[Lieu] Une petite place discrète

[Ravestha]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

Il se permit de récupérer ses armes, qu'il remit au fourreau. Il retira de même la cotte de maille qui couvrait sa chemise. Mieux vallait ne pas risquer de gaspiller bêtement des sorts : la cotte ne ferait qu'entraver ses mouvements et risquaient de faire échouer les sorts. Il commença ses incantations :

Ravestha --> Armure de mage --> Ravestha
Ravestha --> Arme magique --> Mercenaire n°1
Ravestha --> Flou --> Vergil
Ravestha --> Protection contre les projectiles non magiques --> Ravestha
Ravestha --> Rapidité --> Mercenaire n°1
Ravestha --> Rapidité --> Mercenaire n°2
Ravestha --> Rapidité --> Mercenaire n°3


Puis il pointa du doigt chacun de ses quatres compagnons avant d'incanter de nouveau.

Ravestha --> Message--> Vergil et les mercenaires

Ses lèvres remuèrent et seul un murmure s'échappa. Un faible chuchotement aussi clair que si Ravestha leur avait parlé à voix haute juste à côté d'eux.

"Désormais nous pouvons communiquer sans risquer d'être compris par nos ennemis si vous restez à moins d'une quarantaine de mètres de moi. Vos sorts ne dureront pas très longtemps, alors optimisez ce temps."

Ravestha se dirigea ensuite vers la porte d'entrée qu'il déverouilla. Puis il s'élança à travers le petit jardin clos avant de rejoindre la porte par laquelle ils étaient passés. Courant à travers la rue comme s'il cherchait à s'enfuir à toutes jambes, son oeil parcourait les environs pour tenter de déceler la présence des ennemis.

[Vergil]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

Il était temps de faire une petite revanche pour l'embuscade de tout à l'heure. Vergil suivit son supérieur à l'extérieur. Il regarda la lune visible dans le nuit, cela allait etre une nuit intéressante.

Alors qu'il avait la main sur la garde de son katana, pret à dégainer, Vergil se prépara dans son esprit à lancer des sorts offensifs. Ils ne sauront jamais ce qui les a frappé.

[Mornagest]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

Les trois gardes hochèrent la tête, en guise de confirmation. Leur employeur venait de regagner l'étage, effrayé à l'idée de ce qui pourrait se passer s'ils venaient à échouer dans leur entreprise désespérée.

Ils suivirent Ravestha, prudemment, et restèrent à l'entrée restée béante. S'ils étaient avantagés par un sort de rapidité, ils n'étaient aucunement protégés contre les attaques que ces vicieux fanatiques pourraient leur perpétrer.

Alors que le Grand Emissaire sortait de la maison, les deux anges-gardiens qui les surveillaient depuis maintenant plus d'une heure surgirent de nulle part, et l'interpelèrent. Ils étaient tous trois à une dizaine de mètres de la porte d'entrée, maintenant, et les gardes, ainsi que Vergil, purent entendre distinctement l'un des deux cyrinishades demander :

"Alors ? C'est fait ? Vous en avez mis, du temps !"

[Vergil]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

Vergil ragarda les deux assassins et laissa paraitre un sourire carnassier. Il marcha vers eux, comme pour parler.

"Vous savez ce que c'est. Pour faire un boulot correct..."

Deux épées fantomatiques bleues apparurent a coté de lui.

Vergil --> Projectile magique --> Assassin 1

Il claqua des doigts et les deux lames foncerent sur l'assassin le plus proche. Alors que les épées volerent vers le premier assassin, Vergil avait la main sur la garde de son arme prete à faire une attaque en dégainant et coura en leur direction.

"....il faut prendre son temps."

[Mornagest]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

Le premier des deux "surveillants" fut frappé de plein fouet, ne s'attendant absolument pas à une ruse de la part de ces deux moutons. Il hurla, avant que les petites sphères d'énergie magique le frappèrent en pleine poitrine, lui ouvrant un trou béant, là où auraient dû se trouver ses poumons, puis mouru avant même de toucher le sol.

Son compagnon avait déjà ses épées courtes tirées au clair, et il bondit sur Ravestha, qui n'était qu'à quelques pas de lui. Bien décidé à venger son camarade, il avait un sourire carnassier sur les lèvres, tout en portant un premier assaut rapide, lame gauche vers le visage, lame droite au niveau du bassin.

hrp : je vous laisse décrire les actions de vos alliés, qui sont juste à la porte d'entrée.

[Ravestha]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

La satisfaction que lui procura la vision de l'assassin avec un trou béant dans le corps fut de très courte durée. Ce n'était pas vraiment le deuxième qui restait qui l'inquiétait mais surtout le fait que les archers ne se soient pas encore montrés.

"Surveillez les toits et les endroits sombres, ils peuvent venir de partout"

Le message fut entendu par les mercenaires qui jaillirent de la porte d'entrée, l'épée à la main pour immédiatement s'engager sur la rue où se trouvait Ravestha et Vergil. Voyant les deux hommes aux prises avec les cyrinishades, ils se collèrent aux murs, tâchant de guetter le moindre signe de mouvement des autres assassins.

Le dirigeant manostien, de son côté, para le coup au niveau de son bassin et dévia l'autre qui visait sa tête. L'épée courte de son ennemi ne rencontra que l'air. Il recula, sur la défensive, et Vergil surgit dans son dos, sabre au clair, obligeant le fanatique à la parade.

Laissant son compagnon manostien l'affronter, Ravestha recula plein d'appréhension. Ses yeux parcourait la rue dans tous les sens. Mais où étaient ces fichus archers ? Et les autres assassins ? Tournant sur lui même en veillant à rester en garde, il essayait de déceler leur présence grâce à son infravision.

Lorsque le fanatique, contraint à une nouvelle parade par Vergil, tourna le dos aux mercenaires, l'un d'eux se jeta épée en avant pour porter un coup mortel au cyrinishade.

[Mornagest]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

L'homme mourut sans un bruit, sinon celui de son corps s'affalant au sol, répandant son sang par la plaie trônant au beau milieu de son dos.

Soufflant, le garde qui venait d'abattre le fanatique jeta un coup d'oeil un brin suspicieux à l'adresse de Ravestha et de Vergil :

"C'est tout ? Vous trouvez qu'ils étaient dan...". Il n'acheva sa phrase qu'en un gargouillis immonde, mêlé de bruits de bulles éclatant. Une flèche venait de lui transpercer la gorge, et il brassait vainement l'air, étouffant, cherchant désespérément à retirer le mortel projectile.

Le Grand Emissaire perçut les mouvements. Un duo d'archers se tenait à l'angle d'une maison, à une quinzaine de mètres de leur position, et le meurtrier était l'un d'eux.

Une salve de trois flèches fut tirée en direction des deux manostiens, considérés comme d'immondes traîtres par les cyrinishades, et donc, à éliminer en premier. Deux flèches atteignirent Ravestha, qui ne broncha évidemment pas, trandis que la troisième frappa Vergil à la cuisse gauche. Le soldat réprima un cri de douleur en serrant les dents.

Les deux gardes encore en vie ne furent pas visés, cette fois. Mais il restait encore d'autres fanatiques, non loin de là. Où ? C'était une autre histoire.

[Vergil]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

Vergil grogna de douleur mais serra les dents, s'ennerver ne lui apporterait rien. Se venger par contre...

"Occupez vous des autres, je me charge des archers !"


Aussitot dit, aussitot fait, une fois de plus deux épées fantomatiques et bleues apparurent de chaque coté de lui. D'une pensée il les envoya vers l'archer responsable de sa blessure. Il en profita ensuite pour retirer la fleche de sa jambe et se scruta bien les archers. Il devait éviter d'autres impacts.

[Ravestha]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

Les flèches qui le visaient ne le touchèrent pas mais s'effondrèrent devant lui. Ayant immédiatement repéré leur origine, il lâcha ses armes et se mit à incanter :

Ravestha --> Flèche acide de Melf --> Archer n°1

Dès que la flèche eut jaillit de ses mains, il récupéra ses épées et avisa les environs. Eviter d'être pris en défaut par ces assassins, c'était la clé de la survie.

[Mornagest]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

Les projectiles envoyés par Vergil fusèrent dans la pénombre, dardant des rayons éblouissants dans leur entourage immédiat. La cible de cette magie, l'archer qui venait d'abattre le garde, eut le temps de se cacher derrière le coin de la maison derrière lequel il se tenait. Les projectiles atteignirent le mur, faisant choir au sol un petit amas de bricailles.

De son côté, Ravestha fut plus heureux : sa flèche atteint un autre archer, qui prit trop de risques. Il voulait tenter encore sa chance avant de se replier, mais le carreau acide le toucha en pleine poitrine, lui arrachant un cri de douleur. Il tomba sur ses genoux, sentant le poison s'instiller lentement dans son poumon percé, manquant d'air, et bien vite, de sang, qui s'écoulait rapidement au sol, formant une flaque sombre.

[Ravestha]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

Ravestha observa la flèche acide terminer sa course dans la poitrine de sa cible, et cette dernière s'effondrer de manière fort satisfaisante pour le Manostien. Les projectiles magiques lancés par Vergil connurent moins de succès puisque l'archer avait eu le temps de se cacher derrière le mur, se contentant de faire jaillir la pierre.

Décidant de pousser l'avantage offert par son immunité aux flèches, le Manostien s'élança vers le coin de maison derrière lequel s'était réfugié le survivant. La lueur bleue de sa lamelune éclairait très faiblement la rue mais trahissait forcément son mouvement. Ne s'inquiétant guère des archers qui pourraient le prendre pour cible, ils surveillaient surtout les environs proches afin d'être prêt si jamais un des assassins lui tombait dessus.

"Je préfère bouger que de me faire tirer comme un lapin !"

Jetant un coup d'oeil rapide, Ravestha vit que l'un des mercenaires l'avait suivi dans sa course. La remarque de ce dernier s'adressait à son compagnon, qui était resté collé au mur, visiblement interpellé par la vision du troisième melandien mort avec une flèche en travers de la gorge. Vergil, lui, venait de retirer la flèche de sa cuisse et la douleur l'avait immobilisé quelques secondes.

[Mornagest]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

Derrière le coin, l'archer s'était quelque peu reculé, s'attendant à voir débouler son ancienne cible. L'embuscade avait été parfaite ; le reste du groupe de fanatiques les attendait, tapis dans l'ombre de la ruelle, et ils apparurent face au manostien et au garde. Trois archers et trois escrimeurs, de quoi prendre un aller simple pour l'enfer...

Le meneur du groupe adressa un sourire sarcastique à Ravestha, tout en crachant :

"L'aventure se termine ici, messieurs. Vous avez échoué dans votre maladroite tentative de tricherie. Payez-en les conséquences."

Aussitôt, une nouvelle volée de flèches fut tirée, deux sur le garde, une sur Ravestha, qui ne fut toujours pas atteint. Son compagnon fut presque aussi chanceux ; un projectile l'avait frôlé, l'autre le toucha à l'épaule droite. Fort heureusement, l'homme était gaucher.

Les trois escrimeurs s'avancèrent, le meneur en tête. Il serra son épée, visiblement furieux, mais excité à l'idée de pourfendre ces impudents.

[Ravestha]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

Il avait plongé tête baissée dans l'embuscade. Lorsqu'il dépassa le coin de la maison, il se trouva donc face à six Lames Noires. Même si les flèches ne pouvaient l'atteindre, il n'en était pas de même pour le mercenaire qui l'accompagnait. Il fut suffisamment chanceux pour survivre à la première volée mais une salve de plus et Ravestha se retrouverait seul face aux trois assassins qui fondaient sur eux lames au clair.

"En arrière !"

Le Melandien ne se fit pas prier pour obéir et les deux hommes revinrent sur le pas derrière le coin de la maison. Puis Ravestha s'écarta rapidement du mur pour voir les assassins arriver vers eux. Ils avaient ralenti l'allure afin d'éviter d'être pris en défaut à l'embranchement. Il avait commencé à incanter quand ses lames vinrent de nouveau s'écrouler au sol dans un tintement métallique caractéristique. Des lumières bleues tournoyèrent autour de lui, avant de disparaître lorsque Ravestha tendit les bras, paumes ouvertes, en direction de ses ennemis.

Ravestha --> Tempête de grêle --> Assassins

Il venait d'utiliser son sort le plus puissant. Il espérait ne pas l'avoir gâché. Un coup de fatigue l'obligea à souffler un instant, alors que les premiers petits cônes de glace s'abattaient sur ses ennemis qui se trouvaient à présent à seulement une demi douzaine de mètres de lui, juste à l'angle de la rue.

[Mornagest]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

Un souffle glacé accompagnait le sortilège lancé par le Grand Emissaire, sifflant rageusement en direction des fanatiques. Ceux-ci n'eurent guère le temps de se mettre à l'abri, et la tempête les atteignit de plein fouet. Aussitôt, d'énormes pics glacés churent sur eux, les empêchant de tenter quoi que ce soit d'autre que se mettre à l'abri.

Le meneur fut le plus violemment touché, au visage et au torse. Il saignait abondamment, et il ne parvenait plus à s'écarter de la zone dangereuse, titubant sous la force de la tempête. Il tomba bientôt à genoux, incapable de bouger.

Les deux archers furent un peu plus heureux, car ils purent s'écarter du givre meutrier avant d'être autant blessés que leur chef ; malgré cela, ils arboraient plusieurs vilaines entailles au visage, sur les bras et les jambes, et ne pourraient combattre bien longtemps, surtout au corps-à-corps.

Enfin, les trois escrimeurs s'en sortirent pour ainsi dire indemne. Ils étaient plus mobiles que leurs camarades archers, n'étant pas encombré de cet immense arc, et purent se jeter sur le côté avant que la tempête ne les touchât sérieusement. Seul un des escrimeurs se blessa en atterissant sur le tas de bricaillons créé par l'impact des projectiles magiques de Vergil, sur le mur.

[Ravestha]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

Visiblement ses ennemis ne s'attendaient pas à un sort de cette violence. La grêle s'abattit sur eux en un déluge de cônes aiguisés comme des pointes de flèches. Cependant il n'avait permis d'en éliminer qu'un vraiment, les autres étaient seulement blessés, voire ils avaient complètement esquivé l'attaque.

Ils étaient désormais trop près pour qu'il ait le temps de lancer un nouveau sort. Aussi ramassa-t-il ses épées et chargea les escrimeurs. Le sort les avait désorganisé et le troisième se relevait seulement, après s'être jeté au sol pour esquiver les cônes. Le mercenaire melandien, qui avait retiré la flèche de son épaule, se joignit à l'attaque aux côtés du Manostien.

Ravestha abattit ses lames sur le premier de ses ennemis. Il porta un coup horizontal en direction de la tête alors que sa lamelune s'apprêtait à plonger vers le torse du fanatique juste après. Le mercenaire, profitant de la puissance de sa musculature, donna un formidable coup vertical vers le deuxième cyrinishade.

[Mornagest]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

Guidés par Cyric, ou devenus enragés par la perte de leur meneur, les fanatiques avaient déjà repris leurs esprits, et engageaient maintenant le combat, malgré la douleur, qui faisait partie de leur quotidien.

Le cyrinishade que Ravestha chargeait para l'attaque du plat de sa lame, mais fut déséquilibré par la puissance de l'assaut ; il ne put répliquer à temps, et le manostien, probablement surexcité par l'envie d'en finir avec ces maudits assassins, enchaîna un nouveau coup d'une rapidité fulgurante. L'escrimeur contempla, les yeux écarquillés, la lamelune qui pénétrait son abdomen, avant de s'évanouir et de mourir presque aussitôt.

Le garde mélandien en décousait avec l'un des autres assasins, tandis que les archers le pointaient désormais. Ils avaient bien remarqué que Ravestha était immunisé à leurs flèches, aussi ne se firent-ils pas prier pour tirer le garde comme un lapin ; il se retrouva rapidement avec deux projectiles dans le dos, et sa capacité au combat en était autant diminuée, malgré le sort de rapidité dont il bénéficiait.

Le dernier escrimeur s'approchait de l'Emissait manostien, boitillant légèrement. Il s'était mal réceptionné en sautant en-dehors de la tempête.

[Vergil]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

Vergil siffla d'admiration devant la tempete de glace provoquee par le Grand Conseiller. Les sorts de cette puissance n'etaient pas encore a sa porte. En plus de tuer le meneur grande gueule de tout a l'heure, il avait blesse les autres et cause une certaine confusion dans le groupe.

Cependant, le groupe etait repasse a l'assault assez vite et devenait tres offensif. Ravestha avait l'air de se debrouiller contre les escrimeurs, aussi vint-il a l'aide du mercenaire blesse. Profitant du fait que l'assassin au corp a corps etait occupe, Vergil chargea en le depassant avant de se retourner, degainant sa lame en meme meme temps, portant un dangereux coup horizontal au dos de l'assassin.

[Mornagest]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

Pris en traître, le cyrinishade ne put éviter la lame de Vergil, qui se planta au beau milieu de son dos. Il mourut sans un cri...

Le mercenaire semblait mal en point, avec deux flèches dépassant de sa propre échine. Il restait sans bouger, tandis qu'un voile blanc passa devant ses yeux, et il chut au sol, inconscient.

Ne restaient que les deux archers, qui prirent Vergil pour cible, cette fois, et l'escrimeur qui s'acharnait sur Ravestha. Une nouvelle volée de projectiles fusa en direction de Vergil, mais ce dernier ne put qu'en éviter un seul ; l'autre lui transperça la paume gauche, et il réprima un cri à grand-peine, se mordant la lèvre inférieure.

[Ravestha]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

Ravestha vit la flèche finir sa course dans la main de Vergil. C'était déjà une chance que l'autre trait ne soit pas venu accompagner l'autre dans la chair du garde. Ravestha se devait de réagir vite s'il ne voulait pas voir ses camarades transformés en hérissons en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire.

Cependant il ne devait pas tuer les deux archers s'il voulait obtenir les informations qu'il souhaitait : le repère des Lames Noires où devait être retenu le grand prêtre. Ravestha connaissait un sort qui pourrait les aider mais il fonctionnait en général sur les faibles d'esprit. Or les fanatiques avaient une grande volonté, parce que comme leur nom l'indique, ils étaient dévoués au delà de toute raison. Mais il ne lui coûtait rien d'essayer :

Ravestha --> charme personne --> archer n°1

Des rais de lumière jaune jaillirent autour de lui avant que l'énergie ne se concentre entre ses mains qui s'agitaient habilement. La sphère ainsi formée alla se fondre dans le crâne de sa cible.

[Mornagest]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

Un instant hébété par le sortilège, l'archer fut déstabilisé, et demeura inactif, arc en main, flèche encochée. Puis, petit à petit, il semblait refaire surface. Il secoua vivement la tête, puis fit face à son agresseur mental. Il se souvint. Le traître immunisé aux flèches... qu'à cela ne tenait, il avait deux autres cibles sous la main.

Il visa à nouveau Vergil, prêt à tirer...

[Ravestha]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

Ravestha ne put réprimer un juron malgré le fait que l'échec du sort ne soit pas une surprise. Pendant, l'espace d'un instant il avait cru qu'il avait fonctionné mais lorsque l'archer s'était mis de nouveau à viser Vergil, son espoir s'était envolé.

Il n'avait plus beaucoup de sorts en réserve et peu d'utiles pour la situation présente. L'idée de former une brume de dissimulation l'effleura mais s'il était vrai que les fanatiques ne pourraient plus les tirer comme des lapins, eux-même auraient du mal à les localiser s'ils se déplacaient dans le brouillard artificiel. Il pourrait certes la créer de manière à ne les cacher qu'eux, mais cela signifiait perdre de vue leurs ennemis pendant plusieurs secondes. Et c'était trop long. Ils ne pouvaient se permettre de laisser les Lames Noires s'éclipser pour qu'ils soient pris à revers.

Le meilleur moyen de perturber des archers, c'était de les pousser au corps-à-corps. Fort de son immunité, Ravestha se plaça sur la trajectoire entre Vergil et l'archer qui l'avait mis en joug et se précipita vers ses ennemis qui se trouvaient à une quizaine de mètres d'eux.

Le mercenaire melandien ayant compris où se trouvait son intérêt, emboita le pas du Manostien qu'il ne lâcha pas d'une semelle.

[Mornagest]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

Le fanatique combattant contre Ravestha essayait de le suivre, alors qu'il courait vers les archers, mais son genou douloureux l'empêchait de tenir le rythme. Il se contraint à attaquer Vergil, qui était devenu une proie facile, avec sa main hors d'état.

Les archers, de leur côté, laissèrent tomber leurs arcs. Inutiles contre ce fou-furieux qui allait les embrocher s'ils ne tentaient pas de se défendre. Celui sur qui Ravestha arrivait dégaina une dague, dont l'éclat sinistre refléta un instant la pâleur de la lune. Il attendit, serrant la main sur son arme. Son camarade en fit de même et s'approcha quelque peu, afin de combattre à deux contre le manostien.

[Ravestha]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

Ses ennemis avaient, sans surprise, abandonné leurs arcs. S'il n'y avait pas eu ce reflet lumineux sur la dague, Ravestha aurait sans doute attaqué en pensant à tort que ses ennemis n'avaient pas eu le temps de se saisir d'une autre arme. Il freina sa course pour faire face à ses deux adversaires. Certes son allonge était bien plus importante grâce à ses épées longues, mais la vivacité serait du côté de ses ennemis.

Dans un premier temps, chacun des hommes resta à bonne distance, dans un premier round d'observation. Puis l'un des fanatiques s'élança pour attaquer. Dans un geste préventif, Ravestha abattit son épée qui siffla dans l'air devant lui, stoppant net l'assaut de l'assassin qui dut se rabattre en arrière. Profitant de cet instant, l'autre Lame Noire tenta de porter un coup au Manostien qui usa de la même technique, fouettant une nouvelle fois l'air entre lui et son assaillant qui replia son bras pour éviter de se le faire trancher.

Il savait qu'il ne pourrait que difficilement attaquer les deux hommes sans s'exposer, et qu'il ne pourrait faire guère mieux que de tenir en respect ses adversaires lorsqu'ils étaient ensemble.

De son bras droit, Ravestha entama un mouvement ample et lança avec force sa lamelune tournoyante en direction de l'adversaire qui lui faisait face à gauche tandis que l'instant suivant il fondait vers l'autre, pointe en avant.

[Vergil]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

Malgre la douleur affreuse dans la main, Vergil arracha la fleche plante dedans. En la sortant, il reprima un hurlement qui devant grognement de douleur. Plusieurs os de sa mains etaient casses, l'empechant de tenir le fourreau avec et utiliser son style de combat favorit.

Il rangea la lame dans le foureau, attache a sa ceinture desormais et jeta un regards haineux sur les archers. Ils etaient desromais au corps a corps avec le grand conseiller et Vergil su que celui ci aurai du mal seul.

Vergil partit donc les rejoindre en courant et sur le chemin, fit de nouveau appel a ses lames magiques pour attaquer l'un d'entre eux.

Vergil --> projectile magique --> archer n°1

[Mornagest]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

hrp : désolé pour le retard :timide:

Le projectile magique fusa avec une vitesse fulgurante, en direction de l'archer. Ce dernier ne vit qu'une lueur aveuglante foncer vers lui, et n'effectua un bond sur le côté que par réflexe de survie. Malheureusement, cela ne l'empêcha pas de ressentir l'impact de la sphère d'énergie magique dans le flanc droit, lui arrachant un cri de douleur. Il s'appuya contre le mur, non loin de lui, et tentait de rester debout.

Le Grand Emissaire combattait âprement contre le second archer, rapide et enragé par la perte de ses camarades au combat. Le fanatique plongea sa lame sur le côté droit de Ravestha, mais le manostien put éviter l'acier grâce à un réflexe surhumain. Rageur, son adversaire l'assailllit à nouveau, et cette fois, fit mouche au bras droit. L'homme recula, changea la dague de main, puis se tint prêt pour une prochaine attaque.

Vergil avait pu lancer son projectile, mais cette fois, le dernier escrimeur était trop proche de lui pour qu'il puisse se permettre de lancer un nouveau sortilège. L'homme avait un sourire mauvais aux lèvres, et levait déjà son épée, prêt à frapper...

[Ravestha]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

La douleur fut fulgurante. Il croyait avoir fait le plus dur lorsqu'il avait esquivé de justesse l'attaque précédente mais la terrible sensation de la lame s'enfonçant dans son avant-bras lui arracha un cri qu'il ne put réprimer. La dague était ressortie aussi vite qu'elle était rentrée, laissant la blessure libérer le sang des veines sectionnées.

Ravestha marqua un pas en arrière, serrant les dents autant de colère que pour résister à la souffrance. Il sentit la chaleur du liquide rougeâtre que débitait sa plaie s'écouler le long de son poignet, puis de sa main jusqu'à goutter au bout de ses doigts. Il ne pourrait plus combattre avec cette main, ni même lancer de sorts, tant qu'il n'aurait pas soigné son bras un minimum. Et pourtant, ainsi diminué il devait malgré tout s'efforcer de maîtriser son ennemi, le blesser suffisamment pour qu'il prenne peur ou qu'il ne puisse plus combattre pour le faire parler. Car les deux derniers fanatiques étaient leur seul lien avec Alréac Poingvaillant.

Il décida donc de relancer l'offensive, ne supportant pas subir les échanges. La dague était bien plus rapide que l'épée, aussi devrait-il user de son corps pour pouvoir attaquer son ennemi sans craindre que ce dernier ne profite de ses instants de vulnérabilité. Il lança donc une attaque à l'épée que son adversaire parvint à esquiver sans surprise et alors que le coup ainsi tenté avait exposé son flanc aux représailles, il leva la jambe pour porter un coup de pied à hauteur d'épaule au fanatique.

[Mornagest]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

Trop occupé à se concentrer sur le bras armé de Ravestha, l'archer ne put éviter le coup de pied porté à son épaule. Déstabilisé, il pivota sur sa jambe droite, et soudain, un sinistre craquement se fit entendre, alors qu'il chut au sol en hurlant. Son genou venait de lâcher sous la torsion, et la douleur, insoutenable, l'avait fait abandonner toute combativité. Il ne pouvait désormais plus que tenir sa rotule malmenée, sans aucune chance de pouvoir se relever avant un bon moment.

Restait le fanatique aux prises avec Vergil. Les deux guerriers combattaient férocement, même si le cyrinishade était blessé au genou, et Vergil à la main gauche. L'envie de vaincre n'en était qu'exacerbée...

[Vergil]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

Vergil était coincé dans une lutte face à son adversaire assassin. Le fait de ne plus avoir sa main gauche en service genait fortement son style de combat. Il était maintenant forcé de manier sa lame comme une vulgaire épée plutot que comme la lame mortelle qu'elle était.

Tout de meme, grace à la taille de son arme il arrivait à maintenire l'assassin à une distance confortable de lui limitant les chances de représailles. Mais il n'atait certainement pas dans son style d'étre défensif. Voyant que l'homme était bléssé à la jambe, Vergil passa à l'offensive enchainant des coups bas pour le forcer à baisser sa garde.

[Mornagest]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

Bien que blessé, le guerrier gardait ses réflexes aiguisés, et parvint à parer les coups du plat de sa lame, même s'il dut reculer de deux bons pas pour ce faire. Il effectua une pirouette, reculant encore d'un mètre, mais aperçu alors ses deux derniers camarades de combat hors d'état de nuire. Il restait seul contre deux enragés... et il allait être fait prisonnier... très peu pour lui.

Sortant vivement une dague de sa ceinture, il inspira profondément, puis la leva devant les yeux, avant de se l'enfoncer brutalement dans l'abdomen, grimaçant à peine. Cyric serait reconnaissant, son âme serait sauvée...

[Ravestha]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

Ayant assisté impuissant à l'acte suicidaire de leur ennemi, Ravestha se tourna vers l'archer qu'il venait de combattre. Ce dernier avait regardé la mort de son camarade avec effarement. Il venait de réaliser le sort qui se dessinait pour lui. Lui et le Manostien avisèrent en même temps la dague que l'assassin avait lâché lorsqu'il avait pris le coup de pied, mais elle était hors de la portée de ce dernier. Celui-ci remarqua alors l'épée que le Grand Emissaire avait lancée : elle était à peine à deux mètres de lui. Le fanatique rampa aussi vite qu'il le put, trainant sa jambe inopérationnelle.

Le coeur de Ravestha fit un bond. Si son ennemi touchait son épée, il y avait des chances qu'il soit désintégré sur le champ, vu la noirceur de son âme. Ou au mieux se verrait-il infliger des blessures. Et il ne pouvait se permettre de prendre le risque de voir leur seule piste se désintégrer. Trop loin pour pouvoir intervenir avant que l'autre n'atteigne son arme, il devait tenter de l'en dissuader. Il lui adressa ces paroles :

"Si vous connaissez les lames de lunes, vous savez que vous ne gagnerez qu'à souffrir mille tourments sans pouvoir vous donner la mort en la prenant."