

Le calme régnait à présent dans la rue, et seul le vague bruit de la brise légère qui soufflait sur Melandis venait l'interrompre par intermittences. Tout d'abord, les prêtres ne virent rien, en dehors des façades grises et tristes, caractéristiques de cette partie de la ville. Les pavés, irréguliers au sol, noirs de saleté, et humides d'une eau fangeuse, témoin des détritus que les pauvres jetaient directement depuis leurs fenêtres, étaient dangereux : on s'y foulerait aisément une cheville, en glissant...

Ils fouillaient l'endroit des yeux, à la recherche de l'origine du bruit glauque et effrayant qu'ils venaient d'entendre, quand soudain, Chaos aperçut une paire de jambes dépasser d'un tonneau brisé, flanquant un mur délabré d'une maison récemment détruite par les incendies provoqués par la révolte d'esclaves. Melandis n'en avait pas encore effacé tous les stigmates.

Brusquement, l'abominable raclement de gorge imprégnée de liquide reprit, beaucoup plus distinctement. Il résonnait sinistrement dans la ruelle toujours imprégnée du silence le plus opaque.

Aux pieds du corps, une tache sombre était nettement visible, et la nature du liquide qui la composait ne laissait que peu de doutes...

"Argll..." entendirent-ils à nouveau.

[Chaos]

Le nouveau gargouillement émis par le corps permit à Chaos de savoir que la personne était encore vivante ce dont il commençait à douter au vu de l'état du bout de corps qu'il pouvait observer. La question était de mainteant savoir si il était en mesure de répondre à des questions et si possible de manière intelligible ce qui risquait de s'avérer peu probable. Chaos décida d'enlever le tonneau brisé qui empêchait de voir le reste du corps mais l'obscurité empêcha de pouvoir distinguer clairement l'état actuel de la personne et Chaos ne possédant pas d'objets ou de sorts permettant d'éclairer, il se retourna vers les deux autres prêtres.

Je pense que pour pouvoir avancer, il va nous falloir soit observer cette chose de plus près soit l'interroger, mais la dernière option me paraît peu probable au vu de son état mais on peut toujours essayer...



HRP : Désolé pour le retard, je ne suis rentré qu'hier

[Duo]

Apétissant, pensa Duorok. Puis il se dit que le cyricien avait raison. On y voyait rien et on avait besoin d'observer le corps.

"Permettez que je nous offre un peu de lumière."

Duorok prit un morceau du tonneau brisé suffisament grand pour s'en faire une torche. Il sortit de sa poche une poudre avec laquelle il frotta le bâton avant d'incanter.

Duorok--->Flamme éternelle--->Bâton.

Le bâton s'illumina alors Duorok l'approcha du corps afin de voir son état plus clairement.

[Mornagest]

Tandis que la lumière vivace éclairait nettement les alentours de l'endroit où se trouvaient les trois prêtres, la victime geignit vaguement face à l'éblouissement causé par la torche improvisée de Duorok. Dans une vaine tentative de masquer son visage face à la lumineuse agression, l'homme - ils purent déterminer le sexe de la victime à la longueur de ses cheveux - laissa lourdement retomber son bras au sol, dans la flaque de sang qui ornait les pavés autour de lui.

"Aargh... " répéta-t-il. Le visage taché de sang, son autre bras était plaqué sur son abdomen dénudé. Il avait arraché, ou perdu sa tunique, et le spectacle que son rebut de corps offrait à présent aux hommes de foi faisait peur à voir. A première vue, on aurait dit un cadavre vieux d'une demi-année, rongé par les vers. Sauf qu'il était encore vivant, et Myrkul savait par quel miracle.

"Tu... tuez... moi", laissa-t-il tomber enfin. Ses souffrances devaient être grandes, mais il parvint à trouver la force d'articuler presque distinctement.

[Duo]

"Tuer par charité ? Non merci. Meurs dignement en Melandien, chien."

Après avoir craché sur le malade, Duorok se tourna vers ses "collègues".

"On dirait que la maladie décompose le corps sans pour autant tuer la victime. C'est fascinant !"

[Mornagest]

Il mourait. Dignement, certainement pas, mais il mourait. Son effrayant râle venu du fond de la gorge se fit à nouveau entendre, comme s'il grondait à l'encontre de Duorok. Il crispa les poings, avec le peu de force qu'il lui restait, tout en fixant le demi-orc de ses yeux bouffis de fatigue et de convulsions. Son visage n'était qu'une plaie sanglante et purulente, son torse labouré de griffes laissait à penser qu'il s'était frénétiquement gratté pendant plusieurs heures, lorsqu'il en avait encore la force.

Et maintenant, il mourait. Un dernier soupir dans la ruelle, devant trois hommes impuissants face à ce fléau qui semblait bien redoutable...

[Dreiyan]

Quel dégoût... Dreiyan ne s'attendait pas à un tel spectacle. Il observa le malheureux, ne pouvant tourner son regard durant quelques secondes, ne pouvant dissimuler son dégoût et sa pitié pour cet... homme. Et chaque râle transperçait le prêtre d'un nouveau frémissement... il n'entendit à peine Duorok refuser au malade sa grâce... avant de reprendre ses esprits. Il se détourna du malade, et préféra fixer un point sur le mur opposé. Allez... si les deux autres prêtres n'avaient pas de mal à regarder ce maccabbé, ce ne devrait pas lui poser plus de problèmes.

"Fascinant oui... mais ça ne fait que confirmer que ce n'est pas une maladie comme les autres. On n'en sait pas plus sur ses origines..."

[Chaos]

Chaos jeta un regard de mépris sur l'homme qui mourrait, les faibles meurent et les forts vivent c'était la loi de la vie et elle s'appliquait encore plus dans cette ville et dans ce quartier spécifiquement. Mais les seuls mots que cet homme avait prononcé était totalement inutile pour le problème présent.

En tout cas comme moyen de torture ca peut être utile... Mais bon cela ne nous a pas avancés, il faudrait trouver un malade qui n'en est qu'aux premiers stades de la maladie, peut être qu'il pourra nous renseigner, mais en trouver un ne risque pas d'être une chose facile, surtout que je sais pas vraiment quels sont les premiers symptomes de cette maladie...

[Mornagest]

Le mourant venait de rendre son dernier soupir, devant les trois prêtres aux avis mitigés quant au sort de ce malheureux. Alors que Dreiyan avait toutes les peines du monde à masquer son dégoût, Duorok semblait peu s'en émouvoir, et Chaos, quant à lui, paraissait presque en ressentir un certain plaisir. Bien des points de vue différents pour des clercs bien différents...

Ils leur fallait maintenant trouver une autre victime. Vu l'état général du quartier, ils ne devraient probablement pas chercher bien loin pour trouver encore un tel déchet en train de se vider de ses dernières gouttes de sang... Mais ils ne pourraient même pas les faire parler avant qu'ils ne passent l'arme à gauche.

Les rues étaient désertes. Le calme, ou plutôt le silence oppressant revint s'installer, après que les derniers mots de Chaos résonnèrent lugubrement dans l'allée sombre, malgré la lueur dispensée par la torche de Duorok.

Plusieurs maisons se trouvaient à quelques pas seulement de leur position. L'après-midi venait de débuter ; peut-être pourraient-ils tenter d'enquêter chez les gens ?

Il restait aussi ce mendiant, près de la place qu'ils avaient quitté une dizaine de minutes auparavant. S'il ne s'était pas enfui en entendant l'innommable agonie du malheureux bougre...

[Duo]

Duorok observa rapidement la dépouille du mort. Il n'y découvrit rien de bien intéressant et écouta d'une oreille distraite le petit discours du cyricien.

"On pourrait essayer de trouver un malade qui commence tout juste à se décomposer. Ca doit se remarquer facilement, même dans une antre de pourriture comme ce quartier."

[Garfield]

Venant du temple Armand avait mit peu de temps à trouver les étrangers dont avait parlé Cyril. Trois hommes parlant devant un cadavre encore chaud, cela ne pouvait être qu'eux. Les gens résidant dans les bas quartiers avaient la présence d'esprit de ne pas rester a côté d'un corps, au cas ou il serait infecté.
Visiblement, les trois personne, dont un demi-orque, ne semblait pas s'entendre à merveille. Typiquement mélandien...
Il s'approcha avec prudence.

Je suppose que vous désirez en savoir plus sur l'épidémie qui frappe la cité?

[Duo]

D'humeur peu sociable, et plutôt agacé, Duorok brandit rapidement sa hache double et place la lame sous la gorge du nouvel arrivant.

"T'es qui toi ?"

[Garfield]

Au même moment, le demi-orque sentit une pluie de pierre s'abattre sur lui. Visiblement, l'action du temple de Kelemvor n'avait pas laissé les pauvres mélandiens dans l'ingratitude.
Un jeune homme plus hardi que les autres hurla a Duorok:

Lache le prêtre si tu veux pas finir lapidé!

Et le caillassage nourri reprit de plus belle. Armand quand à lui restait stoïque, malgré la difficulté induite par l'haleine fétide de la brute qui le menaçait.

[Duo]

Repoussant quelques pierres, Duorok fut bien obligé de retirer sa hache. Il poussa un grognement en direction des mécréants. Il recula de quelques pas.

"La prochaine fois, présente-toi au lieu de t'approcher comme un voleur. Qui es-tu ?"

[Garfield]

Armand haussa le sourcil droit, ce qui était assez étonnant pour quelqu'un qui semblait taillé dans le marbre. Il évita de faire remarquer qu'un voleur n'aurait sans doute pas parlé du tout.

Je suis Armand Clerval, prêtre de Kelemvor.

Puis Armand vit le cadavre aux pieds des deux autres hommes. Sans se soucier de ses interlocuteurs, il s'avança vers le pauvre hère, lui ferma les yeux et récita une prière.

[Duo]

Armand s'occupait du mort. Fort bien.

"Désolé de t'interrompre, mais nous devons nous occuper des vivants pas des morts, sinon tu devras réciter une prière pour la ville entière. Qui t'envois ? Le Chancelier, comme nous ? Qu'as tu à nous apprendre ? A vrai dire, nous ne sommes guère avancés..."

[Garfield]

Armand avait fini, il se releva et répondit a Duorok:

Le chancelier? Je n'ai encore jamais eut le plaisir d'avoir affaire aux autorités de cette ville. Disons seulement que d'autre personnes s'inquiêtent de se qui se passe et sont venu me demander mon avis en tant que prêtre du dieu des morts.

Armand pensa aux paroles du demi-orque. Réciter une prière pour la ville entière serait peut être fastidieux, mais Toril gagnerait sans doute beaucoup dans l'accomplissement d'une telle prophécie.

[Dreiyan]

Ben tiens, comme si l'affaire ne s'annonçait pas déjà assez difficile avec trois prêtres de confessions opposées. Dreiyan estima que s'encombrer d'un quatrième compagnon ne serait pas approprié... à moins bien sûr que celui-ci n'apporte des éléments intéressants pour l'enquête.

"Et, ô prêtre de Kelemvor, qu'as tu donc à nous apporter qui nous pousserait à tolérer ta présence? Nous n'avons pas besoin d'avoir des bâtons dans les roues."

[Garfield]

A son discours, Armand reconnu que son interlocuteur était talosien. Sur de lui et autosatisfait, comme les autres...

Avoir des batons dans les roues ne devrait pas poser de problème à une voiture immobile. Puis les bas quartiers ne sont pas si grand, et personne ne vous connait ici. Vous n'obtiendrez rien... surtout avec vos méthodes.

[Duo]

Joute verbale entre les prêtres, voilà qui serait intéressant, pensa Duorok, si ils ne se trouvaient pas au milieu des bas quartiers alors qu'une épidémie les ravage...

"Que proposes-tu dans ce cas ?"

[Garfield]

Armand détourna son attention du talosien pour la porter au demi-orque.

Ce que je propose? De chercher au bon endroit par exemple? Vous ne l'avez peut-être pas remarqué, mais proportionellement, les bas quartiers de la ville sont bien moins touchés que les beaux quartiers. Ce que vous voyez autour de vous, c'est mon pain quotidien. Cette étrange maladie n'a pas emporté plus d'une dizaine d'homme depuis le début de l'épidémie. Le reste des morts ici sont mort de vérole ou bien de choléra.
Maintenant, reste a trouvé comment la maladie à pu se propager la haut et pas ici...

Armand n'en fit pas part aux étranger, mais il pensait que cette maladie n'était pas d'origine naturelle. Comme il en avait discuté avec le bainite, les pauvres avaient toujours des problèmes de pauvres, mais pas de ventres qui explosent.
Ce qui le confortait dans cet idée, c'est que le dernier mort, celui qui venait de trépasser, travaillait parfois comme coursier dans les hauts quartiers.

[Duo]

Duorok poussa un soupir.

"Et bien, puisque tu sembles bien connaître ton sujet, conduis-nous dans la zone des beaux quartiers la plus touchée... Laisse moi me présenter, je me nomme Duorok Gutrash. Je suis prêtre d'Umberlie, la Dame des Flots."

[Garfield]

En entendant Duorok se présenter, Armand eut le declic:

Les flots... Mais bien sûr! Voila le moyen de propagation de la maladie. Les nappes souterraines. Cela expliquerait aussi la recrudescence de zombis qui descendent vers les profondeurs.

Il se tourna à nouveau vers le groupe de clercs.

Je pense qu'il serait bon d'aller voir dans les anciennes cryptes. L'activité des morts vivant y est intense ces derniers temps, et ils pourraient bien être la cause de la maladie...

[Duo]

Vexé que son introduction solennelle tombe ainsi à l'eau, et c'était le cas de le dire, Duorok dit simplement.

"J'accepte de te suivre dans les cryptes, Clerval. Mais pas de coup-fourré, au moindre pas de travers ce sera ma hache dans ta face, humain."

[Garfield]

Armand ne répondit pas à la futile menace du demi-orque. Il tourna la tête vers les autres clercs.

D'autre idées peut-être?

[Dreiyan]

Pour une fois, Dreiyan approuvait les paroles de Duorok. Lui non plus n'avait pas l'intention de laisser le prêtre de Kelemvor devenir trop influent dans le groupe... vu que désormais, celui-ci semblait faire partie du groupe. Même si rien, jusque là, ne témoignait des bonnes intentions d'Armand. Le dieu des morts n'aurait-il pas un quelconque intérêt à accroître le nombre de ses... clients? Dreiyan préféra garder ses soupçons pour lui, préférant laisser celui-ci les guider jusqu'à la crypte... peut-être avait-il réellement une piste?

"Eh bien, si on ne peut plus compter sur un conseiller, de nos jours, pour nous donner l'intégralité du problème... ainsi les zombies se multiplient dites vous? Dans ce cas, ce ne serait sans doutes pas inutile d'aller jeter un coup d'oeil dans les cryptes.
Mais... votre histoire de nappes souterraines n'explique pas que les hauts quartiers soient plus touchés."

[Garfield]

Le prêtre de Kelemvor commençait à se demander si les éclairs n'avaient pas fini par rendre le Talosien aveugle.

Heu... vous avez peut être l'impression qu'on a l'eau courante ici? Les pauvres boivent avant tout l'eau de pluie qu'ils récupèrent. Ce qui explique pourquoi si peu d'entre eux sont touchés par la maladie.