Oyez, oyez !
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[Bâtiment] Les bains publics
- Galathée
- Élu de Mystra
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HRP : Désolée pour le délai, je n’avais absolument pas vu ce post avant hier soir :S
Les comploteurs continuèrent à discuter quelques instants. Apparemment, on s’échangeait une somme d’argent conséquente, qu’on recomptait avec précision. Ils avaient tous les quatre l’air contents du résultat : la marchandise s’écoulait bien, rapidement, et les autorités n’y voyaient apparemment rien. Les bains étaient une aubaine pour eux, un nouveau terrain, où une clientèle plus aisée osait se rendre sous le prétexte de barboter ou se faire masser.
Myrhela restait dans l’ombre, et il commençait à faire très froid : on était au cœur de l’hiver et les thermes étaient à peine chauffées pendant la nuit, tout juste assez pour ne pas que l’eau gèle dans les bassins. L’immobilité la glaçait, menaçant de faire claquer ses dents… ou la faire éternuer !
Soudain, à une dizaine de mètres derrière elle, elle entendit un craquement sonore, qui résonna sur les murs de la bâtisse, suivi d’un petit juron étouffé qu’elle perçut à peine.
« C’était quoi ?! » s’alarma l’un des conspirateurs et Myrhela entendit qu’on repoussait des chaises.
Ils surgiraient dans un instant.
Les comploteurs continuèrent à discuter quelques instants. Apparemment, on s’échangeait une somme d’argent conséquente, qu’on recomptait avec précision. Ils avaient tous les quatre l’air contents du résultat : la marchandise s’écoulait bien, rapidement, et les autorités n’y voyaient apparemment rien. Les bains étaient une aubaine pour eux, un nouveau terrain, où une clientèle plus aisée osait se rendre sous le prétexte de barboter ou se faire masser.
Myrhela restait dans l’ombre, et il commençait à faire très froid : on était au cœur de l’hiver et les thermes étaient à peine chauffées pendant la nuit, tout juste assez pour ne pas que l’eau gèle dans les bassins. L’immobilité la glaçait, menaçant de faire claquer ses dents… ou la faire éternuer !
Soudain, à une dizaine de mètres derrière elle, elle entendit un craquement sonore, qui résonna sur les murs de la bâtisse, suivi d’un petit juron étouffé qu’elle perçut à peine.
« C’était quoi ?! » s’alarma l’un des conspirateurs et Myrhela entendit qu’on repoussait des chaises.
Ils surgiraient dans un instant.
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Séparée entre la curiosité de découvrir l'origine du bruit, et d'assurer sa sécurité, elle choisit la seconde option. Elle partit donc du coté opposé au bruit le plus vite possible et en silence. En effet, rester sur place en se cachant dans l'ombre le mieux possible serait suicidaire, les trafiquants regarderaient surement de partout, même dans les plus sombre recoins. Cependant en partant dans le couloir qu'elle avait choisi, elle ne perdait pas de vue de découvrir qui avait fait grincer une planche. La personne avait surement filé elle aussi, mais il n'y avait pas énormément de sorties possibles pour rejoindre la rue: la porte principale fermée à cette heure-ci, la porte par laquelle le vendeur de drogue entre à chaque fois, et quelques fenêtres sans barreaux. Elle avait bien repéré les lieux, et supposa par où l'intrus allait tenter de s'échapper, peut-être se trompait-elle, mais vu le couloir qu'il avait emprunté, il n'avait pas beaucoup de solutions; de toutes façon il fallait bien qu'elle tente quelque chose.
Il fallait donc qu'elle arrive à le coincé dans la rue après qu'il ait quitté les thermes. Elle entendait les lourds pas des trafiquants, ainsi que leurs voix qui paraissaient assez affolées et à la fois traduisait bien ce qui arriverait à un intrus découvert dans les bains. Elle arriva enfin devant une fenêtre sans barreaux, elle commença à déverrouiller, essayant de faire cesser le léger tremblement de ses mains. Une fois ouverte, elle escalada la façade des thermes en se cachant le mieux possible le visage.
Atterrissant dans la rue, elle courut jusqu'au coté du bâtiment où la fenêtre qui était supposée être utilisée par l'inconnu se trouvait. Là elle se plaça à l'ombre à un endroit qui lui sembla propice à sa mini embuscade.
HRP: Aucun soucis, s'pas grave.. =)
Il fallait donc qu'elle arrive à le coincé dans la rue après qu'il ait quitté les thermes. Elle entendait les lourds pas des trafiquants, ainsi que leurs voix qui paraissaient assez affolées et à la fois traduisait bien ce qui arriverait à un intrus découvert dans les bains. Elle arriva enfin devant une fenêtre sans barreaux, elle commença à déverrouiller, essayant de faire cesser le léger tremblement de ses mains. Une fois ouverte, elle escalada la façade des thermes en se cachant le mieux possible le visage.
Atterrissant dans la rue, elle courut jusqu'au coté du bâtiment où la fenêtre qui était supposée être utilisée par l'inconnu se trouvait. Là elle se plaça à l'ombre à un endroit qui lui sembla propice à sa mini embuscade.
HRP: Aucun soucis, s'pas grave.. =)
- Galathée
- Élu de Mystra
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Comme l’avait prévu la jeune fille, la fenêtre en question finit par s’ouvrir et elle aperçut le début d’un corps, une tête enrubannée dans une étoffe sombre, des épaules qui se hissèrent, avant que l’intrus ne s’immobilise brusquement, pousse une plainte étouffée, ne se cambre, résiste, pour finalement retomber à l’intérieur du bâtiment avec un cri de stupeur. Ce qu’il se produisit ensuite, elle ne put le voir : les murs le lui cachaient. Mais quelqu’un referma la fenêtre, non sans avoir jeté un coup d’œil inquiet aux alentours auparavant.
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"Oh non.." souffla une voix dans sa tête. Elle voulait absolument savoir qui était cet intrus. Il lui fallait donc re-rentrer dans le bâtiment; rapidement elle rejoint la fenêtre par laquelle elle était sortie. Aucune silhouette n'était visible à travers la fenêtre, elle commença donc à escalader la façade. Arrivée dans les thermes, elle se débrouilla avec ce qu'elle avait à cacher son visage. Si on l'apercevait, il ne fallait pas que sa véritable identité soit découverte. Après ce petit détail de prudence réglé, elle se dirigea au son des voix jusqu'aux trafiquants le plus silencieusement possible, évitant les planches qui paraissait couinantes. Dans sa tête continuaient de se confronter deux idées: devrait-elle tenter de délivrer l'intrus ou risquer de perdre son poste de masseuse voire se retrouver un couteau en travers d'elle? Elle aviserait le moment venu pensa-t-elle, si la personne lui paraitrait intéressante, elle brandirait surement son Ninja-to en espérant faire le poids, mais fallait-il encore qu'elle juge que cela en vaille la peine..
- Galathée
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Les éclats de voix la guidèrent jusqu’au bord du bassin d’eau chaude, où s’étaient rassemblés les trois conspirateurs et leur visiteur. Ils devisaient avec animation, mais elle était encore trop loin pour comprendre leurs paroles. L’intrus était à genoux entre eux, Myrhela devinait qu’il avait les poings liés dans le dos, et le livreur de lotus noir le tenait par l’épaule. Flore était debout, manifestement anxieuse, contre le mur. Les deux autres employés des thermes ne savaient pas quoi faire d’eux-mêmes.
A l’instant où Myrhela les apercevait, le revendeur plongea la tête du prisonnier sous l’eau et l’y maintint. Elle vit son corps tressaillir, puis se relâcher, et son bourreau le redressa avant de le lâcher sur le sol. Flore fit mine de se rendre à son chevet, mais Alvin l’en empêcha d’un geste.
« Cette petite crapule ne parlera pas ce soir. Bouclez-le quelque part, je reviendrai demain soir avec quelqu’un qui saura le faire parler. »
« Le boucler ici ? Mais nous ne pouvons pas garder un… quelqu’un dans les thermes, comme ça… ça va se voir, se savoir… »
« Je suis certain que vous avez des caves où personne ne va jamais. Je ne peux pas sortir avec lui et je veux savoir qui l’a envoyé et pourquoi. Bouclez-le, je reviendrai demain. »
Son ton ne laissait place à aucune discussion et les deux hommes des bains se penchèrent pour redresser l’intrus inconscient et l’entraîner vers les profondeurs des couloirs.
A l’instant où Myrhela les apercevait, le revendeur plongea la tête du prisonnier sous l’eau et l’y maintint. Elle vit son corps tressaillir, puis se relâcher, et son bourreau le redressa avant de le lâcher sur le sol. Flore fit mine de se rendre à son chevet, mais Alvin l’en empêcha d’un geste.
« Cette petite crapule ne parlera pas ce soir. Bouclez-le quelque part, je reviendrai demain soir avec quelqu’un qui saura le faire parler. »
« Le boucler ici ? Mais nous ne pouvons pas garder un… quelqu’un dans les thermes, comme ça… ça va se voir, se savoir… »
« Je suis certain que vous avez des caves où personne ne va jamais. Je ne peux pas sortir avec lui et je veux savoir qui l’a envoyé et pourquoi. Bouclez-le, je reviendrai demain. »
Son ton ne laissait place à aucune discussion et les deux hommes des bains se penchèrent pour redresser l’intrus inconscient et l’entraîner vers les profondeurs des couloirs.
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C'était parfait pensa-t-elle. Ils n'allaient surement pas monter la garde là où ils allaient l'enfermer. Elle ne se risqua pas à les suivre de trop près, quand elle vit vers où ils se dirigeaient, elle se contenta de se cacher correctement en attendant le départ de tous. Myrhela n'aurait ainsi plus qu'à aller retrouver l'homme pour lui poser quelques question et le délivrer. Cela lui paraissait si simple à cet instant, qu'elle eut un petit moment de doute, c'était vraiment étrange que tout semble s'arranger ainsi. Mais cette pensée disparut rapidement, bien que laissant un appel à la prudence au fond d'elle.
La fatigue commençait à la gagner, elle avait hâte de pouvoir raconter l'avancée de sa mission à Kérun et surtout de retrouver son lit. Cependant elle décida de ne pas se presser, de prendre autant de précautions que possible, de passer une nuit blanche même s'il le fallait bien qu'elle doute qu'elle arriverait à rester très vive et surtout à tenir sa journée de masseuse du lendemain, ainsi elle ne commettrait aucune erreur par précipitation..
La fatigue commençait à la gagner, elle avait hâte de pouvoir raconter l'avancée de sa mission à Kérun et surtout de retrouver son lit. Cependant elle décida de ne pas se presser, de prendre autant de précautions que possible, de passer une nuit blanche même s'il le fallait bien qu'elle doute qu'elle arriverait à rester très vive et surtout à tenir sa journée de masseuse du lendemain, ainsi elle ne commettrait aucune erreur par précipitation..
- Galathée
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Le visiteur des thermes finit par partir, abandonnant les trois employés derrière lui. Flore alla porter ce que Myrhela devinait être les nouvelles doses de lotus noir jusqu’à son salon de massage, tandis que les deux hommes remontaient des caves. Le surveillant des bains était un peu hors d’haleine, manifestement peu habitué à de tels travaux physiques. Ils se retrouvèrent à nouveau près du bassin, échangèrent quelques mots à voix basse, que la jeune fille ne put percevoir. Mais elle devina à leurs expressions que la tournure qu’avait pris la soirée n’était pas pour leur plaire. Vendre de la drogue à des clients volontaires était une chose, séquestrer un inconnu était manifestement autre chose, et l’angoisse des trois conspirateurs était palpable. Ils finirent cependant par partir, Alvin ferma la porte derrière eux et Myrhela se retrouva dans le silence le plus total. Les ténèbres étaient omniprésentes, mais elle avait toujours bien vu dans le noir, pour une raison qu’elle ne s’expliquait pas vraiment, et elle n’eut aucune difficulté à remonter la piste qu’avait laissé le prisonnier : trempé, il avait abandonné une longue traînée humide le long des couloirs, jusqu’à une porte verrouillée, premier obstacle d’une nuit qui promettait d’être courte.
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Bien qu'il soit évident que plus personne n'était dans les thermes à par elle et l'inconnu, Myrhela se garda de faire le moindre bruit. Elle sortit les bouts de métal qu'elle avait sur elle, et commença à déverrouiller la porte, la serrure ne paraissait pas difficile à forcer, cependant à cause de sa journée de masseuse, ses doigts fatigués avaient du mal à être très agiles. Finalement elle réussit grâce à son obstination à ouvrir la porte. Les réponses à pleins de questions qui tournaient dans sa tête depuis un moment allaient enfin être trouvées..
- Galathée
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Mais ce n’était pas encore pour tout de suite : un escalier plongeait dans le ventre de la bâtisse et la lumière devenait de plus en plus rare. Heureusement, elle trouva une chandelle et un briquet dans une petite alcôve juste à l’entrée, placés là tout spécialement pour ceux qui avaient à aller chercher quelque chose dans les réserves souterraines des thermes. Elle descendit les marches et suivit à nouveau la piste d’eau fraîche, laquelle menait à une nouvelle porte. Celle-ci ne résista pas plus longtemps que la précédente, et à la lueur de sa bougie, Myrhela découvrit à nouveau le prisonnier. Entièrement vêtu de cuir noir, des bottes à la pointe des gants, il était couché sur le ventre, dans la poussière d’une petite pièce apparemment inutilisée, les poings et les chevilles liés par de fines cordes, un peu grossièrement. On lui avait mis un sac de toile de jute sur la tête et lorsqu’elle entra, il bougea, signe qu’il était réveillé, sans parvenir pour autant à se redresser. A part qu’il était de sexe masculin, la jeune espionne aurait été bien en peine de pouvoir en deviner plus.
- Arya Du Varden
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Dans le froid qui sévissait, bien qu’il fut moins mordant que celui qu’elle avait traversé, Arya avait quitté la , emmitouflée dans ses vêtements de voyage qui n’attendaient que le moment adéquat pour prendre la place de ceux propres et impeccables qu’elle porterait en sortant des bains. La chaleur qui régnait dans l’établissement était agréable et en cette heure où elle se présenta, il n’était pas encore trop fréquenté. Ce fut avec un réel régal qu’elle quitta ses vêtements sales et malodorants d’avoir été trop portés dans des conditions extrêmes et lorsqu’elle plongea son corps, vermoulu par les efforts inhabituels consentis durant de longs jours, dans l’eau tiède à souhait, elle soupira d’aise et s’installa confortablement portant un regard distrait sur les quelques personnes présentes avant de fermer les yeux et de chercher des souvenirs heureux pour donner à son âme de quoi se régénérer.<o></o>
Couleur RP d'Arya Du Varden #DBAF92 Biographie d'Arya
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Elle s'approcha lentement de l'homme qui ne pouvait la voir, puis finalement s'arrêta et lança d'une voix timide qu'elle aurait voulue plus ferme:"Bonjour.. je vais enlever le sac qu'il y a sur votre tête, mais pas de mouvements brusques, bien que je doute que vous puissiez en faire.." Elle commença à ôter le sac de la tête de l'inconnu, après avoir au préalable rendue un peu visible son Ninja-to. Les questions qu'elle souhaitait lui poser se bousculaient dans son esprit, mais elle fit rapidement un choix et sa phrase toute faite dans sa tête s'apprêtait à sortir dès qu'elle verrait le visage de l'homme. "Je ne vais pas vous demander votre nom vous allez surement m'en donner un faux. Je ne suis pas avec ceux que vous espionniez, et je voudrais savoir ce que vous faisiez exactement et aussi pour qui.", se répétait-elle intérieurement, espérant ensuite user des bon tons de voix, elle doutait encore qu'il n'allait pas lui dire ce qu'il avait refuser d'avouer aux trafiquants, mais elle se debrouillerait bien d'une façon ou d'une autre pour le convaincre..
- Galathée
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« Je ne dirai rien ! » s’exclama le prisonnier, dès que la jeune fille lui eut libéré le visage.
Puis il se tut, surpris de la découvrir. Sans doute l’était-elle aussi. C’était un garçon encore jeune, sans doute à peine plus âgé qu’elle, s’il était. Ses cheveux châtains, trempés, lui collaient sur le front, et dans la lueur de la bougie, ses yeux verts semblaient animés d’une lueur presque fantastique. Même sans y connaître grand chose en races, Myrhela devina qu’il n’était pas tout à fait humain. Peut-être un grand-père elfe quelque part. Ses traits étaient très fins, et sa moue bravache, il était plutôt bien de sa personne. Mais il semblait ne pas s’être attendu à découvrir pareil interlocuteur car il demeura bouche bée face à la jeune fille qui s’était révélée.
« Vous êtes qui, vous ? » demanda-t-il de but en blanc, avant même que Myrhela n’ait pu prononcer sa phrase pourtant mille fois répétée.
Puis il se tut, surpris de la découvrir. Sans doute l’était-elle aussi. C’était un garçon encore jeune, sans doute à peine plus âgé qu’elle, s’il était. Ses cheveux châtains, trempés, lui collaient sur le front, et dans la lueur de la bougie, ses yeux verts semblaient animés d’une lueur presque fantastique. Même sans y connaître grand chose en races, Myrhela devina qu’il n’était pas tout à fait humain. Peut-être un grand-père elfe quelque part. Ses traits étaient très fins, et sa moue bravache, il était plutôt bien de sa personne. Mais il semblait ne pas s’être attendu à découvrir pareil interlocuteur car il demeura bouche bée face à la jeune fille qui s’était révélée.
« Vous êtes qui, vous ? » demanda-t-il de but en blanc, avant même que Myrhela n’ait pu prononcer sa phrase pourtant mille fois répétée.
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Elle fut surprise que l'espion qui s'était fait prendre soit si jeune, puis en pensant à elle-même qui n'était pas non plus très âgée, cela lui parut finalement normal.
Il s'agissait d'être diplomate si elle voulait réussir à apprendre quelque chose dans cette discussion.
"Je ne suis pas avec ceux qui t'ont ont torturé et fait prisonnier, c'est tout ce que as besoin de savoir. Si tu veux, je peux te dire comment je m'appelle, mais je te mentirais certainement, fit-elle avec fermeté, et cependant avec une once de sympathie dans la voix. Rappelle toi tu es en très mauvaise posture là, demain quand le trafiquant aura ramené son ami tu seras comme mort. Et je pense fortement que je suis la seule personne à pouvoir te sortir de ce pétrin dans lequel tu t'es mis. Alors dit moi, que venais tu faire aux thermes, et pour qui travailles tu?" Ses deux questions qui lui importaient posées, Myrhela attendit que le jeune homme reprenne la parole, les oreilles aussi tournées vers le haut du couloir par mesure de prudence.
Il s'agissait d'être diplomate si elle voulait réussir à apprendre quelque chose dans cette discussion.
"Je ne suis pas avec ceux qui t'ont ont torturé et fait prisonnier, c'est tout ce que as besoin de savoir. Si tu veux, je peux te dire comment je m'appelle, mais je te mentirais certainement, fit-elle avec fermeté, et cependant avec une once de sympathie dans la voix. Rappelle toi tu es en très mauvaise posture là, demain quand le trafiquant aura ramené son ami tu seras comme mort. Et je pense fortement que je suis la seule personne à pouvoir te sortir de ce pétrin dans lequel tu t'es mis. Alors dit moi, que venais tu faire aux thermes, et pour qui travailles tu?" Ses deux questions qui lui importaient posées, Myrhela attendit que le jeune homme reprenne la parole, les oreilles aussi tournées vers le haut du couloir par mesure de prudence.
- Arya Du Varden
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Les minutes s’égrenèrent lentement apportant à chaque instant détente et force à Arya. La Magicienne portait parfois son attention sur les enfants qui jouaient bruyamment en s’aspergeant sans vraiment faire attention aux éclaboussures qui venaient choir sur les autres baigneurs, parfois elle laissait son esprit partir vers ses souvenirs qui la régénéraient.<o>
</o> L’eau chaude qui détendait les muscles, qui offrait apaisement et soulagement, amollissait aussi le corps et alanguissait l’esprit, et l’elfe dû faire moult efforts pour décider de s’extraire du bassin, mais la faim qui la tenaillait était suffisamment puissante pour lui donner cette pulsion.<o>
</o> Sans se presser, elle retourna dans les vestiaires appréciant d’être propre et après avoir longuement massé son corps avec des huiles essentielles tant pour leurs bienfaits que pour le délicat parfum qu’elles laissaient, elle enfila avec ravissement la robe de laine chaude et légère qu’elle avait pris emportée pour se changer. Les affaires sales mises en vrac dans son sac étaient le dernier pas vers l’oubli de ces semaines qui venaient de s’écouler et lorsqu’elle enfila ses bottines et son manteau, qu’elle mit soigneusement son écharpe autour de son cou, elle était fraîche et reposée bien que peu énergique au vu de l’engourdissement généré par le temps passé dans les bains.<o>
</o> D’un pas léger, bien emmitouflée pour supporter la différence importante entre la température chaude et humide de l’intérieur du bâtiment et le frima glacial qui régnait à l’extérieur, elle prit la direction de la sachant que sur les quais c’était l’heure d’affluence et que son petit protéger ne lui consacrerait que peu de temps ayant besoin de vendre le plus possible de journaux pour pourvoir avoir les quelques pièces qui lui resteraient et qui lui permettaient de vivre sans abondance. Elle avait devant elle une bonne heure dont elle profiterait pour se sustenter après de trop nombreux repas froids, à la limite glacés, pris sans même s’arrêter dans la chevauchée qui l’avait ramenée à Lumenis.<o>
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</o> L’eau chaude qui détendait les muscles, qui offrait apaisement et soulagement, amollissait aussi le corps et alanguissait l’esprit, et l’elfe dû faire moult efforts pour décider de s’extraire du bassin, mais la faim qui la tenaillait était suffisamment puissante pour lui donner cette pulsion.<o>
</o> Sans se presser, elle retourna dans les vestiaires appréciant d’être propre et après avoir longuement massé son corps avec des huiles essentielles tant pour leurs bienfaits que pour le délicat parfum qu’elles laissaient, elle enfila avec ravissement la robe de laine chaude et légère qu’elle avait pris emportée pour se changer. Les affaires sales mises en vrac dans son sac étaient le dernier pas vers l’oubli de ces semaines qui venaient de s’écouler et lorsqu’elle enfila ses bottines et son manteau, qu’elle mit soigneusement son écharpe autour de son cou, elle était fraîche et reposée bien que peu énergique au vu de l’engourdissement généré par le temps passé dans les bains.<o>
</o> D’un pas léger, bien emmitouflée pour supporter la différence importante entre la température chaude et humide de l’intérieur du bâtiment et le frima glacial qui régnait à l’extérieur, elle prit la direction de la sachant que sur les quais c’était l’heure d’affluence et que son petit protéger ne lui consacrerait que peu de temps ayant besoin de vendre le plus possible de journaux pour pourvoir avoir les quelques pièces qui lui resteraient et qui lui permettaient de vivre sans abondance. Elle avait devant elle une bonne heure dont elle profiterait pour se sustenter après de trop nombreux repas froids, à la limite glacés, pris sans même s’arrêter dans la chevauchée qui l’avait ramenée à Lumenis.<o>
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Le jeune homme fit la grimace.
« Es-tu en train de me faire chanter pour obtenir des réponses ? Permets-moi de douter de tes jolies motivations altruistes ! » s’exclama-t-il avec mauvaise humeur, en parvenant finalement à se rasseoir en dépit de ses liens. « Mais soit, admettons qu’effectivement je sois dans de beaux draps et je dépende de ton aide. Ce qui n’est pas certain. J’aurais pu, sans doute, me libérer tout seul ! »
Il éternua avec bruit, ce qui mit fin de manière plutôt comique à sa tirade inspirée.
« Je ne travaille pour personne et je suis venu voir ce que ces crapules de revendeurs de lotus tramaient aux thermes ! » annonça-t-il avec défi. « Pour le reste, ça ne te regarde pas ! Maintenant, prouve que tu n’es pas de leur engeance en me libérant ! »
« Es-tu en train de me faire chanter pour obtenir des réponses ? Permets-moi de douter de tes jolies motivations altruistes ! » s’exclama-t-il avec mauvaise humeur, en parvenant finalement à se rasseoir en dépit de ses liens. « Mais soit, admettons qu’effectivement je sois dans de beaux draps et je dépende de ton aide. Ce qui n’est pas certain. J’aurais pu, sans doute, me libérer tout seul ! »
Il éternua avec bruit, ce qui mit fin de manière plutôt comique à sa tirade inspirée.
« Je ne travaille pour personne et je suis venu voir ce que ces crapules de revendeurs de lotus tramaient aux thermes ! » annonça-t-il avec défi. « Pour le reste, ça ne te regarde pas ! Maintenant, prouve que tu n’es pas de leur engeance en me libérant ! »
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"Te libérer tout seul laisse moi en douter.. ils t'ont surement fouillé et enlevé tout ce qui t'aurait permis de crocheter les différentes serrures qui te séparent de l'extérieur, donc en partant du principe que tu aurais réussi à défaire tes liens.. cela n'aurait pas été gagné pour toi de sortir des thermes. Mais bon ce n'est pas le problème, je suis là maintenant. Bon ne bouge pas." Elle s'approcha de lui et coupa les liens qui tenaient les poignets du jeune homme, puis se recula un peu."Ne défais pas les liens de tes chevilles, ça m'assure un peu que tu ne me feras pas un coup tordu. Ca te va? Bien, continua-t-elle n'attendant même pas l'assentiment du jeune homme à sa question, maintenant tu es un minimum assuré des mes motivations. Tu dis que ça ne me regarde pas, ce fameux reste de ton histoire, cependant je crois que si. Mon but, est de faire cesser ce trafic, et j'ai l'impression que toi aussi, mais vois-tu j'en parlerais bien avec toi en dehors des thermes, mais je suis sure que tu t'enfuiras loin de moi et m'apprendra rien de plus que je ne sais déjà. Et aussi personnellement je ne pense pas que tu travailles seul. Alors s'il te plait dit moi pour qui tu travailles ou avec qui, ce que tu as appris, 'fin quelque chose. Je ne vais pas te torturer, mais en ne me disant rien tu ne feras que leur donner l'avantage.." En terminant sur ces mots, elle referma presque complètement la porte, pour s'assurer de ne pas se faire surprendre par un second intrus.
- Galathée
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Le jeune homme massa ses poignets libres avec vivacité puis jeta un regard noir à sa libératrice. Il lorgna ses chevilles mais renonça à faire le moindre mouvement dans leur direction, conscient, sans doute, du risque qu’il encourrait à désobéir à Myrhela. Il restait cependant furieux, l’expression boudeuse.
« Pourquoi tu ne crois pas que je puisse travailler seul ? Parce que je suis jeune ? Tu t’es vue ? » grommela-t-il. « A moins que tu ne bosses pour un grand bonze, toi aussi. Des concurrents ? Les autorités luméniennes ? Moi je n’ai pas besoin qu’on me dicte quoi faire pour savoir que le lotus noir, c’est une pourriture ! »
La manière dont il prononça ces derniers mots indiqua à Myrhela que quelles que fussent les motivations de son interlocuteur, elles étaient chargées d’une émotion très vive et sans doute toute personnelle.
« Mais je ne sais pas grand chose, si c’est ce qui t’intéresse. J’avais juste l’intention… »
Un sourire malicieux se dessina sur son visage.
« De récupérer leur marchandise et de l’éparpiller dans les bassins. Ça aurait fait un sacré scandale à l’ouverture… Une marée de drogue flottant dans l’eau… Effet garanti sur les baigneurs… »
Il se renfrogna.
« Tu vas me libérer complètement, maintenant ? »
« Pourquoi tu ne crois pas que je puisse travailler seul ? Parce que je suis jeune ? Tu t’es vue ? » grommela-t-il. « A moins que tu ne bosses pour un grand bonze, toi aussi. Des concurrents ? Les autorités luméniennes ? Moi je n’ai pas besoin qu’on me dicte quoi faire pour savoir que le lotus noir, c’est une pourriture ! »
La manière dont il prononça ces derniers mots indiqua à Myrhela que quelles que fussent les motivations de son interlocuteur, elles étaient chargées d’une émotion très vive et sans doute toute personnelle.
« Mais je ne sais pas grand chose, si c’est ce qui t’intéresse. J’avais juste l’intention… »
Un sourire malicieux se dessina sur son visage.
« De récupérer leur marchandise et de l’éparpiller dans les bassins. Ça aurait fait un sacré scandale à l’ouverture… Une marée de drogue flottant dans l’eau… Effet garanti sur les baigneurs… »
Il se renfrogna.
« Tu vas me libérer complètement, maintenant ? »
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"Je pensais juste que tu pouvais avoir des amis qui t'auraient peut-être soutenu dans ton action.."
Elle s'arrêta un peu essayant de réfléchir à l'idée du jeune homme: bonne ou mauvaise idée?
"Penses-tu que les baigneurs ne sont pas au courant de ce trafic? fit-elle à la fois pour son interlocuteur et elle-même, tu as surement déjà vu les ravages du lotus noir.. et tu compte justement y exposer tous les braves gens qui essayent de s'y tenir à l'écart, de vivre leur petite vie tranquille, et qui seraient venus se détendre un peu ici le temps de retourner à leur besogne quotidienne? Le lotus noir dans le bains d'eau chaude.. ça intoxiquera plein de gens, vu qu'il faut justement le faire infuser. Le bassin d'eau tiède n'offrira pas de meilleurs résultats, et celui d'eau froide je ne sais, mais le lotus noir risque de décanter, et peut-être que personne ne le remarquera, pas un bien meilleur résultat non plus."
Elle reprit son souffle, cependant recommença rapidement son discours, empêchant le jeune homme de reprendre la parole.
"Bien que je ne doute plus trop que tes intentions soient louables, je crains que ce que tu comptais faire n'apporte rien de bon. En fait les trafiquants perdront de la marchandise, mais recommenceront ailleurs leurs ventes. Ils risquent même de partir à la recherche de celui qui leurs aurait fait perdre de l'argent, cependant je ne pense pas que cela t'importe beaucoup. Je crois sincèrement que les problèmes seront pour les braves gens, tes amis, tes voisins.."
N'arrivant à savoir sur le visage du jeune homme si ses paroles lui faisaient quelque chose, elle ajouta: "Tu trouves probablement que je suis un peu défaitiste là, mais je pense bien avoir synthétisé les conséquences de ce que tu voulais faire.. Peut-être que ça ne se passera pas comme je te l'ai décris, mais je ne crois pas.. toi si?"
Elle finit sur une phrase qui franchit toute seule ses lèvres. "Je ferais, je te jure, tout mon possible pour arrêter ce trafic, qui pourrit la vie de nombreux gens, et rend d'autre riches alors qu'ils sont loin de le mériter. J'essayerais même de m'arranger pour que tu participes le jour où le trafic de lotus dans cette ville sombrera, mais ne fait pas quelque chose que tu pourrais regretter.."
Elle espérait maintenant connaître les pensées du jeune homme.. et attendit patiemment qu'il parle.
Elle s'arrêta un peu essayant de réfléchir à l'idée du jeune homme: bonne ou mauvaise idée?
"Penses-tu que les baigneurs ne sont pas au courant de ce trafic? fit-elle à la fois pour son interlocuteur et elle-même, tu as surement déjà vu les ravages du lotus noir.. et tu compte justement y exposer tous les braves gens qui essayent de s'y tenir à l'écart, de vivre leur petite vie tranquille, et qui seraient venus se détendre un peu ici le temps de retourner à leur besogne quotidienne? Le lotus noir dans le bains d'eau chaude.. ça intoxiquera plein de gens, vu qu'il faut justement le faire infuser. Le bassin d'eau tiède n'offrira pas de meilleurs résultats, et celui d'eau froide je ne sais, mais le lotus noir risque de décanter, et peut-être que personne ne le remarquera, pas un bien meilleur résultat non plus."
Elle reprit son souffle, cependant recommença rapidement son discours, empêchant le jeune homme de reprendre la parole.
"Bien que je ne doute plus trop que tes intentions soient louables, je crains que ce que tu comptais faire n'apporte rien de bon. En fait les trafiquants perdront de la marchandise, mais recommenceront ailleurs leurs ventes. Ils risquent même de partir à la recherche de celui qui leurs aurait fait perdre de l'argent, cependant je ne pense pas que cela t'importe beaucoup. Je crois sincèrement que les problèmes seront pour les braves gens, tes amis, tes voisins.."
N'arrivant à savoir sur le visage du jeune homme si ses paroles lui faisaient quelque chose, elle ajouta: "Tu trouves probablement que je suis un peu défaitiste là, mais je pense bien avoir synthétisé les conséquences de ce que tu voulais faire.. Peut-être que ça ne se passera pas comme je te l'ai décris, mais je ne crois pas.. toi si?"
Elle finit sur une phrase qui franchit toute seule ses lèvres. "Je ferais, je te jure, tout mon possible pour arrêter ce trafic, qui pourrit la vie de nombreux gens, et rend d'autre riches alors qu'ils sont loin de le mériter. J'essayerais même de m'arranger pour que tu participes le jour où le trafic de lotus dans cette ville sombrera, mais ne fait pas quelque chose que tu pourrais regretter.."
Elle espérait maintenant connaître les pensées du jeune homme.. et attendit patiemment qu'il parle.
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Le jeune homme ne semblait toujours pas convaincu par la verve de son interlocutrice.
« Je ne suis pas stupide. » grommela-t-il. « J’aurais mis la drogue dans le bain froid et vu les quantités qui circulent, l’eau serait devenue noire. Les visiteurs en auraient parlé. Les employés qui ne sont pas au courant… Bien sûr que ça n’aurait fait que déplacer le trafic, mais chaque point de vente réduit à néant… C’est une porte qui se ferme pour ces crapules. »
Il éternua à nouveau.
« Tu dis que tu sais de quoi tu parles, mais tu n’es même pas d’ici ! Je reconnaîtrais ton accent ! Moi je sais de quoi il s’agit. Je connais les protagonistes. Il faut parler leur langage. Ils apprendront à me craindre ! Pas cette fois, sans doute... Mais tôt ou tard... »
Il secoua la tête.
« Mais tu as raison sur un point. Je n’imaginais pas être pris. Je ne leur aurais jamais dit qui j’étais ! Et de toute façon… »
Il se renfrogna.
« Peu importe. »
Son visage arborait toujours le même air buté, peut-être un peu vexé d’avoir été fait comme un rat et de se retrouver à la merci d’une fille de son âge apparue d’on ne sait où.
« Tu vas me libérer, oui ou quoi ? Je dois promettre d'être sage ? »
« Je ne suis pas stupide. » grommela-t-il. « J’aurais mis la drogue dans le bain froid et vu les quantités qui circulent, l’eau serait devenue noire. Les visiteurs en auraient parlé. Les employés qui ne sont pas au courant… Bien sûr que ça n’aurait fait que déplacer le trafic, mais chaque point de vente réduit à néant… C’est une porte qui se ferme pour ces crapules. »
Il éternua à nouveau.
« Tu dis que tu sais de quoi tu parles, mais tu n’es même pas d’ici ! Je reconnaîtrais ton accent ! Moi je sais de quoi il s’agit. Je connais les protagonistes. Il faut parler leur langage. Ils apprendront à me craindre ! Pas cette fois, sans doute... Mais tôt ou tard... »
Il secoua la tête.
« Mais tu as raison sur un point. Je n’imaginais pas être pris. Je ne leur aurais jamais dit qui j’étais ! Et de toute façon… »
Il se renfrogna.
« Peu importe. »
Son visage arborait toujours le même air buté, peut-être un peu vexé d’avoir été fait comme un rat et de se retrouver à la merci d’une fille de son âge apparue d’on ne sait où.
« Tu vas me libérer, oui ou quoi ? Je dois promettre d'être sage ? »
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"N'aie pas la naïveté de croire qu'il n'y a du trafic de cette immondice qu'ici.. Tu connais les protagonistes..? Ça m'intéresserait beaucoup de connaitre tous leur nom.. Mais je pense qu'on ferrait mieux d'en parler ailleurs, il ne faudrait pas que l'un d'eux se décide à revenir.." Elle ouvrit la porte, puis s'arrêta, une idée venant de s'imposer à son esprit. "Je préfèrerai que les trafiquants, pensent que tu t'es libéré tout seul, alors.. si tu pouvais emmener tes liens que j'ai coupés avec ma lame.. 'fin t'arranger pour que ton évasion ne soit que de ton fait.." Sachant parfaitement qu'aider le jeune homme à défaire les liens qui tenaient ses chevilles ne ferait que le vexer, elle commença à emprunter la sortie de cette cave. Rester dans les bains là, ne la rassurait pas du tout. Elle avança donc prudemment, écoutant les moindres bruits provenant de devant elle, et un peu de derrière elle, même si elle ne redoutait pas trop un mauvais coup de la part du prisonnier libéré. Elle hésita un moment, puis finalement se lança. Elle se tourna vers le jeune homme, décidée à lui proposer d'aller voler la cargaison de lotus noir.
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Quand elle fit volte-face, le jeune homme était debout, et terminait d’épousseter son costume sombre. S’il n’avait pas marché sur quelque chose, il aurait été parfaitement invisible dans l’obscurité des thermes : il avait manifestement joué de malchance, à moins qu’il ne soit en réalité très maladroit. Debout, il était un peu plus grand qu’elle et il la rejoignit rapidement, lui décochant un regard mi-courroucé, mi-intrigué. Elle avait impression que sa mauvaise humeur était en train de ne plus être qu’une sorte de comédie. Ils gagnèrent le couloir des thermes et elle s’apprêtait à lui parler lorsqu’ils entendirent distinctement le bruit d’une porte qui s’ouvre, que Myrhela identifia rapidement comme étant celle qui donnait sur le côté du bâtiment, par laquelle les échanges s’effectuaient.
" Vous n'avez pas une arme de trop, par hasard ?" souffla son compagnon.
" Vous n'avez pas une arme de trop, par hasard ?" souffla son compagnon.
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Elle lui donna la dague qu'elle avait emmenée. Ce n'était certainement pas le mieux pour se battre mais au moins il aurait une arme. Elle essaya de réfléchir à une sortie des thermes possible.. mais n'arriva pas à trouver un moyens de s'enfuir des thermes sans passer par le couloir que les trafiquants allaient surement emprunter dans les quelques secondes à venir. Elle se cacha du mieux possible toute la figure et surtout sa cicatrice. Son ninja-to à la main, elle se plaça dans un angle qu'elle trouva adéquat et relativement caché, puis attendit. Pourquoi avait-elle autant attendue pour libérer le jeune homme et partir..? Celui-ci allait pouvoir se re-mesurer aux trafiquants, il devait surement en être assez enthousiasmé pensa-t-elle. Mais elle, elle avait tout à perdre: sa couverture de masseuse aux thermes.., sa vie même.. Entendant les pas s'approcher, ses anciens réflexes revinrent, ces réflexes qui lui avaient permis de survivre dans son ancienne cité. Ses mains serraient son armes, prêtes à la bouger dès qu'il le faudrait. Elle regarda le jeune homme, la pression se lisait sur son visage, mais aussi la détermination trouvait-elle. Peut-être n'auraient-ils pas à utiliser leur armes, ils étaient cachés de leur mieux dans le couloir, alors avec de la chance, les trafiquants ne les verraient pas.. Toutefois Myrhela en doutait et se prépara au pire..
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Ils les entendirent avant de les voir. Ils étaient au moins trois.
« Tu verras qu’avec deux dents en moins, ce crétin fera moins le malin. »
« Je parie que c’est le même enfoiré qui est responsable pour la cargaison du mois passé… »
« On va vite le savoir, en tout cas. »
En face d’elle, Myrhela voyait l’intrus bouillir de colère. Si elle avait eu le moindre espoir de rester cachée pour les laisser passer, elle devina qu’il venait de s’évaporer. Son partenaire improvisé n’avait manifestement pas l’intention de laisser passer l’insulte.
Les trois malfrats s’encadrèrent dans le couloir. La jeune espionne réalisa qu’ils étaient encore jeunes, bien plus basés qu’eux deux, et probablement méchamment entraînés. Leur seul avantage était la surprise, et le fait que les intrus n’avaient pas encore leurs armes entre les mains.
Au moment où ils arrivaient à leur hauteur, le jeune homme qu’elle avait libéré poussa un cri de guerre incompréhensible et sauta sur le premier, la dague en avant.
« Tu verras qu’avec deux dents en moins, ce crétin fera moins le malin. »
« Je parie que c’est le même enfoiré qui est responsable pour la cargaison du mois passé… »
« On va vite le savoir, en tout cas. »
En face d’elle, Myrhela voyait l’intrus bouillir de colère. Si elle avait eu le moindre espoir de rester cachée pour les laisser passer, elle devina qu’il venait de s’évaporer. Son partenaire improvisé n’avait manifestement pas l’intention de laisser passer l’insulte.
Les trois malfrats s’encadrèrent dans le couloir. La jeune espionne réalisa qu’ils étaient encore jeunes, bien plus basés qu’eux deux, et probablement méchamment entraînés. Leur seul avantage était la surprise, et le fait que les intrus n’avaient pas encore leurs armes entre les mains.
Au moment où ils arrivaient à leur hauteur, le jeune homme qu’elle avait libéré poussa un cri de guerre incompréhensible et sauta sur le premier, la dague en avant.
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Voyant le jeune homme s'élancer en criant, Myrhela eut envie de soupirer d'accablement, mais elle ne pouvait se permettre de perdre du temps à cela. Elle s'élança alors à la suite de son nouveau partenaire du moment, cependant plus furtivement. Les trois hommes surpris ne concentraient leur attention que sur leur jeune attaquant, négligeant de vérifier s'il était seul. Elle se glissa donc le plus proche possible de l'un des trois brigands, et se prépara à enfoncer sa lame en travers du corps de l'homme.
Même si ce n'est pas très louable, elle se doit d'avouer qu'elle trouve que cela ne lui apporte rien de plus d'attaquer de face au lieu de derrière les gens, à part le risque que cela rajoute. C'est pourquoi en réalité elle préfère attaquer sournoisement. Certains diraient qu'elle est lâche, mais Myrhela dirait plutôt qu'elle est toujours en vie..
Même si ce n'est pas très louable, elle se doit d'avouer qu'elle trouve que cela ne lui apporte rien de plus d'attaquer de face au lieu de derrière les gens, à part le risque que cela rajoute. C'est pourquoi en réalité elle préfère attaquer sournoisement. Certains diraient qu'elle est lâche, mais Myrhela dirait plutôt qu'elle est toujours en vie..
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Le couloir n’était pas très large, ce qui ajouta à la confusion initiale du choc entre les deux jeunes gens et les trois bandits. Tandis que son compagnon chargeait dans le tas, Myrhela parvint à prendre l’un des malfrats par surprise. Leur témérité joua en leur faveur : les brutes restèrent interdites pendant quelques secondes, suffisantes pour que le dague trouve une poitrine et le ninja-to un dos. Malheureusement, les intrus portaient des armures de cuir, ce qui freina sensiblement les velléités meurtrières de leurs agresseurs. L’homme touché par Myrhela s’écroula en gémissant, mais celui de son partenaire poussa un rugissement et saisit le jeune homme par le col, avant de le plaquer contre le mur. Loin de se laisser décontenancer, ce dernier le frappa à nouveau de sa dague, un peu au hasard. Le troisième fit volte-face et détala vers la sortie.
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Jetant un regard vers le jeune homme, elle ne savait si elle pouvait le laisser se débrouiller avec le malfrat. Il avait l'air d'en savoir pas mal sur le trafic de lotus noir, informations qui lui étaient importantes de savoir, donc ne pouvait se permettre de le laisser se faire tuer. Laisser l'autre homme s'enfuir compromettait leur discrétion. Son choix fait, elle se glissa derrière l'agresseur encore présent qui avait une main prise à tenir son partenaire et l'autre tenant son arme. Se doutant qu'elle allait l'attaquer, il lâcha le jeune homme pour pouvoir se défendre correctement. Dès que son partenaire fut libéré de la prise de l'homme, Myrhela lui lança avec fermeté: "Cours rattraper l'autre !!". L'hésitation ne dura que quelques seconde dans l'esprit du garçon, le ton autoritaire qu'elle avait employé ne laissait pas la place à une protestation de sa part. Il partit donc en courant à la poursuite du fuyard évitant un coup que l'homme encore présent tenta de lui donner.
Myrhela se retrouva seule avec celui-ci, la détermination se lisait dans ses yeux, il fallait qu'elle fasse le poids contre lui, et elle ferait tout pour que ce soit le cas. Son ninja-to en plus était parfait pour les combats dans un endroit restreint. Son but était d'arriver à interroger cet homme, et donc de le maitriser sans le blesser à mort.. Mais y arriverait-elle..?
Myrhela se retrouva seule avec celui-ci, la détermination se lisait dans ses yeux, il fallait qu'elle fasse le poids contre lui, et elle ferait tout pour que ce soit le cas. Son ninja-to en plus était parfait pour les combats dans un endroit restreint. Son but était d'arriver à interroger cet homme, et donc de le maitriser sans le blesser à mort.. Mais y arriverait-elle..?
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Mais l’adversaire de Myrhela avait déjà pris plus d’un coup à la poitrine, et sa fureur guerrière avait tout des derniers instants d’un sanglier mortellement blessé. De larges filets d’hémoglobine coulaient sur son armure de cuir et il maniait son épée courte sans douceur : il ne voulait certainement pas prendre la jeune fille vivante. Au contraire il semblait déterminé à l’écharper en mille morceaux. L’espionne dut donc redoubler de vitesse et de souplesse pour ne pas se faire embrocher. Malgré ses nombreuses blessures, le brigand semblait infatigable et elle commença à craindre de n’avoir surestimé ses forces en s’attaquant à lui de front. Bientôt, elle renonça l’idée de l’épargner et dut se concentrer sur sa propre survie. Il la frôla plus d’une fois, elle y laissa quelques mèches de cheveux et de belles déchirures vinrent agrémenter l’épaule puis la cuisse de sa tunique. Apparemment, les crapules luméniennes étaient d’une autre trempe que celles qu’elle avait affrontées dans son ancienne vie, dans son ancienne ville. Le ninja-to trouva le flanc du malfrat, mais il sembla peu s’en soucier et pesa sur elle, l’épée courte à deux doigts de sa propre poitrine. Il mourrait certainement, si seulement elle pouvait trouver la latitude de redresser sa lame… Mais peut-être parviendrait-il à la faucher au passage…
Alors qu’elle sentait l’haleine fétide de son adversaire sur son visage, bloquée par le corps de l’homme transpercé, il y eut un petit éclair argenté et elle vit sa propre dague voler à travers le couloir pour frapper l’homme en pleine joue. La blessure en elle-même n’était pas mortelle, mais elle fut infligée avec une telle vivacité qu’il relâcha un instant sa pression, permettant à Myrhela de reprendre appui sur son arme et de le terminer.
Il s’affaissa sur le sol avec un soupir, laissant la jeune fille couverte de sang. Heureusement, il ne lui appartenait pas. Dans la lumière ténue du couloir, son acolyte lui sourit, goguenard.
« Joli maquillage. On se tire ? »
Alors qu’elle sentait l’haleine fétide de son adversaire sur son visage, bloquée par le corps de l’homme transpercé, il y eut un petit éclair argenté et elle vit sa propre dague voler à travers le couloir pour frapper l’homme en pleine joue. La blessure en elle-même n’était pas mortelle, mais elle fut infligée avec une telle vivacité qu’il relâcha un instant sa pression, permettant à Myrhela de reprendre appui sur son arme et de le terminer.
Il s’affaissa sur le sol avec un soupir, laissant la jeune fille couverte de sang. Heureusement, il ne lui appartenait pas. Dans la lumière ténue du couloir, son acolyte lui sourit, goguenard.
« Joli maquillage. On se tire ? »
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Myrhela fut soulagée de voir son combat prendre fin, elle avait bien failli y passer. Le sourire du jeune homme en appela un sur son visage à elle. Elle acquiesça à sa question, ils n'avaient que trop trainé dans les thermes.. Elle récupéra sa dague et l'essuya rapidement ainsi que son ninja-to sur les vêtements de l'homme, puis partit en courant rejoindre son partenaire. Ils escaladèrent une façade autre que celle où se trouvait la porte par laquelle étaient entrés les trois hommes. Les muscles de Myrhela ne cessaient de lui demander du repos, ce qu'elle ne pouvait toujours pas leur donner. Ils s'éloignèrent des thermes, ne voulant se risquer à de nouveaux imprévus concernant leur intrusion dans les bains. Arrêtés dans une ruelle déserte, ils purent commencer à parler tranquillement.
"Tu n'as pas réussi à le rattraper alors.. si? En tout cas merci du coup de main tout à l'heure, joli tir.. Tu pourrait peut-être, continua-t-elle, me raconter maintenant tout ce que tu sais sur le trafic?"
"Tu n'as pas réussi à le rattraper alors.. si? En tout cas merci du coup de main tout à l'heure, joli tir.. Tu pourrait peut-être, continua-t-elle, me raconter maintenant tout ce que tu sais sur le trafic?"
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« Comme ça nous sommes quittes. » fit-il avec un sourire un peu bravache. « Et j’ai eu le troisième. Il a désormais un joli sourire supplémentaire. »
Il lorgna les deux extrémités de la ruelle inquiet.
« On ne devrait pas traîner à découvert. On pourrait avoir des ennuis avec la milice, et je n’en veux pas. Avant de te lâcher ce que je pourrais éventuellement savoir, je veux des garanties. Je ne sais pas qui tu es, pourquoi tu étais dans les thermes, et pour qui tu travailles. Tu pourrais tout à fait faire partie de la bande que je pourchasse, ou être de la concurrence. Je ne veux pas me faire avoir. »
Il lorgna les deux extrémités de la ruelle inquiet.
« On ne devrait pas traîner à découvert. On pourrait avoir des ennuis avec la milice, et je n’en veux pas. Avant de te lâcher ce que je pourrais éventuellement savoir, je veux des garanties. Je ne sais pas qui tu es, pourquoi tu étais dans les thermes, et pour qui tu travailles. Tu pourrais tout à fait faire partie de la bande que je pourchasse, ou être de la concurrence. Je ne veux pas me faire avoir. »
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"Je t'assure, mon but est réellement de faire cesser tout trafic de cette plante, mais puisque tu veux des garanties, et bien je t'en amènerai demain soir là où tu décideras. Tu ne seras pas obligé d'y venir bien sur mais je te demande ça comme un service, fit-elle la voix tremblotant un peu de fatigue et d'espérances, puis cela m'aidera surement à arrêter tout ce trafic auquel toi aussi tu veux mettre un terme.."
En attendant la réponse du jeune homme elle tenta de se représenter où elle se situait dans sa tête afin que son retour à sa chambre se fasse le plus rapidement possible.
En attendant la réponse du jeune homme elle tenta de se représenter où elle se situait dans sa tête afin que son retour à sa chambre se fasse le plus rapidement possible.
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