[Bâtiment] Le poste du Loup Hurlant, pour ceux qui sont de passages en nos murs

[Zyl]

"Je verrai, merci du conseil."
Grogna la demi-orque, avant de s'effacer dans la foule et de pénétrer dans la ville. Sheaxie ne voyait pas l'utilité d'une guilde de mercenaires. Ce n'était meme pour elle en particulier. A quoi bon? Shea avait toujours pensé que les mercenaires ne vivaient pas assez longtemps pour se lier les uns aux autres. Peut-etre avait-elle tord, peut-etre cette ville était-elle différente. Elle se demanda un instant s'il existait une guilde des voleurs. Sûrement. Ce genre d'organisation était rarement légal, mais fleurissait partout où il y avait la moindre chance de pouvoir terroriser les "indépendants". Shea soupira et se remit à marcher, jusqu'à ce qu'elle ait parfaitement oublié à quoi le psote de garde pouvait ressembler.

[Aissinen]

Douleur... Mal à la tête, mal au coeur, mal au côté sur lequel elle était tombé... En effet, elle avait encore eu une de ses visions dans le temps si douloureuses et si éprouvantes : un mal soudain, un éclair aveuglant, le souffle haletant, des images qui défilent, des sons, un autre éclair à travers la douleur, la sensation d'une chute, puis plus rien.
Cette fois-ci, sa vision était celle d'un orc prononçant le nom de "Mélandis". A son réveil, Aissinen s'était retrouvée étalée par terre, le côté droit douloureusement appuyé sur une racine dépassant du sol, la tête encore douloureuse à cause de sa chute, le genou légèrement ensanglanté. Elle avait décidé de suivre sa vision, de partir pour Mélandis.

Et voilà comment elle s'était retouvée ici, à quelques pas de l'entrée de la ville. Elle était fatiguée, avait mal partout, sentait le vieux cheval pourri par la course, avait faim, soif, sommeil. Bref, elle n'était plus très digne de l'Elfe de Lune qu'elle était... Tout ce qu'elle voulait, c'était une nuit de sommeil, un ou 2 lembas, et une cruche d'eau pour boire et se rafraichîr.

Elle ajusta son capuchon pour cacher ses longs cheveux noirs et s'avança vers le poste de garde du Loup Hurlant.

[Ithrand]

Ithrand s'ennuyait dans sa routine. D'ailleurs, aujourd'hui les visiteurs n'étaient guère nombreux, ce qui rendait le travail plus ennuyeux. Quoique, cela avait l'avantage de ne pas devoir parler.

Alors qu'il faisait taillait un baton à l'aide de son couteau pour tuer le temps, Ithrand se redressa de toute sa hauteur. Il venait de poser les yeux sur une silouhette encapuchonnée qui s'approchait.

"Encore une."grommela-t-il intérieurieument."Une de ces jours, j'irai voir le Conseil pour faire interdire les capuchons par souci d'identification."

La paume sur son arme de service, Ithrand se leva et se posta devant l'arrivante à l'allure éprouvée et la hêla.

"Hola voyageur. Avant de vous souhaiter la bienvenue à Melandis, j'aimerai savoir ce qui a motivé votre venue jusqu'à nos portes."

[Aissinen]

"Si je lui dit que je viens à cause de ma vision, il va me prendre pour une folle... autant éviter de me faire remarquer dés mon arrivée !"

Aissinen releva lentement sa tête, juste assez pour découvrir ses beaux yeux et dévisagea relativement courtoisement le garde. Après une légère inclinaison du buste en guise de salut, elle dit :
"Bien le bonjour, noble citoyen de Mélandis. Je suis une pauvre voyageuse éprouvée par sa route, et je cherche un lieu pour passer quelques jours de repos."

[Ithrand]

Oh. Une elfe. Avec cette capuche et cette démarche claudicante, Ithrand s'était presque attendu à découvrir un lépreux ou un drow. Il ramassa son parchemin sur la table toute proche et, à l'aide de sa plume, nota la raison de la venue de cette elfe de lune. Il lui manquait tout de même une information.

"Puis-je vous demander quel est votre nom , ma dame ?"

[Auregann]

C'est passablement exténuée que la demi-elfe Auregann vit apparaitre devant elle les remparts de la Cité du Chaos.

S'approchant du poste, elle distingua la silhouette imposante du garde, et celle, plus chétive, d'une personne enveloppée dans sa cape.

Docilement, Auregann se plaça derrière cette dernière, et attendit le moment de se faire apostropher par le garde à l'air bourru.

[Ithrand]

Alors qu'il accueillait l'elfe, Ithrand remarqua une autre silhouette qui s'avançait. A première vue, c'était aussi une elfe. Ou une demie-elfe, peut être, le garde n'en était pas sûre. Elle semblait bien disposée à attendre. Par politesse ou par souci de rigueur, Ithrand lui adressa la parole.

"Salutations, damoiselle. Permettez que je finisse de m'occuper de cette dame et je suis à vous."

[Aissinen]

Regardant la nouvelle venue : "Tiens donc, une demi-elfe, son visage me dit quelque chose... je vais essayer de rester à proximité du poste de garde lorsqu'elle donnera son nom et la raison de sa venue"

Au garde : "Je me nomme Aissinen Valtameri"

[Ithrand]

Avec application, Ithrand nota sur son parchemin le nom de la nouvelle venue. Il espérait ne pas avoir fait de fautes d'orthographe. Il se gratta le menton et ajouta.

"Si vous souhaitez vous reposer, je peux vous conseiller deux endroits. Dans le Havre Bourgeois, vous trouverez la Mélandienne d'Argent, on y mange bien et on y dort dans des draps propres mais c'est un peu cher. Sinon, vous pouvez aller à la Taverne de la Gorgée d'Orge sur l'Esplanade Impériale. C'est plus accessible mais mieux vaut avoir ses propres draps. Maintenant si vous voulez bien m'excuser, vous pouvez entrer."

Se décalant sur le côté, Ithrand fit signe à Auregann.

"Alors damoiselle, qu'est ce qui vous amène aux portes de la Cité du Chaos ? Qui n'a d'ailleurs rarement aussi bien portée son nom."

[Bran]

" Par les glorieux tétons de Mystra ! Ce caillou me faisait un mal de chien ".Adossé aux grilles de fer, un de ses pieds reposant nu sur le sol, le mage secoue un soulier crotté en vitupérant. Battant lentement des ailes, un diablotin, bras croisés, le regarde d’un air maussade.

" …fils, rendez-moi mon fils… ", croasse inlassablement une paysanne desséchée en direction du duo.

Trois jours que cette femme se traîne à leur suite. Elle est devenue la hantise du mage. Les plaintes de cette créature lui mettent les nerfs en pelote.

" Un monstre, vous êtes un monstre…Ethan, mon petit garçon… "

Il est d’autant plus contrarié que ses expériences sur le morveux ne se sont pas révélées à la hauteur de ses modestes espérances. Quoi qu’il en soit, cette acharnée risque fort de leur poser de sacrés problèmes.Levant les bras, Bran Arkhtalion commence à incanter. Au bruit écoeurant d’os broyé qui s’en suit soudain, il se doute que quelque chose a mal tourné. L’exclamation enjouée du diablotin le confirme. Bran rouvre doucement les yeux.

- Par les Neuf Enfers, Branie, tu l’as pas loupée…

Le diablotin tient dans sa main ce que le mage finit par identifier comme un bout de jambe. Une vraie boucherie. Des morceaux gisent un peu partout.

- T’essayais de faire quoi au juste ?
- De la transformer en écureuil.
- Pffff…
- Je sais, je sais !

Pendant que le diablotin s’en pique une bonne, Bran, passablement contrarié, scrute ses mains avec attention, comme prêt à les voir vibrer sous la poussée entropique. La seconde explication étant qu’il soit réellement un très mauvais mage…Un air siffloté s’élève soudain des broussailles sur sa gauche, signe que le garde a finit de secouer sa vessie. Soupir défaitiste du jeune mage. Il sent que pour enter dans la cité, il ne va pas s’amuser.

[Ithrand]

Ithrand n'avait pas remarqué le meurtre involontaire commis par l'étrange nouveau venu, et à vrai dire, il s'en serait royalement moqué. Du moment que c'était à l'extérieur de l'enceinte de Melandis, cela importait peu pour lui. À l'intérieur, en revanche...

Il laissa venir l'homme à l'apparence ostentatoire de magicien jusqu'à sa hauteur, avant de le héler.

"Halte là, voyageur. Avant d'entrer à Melandis, j'ai besoin de connaître vos qualités."

Il s'était déjà emparé de ses sempiternels plume et livre de registre de la population afin d'y inscrire les informations recueillies.

[Bran]

" Ses qualités ?! T’entends ça Branie ? Vu leur nombre ça va être vite réglé ! "
Le coin droit de sa bouche se contractant spasmodiquement, le mage s’avance vers le garde d’une démarche souple.

" Bran Arhktalion, mage. En simple visite familiale. "

Pendant que la plume du garde crisse laborieusement sur le papier, les doigts du sorcier tambourinent impatiemment sur le haut de sa cuisse.

[Ithrand]

Le capitaine écrivait d'une calligraphie parfaite, bien qu'un peu penchée vers la droite. L'habitude lui avait conféré cette qualité somme toute particulière pour un garde, mais fort utile pour ses supérieurs, qui ne devaient pas constamment le rappeler pour déchiffrer correctement les gribouillis jetés à la hâte sur le parchemin, comme la plupart de ses subalternes le faisaient.

Ainsi termina-t-il d'inscrire le nom de l'étranger en bas de la liste interminable des gens de passage à Melandis.

"Bien, bien. Vous pouvez passer, étranger. Pas de grabuge... en ce moment, les dieux sont quelque peu agités. Je vous déconseille de chercher des noises aux prêtres."

[phoeunix]

Une tignasse criblée d’épis surgit du sommet de l’ultime colline surplombant Melandis, le spectacle du soleil couchant magnifiant l’arrivée du bien piètre messie. Puis un visage rondouillard, souriant et un petit corps de trois pieds de haut ; qu’on se le dise, Draion arrivait au bout de son long périple (où n’était-ce que le début ?).

Cependant, à mesure qu’il approchait de la cité de Melandis, un voile de doute s’emparait de son visage en même temps que s’effaçait son éternel sourire. Il n’y avait pourtant pas de doutes à avoir… Chaque fois qu’il demanda sa route à des itinérants, ceux-ci accueillirent sa requête avec un mélange indéfinissable de sympathie et de goguenardise.

« Le temple de Helm de Melandis ? Mais qu’est-ce que… Ho, oui, je vois, bien sûr ! Haha, oui évidemment le temple de Helm de Melandis… *rire sous cape* Eh bien écoutez, vous êtes pile sur la bonne route, continuez comme ça, plus que quelques jours de marche et vous y serez ! »

Et il y était.

Quelque chose clochait, pourtant. Etait-ce l’imposante ceinture de murailles entourant la ville ? Ou une sensation plus insidieuse et malsaine qui tentait désespérément d’alerter ses sens? Où étaient les remparts de la blancheur immaculée qu’on lui avait décrite au détour d’une conversation ?

Le temps n’était plus aux questions, et n’écoutant que son courage (ou son inconscience), Draion initia la dernière marche le séparant des portes de la ville. Arrivé à point, une bâtisse fusionnée à la muraille, dont l’écriteau indiquait « Le Poste du Loup Hurlant » attira son attention. Il eut tôt fait d’aborder le garde qui s’aventurait déjà dans sa direction.

« Bonjour, je suis bien à Melandis, n’est-ce pas ? »

[Ithrand]

L'imposant Ithrand, tout de mailles vêtu, dominait le petit-homme d'un mètre, ou presque, et dut se pencher en avant pour entendre comme il le fallait la question du nouveau venu. À Melandis ? Par les dieux, quelle autre cité aurait pu ressembler à celle-ci, se dit-il avec amusement. Il répondit avec son sérieux militaire :

"Très certainement, messire. Je suppose que vous voulez y entrer ? Dans ce cas, j'aurais besoin de connaître votre nom, ainsi que votre activité... histoire de savoir à qui l'on a affaire en ville, vous comprenez ?"

Ce disant, il avait déjà saisi sa plume fétiche, et entamait pour la peine un recueil des entrées tout neuf, le précédent ayant été mangé par le griffon d'un gnome passablement fou - qui avait d'ailleurs subi le même sort que le registre.

[phoeunix]

Draion eut un soupir de soulagement. Le grand chef de la garde lui avait apporté des mots réconfortants bien malgré lui, augmentant par là même son capital de sympathie envers un Draion plus qu'intimidé. Ce dernier sentit le poids de ses inquiétudes s'envoler en un éclair, retrouvant tout son enthousiasme.

"Ha vous me rassurez ! Je suis arrivé à bon port. Vous allez rire, l'espace d'un instant, je croyais être arrivé à Manost. Je me nomme Draion, voyageur et troubadour à mes heures, et je suis ici pour demander assistance au temple de Helm. Ma vie a été quelque peu chaotique ces derniers temps et j'ai grand besoin de remettre de l'ordre à ma vie, vous comprenez ? La droiture de Helm devrait me permettre de retrouver un certain équilibre. Bah mais je ne devrais pas vous embêter avec mes problèmes, vous avez des tas de choses à faire. Pourriez-vous m'indiquer la bonne direction pourle temple, si ce n'est pas trop demander ?"

[Ithrand]

"V'là aut'chose !", pensa-t-il in petto. Un nabot qui voulait chercher assistance auprès de Helm... les derniers helmites avérés en ville avaient fini sous le gibet de la place des exécutions ; hormis les employés de l'ambassade de Manost, protégés de part leur statut de diplomates, évidemment... toutefois, le petit-homme paraissait tellement pitoyable de sincérité qu'Ithrand ne put se résoudre à le contredire, et lui indiqua, après avoir retranscrit son nom et ses qualités sur le registre flambant neuf :

"Des temples, vous en trouverez de nombreux ici... prenez tout droit, vous finirez par en trouver un. Celui de Helm, faudra marcher un peu plus, mais je suis certain que vous aurez l'occasion de trouver une bonne âme pour vous préciser l'itinéraire."

[Umbre]

Umbre avançait tranquillement vers les portes de Melandis, le regard dans le vague. Il eu l'impression que son ombre lui faisait signe d'aller vers les portes de la ville. Celle-ci avait toujours été de bon conseil, alors pourquoi pas? De plus, cela faisait plus d'une semaine qu'Umbre marchait dans les contrés sauvages. Parler à quelques misérables humains ainsi que se moquer de quelques esclaves du bien lui manquait.

"Allons y" se dit-il en avançant vers le garde.

[Ithrand]

Le capitaine de la garde mélandienne était de mauvaise humeur. Il avait chaud, et il avait passé une journée exécrable, à renvoyer les mendiants et les potentiels chapardeurs venus lorgner autour des portes afin de s'assurer qu'ils ne pourraient trouver une faille dans sa surveillance étroite. Ithrand avait vingt ans d'expérience en la matière ; on ne la lui faisait plus depuis longtemps.

Aussi, lorsqu'il vit arriver une créature à l'allure d'elfe mais aux yeux à l'éclat rougeâtre, il prit un air suspicieux et le héla en ces termes :

"Vous, là. Pas d'entourloupes... on veut pas de voleurs par ici. Z'êtes là pour quoi ? Nom ? Motif de votre passage ?"

[Umbre]

Umbre dévisagea le garde. Ses yeux commencèrent à s'assombrir légèrement. Comment un simple simple garde le prenait pour un vulgaire voleur, un mendiant. Il se dirigea vers celui-ci.

"Je me nome Umbre, je suis un serviteur de la noble déesse Shar, la maitresse de la nuit, et je me rend au temple. Puis je entrer?"

L'ombre d'Umbre semblait prise d'un fou rire au pied du garde et mimait des coups de couteaux dans le dos de celui-ci. Umbre eu un léger sourire en voyant la scène, puis il s'efforçat à regarder la sentienelle droit dans les yeux, attendant patiemment la réponse.

[Ithrand]

Il examina l'étranger d'un coup d'œil professionnel. Un fanatique ? Peu probable, à moins qu'il ne soit illuminé, ce qui pourrait s'expliquer par ses origines particulières. Un religieux ? Les clergés acceptaient rarement des planaires... sauf dans des endroits aussi hétéroclites que Melandis. Un assassin ? Possible. Il trouverait du travail, ici, sans soucis.

Mais après tout, l'avenir de cet homme n'était pas l'affaire d'Ithrand. Il se borna à consigner la réponse donnée dans son registre, puis hocha la tête en grognant :

"'Pouvez y aller. L'temple de Shar, c'est pas loin de l'école de magie. J'pense qu'vous le reconnaîtrez. Pas très coloré."

[Umbre]

Umbre fit un léger remerciement de la tête, s'écarta du garde et entra dans la ville. Son ombre, toujours joyeuse semblait lui faire signe d'avancer. Il se dirigea vers l'école de magiecomme lui avait conseillé l'insignifiant garde.

[canar78]

Lilthean avançait, à la nuit tombante, en direction des portes de la ville. Entièrement recouverte d'une cape brune, il semblait indifférent aux gigantesques remparts entourant la ville, et serait presque passé sans se poser de questions s'il avait été seul, mais l'allure du garde à l'entrée l'empêcha d'avancer davantage.

[Ithrand]

Le capitaine venait de prendre son tour de garde au poste, et sa vigilance était totale. Il remarqua l'elfe, et s'abstint de tout commentaire, même s'il n'appréciait guère le caractère des dorés, qui avaient pour habitude d'être hautains vis-à-vis des autres. Fort heureusement, il y en avait peu à Melandis, et les mélandiens eux-mêmes les évitaient, voire les pourchassaient parfois.

"Bonsoir... avant de vous laisser entrer à Melandis, j'ai besoin de connaître votre nom, et la raison de votre présence ici."

Il avait parlé d'un ton militaire, monocorde, sans agressivité aucune. Après tout, il n'avait que rarement besoin de recourir à la violence ; seuls les fous penseraient seulement à s'en prendre à un garde de la cité impériale, alors que la caserne jouxtait le poste...

[canar78]

Lilthean regarda de nouveau l'homme qui venait de lui parler, et ne put s'empêcher de sourire de son air supérieur. Il savait exactement quel genre d'homme il avait devant lui, et ne chercha pas à le provoquer :
Je m'appelle Lilthean, et je suis uniquement de passage en ville. J'ai de quoi payer et je ne cherche pas les ennuis. Cela vous suffit-il ?

[Ithrand]

Ithrand haussa un sourcil, puis répondit simplement :

"Nul besoin de payer pour entrer à Melandis. Je vous conseille de surveiller votre bourse, en revanche."

Il griffonna quelques notes dans le registre de la garde, concernant Lilthean, puis poursuivit :

"Vous cherchez un emploi, ici ? La situation en ville a beaucoup changé, ces derniers mois, et d'aucuns pourraient vous proposer du travail."

[canar78]

Surpris, Lilthean révisa de nouveau son jugement sur le garde, qu'il n'avait pas supposé si prolixe.
Effectivement, on peut toujours avoir besoin d'argent. Où me conseilleriez vous de me rendre ? Je n'apprécie guère les travaux en commun mais je saurai peut-être me rendre utile.

[Ithrand]

"Tout dépend de vos compétences. Les travaux communs ne manquent justement pas. Mais je ne doute pas que vous puissiez trouver quelqu'un qui soit intéressé par un mercenaire à engager, pour surveiller ces travaux, par exemple. Les gens sont un peu agités, en ce moment... et les propriétaires souhaitent que leurs biens restent en bon état."

L'elfe avait de la chance que les voyageurs étaient peu nombreux, ce soir, sans quoi Ithrand l'aurait envoyé promener depuis belle lurette. Mais il ne se sentait pas de mauvaise humeur, donc, pourquoi pas...

[canar78]

"Très bien,dit Lilthean qui n'avait guère envie de s'attarder davantage,je vais aller voir de moi même dans ce cas.
Il traversa les portes imposantes et s'engouffra dans la cité.

[Rowan Blackwood]

Rowan arriva devant les portes de la ville, les murailles imposantes ne l'impressionnait pas plus que ça, plus grand chose n'était susceptible de l'impressionner d'ailleurs, elle était morte à l'intérieur depuis si longtemps maintenant que ce genre de choses lui passaient par dessus la tête.
Elle espérait seulement trouver ici un peu de répit aux incessantes attaques des assassins envoyés par la guilde des voleurs de Montéloy. Le dernier nourissait les poissons de la Mer Inviolé après sa pathétique tentative sur le navire qui reliait le continent à cet archipel.
Cela ne faisait que quelque jours qu'elle avait débarqué ici et son instinct l'avait poussé dans la direction de cette oppressante cité.