[Lieu] Le marché

[Lies]

"Bon... Je vous prends le cube moi... Même si je n'arrive absolument pas à assembler ses couleurs."

Elle tendit le cube à Julian qui, en même pas deux minutes, assembla le tout sous les yeux ébahis de tout le monde.

"Oh et bien... Il semblerait que ce jouet ne lui procure pas un passe-temps monstre... A la réflexion, je ne sais pas s'il lui sera d'une grande utilité."

Elle rendit le cube au marchand tout en s'excusant d'avoir voulu l'acheter quelques secondes avant.

"Bon sur ce... Je commence à avoir faim... Et pour la flûte alors ?"

[Kasumi]

« Je fonde ma réputation sur l'honnêteté vous savez. Je ne voudrais pas vous vendre un objet bien au-dessus de son prix. J'avoue que mes compétences d'estimation sont mises à mal par cet objet et peut être ai-je commis une erreur en l'achetant si cher.

Vous savez quoi ? J'ai une idée : je vais demander l'avis de l'un de mes collègues et s'il s'avère que l'objet vaut bien ses 75 pièces d'or ou davantage, je m'engage à vous le réserver à ce prix. J'aurai la réponse demain matin alors passez me voir à la même place si vous êtes toujours intéressée. »

[Auregann]

Auregann remercia le marchand, et promit de revenir le lendemain. Puis, rameutant ses troupes, elle déclara :

"Si on se trouvait un endroit où manger ? Moi aussi je commence à avoir faim ! Lies, tu voulais aller au Loyal Paladin ?"

Naturellement elle s'était mise à tutoyer la demi-elfe, comme elle l'avait fait pour les deux autres.

[Kasumi]

Rentrer au Loyal était tentant après la marche qu’il avait effectuée la matin même et pourtant, mieux valait d’abord accomplir la mission, aussi triviale soit-elle :

« Chandara et moi avons une petite course à faire avant de rentrer. Nous vous rejoindrons plus tard si vous n’y voyez pas d’inconvénients. Nous aurons alors l’occasion de passer la soirée ensemble et d’écouter Auregann chanter si elle n’est pas trop fatiguée.

– Non mais dis-donc toi ! Tu pourrais au moins lui demander son avis, et le mien tant que tu y es. Mais il vaut mieux que je t’accompagne sans quoi tu en aurais pour des heures à trouver ce qu’il ne faut à supposer que tu ne te trompes pas. »

Après un bref salut, les jeunes gens pressèrent le pas, se faufilant rapidement dans la foule de manière presque synchronisée, évitant les obstacles qui se mettaient en travers de la route de l’autre par des écartscomplètement inutiles pour au moins l’un d’entre eux.

[Lies]

"Bon et bien, rendons nous toutes les deux au Loyal. Cela nous permettra de manger, de réserver une chambre dans mon cas et de croquer quelques personnes au passage."

Julian qui avait suivi la conversation avec assiduité sembla content d'entendre le mot "manger" et commença à déambuler à quatre pattes à travers le marché. Il fût rapidement suvi d'Alyps, Auregann et Lies.

[Auregann]

[Quête : Accords Mineurs]


Arrivant du Loyal, les trois compères trouvèrent rapidement la boutique du marchand et restèrent stupéfaits devant sa déclaration. Auregann prit la parole en premier :

"Dérobés ? Vous en êtes sûr ? Enfin, je veux dire... Avez-vous vu le voleur ? Et quels objets vous a-t-il pris ?"

Le marchand avait perdu l'air avenant et sûr de lui qu'il avait la veille. A présent, il affichait une mine inquiète et angoissée.

[Kasumi]

Quête : accords mineurs

Le marchand faisait les cents pas, de plus en plus perturbé.

- Oui, j’habite les Faubourg Populaires, voyez-vous ? J’y achemine ma marchandise invendue tous les soirs, les entrepôts des docks sont plus sûrs m’a-t-on dit mais ils coûtent bien plus que ce qu’un simple marchand d’antiquités peut se permettre de payer. Ce matin, en préparant mon chariot, je me suis souvenu de votre flûte et là, impossible de remettre la main dessus. Après avoir tout retourné trois fois chez moi, je me suis aperçu qu’il manquait aussi certains de mes anneaux et colliers.

Le pire, c’est que je ne me souviens de plus rien de ce qui s’est passé hier soir, je ne suis même plus sûr d’être rentré avec.

Le marchand fit une pause, guettant la réaction des jeunes gens.

[Auregann]

[Quête : Accords Mineurs]

Auregann resta un instant perplexe devant les révélations du marchand. Curieuse, elle ne put s'empêcher de demander :

"Vous ne vous rappelez de rien, vraiment ? Pas même un détail ?
Dites-moi, qu'aviez-vous fait ce soir là ? Vous avez bu, fait quelque chose de particulier ?"

Elle se rendit compte qu'elle était en train de faire subir un véritable interrogatoire à son interlocuteur, et s'interrompit. Mais quelque part au fond d'elle, malgré son envie d'en savoir plus sur cette étrange affaire, elle se demandait bien pourquoi le marchand les avait faits appeler. Alors que finalement, l'objet auquel elle s'était intéressée la veille n'était plus en sa possession...
Réfrénant ses questions, elle attendit que le marchand réponde aux premières.

[Kasumi]

Quête : accords mineurs

Marvin et Chandara avait été très déçus pour leur compagne à l’annonce du marchand. Ils se tenaient à ses côtés, fixant l'homme d'âge mûr à l'air dépité. Ce dernier était de plus en plus gêné à mesure qu’il réalisait dans quelle situation il mettait ses clients.

« A vrai dire, hum… Maintenant que vous en parlez, je me souviens ne pas avoir passé toute la soirée chez moi. J’ai rapporté mon chariot directement après la fermeture, ça j’en suis certain. Je me souviens avoir discuté avec mon voisin de ses fils partis en mission quelque part.

Mais il y a d’autres souvenirs, ils sont très flous, c’est curieux… je ne bois jamais pourtant, je vous assure… Très mauvais pour les affaires.

– D’autres souvenirs, c'est-à-dire ? s'enquit Marvin.

– Eh bien c’est bizarre en vérité, je me souviens d’avoir discuté avec un gnome mais je ne sais pas pourquoi, ni son nom, ni même si ce souvenir date vraiment d’hier soir. C’était dans une taverne mais pas au Loyal Paladin. Encore un fait que je ne m’explique pas : d’ordinaire, j’évite toutes les tavernes, même pour rencontrer des fournisseurs ou des acheteurs, sauf celle-ci que je trouve respectable. »

Le marchand était visiblement désireux de se confier comme pour s’excuser. Ses propos étaient marqués par l’angoisse de ne pas se souvenir et d’avoir perdu beaucoup dans l’histoire, en plus de sa réputation d’infaillibilité.

[Auregann]

[Quête : Accords Mineurs]

La jeune barde écouta attentivement les explications de son interlocuteur. Son imagination débordante s'emportait déjà, et des scénarios plus ou moins loufoques défilaient dans son esprit.

"Etrange, très étrange... Vous êtes sûr que vous n'avez rien bu ? Pas même chez votre voisin ? On aurait pu vous droguer pour cambrioler votre marchandise... Dites-moi, est-ce que quelqu'un s'est intéressé de près aux objets qui vous ont été dérobés, dans la journée d'hier, mais qu'il n'a pas pu acheter pour une raison ou pour une autre ?"

Elle rougit légèrement en se rendant compte qu'elle-même correspondait parfaitement à la description du suspect qu'elle venait de formuler. D'ailleurs, peut-être le marchand la croyait-elle coupable, et l'avait elle fait venir pour la confondre ?

[Kasumi]

Quête : accords mineurs

« Des clients qui se seraient intéressés de près aux objets volés ? Attendez une minute, ça pourrait être une piste en effet. Je vais vous faire la liste des objets en question et les personnes dont je me souviens et qui s’y sont intéressées de près.

Le marchand fouilla sur les poches de sa tunique pour en tirer un petit carnet. Il y griffonna pendant cinq minutes, faisant de temps en temps une pause comme pour réfléchir, une série de noms et de lieux. Il tendit la liste à Auregann et s’adressa au groupe :

– Comme vous pouvez le voir, cinq objets ont disparu. Je m’en veux de vous le demander, mais je préfère éviter d’en faire part à la garde tant que je ne suis pas sûr de ce qui s’est réellement passé hier soir. Si vous me retrouvez les bijoux, je vous verserez cinquante pièces d’or par objet. En prime, si vous confondez le voleur, je vous laisserai garder la flûte. Si vos recherches ne sont pas couronnées de succès d’ici à demain soir, je ferai appel à la Garde. Qu’en dîtes-vous ?

S’il avait affaire aux voleurs, le marchand leur laissait la possibilité de ramener les objets. Une stratégie intéressante et clémente. Dans le cas contraire, il espérait que la récompense serait suffisante pour motiver les jeunes gens apparemment sans le sou. Sur le morceau de papier arraché au calepin on pouvait lire :

« Objets dérobés :
*Anneau de bronze surmontée d’une agate ;
*Anneau d’onyx ;
*Collier d’argent ;
*Collier en argent avec une plaquette représentant une tête de loup ;
*Flûte.

Pistes :
*Madame et Monsieur Closfleuri, rue des Chapeliers, Faubourgs Populaires ;
*Monsieur Charançon, rue des Bateleurs, Quartier culturel ;
*Voyageur humain portant des braies marrons et une tunique verte, descendu au Loyal Paladin ; »

La note était signée du nom de Nairavh Salmon. Alors qu’Auregann regardait le papier, le marchand ajouta :

– Je ne me souviens pas des autres ou alors je ne les connais pas assez pour savoir comment vous pourriez les trouver. Si ces pistes ne donnent rien, vous pouvez toujours tenter de retrouver cette taverne et ce gnome si intriguant dont je vous ai parlé. Il n’y a pas beaucoup de gnomes en ville et encore moins de Taverne.

– Qu’en penses-tu Auregann ? Cela nous donnerait un but et nous avons de toutes façons décidé de visiter la ville. Dis oui !!! » supplia Chandara.

La jeune femme était manifestement très excitée à l’idée d’accomplir quelque fait d’arme.

[Auregann]

[Quête : Accords Mineurs]

Auregann relut avec attention la liste du marchand, prenant un air pensif, semblant hésiter à accepter sa demande. Mais en vérité, elle s'était déjà décidée : son esprit aventureux avait pris le dessus, et une petite chasse au voleur ne lui faisait pas peur. Sans compter l'attrait de la récompense, surtout de la fameuse flûte.
Se tournant vers Marvin, elle lui demanda :

"Bien, un peu d'action, ça ne te fait pas peur, j'espère ?

"Bien sûr que non !" s'indigna le jeune homme.

Satisfaite, la demi-elfe dévisagea de nouveau le marchand.

"Marché conclu ! Nous ferons notre possible pour vous rammener vos biens. Alors..." Elle se pencha une fois de plus sur le papier. "Espérons que le voleur n'a pas déjà tout revendu, cela ne nous faciliterait pas la tâche... Ces Closfleuri, ce sont vos voisins ? Et ce monsieur Charançon, qui est-ce exactement ?"

Quant au client du Loyal Paladin, songeait-elle, malgré sa description assez vague, elle pourrait toujours demander à Titoeil s'il savait de qui il s'agissait.
L'excitation commençait à la gagner, et déjà elle imaginait mille plans pour retrouver et sonder habilement les suspects qu'on lui fournissait.

[Kasumi]

Quête : accords mineurs

Le marchand retrouva le sourire. Ainsi donc, les jeunes gens allaient l’aider. Il ne pouvait pas dire pourquoi ces derniers lui inspiraient confiance mais il s’était toujours fié à son intuition et la plupart du temps, elle ne le trompait pas.

– Les Closfleuri habitent dans la même rue que moi, je les connais depuis trente ans qu’ils se sont installé à Manost. C’est un vieux couple d’ébénistes à la retraite. Je ne les crois pas coupable de quoique ce soit. Ils ont de la famille à Luménis, vous savez ?

Quant à Monsieur Charançon, c’est un vieux garçon d’une cinquantaine d’années, très grincheux si vous voulez mon avis. Toujours à rouspéter après les enfants qui jouent dans la rue. Jamais content. Mais il ne s’abaisserait certainement pas à commettre un vol.

Le dernier, je ne l’avais pas vu avant aujourd’hui mais il m’a dit venir d’Athkatla, un barde à ce qu’il dit, mais sans talent. Apparemment, il exerçait l’activité de comptable dans une auberge de la ville mais il a été renvoyé. Je n’ai pas tout compris à son histoire. A-t-on jamais vu un barde comptable, sauf votre respect Mademoiselle ?

– Par qui allons-nous commencer, Auregann ? s’enquit Chandara.

– Oui, tu dois avoir l’habitude de discuter avec les gens, nous te suivons ,ajouta Marvin. Les jeunes humains avaient manifestement désigné Auregann comme la chef de leur expédition.

[Auregann]

[Quête : Accords Mineurs]


"Bien, décida-t-elle, nous allons commencer par trouver et interroger habilement ces trois, non, quatre personnes avant de chercher plus loin. Commençons par le couple Closfleuri, ensuite nous irons faire un tour au Quartier Culturel, puis nous rentrerons au Loyal demander à Titoeil et ses amis s'ils n'ont pas vu le mystérieux barde comptable... ça vous va, Marvin, Chandara ?"

Se tournant vers le marchand, elle ajouta :

"Nous ferons de notre mieux pour retrouver le voleur et vos effets... en espérant que vous tiendrez parole en échange."

Elle fit quelques pas en arrière, se retourna et commença à marcher, avant de s'arrêter et revenir sur ses pas.

"Hem, j'oubliais... c'est par où, s'il vous plaît, la rue des Chapeliers ?"

[Kasumi]

Quête : accords mineurs

Auregann s’était élancée de quelques pas vers les ruelles qui quittaient le marché dans un empressement qui ravissait le marchand. Cependant, elle se rendit vite compte qu’elle ne savait pas vraiment dans quelle direction porter son enthousiasme.

Le marchand se tapa le front :

« Oh mais suis-je bête ! Il griffonna un schéma à main levé sur une autre page de son carnet avant de la tendre à Marvin.

– Voici de quoi vous repérez et trouver les deux appartements. J’oubliais que vous n’êtes pas d’ici.

Marvin s’approcha d’Auregann, suivit de près par sa sœur.

- Regarde, la rue des Chapeliers est par là. Je crois que c’est une bonne idée : peut être les voisins du marchand auront-ils vu quelque chose d’anormal.

Peu désireuse de rester en reste, Chandara s’empara du plan pour guider le groupe vers la rue des Chapeliers. Restait à trouver la maison des Closfleuri.

[Saiko]

Quête : Abandon...

En provenance de la Taie Dorée

Arrivant de la taverne de la Taie Dorée où ils avaient été chargés d'une mission spéciale, Saïko et Calawen pénétrèrent le tumulte du marché de Manost.

La vente à la criée était la spécialité du coin, on y vendait de tout, absolument de tout, comme les deux compagnons venaient de l'apprendre.

Ils ne mirent pas beaucoup de temps pour repérer le marchand de bonbons. La tête du vendeur, un semi-orc comme le suggérait la carrure, crachait totalement avec le reste de l'étalage. Une cicatrice lui fendait la joue droite.

- C'est lui.

Calawen pointa discretement l'individu du doigt. Ils s'approchèrent de l'étalage.

- Bonsoir messieurs dames. Je ne vous connais pas, vous ! Je suis Franquerille Berille, vendeur de sucreries.

Son visage se fendit alors d'un grand sourire jaune et carié.


- Un article vous intéresse ? J'ai des langues de chats... Il fit un clin d'oeil à Saïko

- On est plutot intéressés par un article nocturne, voyez-vous ?

Le rodeur lui présenta rapidement le contenu de la bourse, un regard furtif et rapide permit au vendeur de sucreries d'apercevoir le scintillement de plusieurs facettes qui donnaient un avant-goût de ce que le sachet pouvait promettre

- Eeeeh oui ! Comme je vous comprends ! La nuit, tous les chats sont gris...

Il laissa échapper un rire hideux et sarcastique. Il adopta soudainement l'attitude du vendeur désolé.

- Eh bien je suis désolé, mais je n'ai plus ça en magasin. Revenez lorsque vous verrez la lune se refléter sur mon crane chauve !

[Althéa]

Quête : abandon

Et le duo revint à la brume. La rue commerçante qui le jour grouillait de monde semblait totalement avoir été désertée. Sauf la lumière d'une chandelle brûlait encore dans la boutique du confiseur. Que fabriquait il à une heure tardive ? Mettait il au point une nouvelle recette ? Ou attendait il simplement une autre sorte de clients ?

Dans tous les cas, si Saiko et Calawen ne se dépêchaient pas de retourner dans sa boutique, il ne les attendrait pas jusqu'à potron minet.

[Saiko]

Quete : Abandon

Les sens du rodeur et la position des étoiles suggéraient au rodeur qu'ils se trouvaient au milieu de la nuit. Il sortit donc de sa cachette qui n'en était pas une mais qui lui avait permis d'observer le confiseur à distance. Celui-ci avait allumé une chandelle, phare minuscule et dérisoire pour guider les dépravés vers l'ecueil de la drogue. Celle-ci était inutile à Saiko qui portait Shadji et Norak sur ses épaules, et à Calawen qui étant une elfe n'avait aucune difficulté pour voir dans les ténèbres.

En arrivant le rodeur posa la bourse sur le comptoir, la tenant fermement par la main au cas ou le confiseur voudrait s'en emparer de façon malhonnete. Peu importait, il n'aurait nulle part ou aller.

- Avez-vous ce que j'avais commandé ?

[Althéa]

Quête : abandon

L'homme eût un petit sourire en coin. Puis, après s'être curé les dents avec la pointe de sa dague.

"Mon petit chaton, je ne vois pas de quoi tu veux me parler. Je te demanderais d'être plus explicite. Et d'abord, qui me dit que vous n'êtes pas envoyés par le guet ? Si c'est le cas, nous risquerions tous d'avoir de très gros problèmes"

Et comme pour appuyer ses dire, la porte de la boutique s'ouvrit à toute volée et un homme d'arme entra dans la pièce.

"Que personne ne bouge. Cette boutique devrait être fermée depuis de nombreuses heures. Que faites vous tous ici ?"

[Saiko]

Quête : Abandon...

(HRP = Ben voyons, MJ sadique ! )

Improvisation.

Le rodeur saisit instantanément Calawen par la taille et la plaqua contre lui.

- Ah tiens ! Vous voilà vous ! Cet estaminet refuse de nous servir à manger sous pretexte que je suis un peu... émeché !

Joignant le geste à la parole, il esquissa un pas déséquilibré, et s'appuya lourdement sur le comptoir pour se remettre debout.

- Pourtant, j'ai de quoi payhips ! payer ! Mais tout est fermé ici... pourtant hips, il n'est pas taaard...

Il leva la bourse pour que le garde puisse la voir. Un homme revêtant une fourrure de panthère, accroché à une belle elfe, et portant une bourse assez volumineuse. Suspect.

[Althéa]

Quête : abandon

Le vendeur de "sucreries" ouvrit de grands yeux.

"Mais bien sûr, et Helm, il enroule Mystra dans du papier tissus ... J'étais en train de dire à cet espèce d'énergumène que nous n'étions pas une taverne mais une confiserie. Et il refuse de le comprendre. De plus, j'étais en train de fermer. Mais il a un peu trop fréquenté les tonneaux du Loyal à mon avis ... Alors, le gentil monsieur, il va repartir et ...
-Taisez vous, l'interrompit le garde, nous allons effectuer une perquisition. Tout ce que nous trouverons sera à votre décharge. Quand au pilier de comptoir et à sa compagne, qu'ils ne bougent pas ..."

Quatre autres gardes entrèrent dans la boutique et commença une fouille minutieuse qui dura environ une heure, jusqu'à ce qu'un des hommes brandisse un bout de tissus plié, l'air triomphant.

"Et voila ce que nous cherchions. Du Lotus noir"

Il se tourna vers Saiko et Calawen, l'air menaçant.

"C'est cela que vous êtes venus chercher, n'est ce pas ?"

Hrp : j'ai de qui tenir :notme:

[Saiko]

Quete : Abandon...

Le rôdeur regarda l'homme d'arme d'un air étonné et énervé.

- Gnéé ? Qu'est-ce que c'est que ça ? Ca se mange ? Hips ! Parceque si ça se mange, alors donnez-le moi, j'achète ! S'il vous plait, j'ai de quoi payer...

Il tendit les bras vers le paquet enveloppé, d'un air implorant.

[Althéa]

Quête : abandon

Quelques secondes plus tard, Saiko se trouvait dans la rue. Il ne se souvenait plus très bien comment il en était arrivé là. Visiblement, les gardes l'avaient traîné dehors puis balancé comme un vulgaire paquet. Calawen fut poussée derrière lui sans trop de dommage. La porte de la boutique se referma en claquant.

Les deux aventuriers se retrouvèrent dans la rue noire et froide. Noire ? Non, pas complètement. Un peu plus loin sur leur droite, une bougie brûlait dans une échoppe. Quand Saiko et Calawen s'approchèrent de la devanture, ils virent une ribambelle de pantins qui les regardaient de leurs grands yeux de bois.

[Saiko]

Quête : Abandon...

Le rodeur s'était relevé et dépoussiéré la crinière. Le personnage alcoolique n'avait été qu'un personnage qui avait réussi à bluffer les hommes du guet, mais il se sentait un peu secoué tout de même après s'être fait jeter à terre comme une vieille loque.

Alors qu'il vérifiait qu'il n'avait rien de cassé sous l'oeil exaspéré de Calawen, les deux avaient vu cette petite bougie allumée dans la nuit. Ils s'en étaient approchés.

Le rôdeur se sentit quelque peu oppressé par les regards boisés qui semblaient le suivre à mesure qu'il s'avançait vers l'entrée de l'échoppe.

Il frappa à la porte.

[Althéa]

Quête : abandon

Saiko et Calawen entrèrent donc dans l'échoppe. Un vieil homme se trouvait assis devant un établi, un maillet et un ciseau à bois dans les mains. Devant lui, un tronc d'arbre d'où commençait à émerger une silhouette d'apparence humaine. Il leva les yeux à l'approche du duo avec un petit sourire amical.

"Bienvenue dans la boutique de Petitgros, le célèbre fabricant de marionnettes. Mais que me voulez vous à une heure si tardive mes amis ?"

[Saiko]

Quête : Abandon...

Petitgros ? Connais pas... pensa le rodeur. Il ne savait plus non plus très bien ce qu'il cherchait Ah si... du Lotus Noir. Le confiseur s'était fait piéger et devait en ce moment s'expliquer avec les hommes d'armes qui avaient trouvé la substance illicite.

Que pouvait bien pouvoir lui apporter un marionettiste ? L'apparence de l'artisan n'était pas du tout celle d'un dealer de drogue. Et pourtant... pourquoi cette bougie à la fenêtre.

- Nous avons vu votre bougie allumée à l'extérieur, c'est pour cela que nous sommes venus... N'êtes vous pas censé être fermé à une heure si tardive comme vous dites ? Je vous préviens, le confiseur vient de se faire épingler par la garde avant d'avoir pu nous servir ce que nous étions venus chercher.

[Althéa]

Quête : abandon

Le vieil homme ôta ses lunettes, l'air grave.

"Je vois ... Et je vois aussi ce que vous êtes venus chercher. Je vois très bien ce qu'il vous faut. Ne m'en dites pas plus"

Il se leva et se dirigea vers l'arrière boutique pour revenir avec une petite marionnette.

"Je sais que vous l'apprécierez. Elle ne paye pas de mine mais le bois renferme parfois des trésors. Vous êtes venus pour l'acheter n'est ce pas ?"

[Saiko]

Quête : Abandon...

Le rôdeur saisit la marionnette et regarda Calawen d'un air entendu.

- Elle est parfaite, exactement comme nous l'imaginions. Bryan sera content.

Il fouilla dans sa besace pour en ressortir la bourse. L'artisan y jeta un coup d'oeil satisfait. Face au regard interrogateur de Saïko, il expliqua :

"- Ne vous inquiétez pas, je sais qui vous envoie, je suis habitué. Il y a tout juste le compte pour cette marionnette. Prenez-en soin."

- De toutes façons nous saurions à qui nous adresser si jamais on y trouve un quelconque défaut... Mais de toutes façons j'en doute fortement, votre art est parfait.

Saiko et Calawen s'en furent de la taverne et prirent le chemin de la Taie Dorée. Les rues étaient désertes, silencieux s'il n'était le bruit des chats de gouttière qui profitaient de l'obcurité pour s'adonner à leur jeu favori, la chasse.

- Calawen, fit le rôdeur en chuchotant et en désignant la marionnette Peut-être devrions-nous en vérifier le contenu avant de retourner à la taverne. Je n'aimerais pas me retrouver devant la vieille tavernière si jamais en la cassant on découvre qu'on s'est fait rouler.

[Calawen]

Quête : Abandon...

L'elfe poussa un soupir et haussa les épaules.

- Hé bien vas-y, qu'est-ce que tu attends ? Casse là. Ah tu veux peut être de l'aide.

Elle lui prit la marionnette des mains et la lanca violemment contre un mur.

- Je vais aller la chercher.

Calawen s'éloigna. Que découvrirait-elle ? Il y avait-il le Lotus noir à l'intérieur du jouet ?

[Saiko]

Quête : Abandon...

Bravo à l'elfe. Toute gracieuse qu'elle pouvait avoir l'air, lancer des marionnettes pleine de drogue pour qu'elles se fracassent dans un vacarme assourdissant contre des murs où dorment des gens au milieu de la nuit quand plus personne n'est censé traîner dans les rues, alors qu'on sait qu'une patrouille de gardes est encore dans la zone en train de s'occuper de dealers et trafiquants de Lotus Noir, ça c'était une preuve de bon sens.

Le rodeur se précipita sur le sol pour ramasser les morceaux et les cacher dans sa besace, en ésperant que personne ne s'approcherait à ce moment. Il n'eut pas le temps de regarder ce qu'il fourrait précipitemment dans sa besace.