[Lieu] Entre Helonna et Dorrandin

[Arya Du Varden]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

Lorsqu'ils parvinrent sur le pont, la magicienne put comprendre comme ses compagnons, que le résultat négatif de leur descente pour tenter de trouver parchemins, potions ou autres qui pourraient leur être utiles ne changerait de toute façon rien à la situation actuelle. Si la mort des mages ne pouvait que satisfaire Arya, elle voyait autour d'elle tant de Luméniens blessés qui, même s'ils parvenaient à récupérer les chaloupes avant que le navire ne sombre totalement, se verraient mourir noyés faute de pouvoir se mouvoir. Les combattants devaient être épuisés et il n'était pas vraiment de temps de faire un choix, mais de distribuer les quelques potions en espérant que celles-ci leur offriraient des forces pour survivre, certainement gestes inutiles, mais il fallait les faire, la mort qui rôdait autour des hommes lui sembla tout à coup insupportable. Le navire s'enfonçait lentement et tout ceux qui serait pris dans son tourbillon risquaient de se voir entraîner dans les tréfonds marins losqu'il sombrerait s'ils n'avaient plus aucune ressource.

Ses poumons étaient agressés par la fumée âcre qu'y s'échappaient des nombreux feux qui rongeaient les chairs du bâtiment, son ouïe malmenées par les plaintes lancinantes des mourants, les cris guerriers des combattants, les craquements de la carcasse du navire qui hurlait alors qu'il s'enfonçait, le son violent des paquets de mer s'abantant sur le navire, ne pouvaient arrêter Arya qui continuait sans répis à s'occuper des hommes à terre, elle s'envolerait au moment fatidique espérant que ce ne serait pas le dernier sort qu'elle incanterait.

En l'instant, elle tentait de remettre sur pied Joon qui s'il était en mauvaise condition, pouvait se remettre debout avant que leur destin se joue en d'autres lieux que sur la Nébuleuse, le puissant navire en étant à son dernier cri de guerre.

Elle fit avaler deux potions au cartographe, tentant de l'aider à se relever, , il devait se remettre debout. Qu'ils aient ou pas les chaloupes ne changeraient rien. Plus le nombre d'hommes capables de nager serait important, plus les chances de survivants seraient grandes et l'elfe ne pensait qu'à cela, qu'il se relève comme l'avait fait d'autres. Elle ne ménageait pas ses efforts sachant que chaque seconde comptait.

[Arthur de Faisanlys]

C’était peine perdue, Arthur en était bien conscient. Le navire allait brûler, leur seule chance était d’atteindre ces chaloupes et de prier Valkur, le bienveillant dieu des marins. Vu le nombre de morts qui jonchaient le pont de la Nébuleuse, il n’était peut-être même pas nécessaire de défaire les pirates pour s’en sortir : il devait y avoir de la place pour tout le monde. Mais autour de lui, les Luméniens semblaient plus enclins à se battre qu’à sauver leur peau. Il ne pouvait les blâmer : c’était noble, courageux et tout le reste. En tant que paladin, il aurait dû y être sensible. Mais ce n’était pas pragmatique. Et demain était un autre jour, offrait une nouvelle chance, selon l’enseignement lathandrite. Sauf si on était mort. Comme l’avait déclaré autrefois le célèbre paladin Arnold Le Noir Très Noir : « Je reviendrai. » Il fallait donc d’abord partir.
« Sauve qui peut ! » s’écria alors le jeune homme en agitant les bras pour attirer l’attention de ses comparses.
Puis son regard, balayant le pont, tomba sur un cadavre parmi d’autres. Un homme affalé, une hache dans le crâne, vomissant bile, sang et cervelle. Il lui fallut une seconde pour le reconnaître. Le Comte d’Aiglepierre. Le chef de leur expédition. L’homme qui allait les guider sur l’île. Il était mort. Complètement. On ne survivait pas à ce genre de trépanation. Arthur demeura paralysé par cette vision, incapable de savoir quoi faire de lui-même.

[Voyageuse]

Quête : tel est pris qui croyait prendre

Astrée peinait à reprendre ses esprits... et son souffle. Ecrasée sous le poids des deux hommes, elle avait de plus avalé quelques litres d'eau salée, du moins c'était son impression. Elle toussait, crachait l'eau de ses poumons, et n'entendit pas vraiment les mots d'excuse d'Eomer. Elle s'accrochait à Kasumi pour garder son équilibre dans la tempête qui semblait s'aggraver, les entraînant de façon bien étrange.

Elle devina que son compagnon cherchait des yeux ses épées, et l'imita, se souvenant qu'elle avait également égaré son arme. A défaut, n'importe quel bâton pouvait faire l'affaire. Quoique... il n'y avait plus tant d'adversaires à combattres. Et le bateau tournoyait, de plus en plus fort, au point qu'elle peinait à garder son équilibre.
Elle comprit, alors seulement, qu'ils allaient sombrer. Elle réalisa que les pirates se ruaient vers les chaloupes, que ses compagnons tentaient de les en empêcher. Qu'il fallait agir vite, que peut-être c'était trop tard, après tout même les chaloupes pouvaient être entraînées par le fond....

Et soudain, une pensée plus pressante que les autres. Prince des Frelons. Il était dans les cales. Il allait couler, elle l'imaginait mal nager sous forme d'écureuil, et même sous forme équine il ne tiendrait pas longtemps. Sous forme d'abeille... La côte était trop loin.
De toutes ses forces, elle se concentra, tentant d'entrer en contact avec lui, pour lui dire de la rejoindre sur le pont, vite. Lâchant Kasumi, elle se rapprocha en titubant de l'escalier qui menait aux cales, où l'animal était sensé être réfugié... s'il avait obéi à l'ordre qu'elle lui avait donné en début de bataille.

[Eomer]

Quête : tel est pris qui croyait prendre

Eomer en avait vraiment marre et commençait à s'énerver. Il c'était habitué à naviguer durant la semaine dernière sans utiliser de potion contre le mal de mer mais là c'était trop, il devenait nauséeux et cela le mettait plus en rogne que toute autre chose.
De plus les mages pirates semblaient vouloir causer le naufrage du navire avec une magie de l'eau et ça il ne pouvait pas le supporter non plus: il n'aimait pas la mer et ne voulait pas perdre le reste de son équipement entreposé dans le dortoir. Enfin il n'imaginait même pas embarquer sur une barque et finir comme Zaïu...
En entendant Arthur crier de se sauver, le rôdeur entra presque en frénésie, et croisa le regard du paladin avec un rictus agaçé. C'était qui cette poule mouillée ?

" Saute si ça te chante nous on va les tuer avant que leur sort nous coule !" Hurla le rôdeur.

Ils avaient défendu le bateau en risquant leur vie et certains l'avaient perdue pour que l'expédition puisse arriver à l'île, il était impossible de renoncer pour Eomer et s'enfuir était suicidaire sur des barques d'autant que le rôdeur voulait retourner à Lumenis après et sans bateau...
Ses deux épées tournoyant avec un regain d'énergie amplifiée par sa colère, Eomer s'avança vers un pirate non loin de là et repris le combat.

[Zaiu]

Et un premier méchant à son actif, un ! Certes, certes, il lui était tombé à trois dessus mais quand même. On en croise pas tous les jours des comme ça. Zaiu dépêtra ses jambes de celles du malheureux chef ennemi qui n'avait pas trop brillé ce jour là en dehors de son entrée, il faut bien le lui reconnaitre. Il allait se remettre debout quand une vague s'effondra sur lui et le traina quelque maitre sur le pont. Toussotant, la douleur de son bras réveillé par l'eau iodé, il s'encouragea se disant que cela désinfecterait bien un petit peu. Et c'est à ce moment que l'étendu du chaos s'offrait à lui : des flammes, une tempête, la Nébuleuse qui va le devenir, des gens soit affolés soit en train d'en découdre, Arya qui soigne, Kasumi qui cherche quelque chose, Damant qui fouille les corps, Arthur qui hurle au repli stratégique.... Une intervention du capitaine serait plus que bienvenue ! D'ailleurs, Zaiu était perdu. Resté sur le bateau et attendre un miracle ou le quitter en chaloupe ... et espérer un miracle aussi. Une peur panique commença à l'envahir, ne sachant plus ou donner de la tête, il voyait le moment où il sautait du navire s'éloignant à qui mieux mieux à la nage ; nage indienne à un bras, puisque l'autre, sanguinolent, servirait à attirer quelques créatures elfivore. Se reprenant, il voulut voir ce que faisait les habitués des mer ... Sauf que nombre d'entre eux jonchaient le sol, inanimés. D'autres, étaient encore perchés dans les gréement ...

Capitaine !! Ordonne !!
Zaiu est perdu !!
Il faut taper ou ramer ?!

[Taliesin]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

Les bons offices d'Arya et de Dorian avaient porté leurs fruits. Plusieurs blessés étaient désormais en état de se déplacer, Joon, notamment. qui s'il n'était pas encore au mieux de sa forme, ne ressentait plus désormais qu'une douleur diffuse.
Autour d'eux, la bataille atteignait son point final. Les archers et les autres soldats encore en état de combattre, au nombre desquels se trouvaient Eomer et Streen, purent abattre sans trop de mal les derniers forbans qui n'avaient qu'une chose à l'esprit, s'enfuir, et qui furent donc souvent pris au dépourvu par les assauts luméniens. Deux d'entre eux, cependant, des humains, levèrent les mains en signe de reddition.
Quant à Astrée et Kasumi, ils virent leurs recherches respectives récompensée : la première ne dut guère attendre avant de voir débouler un écureuil qui vint se nicher sur son épaule. Le second parvint bientôt à repérer ses armes et celle de sa compagne : elles avaient glissé vers la proue, vers une partie du pont balayée en permanence par les vagues. Il fallait faire vite, s'il voulait les récupérer...
En revanche, Damant, qui jouait les détrousseurs de cadavres, en fut pour ses frais : le capitaine pirate ne portait rien d'intéressant sur lui. Rien, du moins, qui fut aisément transportable : son armure, son casque et son fléau étaient de bonne facture, mais il serait plus que malaisé de les lui prendre, de les traîner dans les chaloupes s'il se confirmait qu'il faille abandonner la Nébuleuse.
Ce qui se confirma.
-Préparez-vous à évacuer le navire ! lança le capitaine.
Apparemment indemne - le sang qui le maculait ne devait donc pas être le sien -, son sabre toujours à la main, il avait pris le temps d'évaluer la situation, l'état du bâtiment. A entendre le ton de sa voix, le constat était malheureusement sans appel.
-Cette foutue île nous a encore joué des tours, et sauf erreur de ma part, nous sommes au cœur de la tempête qui la protège en permanence... reprit-il. Nous allons essayer de vous amener le plus loin possible, mais il faudra peu de temps avant que vous ne deviez embarquer sur les chaloupes. Alors, autant vous tenir prêts !
Il se tourna vers les membres de son équipage encore debout, donna ses ordres, et les matelots, malgré les flammes qui y faisaient rage, s'élancèrent dans la mature, armés de garcettes, pour ferler les voiles et ainsi diminuer la prise au vent du bateau. Le mousse, qui reparut à ce moment-là, parut vouloir faire de même. Mais Longuehune l'attrapa par le dos de sa tunique, lui glissa quelques mots à l'oreille puis le relâcha. Le gamin, manifestement de mauvaise humeur, obéit néanmoins et fila en direction des cabines.
Tandis que le capitaine rejoignait la barre, la prenait fermement en main, Ignace, le clerc du bord, s'avança à pas prudents vers la proue. Il l'atteignit, et, son aube battue par les flots, entreprit d'incanter. Personne n'entendit les mots qu'il prononça, ne put identifier le sort qu'il lança. Cependant, l'inclinaison du pont diminua bientôt sensiblement, la rotation de la Nébuleuse ralentit pour bientôt cesser complètement.
C'était un répit bienvenu. Rien qu'un répit, toutefois. L'incendie se déchaînait toujours, le navire gitait dangereusement... Impossible de dire combien de temps il faudrait avant qu'il ne chavire, ne soit englouti...

[Eomer]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

Ils avaient finalement réussi à tuer tous les pirates et à stabiliser le bateau pour quelques temps mais apparemment le capitaine ne pensait pas qu'ils puissent le sauver des flammes et de la tempête.
Eomer passablement de mauvaise humeur à la perspective d'aller sur une barque alla chercher son arc et son carquois dans la vigie puis alla récupérer toutes ses affaires qui avaient heureusement été bien accrochées à côté de son hamac.
Ses affaires avaient toutes une valeur sentimentale importante et il aurait tout fait pour les sauver.
Enfin il remonta sur le pont en attendant de voir la suite des évènements.

[Arthur de Faisanlys]

Bon, finalement, ce qu’Arthur avait estimé être une urgence ne l’était plus. Les trois derniers pirates étaient morts et le bateau avait cessé de tourner, il avait même l’air manoeuvrable ! Il avait pourtant eu l’impression que quelques minutes plus tôt, les deux clans étaient à égalité, or soudain, le pont de la Nébuleuse semblait grouiller de Luméniens. Génération spontanée. A moins que les trois-quarts n’aient attendu la chute du chef dans les cales. Quoi qu’il en soit, rallier les chaloupes devenait nettement moins compliqué. Il hésita un instant puis se dirigea vers le Comte d’Aiglepierre qui gisait toujours à quelques mètres. Il s’accroupit devant lui et du bout des doigts, lui ferma les yeux. Ensuite il murmura une courte prière à Lathandre, lui recommanda l’âme du comte, celle des autres, Luméniens et pirates.
Ensuite il se mit rapidement en quête de son épée à deux mains, qu’il retrouva où il l’avait laissée, sous un cadavre ventripotent. L’armure de plates lui semblait cependant contre-indiquée, il restait de toute façon probablement trop peu de temps pour redescendre dans le dortoir, et il renonça donc à aller la récupérer. Une fois armé de neuf, il se dirigea vers les chaloupes, évitant sans trop y penser flammes et vagues qui contenaient à malmener la Nébuleuse.

[Damant]

Avec un tic d'agacement, Damant se releva et se dirigea vers Dorian, lui tendant les armes de Joon que le vampire et Arya aidaient à rejoindre les chaloupes.

Tient l'ami, voila ses armes. Amenez le aux chaloupes, je vais chercher Outshi!

Il s'engouffrait dans les dortoirs avec un sifflement vif et vit la tête du jeune loup émerger des cordages, oreilles dressées. Sans perdre de temps, il l'empoigna et le cala sous son bras avant de ressortir en même temps qu'Eomer, qu'il apostropha.

Eomer, va demander à Longuehunes s'ils ont récupérés les cartes et les documents dont nous devrons nous servir! vite! et rejoint les chaloupes!

Il se dirigea pour sa part vers sa cible, Aiglepierre, devant laquelle il s'agenouilla après qu'Arthur fut reparti. Il cala Outshi entre ses jambes avec une caresse et lui intima de rester "sage" en le coinçant tout de même pour que l'animal n'aille pas courir sur le pont et être balayé par une vague.
Prestement, il coucha le corps sur le dos et chercha les cartes (version officielle) ou autre chose d'utile (version pas officielle) tout en replaçants les bras du défunt sur sa poitrine après avoir rapidement et discrètement taté chaque poche.
Lorsqu'il se relèverait, le comte aurait une position de gisant tout à fait honorable.

HRP : Arya, le cartographe c'est moi, pas Joon et je ne voudrait alarmer personne mais si vous avez bien lu, la situation est plus critique que vous ne semblez le croire, à savoir que le bateau est dans la même situation que le Titanic dans les cinq dernières minutes du film où il apparait!

[Streen]

La bataille était finie et ils l’avaient gagné. Mais à quel prix ? Les corps de nombreux luméniens jonchaient le pont du navire. Beaucoup l’avaient payé de leur vie. Pour son baptême de feu, il ne s’était pas mal débrouillé même s’il avait rencontré également des difficultés. Et ce n’était qu’une simple initiation par rapport à ce qui les attendait. Il doutait de rentrer tous sains et sauf quand on voit le résultat de cette bataille. Les mages de l’hospice feraient bien plus de dégâts.
-« sommes nous vraiment aptes à remettre de l’ordre dans l’hospice? ».
Il en doutait depuis le début mais après cette bataille, cela ne faisait que confirmer son opinion. Il aurait aimé posséder l’optimisme d’Arya. Démoralisé et peu pressé de prendre place dans les chaloupes, il examina les corps tentant de trouver d’éventuels blessés qui auraient besoin de soins.

[Bat]

[Quête] Entre Helonna et Dorrandin


Dorian avait soulevé JooN grâce à sa force herculéenne et l'avait aidé à se tenir debout pendant qu'Arya lui administrait force potions de santé. Bientôt celles-ci produisirent leurs effets, et JooN reprit des couleurs. Ce fut alors que Damant lui tendit les armes de JooN avant de filer récupérer son louveteau. Cela rappela à Dorian qu'il ne fallait pas oublier le chat du bord. Tout en calant les armes de son compagnon sous son bras, tout en marchant vers la chaloupe, Dorian dit à Arya :


"Et le chat : Nous sommes en train de l'oublier. A t il déjà embarqué ? Sinon il faut prévenir le capitaine Longuehunes."


Astrée était partie chercher son écureuil, Damant faisait de même avec son louveteau et Dorian se préoccupait du sort du chat. Ce navire était en train de devenir une vraie ménagerie. Cette situation fit presque oublier au vampire qu'il était sur un navire en feu et près à faire naufrage. L'eau et le feu, voilà deux éléments qii n'étaient pas vraiment de grands amis des vampires. Il fallait se hâter de monter dans une chaloupe. Tout en pensant au matou, Dorian pressa le pas.

[Joon]

«Oui le chat, dans le dortoir, faut pas l'oublier !»

Joon était très faible, il ne pouvait plus bouger son bras, mais il arrivait à marcher, avec de l'aide. Il attrapa sa lance des mains de Dorian, le remercia ainsi qu'Arya, et Damant, et se servit de son arme comme d'une canne pour avancer jusqu'aux chaloupes seul. Quand il aperçut Damant revenir avec Outshi, il siffla celui-ci. Le louveteau se dégagea du corps du comte, et fila près du druide.

Il espérait que Dorian retrouverait le matou. Joon avait travaillé avec lui toute la semaine, exerçant son empathie, la communication du regard... Il s'était beaucoup attaché au félin.

Une goutte de sang tomba du haut de sa lance jusque sur sa joue. Joon fixa le corps grotesque du chef pirate. Il chercha ensuite du regard le corps pratiquement décapité de sa première victime. Il avait pris la vie. Sur le moment, il avait cru hésiter, mais il savait que s'il ne combattait pas, ses compagnons pourraient périr. Bien étrange situation que celle où il était plongé. La mer n'avait plus rien du calme plat, des gerbes d'eau fusaient de part et d'autre du navire, le ciel semblait déferler sur le pauvre équipage... Joon n'avait pas peur de ces exubérrances de la nature, en temps normal. Ici cependant, tout était arrivé bien vite... Oui, cette fois, il n'était pas rassuré...

[Arya Du Varden]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

Joon était debout, titubant mais à la verticale tout comme ceux qui avaient reçu quelques potions et rassurée que Dorian l'aménerait jusqu'aux chaloupes, la magicienne constatant que dans ses poches ne se trouvaient plus aucune fiole, réagit instantanément. Elle fut surtout troublée lorsqu'elle entendit la voix du capitaine. Une vérité venait de lui traverser l'esprit, un mage sans son grimoire n'était plus rien et le sien, portant le fruit de décennies, était resté bien à l'abri dans le dortoir, il n'y avait pas que cela, ses armes qui bien qu'inutiles lui venaient de ses ancêtres, tout comme son bâton de mage qu'elle possédait depuis son adolescence , ces objets étaient la seule chose qui lui restait de son passé. Elle ne pouvait laisser sombrer son âme et était bien décidée à aller chercher autant les potions que ces quelques biens, le reste de ses affaires lui important peu. Mais le répit que venait de leur offrir le prêtre ne devait pas être gaspillé. Si le navire ne touchait pas la côte avant de reprendre le chemin des profondeurs, tout ce qui n'aurait pas été récupéré, disparaîtrait à tout jamais.

Par chance, elle aperçut le soldat possédant les clefs de la réserve et lui demanda de l'accompagner, ils ne furent pas long et surtout pas seules dans les coursives qui étaient devenues un vrai boulevard. Lorsqu'elle réapparut sur le pont, les poches pleines des précieuses potions, sa sacoche en bandouillère contenant son grimoire et moult parchemins récupérés dans une des caisses, à la ceinture son épée, dans sa botine sa dague et dans une main la dague de Damant, dont elle ignorait le propriétaire mais qu'elle avait récupérée dans la réserve où elle l'avait laissée lors de son premier passage, elle se cramponait avec l'autre pour ne pas tomber, bien décidée à recommencer la distribution des potions tant qu'elle le pourrait, à ceux qui semblaient en avoir besoin tout en se dirigeant vers les chaloupes près desquelles étaient déjà regroupés une grande partie des survivants.

[Voyageuse]

Quête : tel est pris qui croyait prendre

Astrée ressentit un soulagement plus important qu'elle ne l'aurait cru en voyant apparaître Prince des frelons. Elle avait craint que, contrairement à ses ordres, il ne soit resté sur le pont et n'ait été emporté par une vague.
Elle obligea le petit animal à se glisser à l'abri dans sa poche avant de dresser l'oreille, entendant les paroles du capitaine. Ainsi, il fallait évacuer le navire. Et leurs affaires étaient resté dans le dortoir. Non qu'elles aient une quelconque valeur, bien sûr, mais... autant récupérer une tenue de rechange, sa réserve d'herbes médicinales, et puis Kasumi avait peut-être des choses auxquelles il tenait dans son sac.

Elle se trouvait tout près de l'échelle descendant aux cales, beaucoup plus proche que son compagnon. Elle n'hésita pas un instant, et dévala des marches pour se diriger vers leurs couchages, bien évidemment situés tout au fond. Elle attrapa le sac de Kasumi, bien sûr parfaitement rangé comme à son ordinaire, rangea pèle-mêle dans le sien quelques affaires qui avaient volé dans le dortoir, et remonta au pas de course.

Son premier réflexe, une fois sur le pont, fut de chercher des yeux Kasumi et de se précipiter vers lui pour lui tendre son sac. Et surtout pour ne plus le lâcher d'une semelle. Elle craignait plus que tout qu'ils se retrouvent séparés lorsqu'ils embarqueraient dans les chaloupes...

[Kasumi]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

Voyant que tout le monde s’affairait sans vraiment que son aide soit requise, Kasumi détourna son regard de la vision chaotique du pont et des nombreux cadavres, Luméniens et pirates mêlés, que la mer n’avait pas encore englouti. Le demi-elfe avait connu de nombreuses batailles et savait inconsciemment que le moment de se soucier des morts valeureux viendrait plus tard. Pour le moment seule comptait la sauvegarde de la vie. En voyant sa compagne se dirigeait vers le piège des coursives, il eut un moment d’anxiété et dut faire un effort pour ne pas l’y suivre et se contenter de récupérer ses épées et du bâton d’Astrée. Première Neige s’approcha de lui et il prit le temps de l’examiner pour s’assurer qu’elle n’était pas blessée.

Au retour d’Astrée, il lui adressa un sourire reconnaissant malgré sa lassitude mêlée à l’urgence de leur situation. Il était malgré tout content de ne pas perdre ses affaires parmi lesquelles certaines pourraient leur être utiles sur l’île. Il rendit son bâton à la rôdeuse non sans lui glisser un bras derrière la taille pour la tenir encore plus prêt de lui alors que les survivants s’approchaient des chaloupes, attendant les consignes du capitaine.

[Zaiu]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

Aux chaloupes ... Enfin une activité claire et simple à laquelle se consacrer. Encore plus simple, Zaiu n'avait pas d'affaires, il n'eut donc pas à aller grossir l'embouteillage qui se profilait vers l'intérieur du navire. Il ne put s'empêcher de trouver les humains bizarre. Risquer l'engloutissement pour quelques effets ... Aussi précieux soient-ils, cela restait du domaine du matériel. Encore plus étrange, l'attitude de Damant qui le laissa perplexe. Après le corps du chef pirate, le voila au chevet du capitaine pourfendu : soit il se vouait à une divinité extravagante, soit ... bref, il préférait ne pas y penser. Mais quand même faire les poches des morts alors qu'on est pas sur de survivre soit même ... Il grava dans sa tête qu'il ne devrait jamais rien prêter à pareil individu. C'était un peu comme le comte de Barbe d'Or, un nain à la barbe blonde et bouclée qui entra dans une maison de famille orc partie manger des villageois. Et ben Barbe d'Or fouilla dans la marmite pour voir s'il ne restait pas une bague ou deux !

Une nouvelle vague tira Zaiu de ses pensées. il garda l'épée courte qui lui restait (on ne s'est jamais, dans une tempête pareille, on pouvait croiser une chaloupe pirate) et se dirigea à son tour vers les chaloupes, en quémandant aux gens valides des soins pour son bras tailladé.

[Taliesin]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

L'incendie se répandait chaque instant un peu plus : il grondait dans la mature dont des morceaux enflammés tombaient, pluie dévastatrice, sur le pont, avait gagné une partie du château arrière, ne paraissait pas devoir s'arrêter là... Et le navire tanguait de plus en plus violemment, au point que l'on craignait, parfois, de le voir chavirer.
En dehors de l'équipage, tous les passagers de la Nébuleuse se trouvèrent bientôt rassemblés près des chaloupes. Damant y compris : dans les poches du défunt comte, il n'avait découvert aucune carte ni rien de vraiment intéressant. Juste un petit médaillon précieux renfermant le portait d'une accorte damoiselle.
On trouvait là, aussi, une demi douzaine de soldats, deux des mages de guerres - le dénommé Porteflamme était mort, coupé en deux par la hache d'un demi-ogre qui ne lui avait pas laissé le temps d'incanter -, sir Lothor, un bras en écharpe, le père Ignace revenu de la proue, ainsi que le coq, une besace volumineuse sur l'une de ses épaules, son perroquet sur l'autre.
Le capitaine, qui avait répondu à la question d'Eomer qu'il s'était occupé de faire quérir les documents importants pour leur mission, finit par abandonner la barre à son second, par héler plusieurs de ses hommes et par rejoindre le gros de l'attroupement. Il entraîna avec lui son fils qui revenait sur le pont à ce moment-là, chargé d'un sac de cuir.
-Prenez place dans les canots... lança-t-il à la cantonade; Les gars et moi, on vous descendra à la mer. La Nébuleuse a été conçue pour braver ce gros temps-là en particulier, mais dans cet état, elle ne franchira jamais la dernière barrière. Vous, en revanche, vous avez vos chances. Il faudra que vous vous cramponniez de manière à ne pas tomber à l'eau... Et que vous priiez, je le crains. Ah, et, hum, j'aimerais que quelqu'un m'embarquie ce gaillard...
Il saisit le bras du mousse qui tentait de s'esquiver et le maintint fermement, ignorant ses ruades et ses protestations véhémentes.

HRP : Vous pouvez vous répartir comme vous voulez sur les embarcations. Essayez tout de même de vous mettre à plusieurs ! Cependant, comme il y a peu de place sur chaque canot, et que certaines vont être occupées par des PNJ, les groupes ne doivent pas aller au delà de trois joueurs, quatre grand maximum.

[Voyageuse]

Quête : Tel est pris que croyait prendre

Le hasard fit que la première embarcation était toute proche de Kasumi et Astrée, qui grimpèrent donc rapidement à bord, embarquant avec eux Première Neige et Prince des Frelons. La louve ne semblait guère enthousiaste, c'était le moins qu'on puisse dire. L'écureuil, lui, était aussi insouciant qu'à l'ordinaire, et pointait déjà le nez hors de la poche de la rôdeuse, curieux de voir ce qui se passait. Elle le remit en place sans ménagement.
Le quator s'installa sur un banc au fond de la barque, le plus confortablement possible. Et Astrée se tint prête à s'agripper de son mieux, comme le capitaine l'avait dit. Les embarcations se remplissaient peu à peu, et elle était curieuse de savoir avec qui le hasard les regrouperait. Nynaeve avec qui elle avait fait une bêtise mémorable le premier jour ? Joon, le jeune druide dont elle se remémorait la rencontre à la Bienveillance, ou Damant ? Arya ou le jeune Arthur avec qui elle avait déjà vécu quelques aventures ? Le jeune mousse dont le père s'apprêtait à rester sur le navire jusqu'au dernier moment - elle était persuadée qu'il resterait une ou deux chaloupes pour embarquer les quelques marins restant à bord au dernier moment - ? Zaïu, le mystérieux rescapé qu'elle n'avait guère eu l'occasion de croiser ? Le vieux Manfred ? Le père Ignace ?.... Un par un, elle dévisageait ses camarades qui attendaient de monter à leur tour dans une des chaloupes.

[Bat]

[Quête] Entre Helonna et Dorrandin

Tout le monde embarquait rapidement dans les chaloupes. Mais Dorian lui restait encore sur le pont. Il regarda autour de lui à la recherche du félin. Il demanda à la cantonnade :
"Eh les amis, quelqu'un a t il ou a t elle vu le chat du bord s'il vous plaît ?"
Et se tournant vers le capitaine de la Nébuleuse :
Messire Longuehunes, vous ne l'auriez pas apperçu par hasard ? "
Non vraiment Dorian ne pouvait embarquer en laissant ce petit animal aller à une mort certaine.

[Joon]

Joon aperçut Dorian, en proie visiblement à des difficultés sur la localisation du chat. Il l'appela, criant pour couvrir le bruit des flots.

«Dorian ! Dans les dortoirs, près de ma couchette normalement... il doit être sous ma cape ! Si tu y vas, tu pourrais me ramener mon sac s'il te plaît ?»

Il ne savait pas trop si Dorian l'avait entendu, aussi il agita comme il put son bras valide dans sa direction.

[Taliesin]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

Si la question en surprit, voir en choqua plus d'un - chercher un chat dans de telles circonstances pouvait paraître dérisoire, surtout si on avait saisi ce qu'impliquaient les propos du capitaine - un soldat tapota sur l'épaule de Dorian et lui désigna, de la main, le matou qui venait de faire son apparition, comme s'il sentait que le moment était venu pour lui aussi de mettre les voiles. En tout cas, il se dirigea spontanément vers Joon, preuve, s'il en était besoin, que les exercices auxquels le druide s'était livré avec lui avaient porté leurs fruits.

[Arthur de Faisanlys]

Pendant le discours du capitaine, Arthur s’était approché de Zaiu pour le soigner d’une rapide apposition des mains. Mais l’idée que l’équipage puisse rester en arrière glaça le jeune paladin. D’autant que les paroles de Longuehune laissaient sous entendre que la Nébuleuse était vouée à sa perte et que les marins couleraient avec elle.
« Je laisse ma place. » dit-il alors à mi-voix.
Il s'écarta du jeune elfe, désormais en meilleur état, et s’approcha du capitaine.
« Je laisse ma place. » répéta-t-il. « Il n’est pas question que j’embarque sur une chaloupe si vous restez à bord. Je suis certain que vous serez mille fois plus utile à l’expédition que moi. Il faudra bien quelqu’un pour reconstruire un bateau et le ramener à Luménis. Je peux à peine tenir une épée. »

[Kasumi]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

Kasumi aida la rôdeuse puis sa louve à prendre place dans la frêle embarcation qui paraissait un rempart bien dérisoire face à la houle et la mer démontée qui pouvait à tout instant engloutir les chaloupes. Une fois installée, il releva la tête en direction des hommes s’attardant par devoir sur le navire condamné. La voix du capitaine n’avait même pas tremblé alors qu’il se destinait à une mort certaine et souhaiter donner une chance à son fils de lui survivre. Le demi-elfe éprouva de la fierté et de la tristesse face à ce sacrifice ultime et agrippa la main d’Astrée, éprouvant le besoin de ressentir physiquement sa présence à ses côtés. S’il arrivait malheur, il ne voulait surtout pas être séparé d’elle.

[Bat]

[Quête] Entre Helonna et Dorrandin

Dorian dont l'ouïe était impressionnante avait entendu la demande pressante de JooN au sujet du sac. Filant comme l'éclair, il partit vers les couchettes et ramassa le sac de Joon puis remonta le navire à la même vitesse. Il s'approcha du bastingage et lanca à JooN ses précieuses affaires. Puis il s'approcha du mat au pied duquel il avait posté son hamac et ces affaires et ramassa prestement ces dernières. Il revint vers les chaloupes et avisant celle où se trouvait Arya décida d'y monter. Juste avant de quitter la Nébuleuse il se retourna vers le capitaine et lui dit avec quelques émotions :

"Merci pour tout capitaine. Vous avez été le meilleur depuis le début du voyage. Puisse Sharess vous protéger et faire que nous vous retrouvions vous et vos hommes bien vivants à Luménis."

Puis sans doute pour éviter de se laisser submrger par l'émotion, le vampire descendit dans la barque, essayant de ne pas faire chavirer le frêle esquif sous sa masse. Dorian était heureux que le chat soit sain et sauf et se retrouve bien au chaud dans les bras de son ami druide. Ces petites bêtes là ont besoin d'affection.

[Taliesin]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

Le capitaine, qui avait fort à faire pour maîtriser son fils en attendant que quelqu'un s'en charge, regarda Arthur avec incrédulité. Puis il secoua la tête.
-Un capitaine n'abandonne jamais son navire, mon gars. Un Longuehune encore moins. Alors monte dans une chaloupe tout de suite ou j'ordonne qu'on t'assomme et qu'on t'embarque de force. Tu sais imposer les mains, ce genre de choses : tu auras mille fois plus d'utilité à terre qu'un marin. Et un tas de chances d'aider tes compagnons ou de mourir héroÏquement, si cela te chante. Tu as du courage : ne le gaspille pas inutilement.. Ne serait-ce que pour faire bisquer ton paternel et lui montrer qu'il se trompe sur toute la ligne.

[Voyageuse]

Quête : tel est pris qui croyait prendre

Astrée observa le manège d'Arthur, et comprit. Le capitaine n'avait peut-être pas prévu de chaloupe pour lui et les derniers marins restant. En tout cas, le jeune paladin semblait le penser. Et il n'avait pas forcément tort. Elle avait bien entendu dire qu'un capitaine n'abandonne jamais son navire, mais tout de même... Elle avait toujours considéré cela comme parfaitement stupide. Sacrifier ainsi sa vie stupidement. Surtout lorsqu'on a un gosse...
Le gosse, d'ailleurs... Il fallait que quelqu'un s'en charge.
- Capitaine... Si vous voulez, on peut embarquer votre fils... Nous ou d'autres, bien sûr, je ne veux pas m'imposer, je sais que d'autres le feront aussi bien que nous. C'est vraiment comme vous voulez.
Elle pensait à Arya, qui avait déjà un fils après tout et saurait elle aussi parfaitement veiller sur lui. Et puis, elle n'avait peut-être pas fait très bonne figure au début de la traversée, peut-être n'aurait-il pas confiance en elle...

[Arthur de Faisanlys]

Un instant, Arthur songea qu’il pourrait, lui, assommer le capitaine et le fourrer dans une chaloupe, mais quelque chose lui disait qu’il allait une fois de plus se couvrir de ridicule. Longuehune était peut-être calé sur le pont de son navire, mais il n’y connaissait manifestement rien en pouvoirs de paladin : ce n’était pas en soignant les piqûres de moustique et les entorses qu’Arthur ferait la différence.
Nous pourrions satisfaire nos deux paternels, si seulement vous vouliez bien m’écouter. Cela ferait tellement plus d’heureux, songea-t-il sans rien en dire.
Longuehune était aimé, par son père, par son fils, il avait beaucoup à perdre en jouant les héros à la barre, tandis que le paladin ne manquerait à personne : ses plus proches amis avaient été décimés l’hiver précédent, dans un vallon obscur au cœur d’Hélonna.

Mais il devinait que le marin ne l'écouterait pas. Personne ne l'écoutait jamais. Astrée intervint, il se tourna vers elle, un peu assommé , la fixant sans l'entendre. Elle ne s'adressait pas à lui. Il s'écarta, abandonnant le capitaine à son destin sordide et tituba vers les chaloupes, se hissa dans l'une d'entre elles, encore vide, et s'installant tout au fond, détourna le regard pour ne plus contempler que la mer en furie. Apaisante quelque part.

[Taliesin]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

Le capitaine adressa un sourire encourageant à Arthur - qui ne le vit pas - puis s'approcha de la chaloupe d'Astrée, lui tendant le gamin qui gigotait comme un beau diable.
-Tenez-le bien : il va essayer de vous échapper pour remonter sur le pont. C'est une tête de mule, comme tout le monde dans la famille. Mais c'est un bon gars, et il n'est pas impossible qu'il puisse vous rendre service pour ce qui vous attend...
Il ébouriffa les cheveux du garçon, puis, l'abandonnant aux rôdeurs, se tourna vers le reste de l'assemblée.
-Bon, assez perdu de temps : tout le monde embarque, à présent ! Sinon, on finira tous par le fond, et il n'y aura personne pour aller botter le train de ces foutus mages.

[Joon]

«Merci beaucoup Dorian. Je ne pense pas que nous pourrons monter ensemble, alors bonne chance !»

Joon sourit à Dorian, puis enveloppa le chat et le loup dans sa grande cape. Ainsi ils ne risquaient pas de bondir hors des barques. Il s'assit dans l'une d'elle, et serra les deux animaux contre lui. Il n'était pas en état de réfléchir efficacement, mais il se demandait pourquoi ces petites embarcations étaient une meilleure opportunité que la Nébuleuse qui, même au prise avec les flammes, semblaient plus rassurante. Un morceau du mat, incandescent s'écrasa sur le pont, et il eut une partie de la réponse. Ceci dit, cela ne le réconforta pas quant à la suite de leur expédition, en chaloupe. Inconsciemment, il se mit à prier, à qui voudrait l'entendre, prier pour qu'ils arrivent à terre...

[Arya Du Varden]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

Avant de monter dans la chaloupe, la magicienne avait donné à ceux qu'elle croisait des fioles de potion pour qu'ils les distribuent à ceux qui en avaient besoin. Alors qu'elle était installée, l'arrivée du vampire fut un soulagement pour le présent tout comme pour les heures à venir, l'homme était calme et posé et dans la frêle embarcation qui devrait affronter les flots c'était une qualité de plus qu'il avait.

Ils y auraient ceux que feraient au moins un temps partie des rescapés et les sacrifiés, la magicienne se refusait d'y penser alors que, grâce à son ouïe fine, les paroles de Longuehune lui parvenaient clairement malgré les bruits de plus en plus sinistres du navire qui finissait sa vie. Elle savait qu'un capitaine ne quittait jamais son navire et que les soldats n'embarqueraient que si place il y avait et elle pria Lathandre, supposant que ce fut leur dieu pour que celui-ci à défaut de leur offrir un radeau de fortune et la vie sauve, prenne soin de leurs âmes. Dans le même temps, elle continuait à tenter de rendre un peu de force et de réduire les nombreuses plaies des passagers de la chaloupe dans laquelle elle était. Mais que l'enfant reste pour une mort certaine, cela n'était pas concevable, elle pouvait comprendre le garçon qui savait perdre sous peu son père, mais il devait survivre, il était trop jeune pour mourir et ils ne leur restaient que peu de temps avant que la Nébuleuse ne sombre et lorsque le capitaine le mis dans la chaloupe des rôdeurs, rassurée, l'elfe reporta son esprit sur les blessures des passagers qui l'entouraient.

Elle tourna le regard vers Zaiu qui semblait omnibulé par les blessures sur son bras et l'elfe le regarda en souriant, alors qu'elle y appliquait avec douceur une potion de soin.

Ce n'est rien, les humains souffrent bien plus que nous et risquent des infections qui nous sont étrangères. Mais là au moins dans quelques heures vous n'y penserez plus et votre forme reviendra vite. Puis, elle se tourna vers Dorian, dans sa voix se ressentait que même si elle restait convainque qu'ils s'en sortiraient, elle était affectée par les événements. Malgré ce qu'il paraît, les dieux sont avec nous, nous n'avons plus de navire, mais il me semble que tous nos compagnons engagés dans cette mission sont en vie.