[Lieu] Le port d'Anarelis

[Mornagest]

Ils arrivèrent rapidement devant l'auberge et y entrèrent. L'activité y était limitée vu l'heure, et la faible fréquentation du port. Ils n'eurent pas de peine à trouver Morcar, qui éclusait une choppe tout en discutant passionnément avec un des autres membres de l'équipage. Il remarqua ses amis du coin de l'œil et leur fit signe d'approcher, tout en dévisageant curieusement Sylveneïssa, avant de les saluer tous trois.

"Je suis ravi de vous voir de retour et en un seul morceau ! J'espère que vous avez eu plus de chance que nous... après votre départ, nous avons essuyé une nouvelle attaque. Le navire a été coulé. Fort heureusement, la voie d'eau n'était pas suffisante pour qu'il sombre trop rapidement, et nous avons pu mettre à l'abri l'essentiel de la cargaison. Tant pis pour le reste, c'était du bonus... cependant, nous voilà sans vaisseau pour la traversée. Il va falloir nous en trouver un autre. Mais, racontez-moi votre périple ?"

[Finrod Felagund]

Sur un signe de ses compagnons, Finrod entama le récit. Il lui fournit un rapport détaillé, aidé dans sa tâche par Noumn'nin.
Quand ce fut fini, Finrod reprit:

- Je suis heureux de vous savoir en vie. Nous craignions qu'il ne vous fût arrivé malheur.
Malheureusement...

Il s'arrêta un instant. Il reprit:

- Cette histoire du navire coulé est très ennuyeuse, bien que, je dois l'avouer, guère surprenante. Il semblerait que notre opposant mystérieux ait encore et toujours un temps d'avance. Ce qu'il nous faudrait...

Sa voix s'éteignit. Plus personne ne parla. Tous étaient plongés dans leurs réflexions. Jusqu'à ce que la voix de l'elfe s'élève:

- Je dois entrer en contact avec l'île. Morcar, pourriez-vous me rendre mon miroir ?
Car il y a peut-être une possibilité. Mais cela ne résoudrais le problème qu'à moitié.

[Mornagest]

Le nain hocha la tête, puis rendit avec empressement son miroir à Finrod, tout en lui demandant :

"À moitié ? Pourquoi donc ? Enfin, la moitié, c'est déjà mieux que là où nous nous trouvons pour l'instant."

[Philippin]

Noum'nin avait tout écouté, guettant les réactions sur la peau parcheminéedu nain. Lorsquue Finrod émit l'hypothèse d'une solution, Noum'nin le regarda, réellement interloqué. En quoi se mirer dans la glace résoudrait-il le problème?
Se sachant ignare en matière de magie, il se contenta de tirer la manche du mage;

-hrrumm, ... si tu ..fais des trucs magiques,..je,.. j'aimerais bien observer.
Et il s'empressa de préciser;
-si c'est possible et si je ne risque pas de te gêner, bien sûr!!

Les 'tours' de finrod, pour élémentaire qu'ils puissent être pour un mage, avaient laissé une impression de fabuleux dans le jeune esprit du halfelin.

[Finrod Felagund]

Finrod se tourna vers Noumn'nin:

[LEFT]- Je ne vais pas pratiquer la magie, je vais essayer d'entrer en contact avec les miens.
Mais quelque chose me dit que tu auras l'occasion de voir encore de la magie avant que tout ceci ne soit terminé.
[/LEFT]

L'elfe s'adressa alors à ses compagnons:

- Je ne pense pas en avoir pour plus d'une heure, aussi, ne vous éloignez pas trop.

Il demanda alors une chambre à l'aubergiste, puis disparut dans les étages.
Un peu plus d'une heure après, il redescendit. Il repéra alors ses compagnons assis à une table en train de boire un verre.
Il se dirigea alors vers eux, et lança rapidement son sort. Ce qu'il allait dire ne devait en aucun cas atteindre des oreilles hostiles:

Finrod-->Message-->Morcar, Noumn'nin et Sylveneïssa

Faisant mine de réfléchir, il chuchota, une main devant sa bouche:

- Morcar, murmurez vos réponses, nous les entendrons tous.
J'ai réussi à contacter l'île, et le gouvernement m'a chargé de vous dire que lorsque vous pénétrerez dans l'Eternelle Rencontre, vous devrez vous soumettre à un certain nombre de règles.
Mais il y a autre chose.
Il existe dans Feârun des portails menant à Eternelle Rencontre.
Ils sont extrêmement bien cachés et contrôlés, mais la Cour Elfique m'a toutefois accordé l'autorisation de vous faire passer par un de ces portails.
Il se trouve en Aglarond, et donc plus loin que l'île elle-même.
Toutefois, je suis presque certain que c'est une route que l'ennemi ne s'attendra pas à nous voir prendre.
De plus, nous aurons peut-être plus de chance de survivre sur terre qu'en pleine mer.
Bien évidemment, cela ne résout notre problème qu'à moitié, car il nous faut un navire permettant de se rendre sur les lieux.
Et l'Aglarond est proche de Thay, ce qui pourrait encore compliqué la tâche.
Toutefois, c'est un pari que nous pouvons tenter.

[Mornagest]

Le nain faillit s'étouffer en écoutant Finrod. Thay ? Les mages rouges ? Il ne savait pas à quoi il s'attaquait ! Il s'empressa de faire part de ses craintes à ses compagnons.

"Thay est une contrée plus que dangereuse ; hostile, et peuplée de fous prêts à vous utiliser pour leurs expériences magiques... aller là-bas nous expose à des périls aussi grands que l'océan, voire pires encore. Mais... c'est une idée qui est audacieuse, et intéressante, cela dit. Risquée, mais déroutante pour nos adversaires."

Il regarda tour à tour les trois aventuriers, attendant leur avis.

[Finrod Felagund]

Finrod reprit la parole:

- Vous oubliez que l'Aglarond est plus au Sud que Thay. Si tout se passe bien, nous n'aurons pas à y mettre les pieds.

[Mornagest]

Il songea à part lui que rien ne s'était bien passé depuis le début de leur folle entreprise. Le sort - ou un esprit maléfique supérieur - s'était acharné sur eux, et il ne voyait aucune raison à ce que cela change. Mais il se garda bien de faire part de ses sombres pensées à ses camarades ; leur plomber le moral eut été des plus idiot.

"C'est vrai. J'espère simplement que nous n'aurons pas de pépins... mais je voudrais savoir ce qu'en pensent nos amis."

La décision devait être collégiale, après tout.

[Philippin]

Noum'nin, qui n'avait jamais voyagé de ville en villages que de façon aléatoire n'était -loin s'en faut- peu portée sur la géographie. De même l'état politique des différentes contrées étrangères et leur situation sur la croûte de toril restait une image abstraite, coupée du réel.
Rien que de s'imaginer voyager sur toutes ces terres, lui faisait tourner la terre.
Malgré tout, échaudé par les dernières semaines prodigues en péripéties et voyages, il se projeta en imagination.

-hum, comme tout le monde, je connais surtout Thay pour ses 'fameux' marchands d'esclaves.

Il ne put en disant cela, s'empêcher d baisser la voix et le regard.

- Pour ce qui est des sorciers, se sont surtout des oui-dires qui composent mes informations,...

Puis relevant la tête avec une lueur dans les yeux, il sortit sa dague en chipotant les rainures du bois de la table.

-D'un autre côté, embrouiller les cartes, c'est la meilleure façon de reprendre la situation en main...
Si ils ont pu nous suivre et prévoir nos réactions et notre chemin, je crois que se remettre un peu à Tymora pour forcer la chance me plaît...

Quel peut être la différence en durée et risque entre les deux?
euh sans prendre en compte la menace actuelle, j'entends.

Puis sa dague ripa et il jura en se cognant au bord de la table.

[Sylveneïssa]

Sylveneïssa était native de Dorrandin, où sa communauté résidait depuis des temps immémoriaux ; dès qu'on sortait des nations elfiques les plus célèbres, sa connaissance de la géographie féerunienne était des plus sommaires, et cette avalanche de contrées étrangères lui donnait mal au crâne. Ce qu'elle voyait de plus certain, c'était que cette mesure de prudence allait les détourner durablement de leur premier objectif, déjà fort fort lointain : ils n'étaient pas près de rentrer.

Du reste, cette ruse n'aurait d'efficacité que si l'on partait du principe que leur prédateur serait à l'affût de leur débarquement, et non qu'il suivrait leur piste...

Mais la lythari se sentait complètement dépassée par les événements, particulièrement peu douée en talent d'oratrice, et elle préféra laisser parler les autres.

Le loupiot impatient présume de ses forces et bondit sur son but. L'aîné préfère savoir avant de décider...

[Mornagest]

Le nain farfouilla pensivement dans sa barbe avant de répondre.

"À vue de nez, en terme de distance, ça la double presque. Sachant qu'après avoir atteint Aglarond, nous nous retrouverons instantanément à Éternelle Rencontre... si tout va bien. Et si nous pouvons transporter toute la cargaison là-bas, ne l'oublions pas. Par la mer, sans problème. Par la terre, hem... il va falloir prendre des muscles."

Il but une gorgée de sa bière, étouffa un rot, puis poursuivit :

"En terme de durée, je l'ignore. Deux mois ? J'espère moins. Je ne sais pas. C'est... enfin, ça paraît impossible vu notre situation."

[Finrod Felagund]

Finrod décida de trancher. Il était parfaitement illogique de choisir une solution maintenant alors qu'ils avaient encore des choses à régler:

- Morcar, dans un cas comme dans l'autre, il nous faut un navire. Pouvez-vous nous en procurer un ?
De plus, dès que nous aurons mis la main sur le navire, il ne faudra en aucun cas attendre pour partir. Dans l'heure même, il faudra prendre le large. Je ne veux en aucun cas qu'il soit coulé à son tour.
Ne parlez donc de cette affaire que lorsque nous serons à l'abri des oreilles indiscrètes.

Il s'adressa de nouveau au nain:

- Avez-vous une mission à nous confier ? Peut-être la préparation de cette nouvelle échappée en mer ?

[Mornagest]

Morcar hocha simplement la tête avant de déclarer :

"Nous n'avons que peu de solutions... les quelques économies que j'ai amassées serviront à acheter un navire. Nous n'avons pas le temps de faire les difficiles, j'espère qu'on pourra en trouver un qui soit suffisamment robuste pour tenter la traversée. Je pense que nous aurons rapidement une occasion, mais ne la laissons pas s'échapper. Le temps presse."

Il déglutit, puis poursuivit :

"Ce que vous pouvez faire, c'est guetter l'arrivée des navires au port. Celui qui vous paraît assez costaud... discutez-en avec le capitaine. De mon côté, je vais essayer de faire jouer mes relations avec le capitaine du port. Il en a peut-être à disposition."

[Philippin]

Opinant Noum'nin, fit quelques pas avant de se retourner pour voir qui le suivait.
Il profiterait de cette recherche au bord des quais pour récolter des espèces marines dont par exemple cette plante animale gélatineuse en forme de bol.
Mêlant ensemble les différentes considérations, il testait le tranchant de sa dague sur un bout de cuir.

- Peut-être que Finrod possède des pouvoirs pour charmer les capitaines de navire,.. ça nous serait bien utile bien que je ne pense pas qu'il se prête à ce jeu. Il a de drôles de considérations parfois, il oublie d'être pratique pour des princes, ses princes,.. ou pincipes; bref il doit être lui-même de haute naissance, de la famille royale.
N'empêche drôle de tradition; on dirait les religieux de Lathandre.

Distrait par ses pensées, il entailla le cuir. Pestant contre sa maladresse, il garda néanmoins la lanière de 60cm; elle pouvait toujours être utile.

[Finrod Felagund]

Finrod jeta un étrange regard à Noumn'nin.
Puis il se leva à son tour et le rejoignit:

- Très bien, nous partons voir ce que nous pouvons apprendre.

Il interrogea alors Sylveneïssa du regard pour savoir ce qu'elle comptait faire.

[Sylveneïssa]

Sylveneïssa hocha simplement la tête en se tournant vers Morcar.

"Sylveneïssa. Aëlfidel m'a fait venir. Il pensait que lythari serait utile. Plus, avec deux bras." Puis, après un temps: "Vous nain sentez la pierre. Très étrange."

Sur ces mots, elle salua puis rejoignit ses compagnons. Elle ne leur serait très probablement d'aucune utilité dans quelque négociation que ce soit, mais en attendant, elle s'instruirait un peu. Sans compter qu'on devait respirer un air beaucoup plus frais, sur le port... La saturation olfactive des tavernes l'empêchait de vouloir s'attarder un seul instant de plus que nécessaire en pareil endroit. Sauf si on lui proposait de l'hypocras, hé hé...

[Finrod Felagund]

Le groupe se dirigea donc vers le port, en quête d'un navire.
Toutefois, Finrod doutait qu'il puissent dénicher un bateau, et espérait que Morcar pourrait négocier avec le capitaine du port.
De plus, le temps jouait contre eux. Si ils ne prenaient pas bientôt le large, ils n'en auraient sans doute plus jamais l'occasion.

[Mornagest]

Ils se séparèrent donc, laissant le nain se rendre à la capitainerie du port.

Le soir tombait maintenant, et les bateaux étaient pour la plupart rentrés au port. Nombreux étaient ceux de pêche, déchargeant leur cargaison de poisson dans un florilège d'effluves marines toutes plus appétissantes les unes que les autres. Quelques-uns, plus robustes, étaient visiblement des vaisseaux marchands, près desquels traînaient des dockers et des marins en quête d'une bonne taverne ou d'un lupanar.

Ils avaient un peu de choix, donc. Restait à espérer que l'un des capitaines accepteraient de vendre leur navire. Devant eux était amarré un solide bateau, dont le pont était occupé par plusieurs hommes. Le capitaine était peut-être parmi eux ?

[Finrod Felagund]

Finrod s'approcha d'un des hommes du navire. Il lui demanda:

- Je souhaiterai parler au capitaine de ce navire. Est-ce possible ?

[Mornagest]

Très loquace, l'homme émit un vague grognement, puis désigna du pouce le concerné, qui discutaillait avec quelques-uns de ses marins, un peu plus loin sur le pont.

Le navire était apparemment vidé de ses marchandises ; les hommes étaient donc de permission pour une virée au port, tandis que quelques malchanceux héritaient des tâches ingrates de rechargement des réserves en eau douce, en réparations diverses et en inspection générale de tout le bâtiment.

En s'approchant, les aventuriers se rendirent compte que le capitaine s'affairait justement à organiser le tout, ce qui ne semblait pas forcément au goût de ses hommes. Ils durent patienter un bon moment, mais enfin leur fut accordé un peu d'attention.

"Ouais ?"

[Philippin]

Noum'nin s'était instinctivement placé un peu en retrait dans l'ombre de Sylveneissa. Lorsqu'ils réussirent à retenir l'attention du capitaine, il regarda Finrod.
Noum'nin se contenta donc de sourire au cas où quelqu'un aurait l'idée de regarder à hauteur des pieds.
Il n'en ouvrit pas moins grand ses yeux et ses oreilles.

[Finrod Felagund]

Finrod décida d'être également concis:

- Vendriez-vous votre navire ?

[Mornagest]

L'homme les considéra un instant sans mot dire. La proposition aurait pu le faire éclater de rire, fut un temps... il gagnait honnêtement sa vie en tant que marchand entre Helonna et Dorrandin, sans prendre trop de risques, et il avait un bon avenir devant lui. Mais, l'âge venant, le capitaine s'était progressivement mis à songer à une retraite paisible, loin de l'aventure, dans une campagne perdue proche de la mer. Aussi hésita-t-il à répondre directement, préférant s'accorder un moment de réflexion, avant de déclarer :

"C'est pas impossible, mais pas à n'importe quel prix."

[Finrod Felagund]

Finrod décida d'aller jusqu'au bout:

- Et quel serait ce prix ?

[Mornagest]

Quelque peu pris au dépourvu - il ne s'attendait pas vraiment à ce qu'on lui propose de but en blanc d'acheter son navire - le capitaine réfléchit encore quelques instants, avant de déclarer simplement :

"Trois mille pièces d'or. Il est en bon état, comme vous pouvez le constater."

C'était vrai. Hormis l'entretien classique qui était à effectuer suite au voyage qu'il venait de parcourir, le bateau avait l'air solide, disposait de deux mâts imposants, et était suffisamment grand pour les contenir tous sans aucun souci de logement.

[Finrod Felagund]

Finrod s'étonna que le bateau coûta si peu. Il décida donc de transmettre le message à Morcar:

- Très bien. Je reviendrai sous peu avec une réponse.

Puis il quittèrent le port et repartirent vers l'auberge. Mais Finrod restait vigilant: les ennuis pouvaient surgir au coin d'une rue.

[Philippin]

Apprêté à de longues palabres agrémentées de cris, pleurs, nuances marchandes et autres sournoiseries commerciales; c'est l'esprit vide et quelque peu perplexe que Noum'nin suivit les autres pour retrouver Morcar.
Il suivait donc Finrod et Sylveneissa, distancé d'un poignée de mètres par ses réflexions sur le marchandage en deux phrases d'un navire.

Il se faufilait donc machinalement dans la population des quais, gardant néanmoins un oeil sur les deux elfes plus loin.

[Mornagest]

Mais pour l'heure, aucun monstrueux mage ne semblait être à leur poursuite, aucun vilain ne souhaitait leur arracher la tête pour son simple amusement personnel... tout était calme, presque trop calme. Les aventuriers étaient quelque peu inquiet ; cela allait-il durer ?

Ils arrivèrent rapidement à la capitainerie du port, d'où sortait Morcar, la queue entre les jambes, tandis que de la porte entrouverte, on entendait le capitaine hurler :

"... et que je ne te revoie plus, misérable nabot ! Sale fouine puante ! Dégage !"

Puis la porte se referma, et le nain sursauta et toussa d'un air gêné en voyant ses compagnons arriver.

"Hrrm... euh... et de votre côté ?"

[Finrod Felagund]

Finrod livra le rapport de leurs investigations:

- Et bien, nous avons discuté avec le capitaine d'un bateau. Le navire, bien que je n'y connaisse pas grand-chose, semble être adapté. Mais il serait sans doute préférable que vous jetiez un oeil.
Le capitaine en demande 3000 pièces d'or. Cela m'a étonné, car je crois bien qu'un navire comme celui-ci coûte généralement plus du triple.

- Et sinon, dit-il en jetant un regard vers la capitainerie du port, souhaitez-vous que je m'occupe de la chose ?

[Philippin]

...souhaitez-vous que je m'occupe de la chose ?

Noum'nin arriva tout juste pour capter la fin de phrase. Décidément, ce voyage était rempli de surprise.
Tout à coup méfiant, il regarda finrod de travers un court instant. Non, il devait avoir ma l'interprété bien sûr.
Néanmoins, il garderait toujours un oeil sur l'ensemble de la troupe.

Sur le moment, il se contenta d'attendre la réponse de Morcar tout en tirant sur un fil de son vêtement.
Une fois le fil en question en main, il se le passa entre les dents.

Ahah, je vais t'avoir satané boutuscule têtu. Finis donc dans mon estomac.

S'ensuivit une bataille toute personnelle et non reprise dans les annales et autres archives dont nous passerons les détails (mais dont le vainqueur fut Noum'nin; précisons le tout de même)