[A] Mornagest

[Mornagest]

Allez, encore un peu de plombage de moral avec cet article sur les agrocarburants (pour lesquels, pour rappel, l'U.E. a réitéré son engouement.... ).

Comme pour le réchauffement climatique, il faudra sans doute attendre que les effets néfastes de ces saletés se fassent sentir avant qu'"on" ne se rende compte de l'erreur commise

[Galathée]

Curieux, mais mondialiste, qu'une proposition consiste à encourager les pays en voie de développement à en produire plus, de ces biocarburants... Quand on voit le mal que ça fait déjà en Indonésie et au Brésil... Bizarre, moi je dis. Mais soit...

Pour ajouter au ton "gloomy" de ton message, voici le rapporttout frais de la Wolrd Conservation Union... En anglais, sorry. Où l'on apprend 16 306 espèces vivantes sont menacées d'extinction.

Et une petite citation...

Many in the environmental movement argue that too much money and attention has gone on climate change, with other issues such as biodiversity, clean water and desertification ignored at the political level.

IUCN's assessment is that climate change is important for many Red List species; but it is not the only threat, and not the most important threat.

There are conflicts between addressing the various issues, with biofuels perhaps being the obvious example. Useful they may turn out to be in reducing greenhouse gas emissions; but many conservationists are seriously concerned that the vast swathes of monoculture they will bring spell dire consequences for creatures such as the orangutan.

[Mornagest]

Continuons dans la série noire.

L'Europe a voté la loi concernant la présence d'OGM à hauteur de 0.9 % dans les aliments proposés. En soi, c'est déjà super... d'autant que des aliments peuvent toujours être étiquetés "bio" si ce taux n'est pas dépassé. On croit rêver...

Et maintenant, notre chère Europe décide... :

Il est interdit d'interdire….des OGM

Une région n'a pas le droit d'interdire les organismes génétiquement modifiés sur son territoire, la Cour européenne de justice a débouté un land autrichien soutenu par l'Autriche. Cette région avait déjà été condamnée une première fois mais avait fait appel de la décision….

En 2003, une région d'Autriche, l'Oberösterreich, annonce qu'elle interdit toute culture d'OGM sur son territoire. Une décision soutenue par le gouvernement autrichien qui s'est toujours montré méfiant à l'égard des OGM et qui réclame régulièrement une remise à plat de la procédure européenne d'autorisation des organismes génétiquement modifiés.
Elle invoque le principe de précaution et met en avant la spécificité de cette région. La législation européenne permet en effet à un état membre de prendre certaines mesures si ces mesures se justifient scientifiquement. L'Autriche notifie donc cette décision à la Commission qui transmet le dossier aux experts de l'Agence européenne de sécurité alimentaire.

Mais pour l'agence c'est clair, il n'y a aucune justification scientifique à cette interdiction. Le land autrichien n'évoque aucun écosystème particulier qui serait mis en danger par les OGM, la petite taille des exploitations agricoles dans cette région n'a aucune influence sur les risques réels ou supposés de ces organismes et l'évocation du principe du précaution est trop générale estimait en premier recours la justice européenne. Un avis qui vient donc d'être confirmé en appel et qui fera jurisprudence auprès d'autres régions tentées elles aussi d'interdire les OGM.

Il faut rappeler que jusqu'à présent, les autorisations accordées par l'Union au cas par cas pour les OGM concernent en grande majorité des importations d'OGM et non des cultures…

(au passage : des importations. Tiens, tiens. Mais de chez qui pourrait-on bien importer des OGM ? Sans doute le Nigeria... ou... ? Se pourrait-ce que ce soient les Etats-Unis ? Meuh, ils ne mettent pas du tout la pression sur l'Europe, voyons )

Bref, mangez de la merde et ne vous plaignez pas, l'Europe l'a autorisé

[Mornagest]

Je ne résiste pas à l'envie de vous faire partager cette "petite info" qui est probablement passée inaperçue (et on comprend pourquoi en la lisant... )

Par Damien STROKA

STRASBOURG (AFP) - Un courriel, qualifié de "grosse bourde" par l'inspection académique (IA) du Haut-Rhin, a été adressé lundi à quelque 850 directeurs d'écoles élémentaires pour leur demander de recenser les élèves sans-papiers, suscitant un véritable tollé dans le milieu enseignant.
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Le mail, adressé lundi matin par l'IA, demandait aux directeurs d'écoles élémentaires de faire savoir "dans la journée" s'ils avaient des élèves sans-papiers dans leur établissement.

Devant la levée de boucliers provoquée par la demande, l'inspection envoyait l'après-midi même un second courrier électronique stipulant que le premier était une "erreur" et qu'il était "sans objet".

"C'est une grosse bourde, un grave dysfonctionnement d'un service particulier", a-t-on expliqué auprès de l'inspection académique, en précisant que la demande n'émanait "ni de l'inspecteur (d'académie), ni du recteur, ni du préfet, ni du ministère" de l'Education nationale.

A l'issue du Conseil des ministres, le ministre de l'Education nationale Xavier Darcos a pour sa part regretté mercredi la "maladresse" de l'IA et assuré qu'il n'y avait "évidemment pas de volonté d'identifier les élèves qui dépendent de familles d'immigrés".

Le ministre a convoqué jeudi l'inspecteur d'académie afin qu'il s'explique sur ce courriel.

"Les directeurs ne sont pas des délateurs", s'insurge Amaury Schiffli, secrétaire du Snuipp 68 et directeur d'école à Fulleren (Haut-Rhin), dénonçant "une politique générale de chasse aux sans-papiers".

"Dès l'envoi de ce mail, nous sommes intervenus auprès de l'inspecteur d'académie qui, a priori, n'était pas au courant", précise-t-il.

"Le démenti est intervenu ensuite, il faut dire que les réactions des collègues, tant auprès des organisations syndicales que de l'inspection, ont été énormes", poursuit-il.

Affirmant ne croire "que très peu" à la thèse de la "bourde", M. Schiffli souligne le "contexte politique" dans lequel ce courriel intervient.

"On ne peut que dénoncer cette chasse aux sans-papiers qui se poursuit dans l'optique de faire du chiffre et de transformer les "instits" en serviteurs zélés de l'Etat et en délateurs", renchérit de son côté Gilles Hargous, de Sud Education.

Selon lui, cette pratique s'inscrit "dans la droite ligne de la "base élève"", une base de données destinée à recueillir diverses informations sur les élèves --nationalité, date d'arrivée sur le territoire national-- et accessible aux maires.

"Cela peut se transformer en fichier pour aller récupérer les enfants et les familles à leur domicile pour les expulser", avance-t-il.

"On ne peut accepter qu'un directeur d'école fasse ce travail de délation", s'indigne Martine Monteillet, adjointe au secrétaire départemental du Snuipp 68, pour qui les directeurs d'école, dont "la mission est d'éduquer", n'ont pas "à se substituer à la police".

Pour Eric Schultz, du Réseau éducation sans frontières (RESF), "la "bourde", c'est d'avoir rendu public un questionnement qui existe par ailleurs". "Je ne vois pas quelqu'un de l'inspection prendre cette initiative seule, il y a forcément quelque chose derrière", estime-t-il

[Lies]

Ah vi tiens j'en ai entendu parler à la radio.... C'est de mieux en mieux je trouve !

[Voyageuse]

J'avais aussi entendu à la radio. Visiblement, un inspecteur a pris au pied de la lettre certaines consignes ministérielles et a commis l'erreur de les divulguer maladroitement.

Rien d'étonnant actuellement. Ajoutez à ça les tests ADN pour prouver une filiation pour le regroupement familial (comment fait-on pour les enfants adoptés, les enfants adultérins ou de famille recomposée? Ils ne peuvent pas venir?), et un fichage génétique des candidats à l'immigration, et vous aurez un très inquiétant retour en arrière. Qu'aurait fait Vichy avec tous ces moyens???

[Mornagest]

Changeons de style avec cette petite vidéo très très drôle.

Je me demande si je serais content de la recevoir, moi, vu les comiques qui l'ont eue

[Mornagest]

Je sais que tout le monde s'en fiche, mais quand même...

PARIS - Le Premier ministre François Fillon a donné lundi après-midi le coup d'envoi des travaux de la commission sur "la revalorisation du métier d'enseignant", dont fait notamment partie l'ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard. "Il est temps de tenir compte des évolutions du métier d'enseignant et de moderniser la fonction enseignante", a expliqué M. Fillon, lui-même ancien ministre de l'Education (mars 2004-juin 2005).

"La fonction enseignante n'a pas évolué au même rythme (que le système éducatif, NDLR), elle a même été longtemps délaissée, au risque de décourager et de démobiliser les professeurs pourtant soumis à des exigences de plus en plus fortes", a-t-il reconnu.

L'installation de cette commission à Matignon intervient à deux jours de la présentation en conseil des ministres du budget 2008, qui prévoit la suppression de 11.200 postes de professeurs, au grand dam des syndicats enseignants qui dénoncent une nouvelle saignée. "Il y avait autre chose à faire pour l'équilibre budgétaire que de commencer par des réductions de postes dans l'Education nationale", avait regretté M. Rocard le 3 septembre. "On est même fondé à se demander si ce n'est pas un peu dangereux vis-à-vis de la violence dans les établissements", avait-il alors relevé.

Interrogé sur ce point lundi, M. Rocard a reconnu un "problème". "La survie des démocraties suppose que la presse cesse de foutre de l'huile sur tous les feux qui passent!", a-t-il d'abord pesté. Avant d'ajouter: "Je ne suis pas là, moi, pour mettre du feu dessus (sic), mais c'est vrai qu'il y a un problème, on va le regarder".

Contacté par le ministre de l'Education Xavier Darcos, Michel Rocard avait officiellement accepté de prendre part aux travaux de la commission le 29 août dernier, mais comme "membre de base" et non en tant que "haute autorité". Composée de 12 personnalités, la commission est présidée par le conseiller d'Etat Marcel Pochard.

Côté calendrier, la commission préparera ses recommandations sous la forme d'un "livre vert" d'ici à la fin de l'année. Le gouvernement élaborera ensuite ses propositions et les discutera avec le monde enseignant. L'ensemble devra être achevé "en mai au plus tard", selon M. Darcos, en vue d'une application à la rentrée scolaire de 2008.

Les membres de la commission devront notamment se pencher sur le déroulement des carrières des enseignants, la reconnaissance de leur métier et leur rémunération, point sensible. Dans un entretien au "Monde" ce week-end, M. Darcos a promis que le slogan "travailler plus pour gagner plus" ne serait "pas le coeur" de la réflexion.

Ca, c'est de la revalorisation ! Merci François Fillon

[Elzen]

Y aurait pas moyen d'accélérer le déplacement d'Apophis ?

Histoire qu'on ait une alternative pour 2012...

[Voyageuse]

Je suppose que les conclusions de cette commission iront dans le sens de la suppression des 11200 postes (dont 8500 enseignants).
On va nous encourager à faire des heures sup, à remplacer des collègues absents (même dans d'autres matières...) ce qui évitera d'avoir à payer un corps de professeurs titulaires remplaçants, à enseigner plusieurs matières (pour l'avoir fait, franchement c'est pas évident!); ils vont préconiser qu'on reste sur place 8h par jour, afin d'être disponibles pour les remplacements éventuels (et on attend où? Dans une mini salle des profs? Et du coup de dois payer une nounou pour garder ma puce 1 ou 2 demi-journées de plus! Alors que le système actuel m'autorise à bosser à l'heure que je veux, chez moi, donc de préférence quand elle dort!).
En échange de tout ça, ils nous proposeront une augmentation symbolique de salaire (peut-être?) - on préfèrerait, par solidarité, qu'ils ne suppriment pas les postes. Pensez à tous les étudiants qui préparent les concours, pour lesquels il y aura 2 fois moins de place (au lieu de 10% d'admis il n'y aura que 5%!). Pensez aux classes surchargées!

J'oubliais : on sera payés au mérite, par contre je ne sais pas comment on l'évalue!!! Aux résultats des élèves aux examens? De toute façon l'avancement de carrière se fait déjà en fonction des notes attribuées par les inspecteurs.

[Mornagest]

Au rayon des bonnes nouvelles (toujours en France) :

La nouvelle législation favorisant les heures supplémentaires, mesure économique phare de Nicolas Sarkozy, entre en vigueur lundi, alors que la majorité s'inquiète des difficultés que pourraient rencontrer certains salariés à en profiter pour arrondir leurs fins de mois.
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Illustrant le slogan de campagne "Travailler plus pour gagner plus", les heures supplémentaires rapporteront davantage car elles seront nettes d'impôt sur le revenu, pour ceux qui en payent, et exonérées de cotisations sociales. Un décret, à paraître dans les prochains jours, étendra le dispositif aux fonctionnaires.

La mesure s'inscrit dans le projet sarkozyste de remettre en cause, de facto, les 35 heures, et de donner, à terme, plus de latitude aux entreprises pour négocier le temps de travail à la carte. Dans l'immédiat, elle constitue le principal gage de soutien du gouvernement au pouvoir d'achat des salariés alors que le Smic a été revalorisé sans coup de pouce (+2,1% en juillet).

"Si les heures supplémentaires ne sont pas au rendez-vous, c'est sûr que la sanction de mars sera radicale" pour l'UMP aux municipales, a estimé vendredi le président (UMP) de la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale, Pierre Méhaignerie, Il a annoncé le dépôt, à l'automne, d'un amendement législatif destiné à faciliter l'application effective de la mesure: un accord d'entreprise pourrait déroger à un accord de branche et prévoir une majoration de salaire pour heure sup' plutôt qu'un repos compensateur. Selon lui, le dispositif actuel sera trop long à se traduire concrètement pour de nombreux salariés si l'on attend de modifier les accords de branche.

Coûteuse pour l'Etat, qui devra compenser les cotisations non versées à la Sécurité sociale, la loi permet qu'une heure supplémentaire rapporte désormais 25% de plus qu'une heure normale, y compris dans les entreprises de moins de 20 salariés qui bénéficiaient auparavant d'une dérogation.

Les entreprises sont incitées à recourir aux heures supplémentaires par une réduction forfaitaire de cotisations sociales (0,50 euro par heure supplémentaire, 1,50 euro dans les entreprises de moins de 20 salariés). Cette aide en faveur de l'allongement du temps de travail se cumule aux aides versées au titre de la réduction du temps de travail. Le tout fait exploser le poids des allègements de cotisations sociales aux bénéfices des entreprises à environ une trentaine de milliards d'euros dans le budget de l'Etat en 2008.

La mesure pourrait toucher près de 18 millions de salariés mais dépend essentiellement des employeurs.

Les syndicats avaient souligné dès juin que de nombreux salariés risquaient d'être déçus et que certains accords sur le temps de travail, chèrement acquis dans les entreprises, pouvaient être dénoncés. En particulier, les accords de modulation du temps de travail s'avèrent peu attractifs pour les salariés qui voudraient profiter de la nouvelle loi.

"Les bénéfices de cette mesure seront massivement concentrés, à plus de 90%, sur les salariés qui effectuent déjà des heures supplémentaires. Pour la plupart des salariés concernés, il apparaît que les gains de pouvoir d'achat seront bien plus faibles que ceux annoncés par le gouvernement", a estimé l'Observatoire unitaire des politiques sociales, lié au collectif, Les autres chiffres du chômage (ACDC). Selon lui, le bénéfice pour la création d'emplois de cette mesure sera "dérisoire".

Plusieurs économistes interrogés (OFCE, Coe-Rexecode) estiment que cela va stimuler un peu la croissance. 37% des salariés effectuent au moins une fois des heures supplémentaires (chiffre ministère de l'Emploi 2004).

"C'est la première fois depuis très longtemps que l'Etat français investit dans le travail", a affirmé la ministre de l'Economie et de l'Emploi Christine Largarde sur France 2 à propos de l'exonération d'impôt et de cotisations sociales qui s'applique aux heures supplémentaires à partir de ce lundi. "Tous les salariés vont en bénéficier, du privé et du public, à partir de la 36ème heure", a également assuré Mme Lagarde. Pour les cadres, "dès qu'on dépasse les 218 jours on rentre dans le dispositif".

"C'est toujours l'employeur qui décide, et il faut qu'il y ait du travail à faire", a ajouté Mme Lagarde. "Mais quand on injecte 5,5 milliards d'euros dans l'économie, c'est aussi une relance de l'économie par la demande intérieure".

Interrogée sur la possibilité de fraude, si l'employeur par exemple déclare des heures supplémentaires au lieu de verser une augmentation, Mme Lagarde a reconnu que "cela peut arriver". "Mais cet investissement c'est le pari de la confiance, et pas de la défiance", a-t-elle dit. La nouvelle législation favorisant les heures supplémentaires est la mesure économique phare de Nicolas Sarkozy.

La Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME) a réaffirmé lundi son soutien aux nouvelles dispositions en faveur des heures supplémentaires tout en soulignant son "surcoût" pour les chefs d'entreprises de moins de 21 salariés.

"Inciter financièrement les salariés à travailler plus rompt enfin avec la logique du toujours moins qui prévalait depuis l'entrée en vigueur des 35 heures", se félicite l'organisation patronale dans un communiqué. "Pour autant, il est regrettable que la Confédération, qui a appelé à de multiples reprises l'attention des pouvoirs publics sur le surcoût engendré par le nouveau dispositif pour les chefs d'entreprises de moins de 21 salariés, n'ait pas été entendue", poursuit la CGPME.

"En effet, la majoration de la rémunération des heures supplémentaires non plus au taux de 10% mais au taux de 25%" fera perdre aux entreprises de moins de 21 salariés "l'avantage compétitif dont elles bénéficiaient jusqu'à présent", estime la GCPME.

Alors, où est le mal ? Eh bien, c'est assez simple... pour renflouer les caisses de la sécurité sociale, on va faire payer... des franchises médicales c'est cool. D'un côté on gagne plus, de l'autre, on dépense plus et quand je pense que les gens seront contents de gagner plus... pour combien de temps ? Qu'ils aillent chez le médecin, ils déchanteront... mais il sera trop tard, puisque la loi sera active le 1er janvier 2008...

Ou comment donner d'une main et reprendre de l'autre, tout en arnaquant bien gentiment les gens qui travailleront plus pour rien !

EDIT : j'oubliais bien sûr le cadeau de 20 milliards d'Euros donné par l'Etat aux chefs d'entreprises. C'est vrai qu'ils sont un peu justes pour boucler leurs fins de mois, eux...

[Mornagest]

Un autre post parce que ça n'a rien à voir. J'ai découvert ce site très intéressant, mais plutôt inquiétant... à ne rater sous aucun prétexte (ne pas louper la section vidéos, surtout !)

Edit : j'en sélectionne une bien sympa : Onnouscachetout.com | Argentine, le soja de la faim miam !!

Re-edit : et tant qu'on est dans les vidéos... celle-ci est vraiment gratinée...

Quoi ? Sarkozy serait-il coupable de népotisme ? Meeeuh non voyons Martinon n'est pas son neveu... mouhahahahaha

[Voyageuse]

Je ne connaissait pas ton site "onnouscachetout.com", y'a des articles qui valent le détour!
Les vidéos aussi, je suppose, je verrai quand j'aurai enfin l'ADSL... (on ne se moque pas!)

[Mornagest]

Bush a trouvé le moyen de renflouer les caisses de l'Etat

Bush bloque une loi sur l'assurance santé des enfants

George Bush a opposé son veto à une loi qui vise à étendre la couverture santé pour les enfants défavorisés. Ce texte devait aider les parents qui n'ont pas les moyens de se payer une assurance privée. Selon le président américain, le projet de loi s'oppose aux objectifs de réduction des dépenses…

Contrairement à son habitude, c’est loin des caméras que George Bush a opposé son veto à la loi qui aurait élargi un programme fédéral d’assurance maladie à plus de dix millions d’enfants. Le chef de la majorité démocrate au Sénat Harry Reid a immédiatement dénoncé un "veto sans cœur' accusant le président américain d’abandonner les enfants de milieux défavorisés et d’ignorer les priorités du peuple américain. Un sondage publié mercredi indique en effet que 70% des Américains étaient favorables à cette nouvelle loi.

Ce texte visait à inclure quatre millions d’enfants supplémentaires dans un programme d’assurance maladie élaboré pour les familles qui gagnent trop pour bénéficier du système de couverture destiné aux plus pauvres mais qui ne gagnent pas assez pour se payer une assurance sur le marché privé. Le coût de cet élargissement s’élevait à 35 milliards de dollars sur 5 cinq ans, ce qui fait dire aux démocrates que George Bush néglige les enfants au profit d’une guerre en Irak qui coûte environ trois milliards de dollars….par semaine.

De son côté, Gorge Bush a expliqué qu’il a utilisé son veto parce que la loi incluait trop d’enfants issus des classes moyennes dans un programme initialement prévu pour les enfants défavorisés, que cette loi va à l'encontre des objectifs de réduction des dépenses mais aussi parce que le texte lui semblait préparer le terrain à ce que le président américain appelle "un système socialiste de santé". C'est la quatrième fois en près de sept ans que George W. Bush utilise son veto présidentiel. Un pari risqué a un an des présidentielles, alors que la couverture sociale est le deuxième sujet de préoccupation des Américains.

Quoi qu'il en soit les démocrates ne devraient pas en rester là : la présidente de la Chambre, Nancy Pelosi, a d'ores et déjà affirmé que les démocrates étaient bien déterminés à faire passer la loi "avec ou sans le soutien du président"…

[Rodriguez Alcanzar]

Pour le site onnouscachetout, je le connaissais et il est sympa, mais il faut se méfier de certains articles qui sont plus ou moins faux. j'ai remarqué ça quand je cherchais des infos sur le procédé Pantone.

Pour Bush, bah comme d'hab, il vole aux pauvres pour donner aux riches (faut bien vendre des armes pour continuer de détruire l'Irak rankster .

[Mornagest]

A quoi sert l'Europe (entre autres)...

Micro-ambitions pour les microparticules

Les pays européens devront peut-être bientôt contrôler la présence de microparticules dans l'air. Les députés européens de la Commission environnement ont adopté un projet de réglementation en la matière. Une nuance toutefois, le texte n'est pas très ambitieux.

Les spécialistes considèrent que les microparticules représentent un vrai danger pour la santé puisque ces poussières très fines n'ont aucun mal à pénétrer profondément dans les poumons et à passer dans le sang. Il s'agit en fait de ces minuscules poussières de pollution produites par les voitures, les camions, le chauffage et l'industrie. Des poussières dangereuses et pourtant il n'y a pas vraiment de contrôle européen en la matière.

Le projet de directive prévoit de fixer des normes maximales pour ces microparticules dans l'air. Les états membres avaient estimé que d'ici 2015, ils devaient limiter la présence des plus petites de ces microparticules, et donc les plus nocives, à 25 microgrammes par mètre cube. Les députés chargés de l'environnement, eux, proposent 20 microgrammes. L'organisation mondiale de la santé elle préconise mais sans pouvoir l'imposer un seuil maximal de 10 microgrammes.

Pour les microparticules un peu plus grossières, les députés soutiennent les états membres qui proposent toujours pour 2015 un plafond fixé à 50 microgrammes par mètre cube, avec la possibilité de dépasser ce seuil 35 jours par an.

Le problème pour les défenseurs de l'environnement, c'est que les députés prévoient la possibilité pour les grandes agglomérations d'obtenir une dérogation de 3 ans si elles ne parviennent pas pour des raisons géographiques, ou climatiques à respecter ces normes. On pense à toutes les grandes villes en Allemagne, en Italie ou par exemple en Belgique.

Cette dérogation de 3 ans pourra même grimper jusqu'à 5 ans dans certains cas si l'état membre explique pourquoi il n'arrive pas à respecter ces plafonds. Une honte pour les écologistes.
Les états membres et les députés devront encore trouver un compromis sur ce texte avant de le voir entrer en vigueur.

Autoriser les villes à polluer pendant encore 5 ans sous prétexte qu'elles ne peuvent pas enrayer le processus, c'est un peu comme donner un revolver à un tueur en série qui explique qu'il ne peut pas s'en empêcher...

L'Europe montre encore son inefficacité notoire à ne pas pouvoir enrayer la hausse constante de pollution dans les grandes villes. Et encore, on ne parle que des micro-particules... ne parlons pas de pollution de l'eau, des sols...

[Mornagest]

Cynisme, quand tu nous tiens... suite à la réaction de Fadela Amara concernant l'amendement autorisant les analyses ADN dans le cadre du regroupement familial, qu'elle a qualifié de "dégueulasse", voici quelques courageuses réactions de ses opposants politiques... je vous laisse juge.

François Fillon a reçu mercredi la secrétaire d'Etat chargée de la politique de la Ville Fadela Amara et l'a assurée de sa "confiance", en "souhaitant" qu'elle "engage un dialogue plus direct avec la majorité" choquée par son qualificatif de "dégueulasse" sur les tests ADN, a indiqué l'entourage du Premier ministre.
Les députés UMP ont mal accueilli mardi les propos de la ministre d'ouverture Fadela Amara, qui jugeait le matin même "dégueulasse" d'"instrumentaliser l'immigration" avec les tests ADN, un sujet décidément source de polémiques à répétition.
Nicolas Sarkozy a appelé mardi soir à Moscou "chacun" à "s'apaiser" . "Je vais demander à chacun qu'il veuille bien s'apaiser", a déclaré M. Sarkozy dans un entretien accordé à la presse à l'issue d'un dîner, dans la banlieue moscovite, avec le président russe Vladimir Poutine.
La secrétaire d'Etat à la politique de la Ville Fadela Amara a déclaré mardi: "il y a un débat démocratique, c'est normal", après les remous provoqués dans la majorité par ses déclarations contre les tests ADN. "Il y a un débat démocratique, c'est normal, heureusement que cela existe. Il faut éviter les polémiques stériles", a-t-elle affirmé, en marge d'un déplacement à Ermont (Val d'oise) où elle était venue visiter un centre socio-culturel et rencontrer des associations de quartier.
"Sur le terrain, je n'ai aucun emmerdement pour travailler avec les élus de tous bords pour que ça change dans les cités", a ajouté Mme Amara, issue de la gauche, qui avait estimé mardi matin sur France Inter "dégueulasse" qu'on "instrumentalise l'immigration", au sujet d'un amendement très controversé au projet de loi sur l'immigration autorisant les tests ADN.
Le secrétaire général de l'UMP, Patrick Devedjian, a été l'un des premiers à monter au créneau pour accuser la secrétaire d'Etat à la politique de la ville "d'injurier les députés de la majorité". Il s'est toutefois gardé de réclamer sa démission: "Je ne dis pas ça. Je dis que ce n'est pas bien" de tenir de tels propos.
Tout en étant lui aussi opposé à l'amendement ADN, François Goulard s'est montré plus explicite: "Si on juge que certains membres du gouvernement ont un comportement dégueulasse, une seule conclusion: on en part", a-t-il lâché.
"C'est un excès de langage qui n'est pas acceptable dans le contexte de la majorité", a dénoncé Patrick Ollier, compagnon à la ville d'une autre ministre, Michèle Alliot-Marie, en invitant Mme Amara à tourner à l'avenir "sept fois sa langue dans sa bouche".
"On ne peut pas demander plus mais pas moins non plus aux ministres d'ouverture. Ils ne sont pas exonérés de respecter le Parlement", a renchéri Bernard Deflesselles, vice-président du groupe UMP.
Dans l'après-midi toutefois, la consigne avait visiblement été donnée aux députés les plus sarkozystes de tenter d'éteindre au plus vite l'incendie au sein d'une majorité déjà peu enthousiaste vis-à-vis de l'ouverture. Plus question donc de s'en prendre à Mme Amara, mais au contraire de démontrer qu'elle n'avait fait que viser la... gauche.
"Elle a raison de dire cela de ses anciens amis socialistes", a déclaré, ironique, Thierry Mariani, à l'origine de l'amendement ADN controversé, en jugeant qu'"à l'évidence le PS se livre à une exploitation honteuse".
Dans l'entourage du Premier ministre François Fillon, on expliquait aussi que "la phrase" de Mme Amara était "plus compliquée" qu'il n'y paraissait et qu'elle "ne visait pas la majorité".
Preuve de l'embarras ambiant, un autre ministre d'ouverture, Jean-Marie Bockel est venu au devant des journalistes pour bien souligner qu'il n'était "pas sur la même ligne" que sa collègue, absente, elle, de la séance des questions d'actualité.
Les députés "villepinistes", eux, n'étaient guère attristés par ce nouveau couac au sein du gouvernement. "Elle s'exprime avec son langage à elle, qui n'est pas un langage inintéressant venant d'un ministre d'ouverture. Tout ça est sympathique", s'est amusé Jean-Pierre Grand.
Pas mécontente non plus de souligner les limites de la politique d'ouverture de Nicolas Sarkozy, la gauche a soutenu Mme Amara tout en lui réclamant d'aller au bout de sa logique et de démissionner au plus vite. "Je veux bien que Mme Amara ait des considérations très dures mais elle devrait plutôt se poser la question de ce qu'elle fait là au milieu" de ce gouvernement, a commenté Henri Emmanuelli (PS) en lui laissant le soin de gérer ses "états d'âme".
"On va bientôt s'apercevoir qu'il y a des personnalités qui, sans doute de bonne foi, se sont fourvoyées" au gouvernement, a lancé son collègue Jean-Marie Le Guen. "Moi, si j'estime qu'un gouvernement auquel je participe prend une décision aussi dégueulasse, je m'en vais tout de suite (...) On ne peut pas rester dans un gouvernement de dégueulasses", a asséné Maxime Gremetz (PCF).

[Mornagest]

Merci le Conseil de sécurité au fait, y a environ 2000 manifestants arrêtés qui risquent jusqu'à 20 ans de prison, accessoirement...

Birmanie: on ne condamne plus, on déplore

Les 15 membres du Conseil de sécurité peinent à s'entendre sur une déclaration contre la junte birmane. Le texte initial condamnait la junte. Finalement, suite aux pressions de la Russie et de la Chine, la déclaration ne fait que déplorer la répression.

La Chine, appuyée par la Russie, considère qu'une déclaration trop ferme ne fera que braquer la junte et isolera les généraux. La Chine refuse surtout toute idée d'ingérence dans les affaires intérieures birmanes. Bref, en cinq heures de discussions, les 15 membres du Conseil n'ont pas réussi à se mettre d'accord sur une phrase, à propos de la libération des prisonniers politiques.

Le projet de déclaration sera envoyé aux différents gouvernements pour approbation. Mais ce texte, déjà très édulcoré, n'a, de plus, aucune valeur contraignante. Aucune chance donc que le Conseil de sécurité relaie un appel de l'organisation Human Right Watch, qui demande que l'ONU déclare un embargo sur les ventes d'armes à la junte.

D'après une enquête de l'organisation, l'Inde, la Chine, mais aussi la Russie, Israël, et les deux Corées, sont les principaux fournisseurs d'armes et d'équipements militaires au régime birman…

[Mornagest]

Une bonne nouvelle pour changer, je suis engagé pour un CDI au labo même où j'ai passé mon stage de fin d'études. Ca fait plaisir

[Ravestha]

Une bonne nouvelle pour changer, je suis engagé pour un CDI au labo même où j'ai passé mon stage de fin d'études. Ca fait plaisir

Felicitations !!!! Je te souhaite bonne continuation dans ton boulot

[Taliesin]

[font=&quot]Hé hé, c’est une excellente nouvelle ! Félicitations, Fossy. Je suis vraiment content pour toi (même si j’étais optimiste quant à tes chances).

Argh, par contre, ça veut dire que tu vas rester dans le coin un bon moment… heu… J’peux émigrer en Belgique ?

Plus sértieusement : vivement samedi, qu'on partage quelques bonnes vieilles Chimay pour fêter ça !
[/font]

[Althéa]

Je me joins à Talie. Bon, tu sais que je ne suis pas contente du tout, que je ne croyais pas du tout à ta réussite et tout ça tout ça. C'est la fête. Mon pauvre, tu vas devoir me supporter

[Lies]

Hey félicitations toi ^__^ !!!!! Alors tu vas rester dans notre bonne vieille France que tu détestes tant ?

*emmène Talie* Viens, on se sauve !!!!!

[Rodriguez Alcanzar]

Cool, tu vas enfin arrêter de tant glander dans le coin, ça nous fera de l'air


Félicitations à toi

[Elzen]

Bah, même que j'te l'ai déjà dit, mais Félifitation quand même!

[Bat]

Félicitations vile Fosse .Ben maintenat tu prends racine à Lyon : par ici la bonne soup...euh les IRLs .

Bravo et n'abuse pas de la Kriek hein !

[Ben-jXX]

C'est la 1ère fois que j'entends quelqu'un dire qu'il est content de bosser Mes félicitations ma Fosse

[Mornagest]

Merci merci les gens c'est gentil

Pour fêter ça, je retranscris une nouvelle... pas taper

ROUEN - Les résultats d'une étude unique en Europe menée dans l'agglomération de Rouen démontrent que l'air de l'habitacle des voitures est plus pollué que l'air extérieur, a-t-on appris lundi auprès du Groupe de recherche en toxicologie des polluants atmosphériques, aérothermochimie, santé et environnement (Topaase).

Cette étude commandée par l'Association française de sécurité sanitaire, de l'environnement et du travail (AFSSET) était destinée à calculer le taux de particules et d'oxyde d'azote auquel sont exposés les conducteurs et passagers d'une voiture.

Du 1er mai au 14 juillet dernier, un véhicule équipé de capteurs a sillonné les routes de l'agglomération de Rouen, effectuant 7.000 kilomètres, et a analysé la pollution émanant du sillage du véhicule qui précède.

"Et les résultats sont stupéfiants", selon Jean-Paul Morin, docteur d'Etat à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), coordinateur de l'étude. "L'étude montre qu'en voiture, nous sommes exposés à deux polluants majeurs, des particules d'hydrocarbures et du dioxyde d'azote qui provoquent des gènes respiratoires et des troubles cardiaques chez les personnes sensibles".

La réglementation sanitaire européenne prévoit qu'il ne faut pas dépasser 230 microgrammes/m3 de dioxyde d'azote. "Or, lorsque la voiture est insérée dans le trafic, ce taux dépasse les 400 microgrammes/m3", selon le chercheur.

Pire, lorsque le conducteur suit de près un camion ou un bus, qu'il est dans le sillage de son pot d'échappement, ce taux grimpe jusqu'à 1.700 microgrammes/m3.

Les résultats obtenus par la voiture laboratoire ont été comparés avec ceux relevés par les capteurs de pollution du réseau Air Normand, des capteurs installés sur le parcours que la voiture prenait quotidiennement.

"Et là encore, les résultats confirment que l'air est plus pollué dans l'habitacle de la voiture qui est dans le sillage des véhicules en circulation que sur le trottoir. Une mère de famille qui pense que son enfant est plus protégé dans le siège auto que dans la poussette se trompe".

Les auteurs de cette étude transmise aux constructeurs automobiles préconisent pour l'heure de ne pas suivre de trop près le véhicule qui précède.

[Thanok]

Finalement ils te l'ont donné ce travail, ben félicitations !

Moi suis encore dans les papiers, vais être de passage sur Lyon, d'ici peu, je prends l'avion ce soir ! reved:

[Mornagest]

Allez, encore une bonne nouvelle

Naissances des filles en hausse en raison de la pollution

En raison de la pollution, de moins de moins de petits garçons viennent au monde. Il s'agit d'un phénomène européen. Le professeur gantois Nik Van Larenbeke tire mardi la sonnette d'alarme dans "Het Laatste Nieuws". "De plus en plus d'embryons mâles meurent durant les premières semaines de la grossesse à cause d'agents polluants", affirme le professeur Van Larebeke. "C'est parce que les polluants prennent la forme des oestrogènes féminins, ce qui entraîne que les embryons mâles n'arrivent pas à se développer complètement et meurent". Il y a dès lors de plus en plus de fausses couches d'embryons mâles. Les polluants sont notamment certains dérivés du plastique, des détergents, des pesticides, des conservateurs qui se trouvent par exemple dans les cosmétiques et les produits d'entretien. Ils entrent dans le corps via la respiration, l'alimentation ou la peau. Le professeur gantois estime qu'il est urgent de développer une nouvelle hygiène de vie qui nous protège des polluants et des rayons, et non seulement des microbes.