[Lieu] Entre Helonna et Dorrandin

[Streen]

Les coups de grappin administrés par Streen firent mouche. Il fit tomber dans la mer deux forbans qui tentaient de passer à l’abordage. Certains pirates pirates comprenant qu’il empêchait leurs compagnons de passer par-dessus bord d’un coté, décidèrent de s’en prendre à lui. Streen savourait déjà son exploit d’un air satisfait qu’il ressentit une douleur au bras. L’utilisation du grappin était certes efficace mais nécessitait beaucoup d’adresse et de force.

[Taliesin]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

HRP : Hum, un ou deux petits rappels me semblent nécessaires
D'abord, essayez de ne faire qu'un message puis d'attendre ma réponse. Si je ne réponds pas tout de suite, ce n'est pas que j'ai oublié, c'est juste que j'essaie de laisser le temps à chaque joueur de poster. Je suis content que vous soyez enthousiastes, mais... Si vous faites plein de posts, vos personnages sont beaucoup plus avancés que les autres dans le combat, ont fait dix fois plus de choses...
Ensuite, normalement, si vous êtes libres de décrire les actions que tente votre personnage, c'est à moi de dire quel est le résultat, si ça marche ou si ça ne marche pas. Bon, je ne suis pas contre le fait que vous abattiez un pirate dans votre post, mais... Là, certains d'entre vous m'en ont déjà éliminé jusqu'à quatre ! Et considéré comme réussies des actions qui, somme toute, étaient hasardeuses : empêcher des adversaires de gagner le pont du navire en faisant tourner un grapin, par exemple (ça peut être efficace comme ne pas l'être du tout !) ou estimer que les ennmis étaient maladroits : l'ais-je écrit quelque part ?
Enfin, essayez de tenir compte du niveau de vos personnages : quelqu'un n'ayant jamais participé à aucun combat et s'étant entraîné seulement depuis quelques jours ne peut pas, logiquement, venir à bout d'un tas d'ennemis aguerris...
Bref : essayez de vous concentrer sur les actions de votre PJ, racontez ce qu'il essaie de faire, et laissez-moi décider du résultat. Sinon, ça ne sert à rien qu'il y ait un MJ... Ou alors, ça m'oblige à donner dans la surenchère, à booster vos adversaires. Ce que je vais être contraint de faire, en l'occurrence, car cette attaque avait tout de même un rôle à jouer et ne pouvait être balayée d'un claquement de doigts.

La défense de la Nébuleuse s'était bien organisée et tous ses occupants, équipage y compris, opposaient aux assaillants une résistance plus que vaillante. Sur la hune et dans la mature, les archers bandaient leurs arcs, tiraient dès qu'ils le pouvaient sans risquer de blesser leurs compagnons fantassins, et, bien souvent, visaient juste. Sur le pont, soldats, aventuriers et marins croisaient le fer avec acharnement, luttaient pied à pied pour contenir la vague ennemie, soutenus par les sorts que lançaient les mages lorsqu'ils en avaient la possibilité. Les officiers, également, comte et capitaine y compris, n'étaient pas les derniers à faire montre de bravoure.
Mais l'adversairei s'avéra plus redoutable qu'ils ne l'auraient cru de prime abord. Les pirates étaient nombreu, bien entraînés, et déterminés. Ils frappaient fort, frappaient juste, et plus d'un Luménien se ressentait déjà de leurs coups. Ils étaient également aidés par ceux des leurs demeurés sur le navire à l'éperon : archers, surtout. Mais aussi lanceurs de sorts, semblait-il, bien qu'ils demeurent hors de vue : le cri de guerre d'Arya vit ainsi ses effets contrés quelques instants plus tard, tandis que les forbans tombés à la mer ne s'y noyaient pas mais, entourés d'un halo étrange, s'avéraient capables de marcher sur l'eau, de récupérer des cordages lancés à leur intention et de repartir à l'assaut. L'ensemble de la troupe adverse se révélait enfin d'une résistance incroyable, d'un courage sans failles : cela ne tenait pas simplement au fait que certains de ses membres soient des demi-orques, des demi-ogres, non. Leurs défenses n'étaient pas non plus uniquement constituées de leurs armures, de leurs boucliers : on les avait parés de sorts de protection des plus efficaces.
Et on comptait bien s'en prendre aux luméniens par la magie : certains de ceux présents sur le pont se sentirent bientôt faibles, maladroits... Ils étaient frappés d'une puissante malédiction.

[Kasumi]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

Les archers de la Nébuleuse, malgré leurs coups précis ne parvenaient pas à éclaircir les rangs toujours plus pressants des pirates qui avaient clairement pris pied sur le pont. Et les coups de sabre n’étaient pas les seuls dangers que devaient craindre les troupes au sol. Déjà plusieurs corps Luméniens gisaient sur le plancher, fauchés par les flèches meurtrières des flibustiers. Kasumi avait fini par renoncer à tirer dans la masse grouillante sous ses pieds, le risque de toucher un compagnon étant bien trop grand. Au lieu de cela, il reporta son attention vers les archers ennemis qui ne semblaient pas avoir les mêmes scrupules. La distance rendait ses tirs moins efficaces mais il cherchait à viser avec soin pour mettre hors de combat le plus de tireurs possible. Il ne pouvait malheureusement rien faire pour contrer les mages qu’il n’arrivait pas à repérer, de loin les adversaires les plus dangereux au regard des prouesses qu’ils réalisaient au grand dam des défenseurs.

[Streen]

Non, impossible, les deux pirates qu’il croyait avoir éjectés ne semblaient nullement affectés. Ils ne s’étaient pas noyés et revenaient à l’assaut. Streen souhaitait attendre qu’ils soient à sa portée pour pouvoir les frapper mais étant donné la distance qui les séparait, il ne pourrait s’en prendre qu’à un. Lorsque le pirate de gauche fut à la hauteur du pont, il tenta de lui porter un coup avec son épée mais il restait sceptique quand à la réussite de son coup. Non seulement il ressentait une douleur au bras après l’utilisation du grappin mais en plus de cela, une maladresse s’était emparée de lui.

[Voyageuse]

Quête : tel est pris qui croyait prendre

Astrée observait avec inquiétude le combat qui faisait rage au-dessous. Ses compagnons semblaient plus faibles, plus maladroits.. Au contraire de leurs ennemis qui, eux, semblaient bénéficier de sorts de protection. Il y avait certainement des mages sur le navire en face d'eux. Elle croyait les deviner, au milieu d'hommes armés, trop loin et trop protégés pour être facilement atteints. Et des hommes arrivaient à l'abordage, encore, toujours, remontant même lorsqu'on les croyait noyés, armés jusqu'aux dents.
Elle finit pas se secouer, enfin, et par agir. Elle se sentait incapable de tuer un homme d'une flèche, certes, à moins que l'un de ses amis ne soit en danger immédiat, ce qui ne semblait pas le cas. Mais elle pouvait quand même se rendre utile. Elle pouvait au moins tenter de les désarmer.
Calmement, elle pointa son arc sur l'un des pirates qui arrivait sur leur pont, accroché à un grappin, son sabre déjà dégainé, visa son épaule, non protégée par son armure, et tira. Sans attendre de voir le résultat de son action, et certaine d'avoir visé juste, elle réencocha une flèche et visa une autre épaule. Il suffisait de les désarmer pour qu'ils deviennent inoffensifs, après tout...
Elle jetait de temps à autre de rapides coups d'oeil sur le navire d'en face. Dès qu'un mage serait vulnérable, elle tirerait pour le déconcentrer....

[Joon]

Joon avait passé mis la semaine sur le navire très à profit. Dès son jeune âge il avait su faire preuve d'une grande discipline personnelle, de toute la rigueur nécessaire aux objectifs qu'il se fixait. Une heure avant le lever du soleil, il allait s'assoir à la proue du navire. Il passait quelques minutes à contempler la sculpture de bois, cette très belle femme assise avec sa harpe... Il s'était demandé si le navire, la Nébuleuse, avait un rapport avec son effigie. Évidemment, la chevelure de la jeune femme avait quelque chose qui rappelait les mille nuances des nuages. Mais Joon plongeait son regard dans le sien, cet éclatement d'étoiles qui rendait la statue si énigmatique, si triste...

Il priait beaucoup, méditait, cherchait à palper par l'esprit les ondes de la nature, qu'il finissait par sentir vibrer, émanant de la surface de l'eau, battant du coeur de chaque habitant du navire. Au fil des jours, il se rendit compte qu'une fine herbe bleuté avait poussé sur les mèches de la proue, que de fines fleurs blanches avaient naqui sur ses épauls frêles. Joon s'émerveilla de cette modification. Il se demanda s'il en était pleinement la cause, ou si tout simplement il y avait dans l'air les germes d'une poésie toute maritime.

Après la méditation il s'entraînait avec Damant. Les deux comparses avaient lié une relation de confiance, si bien qu'ils combattaient avec plus d'ardeur et d'habilité lorsque réunis. Joon avait fait de gros progrès au cours de la semaine, mais résistait très peu de temps face à des assauts trop féroces, trop soutenus. Ainsi, ils avaient mis au point une technique pour tirer parti de la robustesse de l'un, de la vélocité de l'autre. Joon s'était concentré pour n'avoir à placer que quelques coups, les placer bien, et n'avoir à les placer qu'une fois, tout en écourtant l'exposition de Damant aux coups ennemis.



Lorsque les combats commencèrent, Joon fut quelque peu apeuré de ne pas se battre avec son binôme, mais il se trouva entouré de quelques soldats de Luménis, qui le dépassaient tant en taille, qu'en largeur d'épaule. Au milieu de ce beau monde, Joon se sentit rasséréné. Il planta sa lance au sol, s'y agrippant pour tenir le choc. Malgré tout il vacilla et manqua de tomber dans les pattes des matelots qui s'affairaient à organiser la défense. Il se ressaisit, et se retrouva vite seul, les soldats étant montés au contact. Deux pirates à l'air hideux vinrent vers lui. Il tint sa lance, menaçante, l'air le plus féroce et barbare dans son regard. Avant qu'il ait pu lancer l'assaut, Damant sauta des cordages une hache à la main.

Le combat fut engagé, et Joon resta quelque peu en retrait de Damant, le laissant bloquer les premières attaques. Puis, il lança un cri qui était le signal d'une de leurs passes. Damant sauta légèrement en arrière, pendant que Joon, d'un mouvement rapide et ample, fauchait le sol de sa lance, partiellement camouflé par son compagnon. Avec un peu de chance, les deux pirates seraient au pire déstabilisés, au mieux sérieusement blessés...

[Arthur de Faisanlys]

Arthur se sentait un peu vaseux. Il n’était plus tout à fait certain de savoir pourquoi il était là, ni comment il fallait faire pour brandir une épée. Ses membres lui semblaient comme engourdis, son arme était plus lourde que dans son souvenir, et son bras gauche paraissait aussi habile que son bras droit, ce qui n’était pas très positif puisqu’il était gaucher. Les pirates, eux, étaient pleins énergie. C’était injuste. Ils avaient eu le temps de se préparer à saccager son pont tout propre, tandis qu’il n’avait même pas pu passer son armure. Même s’il était un peu désorienté à cause du fracas qui l’environnait, il réalisa que son état n’était pas tout à fait normal. L’insolation des premiers jours n’avait pas résisté à une petite prière et une apposition des mains subséquente, c’était donc autre chose. Autre chose de certainement très maléfique, pas besoin de lancer de sort pour le savoir.
Il fallait qu’il s’adosse à quelque chose, pour au moins protéger ses arrières. Sa chemise était couverte de sang et il n’était pas tout à fait certain que ce n’était pas le sien. Il ne ressentait pas de douleur particulière, hormis cette raideur dans les épaules héritée de son astiquage, mais il savait que dans le feu de l’action, il arrivait qu’un combattant ne réalise pas qu’il était blessé à mort avant que l’adrénaline ne l’abandonne, souvent trop tard. Il semblait n’y avoir qu’un clerc à bord, ce qui paraissait relativement imprudent vu leur destination, et il espérait qu’ils avaient bourré les cales de potions de soin à défaut de prêtres psalmodiant. Ses sorts à lui guérissaient tout juste l’indigestion et les coups de soleil.
Mais il n’était vraiment pas temps d’y penser. Chaque neurone qui se consacrait à autre chose que le combat était un neurone traître qui mettait sa survie en péril.
Il finit rencontrer quelque chose de dur avec ses omoplates et soupira d’aise. Il ne devait plus se soucier que de l’avant. Jusqu’à ce qu’il réalise où il se trouvait. D’après sa carte mentale du pont, il ne devait rien y avoir à cet endroit précis. Ni château, ni mât, ni empilement de caisses. Il se retourna brusquement.
Ainsi c’était à cela que ressemblait un demi-ogre. C’était une révélation dont il se serait franchement bien passé.

[Eomer]

Quête : tel est pris qui croyait prendre

Le premier pirate que Eomer avait tué était indubitablement un humain peu agile mais celui qui le suivait en brandissant une hache de taille démesurée était visiblement un demi-orque. Son teint verdâtre ne pouvait cacher ses origines et ses compétences semblaient bien meilleures. Que ce soit en terme de force que d'esquive. En contrant son attaque, Eomer ressentit tout son bras trembler sous le choc...
Il allait devoir compter sur ses talents d'esquive et son agilité plutôt que sa force contre ces pirates. Le rôdeur augmenta alors la cadence avec laquelle il faisait tournoyer ses deux épées longues ainsi que la fréquence de ces coups. Sa stratégie n'était pas d'essayer de tuer en un coup mais d'affaiblir par des coups justes et profonds dans toutes les parties que son adversaire pourrait découvrir par ses lacunes dans sa garde.
Heureusement que les épées d'Eomer étaient empreintes de magie parce que sinon il aurait eu du mal à pénètrer le halo entourant son ennemi.
Bizarrement ses compagnons semblaient ralentis par quelque chose de surnaturel, Eomer lui même sentait un peu ses mouvements comme plus raides mais pas autant que les autres luméniens... Peut être que son anneau magique l'aidait à résister à un mauvais sort ?
Redoublant de volonté le rôdeur se reconcentra sur son duel.

[Arya Du Varden]

Tel est pris qui croyait prendre

Au cœur du combat bien qu’en dehors de la mêlée l’elfe couverte de sang ne cessait de porter des coups avec son épée. Il suffit qu’elle aperçoive un marin passé par dessus bord qui marchait sur l’eau et son attention se porta sur la faiblesse apparente de certains Luméniens. Les observations de la magicienne la firent frémir, sans même être blessés, plusieurs, beaucoup trop au vu de l’enjeu, laissaient apparaître une fatigue anormale. Sans avoir à réfléchir, elle comprit que des mages aux pouvoirs bien trop importants pour qu’elle puisse les contrer devaient être restés sur le navire pirate et en toute quiétude lançaient leurs sorts et que leur magie était en train de déséquilibrer encore plus les forces en leur faveur. L’elfe savait que peu d’entre ses compagnons et les marins de la Nébuleuse avaient la capacité naturelle de résister à la magie et qu’elle n’avait rien pour contrer les sorts qui s’abattaient sur eux.

Le comte avait dit avoir de quoi les protéger, mais rien n’avait encore été donné et elle maugréa contre elle-même de n’avoir quasi jamais pénétrer dans l’antre du navire. Elle pouvait se diriger vers la cantine, le dortoir, mais pour le reste ne savait nullement où se trouvaient les cabines réservées au capitaine et au comte. Elle ne pouvait qu’espérer que les spécialités de ses pairs seraient efficaces, l’alchimie était elle bien inutile au milieu du champ de bataille.

D’autant que se rendre à l’intérieur serait déjà un exercice périlleux pour Arya, errer seule dans les coursives ne pouvait qu’être inutile et la mener à un probable trépas pour se retrouver face à des portes qui de toute façon seraient fermées à clef et qu’elle ne pourrait ouvrir et tout cela venaient s’ajouter les risques certains de croiser un orc dont la carrure lui barrerait complètement le passage. Ils allaient à leur perte, son invisibilité lui sembla tout à coup bien dérisoire, tout comme les coups qu’elle portait. Elle lâcha l’épée qu’elle tenait et loin de se décourager, elle se glissa entre les combattants jusqu’à la proue ramassant au passage un carreau sachant que son sort lui permettrait peut-être de voir l’aura des mages, mais que ce ne serait malheureusement qu’elle. Elle savait dés lors prendre le risque d’être démasquée, mais mourir maintenant ou plus tard quelle importance !

Arya --- > détection de l’invisibilité --- > bateau pirate

Elle se tenait le carreau prêt à être lancé et le sort qui lui permettrait de le tirer comme si elle fut armée d’une arbalète déjà sur les lèvres, elle ne pouvait qu'espérer voir et toucher un des mages ce qui pourrait peut-être rééquilibré les forces.

[Damant]

Joon venait de faucher les jambes des deux pirates et Damant avait sauté comme convenu au dessus de la lance, son épée pointée vers le sol pour embrocher le premier des deux forbans. Malgré ses deux mains appuyées sur la garde de son arme, le choc de l'atterrissage fut violent, Il lui semblait s'être pris les pieds quelque part.
Si l'ennemi était épinglé au sol, le coup n'avait pas été aussi fatal que prévu et l'animal gigotait encore en tous sens en vitupérant et le bretteur ramassa une taloche qui le fit tomber sur le coté

...?!

Il jeta un regard vers Joon, qui tenait en respect le deuxième homme. Il sortit pour sa part sa hache d'abordage en attendant de récupérer sa rapière et secoua la tête pour dissiper son étourdissement... mais rien ne semblait y faire. Et un bref coup d'oeil autour de lui lui appris qu'il n'était pas le seul à se sentir un peu las tout d'un coup.
Des mages... Il fronca les sourcils et observa la scène pendant ce qui lui parut une éternité pendant que le pont tanguait encore plus que d'habitude...
Il vit Manfred et deux des mages luméniens, mais pas Arya...
Il pensa à son artefact... mais cela était stupide, il y avait déjà des mages a bord de leur côté, un de ces grattes papiers allait bien penser à... (à pleins poumons)

Dissipez la magie!!!

[Zaiu]

Tel est pris qui croyait prendre

Au vue de l'efficacité de ses attaques, Zaiu ne se contenta bientôt plus que d'une position défensive. Ses épées en garde inversées, il focalisait la partie de son esprit qui n'était pas engourdi à esquiver, et surtout parer. Ainsi, à chaque coup de sabre de la montagne qui lui faisait face, c'était tout son corps qui vibrait, ployait et manquait de défaillir ! Ses avant-bras et ses poignets commençaient à être douloureux et la torpeur qui l'avait gagné n'arrangeait rien.
Soudain, dans un fracassement de métal et d'étincelles, le sabre du demi-ogre envoya paître une des armes de Zaiu, décorant son bras d'une entaille béante. Un cri de douleur accompagna cette vilaine blessure qui déversait déjà son sang sur le pont !
Serrant les dents, il n'osait regarder autre chose que son adversaire. Le demi-ogre leva haut son arme préparant un taillade létale. C'est à peine si Zaiu respirait en cet instant. C'est alors que son ennemi fut distrait ! Quelqu'un venait de le gêner, de le toucher par derrière. D'où il était, Zaiu ne put reconnaitre Arthur Maelwedd dont seul l'arme dépassait de l'imposante carrure de l'assaillant. Sans plus réfléchir, le jeune elfe lança une attaque toute désespérée : un large coup de taille dans la panse !

HAAAAAAAAAAAAAAAAA !

[Bat]

[Quête] Entre Helonna et Dorrandin

Tel est pris qui croyait prendre

Dorian avait bandé son arc et tiré 2 flèches coup sur coup sur deux pirates. Puis il avait enfilé ses griffes vampiriques et s'était jeté impétueusement en 1ère ligne contre les assaillants. A grand coup de griffes, Dorian avait copieusement attaqué les 2 ou 3 pirates qui lui faisaient face. A défaut de tuer l'un ou l'autre des ennemis, Dorian avait réussi à en faire chanceler un et à faire reculer les autres. Le combat continua contre des pirates toujours aussi détemrinés et qui semblaient étrangement protégés. Ceux tombés à l'eau semblaient capables de marcher sur les flots afin de regagner au plus vite le champs de bataille.

Tout aussi étrange, les Luméniens eux voyaient leurs forces décliner sauf les rares -dont Dorian- naturellement immunisés contre la magie. Sans doute était-ce là l'effet d'une magie particulièrement pernicieuse, oeuvre de mages restés à bord du navire pirate. Dorian entendit le cri de Damant sur la dissipation de la magie. Cela lui donna une idée : il se recula de quelques pas, à l'abris derrière un mât et regarda vers le navire ennemi afin de repérer un éventuel groupe de créatures en robes magiques, en train d'incanter.

Dorian - - -> vision ultradéveloppée - - -> le navire pirate.

[Taliesin]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

Qu'il ait entendu l'appel de Damant ou que l'idée l'ait également traversé, le père Ignace, retranché avec l'un des mages près du château arrière, acheva d'incanter quelques instants plus tard. Aussitôt, les effets de la malédiction se dissipèrent, rendant aux Luméniens force et habileté. Il était temps : les pirates étaient en passe de prendre l'avantage.
Mais l'intervention du clerc et la vaillance renouvelée de ses compagnons ne tardèrent guère à rétablir l'équilibre. Dans les hauteurs, Astrée, Kasumi et les autres archers, qui n'avaient nullement été affectés par la malédiction ennemie, continuaient à lâcher leurs traits, inlassablement. Ceux de la rôdeuse hérissaient déjà nombre d'épaules, handicapant plus ou moins gravament leurs propriétaires ; ceux du rôdeur avaient délogé plusieurs tireurs adverses de leur position, les envoyant s'écraser sur le pont du navire pirate ou plonger dans la mer.
Sur le pont, Streen avait réussi à toucher sa cible, la blessant grièvement et la faisant derechef retomber dans la mer. En revanche, le second forban s'était hissé par dessus le bastingage... et s'approchait du demi-elfe, bien décidé à lui faire payer le coup de grapin qu'il avait reçu quelques minutes plus tôt. Le lui faire payer à coups... de sabre.
Non loin de là, Eomer ferraillait toujours face à l'imposant demi-orque. Celui-ci n'avait pas réussi à le toucher : malheureusement, la réciproque était aussi valable. Cependant, un soldat qui s'était débarrassé de son adversaire vint prêter au Luménien une aide bienvenue : son coup blessa légèrement le pirate, ne lui causant guère de dégâts mais le distrayant un instant...
Joon et Damant, pour leur part, avaient toujours fort à faire. L'un des pirates avait réussi à se relever, cherchant encore vainement l'opportunité d'approcher l'elfe qui le tenait éloigné avec sa lance. Le second, plus gravement touché, toujours au sol, avait pourtant dans l'idée de continuer à marteler le bretteur de ses poings...
Plus loin, l'assaut désespéré de Zaïu avait porté ses fruits, fendant cuir et chair, rependant tripes et sang. Le demi-ogre poussa un grognement tout aussi dépité que rageur, avant de s'effondrer en arrière, de tout son poids, entraînant dans sa chute le paladin qui se retrouva bloqué au sol sous le corps monstrueux encore parcouru de soubresauts.
Le sort d'Arya s'avéra un complet échec : aucun adversaire invisible n'apparut tout à coup. Ce qu'elle put distinguer, tout comme Dorian, ce fut simplement ce qu'avaient déjà noté ceux de leurs compagnons postés sur la hune : tous les pirates n'avaient pas quitté leur navire. A la proue, leurs boucliers levés pour se protéger des flèches, un groupe d'individus en cottes de mailles entouraient un trio dont on ne pouvait rien voir. Il y avait fort à penser, cependant, qu'ils étaient à l'origine des sorts qui frappaient les passagers de la Nébuleuse.
Cependant, le sortilège de la magicienne avait eu un certain effet, dans la mesure où deux adversaires fondaient sur elle, armes brandies : elle n'était plus le moins du monde invisible...

[Streen]

Streen s’apprêtait à affronter son nouvel adversaire. Cependant il avait perdu son épée lorsqu’il avait tué le pirate, ce dernier emportant avec lui dans la mort son épée. A moins qu’il ne s’agisse des magiciens présents sur le navire adverse qui l’avaient désarmé. Quelqu’en soit la raison, il se retrouvait désarmé face à un pirate qui souhaitait prendre sa revanche après avoir pris un bain glacial. Le grappin était plus prés du pirate que de lui et il ne serait pas avisé de tenter de le récupérer. Il ne lui restait plus que sa petite épée cachée dans sa tunique mais elle ne ferait pas le poids par rapport à un sabre. Il devait utiliser l’attaque éclair pour espérer une chance de survivre. Il recula alors feignant en partie d’avoir peur (en partie car c’était également vrai). Il devait mettre en excès de confiance le pirate en face de lui.

[Arya Du Varden]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

Maugréant contre ses adversaires, l'elfe comprit rapidement qu'elle était devenue une cible facile, elle n'avait aucune arme et de toute manière n'aurait pas su s'en servir avec l'efficacité nécessaire au vu des deux adversaires qui fondaient sur elle ne lui laissant même pas le temps de faire une incantation.

Sa dernière heure semblait avoir sonné, bien trop jeune pour trépasser, mais le destin semblait lui réserver une bien triste fin, en cet instant, même Corellon devait avoir d'autres elfes à protéger. Si ce fut ses derniers instants de vie, alors elle les consacrerait à cet enfant dont elle avait mainenant la charge.

Le visage de Podrick emplit son esprit, yeux enjoués et sourire espiègle, un sourire vint sur son visage, ses lèvres remuèrent alors qu'elle allait trépasser.

Podrick, je t'aime, pardonne-moi ...

[Voyageuse]

Quête : tel est pris qui croyait prendre.

La mêlée en-dessous d'eux devenait trop confuse, et Astrée hésitait de plus en plus à tirer, craignant qu'un de ses compagnons ne passe par inadvertance entre elle est sa cible. Il valait mieux qu'elle descende, elle serait plus utile en bas... Elle pourrait au moins assomer quelques pirates...
Du coin de l'oeil, elle vit Arya réapparaître, et être prise à partie par deux des pirates. Instinctivement, elle se détourna et tira sur l'un des heux hommes, le plus proche de l'elfe, sans vraiment savoir si elle avait visé l'épaule, comme d'habitude, ou le coeur dans le feu de l'action. Puis elle bondit vers le cordage le plus proche et se laissa lestement descendre sur le pont, sans vérifier si Kasumi la suivait.

Elle atterrit non loin de l'endroit se trouvait Arya, qu'elle distinguait à peine dans la mêlée. Brandissant son bâton, elle se rua à la rescousse de la magicienne, et frappa de toutes ses forces l'un de ses assaillants qui lui tournait le dos. Peut-être était-ce celui sur lequel elle avait tiré, peut-être un autre, peu importe... Il s'en prenait à la magicienne sans défense et elle devait l'en empêcher.

[Kasumi]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

Kasumi avait lui aussi remarqué la magicienne réapparaître en bien mauvaise posture. Alors que celle-ci reculait pour tenter d’échapper à ses assaillants, Astrée avait devancé le geste du rôdeur en tirant sur l’un des deux ennemis. Le demi-elfe encocha ave la rapidité du serpent pour viser le second et lui tirer dans le dos, espérant l’atteindre au cœur. Il tourna la tête sans prendre le temps de voir s’il avait atteint sa cible en surprenant le mouvement de sa compagne. Proférant un juron, il abandonna son arc pour la suivre, doutant de la sagesse d'une telle initiative. Il avaot perdu de vue la magicienne dans la mêlée confuse. Une fois sur le pont, il dégaina ses deux épées et ne put pas suivre Astrée, immédiatement pris à partie par un adversaire bien décidé à l’empêcher de passer. Il ordonna à Première Neige de partir aider sa compagne avant de répondre à l'assaut de son opposant.

[Eomer]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

Alors que Eomer cherchait un point faible dans la défense du demi-orque qui lui faisait face pour l'achever, un soldat luménien lui porta secours en frappant le pirate a son tour. Sans grand effet mais le forban tourna la tête vers le soldat et ne prêtant pas attention au rôdeur il ne peût parer un coup d'épée qui lui trancha net le bras qui tenait son sabre.
Sous la douleur le demi-orque eut un mouvement de recul avant d'envoyer un coup de poing à Eomer de sa main survivante... le rôdeur esquiva sa difficultés cette riposte peu précise et hative et d'un mouvement tournant avec sa seconde épée il assénat un violent coup ou torse du pirate, lui perçant son coeur... Il tomba de tout son poids en arrière, mort.
N'ayant plus d'adversaire, Eomer regarda autour de lui qui pouvait bien avoir besoin d'aide. Voyant Streen visiblement en difficulté et reculant face à son adversaire, le rôdeur passa dernière ce dernier et en faisant tournoyer ses deux épées simultanément le frappa au niveau du bras qui tenait le sabre ainsi que au flanc opposé.

[Arthur de Faisanlys]

Lorsque le demi-ogre s’effondra sur lui, Arthur eut le souffle coupé. Il entendit aussi distinctement quelque chose craquer quelque part. Il espérait à moitié que c’était sa chemise, mais il pensait que c’était une côte. Peut-être deux. Ça faisait un mal de chien. Il fallait qu’il reprenne sa respiration car il commençait à tourner de l’œil. Mais c’était peu aisé lorsque toute sa cage thoracique était coincée sous une sorte de baleine humanoïde, qui n’avait plus la moindre envie (ni possibilité, d’ailleurs) de se relever. Et cette odeur ! Bon sang, cette odeur ! Sueur et haleine de hareng saur, sans parler de cette détestable habitude qu’ont les sphincters de se relâcher au moment fatidique. Il y avait du sang partout, encore chaud, répugnant. Et il était persuadé que le truc visqueux sous sa main droite aurait dû se trouver à l’intérieur de la panse du pirate, pas à l’extérieur.
Cette prise de conscience lui arracha un frisson, et c’est le dégoût, davantage que son asphyxie imminente, qui le fit reprendre ses esprits. Avec un couinement que n’aurait pas renié un rongeur de légende, il se dépatouilla de la carcasse ruisselante du forban, poussant des bras et des jambes jusqu’à la faire rouler, puis s’en éloigna au pas de course, frissonnant, tentant d’en chasser les stigmates à grands gestes désordonnés, comme s’il avait par mégarde traversé une toile d’araignée géante.
C’est seulement une dizaine de mètres plus loin, au cœur d’une nouvelle mêlée, qu’il réalisa que son épée était restée sous le fessier monstrueux de son adversaire. Qu’à cela ne tienne, il se saisit d’un sabre encore planté dans une poitrine (que Lathandre guide les preux jusqu’à l’Aube éternelle) et s’essaya à un nouveau style d’escrime avec une conviction qui n’aurait pas dépareillé sur les planches de l’Amphithéâtre de Luménis.

[Joon]

Lorsque sa lance rencontra une résistance dans les jambes de ses ennemis, Joon redoubla d'ardeur pour les envoyer au sol. Il put ainsi tenir le pirate le plus proche de lui en respect, mais l'autre sembla s'acharner sur Damant. Le sang battait à ses tempes et il réfléchissait à toute vitesse pour trouver une solution. Un instant de répit dans les assauts du pirate lui fit prendre conscience conscience du vacarme régnant sur le pont, des cris de guerre, le bruit des armes qui s'entrechoquent et des corps qui s'effondrent. Damant. Ils se battaient à deux, ce n'était pas le moment de se déconcentrer. Il flanqua à son adversaire un grand coup, visant le coup avec la pointe acérée, puis s'écria vivement à son partenaire :

«Damant, couvre tes yeux !»

Puis, prestement et sans attendre la réponse de l'intéressé, Joon psalmodia, tendant le bras comme pour agripper l'orbe solaire, les yeux fermés, espérant pouvoir agir vite et achever rapidement les deux ennemis qui les accaparaient.

Joon ---> Étincelle ---> Adversaire de Damant

[Damant]

Damant ressenti un picotement au bout des doigts quand la malédiction fut levée...
Il eu juste le temps de saisir les mots de son compagnon et ferma les yeux à temps, son adversaire poussa un nouveau cri depuis le plancher auquel il était épinglé. Lorsque Damant rouvrit les yeux, l'homme faisait de grands moulinets dans le vide. Un sourcil haussé, il sourit à Joon.
Sa hache à la main, il posa le regard sur le pirate gigotant à ses pieds et leva son arme bien haut au dessus de la figure grimacante au travers de laquelle elle passa l'instant suivant...

Alors qu'il se redressait lentement, Arthur passa en agitant les bras de façon fort désordonnée et attrapa sans vraiment la voir la rapière de la famille Fenetdjo que son propriétaire légitime allait reprendre avant de la regarder s'éloigner, écarquillant son oeil valide, voire même le non valide sous son bandeau pour l'occasion.

Huh?!

Mais les ennemis étaient encore là, Astrée se dirigeait vers Arya et allait être au prises avec un des deux forbans qui se dirigaient vers la magicienne tétanisée. Un bref coup d'oeil à Joon lui appris que le jeune elfe allait bientôt se débarrasser de son adversaire et il en profita pour dégainer une dague de lancer en s'élançant vers la position de la thaumaturge, décochant au passage un coup de coude à l'ennemi de Joon.
Prenant son appui trois enjambées plus loin, il envoya sa dague voler de toute ses forces entre les omoplates du pirate isolé qui fonçait vers Arya, puis se retourna, confiant du fait que son arme aie fait mouche, pour faire face à un nouvel assaillant, se retrouvant pour le coup dos à dos avec Arthur.

L'ami, dès que tu auras fini avec la relique familiale que tu as entre les mains, je te saurais gré de ne pas me l'égarer!

[Streen]

Streen vit avec surprise qu’Eomer frappait son adversaire. Il ignorait si son coup avait fait mouche mais dans le cas contraire, le pirate pouvait contre-attaquer. Il n’hésita pas à intervenir en utilisant l’attaque éclair plus tôt qu’il ne l’espérait. Sans connaître l’état du pirate, il sortit à une vitesse foudroyante sa petite épée cachée dans sa tunique et tenta de frapper son adversaire.

[Bat]

[Quête] Entre Helonna et Dorrandin


Dorian après avoir apperçu le groupe de mages entouré d'un "mur" de pirates sur le pont du navire, avait à nouveau porté son regard sur lep ont de la Nébuleuse. C'est là qu'il avait apperçu sa nouvelle amie, la magicienne Arya DuVarden en mauvaise posture. Rangeant ses griffes, il dégaina à nouveau son arc long et visant l'un des assaillants tira 3 flèches dans son cou. Il n'y avait pas une seconde à perdre pour sauver Arya. Les doigts du vampire lâchèrent la corde et le trait fila à travers l'espace.....

[Taliesin]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

Sur le pont de la Nébuleuse, les pirates s'effondraient un à un. Ceux qui voulaient s'en prendre à Arya tombèrent sans comprendre ce qui leur arrivait, victimes des traits de Kasumi, de Dorian, d'Astrée, du bâton de cette dernière, de la dague de Damant, des crocs de Première Neige... De même tombèrent l'adversaire de Streen, victime des coups conjugués du demi-elfe et d'Eomer, celui de Joon, la gorge ouverte par la pointe de sa lance...
En revanche, Kasumi avait fort à faire face à un guerrier à l'imposante stature, maniant une hache avec brutalité mais adresse. Quant à Arthur et à Damant, dos à dos, ainsi que Zaïu, non loin d'eux, ils devaient affronter un quatuor de forbans bien décidés à en découdre : un humain, leste, agile, muni d'un sabre effilé ; deux demi-orques, un peu lourdauds mais terriblement brutaux, leurs masses imposantes déjà poisseuses de sang ; un demi-ogre, enfin, dont le jeu préféré était de saisir ses adversaires et de les empaler contre les piques dont était abondamment munie son armure...
Les autres luméniens, alentours, se battaient avec d'autant plus d'acharnement qu'ils sentaient leurs ennemi ployer : lentement mais sûrement, la balance penchait en leur faveur. Les pirates se rendirent compte de ce changement... Et tentèrent d'y remédier.
Un cri de guerre, assourdissant, terrifiant.
Le craquement des planches, retentissant, lorsqu'un nouveau combattant sauta sur le pont.
Et quel combattant... Haut de plus de sept pieds, aussi large d'épaules qu'un taureau, il était entièrement recouvert de mailles d'un gris anthracite, maniait un fléau aux têtes innombrables... Son chef, enfin, était coiffé d'un crâne d'espadon gigantesque, au rostre renforcé de métal. Derrière lui venait une paire de forbans à peine moins effrayants, équipés tout comme leur maître, en dehors de leurs casques entièrement faits de métal.
-Ce navire est à nous ! hurla le colosse. Il nous a été promis ! Prenez-le ou mourrez, racaille ! Pas d'autre échappatoire !
Comme pour confirmer ses dires, il y eut une explosion formidable et, aussitôt, le navire pirate s'embrasa. L'instant suivant, d'autres ennemis prirent pied sur le pont : les lanceurs de sorts, en cottes de mailles, entourés de leurs gardes du corps, boucliers levés, prêts à détourner les traits luméniens.
Cette vision dérouta les défenseurs autant qu'elle galvanisa les forbans qui, dans un rugissement, se ruèrent à l'assaut, leur fatigue oubliée... Et leurs blessures disparues, guéries par les incantations de leurs alliés.
La balance venait à nouveau de pencher... Mais dans l'autre camp.

[Arya Du Varden]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

La magicienne fut heureuse d’être encore en vie et si elle offrit un généreux sourire aux compagnons à qui elle devait d’avoir la vie sauve, elle n’en oublia pas pour autant son Dieu. Mais son esprit était déjà bien loin alors que d’un geste leste elle avait arraché la dague de Damant plantée dans celui qui avait voulu la faire trépasser, arme bien plus manipulable qu'une épée lorsqu'on était pas une guerrière.

Elle se rendait compte que les chances de prendre le dessus s'étaient maintenant amoindries fortement, mais tous les espoirs restaient malgré les monstres qui venaient d’apparaître pour arguer leurs troupes et les mages bien protéger qui n’avaient de cesse d’incanter. Non seulement, elle avait repérer la position du compte d’Aiglepierre, mais la présence de son ami Dorian lui fit comprendre que sans enlever de nombreux combattants du champ de bataille, la possibilité d’aller chercher les parchemins leur étaient offertes, le vampire avait la carrure et les capacités idéales pour les accompagner. Peut-être découvrirait-elle dans les sorts mis à disposition de quoi déstabiliser les mages ou leurs gardes du corps affaiblissant ainsi les troupes adverses.

Elle grimpa rapidement sur des caisses pour se tenir un peu à l’écart, elle désigna le comte, puis le vampire, elle aurait souhaité apercevoir au moins l’un de ses pairs, mais aucun n’était pas dans son champ de vision et elle n’avait pas le temps nécesssaire pour les chercher.

Arya --- > message « ici Arya Du Varden, Comte d’Aiglepierre, Dorian, je pense que nous devrions aller chercher les parchemins que Dame Lathiriel a mis à notre disposition, répondez-moi en chuchotant » --- > Comte et Dorian

Elle semblait si frêle, si facile à trucider qu’elle se vit immédiatement attaquée et elle ne dut d’échapper à son agresseur que par un bond pour se jeter sur le côté et disparaître entre les combattants cherchant surtout à ce qu’aucun autre adversaire ne s’en prenne directement à elle, sans pour autant se priver de donner de violents coups de dague à chaque occasion qui se présentait offrant ainsi à celui qui combattait un petit avantage.

Il fallait faire vite, dans ce combat, elle était trop vulnérable et être à la charge des autres défenseurs n’était pas la solution et aucun lieu ne pouvait être sûr pour se dissimuler. Elle attendait avec impatience les réponses tout en se rapprochant le plus possible des deux hommes, surtout en s’en éloignant le moins possible d’eux.

[Arthur de Faisanlys]

Ça c’était original. Brûler son propre bateau pour se motiver à prendre celui d’autrui. Arthur était épaté par la manœuvre. En même temps, lorsqu’il réalisa que les forbans avaient retrouvé santé et énergie, il trouva que la notion d’injustice y trouvait une bien détestable illustration. Armé de la rapière familiale de Damant, qu’il essayait de manipuler avec déférence mais efficacité, il tentait de retarder au maximum le moment fatidique où le demi-ogre l’empalerait sur son poitrail hérissé ou celui où l’un des deux demi-orques enverrait sa cervelle se promener dans les airs. Vu la fraîcheur de ses adversaires et sa propre lassitude, il se demanda s’il n’aurait pas été plus prudent de choisir le moins douloureux des deux expédients et de lever sa garde une seconde, histoire d’avoir le contrôle de ses dernières secondes. Mais il ne pouvait s’y résoudre. Lathandre professait d’avoir une confiance absolue en l’avenir. Le demi-ogre allait certainement finir par glisser sur le morceau d’intestin qui se trouvait derrière son pied gauche et le demi-orque serait certainement embroché par quelqu’un, n’importe qui, peut-être même un forban qui ne le reconnaîtrait pas (peu probable, mais bon). Et à tout bien réfléchir, c’était une bonne chose qu’il ait déjà des adversaires : au moins, il ne devrait pas se coltiner l’espèce de monstre à tête de pioche qui venait de faire craquer les planches du pont. Mais il avait la sensation que plus d’un combattant enthousiaste se disputerait le droit de vaincre le monstre (et se récolterait probablement celui de mourir écrabouillé).
Il se fendit, manœuvre inédite pour quelqu’un d’habitué à l’épée à deux mains, pour essayer d’atteindre le demi-orque à la gorge. C’était probablement à la fois mal inspiré et utopique, mais élégant en même temps. Une première, là aussi. Ce qui le fit sourire.

[Streen]

Streen ne se sentait pas de taille à lutter contre le chef. Mieux valait laisser faire des combattants plus expérimentés que lui. Pour lui, le vrai danger provenait des magiciens ou des clercs protégés par des boucliers. Il fallait impérativement les mettre hors d’état de nuire. Après, il ne resterait plus que le chef et le reste ne serait qu’une formalité. Il reprit alors le grappin et tournoya le plus vite possible de manière à prendre le maximum de vitesse.
-Archers, préparez vous ! hurla t’il à l’équipage luménien.
Il ignorait si sa technique allait fonctionner mais s’il n’essayait pas, tout serait perdu, les mages les tueraient avant la fin du combat.
Ayant pris assez de vitesse, il s’avança vers mes gardes du corps des mages en faisant tournoyer le grappin dans leur direction. Il n’espérait pas tuer les gardes du corps (un grappin n’était pas spécialement conçu pour ça d’ailleurs) mais au moins faire sauter leurs boucliers et si possible les déséquilibrer pour permettre aux archers de les éliminer et attaquer les mages.
Lorsqu’il eut fini, il tenta de retrouver ses esprits. Il s’appuya contre le rebord du navire. Tournoyer autant lui avait donné le tourni et il était incapable de voir ce qui se passait. Avait il réussi sa stratégie ?

[Kasumi]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

Kasumi faillit se faire défoncer le crâne par un coup de hache tournoyant lorsque les monstres firent leur apparition tonitruante sur le pont. Le demi-elfe n’en croyait pas ses yeux et avait relâché sa vigilance. Juste un instant. Déjà, son adversaire profitait de cet avantage dont il n’avait certainement pas besoin. Le rôdeur était contraint à se battre pour sa survie, sans possibilité d’aider ses camarades à remporter la victoire, paraissant soudain hors de portée. Il ne fut pas le seul à accuser le coup et la résolution de certains combattants Luméniens vacillaient, à moins que ce ne soit le reflet de ses propres sentiments. Un coup d’œil à la mêlée et à Astrée qui se battait toujours lui redonna un regain de courage et il fit de son mieux pour placer quelques contre attaques en reculant, espérant entraîner le guerrier ennemi dans les cordes qui encombraient le pont un peu plus loin. Dans un éclair de lucidité, il cria à l’attention des combattants ayant le courage de faire face aux trois énormes adversaires :

- Des cordes, des voiles ! Poussez-le à l’eau !

Il faillit une nouvelle fois payer son initiative de sa vie lorsque la hache frôla son épaule, bien trop rapidement pour qu’il place une contre offensive.

[Joon]

Joon sentit les cervicales du pirate se déchirer sous sa lance, et il ne retira la pointe que lorsque un violent coup de gourdin siffla à son oreille, le rappelant à la réalité. Il s'appitoierai plus tard sur ce qu'il venait de faire. Il esquiva vivement les deux combattants qui, du reste, ne s'intéressaient pas à lui. Il chercha Damant du regard, et sentit la peur l'envahir : il était seul, du moins, aussi seul que l'on puisse être, entouré d'une cinquantaine d'hommes luttant pour leur survie.

Soudain une ombre gigantesque sembla fendre les troupes, et lorsque le pont du navire ploya sous les pieds du colosse, Joon se sentit ridiculement insignifiant. Le cri de guerre ne l'effraya pas autant que le terrible fléau, et le jeune druide pâlit davantage en imagineant le monstre le faire tournoyer. Le flamboiement du bâteau pirate le tira de sa torpeur, et, se sentant obligé d'agir seul, il se faufila prêt des cordages, escalada le plus vite possible pour se retrouver sur une des poutres transversales. Il surplombait la scène, mais le terrible guerrier et ses semblables paraissaient tout aussi funestes. Il marcha discrètement jusqu'à être au dessus du géant, et arma sa lance, pointe vers le bas.

«Bien bien bien... Voila le male dominant. On l'exécute rapidement et tout ira bien. S'il commence à jouer de son machin à chaîne... Cette brute va ravager les deux navires s'il s'y met. Aller Joon, du nerf.»

Il aperçut un peu plus loin Damant, Astrée, Kasumi et Arya, ainsi que plusieurs autres dont les noms lui échappaient en cet instant. Bien, ils sont ensemble au moins, songea-t-il. Outshi est toujours dans les dortoirs, et le chat... Le chat est sûrement trop malin pour être sur le pont. Allons-y !

Joon mima quelques gestes avec ses doigts, selon un plan horizontal, quelques mimiques bondissantes, son index et son majeur formant comme les jambes d'un petit personnage pleins d'adresse et de zêle. Il sentit un léger courant froid parcourir ses jambes, il se sentait agile, et fort en même temps.

Joon ---> Sort de saut ---> Lui-même

Il leva sa lance, s'arquebouta, respira un grand coup et se jeta de toute ses forces, pointe en avant, sur la nuque du colosse. Il espérait percer la partie de jointure entre le coup et les épaules de sa côte de maille. Au pire des cas, la chute depuis les cordages et le tranchant de la pierre noire devraient permettre de passer au travers des mailles...

[Zaiu]

Du sang et des tripes sur ses belles chausses ! Il est vrai qu'au moins, Zaiu était toujours vivant et il se fendit d'un large sourire heureux de l'être. Il est vrai aussi que son sourire se dissipa bien vite quand il compris que les assaillants se battrai jusqu'à la mort. De plus, il n'avait pas l'air d'être du genre à faire des prisonniers (dans cette situation, la vie d'esclave revêt quelques atours alléchants).

Qu'à cela ne tienne !
Si les poissons doivent digérer Zaiu !
Ben ils y arriveront pas !
Parce que même mort et tout mouillé !

ZAIU SE BATTRA !

Il se ressaisit donc, tenant fermement, son arme et partie à l'assaut du quatuor dont le gros demi-ogre faisait particulièrement impression. N'écoutant que son inconscience, il se rua sur lui !
Il espérait jouer de sa petite taille pour mettre un peu sournoisement son ennemi au sol. Mimant donc une charge épée au clair, agrémenté par sa dernière tirade, il fondit sur le colosse ! Sauf que ! Sauf que ! Une fois arrivée à bonne distance, il plongea aux pieds de pour taillader sauvagement un tendon d'achille !