Oyez, oyez !
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[Lieu] Au pied des remparts... côté nature
- Dhast
- Araignée colossale
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- Enregistré le : mer. 25 févr. 2009, 20:31
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Quête: Le Poing levé
Le jeu n'en était plus un. Brus, qui n'avait pas bougé, se torturait l'esprit pour trouver une sortie à l'impasse dans laquelle il était. Il ne pouvait en aucun cas faire demi-tour, tout d'abord il n'était aucunement certain de retrouver le chemin et de plus il n'aurait jamais le courage de le refaire, avec à la clé une possible confrontation avec les rats ou bien la possibilité de se retrouver du mauvais coté de la porte close de la guilde. D'autre part l'attendaient dehors un groupe de helmites sur lesquels il détenait à présent quelques informations piquantes. Il était donc impensable qu'ils le laissent retourner chez lui, même s'il avait su le chemin.
Sa réflexion se prolongeant il avait pris une position assise plus confortable, contre un des murs du tunnel et regardait naturellement celui qui lui faisait face. Ses yeux se baissèrent pour saluer un ras qui passait et qui disparut bientôt dans les profondeurs ténébreuses d'où ils étaient sortis plus tôt. Cette dernière vision acheva de le décider. Il se redressa et s'approcha de la sortie éclairée. L'odeur revint lui assaillir plus lourdement les narines. Il cacha son nez dans le creux de son coude et avança jusqu'aux premiers cadavres. Au sommet de la fosse il voyait dépasser du bord quelques têtes bien vivantes quoique pâles et qui ne l'avaient pas encore remarqué, toute occupées qu'elles étaient à converser entre elles. Il prit soudainement conscience qu'il n'avait rien à dire pour annoncer sa présence.
Le jeu n'en était plus un. Brus, qui n'avait pas bougé, se torturait l'esprit pour trouver une sortie à l'impasse dans laquelle il était. Il ne pouvait en aucun cas faire demi-tour, tout d'abord il n'était aucunement certain de retrouver le chemin et de plus il n'aurait jamais le courage de le refaire, avec à la clé une possible confrontation avec les rats ou bien la possibilité de se retrouver du mauvais coté de la porte close de la guilde. D'autre part l'attendaient dehors un groupe de helmites sur lesquels il détenait à présent quelques informations piquantes. Il était donc impensable qu'ils le laissent retourner chez lui, même s'il avait su le chemin.
Sa réflexion se prolongeant il avait pris une position assise plus confortable, contre un des murs du tunnel et regardait naturellement celui qui lui faisait face. Ses yeux se baissèrent pour saluer un ras qui passait et qui disparut bientôt dans les profondeurs ténébreuses d'où ils étaient sortis plus tôt. Cette dernière vision acheva de le décider. Il se redressa et s'approcha de la sortie éclairée. L'odeur revint lui assaillir plus lourdement les narines. Il cacha son nez dans le creux de son coude et avança jusqu'aux premiers cadavres. Au sommet de la fosse il voyait dépasser du bord quelques têtes bien vivantes quoique pâles et qui ne l'avaient pas encore remarqué, toute occupées qu'elles étaient à converser entre elles. Il prit soudainement conscience qu'il n'avait rien à dire pour annoncer sa présence.
J'ai signé, là: X
Sinon, la biographie de Brus, c'est ici.
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- Althéa
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- Dragon rouge
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- Enregistré le : mar. 02 nov. 2004, 21:08
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Quête : le poing levé
Althéa avait marché la première en direction de Brus, devançant les autres. Elle s'était penchée vers la fosse commune et lui avait tendu la main. L'aidant à franchir les derniers mètres, elle lui glissa au passage.
"Hé ben, franchement, je ne te félicite pas. Tu sais que tu aurais pu y rester et pourrir tout seul dans les souterrains ?"
Mais, au fond d'elle-même, une sournoise petite voix qui susurrait qu'en d'autres temps, elle aurait été capable de la même bêtise. Et quelque part, elle était contente de voir une autre tête familière.
*Par contre, je ne sais pas ce que nous allons inventer pour expliquer tout ça*
Althéa avait marché la première en direction de Brus, devançant les autres. Elle s'était penchée vers la fosse commune et lui avait tendu la main. L'aidant à franchir les derniers mètres, elle lui glissa au passage.
"Hé ben, franchement, je ne te félicite pas. Tu sais que tu aurais pu y rester et pourrir tout seul dans les souterrains ?"
Mais, au fond d'elle-même, une sournoise petite voix qui susurrait qu'en d'autres temps, elle aurait été capable de la même bêtise. Et quelque part, elle était contente de voir une autre tête familière.
*Par contre, je ne sais pas ce que nous allons inventer pour expliquer tout ça*
Super modératrice (oui, ça pète ) et modératrice de Pillars of Eternity, de la section cinéma et littérature. J'interviens dans cette couleur.
Mon personnage rp : entre ombre et lumière, entre été et hiver : Angèle d'Aulfray, paladine de Tyr.
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- Lothringen
- Solaire
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Corwin demeura silencieux tandis que la jeune femme et l'enfant prodigue escaladaient la pile de cadavres. D'un certain côté, il frissonnait en songeant à ce qu'il avait failli infliger au gamin. Des zombies relevés juste pour lui, il aurait apprécié... Et d'un autre côté, il songeait comme Mical que cet enfant indiscipliné et vaguement inconscient allait être un véritable boulet s'ils le laissaient les accompagner. Avait-il seulement conscience des risques ? Non, bien sûr. Quoique cette dernière mésaventure avait dû refroidir quelque peu son goût de la découverte.
Sans trop y croire, il murmura doucement, lorsqu'Althéa et Brus furent parvenus à leur niveau.
"Laissez-moi deviner. Elissa avait oublié de nous dire quelque chose ?"
Sans trop y croire, il murmura doucement, lorsqu'Althéa et Brus furent parvenus à leur niveau.
"Laissez-moi deviner. Elissa avait oublié de nous dire quelque chose ?"
Code Couleur : #7AC5CD I Arrivée à Manostet Biographie RP
Rp en cours : Les Caprices de Fortune (MJ / Joueur)
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- Chandara
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Quête : le Poing levé
Chandara s’était approchée pour voir le fameux espion qui mettait tout le groupe en émoi. Après l’avoir détaillé de haut en bas, elle ne le jugea pas très impressionnant, en tous cas pas assez pour justifier la frayeur qu’il lui avait causé et l’inquiétude que certains de ses compagnons éprouvaient à l’idée qu’il les accompagne. Notant instinctivement que la situation tendue risquait de diviser leur groupe avant même qu’ils aient quitté l’ombre des murs de Manost, la paladine crut bon de tenter de détendre l’atmosphère délétère :
- Voyons le bon côté des choses. Au moins nous savons maintenant qui sera de corvée de vaisselle et de lessive et nous préparera nos repas. Vous n’imaginez pas à quelles déconvenues vous vous seriez exposé si vous m’aviez laissé faire.
Chandara s’était approchée pour voir le fameux espion qui mettait tout le groupe en émoi. Après l’avoir détaillé de haut en bas, elle ne le jugea pas très impressionnant, en tous cas pas assez pour justifier la frayeur qu’il lui avait causé et l’inquiétude que certains de ses compagnons éprouvaient à l’idée qu’il les accompagne. Notant instinctivement que la situation tendue risquait de diviser leur groupe avant même qu’ils aient quitté l’ombre des murs de Manost, la paladine crut bon de tenter de détendre l’atmosphère délétère :
- Voyons le bon côté des choses. Au moins nous savons maintenant qui sera de corvée de vaisselle et de lessive et nous préparera nos repas. Vous n’imaginez pas à quelles déconvenues vous vous seriez exposé si vous m’aviez laissé faire.
- Dhast
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Quête: Le Poing Levé
Brus avait franchi les derniers mètres qui le séparaient de la "surface" et paradoxalement il sentait parfaitement tous les regards s'appesantirent sur lui alors que le sien restait obstinément fixé sur le sol où il marchait. C'était une situation embarrassante. Il aurait bien aimé sourire à la plaisanterie de la paladine mais le regard plus lourd que jamais du vieux prêtre l'en empêchait. Sa figure ridée et pâle, parsemée de poches d'ombres créées par les aspérités de la peau avait dans l'obscurité un aspect non moins effrayant et cadavérique que celle des occupants de la fosse. Son regard glissa sur Oriane puis sur Althéa. Il sentait bien la gêne qu'elles devaient ressentir, sa présence, bien que non souhaitée, leur était en quelque sorte attribuée. Aussi il choisit de prendre les devants. Il lâcha la main d'Althéa, réprima un tremblement et articula quelques mots d'une voix enrouée.
- Z'y... Z'y êtes pas, pas vraiment. M'sieur Balder. Si j'puis m'permettre. Hem. Ses yeux cherchaient du soutien dans les feuilles mortes à peine visible dans l'obscurité. Quelques bruissements incertains et il reprit. En fait... T'à l'heure vous vous rappelez, m'avez dit d'vous suivre, pour voir l'départ comme vous disiez. Z'aviez l'air bien plus guilleret tout à l'heure, si j'puis m'permettre, hem. Du coup... J'vous ai suivi. C'est juste qu'à un moment... j'ai compris qu'j'pouvais pas faire d'mi tour. Brus risqua un regard vers le prêtre dont il ne put capter le regard à cause de l'obscurité. Il enfonça ses mains dans les poches de sa veste et ajouta en regardant machinalement sur sa gauche. Mais s'ça peut vous rassurer, 'part moi, j'ai vu personne nous suivre.
Brus avait franchi les derniers mètres qui le séparaient de la "surface" et paradoxalement il sentait parfaitement tous les regards s'appesantirent sur lui alors que le sien restait obstinément fixé sur le sol où il marchait. C'était une situation embarrassante. Il aurait bien aimé sourire à la plaisanterie de la paladine mais le regard plus lourd que jamais du vieux prêtre l'en empêchait. Sa figure ridée et pâle, parsemée de poches d'ombres créées par les aspérités de la peau avait dans l'obscurité un aspect non moins effrayant et cadavérique que celle des occupants de la fosse. Son regard glissa sur Oriane puis sur Althéa. Il sentait bien la gêne qu'elles devaient ressentir, sa présence, bien que non souhaitée, leur était en quelque sorte attribuée. Aussi il choisit de prendre les devants. Il lâcha la main d'Althéa, réprima un tremblement et articula quelques mots d'une voix enrouée.
- Z'y... Z'y êtes pas, pas vraiment. M'sieur Balder. Si j'puis m'permettre. Hem. Ses yeux cherchaient du soutien dans les feuilles mortes à peine visible dans l'obscurité. Quelques bruissements incertains et il reprit. En fait... T'à l'heure vous vous rappelez, m'avez dit d'vous suivre, pour voir l'départ comme vous disiez. Z'aviez l'air bien plus guilleret tout à l'heure, si j'puis m'permettre, hem. Du coup... J'vous ai suivi. C'est juste qu'à un moment... j'ai compris qu'j'pouvais pas faire d'mi tour. Brus risqua un regard vers le prêtre dont il ne put capter le regard à cause de l'obscurité. Il enfonça ses mains dans les poches de sa veste et ajouta en regardant machinalement sur sa gauche. Mais s'ça peut vous rassurer, 'part moi, j'ai vu personne nous suivre.
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Sinon, la biographie de Brus, c'est ici.
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- Lothringen
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Corwin ne put s'empêcher de sourire à cette dernière sortie. Il n'était pas réellement en colère contre Brus ; il s'inquiétait plutôt du pétrin dans lequel ce dernier s'était embarqué alors qu'il n'en connaissait ni les tenants ni les aboutissants, et que les problèmes de Manost lui passaient probablement loin au-dessus... Les risques d'y laisser la vie étaient bien réels. Mais le gamin venait d'avoir une bonne frayeur, alors, inutile d'en rajouter tout de suite une couche...
"J'espère bien. C'est un peu pour ça que nous avons suivi un trajet si... pittoresque."
Il haussa les épaules, en prenant son parti. Trop tard pour renvoyer Brus à Manost, de toute façon, et le reste du groupe en convenait.
"Bon, je crois que la cause de Helm vient de se gagner une nouvelle recrue. Félicitations pour votre dévouement si spontané, Brus. Et maintenant... il désigna la fosse à côté d'eux, les vols de corbeaux et l'odeur inimitable du charnier, qui lui donnait encore des hauts-le-cœur ...J'aimerais m'éloigner de ce cauchemar, si ça ne vous fait rien."
"J'espère bien. C'est un peu pour ça que nous avons suivi un trajet si... pittoresque."
Il haussa les épaules, en prenant son parti. Trop tard pour renvoyer Brus à Manost, de toute façon, et le reste du groupe en convenait.
"Bon, je crois que la cause de Helm vient de se gagner une nouvelle recrue. Félicitations pour votre dévouement si spontané, Brus. Et maintenant... il désigna la fosse à côté d'eux, les vols de corbeaux et l'odeur inimitable du charnier, qui lui donnait encore des hauts-le-cœur ...J'aimerais m'éloigner de ce cauchemar, si ça ne vous fait rien."
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Mical soupira. Il était difficile de rester en colère après cet enfant après une telle démonstration d'ingénuité, même si il continuait à penser que c'était de l'inconscience pure et simple. En revanche, il ne pouvait qu'être d'accord avec la dernière remarque de son aîné. L'odeur des lieux n'étaient guère une incitation à s'attarder plus longtemps.
" Jeune homme, j'espère que vous ne regretterez pas trop de vous être fourré dans de tels ennuis. Il n'y a pas de retour en arrière possible, à présent. "
Il avait voulu donner à la sentence un ton sévère, mais sa propre voix lui parut plus résignée qu'autre chose. Maintenant que le gamin était là, il faudrait bien compter avec lui.
Par Helm, étais-je aussi indiscipliné à son âge ?
Probablement pas, ses tuteurs du temple y avaient veillés. En observant leur nouveau compagnon, encore vaguement tremblant, mais dont la curiosité et l'entrain naturel semblaient déjà en passe de reprendre le dessus, il se surprit à, quelqe part, le regretter.
Suite :
http://www.baldursgateworld.fr/lacouron ... ralis.html
http://www.baldursgateworld.fr/lacouronne/les-plaines-du-centre/20610-quete-le-poing-leve-en-route-vers-aghoralis.html
" Jeune homme, j'espère que vous ne regretterez pas trop de vous être fourré dans de tels ennuis. Il n'y a pas de retour en arrière possible, à présent. "
Il avait voulu donner à la sentence un ton sévère, mais sa propre voix lui parut plus résignée qu'autre chose. Maintenant que le gamin était là, il faudrait bien compter avec lui.
Par Helm, étais-je aussi indiscipliné à son âge ?
Probablement pas, ses tuteurs du temple y avaient veillés. En observant leur nouveau compagnon, encore vaguement tremblant, mais dont la curiosité et l'entrain naturel semblaient déjà en passe de reprendre le dessus, il se surprit à, quelqe part, le regretter.
Suite :
http://www.baldursgateworld.fr/lacouron ... ralis.html
http://www.baldursgateworld.fr/lacouronne/les-plaines-du-centre/20610-quete-le-poing-leve-en-route-vers-aghoralis.html
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En provenance de la Cordillère du Faucon
Juché sur son poney, Barundar observait les allées et venues des autochtones. Des marchands de toutes sortes se pressaient aux portes de la ville, la longue file de leurs carrioles avançant au gré des gestes des gardes helmites. De temps en temps, un groupe de cavaliers venaient se mêler à la procession ; ils étaient alors vite abordés par les gardes qui semblaient aussi attentifs qu'un nain devant sa bière, guettant le moindre geste déplacé.
En parlant de bière, cela faisait bien 2 lunes que le vieux nain ne s'était pas désinfecté l'intérieur du gosier, et son dernier repas digne de ce nom remontait à plus de 20h... autant dire une éternité ! Il était plus qu'urgent de remédier à cette terrible situation.
Barundar et Sabot d'or observèrent la longue tour qui dominait la cité et sur laquelle flottait des étendards grands comme des tables de banquets à l'effigie du Vigilant.
- Foutue ville, hein ?
- Prrr !
- Comme tu dis...
Barundar emmaillota son marteau dans quelques bouts d'étoffe. Avec tous ces gardes patrouillant le long des remparts, nul doute qu'il lui faudrait montrer patte blanche pour pouvoir entrer dans la cité.
On apercevait vaguement une auberge derrière les premiers murs... c'est tout du moins ce que Barundar en déduisit au fumet qui montait dans le ciel et à la dizaine de chevaux attachés devant le bâtiment.
Un long gargouillis dans le ventre du nain acheva de le décider, et il imprima un mouvement à sa monture qui se dirigea paisiblement vers les portes.
Juché sur son poney, Barundar observait les allées et venues des autochtones. Des marchands de toutes sortes se pressaient aux portes de la ville, la longue file de leurs carrioles avançant au gré des gestes des gardes helmites. De temps en temps, un groupe de cavaliers venaient se mêler à la procession ; ils étaient alors vite abordés par les gardes qui semblaient aussi attentifs qu'un nain devant sa bière, guettant le moindre geste déplacé.
En parlant de bière, cela faisait bien 2 lunes que le vieux nain ne s'était pas désinfecté l'intérieur du gosier, et son dernier repas digne de ce nom remontait à plus de 20h... autant dire une éternité ! Il était plus qu'urgent de remédier à cette terrible situation.
Barundar et Sabot d'or observèrent la longue tour qui dominait la cité et sur laquelle flottait des étendards grands comme des tables de banquets à l'effigie du Vigilant.
- Foutue ville, hein ?
- Prrr !
- Comme tu dis...
Barundar emmaillota son marteau dans quelques bouts d'étoffe. Avec tous ces gardes patrouillant le long des remparts, nul doute qu'il lui faudrait montrer patte blanche pour pouvoir entrer dans la cité.
On apercevait vaguement une auberge derrière les premiers murs... c'est tout du moins ce que Barundar en déduisit au fumet qui montait dans le ciel et à la dizaine de chevaux attachés devant le bâtiment.
Un long gargouillis dans le ventre du nain acheva de le décider, et il imprima un mouvement à sa monture qui se dirigea paisiblement vers les portes.
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