[Bâtiment] Le bureau des nouveaux venus

[Ithrand]

La petite inspection de la jeune femme s'avérait être un échec. Des papiers sans intérêt dans le bureau, une petite bouteille d'eau-de-vie presque remplie, et poussiéreuse, indiquant simplement qu'Ithrand ne devait pas être un adepte de la dive bouteille... Tout cela ne menait à rien.

Seul un parchemin avec quelques notes jetées à la hâte, et résumant la situation sur les meurtres, attira l'attention de Ni'thêp. En sus des informations que le capitaine leur avait déjà donnée lors de la première réunion, le soldat avait grifonné quelques impressions sur les meurtres en eux-mêmes. On y déchiffrait vaguement : "Deux affaires distinctes", puis, plus bas "Trafic de stupéfiants, sans doute rien à voir avec des organes".

Enfin, une note indiquant qu'aucune drogue ne pouvait être extraite d'organes humains, information reccueillie à l'école de magie, confirmée par un ancien adepte de Talona.

Le bruit des craquements de coquille alerta la jeune femme, qui replaça prestement le parchemin là où elle l'avait trouvé, avant de reprendre sagement sa place dans le bureau.

Le soldat écouta Ni'Thêp puis acquisca promptement. Il comprenait fort bien que sa vie était en jeu, mais il était prêt à prendre ce risque, d'autant qu'il visait une montée en grade prochaine. Si sa mission réussissait, il serait tout indiqué pour un poste plus intéressant.

"Je pars me changer sur l'heure et je vous rejoins à l'école de magie en suivant le fleuve, ma Dame. Vous avez d'autres ordres ?" s'enquit-il poliment.

[Nithep]

Les yeux de l'envoûteuse se plissèrent et détaillèrent le jeune homme un instant. Elle ne laissa rien paraître d'avantage et chassa toute pensée qui ne servait pas son enquête.

Non, allez vous changer et retrouvez-moi là bas ...

«Un peu trop jeune», songea-t-elle avant de saluer l'officier et de quitter le bureau des nouveaux venus. Elle choisit à nouveau de passer par les toits pour rejoindre l'école de magie.

[Chalindra Pharn]

En approchant du bureaux des nouveaux venu, je tombai nez à nez sur une femme, la regardant attentivement, je desidai de m'écarté prudament, elle semblait puissante, en tout cas plus que moi. Une fois cette femme passé, je me retrouvai face à un mâle assez musculeux. Je lui dit

-"Salut mâle, je suis Chalindra Pharn, je viens de Menzoberranzan. Matrone Triel, sa dirigeante, souhaite que j'établisse des contacts commerciaux avec cette cité.
En plus de ça Lloth souhaite établir un temple à la surface, elle a choisis cette ville pour être la première d'une grande série. Je désire m'installer à Melandis pour de bon à fin de pouvoir mettre tout ça en place"

Et je lui fit mon sourire le plus dévastateur.

[Ithrand]

Ithrand, attentif comme à son habitude, observa la drow quelques instants, comme pour tenter de déceler un éventuel mensonge dans ses propos. Bâtir un temple dédié à Lolth, voilà une mission que l'on ne se voyait pas confier tous les jours ! Mais après tout, si cela pouvait l'amuser...

"Fort bien. Je ne vois pas d'inconvénients à ce que vous entriez... "

Il hésita à l'avertir que Melandis n'était pas accueillante avec les créatures des profondeurs, puis il trouva plus amusant de lui laisser s'en apercevoir par elle-même...

Ensuite, il nota son nom dans un épais registre, tandis que Chalindra s'en allait déjà du bureau.

[Irkhasusmog tueur de dracoliche]

Comme il commençait a se faire tard sur la cité de pénombre, un homme encapuchoné arriva...

Je suis de retour Ithrand, et cette fois si, surement pour de bon...Deux année passées loin de cette cité m'ont profondément accablé...Mais je suis de retour....

Ithrand reconaissait bien l'homme qui avait tenté d'apprivoisé la grande magicienne de la cité...et son retour pouvait laisser présager le bon comme le pire...


HRP: Désolé mais vraiment je ne me souviens plus du nom de cette magicienne :rigoler:

[Led Shark]

Led Shark pénétra dans la sombre pièce, il s'accorda plusieurs secondes pour détailler chaque des personne présentes. Lorsque son tour arriva, il prit son temps pour renter calmement dans le bureau et et se présenter correctement.

Je sssuis Led Shark, je viens du nord, je ssssuis herborisssste, j'aimerais m'établir dans la sssité et y ouvrir une boutique d'herborisssssterie, pouvez pour m'indiquer quelles sssssont les prossssédures à sssssuivre pour ouvrir un commersssse de ssse type ? Je préssssise que je ssssais me battre, et que je possssède deux ssssimeterres et une javeline

Voila Led Shark avait dit au préposé aux registres tout ce dont il avait besoin pour qu'il l'enregistre rapidement. Le vieil homme lézard ne tenait pas à s'attarder plus que ça dans le petit bureau au plafond un peu trop bas pour lui...

[Frindal]

Pour une fois qu'il était aux nouveaux venus, Frindal se coltinait de tout, et surtout, de n'importe quoi. Après des elfettes qui semblaient plus être des prostituées qu'autre chose, et dont il avait refusé trois fois les avances avant de les éjecter d'un bon coup de pied là où il fallait, voilà qu'un serpent à pattes voulait entrer à Melandis... On aura tout vu !

Grognant à l'adresse de l'étrange bestiole, il fit une grimace :

"Euh... mouais. Bon. J'suppose que si on vous a laissé passer, c'est qu'c'est bon, hein ? Un commerce. Euh... faut voir avec les responsables, à l'Antichambre du Conseil. Là ils pourront vous dire quoi."

Il gribouilla quelques notes dans son registre des entrées, d'une main mal assurée. Sans doute avait-il encore la gueule de bois...

"C'est bon, 'pouvez entrer. Gardez vos armes engainées. S'pourrait qu'on vous attaque sinon... les gens sont méfiants, par ici."

[Led Shark]

je vous remersssie de votre ssssollisssitude, rassssurez vous je ne tire pas les-armes le premier...
Led Sark gratifia le garde d'un sourire. Sur le visage de l'homme lézard cela n'était pas vraiment rassurant...
Inclinant la tête, il quitta le bureau avec un regard amusé sur les autres quémandeurs qui le dévisageaient
direction,le quartier des temples

[Thorgen]

Un barbare arriva en ces lieux. Cet Uthgardt semble basiquement équipé, simple armure en chitine, une grande hache banale, hormis quelques runes et décorations personnelles, n'influençant aucunement la qualité de l'arme.

Il entra en entendant le "suivant" du recruteur.

Il le salua en tapant du poing sur sa poitrine.

Salutations, je suis Thorgen. Je viens de très loin, au Nord... Entre l'épine dorsale et les bois de padhiver. Je suis Uthgardt, membre de la tribu du loup gris, et fier de l'être.

Il se frappa la poitrine

Je suis venu ici pour trouver un endroit ou je pourrais m'installer, et a partir duquel je pourrais éventuellement faire fortune...

Bien sur, en échange, vous aurez mes services. Thorgen respecte toujours ses marchés. Mon peuple aime la guerre, et j'ai été entrainé a me battre dès mon enfance.

Bien sur, je suis surement nettement moins puissant que certains de vos hommes... Et cela fait seulement quelques années que j'ai été déclaré guerrier de ma tribu. Alors, je débute. Mais si mon aide peut vous servir, je demande la citoyenneté Melandienne.

[Ithrand]

Ithrand, capitaine de la garde mélandienne depuis des temps immémoriaux, avait déjà vu nombre de "guerriers" passer par le bureau des entrées. Pour la plupart, on en retrouvait, une semaine à peine plus tard, le cadavre, ou une partie seulement, dans une ruelle dont les seules maisons n'abritaient que des bordels ou des tripots accueillants joueurs, trafiquants et bien pire encore...

Néanmoins, le garde ne voyait pas de raison d'empêcher le nouveau venu d'entrer en ville. Après tout, s'il désirait achever son existence plus rapidement, c'était son problème...

"Fort bien, messire Thorgen. Un combattant, mmh ? Et, dites-moi, comment pensez-vous faire fortune ici ? Vous avez un projet ? Des compétences qui pourraient vous permettre de trouver un emploi ?"

Il se méfiait des fauteurs de troubles, qui arrivaient en nombre à Melandis, pour n'en repartir que les pieds devant, exécutés par la justice de l'Empire.

[Thorgen]

Je sais me battre, et je sais me débrouiller seul en terrain hostile. J'ai entendu dire qu'une guilde de mercenaires recrutait dans le coin. Je pensais notamment m'y engager...

[Ithrand]

Il jaugeait l'étranger d'un œil perplexe, se frottant le menton, puis hocha la tête en grognant un "mouais".

"Zaefal, j'imagine. Ils pourraient vous trouver une utilité, en effet. Bon, c'est entendu. Bienvenue à Melandis, messire Thorgen."

Il griffonna quelques notes concernant le barbare sur son registre des entrées, tout en lui faisant signe de passer sous les portes, et de pouvoir à sa guise baguenauder dans les rues de la Cité du Chaos.

[Thorgen]

Il se frappa le torse

Merci.

Au fait, ou dois-je me diriger pour être engagé chez les Zaefal?

[Ithrand]

Le capitaine releva la tête un instant.

"À partir d'ici, tout droit pendant une demi-lieue. Vous arriverez sur une place avec fontaine. Prenez sur votre gauche, jusqu'à une autre place. De là, demandez votre chemin, sans quoi vous vous perdrez dans les rues commerçantes..."

hrp : c'est par ici

[Thorgen]

Merci.

Sur ce...

Il salua le garde a la façon des uthgardts

Puisse toutes les batailles que vous livrerez s'achever par votre victoire. Au revoir.

[Dimble Cotton]

Se faufilant jusqu'à la porte, un petit être encapuchonné de noir vit sortir un guerrier, mais avant d'avoir pu le dévisager un peu plus, Dimble du entrer dans le batîment en entendant le "suivant" crié par le capitaine.

"Holà le garde. Moi c'est Dimble, mais tu n'as pas besoin de retenir mon nom. Sache juste que je suis un assassin, un gnome, mais tu n'en sauras pas plus sur ma vie.
Alors c'est toi qui accorde la citoyenneté ici ? Et bien je viens pour l'acquérir et je suis sûr que l'on pourra bien s'entendre jusqu'à un certain point.
Je suis prêt à accepter tout les boulots mal famés, tant qu'ils me rapporteront gros. Une éthique ? c'est simple, je fais toujours le boulot le mieux payé.
Pourquoi Melandis ? Ah je me suis retrouvé dans les parages suites à des mésaventures mais cette ville me plaît ... beaucoup même. Mon but dans cette ville ? certainement d'engranger du pouvoir politique par n'importe quels moyens. C'en est fini de ma présentation. Alors ?"

Et dimble se mit à dévisager le garde, en attendant son éventuelle réponse.

[Ithrand]

Le capitaine dévisagea un instant le gnome avec un œil interloqué, puis, lentement, un sourire étrange se dessina sur ses minces lèvres.

"Ah, aah" fit-il avec intérêt, "Un candidat pour le remplacement du chancelier ? Héhé... tu me plais, Dimble. Et, ne t'en déplaise, je consigne tout ce que les candidats à la citoyenneté daignent me raconter... y compris leur nom."

Ce disant, il griffonnait quelques notes sur son registre déjà bien rempli. Il souligna deux fois un mot, tout en souriant à nouveau, brièvement.

"Bien... un assassin. La cité n'en manque pas, tant qu'il y a des gens comme toi pour remplacer ceux tombés au champ du déshonneur. Tu trouveras de quoi faire, ici, j'en suis certain. Bien. Entre, la voie est libre", conclut-il en lui indiquant la porte de sortie du bureau. Le gnome pouvait déjà déambuler dans la cité.

[Dimble Cotton]

S'apprêtant à sortir, Dimble se retourna à la dernière minute et demanda:

"Ah ouais, j'ai failli oublier. Je suis certain qu'un imposante ville comme celle ci doit bien abriter une guilde d'assassin ou de voleurs, pourrais-tu m'indiquer le chemin ?"

[Ithrand]

L'expression d'Ithrand changea, son ton également.

"Une guilde d'assassins ? Jamais entendu parler de ça. Et tu f'rais bien d'pas trop m'embêter avec ce genre d'questions... j'pourrais rayer ton nom d'la liste."

Et le capitaine de crier ensuite :

"Suivant !"

[Zyl]

La jeune demi-orque qui venait d'entrer était nerveuse. Principalement parce qu'il s'agissait de Sheaxie, et que Sheaxie était toujours nerveuse. Elle s'était finalement décidée, revenue de son périple jusqu'aux abords de Manost et le Bosquet de Pierre, à demander la nationalité Mélandienne. Elle allait avoir besoin d'un peu de calme, et à présent que sa paie lui avait offert un peu d'argent, elle pourrait peut-être vivre une vie légèrement plus stable que celle de coupe-gorge. Enfin, rien n'était sûr, on parlait de Mélandis, tout de même.
La partie qu'elle aimait moins était celle où elle allait donner son vrai nom, quasiment sous son apparence normale (une demi-orque aussi peu remarquable qu'une demi-orque pouvait l'être, cheveux châtains en queue-de-cheval, habits brunâtres), et ainsi établir un semblant d'identité officielle sur laquelle elle aurait du mal à revenir. Mais elle n'avait encore que très peu utilisé son identité véritable, après tout. Elle ne serait pas en danger tant qu'elle n'oublierait pas, de temps en temps, de se travestir en homme, de se teindre les cheveux, d'adopter un accent étrange et une toute nouvelle personnalité.
En vérité, Sheaxie adorait mentir, beaucoup plus qu'il n'était nécessaire à protéger son identité (qui n'était que de peu d'intérêt à à peu près tout le monde) et ce qui la rendait nerveuse était de dire la vérité. Cela n'avait aucun panache. Elle s'éclaircit la gorge.
«*Bonjour, officier. Je viens vous demander si vous n'auriez pas une nationalité à m'accorder. Cela fait quelques temps que je demeure à Melandis, et je m'y sens comme chez moi à présent.*»
Elle grinça légèrement des dents.
«*Avant que vous ne demandiez, non, je ne mangerai personne. Je ne suis pas cannibale. Non, je jure que même les jours de fête, je ne mangerai personne. Je suis une demi-orque très bien éduquée.*»

[Frindal]

En mission à l'accueil des nouveaux venus désireux d'obtenir la citoyenneté mélandienne, Frindal était d'humeur égale. Égale à lui-même, soit massacrante. Il donnait toujours l'impression de détester tout le monde, simplement parce qu'il aimait montrer le fond de sa pensée clairement. Cela évitait de trop parler, surtout avec les autres.

Tout ça pour le fallacieux prétexte qu'Ithrand était détaché au Loup Hurlant, parce qu'il y avait soi-disant des espions ennemis qui tentaient de s'infiltrer en ville pour y mettre le bazar. Pff... bon, au moins, celle-ci était agréable à regarder : Frindal adorait les femmes musclées, il était servi avec les demi-orques féminines - si l'on pouvait dire ainsi. Et celle-ci paraissait plus intelligente que ses congénères - en général, des barbares ou des guerriers. Non, elle, elle savait parler, former des phrases complexes... et elle était mignonne ! Dommage qu'il était obligé de tenir son poste.

"Bonjour, ma dame" répondit-il, se surprenant lui-même. "J'aurai simplement besoin de quelques détails sur votre personne, avant de vous inscrire dans le registre de la population. Votre nom, ainsi que votre profession. Et, enfin, vos motivations quant à l'obten... l'obsess... euh, le fait d'être mélandienne." Il buta sur les mots. Frindal était un garde tout ce qu'il y avait de plus classique, quotient intellectuel compris.

[Zyl]

Le garde était plus poli que ce à quoi elle s'attendait. Il ne lui avait même pas redemandé si elle était absolument sûre et certaine de ne pas être cannibale. Peut-être était-ce simplement une bonne journée pour la demi-orque. Après tout, elle avait dormi dans un lit après des mois passés dans une caravane, mangé un petit-déjeuner consistant, et personne n'avait essayé de la tuer ni même de l'agresser en se rendant au poste. C'était donc, fondamentalement, son jour de chance.
"Sheaxie Nagorl. S-H-E-A-X-I-E. N-A-G-O-R-L."
Elle lança un coup d'oeil préoccupé au registre, puis un autre, imperceptible, à Frindal. Elle n'était pas certaine qu'il sache écrire.
"Profession, hum... Ca dépend des jours. Talents divers et emplois ponctuels. Je dois encore me trouver un travail stable, mais je pense faire scribe. Et bien sûr, je souhaite devenir mélandienne pour l'air vivifiant de Melandis-" Elle garda un visage parfaitement sérieux. "-Parce que simplement j'aime la ville, et parce que ces temps ci, je trouve qu'il faut s'engager. Je ne suis pas soldat, mais je peux au moins montrer mon soutien à Melandis en en adoptant la nationalité. Avec la guerre contre Manost et tout ce genre de choses. J'imagine que vous autres gardes devez être débordés, en ce moment. Enfin, c'est surtout parce que cela fait plusieurs mois que je suis arrivée ici, et que je suis tombée amoureuse de la ville, que je vous demande la nationalité."
Elle se rendit compte que c'était vrai. Ce qui la surprit elle-même. Même un cloaque pouvait avoir du charme, semblait-il. Melandis était toujours aussi sale, enfumée, crasseuse, dangereuse que le premier jour, mais elle ressentait néanmoins un attachement étrange à ses ruelles aux pavés inégaux, à sa population clocharde et à son chaos général. Sans compter que les quartiers les plus huppés étaient, eux, effectivement beaux.

[Frindal]

Le garde était trop absorbé par le personnage pour réellement faire attention à son discours, mais il nota cependant son nom, avec l'espoir vague de la retrouver un de ces soirs dans une bonne taverne. Il finit par bredouiller :

"Euh. Bien, très bien. Vous pouvez entrer, ma dame. Et bon vent dans notre belle cité !"

Il la regarda partir à regrets, admirant ses larges épaules et sa démarche chaloupée qui ferait frémir n'importe quel orque de la cité du Chaos...

[Zyl]

«*Merci beaucoup, monsieur. Vous êtes aimable, c'est rare. Au revoir.*»
Elle garda une expression polie. Cela s'était mieux passé que ce sur quoi elle aurait parié. Elle était trop habituée à se mettre sur la défensive, peut-être. En tout cas, c'était une bonne chose de faite. Elle se retourna, avec sur les talons le chat "sauvage" qui refusait obstinément de la quitter depuis le Bosquet de pierres, et quitta le poste le cœur un peu plus léger. Melandis lui appartenait ! Presque. En tout cas, elle appartenait à Melandis, à présent.

[Eldurvellir]

Eldurvellir, quête solo (fin ?)

http://www.baldursgateworld.fr/lacouron ... post316846

Eldurvellir entra enfin dans le bureau des demandes de naturalisation melandienne.

Il regarda autour de lui. Seul dans ce bureau, face à l'officier en charge des sollicitations des étrangers désireux de s'installer à Melandis.

Etait-ce de bon augure ? Le mage décida que oui.

- Bonjour messire officier. Je désire m'installer en votre cité comme négociant. J'aimerais connaître la marche à suivre pour être naturalisé melandien et pouvoir m'établir à mon compte.

Il sourit à demi, attendant la réponse avec quelque solennité.

[Ithrand]

Le capitaine de la garde, qui avait salué courtoisement le nouveau venu, passa quelques secondes à l'examiner attentivement. Puis, sur un hochement de tête, il lui répondit d'un ton amical :
-Tout d'abord, laissez-moi vous dire que nous sommes très heureux que vous souhaitiez vous installer à Melandis et prendre une part active à son commerce. Nous sommes toujours à la recherches d'hommes entreprenants susceptibles de contribuer à l'essor de notre cité.
Il ouvrit un tiroir, en tira un parchemin à en-tête - un document officiel, visiblement - qu'il étala sur le bureau, devant lui, et s'empara enfin d'une plume.
-Néanmoins, particulièrement en ces temps troublés, nous ne pouvons accorder notre confiance à de purs inconnus. Je vous saurais donc gré de me donner des informations vous concernant. D'abord votre nom, votre profession ainsi que vos origines : je suppose que vous avez déjà fourni ces détails lors de votre contrôle par la garde, mais ils me sont également nécessaires... Ensuite, pourriez-vous m'exposer les raisons qui vous ont poussé à choisir Melandis pour ouvrir votre nouvelle boutique ? Connaître vos motivations est un élément aussi important qu'incontournable car, avec d'autres, il nous permettra de statuer sur votre demande.

[Eldurvellir]

- Mon nom est Eldurvellir : E-L-D-U-R-V-E-L-L-I-R ; je suis mage transmutateur et vient du Val Bise. Si j’ai choisi Melandis, c’est parce que cette ville me semble correspondre à ma personnalité. Je hais la naïveté et la niaiserie bonnasses, communes au fonctionnement de bien des cités. Je n’ai pas peur d’un peu de cruauté ni de malice, ce sont des notions qui me sont familières. Vos remparts ornés de cadavres disent la sévérité de vos pratiques ; elles sont loin de me déplaire.

Eldurvellir continua :

- Je compte ouvrir une boutique susceptible d’être utile en temps de guerre, puisque j’y vendrai les potions que je fabrique à partir de plantes : des potions de soins, de résistance, de récupération… Je suis aussi habile à travailler et réparer le cuir, et je fabrique des poches et des carquois. J’espère aussi être en capacité de fournir tout ce qui peut être utile aux soldats melandiens en terme de produits énergisants, qui peuvent les aider à tenir plusieurs jours sans avoir besoin de sommeil. L’avantage obtenu sur les ennemis peut être considérable.

Le mage eut une idée remarquable, qu’il énonça à voix haute d’un ton pensif :

- Des produits… Effectivement… Sous un état solide, plus facile à transporter, moins lourd… Il suffit de concentrer suffisamment le principe actif… Peut-être même créer une nourriture énergisante… Je tiens là une idée…

Il releva la tête et s’adressa à l’officier :

- Excusez-moi ! mais si mon idée est réalisable, je pense que Melandis pourra en tirer grand profit.

Il se tut, attendant la réponse de l’officier.

[Ithrand]

Ithrand termina de retranscrire les informations délivrées par Eldurvellir puis, relevant la tête, il le regarda bien en face.
-Je vais vous parler franchement, messire. Sur le papier - il tapota le parchemin - , tout cela est fort prometteurs. Reste néanmoins à voir ce qu'il en est dans les faits. Bien sûr, vous ne m'avez pas l'air d'être un affabulateur. Cependant, je ne peux me fier à une simple impression : si vous saviez le nombre de personnes qui se présentent à moi en prétendant être des experts en magie ou en alchimie, des guerriers chevronnés, voire des chasseurs de dragons émérites ! Et encore, je vous épargne les récits les plus pittoresques... Quoi qu'il en soit, une part non négligeable de ces gens sont de purs imposteurs.
Il se cala contre le dossier de sa chaise.
-Devenir citoyen de l'empire mélandien est un grand honneur, messire, et il n'est accordé qu'à ceux qui se révèlent à la hauteur. Voilà pourquoi chaque postulant est mis à l'épreuve. Vu votre métier, je pense vous envoyer à l’École du Necronomicon qui vous trouvera, à n'en pas douter, une mission dans vos cordes. Vous pourrez ainsi faire d'une pierre deux coups : démontrer vos capacités de magicien, ce qui vous permettra d'exercer votre art en ville, et prouver votre dévouement envers Melandis, ce qui rendra possible votre naturalisation. Qu'en dites-vous ?

[Eldurvellir]

- Je ne prétends pas être un expert. Mais je suis heureux d’être mis à l’épreuve. La méfiance est mère de la sûreté et je suis enchanté de voir que Melandis sait se protéger des aigrefins éventuels.

Eldurvellir se sentait en confiance.

- J’ai donc juste deux choses à vous demander : où trouver l’Ecole du Necronomicon et quelles sont les bonnes auberges de la ville.

[Ithrand]

-Les auberges, ce n'est pas ça qui manque, à Melandis. Et en général, plus le quartier dans lequel elles sont installées est huppé, plus elles se révèlent confortables. En ce domaine, aucune n'égale la Mélandienne d'Argent, au cœur du Havre Bourgeois ; encore faut-il être assez riches pour s'y offrir une chambre... Sinon, le Luménien Noyé, sur le port, est tout à fait acceptable si on ne craint pas le chambard causé par les marins... Enfin, concernant l'École du Necronomicon, vous la trouverez dans le Noyau Occulte : la repéré n'est pas difficile, tant elle est visible de loin !
A nouveau, Itrand fouilla dans un tiroir, sortit un parchemin qu'il couvrit de son écriture appliquée avant de le rouler et de le cacheter à la cire.
-Une fois aux portes de l'école, présentez ce document aux Appariteurs, dit-il en le tendant à Eldurvellir. Ils sauront quoi faire.