[Bâtiment] La demeure d'Aldebert Closfleuri

[Bat]

[Quête : l’invasion des ombres]



Dorian n'était pas content du ton employé par Mekren ,même si il comprenait l'état d'énervement de l'autre,obligé en permanence ou presque de lutter contre un démon intérieur.


"Toutes mes excuses si j'arrive au mauvais moment,mais avec vous de toute manière,on doit sans doute toujours arriver au mauvais moment." dit le vampire un peu sèchement.

"Pour le reste ," reprit il "je pars sur le champs en mission répandre des rumeurs.Je vais commencer par la taverne de la Bienveillance ,puis je continuerais par les autres lieux publics.Je reviens dans quelques heures ou demain .

Une dernière chose: je suis extrêmement désolé pour mon grave manquement du début à la Taverne,même si mes regrets n'enlèvent rien au fait que j'ai gravement mis en danger la Résistance ,par mon manque de sagesse.

Ceci dit ,donnez moi quand même une occasion de me racheter plutôt que de me faire un procès permanent".

Sur cette énergique mise au point, Dorian tourna les talons et s'en fut par les rues populeuses de Luménis.

http://www.baldursgateworld.fr/lacouron ... post163761

[Lies]

[Quête : l’invasion des ombres]

Lies regarda Mekren... Elle avait bien écouté les missions qu'il venait d'évoquer. Ses lèvres firent une moue, elle était déçue et ne cherchait pas à le cacher. Elle sourit à Dorian avant que celui-ci ne file assez rapidement. Elle regarda Mekren :

"Et bien, si tu penses que cette mission est faite pour moi, soit, je vais l'accomplir du mieux que je peux... Et advienne que pourra..."

Elle regarda Mekren dans les yeux :

"Et si je meurs, ca te fera surement des vacances.... Bon, et où doit se passer ces actions ?"

[HRP : Désolée pour mon manque de présence, rentrée et tout le bordel obligent...]

[Mekren le maudit]

[Quête : l’invasion des ombres]


Le Maudit regarda Dorian sortir, ne cherchant pas à répondre à sa tirade. Il savait bien que Dorian n'était pas inutile, mais comme beaucoup d'êtres humains avec des sentiments normaux, le Maudit avait besoin de gens à accuser de tous les maux. La bourde de Dorian l'avait amené pour lui à devenir une sorte de bouc émissaire, un défouloir mental. Mekren était tout à fait conscient qu'il n'était peut-être pas juste avec lui, mais à vrai dire, il s'en fichait royalement et préférait continuer ainsi que de n'avoir plus personne à fustiger.

La réplique de Lies n'eut pas du tout le même effet. A vrai dire, elle le blessa profondément. S'il y avait quelque chose qu'il détestait entendre, c'était qu'il s'y prenait mal ou se comportait mal avec une jolie fille, et c'était ce qu'il sentait dans les mots de l'elfe. Il répliqua avec un flamboiement de colère au fond des yeux.

"Il n'est pas un instant question que tu meures ! J'aimerai bien que tu ne dises plus des choses comme ça. Et de préférence, que tu ne les penses pas non plus."

Le ton s'était radouci lorsqu'il avait dit la dernière phrase. Il chercha la neutralité, la retrouva et donna ses instructions, se cachant encore un petit instant derrière le visage du chef de la sécurité.
"Tu iras rencontrer un certain Kasumi dans l'allée sud du parc de Luménis, deux heures avant la fin de la nuit. Si tu t'y promènes, il devrait venir à toi de lui-même, pas la peine de le chercher. Il t'expliquera tout."

Il aurait préféré s'en aller directement, mais il avait autre chose à faire avant. Il avait besoin de se confier. Au coeur de l'organisation des résistants, personne ne connaissait ses soucis d'âme plurielle. Et cela commençait un peu à lui peser. Il avait toujours appréciée avoir des confidentes, et il avait l'impression qu'il pouvait faire confiance à la jeune femme. Et puis, cela lui donnerait une excuse véritable pour éviter qu'elle l'approche trop. Le baiser volé était et resterait un bon souvenir, mais il savait bien que Saedan ne se laisserait plus surprendre et qu'il était vain d'espérer avoir plus, même si le Maudit ne demandait que cela. Enfin, il ne voulait pas s'engager sérieusement non plus, évidemment. Il n'était pas assez entiché pour cela. Dire la vérité lui éviterait peut-être des mouvements amoureux trop poussés, ce qui arrangeait à peu près tout.

Mais dire ce genre de chose n'était pas facile. Ce fut sur un ton confus et troublé, très rare chez lui ou la réserve prévalait sur toute autre expression à afficher pour autre que lui-même.

"Lies, je... Je voulais te dire quelque chose, j'ai toujours détesté mentir aux femmes et... Enfin, j'ai une histoire à te raconter. La mienne. Elle va te paraître abracadabrante mais..."

Sentant qu'il s'engageait fort mal, il changea brusquement d'angle d'attaque, et choisit un questionnement fébrile.
"Dis moi, sincèrement, ce qui te plaît en moi. S'il te plait..."

[Lies]

[Quête : l’invasion des ombres]

Lies regarda Mekren avec un air de questionnement. Ce qui lui plaisait chez lui ? Tout bien entendu. Même si parfois il n'avait rien d'un prince charmant, il était même plutôt indépendant. Mais elle n'allait quand même pas lui dire qu'elle était amoureuse de lui, même s'il devait sans douter.

"Et bien... Même si tu ne fais rien paraître, tu sembles être quelqu'un de gentil, qui se soucie des gens. Tu es assez attentionné mais j'ai l'impression que tu t'empêches de vivre et d'exprimer pleinement ce que tu ressens... Cependant, tu as une grande beauté intérieure.

Ensuite, tu as du charme... Je sais, tu vas trouver cela bizarre... Mais tu es mignon... Du moins, je te trouve bel homme...

Enfin, tu es quelqu'un de droit, loyal. Tu te bats pour des valeurs qui te semblent juste. Tu te bats pour ta ville... Je trouve ça très noble... Tu es vraiment quelqu'un que l'on juge de "bien"..."

Lies regardait le sol, elle n'osait pas regarder Mekren de peur qu'il lui rit au nez ou la fixe d'une façon déçue ou choquée. Elle se demandait pourquoi tout à coup il voulait lui parler. De plus sa phrase (ne pas mentir aux femmes) laissait présager une sorte de répliques du genre "Je suis marié mais je peux toujours être ton amant si tu le souhaites."

[Mekren le maudit]

[Quête : l’invasion des ombres]

Le Maudit ne fut ni choqué ni déçu. Il fut surtout horriblement gêné. Il détestait entendre dire du bien de lui. Selon son propre jugement, il ne valait pas grand chose, et avait toujours du mal à admettre qu'on ne faisait pas que lui dire des amabilités non pensées. Et si jamais elles étaient pensées, il était sûr de ne pas les mériter. Paradoxalement, il aimait à croire ou à apprendre que l'on disait du bien de lui dans son dos, mais confronté au compliment, il était de cette espèce d'êtres humains qui craignent davantage d'être remarqué et loué que d'autres redoutent d'être négligés. L'entendre dire par un charmant bout de femme n'arrangeait rien à la rougeur qui montait à ses joues, et contre laquelle Saedan protesta avec véhémence, la trouvant dégradante pour son visage.

"Je suis heureux que... tu aie parlé d'attraits... intérieurs ? Avant que d'évoquer des attraits physiques. Il n'y a plus que cela sur quoi je puisse compter. Mon esprit..."

Mekren reprit son souffle, chercha un peu d'assurance et n'en trouva pas. Il soupçonnait qu'avaler ce qu'il avait à dire ne serait pas une mince affaire pour l'elfe. Et il ne savait pas par quel bout aborder le problème.

"Je ... J'ai besoin que tu me promettes que ce que j'ai besoin de te dire restera entre nous. C'est quelque chose... De très lourd à porter pour moi, mais personne ne doit savoir... Personne en qui je n'ai pas entièrement confiance. Tu veux bien me promettre...?"

[Lies]

[Quête : l’invasion des ombres]

Lies regarda Mekren qui semblait gêner de ses propos. Ou alors il rougissait parce qu'il ne savait pas quoi répondre. Quand il reprit la parole, Lies fût soulagée, il ne fuiait pas en courant loin d'ici. Elle le laissa parler, sans l'interrompre ni même le regarder, elle ne voulait pas qu'il est davantage de mal à lui révéler ce qui lui tenait tant à coeur.

"Et bien je peux te le promettre... Pour la simple et bonne raison que moi aussi j'ai des choses à cacher et je sais que trop bien comme il est dur de pouvoir faire confiance aux gens dans ce genre de circonstances... Et puis, à qui voudrais-tu que je le dise ? Je n'ai personne ici à part Aldebert, Julian et toi... Et je ne suis pas sûre que Julian soit interessé par la vie des gens. Il préfère cent fois mieux les repas qu'Aldebert lui fait et les gateaux que lui prépare sa chère mère."

Elle sourit et posa sa main sur celle de Mekren comme pour lui prouver que tout ce qu'elle venait de dire était sincère et qu'il pouvait lui confier son secret, il serait bien gardé et jamais révélé.

[Mekren le maudit]

[Quête : l’invasion des ombres]

Mekren encaissa la décharge que Saedan venait de lui envoyer en grimaçant douloureusement. L'attaque n'avait pas pour but de reprendre le contrôle du corps, juste de faire mal. Saedan avait fouillé les souvenirs du Maudit et visiblement découvert comment il en était venu à dominer Paulin, en jouant avec les centres nerveux de la douleur et le souvenir de certaines mutilations. Son hôte avait soigneusement choisi l'instant ou Mekren avait fracassé le crâne du vieux prêtre, dans la prison de Mélandis. L'impression avait été courte et fulgurante, et le Maudit se retint juste à temps de hurler de douleur. D'un seul mouvement de pensée, il avait isolé de nouveau les centres nerveux, en avait rendu obligeamment le contrôle à Saedan, le laissant subir la fin de la souffrance qu'il avait invoqué. Mekren profita du court répit pour retirer sa main de celle de Lies, avec douceur toutefois, et en laissant son index glisser en une légère caresse le long de la paume de la jeune femme. Même s'il sortait vainqueur de la manche il n'avait pas la moindre envie de provoquer des affrontements aussi déplaisants.

"Bien... Alors voilà. Je ne sais pas trop par quoi commencer. Ma vie à changé il y a bientôt une année de cela... En fait, elle a changé parce qu'elle s'est arrêtée. Je suis mort depuis près de onze mois. J'ai été abattu d'une flèche en plein cœur. Je suis mort une seconde fois le jour même, la tête fracassée contre un battant de porte. Je suis mort encore peut-être un mois après, tué à ma demande par un mercenaire à mon service. Et je suis mort une quatrième et une cinquième fois, trois mois après, tué par des bandits.
Je suis... Immortel, en quelque sorte. Une notion à laquelle tu n'es peut-être pas tout à fait étrangère... Mes corps meurent, moi pas... Des hommes meurent pour que je... mon âme survive et je n'y peux rien, c'est contre moi... Je... Je suis en train de m'embrouiller, c'est pathétique."

Mekren eut un petit mouvement de tête, et se gratta la nuque avec la main gauche, signe qui trahissait chez lui un malaise particulier. Il n'avait jamais été doué pour les étalages, et malgré son début théâtral, qui aurait dû lui donner du courage, il s'écroulait quelque peu. Il avait eu plus de facilité à l'énoncer froidement aux mercenaires de Zaefal. Là, tout se bousculait stupidement.

[Lies]

[Quête : l’invasion des ombres]

Lies regarda Mekren d'un air interrogateur. Elle avait voyagé un peu partout et elle avait apprise les coutumes et légendes de différents pays. En effet, certains parlaient de légende plus ou moins comparables à l'histoire que Mekren venait de lui avouer. Lies ne savait pas quoi penser, disait-il la vérité ou avait-il trop bu ou reçu trop de coups durant la journée ? La théorie la plus plausible aurait-été celle de la folie passagère mais Lies n'aimait pas douté des dires des gens.

Cependant, par prudence et aussi parce qu'elle était tout de même effrayée, elle se recula légérement et fit mine d'aller voir ce qui se passait du côté de la cuisson de son gâteau.

"Ah il sera bientôt cuit ! J'espère pouvoir voir mon fils en manger une part avant de sortir en ville comme tu me l'as conseillé..."

Lies évitait de trop parler des actions qui se passait en sein de la ville, elle avait constamment peur que quelqu'un se fasse prendre et elle ne supporterait pas qu'elle en soit la responsable.

"Mais... Tu es quoi là... Mort ou vivant ? Enfin, je veux dire.... J'ai compris que ton esprit vit... Mais... Non, en fait je ne comprends pas très bien... Je vois ce que tu veux me dire, j'ai déjà entendu des légendes parlant de ce type d'expériences... Mais je n'ai jamais cru une seconde que cela pouvait arriver en vrai.... Tu serais une sorte de "Dieu immortel" ? Et c'est pour cela que parfois tu sembles avoir des réactions d'alié... des réactions bizarres ?"

Lies cherchait à comprendre quel genre d'être humain pouvait bien être Mekren et plus elle cherchait, plus elle s'embrouillait. Et elle ne voulait pas offusquer ni même blesser Mekren. Mais elle n'arrivait pas toujours à maîtriser tout le flot de paroles qu'elle pouvait dire et le mot "aliéné" n'était vraiment pas le genre de mots à sortir quand quelqu'un vous fait une telle confidence.

"Enfin... Tu sais... Cela ne changera pas... Enfin... Je veux dire... Pour peu qu'il y aurait quelque.... Non rien oublie.... Eclaire moi un peu plus si tu le peux...."

Malgré toutes les possibilités possibles et inimaginables, Lies n'arrivait pas à chasser l'épisode du baiser de sa tête. Elle ne savait plus ce qu'il en était d'elle et lui. Et elle se trouvait tout bonnement stupide d'avoir cru qu'il était marié. Et même si Mekren, par ses confidences, aurait été qualifié d'ordinaire de fous par quiconque aurait entendu son histoire, Lies, quand à elle, ne pouvait s'empêcher de le voir encore comme quelqu'un de confiance et comme quelqu'un qui a besoin d'aide et non d'être rejeté.

[Mekren le maudit]

[Quête : l’invasion des ombres]

Mekren fit une grimace. L'elfe n'avait pas fini le mot incriminé mais son talent naturel pour monter beaucoup de choses en épingles lui avait donné le sens sans aucun problème. Il ne put s'empêcher d'être un peu vexé et que cela se sente dans sa première phrase, même s'il revint à un ton normal par la suite.

"Ouais, si j'ai parfois le comportement d'un type complètement taré, c'est à cause de ça.
D'une certaine manière... Je suppose que je suis vivant. Mon corps est un corps vivant, mon esprit est vivant... Il n'y a que mon corps d'origine qui ne soit plus. Mais je ne suis pas un dieu immortel, ça non. je reste un putain d'humain qui ne peut pas croiser la mort de manière définitive. Je n'ai pas choisi cette condition, le sort me l'a imposée.."

Il se mit à déambuler doucement dans la pièce, comme il le faisait toujours lorsqu'il abordait des sujets qui le perturbaient particulièrement.

"Enfin, si je me comporte étrangement, c'est que... Je ne suis pas seul. Je ne prends pas le corps sans que... L'ancienne personnalité reste me tenir compagnie. Le corps n'est jamais vraiment à moi. Et... En l'occurrence, mon hôte actuel apprécie très peu le fait que nous deux... Que je puisse vivre une aventure avec son corps, une aventure dont il soit pleinement conscient..."

Il s'immobilisa, le feu aux joues, regardant un peu partout sauf vers l'elfe, n'ayant pas envie de voir sa réaction sur son visage.

[Lies]

[Désolée pour le retard, la fac, la fac et la fac...]

[Quête : l’invasion des ombres]

"Pour ne rien te cacher, j'ai quand même du mal à te suivre... Je pense comprendre. Enfin, je pense... Et je comprends très bien même si cela me fait mal tout de même... Enfin, tu n'es pas sans te douter que je te vois autrement que comme un ami. Je n'ai pourtant pas demandé à tomber amoureuse... Qui plus est, je sors d'une relation assez longue et qui plus est, avec le père de Julian. Mais voilà, la vie est ainsi faite..."

Lies marqua un temps d'arrêt, elle se remémorait tous les bons et mauvais moments passés avec Nathiel Ecthelion et des larmes ne tardèrent pas à lui monter aux yeux.

"Mais je ne t'abandonnerais pas pour autant tu sais. Je serais toujours près de toi, à espèrer qu'il ne t'arrive rien et à t'aider, enfin vous aidez à défendre Lumenis. Et... excuse-moi pour le mot de tout à l'heure, je n'aurais pas dû. Je n'ai pas à te juger sans connaître ta vie... J'espère que tu ne m'en voudras pas de trop."

Lies s'avança vers Mekren et lui donna un baiser sur la joue.

"Et bien, soyons amis puisque l'esprit en toi ne me trouve pas à son goût..."

Elle jouait sur l'humour pour ne pas montrer sa tristesse à Mekren, il n'était pas responsable de ce qui arrivait et elle ne voulait pas lui donner un fardeau encore plus lourd à porter que celui qu'il portait déjà. Et comme pour couper court à la conversation, elle lui dit à l'oreille que le temps pressait.

[Mekren le maudit]

[Quête : l’invasion des ombres]

Saedan accepta le baiser sur la joue, puisqu'il signifiait d'une certaine manière l'acceptation de l'elfe de réduire ses assiduités visibles. Un sentiment ambigu tenaillait maintenant le Maudit. D'un côté, la joie d'être enfin débarrassé de l'amour pesant de la jeune femme et des gênes que cela engendrait. Et de l'autre, il restait cette désagréable impression d'être passé à côté de quelque chose, d'avoir une fois de plus échoué au dur jeu de l'amour. Non pas qu'il aimât réellement Lies, mais l'avoir laissé concrétiser leur relation aurait flatté son ego et rompu l'abstinence. D'un troisième point de vue, il avait honte de lui, honte d'avoir de tels sentiments. Et enfin, il était fier de lui, fier de lui avoir donné des raisons de le laisser en paix, parce que cela la protégeait de lui et de ses sentiments peu honorables.
Non, lorsqu'il était question de femmes, Mekren n'était jamais simple.

"C'est mieux ainsi, c'est mieux ainsi..." se contenta-t-il de murmurer dans un premier temps, presque plus pour lui que pour Lies.

Lorsqu'elle lui donna une occasion de clore la conversation, ce fut avec reconnaissance qu'il la saisit.

"Tu as raison, le temps commence à manquer. Il faut que tu rejoignes le contact que je t'ai indiqué. Je t'interdis de revenir en petits morceaux."

[Bat]

[Quête : l’invasion des ombres]Venant du cimetière

http://www.baldursgateworld.fr/laco...tml#post163994


Dorian traversa les différents quartiers de Luménis et rentra chez Makren après une journée bien chargée. Ses va-et-vients l'avaient épuisés .Sans arrêt,il avait chevauché,jouéu n rôle,pris mille précautions,répendu peurs et mensonges. Ce serait vraiment une grande malchance si toutes ces rumeurs n'arrivaient pas jusque aux orielles de Morféa et de ses lieutenants et ne le poussaient pas à réagir en conséquence,en déployant des effectifs importants dans un quartier où ils seraient bien inutiles.Dorian frappa discrètement et se faufila à l'intérieur .Il gagna la pièce principale où se trouvait Mekren visiblement en discussion importante avec Lies .Dorian comprit aussitôt qu'il dérangeait mais pouvait il retarder en ces heures graves le rapport de son action?


Il frappa à la porte et aussitôt après être entré,s'éclaircit la voix ."Toutes mes excuses pour vous avoir dérangé"dit il avec un regard appuyé à la beauté rousse devant laquelle il s'inclina"mais je pense que vous aimeriez connaitre les résultats de ma misison.Puis-je parler devant Dame Lies? "acheva le vampire.

[Lies]

[Quête : L'invasion des ombres]

Lies, qui revenait du parc, poussa la porte, totalement épuisée. Elle fit entrer les deux hommes ainsi que le blessé et elle se dirigea directement vers le petit salon où devait se trouver Aldebert, elle pria même de souhaiter que celui-ci ait déjà mis Julian au lit. Elle entra dans la pièce allumée, Aldebert s'y trouvait comme elle l'aurait parié :

"Nous avons eu un problème... Un homme est blessé... J'ai besoin de vous. Aidez-moi à réparer cette erreur..."

A en voir la robe tâchée et déchirée de Lies, on pouvait constater qu'effectivement, un incident avait eu lieu peu de temps avant. De plus son regard n'inspirait pas à la tranquilité, on voyait que celle-ci était profondément choquée et inquiète.

[Bat]

[Quête : l’invasion des ombres]


Dorian attendait Mekren lorsque Lies entra brusqement avec ses 3 compagnons dont l'un avait l'air assez mal. Il se précipita pour aider l'elfette rousse .

"Allongeons votre ami sur ce canapé " dit le vampire.Joignant le geste à la paroleul aida le blessé à s'étendre puis il dévisagea Lies.Effectivement son amie rousse semblait vraiment inquiète.

"Je peux faire quelque chose pour vous" ? dit encore Dorian .

[Taliesin]

[Quête : l’invasion des ombres]
<o></o>
Aldebert s’était levé de son fauteuil : voyant que Dorian prenait la direction des opérations, il s’autorisa un crochet par le vestibule où il colla son œil au judas. Visiblement, il craignait que Lies et son escorte, chargés de leur fardeau, ne soient pas passés inaperçus. Mais la rue était déserte.
<o></o>
Visiblement rasséréné, l’avocat disparût dans la cuisine. Il en revint quelques instants plus tard.
<o></o>
-J’ai mis de l’eau à chauffer et j’ai préparé des linges propres, s’il faut nettoyer la blessure de votre ami. Mais je n’ai pas grand-chose pour la désinfecte. En dehors de quelques alcools forts que je garde pour les grandes occasions... D’ailleurs, je ne saurais trop vous conseiller d’en boire quelques gouttes : vous m’avez l’air secoué, dame Lies !
<o></o>
Sans attendre, Closfleuri ouvrit un placard et en tira bouteille et verres. Etait-ce l’arrivée brusque des résistants ? le fait de devoir s’occuper de Julian qui s’avérait parfois très remuant ? Toujours est-il que l’homme donnait l'impression d’avoir bien envie lui-même d’un remontant.

[Kasumi]

[Quête : l’invasion des ombres]

Une heure à peine après l’arrivée de Lies et du blessé, les deux soldats qui l’avaient accompagné revinrent vers la demeure d’Aldebert qui leur ouvrit après les avoir identifiés. Une fois dans la pièce, ils s’adressèrent d’un ton pressant à Lies :

- Dame Lies, de grâce : vous devez contacter la résistance. Il s’agit d’une affaire de la plus haute urgence et d’une importance capitale. Savez-vous comment entrer en contact avec eux ou comment les trouver ?

Les gardes étaient visiblement très nerveux. Ils ne s’étaient guère embarrassés de formules de politesse.

[Lies]

[Quête : l’invasion des ombres]

Lies regarda Aldebert qui se dirigeait vers la cuisine, celui-ci, au bruit, semblait secouer des bouteilles. Quand il lui conseilla de boire un petit remontant, elle comprit qu'elle devait vraiment avoir l'air pâle et choquée. Elle prit son verre et demanda, avant de boire celui-ci, si Julian n'avait pas été trop remuant. Et sans même attendre une réponse, elle avala le contenu de liqueur d'une seule traîte. Fatale erreur ! Elle n'eût le temps que de reculer et aller s'asseoir sur le canapé. Cet alcool devait avoir autant d'âge qu'Aldebert lui-même.

"Ah... Euh... Il est bon... Aïe... Ma tête... Ca tourne... Très fort...."

Quand les soldats arrivèrent, Lies était plus rouge que jamais, elle les regarda et se mit à rire devant eux.

"La résistance ? C'est quoi ca ? Je connais pas... J'm'en fous de la résistance.... Entrer en contact ? Bah euh... Non... J'sais pas..."

[Taliesin]

[Quête : l’invasion des ombres]
<o></o> <!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]-->
Aldebert contempla Lies un instant, abasourdi, puis il se tourna vers les gardes.
<o></o> <!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]-->
[font=&quot]-C’est ma faute, dit-il d’un air penaud. Elle n’était pas très en forme et j’ai voulu lui donner un remontant… Sans doute celui-ci s’est-il révélé hum...un taitinet corsé.… Mais messire Dorian ici présent devrait pouvoir vous donner l’information que vous recherchez…[/font]

[Kasumi]

[Quête : l’invasion des ombres]

Les gardes se détournèrent bien vite de l’elfe complètement ivre. Il n’avait pas de temps à perdre à tenter de lui expliquer l’importance de leur message. Le plus âgé des deux remercia Aldebert et se tourna vers le dit Dorian. Il s’agissait d’un personnage d’apparence inquiétante mais le garde se lança, soucieux d’accomplir au mieux sa mission. Il entraîna Dorian dans la pièce d’à côté et transmis son message :

- Messire, nous avons un message urgent à transmettre aux commandants de la résistance de la part du Sire Kasumi : Morféa a mobilisé cinq cent soldats sur le port et s’apprête à opérer une rafle dans tout le quartier ouest. Il faut que les résistants se cachent et ne lancent pas leur attaque ce soir. Une réunion a été convoquée dans le Parc pour aviser des suites à donner à cette affaire. Il faut que vous nous aidiez à joindre sans délai la base de la résistance.

[Lies]

[Quête : l’invasion des ombres]

Lies regarda Dorian d'un air suspect.
"Non faut pas les écouter, ils sont mé...mé...méchants... Aldebert lui il est gentil..."
Elle regarda à nouveau les gardes et se remit à faire de jolis petits gloussements, elle avança doucement la main et commença à frapper, l'alcool aidant, elle ne réussit à donner des claques dans le vide.
"Arrêtez de bouger... J'ai la tête qui tourne... J'me sens pas bien..."
Elle se leva en titubant énormément, se posta devant les gardes.
"Je crois que j'peux..." et elle se mit à vomir.

[Bat]

[Quête : l’invasion des ombres]


Dorian regardait Lies d'un air inquiet .Sa nouvelle amie semblait vraiment se sentir mal.Il lui répugnait de l'abandonner ainsi .Cependant les gardes avaient raison: pour la survie même de la Résistance, il fallait se hâter.

" Bon" dit il à Adelbert

" je vous laisse vous occuper du blessé tandis que je m'en vais porter notre bonne Lies sur un des lits de la maison .Effectivement elle a l'air particulièrement réceptive à votre "remontant" " miracle " . Ensuite "

dit le vampire en se tournant vers le garde

"nous nous mettrons en route " .

Dorian soutint Lies pour l'aider pendant ses nausées puis la prit dans ses bras et la souleva sans efforts apparents. Il se redressa et demanda à Adelbert:


"Alors messire où puis-je étendre Dame Lies? "

[Kasumi]

[Quête : l’invasion des ombres]

Les gardes se reculèrent juste à temps pour ne pas être souillés comme le plancher. La réaction avait été pour le moins inattendue. La jeune elfe n’avait pas supporté la pression de la nuit passée et ils s’en voulurent un peu de l’avoir exposée à un danger mais ils furent agacés par la réaction presque indolente de Dorian. La dame ne craignait rien, pas plus qu’un lendemain matin difficile en tous cas et il n’y avait pas un instant à perdre : trop de vies dépendaient de leur promptitude. Celui qui avait déjà pris la parole pressa Dorian :

- Par les dieux messire, hâtez-vous ! Si nous ne transmettons pas ces informations avant qu’il ne soit trop tard, de nombreux résistants risquent de trouver la mort ce soir.

Comprenant lui aussi l’urgence de la situation et souhaitant également se débarrasser au plus vite de ses encombrants visiteurs, Aldebert désigna une chambre où allonger Lies. Les gardes trépignaient : chaque seconde pourrait voir les évènements se mettre en branle et il fallait absolument les arrêter.

[Bat]

[Quête : l’invasion des ombres]



Dorian ,portant toujours Lies s'apperçut du regard impatient et presque courrouçé du garde .D'un côté il le comprenait: mais ils ne pouvaient tout de même pas abandonner Lies tel un paquet de linge sale. Le vampire se dirigea vers la chambre qu'Adelbert lui désignait du doigt et posa délicatement sur le lit.


"Je vous les confie " dit il à Adelbert,parlant de Lies et du blessé .

Puis au garde: " Toutes mes excuses messire ,je ne fais pas exprès de perdre du temps: je m'inquiète pour nos ocmpagnons voilà tout.. A présent allons-y , je vais vous montrer le chemin " .


Dorian sortit de la chambre suivit des gardes, il s'en alla chercher SabotsLégers aux écuries et finalement s'enfonça dans les rues luméniennes ensoleillées,bien agitées ces temps-ci ,en compagnie des envoyés de Kasumi ,montrant à ces derniers le chemin vers les égouts marins .Le capuchon de son manteau étaut rabattu,le protégeant des regards indiscrets.


les égouts marins

[Arya Du Varden]

La demeure qu’Arya venait de visiter n’était vraiment qu’à deux pas de celle de l’avocat mandaté pour la vendre et les pensées encore tournées vers les perspectives qu’elle avait entrevues pour faire de cette maison austère un petit paradis trottaient encore dans sa tête lorsqu’elle sonna à sa porte.<o></o>

[Taliesin]

Ce fut une vieille gouvernante qui ouvrit l'huis et s'enquit poliment de l'identité et des raisons de la venue de la magicienne. Elle ne fit aucune difficultés pour la laisser entrer et la laissa patienter au salon tandis qu'elle montait à l'étage pour prévenir l'avocat.
-Et bien, vous m'avez l'air entière et point trop terrifiée ! lança-t-il d'un ton badin en faisant son apparition. J'en déduis donc que notre terrible spectre ne s'est pas manifesté... ou que vous l'avez chassé manu militari !
Souriant, détendu, il s'installa face à Arya.
-Alors ? Qu'avez vous pensé de la demeure ? Est-elle à votre goût ?

[Arya Du Varden]

La magicienne ne put que sourire des mots de Sieur Closfleuri, et répondant sur le même ton enjoué elle fit mine d’être déçue de l’absence du spectre, ce qui était peut-être un peu la réalité n’ayant pu assouvir sa curiosité.<o>

</o> Et bien je trouve qu’il a de bien mauvaises manières ce spectre et pourtant, je lui ai laissé du temps pour apparaître. Elle reprit un visage plus sérieux. Que vous dire d’autre que cette demeure est austère à en donner des frissons et que je comprends que les rumeurs qu’elle soit hantée courent plus vite que la tempête, il serait temps de l’égayer un peu, de mettre un peu de désordre dans cet ordre rigoureux qui n’était qu’apparence vu le peu que je sais de son défunt propriétaire. Un sourire rêveur vint sur son visage.<!--[if !supportEmptyParas]--> Il y a du travail pour qu’elle revive et qu’elle soit souriante. mais elle correspond, enfin correspondra à la demeure qu’il me faut une fois quelques arrangements faits. Certes, il faut de l’imagination pour lui donner vie, mais elle peut devenir aussi riante qu’elle est triste aujourd’hui après y avoir apporté un peu de fantaisie ou tout du moins déjà enlevé le côté carcan trop bien ajusté qui l’étouffe, elle pourra être une maison accueillante où il sera agréable de vivre. Mais, je me réserve un peu de temps pour vous donner ma réponse, la nuit porte conseil dit-on et cela me permettra de prendre quelques distances et de repenser à chaque point que j’ai relevé.Elle ne put s'empêcher de sourire alors qu'elle pensait à cette question qu'elle avait posée pour les autres demeures pour qu'on lui donne la priorité en cas de décsion, tant cela lui semblait absurde pour celle-ci, mais pourtant indispensable un autre acheteur pouvant se présenter et se décider sur le champ. Alors selon vos disponibilités, nous pourrions convenir d’un rendez-vous à votre convenance demain à partir de la mi-journée, ayant cours le matin, je ne serai moi-même pas libre avant midi. Il me serait juste agréable de savoir que d'ici là vous ne la céderez à personne d'autre.<o></o>

[Taliesin]

L'avocat opina du chef.
-Oh, je ne pense pas qu'il y ait de danger en la matière... Mais oui, si vous voulez, disons que je vous laisse une option prioritaire jusqu'à notre prochain rendez-vous. Pour celui-ci... C'est comme vouv préférez. Soit ici, à la même heure, soit au palais de Justice une heure environs après midi. C'est le seul créneau que je puisse avoir, je le crains...

[Arya Du Varden]

Il était bien évident au vu de la réputation de la demeure que le risque était nul de lui offrir ces vingt-quatre heures avant de donner sa réponse, mais l'elfe appréciait de pouvoir réfléchir en toute sérénité.

Et bien disons ici à la même heure qu'aujourd'hui, ainsi j'aurai largement le temps pour les étudiants qui veulent toujours rester pour finaliser leur expérience ou poser des questions hors sujets. Merci de m'avoir reçue rapidement. Je m'en vais maintenant penser sérieusement à mon futur achat.

Après avoir saluer l'avocat, Arya prit rapidement le chemin du grand parc où devait probablement l'attendre Podrick à moins que celui-ci fut encore en train de ramoner une cheminée.

[Arya Du Varden]

Le froid était chaque jour un peu plus saisissant et regardant le ciel annonciateur de probable chute de neige, la magicienne sera son manteau et allongea le pas dès qu’elle fut sortie du syndicat du commerce. Maintenant qu’elle savait devoir trouver du mobilier et mille autres accessoires pour sa maison, sur le chemin qui l’amenait chez Maître Closfleuri, elle s’arrêta à plusieurs reprises pour regarder les vitrines des échoppes regorgeant de tout ce qui allait lui être indispensable et le chemin lui paru bien court et c’est la tête pleine d’une liste qui ne cessait de s’allonger pour ses futurs achats qu’elle frappa à la porte de la demeure de l'avocat.

[Taliesin]

Une nouvelle fois, ce fut la vieille gouvernante qui ouvrit la porte et qui fit patienter Arya au salon. Malheureusement, l'avocat fut un peu plus long à arriver : il avait, semblait-il, un important dossier à boucler. Il apparut plus d'une demi heure plus tard, les traits un peu tirés mais la mine avenante, comme de coutume.
-Heureux de vous revoir, madame ! dit-il en s'asseyant dans un fauteuil. Je crains de ne pas avoir beaucoup de temps à consacrer. Le travail ne manque pas, en ce moment... Mais j'ai tout de même quelques minutes. Alors, j'imagine que vous avez pris votre décision concernant la maison...