Oyez, oyez !
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[Lieu] Sur les rives de la Ravissante
- Kasumi
- Élu de Mystra
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RP : Retour à l’abri
Kasumi ne détacha pas ses yeux de la jeune femme en train de se déshabiller et ravala la réplique qu’il s’apprêtait à lui adresser. Il déglutit péniblement sans trouver la volonté de détourner les yeux lorsqu’elle pénétra lentement dans le bassin, s’approchant de lui. Il perçut son regard amusé mais même cela ne pouvait pas diminuer le trouble qui le gagnait alors que ses yeux parcouraient chacune des courbes qu’il connaissait désormais si bien. Il demeura figé à l’attendre jusqu’à ce qu’elle soit à portée. Alors il tendit les bras pour lui enserrer la taille et lui souffla d’une voix rauque :
- Cette histoire de serrure peut attendre, tu ne crois pas ? Je suis certain que mes yeux m’ont joué des tours…
Il ne put retenir une lueur amusée en lisant l’indignation dans le regard d’Astrée. Celle-ci se dégagea pour s’approcher de la plaque de cuivre qui ornait l’autel et vérifier d’elle-même. En fait de serrure, la plaque n’affichait qu’une représentation stylisée de dauphin ainsi qu’un marteau. Lorsqu’Astrée revint à la surface, il eut le bon goût de rougir mais l’audace de son regard démontrait qu’il n’éprouvait nulle contrition pour son « erreur ».
Kasumi ne détacha pas ses yeux de la jeune femme en train de se déshabiller et ravala la réplique qu’il s’apprêtait à lui adresser. Il déglutit péniblement sans trouver la volonté de détourner les yeux lorsqu’elle pénétra lentement dans le bassin, s’approchant de lui. Il perçut son regard amusé mais même cela ne pouvait pas diminuer le trouble qui le gagnait alors que ses yeux parcouraient chacune des courbes qu’il connaissait désormais si bien. Il demeura figé à l’attendre jusqu’à ce qu’elle soit à portée. Alors il tendit les bras pour lui enserrer la taille et lui souffla d’une voix rauque :
- Cette histoire de serrure peut attendre, tu ne crois pas ? Je suis certain que mes yeux m’ont joué des tours…
Il ne put retenir une lueur amusée en lisant l’indignation dans le regard d’Astrée. Celle-ci se dégagea pour s’approcher de la plaque de cuivre qui ornait l’autel et vérifier d’elle-même. En fait de serrure, la plaque n’affichait qu’une représentation stylisée de dauphin ainsi qu’un marteau. Lorsqu’Astrée revint à la surface, il eut le bon goût de rougir mais l’audace de son regard démontrait qu’il n’éprouvait nulle contrition pour son « erreur ».
"Eldath tellement qu'il est mort à force de Lathandre..." Taliesin.
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- Voyageuse
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- Élu de Mystra
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RP : Retour à l'abri
Astrée avait rougi sous les regards insistants de son compagnon, mais n’avait pas détourné le sien alors qu’elle s’approchait lentement de lui. Elle lui jeta un regard courroucé lorsqu’il fit mine de la retenir, se demandant soudain si elle n’avait pas vu juste en parlant de ruse… Elle avait lancé l’accusation un peu au hasard. Bien sûr, elle le savait capable de cela, mais tout était tellement mystérieux ici qu’elle était prête à le croire lorsqu’il affirmait avoir trouvé une nouvelle serrure.
Le seul moyen éait d’aller voir…. Et elle comprit vite qu’il n’y avait rien à voir, en tout cas, rien qui correspondait à ce qu’il avait annoncé…
Un peu frustrée, mais en même temps amusée par l’astuce de son compagnon, elle remonta à la surface, lentement… Elle avait promis des représailles, mais se demandait lesquelles pourraient être à la hauteur de la duplicité de son compagnon…. L’ignorer complètement et aller se rhabiller ? Au contraire, faire mine de céder à la provocation ? Elle émergea sans avoir tranché.
Et en plus il osait rougir….
- Alors comme ça, tu as besoin d’inventer des prétextes pour que je me déshabille ? Et tu t’imagines que je vais me laisser faire comme ça ?
Tout en parlant, elle cherchait désespérément une idée de vengeance… Et elle s’approchait, doucement, la tête haute, se déhanchant un peu trop ostensiblement, s’amusant intérieurement du regard de son compagnon qui ne parvenait pas à se détacher de ses seins, de ses hanches…
Sans prévenir, elle plongea, se glissa entre ses jambes et le déséquilibra, le faisant basculer tête la première dans l’eau. Puis, alors qu’il reprenait pied, elle se précipita vers la rive pour se hisser hors de l’eau et enfiler aussitôt sa tunique, sans prendre le temps de se sécher.
- Trop tard ! fit-elle, moqueuse, en faisant un bond en arrière.
Astrée avait rougi sous les regards insistants de son compagnon, mais n’avait pas détourné le sien alors qu’elle s’approchait lentement de lui. Elle lui jeta un regard courroucé lorsqu’il fit mine de la retenir, se demandant soudain si elle n’avait pas vu juste en parlant de ruse… Elle avait lancé l’accusation un peu au hasard. Bien sûr, elle le savait capable de cela, mais tout était tellement mystérieux ici qu’elle était prête à le croire lorsqu’il affirmait avoir trouvé une nouvelle serrure.
Le seul moyen éait d’aller voir…. Et elle comprit vite qu’il n’y avait rien à voir, en tout cas, rien qui correspondait à ce qu’il avait annoncé…
Un peu frustrée, mais en même temps amusée par l’astuce de son compagnon, elle remonta à la surface, lentement… Elle avait promis des représailles, mais se demandait lesquelles pourraient être à la hauteur de la duplicité de son compagnon…. L’ignorer complètement et aller se rhabiller ? Au contraire, faire mine de céder à la provocation ? Elle émergea sans avoir tranché.
Et en plus il osait rougir….
- Alors comme ça, tu as besoin d’inventer des prétextes pour que je me déshabille ? Et tu t’imagines que je vais me laisser faire comme ça ?
Tout en parlant, elle cherchait désespérément une idée de vengeance… Et elle s’approchait, doucement, la tête haute, se déhanchant un peu trop ostensiblement, s’amusant intérieurement du regard de son compagnon qui ne parvenait pas à se détacher de ses seins, de ses hanches…
Sans prévenir, elle plongea, se glissa entre ses jambes et le déséquilibra, le faisant basculer tête la première dans l’eau. Puis, alors qu’il reprenait pied, elle se précipita vers la rive pour se hisser hors de l’eau et enfiler aussitôt sa tunique, sans prendre le temps de se sécher.
- Trop tard ! fit-elle, moqueuse, en faisant un bond en arrière.
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RP : Retour à l’abri
Astrée était bien trop agile pour qu’il parvienne à l’intercepter. Lorsqu’il refit surface, la jeune femme avait déjà regagné la rive. Il l’observa alors qu’elle se rhabillait se délectant de la vue de ses longues jambes restées nues et de l’arrondi de ses fesses que masquait tout juste sa tunique. Au lieu de la suivre et encourir son courroux, il retourna bers l’autel, bien décidé à l’explorer un peu plus sérieusement. Il espérait aussi que la curiosité pousserait la jeune femme à revenir, et alors… Il ne se priva pas de la taquiner en lui adressant une remarque par-dessus son épaule :
- Tu ne pourras pas m’échapper éternellement beauté. Je sais où tu habites et je te retrouverai !
Puis, faisant mine de se désintéresser d’elle, il replongea sous la surface et fit le tour de l’autel avant de revenir examiner la petite plaque comportant les symboles. Pris d’une inspiration, il appuya simultanément sur le dauphin et le marteau et fut récompensé en les sentant s’enfoncer légèrement. Il sentit plus qu’il ne vit les deux statues réagir. Il refit surface pour reprendre son souffle et annoncer sa découverte à Astrée.
- Chérie, tu devrais venir voir ça ! J’avais raison, il y avait bien une serrure en forme de dauphin !
Pour prévenir ses objections, il replongea et commença à faire pivoter les statues. Lorsqu’elles furent dos à dos, elles se séparèrent pour libérer un plateau qui remonta entre elles. Les yeux du rôdeur, écarquillés de surprise, fixaient le centre du plateau où se trouvait un marteau miniature sculpté dans le nacre.
Astrée était bien trop agile pour qu’il parvienne à l’intercepter. Lorsqu’il refit surface, la jeune femme avait déjà regagné la rive. Il l’observa alors qu’elle se rhabillait se délectant de la vue de ses longues jambes restées nues et de l’arrondi de ses fesses que masquait tout juste sa tunique. Au lieu de la suivre et encourir son courroux, il retourna bers l’autel, bien décidé à l’explorer un peu plus sérieusement. Il espérait aussi que la curiosité pousserait la jeune femme à revenir, et alors… Il ne se priva pas de la taquiner en lui adressant une remarque par-dessus son épaule :
- Tu ne pourras pas m’échapper éternellement beauté. Je sais où tu habites et je te retrouverai !
Puis, faisant mine de se désintéresser d’elle, il replongea sous la surface et fit le tour de l’autel avant de revenir examiner la petite plaque comportant les symboles. Pris d’une inspiration, il appuya simultanément sur le dauphin et le marteau et fut récompensé en les sentant s’enfoncer légèrement. Il sentit plus qu’il ne vit les deux statues réagir. Il refit surface pour reprendre son souffle et annoncer sa découverte à Astrée.
- Chérie, tu devrais venir voir ça ! J’avais raison, il y avait bien une serrure en forme de dauphin !
Pour prévenir ses objections, il replongea et commença à faire pivoter les statues. Lorsqu’elles furent dos à dos, elles se séparèrent pour libérer un plateau qui remonta entre elles. Les yeux du rôdeur, écarquillés de surprise, fixaient le centre du plateau où se trouvait un marteau miniature sculpté dans le nacre.
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RP : Retour à l'abri
Astrée observait le manège de Kasumi, amusée. Il ne s'imaginait quand même pas qu'elle allait se laisser prendre deux fois au piège...
Elle ne répondit à son annonce que par un haussement d'épaule et un sourire narquois. Une serrure en forme de dauphin... A d'autres !
Il replongeait, comme pour appuyer son affirmation... La croyait-il si naïve ? Ou était-ce un moyen maladroit de l'encourager à revenir près de lui ?
Et pourtant... Les statues se mirent à bouger, à pivoter sur elle-même. Et un plateau remonta entre elles...
La curiosité finit par l'emporter. Astrée ôta sa tunique, rendue humide par le contact de son corps trempé, l'étendit sur la roche, et replongea dans le bassin. Par provocation, elle s'approcha dans le dos de son compagnon, et l'enlaça tendrement, déposant un léger baiser dans son cou... Puis faucha d'un coup ses deux jambes tout en le déséquilibrant vers l'arrière, le faisant tomber à nouveau dans l'eau. Elle profita de ce qu'il reprenait pied pour s'approcher à son tour du plateau, examinant le minuscule marteau de nacre aux reflets irisés.
Elle remonta à la surface, reprit son souffle, et adressa un sourire taquin à son compagnon qui crachait l'eau qu'elle lui avait fait avaler. Puis elle reprit son sérieux.
- Tu as une idée de ce que c'est ?
Astrée observait le manège de Kasumi, amusée. Il ne s'imaginait quand même pas qu'elle allait se laisser prendre deux fois au piège...
Elle ne répondit à son annonce que par un haussement d'épaule et un sourire narquois. Une serrure en forme de dauphin... A d'autres !
Il replongeait, comme pour appuyer son affirmation... La croyait-il si naïve ? Ou était-ce un moyen maladroit de l'encourager à revenir près de lui ?
Et pourtant... Les statues se mirent à bouger, à pivoter sur elle-même. Et un plateau remonta entre elles...
La curiosité finit par l'emporter. Astrée ôta sa tunique, rendue humide par le contact de son corps trempé, l'étendit sur la roche, et replongea dans le bassin. Par provocation, elle s'approcha dans le dos de son compagnon, et l'enlaça tendrement, déposant un léger baiser dans son cou... Puis faucha d'un coup ses deux jambes tout en le déséquilibrant vers l'arrière, le faisant tomber à nouveau dans l'eau. Elle profita de ce qu'il reprenait pied pour s'approcher à son tour du plateau, examinant le minuscule marteau de nacre aux reflets irisés.
Elle remonta à la surface, reprit son souffle, et adressa un sourire taquin à son compagnon qui crachait l'eau qu'elle lui avait fait avaler. Puis elle reprit son sérieux.
- Tu as une idée de ce que c'est ?
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RP : Retour à l’abri
Kasumi avait souri lorsqu’Astrée revint près de lui pour l’enlacer par derrière. Alors qu’il était partagé entre l’envie de se laisser aller à reposer dans ses bras et contre sa poitrine et celle de lui concocter une farce. La rôdeuse en profita pour le déséquilibrer avant qu’il soit parvenu à se décider. Après avoir proprement bu la tasse, il refit surface à deux mètres derrière la rôdeuse. Bien qu’elle observait attentivement le marteau, il savait que la jeune femme l’avait déjà repéré et s’efforçait de n’en rien laisser paraître. Il s’approcha lentement malgré tout parlant d’une voix apaisante et lui posant une main sur l’épaule, en signe de trêve.
- Si je m’attendais à ça. Crois-tu que le marteau soit une clé lui aussi ? Je pense que nous ferions mieux de ne pas y toucher. Du moins, tant que nous n’en saurons pas plus.
Puis sans prévenir, il fit un pas en avant et se courba pour lui passer un bras sous entre les jambes. Il la souleva comme si elle pesait moins qu’une plume et la jeune femme décrivit un soleil derrière lui, là où l’eau était profonde. Il revint vers elle dès qu’elle refit surface, un sourire radieux dessiné sur les lèvres.
- Oh quel dommage ! Trempés comme nous sommes, il va falloir rester tout nu pour éviter de mouiller nos vêtements ! J’ai une idée pour nous faire passer le temps.
Son regard se porta ostensiblement sur les seins de la rôdeuse.
Kasumi avait souri lorsqu’Astrée revint près de lui pour l’enlacer par derrière. Alors qu’il était partagé entre l’envie de se laisser aller à reposer dans ses bras et contre sa poitrine et celle de lui concocter une farce. La rôdeuse en profita pour le déséquilibrer avant qu’il soit parvenu à se décider. Après avoir proprement bu la tasse, il refit surface à deux mètres derrière la rôdeuse. Bien qu’elle observait attentivement le marteau, il savait que la jeune femme l’avait déjà repéré et s’efforçait de n’en rien laisser paraître. Il s’approcha lentement malgré tout parlant d’une voix apaisante et lui posant une main sur l’épaule, en signe de trêve.
- Si je m’attendais à ça. Crois-tu que le marteau soit une clé lui aussi ? Je pense que nous ferions mieux de ne pas y toucher. Du moins, tant que nous n’en saurons pas plus.
Puis sans prévenir, il fit un pas en avant et se courba pour lui passer un bras sous entre les jambes. Il la souleva comme si elle pesait moins qu’une plume et la jeune femme décrivit un soleil derrière lui, là où l’eau était profonde. Il revint vers elle dès qu’elle refit surface, un sourire radieux dessiné sur les lèvres.
- Oh quel dommage ! Trempés comme nous sommes, il va falloir rester tout nu pour éviter de mouiller nos vêtements ! J’ai une idée pour nous faire passer le temps.
Son regard se porta ostensiblement sur les seins de la rôdeuse.
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RP : Retour à l'abri
Astrée avait peine à cacher son amusement devant l'attitude de son compagnon. Alors qu’elle remontait à la surface, toussant et crachant l’eau qu’elle avait ingurgité, elle hésitait entre chercher une vengeance appropriée et faire la paix, voire répondre aux avances... Mais son espièglerie reprit vite le dessus.
Une lueur provocante dans les yeux, elle s'approcha de lui d'une démarche un peu trop déhanchée. Elle prit ses mains dans les siennes et approcha doucement ses lèvres pour un baiser passionné. Comme si elle n’avait d’autre idée en tête que répondre à ses avances… Elle se mit à le caresser doucement, laissant ses mains descendre le long de son torse, effleurant sa taille, ses cuisses, l’enlaçant pour attirer contre elle… Puis, sans crier gare, elle bascula en arrière en prenant appui sur le sol, l’entraînant à la renverse avec elle dans un grand bruit d’éclaboussures. Tandis qu’il plongeait la tête la première, elle se faufila entre ses jambes pour remonter avant lui à la surface, et en profita pour le déséquilibrer davantage en saisissant ses deux chevilles.
Puis elle s’approcha à nouveau du marteau, qu’elle observa un moment avant de remonter. L'air dégagé, elle lança :
- Est-ce que tu veux que je l’enlève de l’encoche, pour voir s’il se passe quelque chose ? Ou bien tu préfères finir d’explorer la caverne, pour voir s’il peut être d’une quelconque utilité ailleurs ?
S’approchant de lui avec un élan de tendresse dans le regard, elle ne put s’empêcher de rire en ajoutant :
- Je sais bien que tu as plein de projets pour nous aider à sécher plus vite, et que l'exploration peut attendre un peu… Mais le sol me paraît un peu dur, non ?
Astrée avait peine à cacher son amusement devant l'attitude de son compagnon. Alors qu’elle remontait à la surface, toussant et crachant l’eau qu’elle avait ingurgité, elle hésitait entre chercher une vengeance appropriée et faire la paix, voire répondre aux avances... Mais son espièglerie reprit vite le dessus.
Une lueur provocante dans les yeux, elle s'approcha de lui d'une démarche un peu trop déhanchée. Elle prit ses mains dans les siennes et approcha doucement ses lèvres pour un baiser passionné. Comme si elle n’avait d’autre idée en tête que répondre à ses avances… Elle se mit à le caresser doucement, laissant ses mains descendre le long de son torse, effleurant sa taille, ses cuisses, l’enlaçant pour attirer contre elle… Puis, sans crier gare, elle bascula en arrière en prenant appui sur le sol, l’entraînant à la renverse avec elle dans un grand bruit d’éclaboussures. Tandis qu’il plongeait la tête la première, elle se faufila entre ses jambes pour remonter avant lui à la surface, et en profita pour le déséquilibrer davantage en saisissant ses deux chevilles.
Puis elle s’approcha à nouveau du marteau, qu’elle observa un moment avant de remonter. L'air dégagé, elle lança :
- Est-ce que tu veux que je l’enlève de l’encoche, pour voir s’il se passe quelque chose ? Ou bien tu préfères finir d’explorer la caverne, pour voir s’il peut être d’une quelconque utilité ailleurs ?
S’approchant de lui avec un élan de tendresse dans le regard, elle ne put s’empêcher de rire en ajoutant :
- Je sais bien que tu as plein de projets pour nous aider à sécher plus vite, et que l'exploration peut attendre un peu… Mais le sol me paraît un peu dur, non ?
- Kasumi
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RP : Retour à l’abri
Kasumi resta à regarder Astrée approcher de lui, hypnotisé par sa démarche déhanchée. Malgré ses efforts pour la regarder dans les yeux, il ne pouvait s’empêcher de se laisser dériver plus bas, au niveau de la surface de l’eau qui arrivait à hauteur de poitrine de la rôdeuse et sous l’eau claire qui révélait son corps sensuel, son ventre ferme et sa taille fine s’ouvrant des hanches incroyablement féminines. Lorsqu’elle l’enserra pour lui donner un baiser passionné, il sentit son corps réagir, appelant de ses vœux l’étreinte de la jeune femme. Il se laissa doucement dériver lorsqu’il sentit une main s’insinuer sur la peau si sensible de son bas ventre, de ses cuisses. Son esprit avait déclaré forfait, se désintéressant du lieu où il se trouvait, oubliant la joute qui l’avait opposé à son amante, plus rien ne comptait plus que le désir qui se révélait en lui à la vue d’Astrée.
Il fut donc totalement pris au dépourvu par son attaque surprise et fut bien en peine de se défendre. Il remonta à la surface en toussotant et lui jeta un regard amusé mais aussi plein de désir. L’espièglerie de sa compagne n’avait pas suffi à doucher son enthousiasme, bien au contraire. Il s’approcha lentement d’elle en lui faisant face. Il avait du mal à se concentrer sur les mots qu’elle venait de prononcer. En fait, il avait du mal à retrouver sa concentration, tout simplement. Ses mains agirent plus vite que son esprit et se portèrent sur les hanches de sa compagne puis sur ses fesses alors qu’il se plaçait juste devant elle. Sa voix était rauque et pleine de sérieux quand il lui chuchota à l’oreille :
- Si le sol est dur, il vaut mieux rester dans le bassin. Nous sécherons plus tard.
Tout en caressant le bas du dos et les fesses de la rôdeuse, Kasumi se rapprocha jusqu'à coller ses cuisses contre celles de sa compagne.
Kasumi resta à regarder Astrée approcher de lui, hypnotisé par sa démarche déhanchée. Malgré ses efforts pour la regarder dans les yeux, il ne pouvait s’empêcher de se laisser dériver plus bas, au niveau de la surface de l’eau qui arrivait à hauteur de poitrine de la rôdeuse et sous l’eau claire qui révélait son corps sensuel, son ventre ferme et sa taille fine s’ouvrant des hanches incroyablement féminines. Lorsqu’elle l’enserra pour lui donner un baiser passionné, il sentit son corps réagir, appelant de ses vœux l’étreinte de la jeune femme. Il se laissa doucement dériver lorsqu’il sentit une main s’insinuer sur la peau si sensible de son bas ventre, de ses cuisses. Son esprit avait déclaré forfait, se désintéressant du lieu où il se trouvait, oubliant la joute qui l’avait opposé à son amante, plus rien ne comptait plus que le désir qui se révélait en lui à la vue d’Astrée.
Il fut donc totalement pris au dépourvu par son attaque surprise et fut bien en peine de se défendre. Il remonta à la surface en toussotant et lui jeta un regard amusé mais aussi plein de désir. L’espièglerie de sa compagne n’avait pas suffi à doucher son enthousiasme, bien au contraire. Il s’approcha lentement d’elle en lui faisant face. Il avait du mal à se concentrer sur les mots qu’elle venait de prononcer. En fait, il avait du mal à retrouver sa concentration, tout simplement. Ses mains agirent plus vite que son esprit et se portèrent sur les hanches de sa compagne puis sur ses fesses alors qu’il se plaçait juste devant elle. Sa voix était rauque et pleine de sérieux quand il lui chuchota à l’oreille :
- Si le sol est dur, il vaut mieux rester dans le bassin. Nous sécherons plus tard.
Tout en caressant le bas du dos et les fesses de la rôdeuse, Kasumi se rapprocha jusqu'à coller ses cuisses contre celles de sa compagne.
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RP : Retour à l'abri
Le désir qui brûlait dans le regard de son compagnon fit battre le cœur d’Astrée un peu plus fort qu’elle ne l’aurait voulu. Elle aurait bien prolongé un peu la joute qui les opposait, mais son corps réagissait malgré elle à ce regard enfiévré. Sa respiration s’accélérait insensiblement, et une chaleur irrésistible montait en elle.
Elle ne chercha pas à se dérober quand son compagnon l’attira contre lui. Elle avait été un peu trop loin dans la provocation, il n’était plus temps de faire machine arrière. Et à ce jeu-là, elle se trouvait prise elle aussi dans les filets du désir.
Elle rendit donc les armes, renonçant pour l'heure à résoudre le mystère de cette étrange grotte. Après tout, ils avaient tout leurs temps... Tendrement, elle enlaça son amant, posa ses lèvres sur les siennes en un baiser passionné, tandis que ses mains, expertes, descendaient lentement le long de son corps, en de lentes caresses. Elle le sentit se raidir alors que le désir montait en lui, en elle, les brûlant de l’intérieur, appelant leurs corps à l’étreinte. Elle ne quittait pas des yeux le regard brûlant de son compagnon tandis que ses caresses se faisaient plus précises, plus insistantes...
Le désir qui brûlait dans le regard de son compagnon fit battre le cœur d’Astrée un peu plus fort qu’elle ne l’aurait voulu. Elle aurait bien prolongé un peu la joute qui les opposait, mais son corps réagissait malgré elle à ce regard enfiévré. Sa respiration s’accélérait insensiblement, et une chaleur irrésistible montait en elle.
Elle ne chercha pas à se dérober quand son compagnon l’attira contre lui. Elle avait été un peu trop loin dans la provocation, il n’était plus temps de faire machine arrière. Et à ce jeu-là, elle se trouvait prise elle aussi dans les filets du désir.
Elle rendit donc les armes, renonçant pour l'heure à résoudre le mystère de cette étrange grotte. Après tout, ils avaient tout leurs temps... Tendrement, elle enlaça son amant, posa ses lèvres sur les siennes en un baiser passionné, tandis que ses mains, expertes, descendaient lentement le long de son corps, en de lentes caresses. Elle le sentit se raidir alors que le désir montait en lui, en elle, les brûlant de l’intérieur, appelant leurs corps à l’étreinte. Elle ne quittait pas des yeux le regard brûlant de son compagnon tandis que ses caresses se faisaient plus précises, plus insistantes...
- Kasumi
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RP : Retour à l’abri
Kasumi sentit le désir qui le consumait se transmettre à sa compagne et ne fit rien pour cacher la réaction de son corps lorsque la main de celle-ci se mit à descendre le long de son ventre puis sur ses cuisses. Une fois de plus, Astrée faisait savamment monter son impatience en prenant garde de ne faire qu’effleurer son membre viril. Jusqu’à ce qu’il l’encourage à plus d’audace par le jeu de ses mains sur sa poitrine et des baisers brûlants qu’il déposait sur ses épaules, son cou, sa gorge. Il se mordit la lèvre de plaisir alors que la jeune femme approchait du but, le faisant se raidir tout à fait. Inspiré par le jeu de la rôdeuse, il fit descendre ses mains le long du corps de sa partenaire alors que ses baisers se dirigeaient maintenant sur sa poitrine, dessinant le galbe de ses seins. Sa bouche se fit plus intime à l’instant même où il passait une main entre les cuisses d’Astrée, lui arrachant un cri de plaisir. Il se pencha vers elle, les yeux emplis de désir et murmura de manière à peine audible alors qu’il continuait à la caresser:
- J’ai tant envie de toi, Astrée…
Il l’attira plus près du bord, là où le niveau de l’eau était moins profond et arrivait sous la taille de la jeune femme. Alors, il se pencha pour lui embrasser le ventre puis plongea sa tête sous l’eau dans le but de l’exciter encore davantage. Il reprit plusieurs fois son souffle avant qu’Astrée ne demande grâce, tremblante d’impatience. Il la laissa alors l’entraîner à nouveau plus avant dans le bassin vers le fond de la pièce et la soutint à la taille lorsqu’elle lui sauta dessus, agrippant ses épaules. Astrée était si légère surtout dans l’eau. Les deux amants firent durer leur étreinte aquatique, jusqu’à ce que le plaisir atteigne son paroxysme et ne les entraîne dans un monde de douceur. Même alors, Kasumi répugna à lâcher son amante et lorsqu’elle toucha finalement le sol, il continua à l’enserrer contre sa poitrine, l’embrassant tendrement dans le cou, en lui murmurant une litanie de mots doux.
Kasumi sentit le désir qui le consumait se transmettre à sa compagne et ne fit rien pour cacher la réaction de son corps lorsque la main de celle-ci se mit à descendre le long de son ventre puis sur ses cuisses. Une fois de plus, Astrée faisait savamment monter son impatience en prenant garde de ne faire qu’effleurer son membre viril. Jusqu’à ce qu’il l’encourage à plus d’audace par le jeu de ses mains sur sa poitrine et des baisers brûlants qu’il déposait sur ses épaules, son cou, sa gorge. Il se mordit la lèvre de plaisir alors que la jeune femme approchait du but, le faisant se raidir tout à fait. Inspiré par le jeu de la rôdeuse, il fit descendre ses mains le long du corps de sa partenaire alors que ses baisers se dirigeaient maintenant sur sa poitrine, dessinant le galbe de ses seins. Sa bouche se fit plus intime à l’instant même où il passait une main entre les cuisses d’Astrée, lui arrachant un cri de plaisir. Il se pencha vers elle, les yeux emplis de désir et murmura de manière à peine audible alors qu’il continuait à la caresser:
- J’ai tant envie de toi, Astrée…
Il l’attira plus près du bord, là où le niveau de l’eau était moins profond et arrivait sous la taille de la jeune femme. Alors, il se pencha pour lui embrasser le ventre puis plongea sa tête sous l’eau dans le but de l’exciter encore davantage. Il reprit plusieurs fois son souffle avant qu’Astrée ne demande grâce, tremblante d’impatience. Il la laissa alors l’entraîner à nouveau plus avant dans le bassin vers le fond de la pièce et la soutint à la taille lorsqu’elle lui sauta dessus, agrippant ses épaules. Astrée était si légère surtout dans l’eau. Les deux amants firent durer leur étreinte aquatique, jusqu’à ce que le plaisir atteigne son paroxysme et ne les entraîne dans un monde de douceur. Même alors, Kasumi répugna à lâcher son amante et lorsqu’elle toucha finalement le sol, il continua à l’enserrer contre sa poitrine, l’embrassant tendrement dans le cou, en lui murmurant une litanie de mots doux.
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RP : Retour à l'abri
Astrée peinait à reprendre son souffle. L’étreinte avait été brûlante, passionnée, et leurs corps, se répondant dans un jeu érotique dont ils commençaient à connaître les ficelles, les avaient emmenés au-delà de leur désir, dans une explosion de plaisir qui lui tourna la tête. Aggripée à son compagnon, elle avait du mal à retrouver l’usage de ses sens, la maîtrise de ses gestes. Mais heureusement, elle n’en avait pas besoin : il la retenait contre lui, en un geste plein d’amour. Les yeux fermés, elle se lova contre lui, écoutant sans les entendre les mots qu’il prononçait à son oreille, se régalant de leur douce musique, du ton grave de sa voix. Elle était si bien dans ses bras. Elle avait oublié où ils étaient, rien au monde ne comptait que son amant dont les bras l’enserraient si tendrement.
Ils restèrent enlacés durant de longues minutes avant qu’elle ne se décide à ouvrir les yeux, clignant des paupières dans la semi-obscurité. Les souvenirs lui revinrent petit à petit en mémoire : son médaillon, le petit marteau de nacre… Le temple… Comment avaient-ils osé faire l’amour dans un temple, même vieux et abandonné ? Elle se sentait presque coupable…. Mais oublia instantanément ce sentiment en croisant le regard vert de son compagnon. Spontanément, elle déposa un baiser sur sa bouche, léger, puis voluptueux… A nouveau, elle ferma les yeux, se laissant dériver dans un monde de douceur et de tendresse.
Lorsqu’elle les rouvrit, son regard tomba à nouveau sur le petit marteau de nacre, posé sur un socle entre les statues. Tout cela était bien étrange. Mais après tout, était-ce vraiment important ? Il y avait peu de chances qu’ils découvrent jamais son utilité, clé perdue d’un royaume oublié depuis si longtemps… Peut-être valait-il mieux le laisser à sa place. Elle soupira. Comment le remettre à sa place ? Kasumi l’avait découvert en appuyant sur les deux gravures, mais comment faire pour qu’il retrouve sa cachette initiale ?
Entraînant son compagnon par la main, elle s’approcha à nouveau des statues et du petit marteau. Elle murmura simplement, d’une voix où perçait une sorte de respect mystique.
- Je crois qu’il faudrait le remettre à sa place, non ? On dirait que les statues le protègent… C’est sans doute un symbole, mais je doute qu’on parvienne à en connaître l’explication. En tout cas, peut-être vaut-il mieux ne rien déranger. C’est un temple, après tout….
Elle se fit la réflexion que c'était bien la première fois depuis longtemps qu'elle se préoccupait de ce genre de considération. A croire que leur expérience dans le temple abandonné avait ébranlé son sceptiscisme.
Astrée peinait à reprendre son souffle. L’étreinte avait été brûlante, passionnée, et leurs corps, se répondant dans un jeu érotique dont ils commençaient à connaître les ficelles, les avaient emmenés au-delà de leur désir, dans une explosion de plaisir qui lui tourna la tête. Aggripée à son compagnon, elle avait du mal à retrouver l’usage de ses sens, la maîtrise de ses gestes. Mais heureusement, elle n’en avait pas besoin : il la retenait contre lui, en un geste plein d’amour. Les yeux fermés, elle se lova contre lui, écoutant sans les entendre les mots qu’il prononçait à son oreille, se régalant de leur douce musique, du ton grave de sa voix. Elle était si bien dans ses bras. Elle avait oublié où ils étaient, rien au monde ne comptait que son amant dont les bras l’enserraient si tendrement.
Ils restèrent enlacés durant de longues minutes avant qu’elle ne se décide à ouvrir les yeux, clignant des paupières dans la semi-obscurité. Les souvenirs lui revinrent petit à petit en mémoire : son médaillon, le petit marteau de nacre… Le temple… Comment avaient-ils osé faire l’amour dans un temple, même vieux et abandonné ? Elle se sentait presque coupable…. Mais oublia instantanément ce sentiment en croisant le regard vert de son compagnon. Spontanément, elle déposa un baiser sur sa bouche, léger, puis voluptueux… A nouveau, elle ferma les yeux, se laissant dériver dans un monde de douceur et de tendresse.
Lorsqu’elle les rouvrit, son regard tomba à nouveau sur le petit marteau de nacre, posé sur un socle entre les statues. Tout cela était bien étrange. Mais après tout, était-ce vraiment important ? Il y avait peu de chances qu’ils découvrent jamais son utilité, clé perdue d’un royaume oublié depuis si longtemps… Peut-être valait-il mieux le laisser à sa place. Elle soupira. Comment le remettre à sa place ? Kasumi l’avait découvert en appuyant sur les deux gravures, mais comment faire pour qu’il retrouve sa cachette initiale ?
Entraînant son compagnon par la main, elle s’approcha à nouveau des statues et du petit marteau. Elle murmura simplement, d’une voix où perçait une sorte de respect mystique.
- Je crois qu’il faudrait le remettre à sa place, non ? On dirait que les statues le protègent… C’est sans doute un symbole, mais je doute qu’on parvienne à en connaître l’explication. En tout cas, peut-être vaut-il mieux ne rien déranger. C’est un temple, après tout….
Elle se fit la réflexion que c'était bien la première fois depuis longtemps qu'elle se préoccupait de ce genre de considération. A croire que leur expérience dans le temple abandonné avait ébranlé son sceptiscisme.
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RP : Retour à l’abri
Kasumi aurait été entraîné par le mouvement d’Astrée même si elle ne l’avait pas tenu par la main. Il avait grand peine à reprendre pied dans la réalité après leur expérience amoureuse et s’éloigner de sa compagne lui était presque impossible physiquement. Il se sentait mal assuré sur ses jambes et prit appui sur sa compagne en lui enserrant tendrement la taille lorsqu’elle s’arrêta devant l’autel. Il posa la tête sur son épaule avant de lui répondre :
- Peut être qu’en faisant tourner les statues, le plateau redescendra…
Il s’approcha de l’autel pour mettre sa suggestion à l’œuvre mais suspendit son geste lorsque son regard se porta sur le plateau qui abritait le petit marteau. L’œuvre était vraiment magnifique et il l’inspecta une dernière fois. Il aurait juré qu’il avait été d’un blanc immaculé lors de leur entrée au temple alors que maintenant il se teintait d’un vert rappelant la figurine en jade du collier d’Astrée. Plutôt que d’en être altéré, la figurine en semblait plus belle encore. Que ce fut par l'exposition hors de son socle protecteur ou à la présence du dauphin d’Astrée, le marteau avait été changé. Kasumi refusa même d’envisager la troisième possibilité, la rougeur gagnant son visage au simple fait d’envisager cette hypothèse.
Alors qu’il tournait son regard vers Astrée, il ravala les mots qu’il s’apprêtait à prononcer et l’expression de son visage incita la jeune femme à tourner la tête elle aussi. A l’entrée de la grotte se tenaient deux personnages à l’aspect fantomatique. Le premier n’était autre que la prêtresse elfe qu’ils avaient aidée dans cet autre temple alors que le deuxième faisait à peine quatre pieds de haut pour presque autant de large. Le nain portait une armure de nacre et un marteau à sa taille. Il parla d’un ton bourru, s’adressant manifestement davantage à l’autre fantôme :
- Ah l’énergie de la jeunesse ! J'ai bien cru qu'ils allaient parvenir à faire autant de bruit que ce bon vieux forgeron de Morradin en personne. Ça me rappelle de bons souvenirs, pas à toi Elanda ?
- Ils ont de l’énergie mais je ne m’attendais pas à les revoir si tôt. Bienvenue mes amis. Ne soyez pas si gênés...
La voix de la prêtresse s’était faite mutine en regardant les deux rôdeurs qui tentaient en vain de cacher leur nudité. Kasumi, en un réflexe protecteur, s'était placé entre les apparitions et sa compagne mais il fut incapable de prononcer le moindre mot.
Kasumi aurait été entraîné par le mouvement d’Astrée même si elle ne l’avait pas tenu par la main. Il avait grand peine à reprendre pied dans la réalité après leur expérience amoureuse et s’éloigner de sa compagne lui était presque impossible physiquement. Il se sentait mal assuré sur ses jambes et prit appui sur sa compagne en lui enserrant tendrement la taille lorsqu’elle s’arrêta devant l’autel. Il posa la tête sur son épaule avant de lui répondre :
- Peut être qu’en faisant tourner les statues, le plateau redescendra…
Il s’approcha de l’autel pour mettre sa suggestion à l’œuvre mais suspendit son geste lorsque son regard se porta sur le plateau qui abritait le petit marteau. L’œuvre était vraiment magnifique et il l’inspecta une dernière fois. Il aurait juré qu’il avait été d’un blanc immaculé lors de leur entrée au temple alors que maintenant il se teintait d’un vert rappelant la figurine en jade du collier d’Astrée. Plutôt que d’en être altéré, la figurine en semblait plus belle encore. Que ce fut par l'exposition hors de son socle protecteur ou à la présence du dauphin d’Astrée, le marteau avait été changé. Kasumi refusa même d’envisager la troisième possibilité, la rougeur gagnant son visage au simple fait d’envisager cette hypothèse.
Alors qu’il tournait son regard vers Astrée, il ravala les mots qu’il s’apprêtait à prononcer et l’expression de son visage incita la jeune femme à tourner la tête elle aussi. A l’entrée de la grotte se tenaient deux personnages à l’aspect fantomatique. Le premier n’était autre que la prêtresse elfe qu’ils avaient aidée dans cet autre temple alors que le deuxième faisait à peine quatre pieds de haut pour presque autant de large. Le nain portait une armure de nacre et un marteau à sa taille. Il parla d’un ton bourru, s’adressant manifestement davantage à l’autre fantôme :
- Ah l’énergie de la jeunesse ! J'ai bien cru qu'ils allaient parvenir à faire autant de bruit que ce bon vieux forgeron de Morradin en personne. Ça me rappelle de bons souvenirs, pas à toi Elanda ?
- Ils ont de l’énergie mais je ne m’attendais pas à les revoir si tôt. Bienvenue mes amis. Ne soyez pas si gênés...
La voix de la prêtresse s’était faite mutine en regardant les deux rôdeurs qui tentaient en vain de cacher leur nudité. Kasumi, en un réflexe protecteur, s'était placé entre les apparitions et sa compagne mais il fut incapable de prononcer le moindre mot.
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RP : Retour à l'abri
Astrée avait rougi, blêmi, son teint avait dû passer par à peu près toutes les couleurs de l’arc en ciel en apercevant les deux apparitions. D’un geste réflexe, elle avait plongé son corps le plus complètement possible dans l’eau, essayant de masquer sa nudité sous l’eau beaucoup trop claire à son goût. Son compagnon avait eu la bonne idée de se placer devant elle, et elle se cacha de son mieux derrière lui.
Elle ne s’était jamais sentie aussi gênée de sa vie. Non seulement « on » avait été témoin de leurs ébats, mais en plus ils avaient profané un temple… Elle aurait voulu pourvoir disparaître dans un trou de souris, se transformer en un minuscule insecte quasiment invisible, tout plutôt que de soutenir ce regard…
- Je suis désolée, parvint-elle à murmurer, d’une voix rauque. Nous ne voulions pas vous offenser. Nous avions oublié que nous étions dans votre temple...
Soudainement, elle se sentit quelque peu en colère contre son compagnon qui avait provoqué la situation, s’amusant à lui faire des avances au cœur d’un temple. Elle aurait dû refuser, résister, mais elle n’y avait même pas pensé…. Ils étaient responsables tous les deux. Mais quand même…. C’était qui avait commencé… C’était de sa faute si elle se trouvait là, ridicule, nue devant deux inconnus qui la regardaient d’un air narquois. Plus jamais elle ne se laisserait entraîner ainsi ! Quelle idiote elle avait été...
Astrée avait rougi, blêmi, son teint avait dû passer par à peu près toutes les couleurs de l’arc en ciel en apercevant les deux apparitions. D’un geste réflexe, elle avait plongé son corps le plus complètement possible dans l’eau, essayant de masquer sa nudité sous l’eau beaucoup trop claire à son goût. Son compagnon avait eu la bonne idée de se placer devant elle, et elle se cacha de son mieux derrière lui.
Elle ne s’était jamais sentie aussi gênée de sa vie. Non seulement « on » avait été témoin de leurs ébats, mais en plus ils avaient profané un temple… Elle aurait voulu pourvoir disparaître dans un trou de souris, se transformer en un minuscule insecte quasiment invisible, tout plutôt que de soutenir ce regard…
- Je suis désolée, parvint-elle à murmurer, d’une voix rauque. Nous ne voulions pas vous offenser. Nous avions oublié que nous étions dans votre temple...
Soudainement, elle se sentit quelque peu en colère contre son compagnon qui avait provoqué la situation, s’amusant à lui faire des avances au cœur d’un temple. Elle aurait dû refuser, résister, mais elle n’y avait même pas pensé…. Ils étaient responsables tous les deux. Mais quand même…. C’était qui avait commencé… C’était de sa faute si elle se trouvait là, ridicule, nue devant deux inconnus qui la regardaient d’un air narquois. Plus jamais elle ne se laisserait entraîner ainsi ! Quelle idiote elle avait été...
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RP : Retour à l'abri
Le nain partit d’un rire tonitruant devant la réaction gênée des deux rôdeurs. Mais se fut Elanda qui prit la parole, d’une voix douce, rassurante :
- Allons, ne tenez pas compte de Burdin ! Nous allons vous laisser vous habiller puisque votre tenue actuelle vous met mal à l’aise. Nous avons à parler.
L’elfe laissa volontairement planer un doute quant à la signification de cette dernière phrase alors que les rôdeurs s’empressaient d’obéir, Kasumi se dépêcha d’aller chercher sa cape pour l’apporter à la rôdeuse, encore plus mortifiée que lui d’avoir été surpris ainsi si la chose était possible. Il cherchait aussi à s’excuser avec cette marque d’attention pour avoir entraîné Astrée dans une telle situation. Il fallut moins d’une minute pour que les deux jeunes gens se retournent, trempant les vêtements qu’ils avaient enfilés à la hâte sans prendre la peine de se sécher. Tous deux s’attendaient à encourir le courroux des gardiens du temple mais la prêtresse elfe les surprit en leur dédiant un sourire :
- J’espère que vous ne nous en voulez pas de vous avoir dérangés ? Ce n'est pas vraiment un temple en fait. Pas tel que vous l'entendez. Vous n'avez fait que remettre un peu d'animation en ce lieu mort depuis trop longtemps. Je dois vous avouer que Burdin et moi venions parfois nous baigner ici… Mais nous étions loin d’être aussi imaginatif que vous deux.
Elle partit d’un rire cristallin qui finit de faire tourner le teint de Kasumi au rouge pivoine. Le nain partit d’un nouveau rire qui l'aurait laissé à bout de souffle s'il avait pu encore respirer.
Le nain partit d’un rire tonitruant devant la réaction gênée des deux rôdeurs. Mais se fut Elanda qui prit la parole, d’une voix douce, rassurante :
- Allons, ne tenez pas compte de Burdin ! Nous allons vous laisser vous habiller puisque votre tenue actuelle vous met mal à l’aise. Nous avons à parler.
L’elfe laissa volontairement planer un doute quant à la signification de cette dernière phrase alors que les rôdeurs s’empressaient d’obéir, Kasumi se dépêcha d’aller chercher sa cape pour l’apporter à la rôdeuse, encore plus mortifiée que lui d’avoir été surpris ainsi si la chose était possible. Il cherchait aussi à s’excuser avec cette marque d’attention pour avoir entraîné Astrée dans une telle situation. Il fallut moins d’une minute pour que les deux jeunes gens se retournent, trempant les vêtements qu’ils avaient enfilés à la hâte sans prendre la peine de se sécher. Tous deux s’attendaient à encourir le courroux des gardiens du temple mais la prêtresse elfe les surprit en leur dédiant un sourire :
- J’espère que vous ne nous en voulez pas de vous avoir dérangés ? Ce n'est pas vraiment un temple en fait. Pas tel que vous l'entendez. Vous n'avez fait que remettre un peu d'animation en ce lieu mort depuis trop longtemps. Je dois vous avouer que Burdin et moi venions parfois nous baigner ici… Mais nous étions loin d’être aussi imaginatif que vous deux.
Elle partit d’un rire cristallin qui finit de faire tourner le teint de Kasumi au rouge pivoine. Le nain partit d’un nouveau rire qui l'aurait laissé à bout de souffle s'il avait pu encore respirer.
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RP : Retour à l'abri
Astrée aurait volontiers disparu six pieds sous terre. Mais c'était impossible...
Mortifiée, elle gardait les yeux fixés au sol, n'osant plus faire le moindre geste, encore moins se rapprocher de son compagnon, de crainte de déclencher à nouveau l'hilarité de leurs spectateurs inattendus. Ses vêtements étaient trempés, mais au moins cachaient-ils sa nudité...
Elle entendit à peine les paroles de la prêtresse, qui ne parvinrent pas à la rassurer le moins du monde. Ce n'était pas vraiment un temple, et puis le nain et l'elfe en faisaient autant, quelle importance ? Tout ce qui comptait était d'avoir été surpris ainsi....Elle ne releva même pas l'étrangeté de la situation de leurs interlocuteurs : un nain avec une elfe, ce n'était certes pas courant, mais elle se sentait si honteuse que rien ne parvenait à la surprendre, rien n'avait d'importance.
Pour faire taire ces rires qui la mettaient si mal à l'aise, elle finit par dire, d'une toute petit voix :
- Vous disiez que vous vouliez nous parler ? A quel sujet ?
Astrée aurait volontiers disparu six pieds sous terre. Mais c'était impossible...
Mortifiée, elle gardait les yeux fixés au sol, n'osant plus faire le moindre geste, encore moins se rapprocher de son compagnon, de crainte de déclencher à nouveau l'hilarité de leurs spectateurs inattendus. Ses vêtements étaient trempés, mais au moins cachaient-ils sa nudité...
Elle entendit à peine les paroles de la prêtresse, qui ne parvinrent pas à la rassurer le moins du monde. Ce n'était pas vraiment un temple, et puis le nain et l'elfe en faisaient autant, quelle importance ? Tout ce qui comptait était d'avoir été surpris ainsi....Elle ne releva même pas l'étrangeté de la situation de leurs interlocuteurs : un nain avec une elfe, ce n'était certes pas courant, mais elle se sentait si honteuse que rien ne parvenait à la surprendre, rien n'avait d'importance.
Pour faire taire ces rires qui la mettaient si mal à l'aise, elle finit par dire, d'une toute petit voix :
- Vous disiez que vous vouliez nous parler ? A quel sujet ?
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RP : Retour à l'abri
Le nain adressa un clin d’œil évocateur à Kasumi qui se décomposa sous son regard goguenard :
- Eh bien, on vous entendez plus tout à l’heure. Auriez-vous perdu votre langue maître Kasumi ?
Le rôdeur aurait voulu connaître un sort d’invisibilité pour ne plus être au centre de l’attention. Il en oublia même de relever le fait que le nain l’avait appelé par son nom. Il répliqua d’une toute petite voix contrite qu’Astrée ne lui connaissait pas :
- Vous savez, nous sommes vraiment désolés…
Le nain et l’elfe échangèrent un regard complice et la jeune prêtresse reprit la parole :
- En fait, nous avons été obligé d’intervenir parce que vous seriez parti sans la clé sinon. C’est nous qui sommes désolés. Nous n’avons rien vu de ce que vous avez fait, enfin jusqu’à ce que vous soyez près de l’autel.
Le nain l’interrompit avec un sourire qui s’étirait d’une oreille à l’autre :
- Nous n’avons rien vu mais à voir vos têtes, nous avons visé en plein dans le mille !
Le nain adressa un clin d’œil évocateur à Kasumi qui se décomposa sous son regard goguenard :
- Eh bien, on vous entendez plus tout à l’heure. Auriez-vous perdu votre langue maître Kasumi ?
Le rôdeur aurait voulu connaître un sort d’invisibilité pour ne plus être au centre de l’attention. Il en oublia même de relever le fait que le nain l’avait appelé par son nom. Il répliqua d’une toute petite voix contrite qu’Astrée ne lui connaissait pas :
- Vous savez, nous sommes vraiment désolés…
Le nain et l’elfe échangèrent un regard complice et la jeune prêtresse reprit la parole :
- En fait, nous avons été obligé d’intervenir parce que vous seriez parti sans la clé sinon. C’est nous qui sommes désolés. Nous n’avons rien vu de ce que vous avez fait, enfin jusqu’à ce que vous soyez près de l’autel.
Le nain l’interrompit avec un sourire qui s’étirait d’une oreille à l’autre :
- Nous n’avons rien vu mais à voir vos têtes, nous avons visé en plein dans le mille !
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RP : Retour à l'abri
Astrée, comme Kasumi, aurait bien voulu disparaitre.
Leurs interlocuteurs n'avaient peut-être rien vu, mais ils les avaient pris en flagrant délit et se riaient de l'incongruité de la situation... Et elle se sentait plus mal à l'aise qu'elle ne l'avait jamais été.
Elle ne répondit pas aux insinuations du nain, gardant les yeux obstinément fixés au sol. Les paroles d'Elanda peinaient à se frayer un chemin jusqu'à sa conscience. Elle avait parlé d'une clé ? Le marteau était donc bien une clé ?
La curiosité l'emporta, et elle finit par oser relever la tête, croisant le regard de l'elfe en rougissant de plus belle.
- Vous parlez d'une clé... Le marteau en nacre est une clé ? Une clé qui ouvre quoi ? Et pourquoi est-ce si important que nous l'emmenions ?
Astrée, comme Kasumi, aurait bien voulu disparaitre.
Leurs interlocuteurs n'avaient peut-être rien vu, mais ils les avaient pris en flagrant délit et se riaient de l'incongruité de la situation... Et elle se sentait plus mal à l'aise qu'elle ne l'avait jamais été.
Elle ne répondit pas aux insinuations du nain, gardant les yeux obstinément fixés au sol. Les paroles d'Elanda peinaient à se frayer un chemin jusqu'à sa conscience. Elle avait parlé d'une clé ? Le marteau était donc bien une clé ?
La curiosité l'emporta, et elle finit par oser relever la tête, croisant le regard de l'elfe en rougissant de plus belle.
- Vous parlez d'une clé... Le marteau en nacre est une clé ? Une clé qui ouvre quoi ? Et pourquoi est-ce si important que nous l'emmenions ?
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RP : Retour à l’abri
Elanda et le nain se départirent de leur sourire à la question de la rôdeuse et la prêtresse répondit d’une voix grave :
- Je suis désolé d’avoir à vous le demander mais vous êtes notre meilleur espoir de quitter cette non vie à laquelle nous sommes rattachés.
Le nain poursuivit d’un ton bourru :
- Vous avez réussi à obtenir la première clé par votre bravoure au temple des cinq colonnes. Votre sens de l’observation vous a permis d’atteindre cet endroit. Vous devez réunir les artefacts restants et les porter aux salles principales.
L’elfe qui nota l’incompréhension sur le visage des deux rôdeurs interrompit le nain :
- Je comprends que tout n’est pas clair mais vous comprendrez le moment venu. Sans même vous en rendre compte, vous avez surmonté déjà bien des épreuves. Si nous ne pouvons guère vous aider davantage, nous ne serons pas ingrats de vos efforts.
Le nain adressa un regard sévère à la prêtresse avant de repartir de sa voix grave :
- Tu sais bien que nous n’avons pas le droit de les aider Elanda. Tout ce que nous pouvons vous dire c’est que vous avez trouvé ce que vous étiez venu chercher ici. Mon peuple et celui de mon épouse détiennent bien des secrets et ce ne sont pas des fantômes qui sont autorisés à vous les révéler. Prenez la clé et poursuivez. Dans un jour ou un an, vous saurez le moment venu de récupérer les autres symboles de notre ancienne alliance.
Puis sans prévenir, les deux spectres se dirigèrent vers l’autel et disparurent au contact de leurs statues respectives. Ces dernières se remirent dans leur position initiale mais le petit marteau apparut sur l’autel, brillant de la même lueur que le collier qu’Astrée portait autour du coup. Kasumi jeta un regard incrédule et contrit à Astrée, n’osant pas la regarder droit dans les yeux tant il se sentait honteux de la situation gênante dans laquelle il l’avait mise. Il parla dans un souffle :
- Je vais le chercher, ne t’inquiète pas !
Alors, il s’immergea dans le bassin sans oser ôter à nouveau ces vêtements. Lorsqu’il revint avec l’artefact entre ses mains dégoulinant de la tête aux pieds, il leva son regard vers la rôdeuse et lui adressa un pauvre sourire :
- Je te demande pardon. Tout ça était de ma faute…
Elanda et le nain se départirent de leur sourire à la question de la rôdeuse et la prêtresse répondit d’une voix grave :
- Je suis désolé d’avoir à vous le demander mais vous êtes notre meilleur espoir de quitter cette non vie à laquelle nous sommes rattachés.
Le nain poursuivit d’un ton bourru :
- Vous avez réussi à obtenir la première clé par votre bravoure au temple des cinq colonnes. Votre sens de l’observation vous a permis d’atteindre cet endroit. Vous devez réunir les artefacts restants et les porter aux salles principales.
L’elfe qui nota l’incompréhension sur le visage des deux rôdeurs interrompit le nain :
- Je comprends que tout n’est pas clair mais vous comprendrez le moment venu. Sans même vous en rendre compte, vous avez surmonté déjà bien des épreuves. Si nous ne pouvons guère vous aider davantage, nous ne serons pas ingrats de vos efforts.
Le nain adressa un regard sévère à la prêtresse avant de repartir de sa voix grave :
- Tu sais bien que nous n’avons pas le droit de les aider Elanda. Tout ce que nous pouvons vous dire c’est que vous avez trouvé ce que vous étiez venu chercher ici. Mon peuple et celui de mon épouse détiennent bien des secrets et ce ne sont pas des fantômes qui sont autorisés à vous les révéler. Prenez la clé et poursuivez. Dans un jour ou un an, vous saurez le moment venu de récupérer les autres symboles de notre ancienne alliance.
Puis sans prévenir, les deux spectres se dirigèrent vers l’autel et disparurent au contact de leurs statues respectives. Ces dernières se remirent dans leur position initiale mais le petit marteau apparut sur l’autel, brillant de la même lueur que le collier qu’Astrée portait autour du coup. Kasumi jeta un regard incrédule et contrit à Astrée, n’osant pas la regarder droit dans les yeux tant il se sentait honteux de la situation gênante dans laquelle il l’avait mise. Il parla dans un souffle :
- Je vais le chercher, ne t’inquiète pas !
Alors, il s’immergea dans le bassin sans oser ôter à nouveau ces vêtements. Lorsqu’il revint avec l’artefact entre ses mains dégoulinant de la tête aux pieds, il leva son regard vers la rôdeuse et lui adressa un pauvre sourire :
- Je te demande pardon. Tout ça était de ma faute…
"Eldath tellement qu'il est mort à force de Lathandre..." Taliesin.
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RP : Retour à l'abri
Astrée n'y comprenait pas grand-chose. Quelle était donc cette histoire de clés ? Qu'allaient-ils encore trouver au cours de leur périple ? Et surtout... Où devraient-ils les porter ensuite ? Elle voulait bien les aider dans la mesure de ses moyens, leur permettre de quitter cette non-vie dont ils étaient prisonniers, mais... tout cela n'était pas clair...
Déjà, le nain et l'elfe disparaissaient à leurs yeux, avant qu'elle n'ait pu exprimer ses questions. Et elle savait que de toute façons ils n'y auraient pas répondu.
Elle regarda à nouveau le centre du bassin, où le petit marteau brillait d'une lueur verte, sur l'autel. Elle voulait bien aller le chercher mais... Se déshabiller à nouveau alors que l'elfe et le nain les voyaient certainement... Elle en était tout bonnement incapable. Elle fut donc reconnaissante à Kasumi de se charger de la récupérer, notant au passage avec amusement que lui non plus n'osait pas se déshabiller. Et qu'il revenait trempé comme une soupe...
Elle lui sourit avec douceur, comprenant qu'il s'en voulait de l'avoir mise dans une telle situation. Bien sûr, c'était lui qui avait commencé, mais... elle aurait pu l'arrêter si elle l'avait voulu.
Pour toute réponse à ses excuses, elle prit ses deux mains dans les siennes et les porta à ses lèvres, dans un élan de tendresse. Puis elle les ouvrit pour contempler le petit artefact nacré aux reflets de jade, au creux de sa paume. Il était minuscule, et un petit orifice semblait prévu pour l'attacher à un collier, comme le dauphin.
- Veux-tu le garder ? Moi j'ai déjà le dauphin après tout... Si tu veux, je dois avoir du fil de cuir, je peux te confectionner un collier... Ou sinon je l'accroche avec le dauphin.
Puis elle poursuivit, avec un sourire taquin.
- Trempé comme tu es, tu vas être obligé de te déshabiller pour ne pas prendre froid...
Astrée n'y comprenait pas grand-chose. Quelle était donc cette histoire de clés ? Qu'allaient-ils encore trouver au cours de leur périple ? Et surtout... Où devraient-ils les porter ensuite ? Elle voulait bien les aider dans la mesure de ses moyens, leur permettre de quitter cette non-vie dont ils étaient prisonniers, mais... tout cela n'était pas clair...
Déjà, le nain et l'elfe disparaissaient à leurs yeux, avant qu'elle n'ait pu exprimer ses questions. Et elle savait que de toute façons ils n'y auraient pas répondu.
Elle regarda à nouveau le centre du bassin, où le petit marteau brillait d'une lueur verte, sur l'autel. Elle voulait bien aller le chercher mais... Se déshabiller à nouveau alors que l'elfe et le nain les voyaient certainement... Elle en était tout bonnement incapable. Elle fut donc reconnaissante à Kasumi de se charger de la récupérer, notant au passage avec amusement que lui non plus n'osait pas se déshabiller. Et qu'il revenait trempé comme une soupe...
Elle lui sourit avec douceur, comprenant qu'il s'en voulait de l'avoir mise dans une telle situation. Bien sûr, c'était lui qui avait commencé, mais... elle aurait pu l'arrêter si elle l'avait voulu.
Pour toute réponse à ses excuses, elle prit ses deux mains dans les siennes et les porta à ses lèvres, dans un élan de tendresse. Puis elle les ouvrit pour contempler le petit artefact nacré aux reflets de jade, au creux de sa paume. Il était minuscule, et un petit orifice semblait prévu pour l'attacher à un collier, comme le dauphin.
- Veux-tu le garder ? Moi j'ai déjà le dauphin après tout... Si tu veux, je dois avoir du fil de cuir, je peux te confectionner un collier... Ou sinon je l'accroche avec le dauphin.
Puis elle poursuivit, avec un sourire taquin.
- Trempé comme tu es, tu vas être obligé de te déshabiller pour ne pas prendre froid...
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RP : Retour à l’abri
Kasumi lui jeta un regard incrédule avant de partir d’un rire de bon cœur. En une plaisanterie, sa compagne venait de lui ôter un poids des épaules en le délestant d’une partie de sa gêne. Il lui adressa un petit sourire de connivence en lui tendant le marteau :
- Je préfère que tu le portes avec le dauphin si cela ne te dérange pas. Tu veilleras sur lui pendant que je veillerai sur toi. Ça me semble juste. Quant à me déshabiller, je crois bien que j’en serai incapable tant que nous n’aurons pas quitté cette grotte. Une fois dehors par contre, les choses seront sans doute différentes. Mais j’aurais certainement besoin que tu prennes soin de me réchauffer. Toi aussi tu vas devoir te changer.
Sur un petit sourire taquin, il s’engagea dans le boyau qui menait à al salle du cristal en entraînant Astrée par la main. Arrivé sous la voûte qui donnait son éclairage au lieu, il regarda le tunnel qu’ils avaient emprunté pour venir. Sortir par là pour redescendre dans la vallée leur prendrait au moins une heure et il n’avait aucune idée du temps qu’ils avaient passé dans la grotte. En tous cas, la lumière semblait plus faible que la première fois qu’ils étaient venus ici. Faisant le tour de la pièce, il fut à peine étonné en sentant un courant d’air qui révéla une autre issue dissimulée derrière un piton rocheux. Le passage était étroit mais semblait s’élargir rapidement pour s’élever en pente douce, probablement pour déboucher sur l’autre rive, non loin de l’endroit où ils avaient laissé Ombrage, Première Neige et leur matériel. Kasumi éternua et ouvrit la voie après s’être consulté silencieusement avec la jeune femme.
Kasumi lui jeta un regard incrédule avant de partir d’un rire de bon cœur. En une plaisanterie, sa compagne venait de lui ôter un poids des épaules en le délestant d’une partie de sa gêne. Il lui adressa un petit sourire de connivence en lui tendant le marteau :
- Je préfère que tu le portes avec le dauphin si cela ne te dérange pas. Tu veilleras sur lui pendant que je veillerai sur toi. Ça me semble juste. Quant à me déshabiller, je crois bien que j’en serai incapable tant que nous n’aurons pas quitté cette grotte. Une fois dehors par contre, les choses seront sans doute différentes. Mais j’aurais certainement besoin que tu prennes soin de me réchauffer. Toi aussi tu vas devoir te changer.
Sur un petit sourire taquin, il s’engagea dans le boyau qui menait à al salle du cristal en entraînant Astrée par la main. Arrivé sous la voûte qui donnait son éclairage au lieu, il regarda le tunnel qu’ils avaient emprunté pour venir. Sortir par là pour redescendre dans la vallée leur prendrait au moins une heure et il n’avait aucune idée du temps qu’ils avaient passé dans la grotte. En tous cas, la lumière semblait plus faible que la première fois qu’ils étaient venus ici. Faisant le tour de la pièce, il fut à peine étonné en sentant un courant d’air qui révéla une autre issue dissimulée derrière un piton rocheux. Le passage était étroit mais semblait s’élargir rapidement pour s’élever en pente douce, probablement pour déboucher sur l’autre rive, non loin de l’endroit où ils avaient laissé Ombrage, Première Neige et leur matériel. Kasumi éternua et ouvrit la voie après s’être consulté silencieusement avec la jeune femme.
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RP : Retour à l'abri
L’après-midi touchait à sa fin lorsqu’ils sortirent de la grotte. Le soleil déclinait à l’horizon, et un vent frais s’était levé, poussant devant lui de gros nuages annonciateurs de pluie. Ombrage était à quelques dizaines de mètres d’eux, et s’avançait dans leur direction d’un pas nonchalant, un peu vexé sans doute d’avoir été laissé seul si longtemps. Première Neige, quant à elle, était déjà auprès d’eux…
Astrée frissonna, et éternua à son tour. Ses vêtements humides étaient froids, et que dire de ceux de Kasumi, trempés… Elle s’avisa que le demi-elfe grelottait.
- Tu vas prendre froid, fit-elle à l’adresse de son compagnon. Et moi aussi, si on ne se réchauffe pas vite. Déshabille-toi, je t’apporte des vêtements secs. Tu veux que je fasse un feu pour nous réchauffer, ou tu préfères qu’on gagne d’abord le bosquet le plus proche pour se mettre à l’abri des arbres ? Le temps semble un peu incertain…
Tout en parlant, elle avait commencé à ôter sa tunique, sans se soucier du regard de son compagnon qui détaillait son corps, encore une fois… Elle se frictionna de son mieux avec le linge un peu humide, puis, fouillant dans leurs fontes, elle y trouva une tunique sèche qu’elle enfila aussitôt. Elle fit de même avec ses chausses, puis s'empara des vêtements de rechange de son compagnon avant de s’approcher de lui. Il venait seulement d’ôter ses vêtements trempés, ses doigts rendus malhabiles par le froid… ou par la vision du déshabillage de sa compagne, peut-être…
Elle s’approcha pour le le frictionner vigoureusement dans le dos. Il grelotait, claquait des dents, et n’allait sans doute pas tarder à attraper un refroidissement… Elle enserra doucement sa taille, pour lui susurrer tendrement à l’oreille.
- J’ai bien une idée pour te réchauffer mais… Je ne sais pas si on a le temps…
Devant l’étincelle qui brillait dans son regard, elle se mit à rire et ajouta, joyeusement :
- Ne va pas imaginer n’importe quoi ! Je parlais juste de te préparer une infusion…
Elle rit de plus belle, tout en continuant de la frictionner, puis, mutine, déposa un léger baiser sur ses lèvres.
L’après-midi touchait à sa fin lorsqu’ils sortirent de la grotte. Le soleil déclinait à l’horizon, et un vent frais s’était levé, poussant devant lui de gros nuages annonciateurs de pluie. Ombrage était à quelques dizaines de mètres d’eux, et s’avançait dans leur direction d’un pas nonchalant, un peu vexé sans doute d’avoir été laissé seul si longtemps. Première Neige, quant à elle, était déjà auprès d’eux…
Astrée frissonna, et éternua à son tour. Ses vêtements humides étaient froids, et que dire de ceux de Kasumi, trempés… Elle s’avisa que le demi-elfe grelottait.
- Tu vas prendre froid, fit-elle à l’adresse de son compagnon. Et moi aussi, si on ne se réchauffe pas vite. Déshabille-toi, je t’apporte des vêtements secs. Tu veux que je fasse un feu pour nous réchauffer, ou tu préfères qu’on gagne d’abord le bosquet le plus proche pour se mettre à l’abri des arbres ? Le temps semble un peu incertain…
Tout en parlant, elle avait commencé à ôter sa tunique, sans se soucier du regard de son compagnon qui détaillait son corps, encore une fois… Elle se frictionna de son mieux avec le linge un peu humide, puis, fouillant dans leurs fontes, elle y trouva une tunique sèche qu’elle enfila aussitôt. Elle fit de même avec ses chausses, puis s'empara des vêtements de rechange de son compagnon avant de s’approcher de lui. Il venait seulement d’ôter ses vêtements trempés, ses doigts rendus malhabiles par le froid… ou par la vision du déshabillage de sa compagne, peut-être…
Elle s’approcha pour le le frictionner vigoureusement dans le dos. Il grelotait, claquait des dents, et n’allait sans doute pas tarder à attraper un refroidissement… Elle enserra doucement sa taille, pour lui susurrer tendrement à l’oreille.
- J’ai bien une idée pour te réchauffer mais… Je ne sais pas si on a le temps…
Devant l’étincelle qui brillait dans son regard, elle se mit à rire et ajouta, joyeusement :
- Ne va pas imaginer n’importe quoi ! Je parlais juste de te préparer une infusion…
Elle rit de plus belle, tout en continuant de la frictionner, puis, mutine, déposa un léger baiser sur ses lèvres.
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RP : Retour à l’abri
Le rôdeur se laissa frictionner sans broncher. Laisser Astrée s’occuper de le réchauffer était une sensation agréable et il avait de toute façon trop froid pour protester. Il n’était pas en état pour relever la remarque mutine de la rôdeuse et cela ne fit que l’inquiéter davantage. Il s’efforça donc de plaisanter malgré ses dents qui claquaient :
- Je savais que tu savais lire dans mes pensées ! Je devrais me méfier désormais quand je pense à des choses que certains qualifieraient de parfaitement scandaleuses. Hélas, je ne pense pas pouvoir y parvenir quand tu es là à écouter mes pensées.
Le demi-elfe sentait plus que jamais la morsure du froid et il enfila avec soulagement ses vêtements, notant au passage que la jeune femme l’aidait à enfiler comme s’il avait été incapable de se débrouiller seul. Il ne songea même pas à l’en dissuader. Après avoir remis ses bottes, il se sentait légèrement mieux mais la perspective d’une tisane et d’un feu étaient plus tentante que jamais.
Les deux voyageurs convinrent tout de même de poursuivre un peu leur chemin pour trouver un meilleur endroit où bivouaquer. Sans doute cherchaient-ils aussi à s’éloigner des souterrains et de tout ce qu’ils représentaient. L’expérience du temple les avait laissés méfiants et Kasumi ne pouvait s’empêcher d’éprouver une petite pointe de culpabilité pour ce qu’ils avaient commis dans le lieu presque saint. Une culpabilité qui fondait bien vite à l’évocation d’autres souvenirs plus agréables…
Le rôdeur se laissa frictionner sans broncher. Laisser Astrée s’occuper de le réchauffer était une sensation agréable et il avait de toute façon trop froid pour protester. Il n’était pas en état pour relever la remarque mutine de la rôdeuse et cela ne fit que l’inquiéter davantage. Il s’efforça donc de plaisanter malgré ses dents qui claquaient :
- Je savais que tu savais lire dans mes pensées ! Je devrais me méfier désormais quand je pense à des choses que certains qualifieraient de parfaitement scandaleuses. Hélas, je ne pense pas pouvoir y parvenir quand tu es là à écouter mes pensées.
Le demi-elfe sentait plus que jamais la morsure du froid et il enfila avec soulagement ses vêtements, notant au passage que la jeune femme l’aidait à enfiler comme s’il avait été incapable de se débrouiller seul. Il ne songea même pas à l’en dissuader. Après avoir remis ses bottes, il se sentait légèrement mieux mais la perspective d’une tisane et d’un feu étaient plus tentante que jamais.
Les deux voyageurs convinrent tout de même de poursuivre un peu leur chemin pour trouver un meilleur endroit où bivouaquer. Sans doute cherchaient-ils aussi à s’éloigner des souterrains et de tout ce qu’ils représentaient. L’expérience du temple les avait laissés méfiants et Kasumi ne pouvait s’empêcher d’éprouver une petite pointe de culpabilité pour ce qu’ils avaient commis dans le lieu presque saint. Une culpabilité qui fondait bien vite à l’évocation d’autres souvenirs plus agréables…
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RP : Retour à l'abri
Le temps devenait menaçant, et les deux voyageurs pressèrent le pas jusqu’à un petit bosquet, dont les hautes frondaisons leur fourniraient un abri bienvenu contre la pluie qui s’annonçait. En espérant qu’elle ne soit pas trop violente… Dans les montagnes, il pouvait tomber en quelques minutes des trombes d’eau, et Astrée le savait parfaitement.
Ce n’est qu’une fois à l’abri de la futaie qu’elle se tourna à nouveau vers son compagnon, le regard un peu inquiet. Elle le trouvait un peu pâle, les yeux un peu trop brillants, et se demandait s’il n’avait pas un peu de fièvre.
- Assied-toi là, et laisse-moi faire, fit-elle d’un ton sans réplique.
Son premier réflexe fut de fouiller dans les fontes d’Ombrage pour y trouver une couverture dont elle l’enveloppa chaudement.
- Je crois que tu as pris froid, fit-elle en posant doucement une main sur son front. Et que tu as peut-être un peu de fièvre… Ne bouge pas, et garde bien la couverture sur toi, je vais faire un feu et te préparer une bonne infusion.
Elle se hâta de rassembler du petit bois et d’allumer un début de flambée, et mit aussitôt un peu d’eau à chauffer. Fouillant dans la sacoche de son compagnon, elle y trouva un peu de thym, de sauge, et quelques feuilles séchées d’eucalyptus qu’elle s’empressa de réduire en poudre et de mélanger aux autres.
Tandis que le mélange infusait doucement dans l’eau bouillante, elle s’accroupit auprès de son compagnon et posa à nouveau une main sur son front.
- Comment te sens-tu ? Si tu ressens du froid, garde bien la couverture autour de toi, mais si tu as l’impression que la fièvre monte, si tu te sens un peu opressé, si tu as du mal à respirer, il vaut mieux te découvrir. Mais je sais bien que tu sais tout ça aussi bien que moi, excuse-moi, ajouta-t-elle en rougissant un peu de se montrer peut-être un tantinet autoritaire.
Pour se faire pardonner, elle déposa un léger baiser dans son cou avant d’aller lui chercher son bol de tisane bien chaud.
- Bois ça, mon amour, ça te fera du bien…
Le temps devenait menaçant, et les deux voyageurs pressèrent le pas jusqu’à un petit bosquet, dont les hautes frondaisons leur fourniraient un abri bienvenu contre la pluie qui s’annonçait. En espérant qu’elle ne soit pas trop violente… Dans les montagnes, il pouvait tomber en quelques minutes des trombes d’eau, et Astrée le savait parfaitement.
Ce n’est qu’une fois à l’abri de la futaie qu’elle se tourna à nouveau vers son compagnon, le regard un peu inquiet. Elle le trouvait un peu pâle, les yeux un peu trop brillants, et se demandait s’il n’avait pas un peu de fièvre.
- Assied-toi là, et laisse-moi faire, fit-elle d’un ton sans réplique.
Son premier réflexe fut de fouiller dans les fontes d’Ombrage pour y trouver une couverture dont elle l’enveloppa chaudement.
- Je crois que tu as pris froid, fit-elle en posant doucement une main sur son front. Et que tu as peut-être un peu de fièvre… Ne bouge pas, et garde bien la couverture sur toi, je vais faire un feu et te préparer une bonne infusion.
Elle se hâta de rassembler du petit bois et d’allumer un début de flambée, et mit aussitôt un peu d’eau à chauffer. Fouillant dans la sacoche de son compagnon, elle y trouva un peu de thym, de sauge, et quelques feuilles séchées d’eucalyptus qu’elle s’empressa de réduire en poudre et de mélanger aux autres.
Tandis que le mélange infusait doucement dans l’eau bouillante, elle s’accroupit auprès de son compagnon et posa à nouveau une main sur son front.
- Comment te sens-tu ? Si tu ressens du froid, garde bien la couverture autour de toi, mais si tu as l’impression que la fièvre monte, si tu te sens un peu opressé, si tu as du mal à respirer, il vaut mieux te découvrir. Mais je sais bien que tu sais tout ça aussi bien que moi, excuse-moi, ajouta-t-elle en rougissant un peu de se montrer peut-être un tantinet autoritaire.
Pour se faire pardonner, elle déposa un léger baiser dans son cou avant d’aller lui chercher son bol de tisane bien chaud.
- Bois ça, mon amour, ça te fera du bien…
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RP : Retour à l’abri
Kasumi se sentait un peu tournis et s’assit lourdement avec l’aide de sa compagne. Il se sentait à la fois trop faible pour résister à ses attentions et un peu coupable de la laisser tout faire alors qu’elle-même avait du prendre froid dans les grottes. Mais il devait avouer qu’Astrée avait raison, il était pris de fièvre et se sentait incapable de se lever dans l’immédiat. Il resserra la couverture sur ses épaules, à la façon d’une cape. Il avait du mal à maintenir ses paupières ouvertes et la rôdeuse dut lui secouer légèrement l’épaule pour el sortir de sa torpeur lorsqu’elle revint lui porter la tisane qu’elle lui avait préparée.
Il leva un regard vitreux sur elle et lui adressa un sourire reconnaissant en s’emparant du récipient chaud. Il prit grand soin à ne pas en renverser sous la surveillance bienveillante de la rôdeuse. Il se sentit immédiatement un peu mieux, reconnaissant le goût de quelques plantes fortifiantes dans la mixture. Il se permit même une plaisanterie attestant qu’il recouvrait la santé :
- Ta tisane est délicieuse. J’espère que tu n’en as pas profité pour y glisser un aphrodisiaque destiné à me séduire.
Kasumi se sentait un peu tournis et s’assit lourdement avec l’aide de sa compagne. Il se sentait à la fois trop faible pour résister à ses attentions et un peu coupable de la laisser tout faire alors qu’elle-même avait du prendre froid dans les grottes. Mais il devait avouer qu’Astrée avait raison, il était pris de fièvre et se sentait incapable de se lever dans l’immédiat. Il resserra la couverture sur ses épaules, à la façon d’une cape. Il avait du mal à maintenir ses paupières ouvertes et la rôdeuse dut lui secouer légèrement l’épaule pour el sortir de sa torpeur lorsqu’elle revint lui porter la tisane qu’elle lui avait préparée.
Il leva un regard vitreux sur elle et lui adressa un sourire reconnaissant en s’emparant du récipient chaud. Il prit grand soin à ne pas en renverser sous la surveillance bienveillante de la rôdeuse. Il se sentit immédiatement un peu mieux, reconnaissant le goût de quelques plantes fortifiantes dans la mixture. Il se permit même une plaisanterie attestant qu’il recouvrait la santé :
- Ta tisane est délicieuse. J’espère que tu n’en as pas profité pour y glisser un aphrodisiaque destiné à me séduire.
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RP : Retour à l'abri
La réponse fusa immédiatement, moqueuse.
- Parce que maintenant tu as besoin d'aphrodisiaques ? Pourtant, jusque-là, tu semblais bien t'en passer.... A moins que tu n’en aies pris à mon insu ? ajouta-t-elle avec un clin d'oeil taquin.
Elle rit de son regard indigné, et poursuivit sur un ton plus sérieux.
- En tout cas, je crois que même avec un aphrodisiaque, tu ne serais pas en état de tenter grand-chose ce soir. Tu as attrapé un petit refroidissement on dirait. Elle éternua. Et visiblement moi aussi…
Elle se servit une grande tasse de tisane qu’elle but à petites gorgées, regrettant de n’avoir pas de miel pour en adoucir un peu le goût. Kasumi avait beau l’avoir gentiment complimentée, elle trouvait le goût du thym un peu amer…
L'infusion lui redonna un peu d’énergie, qu’elle s’empressa de mettre à profit pour préparer un repas consistant avec les quelques provisions qu’il leur restait. Du jambon à volonté, quelques pommes de terre cuites sous la cendre. Et en dessert, pour surprendre son compagnon, elle trempa quelques tranches de pain sec, restant de leur repas précédent, dans un mélange de lait et d’œufs légèrement sucré – elle savait que le lait ne se conserverait pas un jour de plus de toute façon -. Puis elle les fit griller dans une poêle avant de les tartiner d’une couche épaisse de confiture.
- Goûte-moi ça…. Jo appelait ça du pain perdu. C’est sucré et revigorant, tu vas reprendre des forces en un clin d’œil…
La réponse fusa immédiatement, moqueuse.
- Parce que maintenant tu as besoin d'aphrodisiaques ? Pourtant, jusque-là, tu semblais bien t'en passer.... A moins que tu n’en aies pris à mon insu ? ajouta-t-elle avec un clin d'oeil taquin.
Elle rit de son regard indigné, et poursuivit sur un ton plus sérieux.
- En tout cas, je crois que même avec un aphrodisiaque, tu ne serais pas en état de tenter grand-chose ce soir. Tu as attrapé un petit refroidissement on dirait. Elle éternua. Et visiblement moi aussi…
Elle se servit une grande tasse de tisane qu’elle but à petites gorgées, regrettant de n’avoir pas de miel pour en adoucir un peu le goût. Kasumi avait beau l’avoir gentiment complimentée, elle trouvait le goût du thym un peu amer…
L'infusion lui redonna un peu d’énergie, qu’elle s’empressa de mettre à profit pour préparer un repas consistant avec les quelques provisions qu’il leur restait. Du jambon à volonté, quelques pommes de terre cuites sous la cendre. Et en dessert, pour surprendre son compagnon, elle trempa quelques tranches de pain sec, restant de leur repas précédent, dans un mélange de lait et d’œufs légèrement sucré – elle savait que le lait ne se conserverait pas un jour de plus de toute façon -. Puis elle les fit griller dans une poêle avant de les tartiner d’une couche épaisse de confiture.
- Goûte-moi ça…. Jo appelait ça du pain perdu. C’est sucré et revigorant, tu vas reprendre des forces en un clin d’œil…
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RP : Retour à l’abri
Astrée n’avait pas menti. Le pain perdu était vraiment un mets délicieux et il sentit le bien être du bon repas associé à la chaleur du feu le revigorer. Pourtant, ce bref répit était annonciateur du retour imminent du sommeil. La journée avait était riche en émotions et son organisme malade avait besoin d’une bonne nuit de repos. Pourtant, la curiosité et le sincère intérêt l’emportèrent et transparaissait dans le ton qu’il employa :
- Tu ne m’as pas beaucoup parlé de quel genre d’homme il était. Pourtant, je suis persuadé que ton mentor a eu une grande influence sur toi. Cela ne te dérange pas de m’en parler un peu ?
Il saisit la main de sa compagne et lui adressa un sourire doux et sincère. Il désirait lier son avenir à cette femme et n’avait jamais ressenti davantage l’envie de partager une part du passé de quelqu’un, pour mieux la connaître, anticiper ses désirs, ses aspirations.
Astrée n’avait pas menti. Le pain perdu était vraiment un mets délicieux et il sentit le bien être du bon repas associé à la chaleur du feu le revigorer. Pourtant, ce bref répit était annonciateur du retour imminent du sommeil. La journée avait était riche en émotions et son organisme malade avait besoin d’une bonne nuit de repos. Pourtant, la curiosité et le sincère intérêt l’emportèrent et transparaissait dans le ton qu’il employa :
- Tu ne m’as pas beaucoup parlé de quel genre d’homme il était. Pourtant, je suis persuadé que ton mentor a eu une grande influence sur toi. Cela ne te dérange pas de m’en parler un peu ?
Il saisit la main de sa compagne et lui adressa un sourire doux et sincère. Il désirait lier son avenir à cette femme et n’avait jamais ressenti davantage l’envie de partager une part du passé de quelqu’un, pour mieux la connaître, anticiper ses désirs, ses aspirations.
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RP : Retour à l'abri
Astrée lut la fatigue dans le regard de son compagnon. Il était temps qu’ils aillent se coucher. Mais son intérêt était sincère, elle le savait. Tandis qu’il finissait son dessert, elle s’adossa à un tronc, étendit ses jambes et raconta, doucement.
- Jo était le rôdeur du village où je vivais quand j’étais petite. On a passé des heures ensemble dans les bois, je le rejoignais dès que je pouvais, je séchais les cours d’escrime pour ça. Il m’a tout appris. Il respectait chaque espèce vivante, disait qu’on devait apprendre à vivre en harmonie avec la nature, car elle seule peut nous fournir tout ce dont on a besoin. Il connaissait tout, les plantes, les animaux. Et il avait un respect infini pour la vie, sous toutes ses formes. Il disait qu’il fallait trouver un équilibre pour que tous vivent en paix.
Elle sourit, amusée.
- Je crois qu’il aurait pu être druide, au fond. Peut-être même est-ce ce qu’il aurait voulu…
Puis elle soupira.
- Il a dû partir quand j’avais treize ans. Une dispute avec mon père, et comme il avait de l’influence sur les autres…
Elle grimaça en se remémorant les circonstances de la dispute, les insinuations de son père, jaloux de l’influence du rôdeur sur sa fille….
- Quand j’ai fui la maison, je me suis réfugiée chez lui. Il évait déménagé et était retourné dans sa région d’origine, dans la Cordillère du Faucon. Il m’a déguisée en garçon pendant un bon moment pour qu’on ne me retrouve pas, pour ne pas qu’on l’accuse de m’avoir kidnappée. Il m’a protégée, m’a élevée comme sa fille. Et m’a fait découvrir et aimer la montagne. Tellement qu’ajourd’hui, j’ai un peu de mal à vivre en pays plat… Puis, plus tard, il m’a laissée partir avec Gwendall sans chercher à me retenir, il savait que c’était ce qui était mieux pour moi. Il m'a fait cadeau d'un arc, beaucoup plus précis et léger que tous ceux que j'aie jamais pu fabriquer de mes mains. Et c'est lui qui a cousu mon sac à dos, aussi. Il me l'a offert le jour de mon départ.
Elle soupira, soudain mélancolique.
- Je l’ai revu quelques années plus tard, on a eu l’occasion de repasser dans la région avec Gwendall. J’étais enceinte, il m’a félicitée. Depuis, je ne l’ai jamais revu. Je ne sais même pas s’il est encore en vie.
Un instant de silence. Kasumi avait fini son dessert, et elle se lova contre lui, la tête contre son épaule.
- Et toi ? Qui a fait de toi un rôdeur ? Je sais que tu vavais dans une communauté, avec ta mère…. C’est elle qui t’a appris ?
Elle rougit soudain devant la mine épuisée de son compagnon.
- Excuse-moi, j'oubliais que tu n'es pas très en forme. Et je ne voudrais pas réveiller des souvenirs douloureux... Il vaut mieux que j'installe notre couchage, je crois...
Astrée lut la fatigue dans le regard de son compagnon. Il était temps qu’ils aillent se coucher. Mais son intérêt était sincère, elle le savait. Tandis qu’il finissait son dessert, elle s’adossa à un tronc, étendit ses jambes et raconta, doucement.
- Jo était le rôdeur du village où je vivais quand j’étais petite. On a passé des heures ensemble dans les bois, je le rejoignais dès que je pouvais, je séchais les cours d’escrime pour ça. Il m’a tout appris. Il respectait chaque espèce vivante, disait qu’on devait apprendre à vivre en harmonie avec la nature, car elle seule peut nous fournir tout ce dont on a besoin. Il connaissait tout, les plantes, les animaux. Et il avait un respect infini pour la vie, sous toutes ses formes. Il disait qu’il fallait trouver un équilibre pour que tous vivent en paix.
Elle sourit, amusée.
- Je crois qu’il aurait pu être druide, au fond. Peut-être même est-ce ce qu’il aurait voulu…
Puis elle soupira.
- Il a dû partir quand j’avais treize ans. Une dispute avec mon père, et comme il avait de l’influence sur les autres…
Elle grimaça en se remémorant les circonstances de la dispute, les insinuations de son père, jaloux de l’influence du rôdeur sur sa fille….
- Quand j’ai fui la maison, je me suis réfugiée chez lui. Il évait déménagé et était retourné dans sa région d’origine, dans la Cordillère du Faucon. Il m’a déguisée en garçon pendant un bon moment pour qu’on ne me retrouve pas, pour ne pas qu’on l’accuse de m’avoir kidnappée. Il m’a protégée, m’a élevée comme sa fille. Et m’a fait découvrir et aimer la montagne. Tellement qu’ajourd’hui, j’ai un peu de mal à vivre en pays plat… Puis, plus tard, il m’a laissée partir avec Gwendall sans chercher à me retenir, il savait que c’était ce qui était mieux pour moi. Il m'a fait cadeau d'un arc, beaucoup plus précis et léger que tous ceux que j'aie jamais pu fabriquer de mes mains. Et c'est lui qui a cousu mon sac à dos, aussi. Il me l'a offert le jour de mon départ.
Elle soupira, soudain mélancolique.
- Je l’ai revu quelques années plus tard, on a eu l’occasion de repasser dans la région avec Gwendall. J’étais enceinte, il m’a félicitée. Depuis, je ne l’ai jamais revu. Je ne sais même pas s’il est encore en vie.
Un instant de silence. Kasumi avait fini son dessert, et elle se lova contre lui, la tête contre son épaule.
- Et toi ? Qui a fait de toi un rôdeur ? Je sais que tu vavais dans une communauté, avec ta mère…. C’est elle qui t’a appris ?
Elle rougit soudain devant la mine épuisée de son compagnon.
- Excuse-moi, j'oubliais que tu n'es pas très en forme. Et je ne voudrais pas réveiller des souvenirs douloureux... Il vaut mieux que j'installe notre couchage, je crois...
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RP : Retour à l’abri
Malgré la fatigue qui s’emparait peu à peu de lui, Kasumi écouta avec une grande attention la rôdeuse, percevant ses émotions au travers de ses mots simples alors qu’elle racontait une partie de son histoire. Lorsqu’elle dévia du sujet en l’interrogeant à son tour, il lui adressa un sourire chaleureux, flatté que son propre passé intéresse la jeune femme. Il réfléchit néanmoins quelques secondes avant de répondre :
- Ma mère a commencé à m’apprendre une partie de ce qu’elle savait dès qu’il fut évident que je ne nourrissais aucune disposition pour le métier de mon père. Je crois l’avoir beaucoup déçu à ce moment et ce spectre a hanté nos rapports pendant des années. Mais il a fini par reconnaître que je m’épanouissais davantage parmi les rôdeurs. Cela correspondait bien mieux à mon caractère introverti et un brin rêveur. J’ai eu de nombreux professeurs durant la période que j’ai passé dans la communauté. Ma mère avait certaines obligations mais elle a toujours pris soin de m’accorder du temps. Elle n’avait pas son pareil pour l’art de se dissimuler et elle excellait à l’arc. C’est elle qui m’a appris tout ce que je sais dans ces domaines. J’ai appris à tenir les épées et à survivre de la chasse ou de la cueillette auprès des autres druides et rôdeurs. J’ai toujours eu plus de mal avec les animaux, jusqu’à ce que je rencontre mon premier compagnon animal. J’imagine que l’on apprend davantage par cette méthode que par de longues heures de théorie. J’ai appris une ou deux autres choses utiles mais je crois qu’il est trop tard pour te raconter qui m’a enseigné l’art de panser les plaies et de dispenser des massages.
Le rôdeur nota la lueur marquant le soudain regain de curiosité de sa compagne mais il choisit volontairement de changer de sujet :
- J’aimerais beaucoup rencontrer Jo. Nul doute qu’il aurait beaucoup à m’apprendre comme il l’a fait pour sa fille. Je n’arrive même pas à imaginer comment il a pu s’y prendre pour faire passer la plus ravissante des jeunes femmes pour un garçon. Etait-il magicien ?
Malgré la fatigue qui s’emparait peu à peu de lui, Kasumi écouta avec une grande attention la rôdeuse, percevant ses émotions au travers de ses mots simples alors qu’elle racontait une partie de son histoire. Lorsqu’elle dévia du sujet en l’interrogeant à son tour, il lui adressa un sourire chaleureux, flatté que son propre passé intéresse la jeune femme. Il réfléchit néanmoins quelques secondes avant de répondre :
- Ma mère a commencé à m’apprendre une partie de ce qu’elle savait dès qu’il fut évident que je ne nourrissais aucune disposition pour le métier de mon père. Je crois l’avoir beaucoup déçu à ce moment et ce spectre a hanté nos rapports pendant des années. Mais il a fini par reconnaître que je m’épanouissais davantage parmi les rôdeurs. Cela correspondait bien mieux à mon caractère introverti et un brin rêveur. J’ai eu de nombreux professeurs durant la période que j’ai passé dans la communauté. Ma mère avait certaines obligations mais elle a toujours pris soin de m’accorder du temps. Elle n’avait pas son pareil pour l’art de se dissimuler et elle excellait à l’arc. C’est elle qui m’a appris tout ce que je sais dans ces domaines. J’ai appris à tenir les épées et à survivre de la chasse ou de la cueillette auprès des autres druides et rôdeurs. J’ai toujours eu plus de mal avec les animaux, jusqu’à ce que je rencontre mon premier compagnon animal. J’imagine que l’on apprend davantage par cette méthode que par de longues heures de théorie. J’ai appris une ou deux autres choses utiles mais je crois qu’il est trop tard pour te raconter qui m’a enseigné l’art de panser les plaies et de dispenser des massages.
Le rôdeur nota la lueur marquant le soudain regain de curiosité de sa compagne mais il choisit volontairement de changer de sujet :
- J’aimerais beaucoup rencontrer Jo. Nul doute qu’il aurait beaucoup à m’apprendre comme il l’a fait pour sa fille. Je n’arrive même pas à imaginer comment il a pu s’y prendre pour faire passer la plus ravissante des jeunes femmes pour un garçon. Etait-il magicien ?
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RP : Retour à l'abri
Astrée partit d’un rire joyeux, en rougissant cependant sous le compliment.
- Non, il n'y a rien de magique là-dedans, ce n’est pas dur de se déguiser en garçon ! Bon, c’est vrai que j’ai pris quelques formes depuis….
Elle rougit encore davantage sous le regard insistant de son compagnon qui descendait ostensiblement vers sa poitrine.
- Mais je suis sûre que je pourrais parfaitement me faire passer pour un garçon si je le voulais, encore maintenant !
Elle s’étira et se rapprocha de lui pour lui déposer un léger baiser dans le cou.
- Si on a un jour l’occasion d’aller dans la cordillère du faucon, je te le présenterai, c’est promis. Mais à une condition…. Je veux savoir qui t’a appris à masser aussi bien les jeunes femmes… Et interdiction de te défiler ou je me vengerai à grand renfort de chatouilles ! Et ne va pas jouer le grand malade épuisé tout à coup, ça ne marchera pas !
Les mains sur les hanches, elle le fixait droit dans les yeux, bien décidée à obtenir ce qu'elle voulait... Ou à le lui faire payer cher.
Astrée partit d’un rire joyeux, en rougissant cependant sous le compliment.
- Non, il n'y a rien de magique là-dedans, ce n’est pas dur de se déguiser en garçon ! Bon, c’est vrai que j’ai pris quelques formes depuis….
Elle rougit encore davantage sous le regard insistant de son compagnon qui descendait ostensiblement vers sa poitrine.
- Mais je suis sûre que je pourrais parfaitement me faire passer pour un garçon si je le voulais, encore maintenant !
Elle s’étira et se rapprocha de lui pour lui déposer un léger baiser dans le cou.
- Si on a un jour l’occasion d’aller dans la cordillère du faucon, je te le présenterai, c’est promis. Mais à une condition…. Je veux savoir qui t’a appris à masser aussi bien les jeunes femmes… Et interdiction de te défiler ou je me vengerai à grand renfort de chatouilles ! Et ne va pas jouer le grand malade épuisé tout à coup, ça ne marchera pas !
Les mains sur les hanches, elle le fixait droit dans les yeux, bien décidée à obtenir ce qu'elle voulait... Ou à le lui faire payer cher.
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RP : Retour à l’abri
Kasumi lui adressa un clin d’œil énigmatique. Il était bien décidé à faire monter l’impatience de la rôdeuse quitte à encourir une séance de joyeuse lutte. Il se défendit donc d’un ton faussement indigné :
- Comment ? Tu t’en prendrais à un malade ayant grand besoin de repos ? Il se fait tard et c’est une longue histoire. Surtout que te connaissant, tu voudras connaître tous les détails. Mais je dois t’avouer que je n’avais jamais touché une peau aussi douce que la tienne. Je ne crois pas que les jeunes demoiselles sur lesquels j’avais exercé ce talent jusqu’ici s’en souviennent…
Sentant qu’il ne s’en tirerait pas ainsi, il tenta une nouvelle manœuvre de diversion, sincère malgré tout :
- Je serais heureux et honoré que tu me présentes à Jo. Moi-même, j’aimerais pouvoir te présenter la seule famille qui me reste. Mon père n’a pas toujours approuvé mes choix mais je suis certain qu’il t’adorerait.
Kasumi lui adressa un clin d’œil énigmatique. Il était bien décidé à faire monter l’impatience de la rôdeuse quitte à encourir une séance de joyeuse lutte. Il se défendit donc d’un ton faussement indigné :
- Comment ? Tu t’en prendrais à un malade ayant grand besoin de repos ? Il se fait tard et c’est une longue histoire. Surtout que te connaissant, tu voudras connaître tous les détails. Mais je dois t’avouer que je n’avais jamais touché une peau aussi douce que la tienne. Je ne crois pas que les jeunes demoiselles sur lesquels j’avais exercé ce talent jusqu’ici s’en souviennent…
Sentant qu’il ne s’en tirerait pas ainsi, il tenta une nouvelle manœuvre de diversion, sincère malgré tout :
- Je serais heureux et honoré que tu me présentes à Jo. Moi-même, j’aimerais pouvoir te présenter la seule famille qui me reste. Mon père n’a pas toujours approuvé mes choix mais je suis certain qu’il t’adorerait.
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RP : Retour à l'abri
Astrée éclata de rire devant la tentative de diversion de son compagnon.
- Tu crois vraiment que tu vas t'en sortir aussi facilement ? Alors oui, je te présenterai à Jo si on en a l'occasion, et je serais très honorée de connaître un jour ton père. Mais en attendant...
Elle approcha encore plus près, et effleura comme par inadvertance le flanc si chatouilleux de son compagnon.
Puis elle lui murmura tout bas à l'oreille.
- J'aime les longues histoires... Alors je veux tout savoir de ces jeunes demoiselles qui ont eu la chance de bénéficier avant moi de tes massages. Tout. Sinon.... Je te promets que je n'aurai aucune pitié et que tu me supplieras de t'épargner...
Le clin d'oeil qu'elle lui adressa démentait la gravité de ses paroles.
Astrée éclata de rire devant la tentative de diversion de son compagnon.
- Tu crois vraiment que tu vas t'en sortir aussi facilement ? Alors oui, je te présenterai à Jo si on en a l'occasion, et je serais très honorée de connaître un jour ton père. Mais en attendant...
Elle approcha encore plus près, et effleura comme par inadvertance le flanc si chatouilleux de son compagnon.
Puis elle lui murmura tout bas à l'oreille.
- J'aime les longues histoires... Alors je veux tout savoir de ces jeunes demoiselles qui ont eu la chance de bénéficier avant moi de tes massages. Tout. Sinon.... Je te promets que je n'aurai aucune pitié et que tu me supplieras de t'épargner...
Le clin d'oeil qu'elle lui adressa démentait la gravité de ses paroles.
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