Cérémonie des RP Awards 2006-2007

[Bat]

Brusquement dans les premières rangées de fauteuils, des éclairs éléctriques se matérialisèrent.On aurait dit une minie colonne de flammes éléctriques .Une forme massive apparut ensuite ,tombant à moitié et de tout son poids sur un des sièges . La créature nouvelle venue semblait être un demi-elfe ,aux cheveux noirs et rares , d'une taille particulièrement imposante qui devait approcher les deux mètres de haut et d'une stature...de forgeron.


Le nouveau venu sembla reprendre ses esprits,ouvrit les yeux et voulut se redresser . Cependant,pas encore complètement remis de son " voyage" ,il trébucha et retomba en arrière sur un fauteuil qui chancela douloureusement. .Au passage le demi-elfe faillit écraser d'un coup de coude aussi involontaire que violent, un hobbit assis à côté de lui.


Dorian Cheveux-de-Jais ( car s'était lui ) marmonna de vagues excuses à l'adresse de son voisin furieux et cette fois se leva pour de bon. L'endroit où il se trouvait lui rappelait vaguement un théâtre ou se tenait semblait il les JdR awards drôle de cérémonie à laquelle il ne comprenait rien. Qu'était-ce donc qu'un JdR ? Et qu'avait il à voir avec ça ? Autour de lui les gens commençaient à protester à cause de tout le bruit qu'il faisait et ceux assis derrière lui parce qu'il leur cachait la vue .


Mais le vampire sourd à ces imprécations malgré son ouie fine de vampire demi-elfe regarda avec attention sa personne. Il ne savait pas pourquoi il avait été téléporté jusque là ni si il était habillé pour la circonstance.Heureusement il ne portait pas son habituelle tenue de travail , ou de combat. Il était vêtu de brais légères couleur or et d'une chemise blanche et ample digne d'un pirate.Il était à mi-chemin entre le noble pommadé et le dompteur de cirque. Grrr ,qui avait donc pu lui faire cette blague imbécile ?

Il comprit alors d'où venait la douce chaleur qui irriguait son ventre: en guise de sous-vêtements il ne portait rien de moins que le calecif de Vecna, redoutable atrefact érotique . Conçu par Vecna lui-même pour duper et séduire les mortelles ,cet objet avait le double pouvoir de rendre son porteur irrésistible aux yeux des damoiselles qui le croisaient et d'octroyer à son porteur une énergie érotique aparemment infinie .

Jusque là Dorian n'avait jamais porté ce vêtement dont il avait peu l'usage dans ses deux professions de forgeron-maréchal ferrand et d'aventurier et il ne comprenait pas pourquoi il en était vêtu. Cédant finalement aux protestations de plus en plus véhémentes de ses voisins, le vampire s'assit sur ce qui restait de son siège , décidé à suivre jusque au bout cette cérémonie de fou....

[Vel Cheran]

Un jeune humain de taille moyenne pénétra discrètement dans la salle. Enfin, disons plutôt qu'il tenta d'entrer discrètement, mais l'objet qu'il tenait dans ses mains - une hallebarde de plus de deux mètres de longueur - ne lui facilitait pas la tâche. Il s'avança dans les rangs, et alla s'asseoir à côté de Bellatrix.

Bon, finalement, l'armurier mettra plus de temps que prévu pour fabriquer ton trébuchet incrusté de joyaux et de tranches de jambon, donc il m'a donné cette hallebarde en bronze pour s'en excuser. J'espère que ça ne te chagrine pas trop.

Vel'Cheran tendit la hallebarde à Bellatrix, avant de se retourner, épée hors du fourreau, pour lancer un regard menaçant aux gens assis derrière lui et qui protestaient vigoureusement à propos des dimensions de l'arme, qui, soit-disant, leur cachait la vue. Le barde répliqua vertement que s'ils avaient, comme lui, volé des invitations les situant aux premières places, ils n'auraient pas eu ce problème, et qu'ils n'avaient donc qu'à s'en prendre à eux-même.

[Mornagest]

Absolument n'importe quoi. Ce prêtre qui osait affirmer qu'il serait le père d'hypothétiques jumeaux... comme s'il pouvait éprouver la moindre once d'attirance pour cette gueuse d'une laideur incomparable... eut-il dû lui décerner une récompense pour la malchance, cela aurait été vis-à-vis du faciès dont la rôdeuse avait hérité à la naissance. Pouah ! Heureusement pour Dreiyan, Lothringen n'était pas encore arrivé, sans quoi, ses haches lui auraient fait ravaler ses sous-entendus jusque dans les poumons.

Mornagest sortit de sa musette une première bouteille de bière. Il en avait amené quelques-unes afin d'occuper sa soirée, et puisqu'il s'ennuyait de toute façon, autant tenter de rattraper le coup avec le précieux breuvage. Il débouchonna la flasque puis but l'ambrée à même le goulot.

[Galathée]

Galathée ne répondit pas aux sous-entendus déplorables de ce Melandien. Elle avait découvert le dénommé Morganette seulement quelques minutes plus tôt, lorsqu’il avait reçu le prix du MJ le plus sadique, et n’avait aucune envie de s’approcher de ce géant hirsute dans l’immédiat. A moins qu’il n’appartienne en réalité à une espèce de singe, auquel cas il était un patient potentiel. Elle jeta un œil en diagonal vers l’animal et sourit. Aucune femme au monde ne voudrait jamais de pareille créature dans son lit. Pas même une orque myope.
« Je pense que vous n’avez pas tellement envie que je parle de vos velléités de renverser le Chancelier pour prendre sa place, si ? » souffla-t-elle à Dreiyan avant de s’esquiver vers sa place, tranquille.
Victor revenait au même instant, les fesses à l’air, et la jeune femme, stoïque, lui prêta main forte (encore une fois, elle devenait experte en la matière) pour enfiler le pantalon propre qu’ils avaient intelligemment emporté.

[Elzen]

Pfiou. Bon, ça, au moins, ça avait l'air réglé. Elza reprit sa place sur l'avant de la scène.

"Eh bien, espérons que ce genre d'incidents ne se reproduira pas... Et passons à la suite. Oh, je me permet de rappeler à messieurs les journalistes elle jeta un regard de travers à Dreiyan que la conférence de presse aura lieu après la fin de la cérémonie."

Elle jeta de nouveau un œil à son pupitre "Eh bien, continuons par la récompense décernée au personnage le plus dangereux des royaumes. Et pour le remettre, je prierais Tar'Ael de monter me rejoindre."

Elle scrupta le public à sa recherche, légèrement inquiète quant aux deux personnalités qui allaient se manifester prochainement.

[Lothringen]

Il s'était faufilé à la hâte entre les rangs beaucoup trop denses de l'assistance, petite tâche de bleu, bleu, blanc, noir et bleu murmurant des pardons, des grognements et des bénédictions helmites à qui n'entendait pas, le regard rivé sur la scène. Il avait manqué, à ce qu'il semblait, le moment où Mornagest avait été récompensé pour une légende urbaine bien peu conforme à ce qu'il connaissait de ce guerrier constamment dépassé par les événements. Enfin, si ce dernier ne s'était pas reçu de carreau empoisonné cette fois-ci, on pouvait supposer que son apparition sur scène avait été un franc succès. On a les succès qu'on peut.

Lorsque Lothringen trouva enfin une place auprès de son compagnon ("gardez-vous à gauche, gardez-vous à droite... oh? C'était votre dragon-fée? Mes excuses... s'il vous plaît... j'aimerais passer... MORDIOU! Usstan tlun zirt phor xuil ol! PLACE AU DROW!!!") ... donc, lorsque, hum, une dizaine de places se furent inopinément libérées autour de Lothringen, la plus grand confusion régnait sur l'estrade. Une tentative d'insurrection de personnages étranges, sans noms et sans visages, pour certains, avait fourni à quelques obscènes imbéciles l'occasion de déblatérer sur les mérites respectifs des uns et des autres. Comme toujours, il fallait qu'un mélandien invoque de prétendues aventures de son chancelier, et comme toujours, les helmites en prenaient dans le croupion. Lothringen n'était pas helmite, suffisamment peu manostien pour ne pas souvent séjourner en ville, mais il ne permettait pas qu'un autre que lui prétende, ne fut-ce qu'en paroles, s'attaquer à la vertu de son compagnon, et il se jura d'égorger quelques talosiens avant de quitter le temple, la prochaine fois, pour leur apprendre le respect.

Pour l'heure, il était encore hors de question de se frayer un chemin dans la foule, aussi rongea-t-il son frein, se demandant pourquoi on l'avait invité, au juste.

"Le buffet a intérêt à en valoir la peine..." murmura-t-il à l'attention de Mornagest, visiblement aussi enthousiaste que lui.

[Tar Ael Velluthra]

Tar’Ael sursauta sur son siège. Gratifiant la demoiselle échevelée et armée d’une hallebarde qui s’était assise à côté de lui (sur le gnome qui n’avait rien vu venir) d’un sourire, le fey’ri se drapa dans sa robe magnifique et crottée, et gagna rapidement l’estrade. Il y resta pétrifié une seconde, aveuglé par tant de lumière. Il espérait qu’aucun membre de sa famille ne se trouvait dans l’assistance. Ce n’était pas pour rien qu’il avait fait le voyage jusque dans les Lointaines Contrées de Toril.
« Ahum. » fit-il lorsque la plantureuse demoiselle lui eut donné l’enveloppe. « Le prix du personnage le plus dangereux… »
Il avala sa salive avec difficulté. Pourquoi avait-il fallu qu’on lui refile pareille tâche ? C’était lui le plus malchanceux, pas la donzelle qui venait de s’esquiver. S’il mangeait vite le pli, personne ne saurait jamais comment il s’appelait, ce machiavélique monstre et il ne risquerait rien.
Mais un Draglareth n’a peur de rien.
« Apparemment, c’est un dénommé Taliesin dit le Zombie de Luménis, le Flambeur de Melandis, le massacreur de petits enfants innocents et le porte-poisse à ses bons amis. » fit-il finalement.
Puis il scruta la salle avec appréhension, s'attendant à voir débarquer un mort-vivant particulièrement peu fréquentable.

[Taliesin]

Ce fut pourtant un elfe tout ce qu'il y avait de plus avenant qui émergea du public, époussetant sa magnifique vêture - bottes de cuir noir à boucles dorées, chausses de lin grises, ceinture ouvragée et fourreau incrusté de pierreries, pourpoint de velours brodé de fils d'or, vaste cape de zibeline noire. attachée par une broche de saphirs rutilants (il avait couru les plus grands tailleurs de Luménis et dépensé sans compter pour obtenir ce résultat magnifique qui, seul et unique but de la manœuvre, faisait enrager la trop peu mondaine Galathée) -... Epoussetant, donc, sa magnifique vêture - bottes de cuir noir à boucles... ah pardon, je l'ai déjà dit - de la bourre qu'il avait récoltée en se cachant sous les fauteuils.
Pourquoi un si superbe personnage avait-il tenu à dissimuler sa magnificence en se recroquevillant sous les sièges du parterre ? Tout simplement pour sauver sa peau. Car il avait reconnu, dans nombre des manifestants surgis sur la scène, les figurants qu'il avait engagés pour l'Invasion des Ombres, son dernier long-métr... scénario. Pour peu qu'ils le reconnaissent en tant que leur MJ, il était cuit. Cuit, rôti, farci aux pommes et tourné à la broche. Expérience intéressante, s'il en était, mais qu'il était plus prompt à infliger aux autres qu'à subir lui-même. Il s'était donc couché à plat ventre sous la rangée de fauteuils précédent la sienne et, là, il était tombé nez à nez avec un bourgeois grassouillet caché en cet endroit incongru pour pouvoir écluser loin des regards de sa trop peu festive épouse. Ils avaient échangé un regard complice puis la bouteille de chartreuse hélonienne - il n'en était bientôt resté plus une goutte - jusqu'à ce que retentisse, couvrant le brouhaha, son nom clamé par un inconnu. Ah ah !
En toute autre circonstance, Taliesin aurait fait le mort. Continué à boire tranquillement, loin des regards et de l'attention collective. Mais voilà : visiblement, c'était le prix du personnage le plus dangereux qu'on lui remettait. Et pour ça, il était bien prêt à se révéler en pleine lumière ! Ce pleutre de Mornagest tremblerait sans doute en découvrant l'être qu'il était ! Et tous ces intermittents stupides en compisseraient leurs chausses encore plus abondamment que ne l'avait fait le pauvre Victor. Oh, pour ce spectacle, pour cette jouissance extrême de voir tant de malappris trembler devant lui, il était prêt à se montrer ! Et plutôt deux fois qu'une, encore !
Gaillard, rayonnant, sourire carnassier aux lèvres, il remonta l'allée centrale, bondit lestement sur scène et arracha la statuette des mains de Tar'Ael auquel il ne consentit qu'un regard condescendant. L'autre n'en menait visiblement pas large : pétrifié, il ne pipa mot, et l'elfe en fut heureux. Quel qu'il fut, ce rustre en robe tâchée savait à qui il avait affaire ! Seul cela comptait !
Encore plus radieux, Taliesin fit face au public qui se fendait d'applaudissements frénétiques - pas enthousiastes, hein. Frénétiques. Du genre de ceux qui voulaient dire "oui oui, on vous aime. Bravo ! Ne vous approchez pas trop ! Bravo ! Non, on a pas d'enfants. Non non, on vous assure... Quoi, ça ? C'est un gnome, ça !".
Saluant les membres de l'assistance d'un geste de la main, les gratifiant d'un sourire d'une blancheur éblouissante, l'ancien barde entama un petit discours improvisé mais fort à propos.
-Merci, merci, braves gens... Aussi peu aptes soyez vous à juger de mes qualités, je vous sais gré de vos efforts. Cet award est bien peu de choses eut égard à mes exploits. Mais enfin, je m'en contenterai. Je dédis donc cette bien modeste babiole à mes victimes. Non pas pour imiter Mornagest, piètre chancelier mélandien, - lequel m'a sans doute piqué l'idée en envoyant des espions aussi malhabiles que lui lire les notes que j'avais prises à tout hasard - mais bien parce que c'est à elles que je dois cette pauvre marque de reconnaissance. Esclaves de Mélandis ! Malheureux Luméniens ! Femme, filles et fils du juge Kanter ! Vos râles d'agonie, vos suppliques larmoyantes, vos hurlements déments sont le cœur divin qui m'accompagne à cet instant, tandis que j'arpente, sous la lumière des projecteurs, l'estrade de mon triomphe ! Vous n'êtes pas morts en vain, car vous m'avez servi ! J'espère que cela vous apportera de la joie. Cela devrait vous en apporter. Enfin, sauf si, en ouvrant vos crânes et en réduisant en bouillie informe vos cerveaux débiles, j'ai par inadvertance détruit les liaisons nerveuses permettant un tel sentiment...
Il eut un petit rire, délicat, soigné, elfique, en un mot, puis reprit.
-Rassurez-vous, je ne traumatiserai pas vos esprits étriqués par un long discours savant. Je me contenterai juste d'ajouter que s'il y a, dans la salle, des membres de la famille Kanter, ou des personnes innocentes en mal d'expériences sang... intéressantes, elles sont les bienvenues dans ma loge. Je leur consacrerai tout mon temps et tout mon talent !
Puis il salua la foule, goûtant les applaudissement toujours aussi peu rassurés, puis entreprit de quitter la scène.

[Galathée]

Rouge de honte, Galathée profita que ce que l’attention était focalisée sur Taliesin pour se lever, embarquer Victor sur son épaule (comme un sac de pommes de terre, mais ça faisait toujours rire le gamin), et déguerpir rapidement de la salle. Depuis des mois, elle attendait impatiemment l’instant où viendrait la goutte proverbiale, celle qui loin de se perdre dans l’océan, ferait déborder le vase. Et elle était venue, enfin, sacrée, divine, comme le nectar le plus sucré ! Il avait fait le pas de travers, mis bas ce masque ridicule qu’il arborait depuis des mois, retrouvé sa véritable nature, vaine et imbue, mégalomane en diable, machiavélique et monstrueuse, qu’elle avait toujours suspectée sous ses bonnes manières (un rien empruntées, cela dit).
Il l’avait bien eue, le petit repenti bucolique avec son brin de paille aux lèvres, mais au moins, elle était demeurée sur ses gardes.
Dire que j’ai éconduit Kasumi, quelle imbécile, songea-t-elle.
Une fois hors de la salle (après une âpre négociation avec deux golems littéralement décérébrés qui n’étaient pas certains qu’ils devaient laisser les gens sortir), elle déchira rapidement le bas de sa robe pour retrouver un semblant de mobilité et siffla son cheval (le célèbre Tornado, un étalon noir qui surgit du fond de la nuit). Une fois en selle, elle jeta un dernier regard sur la salle, versa une larme (mélo, on ne se refait pas), et prit le grand galop. Il y avait une caraque pour les Vaux à minuit moins sept, sur le Quai des Brumes. Avec un peu de chance, il leur resterait deux places dans une cabine sympathique, avec une déco un peu moins outrancière que les goûts vestimentaires dramatiques de l’elfe. Enfin de quoi se reposer l’âme et les yeux. Juste à temps.
Alors qu’elle filait vers le port, elle remarqua subitement qu’il lui manquait quelque chose. Victor s’était fait la malle, ce crétin de marmot, sans doute trop épaté par les succès de son pseudopère pour fuir alors qu’il connaissait son heure de gloire. Bah, tant pis. Après tout, ils avaient toujours été de connivence, ces deux là. Comme deux émanations de la même personne. Puis Galathée savait qu’une femme seule avec un mioche, c’était d’office la galère pour se retrouver un amant. Bon débarras !

[Bellatrix]

"Ah, il est beau ! Il est charmant ! Si je n'avais pas Vel Cheran, je l'aurais épousé aussitôt ! Et j'aime les enfants, avec du sel et bien cuits ! Dans l'eau le marmot, quand l'eau bout, ajoutez des carottes, s'il bouge encore un peu ajoutez des navets, s'il crie baillonez le avec un jambon, et s'il bouge trop assomez le et il n'y parraitra plus. Je voudrais tant être un ogre pour pouvoir manger des lardons. Oh, quelle jolie cérémonie à la persistance barroque vacillante de la chasuble éphémère d'une libéllule !"

Bellatrix était on ne peut plus enthousiasme. Elle battait des mains comme pour donnant sans vergogne des claques à ses vis à vis.

[Bat]

Dorian tendit le cou pour voir les différentes personnes qui se succèdaient sur scène. Il en connaissaient certaines de réputation.D'autres par contre lui étaient parfaitement inconnues . L'un des intervenants toutefois ne le laissa pas indifférent: c'était Taliesin, un des responsables de l'invasion des Ombres qui ravageait Luménis. Dorian se demandait si il fallait en finir sur le champs et bondir illico sur le malfaisant personnage .


Cependant ,il décida de n'en rien faire ,trop curieux d'observer la suite des évènements .Plusieurs interrogations se bousculaient dans son esprit: que faisaient côtes à côtes à cette soirée ,des gens aussi violemment opposés ? Obtiendrait il lui Dorian un des prix ? Et lequel pourrait bien lui correspondre ,même ironiquement ?

Dorian s'agita à nouveau sur son siège ,tout en réfléchissant, provoquant l'hostilité -mesurée - de ses voisins ,étant donné sa stature l'éclat de ses yeux et la taille de ses poings . De ses yeux à rendre jaloux un faucon, Dorian repéra Mornagest et Lothringen : il les salua de la main et de la voix .

" Bonsoir les amis .On se retrouve au buffet" ?


Il espérait que la sueur qui commeçait à le gagner étant donné l'atmosphère éléctrique de la salle, ne dépareillerait pas trop le calecif de Vecna qui a présent émettait une lueur surnaturelle,en dessous de sa ceinture, ce qui ne manquait pas de provoquer interrogations inquiétudes et regards chez ses voisins .

Même dans une soirée aussi folle que celle-là , Dorian se voyait mal se déshabiller en public et enfiler des sous-vêtements plus ordinaires.Au moins dans l'immédiat devrait il faire avec ce digne artefact d'un authentique Sharessien comme lui.

[Mornagest]

Alors qu'il s'apprêtait à recevoir son compagnon comme il se devait, le chancelier failli s'étrangler en entendant le nom du personnage le plus dangereux... Taliesin. Étouffant un râle de fureur, il regarda vers la scène, l'œil injecté de sang et les poings tremblants, le misérable elfe enguenillé comme une catin de luxe faire son discours. Même que cet impudent osait parler de lui ! Et de l'accuser d'espionnage. C'était trop... il détourna les yeux, certain de ne pouvoir se retenir d'aller étrangler le barde à mains nues s'il persistait à le regarder déblatérer son immonde discours, puis il marmonna à l'adresse de Lothringen :

"Je pense qu'il y aura de la cervelle d'elfe en amuse-gueule. Toute fraîche, paraît-il."

Il proposait une lampée de sa bière à son compagnon lorsqu'il écarquilla les yeux en voyant l'affreuse rôdeuse s'enfuir en courant avec le mioche incontinent sur l'épaule, en direction de la sortie. En général, c'étaient plutôt les hommes qui raffolaient de ce genre de menu, mais les femmes paraissaient aussi avoir des mœurs particuliers, par ici...

"J'espère au moins que je ne verrai pas d'autres vilains sur scène, sans quoi je risque de..." il tapota la garde de son épée en guise de conclusion.

[Lothringen]

Lothringen s'était empressé d'accepter la bière que Mornagest lui proposait si généreusement (toujours ça que ce dernier ne vomirait pas) tout en saluant d'un signe de tête un drôle de vampire qui leur donnait rendez-vous pour plus tard. Il ouvrit un oeil stupéfait par-dessus sa bouteille en liquidation quand il entendit son compagnon vitupérer contre l'espèce de Legolas gominé qui s'écoutait parler (et il était bien le seul) sur la scène. Du coup, il examina un instant de plus l'insignifiant personnage, avant d'avoir un haut le cœur: là, sous la couche de laque et de maquillage outrancier, de costumes ridicules et de propos sucrés, il venait à sa grande honte de reconnaître cet elfe.

Il ne faudrait pas compter sur lui cette fois pour réprimer les élans assassins de son amant.

"Quand tu l'étriperas, n'oublie pas de lui demander s'il aime toujours autant les baignades."

Et il eut un sourire mauvais, tout en achevant de vider sa bière.

[QDI]

La fuite de Galathée eut une conséquence supplémentaire qu'elle n'aurait jamais imaginé... Alors qu'elle transportait encore le marmot sur son épaule, Victor donna un grand coup de pied en se débattant, coup de pied qui vint frapper le manche de la hallebarde de Bellatrix. Celle-ci (la hallebarde, pas Bellatrix !) entama un grand mouvement tournant et vint trancher la tête d'un pauvre spectateur (Ernest Kanter le cousin de l'autre) au rang précédent. La tête roula avec force sur le sol et renversa au bout d'une allée une dizaine de quilles avec lesquels jouaient quelques enfants laissés à eux-mêmes par les parents qui assistaient à la cérémonie. Ceux-ci (les enfants, pas leurs parents !) hurlèrent "Striqueeeeeeee ! " et poussèrent des cris de joie.

Et ils réveillèrent Dubnium... Le gnome était arrivé très en avance suite à une expérience remarquable qui s'était achevé par l'incendie de la maison de son voisin. Il s'était alors endormi malgré les allées et venues, les odeurs inconvenantes de crotte de wywerne et de chausses humides, les révolutions pnjiales et les frissonements de la foule. Alors que ses yeux s'ouvraient, il frappa dans ses mains par réflexe en criant :

" Bravo ! Bravo ! "

[Dreiyan]

Il ne fallut pas attendre longtemps avant qu'un océan de magazines n'envahisse la salle. Distribués par des lutins contre quelques piécettes, les journaux arboraient le titre accrocheur suivant:

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EXCLUSIF - Aujourd'hui, dans notre numéro:

Interview de Galathée, lauréate du prix du personnage le plus malchanceux: les dessous d'un succès

(citations certifiées authentiques)

Dreiyan: Bonjour Galathée, vous venez de remporter le prix du personnage le plus malchanceux, quelles seront vos ambitions à l'avenir? En d'autres termes, nos lecteurs aimeraient savoir si les rumeurs selon lesquelles vous attendez des jumeaux sont fondées. Le sont-elles?

Galathée: "(...) je parle de (...) renverser le Chancelier (...)"

D: Le Chancelier Mornagest est donc le père de ces deux jumeaux (conçus sur la table de la cuisine après avoir renversé ce dernier dessus), dont vous venez de nous annoncer la venue en exclusivité?

G: (...) si.

D: Merci de vos réponses précises Galathée, une dernière question: coucher pour réussir, c'est donc la nouvelle doctrine au sein de la Couronne de Cuivre. Chacun a-t-il donc ses chances de réussir dans le milieu? Pourrais-je moi-même, par exemple, percer un jour dans le métier?

G: Je pense que vous n'avez pas tellement envie (...) de (...) le [du] Chancelier (...)

D: En effet, et je pense que ça se comprend. Ah, j'oubliais: pensez-vous vous tondre le crâne prochainement?

G: "Je pense que (...) si."

D: Galathée, toute l'équipe de rédaction se joint à moi pour vous remercier de bien avoir accepté de répondre à nos questions.


Quant à vous, chers lecteurs, je me réjouis de vous retrouver lors du prochain numéro de notre magazine special RP awards 06-07!

[Ravestha]

"Place !"

La cohorte de gardes manostiens écartait quiconque osait rester sur le chemin menant à l'entrée du bâtiment. Au milieu des hommes en armes, se trouvait un demi elfe un peu plus petit que les gardes qui l'escortaient. Ravestha avait revêtu pour l'occasion une armure d'un blanc (encore) immaculé. Une longe cape grise tombait sur ses chevilles et le gant de Helm était gravé sur le plastron.
Un mage s'approcha puis fit un cadre à l'aide de ses doigts, en direction du dirigeant. Un des gardes plaça sa main devant et repoussa le mage qui dû s'écarter sous la contrainte.

"Pas de capture d'image instantanée, merci."

Le groupe avança jusqu'à l'accueil, où les gardes se dispersèrent. Ravestha avança vers le réceptionniste. Celui ça observa le symbole gravé sur l'armure puis leva les yeux , souriant.

"Ah ! Vous devez être Scheuk Naur'ys, le noble paladin de Torm !"

Le Grand Emissaire grommela quelques mots bien sentis à l'adresse du malheureux qui n'entendit heureusement rien. Il toussa un peu.

- Pas vraiment, non, je suis Ravestha, Grand Emissaire de Helm et dirigeant de la Cité Bénie de...

- Ah pardon ! Oui de Luménis, bien sûr ! Votre camarade, le conseiller Mornagest vous attend déjà.

L'air blasé qu'afficha le Manostien ne suffit pas à faire comprendre à l'homme l'étendue de son erreur. Cette buse innomable ne méritait même plus que Ravestha le reprenne.

"Par contre, on m'a dit qu'Alréac Poingvaillant devait vous accompagner..."

Cette fois s'en était trop, et le Manostien attrapa le réceptionniste à la gorge, approcha son visage de celui de l'autre boulet, et lui glissa sur un ton des plus froid ces mots :

"Il est actuellement indisponible... Pauvre..."

Ravestha semblait chercher ses mots, afin d'éviter d'être vulgaire.

"Non rien. Il semble qu'un illithid soit passé avant moi..."

Faisant naturellement référence au vide intersidéral qui semblait y avoir entre les deux oreilles qui lui faisaient face. Puis il pénétra dans la salle, se grattant le diadème de perplexité devant tant de niaiserie. A l'aide de coups de coude à 180°, il se glissa dans la foule pour rejoindre finalement Lothringen.

"Bonsoir"

Puis il réalisa qui était présent à côté du conseiller manostien. Ravestha ne put réprimer une grimace.

"Et m*****"

Ah si, il avait été vulgaire...

[Kasumi]

Diabolo venait de pénétrer secrètement dans la salle de spectacle en passant par un conduit d’aération bien pratique. Le petit diablotin pouvait ainsi voleter tranquillement au ras du plafond et à l’insu de la foule vociférante et/ou ronflante composant la salle. La créature lorgna l’elfe un brin désagréable qui s’enorgueillait sur scène de ses méfaits. Celui-ci semblait capable de s’en sortir tout seul pour se pourrir la fin de soirée en suscitant quelques attentats contre sa personne. Aussi Diabolo s’accorda un instant de pause : il décida de se téléporter en cuisine où les amuse-gueules attendaient sagement une dent pour être croqués. Il reprit son poste d’observation quelques minutes plus tard alourdi d’un sachet de pop corn, de quelques chips et d’un sorbet à la framboise.

Il assista ainsi à l’entrée pour le moins protocolaire d’un type en armure blanche qui s’y croyait visiblement. Diabolo se mit donc en devoir de lancer des restes de popcorn à demi mâchouillés sur le nouvel arrivant, aspergeant au passage quelques uns de ses voisins directs.

[Elzen]

Elza accompagna Taliesin du regard lorsque celui-ci quitta la scène. "Eh bien, merci, Taliesin... Ravie de voir que la légère crise de folie qui vous a valu cet award est passé et que vous avez retrouvé toute votre bonne santé mentale... Si l'on peut appeler ça comme ça, bien sûr."

Elle reprit ensuite son habituelle place devant le pupitre et consulta les notes indiquant la suite. "La prochaine récompense sera... hum... celle du héros méconnu en manque de statue. En espérant que cela nous permette de lui en dresser une. Et la personne pour remettre la statue sera... Oh. Elza chercha son amie du regard dans la salle. Althéa, si tu veux bien monter me rejoindre ?"

[Vel Cheran]

Vel'Cheran n'aimait pas ce genre de personnes, éternellement entourées de gardes, et se la jouant toujours en public, genre "je suis l'homme le plus important de cette assemblée, mettez-vous à genou et chantez le dernier tube de Garou". Il se pencha vers Bellatrix et lui glissa à l'oreille :

Si jamais cet emplumé s'approche trop de moi pendant la soirée, je crois que je ne résisterai pas à l'envie d'effectuer l'emprunt de bourse le plus glorieux de toute ma carrière. Il y aura de forts risques que je me fasse voir, mais après tout, il faut bien s'amuser de temps en temps !

[Althéa]

Althéa était montée en rasant les murs sur la scène, l'air peu rassuré. A vrai dire, elle avait l'air totalement terrifiée. Quand elle passait vers le temple, un homme qu'elle avait pris d'abord pour un prêtre lui avait lancé :

"Si tu veux, tu pourras jouer avec ma relique"

Et, à y regarder d'un peu plus près, le prêtre ressemblait en fait au grand émissaire qu'elle avait croisé à plusieurs reprises. Déjà qu'il lui avait offert une boule helmite et qu'il l'avait regardée quand elle se changeait ...

Elle lut ce qu'il y avait dans l'enveloppe et eût un petit sourire.

"Il y a dans ce monde des gens comme vous et moi. Enfin, pas tout à fait comme vous et moi parce qu'après, on dit des clones. Mais ces gens là, sont appelés par la nécessité à devenir de véritables héros. C'est le cas de Dubnium ! On l'applaudit bien fort"

[QDI]

Un tonnerre d'applaudissements retentit immédiatement dans toute la salle si bien que Dubnium encore un petit peu endormi n'entendit pas la fin de la phrase d'Althéa et se mit à applaudir à tout rompre avec ses voisins. Ce n'est qu'après que la salle se fut apaisé qu'il comprit son erreur en remarquant que tout le monde le regardait. Un grand sourire relia ses deux oreilles tandis qu'il se levait en essayant de ne pas bousculer une espèce de grand elfe perdu dans ses pensées. A sa main se trouvait toujours sa malette du petit alchimiste.

Il se pressa ensuite vers l'estrade, grimpa difficilement les hautes marches de l'escalier et se dirigea vers la jeune fille qu'il connaissait déjà. Dubnium essaya de lui faire la bise, mais elle s'avéra quelque peu trop haute pour le gnome et dut se baisser pour lui embrasser les deux joues en lui remettant une statuette moche et d'un goût douteux puisqu'elle prétendait être reproduction à l'échelle 1:10 du Célèbre Alchimiste. En somme, la statue qui lui manquait...

Dubnium se lança alors dans un grand discours, remerciant ses parents, ses voisins pour le don généreux et spontané de leurs biens mobiliers pour celui de la science, les pompiers de Lumenis pour avoir sauvé son laboratoire à de nombreuses reprises, les clients de la Taverne de la Bienveillance qui lui fournissait des cobayes enthousiastes et dociles... Il offrit ensuite à Elza une petite potion pour sa gorge "qui risquait de souffrir à l'issue de la soirée" et à Althéa une fiole du fameux liquide vert qui faisait pousser les arbres. Malheureusement, une goutte parvint à s'échapper alors qu'il lui tendait la fiole et tomba sur le sol en bois de la scène dans un "Plic" révélateur. La planche qu'elle atteignit se tordit alors violemment et un chêne poussa en quelques instants en plein milieu de la scène. La potion était bien concentrée.

Dubnium s'échappa alors sous les acclamations des écologistes elfes en brandissant bien haut son immonde award.

[Elzen]

Enfin un qui avait l'air de réagir à peu près normalement. Et la potion lui servirait probablement, en effet. Si la réputation de Dubnium était exacte, il ne le regretterait pas. Fort heureusement, le chêne ne faisait que masquer la moitié de la scène, et la partie avant –la plus importante– était encore intacte: On allait pouvoir faire avec.

"Eh bien, le pouvoir des plantes, n'est-ce pas ? Bien, passons désormais à la récompense pour le personnage le plus droit... Si Diabolo M'Anthe veut bien nous rejoindre par ici ?"

[Kasumi]

Diabolo se cogna à un projecteur d’étonnement à l'énoncé de son nom. Il couina de douleur et de frustration en adressant un regard noir à Elza.

- Mince, fini d’être pénard, cette petite m’a repéré.

De mauvaise grâce, il se laissa pourtant tomber du plafond avant de voleter en direction de la scène. Il laissa l’essentiel de ses victuailles décorer les spectateurs placés sur sa route. Tout en grignotant le reste de son sorbet dont il aspergea copieusement le pupitre, il se saisit de l’enveloppe la tâchant de ses mains pleines de sucre et de fruit rouge.

- Voilà pour le célèbre héros sans tâche ! Désolé de souiller son nom, hein ? J’ai pas trouvé de serviettes en cuisine. Par contre, je crois que j’ai trouvé un balai, ajouta-t-il sournoisement en portant son regard vers l’heureux lauréat du personnage le plus droit…

- Le juri a désigné Ravestha pour le rôle du parangon de service. Moi, j’y suis pour rien : on ne m’a pas autorisé à participer au vote. Mais j’ai sculpté la statuette. Venez donc me rejoindre Grand Emissaire ! Elle vous rappellera de vous tenir bien droit toute l’année prochaine, je pense. Un symbole à placer au bénéfice du fondement de la justice !

Diabolo leva le trophée qu’il s’apprêtait à remettre à son digne propriétaire. L’objet avait indubitablement la forme d’un balai.

[Ravestha]

Ca aurait du être son instant de gloire, un instant de grande fierté. Et puis zut ! Ca l'était quand même. Un trophée était un trophée, aussi... explicite soit-il.

Tous applaudirent avec force, mais pour des raisons diverses. Certains visiblement sincères, d'autres par pure ironie. Mais le Manostien était concentré sur la montée des marches qui menaient vers la scène. Ne pas tomber, surtout, ne pas tomber, pour ne pas gâcher cet instant... Et ce qui devait arriver, n'arriva pas. Car se tenant droit comme un i, sa cape ne vint jamais se glisser sournoisement sous la semelle de ses bottes.

Il s'approcha du pupitre et saisit le... le petit balais donc, que lui tendait le diablotin qui ne put retenir un petit rire sarcastique. Ravestha se tourna vers les gens.

"Je tiens à remercier tous ceux qui ont voté pour moi. Et, hum, tous les vils sournois des lointaines contrées de Toril qui me rappellent la nécessité d'avoir un homme qui brandit fièrement..."

Son regard se posa sur son trophée...

"Qui agit avec honneur, disons. Je tiens également à remercier tout particulièrement Helm..."

"Lèche-pouille"

La voix divine sonna comme le tonnerre. Le visage du Manostien se décomposa un peu avant qu'il ne poursuive avec une voix moins assurée.

"qui m'a amené jusqu'ici et m'a toujours permis de suivre la voie de la droiture... Euh, voilà, je saurai faire bon usage de ce trophée."

Mais qu'est-ce que tu dis toi... oh là là, reste pas là.

Le Manostien s'inclina puis descendit pour reprendre sa place à côté du conseiller Lothringen. Ses yeux braqués sur le trophée, il fit une moue légèrement dubitative.

[Morfea Nwalk]

Jettant sans arrêt un oeil derrière lui, un être encapuchonné entra dans l'immense salle où régnait une chaude ambiance. Après s'être assuré que personne ne l'avait reconnu, Morfea enfonça sa main dans sa besace pour en ressortir un rouleau de parchemin.

- Bon... l'invitation est formelle...C'est bien la bonne adresse.... mais je ne vois pas le buffet... j'espère que tous ces pécores ne se sont pas jettés dessus... et il va falloir se faire discret...enfin ... dans la foule je ne risque pas de revoir ce zombie ni l'autre ahuri et sa boule de poils noire qui passent leur vie à me courser....

Se disant, l'homme poussa un soupir rageur en serrant le poing....grommelant quelques paroles basses réclamant vengeance et tenta de se frayer un passage dans la foule à la recherche d'un endroit ou se substanter et se désaltérer.

[Folken]

- Satané bestiau !

Du fond de la salle parvint un grognement que seules les personnes situées à proximité percevaient à travers les acclamations et les applaudissements. L'un des deux gardes postés à l'entrée avait en effet vu sa tenue d'apparat perdre de son splendide quand une boule de poils noir crut bon de soulager ses besoins sur sa jambe

- Psssst ! Garou ! On va encore se faire remarquer... comme l'autre jour à la taverne.... Allez, suis-moi et tiens toi tranquille ! Je vais essayer de nous trouver des ptits fours ! et puis notre place...

Folken, arrivait avec un peu de retard... son excuse : la cultissime cuisinière du HRC, madame Huds en personne, avait tenu à l'accompagner pour la cérémonie. Préférant décliner l'invitation pour cause d'humeur morose, le manostien fut toute fois contraint de l'accepter lorsque la cuisinière amena son rouleau à pâtisserie dans les négociations et parla de rationner certaines boissons dans sa taverne. Pour l'occasion, la vieille romb.....jeune cuisinière pardon s'était parée de ses plus beaux atouts. La robe de mariée de sa Grand-mère (oui...non...ne cherchez pas....ou vous pourriez le regretter) ainsi que divers cailloux.

Voyant qu'une place s'était libérée à côté de Taliesin qu'il avait aperçu de loin, Folken invita la vieille dame à y prendre place.

[Dedalus]

Alors que Dedalus lisait discrètement un livre, attendant tranquillement la fin de la cérémonie, le décor de la scène changea brusquement. Un peu de verdure venait d'apparaitre dans cette morne salle de spectacle.

Mais avant que le demi-elfe n'est pu échanger son inconfortable fauteuil contre une place sous cet avenant chêne, diverses personnes occupaient l'espace.

Dedalus lança quelques imprécations contre les inconvenants individus mais resta à sa place.

[Taliesin]

Taliesin avait suivi avec attention ce qui s'était déroulé sur scène depuis qu'il l'avait quittée. Avec attention, certes, mais par intermittence.
En revenant à sa place - fier de lui, persuadé qu'il avait terrifié l'assistance et inconscient des regards assassins que lui lançaient les trois quarts de celle-ci - il avait constaté que ni Galathée ni Victor ne se trouvait plus sur leurs fauteuils. Sans trop s'inquiéter - après tout, toute l'assemblée allait et venait dans un indescriptible foutoir - il s'était à nouveau glissé sous la rangée de sièges. Là, en plus du bourgeois grassouillet avec qui il avait partagé une bouteille un peu plus tôt, il découvrit un orque de la garde mélandienne qui s'était caché là pour boire à son aise, enfreignant le plus discrètement possible l'ordre donné par son supérieur de rester sobre afin de protéger, en cas de besoin, le chancelier Mornagest. Cette dissimulation alcoolisée l'avait empêché d'entendre le discours de l'ancien barde, ce qui valait sans doute mieux pour les abattis de ce dernier, et il n'avait donc vu aucun inconvénient à partager le fût de bière brune et corsée qu'il avait subtilisé aux cuisines.
En émergeant, quelque peu éméché, de sa retraite discrète, Taliesin avait constaté le retour de Victor, lequel lui avait expliqué que Galathée avait tenté de l'enlever pour quelque obscure raison, mais qu'au moment de monter à cheval, elle l'avait oublié à côté des écuries. Il l'avait donc observé s'éloigner puis était revenu à sa place. A ce récit, l'elfe avait haussé les épaules, dit que c'était mieux ainsi, qu'il lui trouverait une autre maman bien plus sortable, puis il avait reporté son attention sur la scène, applaudissant avec ferveur Ravestha et Dubnium qu'il avait eu l'occasion de rencontrer et dont il jugeait les prix amplement mérités.
Après un nouveau séjour sous les sièges - à la bière avait succédé de l'alcool à 90° piquée par un gnome facétieux dans la trousse à pharmacie des services de secours - il était réapparu juste au moment ou Folken faisait assoir sur le siège délaissé par Galathée une personne d'âge plus qu'avancé revêtue d'une robe à la pointe de la mode... du siècle précédent.
Après avoir salué chaleureusement l'ancien conseiller manostien, l'elfe avait adressé à la vieille dame un sourire des plus lumineux. Avec un peu de chance, elle était riche, et mourrait juste après qu'il eut réussi à l'épouser, ce qui règlerait ses problèmes de trésorerie causés par les folles dépenses qu'il avait consenties pour s'acheter sa magnifique tenue d'apparat.

[Elzen]

Le lauréat et le remetteur partis, Elza se retrouva seule sur scène... Bryan se trouvant légèrement au dessus. Le gamin avait en effet profité de la présence de l'arbre pour vérifier l'état de ses compétences en escalade, qui semblaient excellentes. Le haut de son corps émergea du feuillage et il adressa un signe de la main à Victor –le seul autre enfant qu'il avait remarqué dans l'assistance commençant à devenir particulièrement nombreuse. Après s'être assurée du regard qu'il ne risquait pas de tomber, Elza retourna près du pupitre.

"Pour changer un peu de toute cette droiture, je vous propose de passer maintenant au prix de la quêtre la plus délirante. Et pour la remettre, notre tirage au sort a choisi maintenant... Tiens, son dernier patron. Messire Duorok Gutrash, s'il vous plait!"

[Duo]

C'est un tonnerre d'applaudissements mêlé à des injures qui sortit Duorok de son sommeil. Il ronflait bruyamment dans son fauteuil quand on l'appela pour remettre un prix.

Il se leva, pas vraiment sûr de l'attitude à adopter, et commença à remonter l'allée. Sur son passage, des gens criaient au scandale. Qu'est ce qu'un orc mélandien pouvait bien faire ici ? Il n'y prêta pas attention et monta sur la scène avec appréhension.

Elza, qui avait récemment travaillé pour lui, le toisa et lui remit une enveloppe. Sans cérémonial, il la décacheta et annonça.

"Alors... l'award de... c'est écrit petit dites donc... l'award de la quête la plus délire va à Djago pour "Voir Manost et mourir". Si cette personne veut bien nous rejoindre..."

Il attrapa l'informe statuette et attendit que l'intéressé se pointe.