[Lieu] Demeure de Denerys

[Mornagest]

En provenance de

Ils arrivèrent d'une petite rue bordée de maisons coquettes sur une espèce de villa, relativement petite, mais dont le jardin était magnifiquement décoré de buis taillés en forme d'animaux, mais également de parterres de fleurs aux couleurs vives et assorties avec brio. Restant quelque peu en arrière afin d'éviter de trop se faire voir, les deux hommes discutaient maintenant.

"Il y a deux entrées, comme vous pouvez le constater. La porte principale semble être mieux gardée... du moins, ça semblerait logique, non ? Mais rien ne dit que ce soit le cas..."

Varlen releva la tête. "Pas de gardes à l'extérieur. C'est déjà une bonne chose... en revanche, nous devrons fouiller la maison pour trouver Denerys. J'ignore où se situe sa chambre... à l'étage, j'imagine, mais ce n'est que pure supposition. Qu'en pensez-vous ?"

[Thorgen]

Thorgen reflechit un instant, puis parla.

C'est un pretre... Il a surement des pouvoirs... S'il a pas de gardes, c'est possible que ses pouvoirs donnés par son dieu soient grands... Il sait qu'il est menacé. Donc, il est prèt a toute attaque. Si l'on s'approche trop lentement et qu'il s'y attend, ça lui laissera tout le temps de nous pieger. Nous devrions attaquer de front, en vitesse, et surtout le tuer le plus vite possible pour éviter qu'il invoque ses pouvoirs... En le frappant assez fort, on peut le tuer sans qu'il ait le temps de faire quoi que ce soit.

[Mornagest]

Varlen aquiesça silencieusement. Les pouvoirs des prêtres au service de Talos n'étaient pas à négliger, même s'ils avaient parfois tendance à être ivres ou en compagnie d'une jeune fille de peu de vertu ; la situation serait cocasse, mais tout à leur avantage. Cependant, le prêtre écarta mentalement cette possibilité ; les temps étaient troublés, et leur cible n'était pas assez stupide que pour risquer de baisser sa garde.

"Une attaque éclair, pourquoi pas ? Je peux nous donner quelques avantages... améliorer notre puissance de frappe, par exemple."

Varlen --> force de taureau --> Thorgen
Varlen --> force de taureau --> Varlen

Aussitôt lancé, le barbare sentit ses muscles, déjà proéminents, devenir franchement énormes. Il sentait qu'il n'aurait qu'un coup à donner pour enfoncer la porte et entrer dans la maison.

"Allons-y... je vous laisse le choix entre l'avant ou l'arrière de la maison."

[Thorgen]

Thorgen contracta ses muscles, sentant cette nouvelle force, et sourit de contentement.

Il s'attend peut-être a ce qu'on vienne le chercher par derriere, alors je choisis l'avant.

[Mornagest]

"Entendu."

Le duo s'avança silencieusement dans la nuit, vers la porte d'entrée principale de la demeure. Toujours rien en provenance de cette dernière ; ni bruit, ni mouvement, ni lumière...

Comme il fallait s'y attendre, la porte était verrouillée.

"Vous voulez la défoncer ? Je pense que vous êtes plus apte que moi... je me prépare, il risque d'y avoir des arrivants ensuite."

[Thorgen]

D'accord, mettez-vous en position de sorte a pouvoir frapper dès que la porte est ouverte...

Thorgen se décala de la porte, côté serrure, et saisit sa hache a deux mains, la levant bien haut, y concentrant toute sa force. Il abbatit ensuite son arme au niveau de la serrure.

THORGEN utilise ATTAQUE EN PUISSANCE (-1 ATTAQUE, +2 DEGATS) sur PORTE (NIVEAU SERRURE)

[Mornagest]

Sitôt la porte fracturée - elle avait presque été brisée en deux sous l'impulsion de l'épaule monumentale de Thorgen - les deux hommes se tenaient prêts à contrer toute attaque de l'intérieur, mais malgré le fracas, rien ne semblait bouger... nulle lumière, nul mouvement, nul bruit, sinon celui de la respiration des deux assaillants...

Avec circonspection, ils avançaient pas à pas dans le patio, guettant le moindre signe suspect.

"Personne ?" souffla Varlen.

La pièce comportait trois portes, à gauche, au centre et à droite. Un épais tapis ornait le sol du patio, rendant le bruit des bottes feutré, voire presque inaudible. Dessous, le plancher grinçait cependant très légèrement. Les murs étaient couverts d'une sorte de papier peint sombre, tandis que deux tableaux représentant des scènes religieuses liées à Talos étaient accrochés en vis-à-vis. Au plafond, un bas-relief peint en couleurs chaudes passait pour inquiétant, mais c'était probablement dû au manque de luminosité.

Hrp : à toi de prendre les décisions, Varlen te suivra quoiqu'il arrive (sauf si tu te mets dans une situation vraiment embarrassante ). Essaie de décrire au mieux tes actions, les pensées de ton personnage, pourquoi il prend telle ou telle décision... bref, n'hésite pas à étoffer !

[Thorgen]

Thorgen avança prudemment a l'intérieur, hache en main. Il examina chacun des côtés de la pièce, ainsi que les tableaux. Il renifla.

mhh... Pas de gardes... Il pourrait avoir piégé sa demeure... Varlen, peux-tu détecter des éventuels pièges?

*Méfions-nous... ce genre de gars préparent toujours un sale coup... *

[Mornagest]

Aussitôt dit, aussitôt fait.

Varlen --> détection des pièges

Le prêtre guetta les moindres recoins de la pièce, et trouva une partie du plancher prête à céder sous le poids de l'imprudent. Il indiqua l'endroit à éviter à Thorgen, puis lui expliqua par signes qu'il n'existait pas d'autres pièges dans le patio.

Tout restait d'un calme opaque, presque oppressant. Ils entendaient leur propre respiration.

"Il faut se décider", chuchota le prêtre de Tempus en indiquant de la main les portes.

[Thorgen]

Celle-là!

Il donna un violent coup de pied à la porte de droite, esperant ainsi la défoncer, sa hache toujours en mains, pret a frapper le moindre gars qui viendrait se poster devant lui.

[Mornagest]

Un fracas épouvantable survint alors que Thorgen enfonça la porte, la faisant éclater en plusieurs morceaux. Varlen écarquillait les yeux, et, peu soucieux désormais de faire preuve de discrétion, lança, furieux :

"Vous ne pouviez pas essayer de l'ouvrir normalement ?" en entrant dans la pièce, qui s'avérait être le salon, derrière le barbare. "Toute la maisonnée va nous tomber dessus... et moi qui... euh..."

Il restait maintenant bouche bée face au spectacle sanglant qui s'étalait sous leurs yeux ; deux hommes, probablement des gardes de Denerys, baignaient dans leur propre sang, égorgés de la même façon. L'hémoglobine qui tachait le parquet ne semblait guère sèche.

[Thorgen]

La vue de sang et de cadavres excita Thorgen, un sourire de folie se peignit sur ses levres.

HAHAHA! La bataille a déja commencé. Vite! Allons tuer le pretre avant qu'on nous devance!

Il entra en courant dans la piece ensenglanté, n'ayant aucun scrupule a patauger dans le sang, comme si cette situation l'attirait.

[Mornagest]

Varlen avait la vague impression d'être accompagné d'un véritable berserker, et cela ne le mettait pas spécialement à l'aise ; visiblement, Thorgen aurait été d'accord d'égorger toute la maisonnée, si cela pouvait lui procurer une quelconque excitation...

"Euh, bon... on va essayer de le trouver, déjà, et s'assurer qu'il sera bien mort une fois qu'on aura quitté la maison..."

Il terminait à peine sa phrase que des bruits violents de combat parvinrent de l'étage, suivis par une cacophonie assourdissante, comme si un ouragan s'abattait sur la maison.

[Thorgen]

Mhh... Il a encore des gardes, ils sont en haut, sans doute en train de se faire démonter... Allons les aider! Il nous faut la tête de ce pretre!

Thorgen chercha du regard un eventuel accès à l'étage supérieur.

[Mornagest]

La pièce ne donnait sur aucune autre, malheureusement. Il fallait revenir dans le patio, et c'est ce que les deux hommes firent en vitesse. Varlen était ébahi par le manque total de prudence de Thorgen, mais il devait admettre qu'il avait au moins raison sur ce point : s'assurer que leur cible mourrait bel et bien.

Cette fois, ce fut le prêtre qui choisit la porte, prenant celle en vis-à-vis de la porte d'entrée, qui donnait sur un petit couloir terminé par un escalier en bois couvert d'un tapis sombre et quelque peu élimé.

Pendant tout ce temps, les bruits de combats n'avaient cessé, à l'étage.

"Restez prudents, bon sang !", grogna le prêtre.

[Thorgen]

Ouais...

Thorgen ralentit un peu sa course.

J'ai envie de me battre...

Il continua a avancer, étant tout de fois un peu plus prudent.

[Mornagest]

Varlen maugréa. "J'entends bien, mais si vous arrivez sur le champ de bataille après vous être pris trois flèches ou un dard empoisonné dans l'épaule, vous ne pourrez plus trop prétendre vous battre..."

Ils arrivèrent en haut de l'escalier. La cacophonie du combat se poursuivait, au bout du couloir, et la porte qui donnait sur la pièce était ouverte. Des cris se faisaient encore entendre.

[Thorgen]

Thorgen ria aux dires du pretre. Apparemment, il trouva ça drôle. Et il suivit.

Ah ben nous y voila... Qu'est-ce qu'on fait, on fonce, ou on y va discretement.

[Mornagest]

"Allons-y prudemment. Ça a l'air de bastonner sec... mais ne traînons pas, je voudrais savoir qui sont ces assaillants qui nous ont doublé."

Ils remontèrent le couloir, tandis que le combat se poursuivait. Un long cri parvint, achevé par un gargouillis sonore infect. Probablement un égorgement dans les règles...

Alors que Varlen passa discrètement la tête pour essayer de savoir quelle était la situation, un éclair crépita dans la pièce, et, après avoir heurté un des murs, vint frapper le prêtre en pleine poitrine, le tuant sur le coup.

Une désagréable odeur de chair brûlée envahit l'air, tandis que les cris continuaient...

[Thorgen]

Eh merde!

Il regarda le cadavre du pretre, se frappa le torse du point et salua le mort.

Rendez-vous au repos du guerrier, l'ami.

Bon... Il doit avoir un mage la dedans... Faut le charger avant qu'il ait le temps d'incanter... Allons-y! La victoire ou la mort!

Il s'enfonça dans la piece a toute allure.

[Mornagest]

Le spectacle avait de quoi faire frémir. Plusieurs cadavres jonchaient le sol. Égorgés, brûlés, foudroyés... les gardes de l'un et de l'autre n'avaient eu que le temps d'adresser une brève prière muette à Kelemvor avant de succomber sous les assauts rageurs des deux prêtres qui s'opposaient maintenant. L'un arborait une tunique rouge uni, frappée en tout et pour tout d'un soleil noir sur le torse. Il paraissait jeune malgré la calvitie dont il était marqué. Il regardait fixement son adversaire tandis qu'il se lançait dans une incantation de sortilège.

De l'autre côté, le talassien, en robe de nuit, haletait. Son âge avancé le trahissait peut-être, à moins que ce ne furent les sorts du cyrinishade qui l'affaiblissaient ? Toujours était-il qu'il ne paraissait pas vouloir tenter de poursuivre le combat dans l'immédiat. La raison en était simple : Thorgen vit que sa main droite était couverte de sang.

Voilà tout ce que le barbare pouvait voir depuis l'entrée de la porte.

[Thorgen]

Mais... Il est en train de me macher mon travail!

*Bon, chargeons-le, c'est le bon moment.*

Vaincre ou mourir!

Il s'enragea, ses yeux roulants et grognant, en proie a sa rage de berserker, et chargea le vieux pretre.

[Mornagest]

Le prêtre de Talos ne s'attendait absolument pas à une attaque dans le dos. Il se retourna, à peine à temps pour voir la lame de Thorgen filer droit sur lui et lui découper la moitié du cou, lui dessinant un affreux sourire ensanglanté sur toute la gorge.

Pendant ce temps, le cyrinishade terminait son incantation, tout en fixant cruellement le barbare.

Prêtre de Cyric ---> immobilisation des personnes ---> Thorgen

Une lueur jaune jaillit de la paume du prêtre, et vint frapper le torse du barbare, qui se figea instantanément, le bras droit levé, l'épée en avant. Tout au plus pouvait-il suivre des yeux ce qui s'ensuivit...

Fort heureusement, le prêtre s'approcha de Thorgen et se contenta de lui parler.

"Inconscient... tu as de la chance que tu m'as quelque peu aidé à achever ce vieillard sénile. Je t'aurais bien tué, mais je n'en vois pour l'instant pas la raison. Si tu es opposé à Talos, cela me suffit pour te garder en vie... pour l'instant. Adieu."

L'homme sortit par la fenêtre, par laquelle il devait être arrivé, plus tôt dans la soirée. Quelques minutes plus tard, le barbare pouvait à nouveau bouger.

[Thorgen]

Thorgen remua ses muscles. Il fut douloureux de rester figé les muscles contractés... Il se massa les bras.

Pas sympa le Cyrinique. Enfin, mon travail est accompli.

D'un coup de hache, il trancha la tête du vieux pretre mort, et l'enfourna dans son sac. Il regarda ensuite par la fenetre d'où était parti d'autre pretre.

[Mornagest]

La rue était déserte. L'aube était encore loin de se lever, et il n'y avait pas âme qui vive... le prêtre était parti sans demander son reste, probablement retourné dans la sécurité du temple de Cyric.

La fenêtre donnait sur un carré d'herbe, parsemé d'arbustes à basse tige, quelques trois mètres en contrebas.

[Thorgen]

Il s'engagea alors par la fenetre, et sauta dans l'herbe.

[Mornagest]

Le barbare chercha le cyrinishade des yeux. Rien ne bougeait. Avait-il utilisé un sortilège d'invisibilité, ou quelque chose du genre ?

Soudain, au bout d'une ruelle, Thorgen aperçut un bout de tunique rouge qui s'en allait prestement à l'angle du croisement, plus loin, à une centaine de mètres environ.

[Thorgen]

Il examina un peu l'homme en rouge.

*Mhh... pas besoin de chercher... j'ai accompli mon marché, peu importe le moyen... j'ai de l'or a gagner moi...*

Il se déplaça, afin de retrouver son chemin.

[Mornagest]

Thorgen marchait allègrement, malgré un léger mal de crâne résiduel suite au sortilège lancé ; cela arrivait de temps à autre, et c'était préférable à un coup de masse destiné à écrabouiller impitoyablement les os.

Encore peu habitué à la cité, il ne sut trop quelle direction prendre pour retrouver son chemin. Il faisait sombre, son guide était mort, et de ce fait, il ne tarda pas à errer sans savoir où aller.

Ses pas le menaient machinalement le long d'une ruelle, puis il atteint la Houleuse, bordée de quais. Il était au port...