[Délire] Soirée discooooo !

[Mornagest]

En cette chaude fin de soirée - bien trop chaude pour la saison d'ailleurs - chacun avait envie de se rafraîchir ou de s'amuser à sa manière. D'aucuns optaient pour la discussion, se terminant immanquablement par un traditionnel : "Cré vin djoû ! D'mon temps, y g'lait encore à c'te saison ! Tout ça c'est à cause de leurs fusées, que je dis !" (paroles souvent incompréhensibles, s'il en était), d'autres préféraient aller boire un verre ou deux, ou trente, même, à la taverne du coin.

Ce soir-là, Melandis était en fête. Le dix millième esclave de la révolte menée par Taliesin venait d'être étripé comme il se devait, et, pour marquer le coup, les autorités avaient décrété la soirée dédiée à l'âme du <s>malheureux</s> manant. Ainsi, se retrouvèrent, à la taverne "Chez Madame Mengin", la plupart des combattants, éreintés, mais heureux de se retrouver autour d'une bonne barriqued de bière.

Le premier à arriver fut le Chancelier en personne, fourbu d'avoir chatouillé les tripes des rebelles avec sa lame. Il observait la salle vide avec dépit, mais se rassura en pensant que les convives n'allaient pas tarder à pointer le bout de leur panse à bière...

"Que la fête commence !" beugla-t-il à l'assemblée encore inexistante.

[Lies]

Lies, qui avait été convié à cette soirée (et qui n'avait pas mis longtemps à accepter l'invitation), arriva en superbe robe fendue (bah quoi y'a bien des fusées !). Il était certain qu'elle n'était pas venue en ces lieux pour fêter la mort d'un <s>pauvre</s> manant mais plutôt pour trouver quelqu'un avec qui finir la soirée (ou plutôt la nuit). Enfin "finir", plutôt cuver à deux dans un coin.

Elle entra et vit qu'il n'y avait pas encore beaucoup de monde. Elle prit place dans un coin assez près des alcools. Ici elle pourrait consommer à volonté et repérer un homme (ou une femme) à séduire. Bien sûr, elle attendrait que celui ci (ou celle ci) est assez consommé du dit alcool pour s'en approcher.

[Duo]

Tout jouasse à l'idée sensationelle du grande soirée à la Taverne, Duorok s'était presque pomponné. En fait, il s'était juste un peu taillé la barbe. Bref, il était prêt. Il avait laissé sa hache au vestiaire, pour ne pas être tenté de détruire, encore, la taverne.

Lorsqu'il entra, il remarqua le grand chancelier, qui n'était pas si grand que ça en fin de compte, et ne le salua pas parce qu'il ne l'aimait pas. Il aperçut également une femme mais il était encore trop sobre pour aller lui parler alors il se rendit au comptoir pour commander un tonnelet de bière.

[Tar Ael Velluthra]

Tar'Aël n'avait pas la moindre idée de ce que l'on fêtait, de qui était cet esclave étripé, de pourquoi on l'avait étripé, mais il était intéressé par la bière gratuite, et la rumeur courait dans les ruelles que l'on s'abreuverait ce soir-là aux frais de la cité. De plus, s'il avait du mal à mettre la main sur les dindes et le vieux chat nécessaires à ses projets mégalomanes, il était certain de dénicher les vierges dont il avait besoin à cette occasion.

Lorsqu'il pénétra sur le lieu de débauche, il constata cependant que le seul personnage présent était le Chancelier, lequel correspondait bien peu à ses critères et il lui jeta un regard dédaigneux, avant de se draper de toute sa dignité (et de son vieux paletot troué) et d'aller s'asseoir à une table proche de l'entrée, histoire de surveiller les allées et venues. Il remarqua alors qu'une créature non identifiée avait pris d'assaut le bar et qu'une demoiselle se cachait dans le fond.
" Ha Ha !" s'exclama Tar'Ael. Mais il ne bougea pas pour autant.

[Kasumi]

Malgré l'heure peu avancée, Baluk était entré en trombe sans rien remarquer de la fête que l'on organisait. Il se jeta immédiatement sur une bière naine inexplicablement délaissée sur une table attenante. Le méchant personnage jeta des regards menaçant aux rares personnes déjà attablées qui osaient regarder dans sa direction.

Les duergars savaient défendre leur or ou leur chopine avec une rare pugnacité et sans prendre la peine de le faire proprement ou légalement. Pour un nain gris, la légalité commençait là où son arme pouvait frapper. La propreté était une des caractéristiques de ces détestables mangeurs de feuilles aux oreilles pointues de la surface. Tout nain se respectant l'évitait donc avec beaucoup de dévotion.

[Elzen]

[Personnage One-Shot: Dilliam, Elfe, Demi-drow//demi-avariel de son état. Accessoirement refusé par nos meujeuhs pour un usage 'normal', mais autorisé pour des One-Shots, donc je me lâche :notme2:]

Il était question d'une fête. Dilliam s'était dit qu'il pourrait aller y faire un tour. Il n'était pas dans la région depuis bien longtemps, mais la ville lui plaisait, et il avait l'intention de voir ce que donnerait une fête mélandienne.

Dilliam entra donc dans la Taverne, pour l'instant entièrement vêtu de sa cape sombre, et tête et bras nus, ce qui lui donnaient l'aspect d'un drow presque ordinaire. Il verrait à déployer ses ailes plus tard, pour briller sur la piste de danse.

[Eliaëdel]

Mélandis. Bon.
Elle s'est retrouvée là, sans bien savoir pourquoi... à vrai dire, elle ne comprenait pas bien les objectifs de la mission qui lui avait été assignée à Melandis. Et ça la perturbait et l'agaçait fâcheusement. Elissa ne paiera rien pour attendre.
Pas d'invitation? Pas grave. Pas de tenue de soirée? Pas grave non plus. Elle devait rencontrer quelqu'un. Sans doute pour une mission ô combien importante. Sans description du quidam à interroger. Oh, et quand elle l'aurait trouvé... se passer les nerfs dessus la tentait bien.

Elle était dans un coin, muette, taciturne, à observer le grotesque de la situation. Il n'y avait pas encore grand monde dans la salle, et elle commençait à être d'humeur particulièrement méchante.
Et sans sans rendre compte, elle maugréait à voix basse, à personne en particulier, imprécations et jurons, sans se rendre compte qu'elle faisait étrangement le vide autour d'elle... et il n'y avait pas grand monde de présent.

[Lies]

Lies regarda la femme assise un peu plus loin. Elle parlait toute seule, n'était pas habillée pour la soirée. Surement une femme d'un des habitants de Melandis, une paumée. Rien de bien sympathique en somme. Et les autres invités ne semblaient guère plus intéressants.

Mais cette femme l'intriguait vraiment, elle essayait d'entendre ce qu'elle disait. Et elle avait beau chercher, elle ne trouvait personne. Elle parlait vraiment toute seule.

Lies alla se chercher un verre, elle avait envie de se bourrer au plus vite et de rentrer. Visiblement la populace était arrivée mais les bourgeois ne viendraient pas. Peut-être avaient-ils peur de se faire lyncher en cours de route. Etait-elle donc la seule "ancienne" riche en ces lieux ?

Elle regarda l'orc un peu plus loin (Duo), il lui rappelait quelqu'un mais elle ne savait dire qui. Elle le laissa donc à son unique ami : son verre.

[QDI]

HRP : Bon, on va voir de quoi est capable Dubnium

En cette fin de journée, Dubnium était épuisé. Il avait passé son après-midi à essayer d'expliquer à une bande de vieux Mélandiens que non, les feux d'artifices qu'il avait mis au point à la demande du Chancelier ne pouvait pas provoquer les pluies acides qui avaient été décrites par Amédé Sonpipé dans le "Traité des phénomènes météorologiques nouveaux de notre époque" parce qu'il utilisait du soufre déasctivé et non du phosgène comme la plupart de ses confrères...

Autant dire que les anciens n'avaient pas été très réceptifs à ses explications et malgré son immense fond de bonté, Dubnium n'arrivait toujours pas à concevoir que l'on puisse ne pas s'intéresser à ses histoires de scientifique ou même à ne pas les comprendre.

Dépité, il entra dans la taverne et commanda un bol de lait de chèvre. Après qu'on lui eut ri au nez, il se décida pour une chope d'hydromel et se dirigea vers une jeune femme qui avait l'air seule et triste : peut-être qu'elle serait plus à l'écoute de l'alchimiste.

[Kasumi]

Baluk leva enfin le nez après sa cinquième pinte. Il avisa l'elfe (Lies) qui se tenanit là scrutant l'assistance. Avec une courtoisie et une délicatesse toute légendaire, il lui envoya à la figure :

- On accepte les oreilles pointues dans les soirées pour adulte maintenant ?! Ne t'avises pas d'approcher pas de ma table arbrophile ! Sur quoi il rôta pour ponctuer son invective.

[Lies]

Lies regarda l'alchimiste qui venait vers elle. Il avait la mine fatigué et il ne donnait vraiment pas envie. Elle n'avait guère envie de parler avec lui surtout qu'il venait de se prendre les rires de l'aubergiste en pleine face. Mais elle se sentait seule et il semblait être de loin le gnome le plus sain de la taverne.

"Hum... Bonsoir ! Vous auriez du râler auprès de l'aubergiste. J'ai eu le droit à un verre de lait tout à l'heure. Ou alors cela était dû au fait que je sois une femme seule ? Peut-être...

Mais que venez-vous faire en ces lieux ? Vous ne semblez pas être du genre à aimer les virées nocturnes."

Tout en parlant au gnome, elle continuait à observer d'un oeil la femme (Eliaëdel) qui parlait toujours toute seule. Elle avait vraiment un dépit de paroles assez impressionnant.

Et sans même hausser le ton, elle répondit à l'homme déjà bien éméché Kasumi :

"T'inquiète, je préfère parler à mon verre plutôt qu'à une espèce dans ton genre."

[Mekren le maudit]

Mekren entra dans la taverne en faisant sauter dans sa main une grosse bourse dont il avait soulagé un marchand à gros nez -le nez étant très laid, il s'était permis de le dévaliser, on n'avait pas idée d'être aussi moche, enfin.

Il avait envie de faire n'importe quoi, ce soir, pour changer. Tiens, par exemple, être généreux. Arrivant au comptoir, il s'affala à quelques pas du drôle de nain étrange zet bizarre qui traînait dans le coin, puis jeta sa bourse -oui, c'était la sienne maintenant, on n'avait pas idée de les laisser bien en vue, comme ça, après il n'y avait qu'à se servir, enfin.

"Hé, tavernier, c'est ma tournée. Bibine pour tout le monde!"

[QDI]

"Mais quelle impolitesse ! Soyez un peu galant avec les dames ! , lança-t-il au nain.

"Mademoiselle, savez-vous que certains composants de cet hydromel deviennent, isolés, de puissants poisons ? C'est pour cela que je suis ici peut-être : les créations naines en terme de boisson sont des somptuosités pour un alchimiste !"

Le gnome était lancé, il attendait qu'on l'encourage maintenant.

[Duo]

Trouvant en Baluk quelqu'un d'agréable partageant ses convictions, ne serait ce que sur les elfes, Duorok prit son tonnelet et vint s'asseoir près du Duergar.

Il approcha le tonnelet près de la pinte du nain et lui demanda tout en le servant.

"Tu prendra bien un verre avec moi l'ami ?"

[Lies]

Lies regarda l'homme qui venait d'offrir une tournée générale.

"Et bien voilà un homme galant !

Un poison vous dites ?

Aubergiste ? Un verre d'hydromel ! Empoisonnons-nous la vie !

Mais quel genre de poison ?

Cher homme (Mekren), venez-donc parler avec nous ! Je ne mords pas, je suis polie... Sauf après quelques verres d'alcool."

Lies était contente, il commençait à y avoir du monde. Et de beaux hommes (et gnome !) en plus ! Elle allait s'amuser cela était sur ! Et dans peu de temps, l'alcool faisant, elle inviterait même cette femme là-bas à venir aà sa table (Eliaëdel)

[QDI]

Heureux de pouvoir se livrer à l'un de ses passe-temps préfér (disserter à tout venant sur les sciences en général et sur les substances explosives et/ou toxiques en particulier...), le gnome renifla son verre et expliqua :

"Et bien, il y a au moins de l'acétate de méthyle, du chlorocromate de pyridinium et... de la teinture pour cheveux !"

[Mekren le maudit]

Mekren ne se fit pas prier. C'était pratique les tournées générales, ça attirait les belles filles. Il se saisit d'une chope, et vint atterir à côté de l'elfe après s'être fait une moustache de mousse des plus comiques en buvant une gorgée digne d'un cul-sec mais qui ne fut pas un cul-sec car après tout la chope était quand même profonde, ce qui d'ailleurs était bon signe puisqu'il avait une grosse envie de finir en roulant sur la table et que ce n'était pas en buvant un verre de liqueur de bière qu'il se bourrerait la tronche correctement. Il remarqua que dans sa pensée, il venait de faire une phrase un peu longue.

"Vous aimez les moustachus, madame? Oh, bonjour, monsieur gnome. Vous ne m'en voudrez pas si je vous vois double d'ici quelque temps? A la base, l'ivresse est pratique pour voir les jolies femmes deux fois plus, mais cela ne marche pas de manière sélective."

[Lies]

Lies eût un éclat de rire.

"Ca vous va très bien jeune homme ! Ah ah... Et bien, en terme de jolies femmes, il n'y a que moi et cette dame là-bas. Vous n'avez hélas pas grand choix. J'aime boire pendant ce genre de soirées, cela me fait oublier mes soucis, ma vie et peut-être que cela me permettra de vaincre ma timidité, mon romantisme et me faire un homme ou une femme en fin de soirée..."

Lies s'entendit parler.

"Oh excusez mes paroles. Je crois que l'alcool commence déjà à me monter à la tête. Reprenons donc notre sujet sur l'hydromel... Ce que vous me dites mon cher (QDI) ne m'empêchera pas d'en boire encore et encore !"

Elle regarda Mekren et lui décrocha un de ses plus beaux sourires.

[QDI]

Incapable de se rendre compte qu'il était de trop à ce moment, Dubnium continua l'analyse du contenu de sa chope alors que tout le monde le buvait autour de lui. parlant à moitié à la jeune femme et à l'homme, à moitié à lui même, il déclara :

"D'ailleurs je me demande bien comment ils ont fait pour synthétiser le tétrachloroéthylène. Peut être par une réaction de type Markovnikov... Qu'est ce que vous en pensez ?"

[Mekren le maudit]

Le maudit leva la tête de sa choppe et ses yeux de la nuque de Lies -il aimait beaucoup les nuques-, et répondit distraitement au gnome:

"Ah, oui, sans doute, vous avez raison. A moins que ce soit Polycarpov, allez savoir.

Puis, de nouveau à Lies, après avoir bu une nouvelle gorgée:

"Oh, mais le vocabulaire un peu osé dans de si belles lèvres, ça n'a rien de choquant, n'est-ce pas. C'est mignon, même. Dites, par contre si vous voulez vous "faire" une femme comme vous dites, je suis désolé, j'ai oublié mon corset chez moi. Je sais, je suis un incorrigible tête en l'air."

[Rodriguez Alcanzar]

Un homme de grande taille fit son apparition dans ce lieu de débauche (ça ne sert qu'à de toute façon :notme: ), un homme qu'on avait pas vu depuis un moment. Rodriguez Alcanzar, fonctionnaire de son état, mais fantome pour beaucoup, réapparait au grand jour (de la nuit).


A l'entende d'une tournée général, il n'hésita pas à aller empoigner uen choppe de bière et en but deux bonnes gorgées. Se dévoilant sous sa cape, on le vit un air un peu fatigué et un peu sale, mais il n'en avait que faire. Il ne connaissait pas grande monde ici, mais il vit tout de même une connaissance. Il s'approcha à bons pas d'elle, presqu'à repousser les autres autour d'elle.

Lies. Quelle bonne surprise de te voir depuis le temps. tes dernières nouvelels n'était pas très joyeuse. Te voilà seule parait-il.

[Agrippa]

Epuisé par la route depuis le désert de l'Aunaroch, Agrippa tituba jusqu'au comptoir et s'affala sur le tabouret le plus proche. Ce n'était pas tant le soleil de braise ou les morsures du vent des sables qui l'avaient affaibli, que le fait qu'il avait effectué le trajet enfermé à double tour dans une cage, sévèrement gardé par une escorte de pillards mélandiens.

Le menu à base de d'eau au goût douteux et de pain moisi n'y avait pas été pour rien non plus, et le clerc n'avait même pas eu la force de se poser la question de savoir pourquoi on l'avait libéré le temps de la soirée. Cette histoire d'esclave et de célébration d'il ne savait quel étripage collectif et grandguignolesque ne lui faisaient ni chaud ni froid, et pour ainsi dire n'avaient aucun sens pour son esprit mesuré.
On lui avait dit de sortir de la cage, de marcher, et d'entrer dans l'antre de la décadence, et le malheureux Luménien le fit, se disant que la mort était toujours plus agréable une choppe à la main.
*Encore faudrait-il que je me dépêche tant que j'ai encore des mains* soupira-t-il pour lui même en attendant le barman.

Et non, moi je me défile pas en prétendant être je ne sais quel "nain" bourru et de mauvaise humeur... j'assume! :hein:

[Elzen]

Eh bien, pour l'instant, la soirée s'annonçait passionnante... Quelques individus franchement louches vidaient leurs verres en tournant autour des quelques femmes. Pour sa part, Dilliam observait calmement les choses, addossé au bar, son verre à la main, ayant décidé d'attendre quelques instants pour voir si la soirée s'animerait d'elle-même où s'il devrait mettre l'ambiance à sa façon.

[Eliaëdel]

Elle s'est arrêtée finalement de pester. Elle a levé un regard étonné à la salle. Puis un regard soupconneux a ceux qui l'avaient dévisagée.
Avant de repartir aussi sec sur une jubilation mauvaise. La salle commençait peu à peu à se remplir. Ca n'allait pas lui faciliter la tâche. Et contre mauvaise fortune bon coeur, elle s'est rapprochée vers l'intérieur de la salle, en faisant mine d'ignorer le mouvement de recul de certains curieux -qui de perdaient rien pour attendre soit dit en passant-.

Un petit groupe se formait. Elle s'est approchée. Une femme plutôt jolie, un gnome, humain. Ils ne ressemblaient pas à la description de son contact, mais comme manifestement, il ne s'était toujours pas manifesté, autant passer le temps en surveillant la salle... même si au fond, elle détestait devoir parler.

Elle a salué, avec un sourire charmeur.

"Mes salutations."

[Lies]

Lies regarda Mekren et sourit :

"Oh... Si jamais j'enlève le mien, vous n'aurez qu'à le porter !"

Puis se tournant vers le gnome :

"Et bien, si nous devons mourir ce soir, autant mourir ivre d'alcool et d'amour !"

Une entrée vint interrompre le petit groupe. Rodriguez Alcanzar venait de faire sa réapparition.

"Oh mais j'ai cru que tu étais mort, vieille branche ! Et bien, on ne peut rien te cacher ! Bon le divorce n'est pas encore d'actualité mais il est vrai que je suis séparée de sieur Ecthelion depuis quelques mois déjà. Mais j'espère ne pas repartir seule ce soir ! A deux ou plus, qui sait ? Soyons fous et ouverts !"

La femme qui Lies observait se manisfesta à eux.

"Enchantée madame. Je m'appelle Lies, je suis contente de voir que vous vous joignez à vous de votre propre initiative."

[Duo]

Constatant avec tristesse que le Duergar n'était guère causant et que son tonnelet était vide, Duorok s'approcha d'un groupe composé d'un gnome, d'une femme et de deux humains. Et l'elfe venait de saluer. Levant une chope ramassée sur une table, il s'infiltra dans le groupe.

"Alors les touristes ? On passe une bonne soirée ?"

[Mekren le maudit]

Mekren gloussa, et se resservit une rasade -bah oui, quoi, il n'était pas là pour tricoter un cache-nez à sa grand-mère.

"Oh, vous savez, vous et moi ça fait déjà trois, alors un de plus un de moins... Mais c'est bien que cette jolie jeune femme se joigne à nous, je préfère quand il y a au moins autant de jupons que de plastrons, allez savoir pourquoi."

Sa main gauche se mit soudain à bouger toute seule, et son auriculaire fonça vers sa narine droite. Zut, il perdait vite le contrôle de son corps, tiens. Et l'autre imbécile de Saedan qui ne trouvait rien de mieux à faire... il aurait pu au moins essayer de peloter quelqu'un.

Il prit sa main gauche de la droite, la sortit de son nez, donna une petite tape dessus, et lui dit:

"Pas bouger, toi, couchée."

[Kasumi]

Le duergar ignora la foule se massant autour de lui préférant de loin regarder le fond de sa chopine. La compagnie était des plus déplaisante aussi se crut-il bon de l'exprimer :

- Un elfe et un gnome, pouah. Si ces deux là trouvent comment on se reproduit, bonjour les monstres !! Puis se tournant vers l'inconnu plus sympathique : - Hors de question de te payer une bière mais elles sont gratuites alors pourquoi pas !!

[Lies]

Lies regarda l'homme qui venait de les rejoindre. Il avait gouté à la bonne humeur de l'homme bourré. Bon, elle n'aurait du rien dire, elle aussi, elle l'était (ou presque).

"Un homme de plus, chouette. Viens donc t'amuser avec nous !

Ah voilà un homme (Mekren) qui sait s'amuser ! Une partie à plusieurs, quelle joie ! mais on pourrait aller danser un peu avant ? J'ai envie de bouger, de m'enivrer. Je veux vivre ce soir !"

Elle regarda la femme et en conclut que les autres avaient raison. Elle était belle même si elle avait quelque chose dans le regard qui faisait penser qu'elle n'était pas vraiment saine d'esprit.

"Encore de mauvaise humeur vous (Kasumi) ? Ah et même si on voulait se reproduire, en quoi cela vous gênerez t-il ?"

[Rodriguez Alcanzar]

N'est crainte Lies, je ne te laisserai point rentrer seule dans cette ville de fous. j'y ai habité assez longtemps pour savoir quel endroit infame c'est.

Il prit une chaise et la colla tout contre l'elfe vampire. Il but encore une gorgée, et lui parla à nouveau en s'essuyant la bouche.

Je peux toujours aussi te louer une chambre si tu te sens trop fatigué, la nuit promet d'être longue, moi même je ne sais si j'aurai le courage de rentrer... mais rentrer où, je n'ai nulle part où aller cette nuit...


Il commença à dévisager tout le monde qui s'agglomérère autour de la table, il y avait décidément beaucoup de monde dans ce coin de taverne, trop à son goüt...