[Structure] Le débarcadère

[Damant]

Oui?
Se retourne vers son interlocuteur, une des deux personnes qui parlaient devant la passerelle précédemment et lui adresse un sourire chaleureux.
Qu'y a t-il l'ami?

[Streen]

Streen sursauta en entendant la réplique de l’interlocuteur. Jusqu’à maintenant, jamais on ne l’avait appelé ainsi. Néanmoins, le sourire qu’il lui adressa démontra que la réplique n’avait rien de grossier, au contraire elle était plutôt chaleureuse.
-Excusez moi de vous déranger, je cherche l’université de la magie dans cette cité, pourriez vous m’indiquer où elle se trouve s’il vous plait ?

[Damant]

Affectant un air embêté, hausse les épaules.
Je viens moi même de débarquer à Luménis, cet après midi même.
Lui tendant une main ouverte, son éternel sourire amusé aux lèvres.
Damant Fenetdjo, cartographe à mes heures!
Puis de reprendre
Vous guider, ma foi, j'en serais bien incapable malheureusement messire... hum, messire... ?

[Streen]

Streen serra la main que lui tendait son interlocuteur.
-Streen, mon prénom est Streen. Enchanté de vous connaître. Je suis un aventurier ayant pour but d’accéder à l’université de la magie à Luménis pour résoudre un problème personnel.
Il se demanda s’il avait bien fait de dire la vérité mais maintenant qu’il était à Luménis et que l’on acceptait les aventuriers, cela lui importait peu. Il aurait voulu continuer à discuter avec cet individu mais l’heure n’était pas à la conversation. La présence dans son esprit pouvait se manifester d’un moment à un autre.
-Je vais devoir vous laisser, ravi d’avoir fait votre connaissance messire Damant.
Sur ces paroles, il s’en alla quittant le port. Les passants paraissaient trop occupés pour obtenir son information. Il décida de quitter le port bien conscient que l’université ne devait pas se trouver ici. Au hasard, il choisit la direction du quartier du gouvernement et s’y dirigea.

[Damant]

Hoche la tête en réponse
Moi de même, messire Streen
Sourit puis se retourne vers les bâtiment longeant les quais et trouve enfin la capitainerie.
Enfin!
Se dirige dans cette direction

[Taliesin]

Damant dut se frayer son chemin au milieu de la foule qui arpentait les quais. Il y avait là des matelots déchargeant des cargaisons fraichement arrivées. D'autres, au contraire, hissant des marchandises à bord de navires en partance. On trouvait aussi des négociants déjà lancés dans des palabres nourries avec des capitaines. Et des badauds, enfin, attirés par l'animation qui régnait sur le port. Tout se passait sous le regard tranquille, quoi que vigilant, de la garde luménienne, laquelle veillait à éviter tout débordement. Mais l'atmosphère général était des plus détendues.
Enfin, le jeune homme parvint à destination. La capitainerie se dressait devant lui, majestueuse.

[Eawyne]

Arrivée du soir (ambiance musicale)

L’après-midi s’achevait sur une explosion de pourpre dans le ciel, accompagnée d’arabesques dorées, rosâtres et indigo. Accoudée au bastingage, Maaïsie observa les docks dont les pontons s'avançaient courageusement dans la mer. Une vie grouillante s'y animait, sûrement un peu plus en vue de l'arrivée de leur navire. C'était étrange, de se retrouver de l'autre côté du quai : la jeune femme avait souvent vu partir des navires, mais n'avait jamais ressenti le désir de s'embarquer...

Le quartier-maître lui annonça qu'ils allaient arriver, et que son sac l'attendait près de la passerelle. Elle le remercia en hochant doucement la tête, fermant les yeux rapidement pour lui signifier sa gratitude. Elle reporta son attention sur la lente avancée du navire, le bruit de l'eau repoussée en avant ou venant se briser sur les planches de bois.

Rapidement, le navire fut maintenu à quai à l'aide de solides cordes et ancrages ; le déchargement des marchandises commença aussitôt, sur la passerelle arrière et à l'aide d'une petite grue. Maaïsie s'empara de son sac et le jeta sur son épaule avant d'entreprendre la descente de la passerelle glissante.

[Galathée]

Au bas de la passerelle l'attendait un agent des douanes luméniennes, vêtu de son uniforme de fonction, bleu ciel. Il était passablement distrait, étouffa un bâillement dans le creux de son coude, avant de remarquer la jeune femme qui descendait vers lui. Il rougit, se fendit d'un sourire embarrassé, puis lui tendit la main pour l'aider à franchir le dernier mètre la séparant du quai.
" Bienvenue à Luménis !" s'exclama-t-il. " Avant de vous laisser arpenter nos rues, je dois m'enquérir d'un certain nombre de détails. Ce ne sont que des formalités administratives, mais elles sont obligatoires."
Il leva une plume et un parchemin.
" Mais tout d'abord... J'ose espérer que vous avez fait bon voyage ?"

[Eawyne]

" Aussi agréable qu'il puisse l'être", le rassura Maaïsie. Elle baissa les plis de ses foulards, révélant son sourire. " Merci de votre aide, et bien évidement, je suis à votre disposition. Que désirez-vous savoir ?"

[Galathée]

" Et bien... J'aurais en gros besoin de savoir qui vous êtes, ce que vous faites dans la vie, pourquoi vous vous rendez à Luménis et combien de temps vous comptez y rester, ainsi que si vous avez des objets particuliers à déclarer, armes, artefacts, denrées rares... Ce genre de choses."
Il sourit.
" Nous tenons des registres, vous comprenez."

[Eawyne]

" Je me nomme Maaïsie Luune... avec deux U. Je suis marchande d'Art et je suis ici pour affaires, avec le Seigneur Marronnet ". La jeune femme esquissa un sourire charmeur, laissant le temps au préposé de noter cela.

" Et je n'ai pour le moment pas la moindre idée de combien de temps je resterai ici, tout cela dépend bien sûr des diverses affaires que je vais traiter. Et peut-être aurais-je le désir de visiter cette cité, d'y ouvrir un petit comptoir... Quel genre de vie mène-t-on à Lumenis, vous qui êtes d'ici ? " Ce disant, elle ne se départit pas de son léger sourire curieux, son regard ne quittant pas la plume qui écrivait sur le parchemin. D'une main de noir gantée, elle arrangea une mèche qui tombait sur son regard.

[Galathée]

L'agent releva les yeux et esquissa une légère grimace.
" Alors, et bien... Luménis est cité de culture et de magie. Les gens y sont plutôt accueillants. Nous révérons Lathandre, le Seigneur de l'Aube, encourageons la créativité, la bienveillance et l'optimisme. Vous trouverez de tout en ville... Les commerçants qui ouvrent boutique doivent aller s'inscrire au syndicat du commerce, c'est un peu plus loin, là... Si vous suivez cette rue, puis... Enfin, c'est prématuré."
Il haussa les épaules.
" La vie est plutôt agréable, mais nous avons eu des problèmes l'année dernière et... la ville se remet peu à peu. Vous verrez encore des stigmates de la guerre civile... Beaucoup de bâtiments ont été endommagés... Enfin, peu à peu, ça se reconstruit..."

[Eawyne]

" Je comprends. Peut-être les richesses de la ville doivent-elles être investies plus sagement que dans les livres ou les tableaux ? Mais une cité ne peut croitre sans culture ou sagesse, n'est-ce pas ? " Maaïsie se redressa, ne gardant plus qu'un sourire poli ; ses épaules s'arquèrent en avant. Elle remit lentement les foulards sur son visage. " Qu'avez-vous encore besoin de savoir de moi ?"

[Galathée]

" Heu... Rien, c'est très bien comme ça." fit-il, d'autant que derrière la jeune femme, d'autres passagers attendaient pour débarquer et raconter leurs quelques aventures au douanier. " Je vous souhaite un agréable séjour. Si vous cherchez à vous loger, la Taverne de la Bienveillance est l'adresse la plus réputée de la ville. Sinon, vous trouverez sans doute votre client dans les beaux quartiers."

[Eawyne]

" Je vous remercie et j'espère que votre journée s'achèvera en toute quiétude. Mais dites-moi juste où je puis trouver ces beaux quartiers ? "

[Galathée]

Le douanier désigna la direction générale du quartier à la jeune femme. Elle se fraya donc un passage dans la foule et quitta les rues animées, pour ne pas dire encombrées, du complexe portuaire, laissant marchands, marins et promeneurs derrière elle. Les entrepôts nombreux, les charrettes et autres ballots trahissaient la vocation essentielle de ce coin de la ville. Néanmoins, il semblait moins interlope que la plupart des zones similaires que l’on trouvait sur Féérune. Plusieurs personnes saluèrent l’étrangère alors qu’elle cheminait, et si elle s’attira l’un ou l’autre sifflement appréciateur, personne ne l’importuna réellement, en dépit de la pénombre qui peu à peu se répandait sur la cité. Elle gagna aisément le secteur où vivaient riches et nobles, au sud de la ville.

Par ici...

[Taliesin]

Quête : Les squelettes du placard, chapitre 6, suite.

Depuis leur départ du Crabe qui bulle, cheminant aux côtés de Victor en plein cœur de la cohue, Taliesin essayait de se laisser gagner par la bonne humeur ambiante. Bien sûr, il ne pouvait s'empêcher de faire preuve de vigilance, de veiller à garder le petit garçon sous les yeux à chaque instant ; ne pouvait s'empêcher, non plus, d'éprouver une défiance diffuse pour la foule qui les entourait. Des regards, partout, certains peut-être mal intentionnés, qui pouvaient les démasquer, les confondre...
C'était ridicule, évidemment. Personne ne leur prêtait la moindre attention. Et si même ici, sur les quais, il dépassait les limites du simple bon sens pour s'abandonner à la paranoïa, il ne pourrait plus être tranquille nulle part...
De plus, il devait bien l'avouer, l'animation chamarrée lui mettait du baume au cœur. Oui, un semblant de vie normale, pour quelques instants... Il aurait été bien bête de s'en priver. Pourquoi le printemps ne serait-il pas un signe d'espoir, après tout ? Ils avaient traversé bien des épreuves, mais étaient toujours vivants, prêts à affronter l'étape finale de cette sinistre aventure... Il n'était pas impossible que les choses tournent bien.

[Galathée]

L'effervescence était à son comble sur les quais où s'amarraient les bateaux en cours de déchargement. Des petits chalutiers s'agglutinaient autour d'une jetée encombrée de cages à homards et de filets, bien que les pêcheurs soient rentrés depuis longtemps déjà. De plus gros navires, caraques ventrues et goélettes élancées, dansaient sur les vagues tranquilles d'une mer haute mais sereine. Des marchandises diverses étaient portées à terre, la plupart à l'abri de caisses, barils ou ballots, mais on pouvait de temps en temps deviner la forme d'un meuble, reconnaitre l'odeur d'un chargement d'épices ou assister au débarquement difficile d'un cheval rétif ou d'un bouvillon terrifié.
Les gens s'époumonaient, s'interpelaient, se bousculaient. Des gosses plus jeunes que Victor se pourchassaient dans la cohue. Les mouettes criaient dans un ciel d'azur, poussées par une brise froide qui rougissait joues et oreilles. Le ressac de la mer claquant contre la pierre de la digue formait un arrière-plan sonore presque hypnotique. On vendait de tout avant même de gagner l'esplanade : victuailles étrangères, breloques mystérieuses, vieux parchemins abscons ou oiseaux des iles.
Aux cotés de Taliesin, respectant l'injonction silencieuse de ne pas s'éloigner, Victor dévorait le spectacle des yeux, dans son élément.

[Taliesin]

Taliesin, après avoir longuement détaillé la foule tumultueuse, avait porté ses regards sur les marchandises fraichement débarquées. Machinalement, à cause du côté pragmatique qui se faisait jour en lui sitôt qu'il était soucieux - une manière coutumière de se protéger -, il cherchait ce qui pourrait lui être utile pour la suite des opérations. Des parchemins, des objets magiques ? Dans l'absolu, il pouvait avoir besoin de beaucoup de choses, mais ce qui était exposé là pouvait très bien n'être que colifichets sans pouvoir. Et quand bien même en auraient-ils, du pouvoir : il ne roulait pas exactement sur l'or. Ne savait pas même ce qui les attendait, demain et après...
Il ne se concentra donc sur rien en particulier, se contentant de progresser au rythme du petit garçon, ne le pressant nullement, ne le forçant pas non plus à s'attarder. Le vacarme et la cohue environnantes avaient quelque chose de distrayant qui ne lui déplaisait pas, malgré ses inquiétudes encore présentes quoi que progressivement atténuées. De surcroît, ils n'avaient aucune obligation ce jour-là, il était encore tôt... Autant que Victor en profite le plus possible. Et lui aussi, par la même occasion.

[Galathée]

Les pas de Victor les menèrent à droite, à gauche, au rythme de ce qu'ils percevaient, curiosités ou tumulte, une voile, un chant, un parfum. Puis soudain, l'enfant parut songer à une destination et ses pas s'accélérèrent. Il s'immobilisa enfin et désigna, non loin, une étrange masse végétale, arbres et buissons entremêlés, incongrus au milieu de cette activité humaine foisonnante.
" Tu as vu ce bosquet ? On y va ? On s'était toujours dit avec Galathée qu'on irait ! Ça doit être terrible, à l'intérieur !"

[Taliesin]

Taliesin observa l'étrange luxuriance naturelle qui jaillissait au cœur d'un décor des plus urbains. Il en connaissait l'origine : l'un de ses suivants l'en avait informé, alors qu'il était le Monstre... Il y avait eu là, autrefois, un entrepôt de bois... Lequel bosi avait soudain retrouvé vie, par l'entremise d'un alchimiste gnome qui l'avait aidé, peu après, à jouer les revenants infernaux... Il n'était jamais allé à l'intérieur du bosquet, cependant : c'était donc une bonne occasion.
-Et bien, allons-y : je crois effectivement que cela vaut le détour ! fit-il, d'un ton léger, en se mettant déjà en route. Après, je pourrai même te raconter comment cet endroit a vu le jour, si tu veux...

[Galathée]

Victor en profita pour piquer son premier sprint de la journée. Il avait été obéissant et tranquille jusque là, mais son énergie enfantine avait besoin de se dépenser. Il se métamorphosa donc en anguille humaine et se faufila entre les passants pour rejoindre au plus vite sa destination. Taliesin ne put que constater l'inévitable : il arriverait au Bosquet bon dernier.

[Belonar]

Venant de Bio : Belonar

Le marchand descendit à son tour et lui dit :
- Le voyage est enfin terminé, vous devez enfin souffler.
- Je serais en droit de voir ma solde triplée !! Mais ce que je veux surtout c'est m'éloigner de toute cette flotte. Rien qu'à la voir, j'ai envie cracher mes tripes.
- Alors vous pourrez me rendre un petit service, je dois superviser la sortie de mes marchandises, avec ces dockers on a toujours de mauvaises surprises si on ne les surveilles pas.
Pouvez-vous allez à la douane pour moi ? Il vous faudra présenter ces papiers, et vous acquitter d'une somme selon les marchandises. Voici une bourse qui, je l'espère, devrait régler tout ça, ou alors ces voleurs ont augmentés leurs taxes.

Belonar se dirigea alors vers la douane, pas mécontent de s'éloigner de l'océan, et prit place dans la file d'attente, la main fermement serrée sur la bourse.

[Voyageuse]

La file d'attente était impressionnante en cette heure tardive de la matinée. Des marchands, pour la plupart, et sans doute quelques voyageurs, reconnaissables à leurs bagages parfois encombrants. Le soleil était chaud, annociateur d'une fin de printemps plus qu'agréable.
Deux gardes recevaient les nouveaux arrivants, les orientant parfois vers le bâtiment des douanes, répondant aimablement à leurs questions - parfois nombreuses au grand désespoir de ceux qui attendaient leur tour.

Enfin, l'un d'eux s'adressa à Belonar. Une vague expression de surprise apparut dans son regard - sans doute n'était-il pas coutume de voir un nain descendre d'un navire.
- Bonjour à vous, messire, et bienvenue à Luménis. J'ose espérer que vous avez fait un voyage agréable jusqu'à nos murs. Puis-je m'enquérir de votre nom et des raisons de votre visite dans notre cité ? C'est simplement pour le registre des arrivées... Et il me faut aussi savoir si vous avez des marchandises de valeur à déclarer à la douane, ou bien des objets dangereux, armes ou autres.

[Belonar]

Belonar était encore un peu sur le nerf à force de se faire bousculer par la foule. Déjà irrité par son manque de sommeil et de nourriture durant la traversée, sa patience commençait à fondre comme neige au soleil dans cet attroupement
Foutu humain, toujours pressé à s'entasser les uns sur les autres. Marmonna-t-il avant de se faire interpeller par un garde

Salut garde ! Dites donc c'est le foutoir ici, c'est partout comme ça chez vous ?! Dit-il en sortant le document officiel que le marchand lui avait donné, puis le tendit au garde
Tenez, il y a tout là-dessus en rapport avec les marchandises du bateau. Me concernant, je suis Belonar BarbeGrise et je suis venu visiter votre île. Sinon j'ai ça - il désigna du doigt son marteau de guerre - Ah oui j'ai aussi de l'outillage de mon sac, mais à part l'utiliser contre un bébé gobelin, ça ne risque pas de faire grand mal. Vous n'allez pas m'obliger à me séparer de tout ça j'espère ? Belonar posa une main protectrice sur son marteau

En attendant que le garde lise la liste, il se tourna vers son voisin.

Y a une auberge avec de la bonne bière dans le coin ?

[Voyageuse]

Le garde avait haussé un sourcil en entendant l'impudent nain oser traiter de "foutoir" sa belle ville de Luménis. Un instant, il avait songé répliquer vertement... mais préféra sans doute faire profil bas devant l'armure, les armes, et la carrure de son interlocuteur. Et puis, il devait bien admettre que le débarquement du moindre navire donnait lieu à un joyeux bazar... La routine, pour lui.
Il nota soigneusement le nom du visiteur et l'objet de sa visite, hocha distraitement la tête en voyant le marteau de guerre, et se mit à lire le parchemin que Belonar lui tendait.

Le voisin auquel s'adressait Belonar était un elfe, assez richement vêtu, qui lorgna le nain d'un air quelque peu hautain.
- Je ne pense pas que les auberges que je fréquente soient le style d'établissement que vous recherchez... Mais le garde saura sans doute vous renseigner, lui...
Le garde n'avait pas perdu un mot de l'échange, et acquiesça.
- Il y a la Taverne de la Bienveillance, toute proche d'ici, ils ont des prix tout à fait raisonnables et une nourriture de qualité... et la bière aussi, bien sûr, quoi que je ne sais pas quels sont vos goûts en la matière. Il y a souvent quelques animations le soir, et beaucoup de voyageurs y descendent. Sinon, il y a toutes sortes de petits bistros ou auberges plus discrets, si vous allez faire un tour en direction de l'esplanade, par là-bas, vous trouverez votre bonheur. Je vous déconseille simplement le Fond de la Barrique, plutôt mal famé, et de toute façon c'est assez loin d'ici. Quant à ce papier, ajouta-t-il en lui rendant le document, il va vous falloir le porter à l'agent des douanes, dans le bâtiment qui est là-bas. Il y a des taxes à payer, ils vous diront quoi exactement. Moi, je ne suis là que pour l'accueil. Et n'hésitez pas à regarder le plan de la ville qui est affiché sur le mur ouest. Ah, et rassurez-vous, tout est en règle pour vous, vous pouvez garder vos armes bien sûr.

Le bâtiment qu'il indiquait était tout proche, et aucune file d'attente n'était visible. Par la porte entrouverte, on apercevait un guichet où un préposé discutait assez vivement avec un homme, probablement un marchand. Celui-ci finit par sortir sa bourse et tendre quelques pièces, apparemment de fort méchante humeur.

HRP : en théorie, il y a un bâtiment appelé "douanes" (dans la zone portuaire), on pourrait décider de continuer à poster là-bas, en faisant un lien vers ce post-ci. Mais vu le peu de posts qu'on va y faire, ce n'est vraiment pas nécessaire : je te laisse donc continuer à la suite, c'est plus simple (sauf si tu veux faire une incursion là-bas pour le plaisir ).

[Belonar]

HRP : Si c'est pas important pour deux posts, autant rester là. Surtout que je ne sais pas supprimer ce post pour le replacer la bas

Belonar grommela à nouveau lorsqu'il entendit dire qu'il dut aller à un autre endroit. Il reprit sa liste, la replaça dans sa besace, remercia le garde d'un signe de tête, puis tourna la tête vers l'elfe pour lui balancer une petite phrase mais ce dernier se lança dans sa discussion avec le garde, alors Belonar le regarda pour bien se rappeler de lui au cas où, puis parti vers le batiment de la douane.
De retour sur le quai, la vision de tout ces bateaux lui refila la nausée et pensa fortement à la bêtise qui l'avait ammené sur une île ... Enfin il retrouverait des forces à l'auberge tout à l'heure.
Ses pas l'amenèrent à croiser l'homme qui le précédait chez le douanier, et l'entendit le maudire. Le nain espérait juste ne pas à avoir à avancer quoique ce soit pour régler cette affaire.

Il arriva devant l'entrée du douanier qui lui fit immédiatement signe d'attendre quelques secondes.
Belonar se retourna alors et prit le temps de regarder l'architecture du port et de ce qu'il voyait de la ville.
Il remarqua quelques grossierté dans le renforcement de certaines structures, mais dut reconnaître que le batisseur de cette ville savait ce qu'il faisait. Même si la beauté laissait à désirer dans l'ensemble, l'ensemble paraissait fonctionnel. A ce moment là, le douanier l'interpella

Salut Douanier ! J'ai ça pour vous Dit-il en sortant sa liste et lui tendit Dites donc il avait pas l'air content celui qui était là avant moi.
Vous lui avez dit que son bateau était saisi ou quoi ?

[Voyageuse]

Le douanier releva la tête de la feuille qu'il lisait et haussa un sourcil.
- Cet homme, là-bas ? Oh, on le soupçonnait de tricher un peu sur les quantités, on a été contrôler... Et effectivement il nous devait un peu plus d'argent que prévu. Mais faites-moi donc voir ce document, ajouta-t-il en s'emparant de la liste. Des outils pour vos mines ou vos fonderies, peut-être ?
Il la parcourut du regard, et releva la tête d'un air surpris.
- Excusez-moi, je n'ai guère l'habitude de voir des nains commercer des étoffes, des bijoux, et des huiles et vins fins. Mais à bien y réfléchir, je n'ai encore jamais vu non plus de nain arriver par la mer....

Il prit quelques notes dans son registre, posa quelques calculs dans la marge.
- Les taxes se montent à 43 pièces d'or et 8 d'argent. Et, pardonnez ma curiosité mais... Il est écrit que ces marchandises proviennent de Shaarmind. C'est sur le continent, je suppose ? C'est la première fois que vous commercez avec notre ville ? Je ne me souviens pas vous avoir déjà vu... Si c'est le cas, vous ne le savez peut-être pas, mais il faudra vous inscrire au syndicat du commerce de la ville...

HRP : Pour la somme, à toi de voir si tu l'as ou pas, bien sûr... Et je ne sais pas ce que ton marchand est sensé vendre, donc si j'ai extrapolé à tort, tu me dis !

[Belonar]

Ouh là l'ami, je ne suis que l'intermédiaire du marchand et capitaine de la "Chanteresse", le bateau qui est là bas. Belonar tenta de désigner du doigt un bateau amarré à un quai proche, mais une charette lourdement chargée passa à ce moment là.
Raah pousses-toi de là toi ... bon peu importe. Regardez, le nom de ce marchand est là indiquant du doigt le nom du marchand en haut de la liste, puis le nain sortit la bourse que le marchand lui avait donné et ponctionna les pièces recquises pour payer les taxes, et les lui tendit.
C'est pas chère payer dites donc, chez nous les taxes sont presques deux fois plus chère, enfin tant mieux pour lui. Nous en avons fini ?

Le douanier cacheta la liste d'un sceau et la rendit à Belonar. Le nain repartit donc vers le bateau, redonna la bourse et la liste cachetée au marchand. Puis il prit sa solde (pas assez lourde à son goût, mais le marchand céda en lui donnant de quoi se payer un repas) et se dirigea enfin vers la Taverne de la Bienveillance pour enfin se remettre de toutes ses émotions. Bizarrement, depuis qu'il prenait la direction de la taverne, l'humeur du nain s'améliora considérablement et il termina sa marche en sifflotant.

En partance pour la Taverne de la Bienveillance

[Kasumi]

Quête : Destins croisés

Le navire transportant Hamilcar et une douzaine d'autres passagers ayant effectué le long et périlleux voyage depuis les terres lointaines de l'est doubla la jetée sud du port pour glisser échapper aux eaux tumultueuses de cette fin d'après-midi et s'abriter dans la rade plus clémente encombrée d'embarcations de toutes les tailles, de la barque de pêche à la barge céréalière en passant par les navires au long cours venus faire escale dans la cité de lumière.

L'équipage se hâtait sur le pont pour obéir aux ordres des remorqueurs relayés par le capitaine et son second. Les longs mois en mer avaient été éprouvants et tous avaient hâte de retrouver le plancher des vaches et leur famille ou une des nombreuses tavernes à marin où une bière et une jeune fille peu farouche attendait les plus chanceux. Les manœuvres furent menées de main de maître dans un ballet rythmé et bien huilé et bientôt la passerelle fut jetée contre le quai, laissant passage au second du navire. Celui-ci se dirigea vers l'officier des douanes pour régler les formalité administratives concernant la cargaison du navire. Un officier et deux soldats se tenaient sur les quais et invitaient les autres passagers à faire de même pour pouvoir rejoindre la cité proprement dite. Le jeune humain faisait partie des premiers et l'un des gardes l'interpella poliment en une rengaine apparemment coutumière :

- Bonjour et bienvenue à Luménis, veuillez décliner votre identité et la raison de votre séjour et me déclarer les armes ou marchandises que vous transportez.

HRP : N'hésites pas à décrire les impressions de ton personnage, ce qu'il tente de faire ou dit et de te servir de mon décor. A toi de jouer !