Baldurand sans rechargement

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Amaunator nous remercia de notre aide. Mais cette histoire n’était pas fini. Le dieu de l’astre solaire avait encore une mission a nous confié. Ou plutôt à Minsc.
« _ Minsc Fils de Japet Törel, j’ai une épreuve à te confier. Je sais que tu veux venger la mort de ton amie Cydine Deanaïr, mais tu dois abandonner cette quête qui n’est pas tienne. Ta destiné est tout autre.
_ Vous aurez beau être un dieu vivant, Minsc et Bouh ne quitteront pas leurs compagnons. Ils n’auront pas de répit temps que la vie des braves n’aura pas reçu la vengeance mérité.
_ Ceci n’est pas ta voie mon enfant. Et d’autres personnes ont besoin de ton aide. Il en va pour ta quête du Shamdora.
_ Le Shamdora a été rompu, répondit avec amertume notre ami. Minsc a échoué … Il ne mérite plus d’être un homme face à son clan. Minsc s’est déjà préparé à suivre le chemin des bannis.
_ Attendez, en intervenant dans cette discussion. Minsc, nous sommes ami, cependant Amaunator t’offre un moyen de retrouver tes honneurs en te confiant une épreuve. Tu ne dois pas refuser.
_ Mais … Tu auras besoin de Minsc et Bouh pour combattre le sorcier. Plus nous serons nombreux, plus nos chances seront grandes. Imoen a besoin de nous tous. Minsc ne veut pas l’abandonner. Ne serait-ce que pour le repos de Deanaïr.
_ J’aimerai t’avoir à mes côtés. Mais je n’ai pas le droit de te priver de ta vrai destiné. Tu en as déjà trop fait. Saisis cette occasion.
_ Minsc est perdu … Il a peur de faire un choix qu’il regrettera.
_ Tu dois me faire confiance Minsc. Je te promets que notre ravisseur ne sera pas impuni. En ton nom, je vengerai celle que tu aimais le plus au monde. Et ta bottine laissera sa marque. »
Minsc sourit en entendant cette expression si familière. Il réfléchit un moment avant d’accepter la mission d’Amaunator. En réponse, il lui indiqua son nouveau chemin. Il devait aller vers l’Est en direction des Collines d’Umar. Une ombre planait dans cette partie de Amn et un temple était souillé par les ténèbres. Des gens y étaient en danger. Notre ami suivit les indications et se mit en route le plus tôt possible. Grâce à notre alliance avec la guilde des voleurs d’Amn, il eut d’autre information et trouva des compagnons pour cette aventure. C’était cependant avec peine qui nous quitta. Je savais qu’il ne partirait pas le cœur léger et avec une volonté de fer comme il avait toujours fait paraître. Afin de ne lui prouver ma dévotion, j’avais acheté une paire de bracelet. Je lui offris l’une et j’enfilais l’autre. Ainsi et jusqu’à nos retrouvailles, nous resterons toujours des frères d’armes qui se battront ensemble même si nous allions être séparé. Minsc apprécia ce cadeau et les séparations furent moins douloureuses. Alors qu’il s’en alla, un autre départ aller suivre.
Le lendemain de cette aventure qui monta mes réputations auprès d’Amn, la ville commença à entendre parler de moi. Le jeune noble de la Côte des Épées avec l’étrange passé qui me précédait avait amélioré les relations entre Athkatla et La Porte de Baldur. Les quêtes héroïques étaient appréciées par le peuple. Les rumeurs commençaient déjà à se répandre. Cependant, certaines personnes ne voyaient pas du même œil tout ceci. Nous reçûmes la visite d’une étrange femme qui voulait voir Jaheira. Notre amie la connaissait. Elles discutèrent un moment seules. Puis une nouvelle embarrassante arriva. Jaheira devait partir à son tour. Ses supérieurs l’avait rappelé à l’ordre. L’organisation ménestrel dirigée par Elminster l’Avisé en personne, le maître de mon père, avait besoin d’elle. Je voyais qu’elle était hésitante. Mais contrairement à Minsc, elle n’eut pas besoin de mots pour suivre la messagère sans délais. Elle s’attarda une seconde devant Cydine pour lui dire au revoir.
Cydine fut triste de voir nos amis partir. Je la réconfortais au mieux. Elle ne cessa de me poser des questions sur la vie. Elle manquait tellement d’expérience dans ce domaine qu’elle ne comprenait pas le monde qui l’entourait. C’était une enfant adulte qui n’avait pas eu de vrai éducation. Le départ de Jaheira était comme la séparation d’une mère avec sa fille. Et vue les proportions, le résultat s’avéra brutal à ses yeux. Mes réponses furent peu satisfaisant. Mais notre nouvel ami, Haer’Dalis, vînt à mon secours. Pour Cydine, il fit une représentation d’une pièce qu’il jouait avec sa troupe. Ses talents de comédien étaient impressionnant. Il mélangeait magie et acteur en offrant une animation captivante. Je me demandais pourquoi n’avait-il pas continué sa carrière au lieu de nous suivre.
(Une note de l’auteur dans la marge : j’aurai du savoir à ce moment là ce qu’il avait en tête.)
Beaucoup de changement se succédèrent en peu de temps. J’avais eu des nouvelles de Nalia qui m’annonça qu’Isea Roenal fut jugé coupable pour ses crimes et qu’il allait être exilé de la capital. Son père fut outragé par le verdict. Elle me prévient de m’attendre à un retour de la part de la famille Isea et de leur relation. Les voleurs de l’ombre m’annoncèrent de leur côté que le voyage pour Spellhold était en vu. Une bonne nouvelle enfin. De plus, un agent allait m’accompagner dans cette aventure pour compléter les effectifs. A ma grande surprise, une vieille connaissance refit surface. Edwin Odesseiron.
« _ Comme on se retrouve canaille, commença-t-il avec un large sourire le sorcier rouge. Alors comme ça, tu es devenu Comte de La Porte de Baldur et Duc de la Maison De'Arnise. Je savais que tu deviendrais quelqu’un d’important (et je ne doute pas que tes pouvoirs ont augmenté depuis que je t’ai laissé, pensa-t-il).
_ Je vois que je t’intéresse toujours Edwin. Je présume que ta quête de pouvoir est plus que jamais à ta porté.
_ Oui, c’est un chemin tout tracé pour moi. Mais laisses te présenter un ami. Cernd, un Archi Druide du bosquet éternel. »
En réalité, nous nous connaissions déjà. Ce fut une rencontre brève à la Porte de Baldur. Ce fut la personne qui me confia le livre qui me permis d’entré à nouveau à Château Suif, le journal du marin et fondateur de la cité Balduran Malt. Il avait récupéré cette ouvrage au nom du Comte () sur une île où aurait échoué ce fameux héros dont nous partagions le même prénom. Il accompagnait Edwin afin de payer une dette. Le sorcier rouge l’avait aidé à récupérer son fils des mains d’un nécromancien puissant qui avait épousé et assassiné son ex-femme pour avoir la garde de celui-ci. Cernd avait subit une malédiction de sang qui lui empêchait de vivre avec sa famille. Son corps mutait en loup-garou suite à une morsure lors de son voyage sur l’île. Afin de maîtriser la maladie, il passa quatre ans en harmonie avec la nature ce qui lui permis de contrôler le démon qui lui brûlait les veines. Grâce à la sagesse qu’il avait acquise dans son propre combat intérieur, il reçu le titre Archi Druide. Sans aucun doute ce qui a intéressé Edwin à l’avoir dans ses rangs.
« _ Allons droit au but mon ami, reprit le sorcier rouge. J’ai appris que Deanaïr est morte de la main d’un certain Irenicus. Un sorcier au pouvoir incontrôlable qui a même mis en déroute l’organisation des mages d’Athkala. Voilà, un adversaire intéressant. Que peux-tu m’apprendre de plus sur lui (car je tiens à lui faire comprendre que tuer ma rivale est synonyme de mort) ?
_ Il est encore plus puissant que tu le penses Edwin. C’est un adversaire hors du commun. La magie n’est pas son seul arsenal. Il connaît la science et l’anatomie. Il pratique essentiellement des rituels interdits et, ceux, bien au-delà des tiens.
_ Ça me paraît bien inquiétant d’un coup, songea-t-il. D’après les informations que tu viens de me donner, nous allons devoir reculer le voyage de trois jours au moins. Le temps de récupérer une information capitale sur notre adversaire.
_ Je vois que tu es bien informé. Que sais-tu ?
_ Tu as entendu parler de la guilde rivale ? Celle qui agit la nuit dans les rues d’Athkala ? Et bien, il s’agit de créatures répugnantes que l’on nomme les chasseurs de Sang, communément appelé les vampires. Et bien dis toi que le chef de cette organisation, la reine noire Bodhi, serait la sœur de ce sorcier. »
Cette nouvelle me fit sursauter. J’avais eu la rencontre d’une messagère de cette organisation qui me proposait une alliance pour sauver Imoen à la place de la guilde de l’ombre. Si j’avais accepté de les aider, je serais tombé dans la gueule du loup. Peut-être même j’aurais participé, non pas au secours d’Imoen, mais celle de notre bourreau. Une terrible nausée m’envahissait.

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Chapitre 9 : Le combat des ombres


(très prochainement, vous aurez droit au résumé du tome 3. Et encore plus loin, je posterai sur le forum, le tome 1 version intégrale chapitre après chapitre. N'ayant le droit d'utiliser la licence à des fins commerciales [c'est à dire de vendre le livre], j'aimerai quand même partager mon point de vue de l'histoire qui m'a fait rêver durant ma jeunesse. Préparez des heures de lectures, amis de la Couronne de Cuivre )

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Les quelques vérités acquises me traversèrent comme une lame. Si je n'avais pas fait les bons choix, je serais à l'oeuvre de ma propre déchéance et celle de mes amis. Jamais encore je n'avais ressenti un tel dégoût en vers moi même. Bien pire que dans le temple de Bhaal. Mon destin était-il plus dangereux que je l'imaginais ? La suite allait s'ouvrir à moi comme un tombeau ouvert.

Mais j'avais malgré tout atteint mon objectif. Une piètre compensation.

Edwin expliqua le plan de la confrérie. Les informations et mes financements avaient offert une opportunité. En effet, les pièces d'or n'avaient pas pour but d'enrichir la guilde des voleurs, mais de préparer la destruction de la rivale. Aran Linvail savait où plaçait ses affaires avec délicatesse et intelligence. Il méritait sa place de leader.

L'ennemi commun vivait dans le cimetière de la ville. Edwin ne cessait de dire que c'était l'évidence même, une demeure propre aux chasseurs de sang. Il apporta sur une table de nombreux plans des lieux. Il existait un souterrain immense, reste de la première civilisation de Atkatla. Cela me fit rappeler immédiatement le temple de Bhaal sous La Porte de Baldur. Et cette pensé trottait toujours dans ma tête.

(une note s'affiche en plus petit sous la page : Je n'étais même pas la cause de ce tourment. pourtant, moi aussi j'en étais intrigué).

Le lendemain, je fus convoqué d'urgence devant le palais. Des hommes de La Porte étaient venus pour savoir pourquoi je n'avais pas transmit de nouvelles depuis des semaines. La première chose qui me vînt à l'esprit était que mes lettres avaient été sans aucun doute intercepté. Cela ne présageait rien de bons. L'autre nouvelle était que l'émissaire, une de mes amies, avait arrêté par des inquisiteurs de la ville.

Bien qu'elle ait fait ses preuves sur la Côte des Epées, Viconia n'était pas suffisamment connue pour faire face à ses origines d'elfe noire. Même sous le blason et la garde du Poing Enflammé, les inquisiteurs se ruèrent à la première émeute de l'arriver d'une drow dans la cité. Elle était montré du doigt comme si il s'agissait d'une abomination. Je fus appelé à temps. Car le buché était presque près.
Ma parole fut mis en doute. La folie du drow était trop forte pour apporter la raison. J'ai du sortir l'épée du fourreau pour délivrer moi même Viconia aider de mes compagnons. Ce fut Yoshimo qui réussit à mettre au silence l'inquisiteur en chef avec une dague soigneusement posée sur le cou de celui-ci.

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Nous fûmes convoqué sans préavis devant le palais. L'incident était sans précédent à Atkatla. La foule réclamait justice et le sang de l'elfe noire. La princesse elle-même dut intervenir.
Viconia était resté silencieuse. Mais je savais qu'au fond d'elle même son coeur battait contre cette haine injuste. Depuis que nous nous connaissons, j'ai vu son regard aux iris mauves prendre un éclat brillant dans ce genre d'évènement. Trop fier pour verser une larme, elle répondait à la colère par sa propre colère. Sa quête d'être reconnu par tous, prêtresse de la déesse Shaar (protectrice des créatures de la nuit), était loin d'être terminé.

Le chambellan arriva enfin pour nous avertir que l'affaire était réglé ou presque. L'émeute était calmée. Mais Viconia devait être à présent plus prudente. Les citoyens d'Amn ne l'accepterait certainement jamais. Mais son signalement a été donné en sa faveur et il nous avait recommandé de toujours l'accompagné. Chose évidente à présent.

Quand nous étions à nouveau seul à seul, Viconia se confia à moi. La Porte était restée sans nouvel depuis ma mission diplomatique. Xan l'enchanteur, mon conseiller à la cité dans mes fonctions, avait donné une fiole magique. Celle-ci permettait une communication avec lui à tout moment. Xan et le Duc Eltan était très inquiet.

Mes nouvelles furent plus ou moins embarrassante. L'alliance avec Amn était réconfortante. Mais mes mésaventures allaient poser problème. Xan partirait à Atkatla pour poursuivre la mission. Ma recherche d'Imoen allait certainement prendre du temps et je devais avoir le champs libre.

Une fois de retour à la Couronne de Cuivre, Edwin et les voleurs de l'ombre nous attendait. La guerre était imminente. Viconia, à peine au courant, offrit son aide pour la bataille. Elle voulait faire ses preuves le plus vite possible, être reconnue par ses actions comme toujours. Chose que je ne pouvais pas lui refuser même si tout ceci resterait secret aux yeux des roturiers.

Viconia fit sa rencontre des nouveaux compagnons d'aventure. Haer’Dalis entreprit sa révérence alors qu'Ardam l'avait juste salué d'un regard. Mais quand Viconia comprit qu'il s'agissait de mon familier sous une apparence humaine, elle l'attrapa sauvagement par le cou pour l'embrasser sur les joues. Elle se rappelait encore de l'aventure qui nous avait séparé par le passé, de ce pauvre Ardam prisonnier par les magiciens de Thay. Puis elle vit Cydine d'un coin de l'œil, Viconia exprima un sourire que je connaissais bien. Le même que celui qu'elle faisait en présence d'Imanienn ma cousine ou bien Bobine chez maître Thalantyr. Il était certain qu'elle allait s'amuser à sa façon avec Cydine. Chose que je devais éviter.

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"L'assaut aura lieux cette nuit" annonça un homme de main d'Aran. La majorité des voleurs riait sous cape. Comme si il s'agissait d'une banale histoire de leur vie de forban. Mais sous estimer nos adversaires était certainement la plus mauvaise des idées.

Nous étions une trentaine dans les ruelles de la ville. Pas un homme sur notre chemin. Pas une lampe allumée derrière les fenêtres et portes. A part mes bruits de pas, j'entendais presque rien. C'était si calme.



"Bienvenue dans notre repère."

L'accueil était chaleureux dans le cimetière d'Athkala. Nous entendions la voix d'une femme sans pouvoir la distinguer. Une voix sombre qui était familière à mes oreilles. Je ne parvenais pas à m'en souvenir sur le moment.

"_ Nous vous remercions d'avoir amené notre proie mes chers amis. Si vous preniez la peine d'entrée, nous vous offrions la récompense promise.
_ Pauvre chienne arrogante ! Tu crois qu'Aran Linvail n'avait pas compris ton petit manège ? Tu l'as sous-estimé pour la dernière fois !"

Le voleur et chef d'assaut lança une étrange lame en direction d'une statue. Celle-ci se mit en mouvement au dernier moment pour parer la projectile. Ses yeux jaunes brillaient dans l'obscurité. Son sourire reposé ne laissait pas de bons présages.

"_ En effet, j'ai sous-estimé votre inestimable leader. Mes pions ont donc péri. Regrettable. Mais vous les remplacerez très bientôt mes futurs soldats."

Elle disparut dans l'ombre de la nuit. Comme si elle n'avait jamais été présente. Je fus soulagé qu'Aran avait pris les choses bien au sérieuse. Apparemment, l'ennemi me voulait vivant. Pas de doute qu'Irenicus avait laissé des instructions précises à celle qui était sa sœur.
Edwin ne perdit pas temps Maintenant que nous étions sur place, il pouvait faire appelle à la magie. Il ordonna à un homme de lancer le sortilège de non détection afin que les mages cagoulés n'interviennent pas durant notre manœuvre. Il déposa sa précieuse relique au centre d'un dessin de brume. Celle-ci grossie à vu d'œil et devînt un monstrueux golems de fer.
"_ Je vous présente notre carte d'invitation, sourit le sorcier rouge."

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J'ignore ce que pouvait ressentir les locataires du caveau lorsque le géant de fer martela l'entrée. Mais pour moi, l'échine tremblait à chaque coup. Les protections cédèrent face à la force brute. Edwin et son collègue lançaient des sorts d'intrusion juste devant l'ouverture. Des sphères de feu volèrent dans le bâtiment sous-terrain. On entendit des cris démentiels. Le sorcier rouge riait. "C'est vraiment infesté de vampire. Comme ils doivent souffrir." se disait-il dans son fort intérieur que moi seul pouvait entendre (confère le tome 1).

Quand le silence s'initia, l'autre mage ordonna de ne pas intervenir le temps qu'il finisse le travail avec le golem. Il entra seul dans le caveau. Une minute passa. Il y eut deux ou trois raisonnement avant que Ardam perde patience (un ajout dans la marge : je n'aurai pas du l'emmener avec moi). Il fonça seul d'un coup sans que personne ne puisse l'arrêter. Edwin lui ordonna de revenir. Mais rien à faire. Il était devenu têtu avec l'âge mon familier. Je regrettais sa petite taille et ses rugissements de petits chats sur mon épaule quand il y avait une menace.

Ne pouvant pas le laisser partir seul, notre groupe se mit à le poursuivre. Nous arrivâmes alors dans une pièce ravagée par le golem avec des traces de lutte. Puis dans un couloir, nous retrouvions Ardam penchait sur le corps agonisant du magicien.

"_ Edwin ... cet homme m'a fait perdre le contrôle du golem ... tu m'avais juré que ... rhaa ... pourquoi suis-je entouré d'incapable ..."

Ardam ne semblait pas avoir des remords. Pour lui, c'était le magicien qui aurait dû faire attention à lui même au lieu de se tourner vers une aide extérieure. Le mal était fait et on ne pouvait pas y faire grand chose de plus. Quand au Golem de fer, le lien était rompu avec la magie temporairement. Edwin le révoqua sans perdre de temps et le rangea dans son sac une fois re-miniaturisé.

Le combat se poursuivit dans le repaire de la guilde rivale. Même sans le golem, l'adversaire était suffisamment affaibli pour porter une attaque finale. Mais j'étais étonné. Je trouvais que notre efficacité s'avérait peut-être trop anormal. Mes talents ne servaient pas à grand chose dans ce genre de mission pourtant périlleuse. Haer'Dalis fut du même avis. Nos adversaires tombèrent un par un en poussière sans effort réel. Pour une guilde rivale à celle d'Aran, elle n'offrait aucune résistance.

Salle après salle, nous arrivâmes enfin sur un ennemi qui semblait plus coriace que les autres. Richement vêtu, il nous provoqua seul contre dix. Edwin perçut le stratagème grossier sans difficulté. Le sol était criblé de trou, ges nids à pieux qui attendaient leur victime. Le sorcier rouge détruit sans effort le mécanisme avec ses sortilèges plus complexe dans son répertoire. Pas de doute qu'il avait pris vraiment de l'envergure en quelques années. Son dernier combat contre sa rivale l'avait changé à jamais.

Le vampire succomba en emportant deux hommes avec lui dans la mort. Son erreur fut de s'être approché de Viconia, une prêtresse de Shaar, la gardienne des créatures de la nuits qui en temps normal, aurait protégé le chasseur de sang. Mais on n'attaquait pas impunément une représente de la déesse.

Victorieux de la guerre, les hommes d'Aran se félicitait. Mais pour moi, le combat était loin d'être fini. Bhodi, chef de la guilde rivale et sœur d'Irenicus, n'avait plus donné signe de vie. Avait-elle fuit ? Je suis sur que non.

(un ajout e bas de page et écrit en plus petit : Pourquoi as-tu laissé les choses se passait ainsi ? Pourquoi n'es-tu pas intervenu ? Et comment as-tu pu me cacher ces vérités aussi facilement ? Moi qui lis ce journal, je vois des pages à moitié vierge. J'aurai aimé savoir ce que tu avais en tête à ce moment là ... Mon maître)

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Chapitre 10 :

Un choix avec la mort au bout.



Le lendemain de la guerre des guildes, j'aurai cru avoir une journée avant mon départ en mer pour l'île des pirates de la côte des épées avec pour destination Brynn Law. Mais un dernier évènement aller ce produire avec le retour de Jaheira. Le conseil des ménestrels de la ville voulait de rencontrer.

Je sentais que cette histoire allait mal finir.

On me conduisit dans un bâtiment imposant du port, à l'architecture des plus intrigants malgré les pierres blanches. Une fois à l'intérieur, le premier spectacle qui s'offrit à moi était la fin d'une exécution.

Jaheira demanda ce qui s'était passé. A l'évidence, ceci n'était pas prévu. Je reconnus immédiatement l'homme à terre. Il s'agissait de Gzaar, un nécromancien qui m'avait aidé par le passé peu de temps après la mort de Gorion. Un homme qui voulait rejoindre l'ordre des ménestrels depuis sa rencontre avec maître Elminster. Il avait un compagnon, un semi homme du nom de Mantaron. Et d'après les dire des personnes devant nous, le petit roublard n'était plus un souci. Leur arrogance me firent exprimer un dégoût équivalent à celui que j'avais contre le Gardien des Écrits Ulraunt. Comment maître Elminster avait-il pu confier à ses gens la surveillance de ce territoire ?

Très vite, ils s'intéressèrent à mon cas. Galvarey le chef de la région me lança un grand nombre de questions pour en savoir plus sur mon sujet. Des questions basiques d'origine comme par exemple ma couleur préférée ou mes motivations. Il déforma rapidement mes réponses pour les tourner vers une tragédie qu'il avait mis en œuvre. Feintant qu'il ne savait que j'étais un enfant de Bhaal au début et l'ayant découvert avec cette discussion, il tenta de me berner.
Mais moi aussi, j'avais cerné le personnage.
Lorsqu'il m'annonça que la seule solution était de m'enfermer dans un autres plans pour éviter le retour de Bhaal, je lui répondis ceci :
"_ Vous voulez me mettre à l'écart pour le bien de ce monde ? inutile de me mentir ! Vous le faîtes pour votre propre bien. Vous voulez accroître votre réputation en devenant un sois-disant héros. Vous saviez dès le début que j'étais un enfant de Bhaal, une information que vous avez eu grâce aux mages cagoulés. Mais ils vous ont oubliés une autres informations capitales, c'est que je suis aussi un disciple de Elminster.
_ Comment ça, rétorqua Galvarey pris au dépourvu. Jaheira ! Vous étiez ...
_ Pauvre imbécile. Je t'ai fait croire que je surveillais un enfant de Bhaal. Peut-être qu'à l'origine c'était la vérité. Mais moi et mon mari avions promis à Gorion de veiller sur son enfant adoptif si un malheur arrivé. Balduran a à plusieurs reprises prouvées ce qu'il était. Et je t'avais pourtant mis en garde.
_ Tu t'es joué de moi Jaheira. Pourquoi ?
_ Comme vient de souligner Balduran, c'est pour savoir qui tu étais en vérité. Un être cupide qui ose souiller le nom des ménestrels. Tu t'es perverti Galvarey.
_ Pff ... Une petite erreur. Une erreur qui ne sortira pas de cette pièce.
_ Réfléchissez à deux fois à ce que vous venez de dire. Vous êtes devant la statut de Mistral."

L'homme se mit à rire. Il n'avait pas peur d'une divinité de notre monde. Sans attendre plus longtemps, il ordonna à ses hommes de m'attaquer moi et Jaheira. Son autres erreur fut de sous-estimer ma personne. Même à six contre deux, un maître de l'épée de mon rang prenait l'avantage très vite. Et Jaheira était une guerrière endurcie capable d'affronter n'importe quel ennemi.
Une fois à terre et dans un état à moitié conscient, ils comprirent vite pourquoi les mages cagoulés ne m'avait jamais affronté directement.

Mais Galvarey tira son dernier atout. Il me lança un étrange projectile que je renvoya d'un mouvement d'épée. Ce fut alors un changement de situation des plus inquiétants.

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Galvarey et ses hommes se retrouvèrent piéger par le sort qu'il m'avait réservé. La fiole magique libéra son pouvoir et les enferma dans un autre plan pour l'éternité.

Des témoins virent le drame en notre défaveur. Des gardes du repère crurent que j'avais fait disparaître Galvarey à l'aide d'un sort néfaste. C'était peine perdu de les raisonner. Jaheyra et moi primes la fuite pour éviter d'autre effusion de sang.

C'était un désastre. La communauté des ménestrels, des compagnons à l'origine, allait revoir ma condition sous une nouvelle forme. Seul Elminster pourrait apporter la lumière à tout ceci. Mais le maître de mon père ne pouvait venir sous demande. Je devais avant tout pensée à autre chose, pourtant cette affaire me mettait mal à l'aide. Et Jaheira ... Que pensait-elle à toute cette histoire ?

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" Tout ira bien."

Une des phrases de Jaheira dans les pires moment. Et pourtant elle reste réconfortante. Mais on ne pourra pas oublier le passé aussi simplement. Aller de l'avant. Toujours avancer. Ne jamais s'arrêter. Est-ce aussi simple que cela ? n'y-t-il pas une limite dans cette folie.

J'espère ne pas l'atteindre. Car on compte sur moi et je ne pourrai pas trahir leur confiance. Mes compagnons qui suivent un autre chemin, les amis et proches disparus ... Je ne m'arrêterai pas là.

C'est étrange. La première personne à laquelle je venais de penser était Sarevok. Même si il n'y avait que son épée a mes côtés, j'ai l'impression qu'il me regardait dans ce tourment. Riait-il ou bien ... Je me le demande. Lui aussi avait un but dans son existence et pourtant il avait échoué. Bien ou mal, les enfants de Bhaal avait-il un périple aussi distordu ? Imoen était prisonnière pour des raisons futiles et proche de notre ravisseur.
Quelque chose n'allait pas. Et je sais pourquoi. Il est temps d'en finir au plus vite.

(un ajout dans la page : des secrets, encore des secrets ... j'en ai aussi des secrets, mais les tiens, mon maître, sont plus terrible. Tes forces mentales sont plus puissant que par le passé.)




La mer est belle. Le doux son des vagues, l'odeur marin, cette infinie bleutée apaisaient mon âme tourmenté. Le chemin était presque fini. J'allais retrouver ma soeur. Même si je sais que ce dernier périple serait plus terrible encore que les précédents. Je suis aussi certain que tu liras ses mots dans peu de temps. Comment je le sais ? Tu es moi après tout. Et je sais aussi que tu poursuivras mes écrits. Car ce journal comporte encore beaucoup de pages vierges.

Vas-tu vivre ta vie ? Tu en aurais le droit. Depuis que je t'avais scellé lors de la bataille contre Sarevok, je savais qu'un jour viendrait où tu devrais malgré moi accomplir ce destin. J'étais maudit à ma naissance. Seul ma mort emporterait cette destiné au quelle je ne voulais y participer.

Aurais-je une requête ?

Aucune.

A toi de décider à présent.


Balduran Lavidah



(L'écriture qui suit semble correspondre aux nombreux ajouts qui ont été réalisés dans les pages précédentes)


Ainsi, tu as choisi de disparaître. Tu as découvert la vérité et accepté de le poursuivre. C'était le seul moyen de retrouver Imoen ? Le seul moyen pour toi d'atteindre une fin ? Absurde ! Tu as su te jouer de moi comme moi je l'ai fait. Mais t'attends-tu vraiment à tout ? Nous le verrons bien.

Tu oses prétendre que tu n'avais aucune requête et pourtant tu as écrit ceci à la fin de ton journal. Tu me laisses vraiment le choix de le poursuivre ou de le jeter ? Je n'appelle pas ça un choix maître. Car sans toi, je ne peux exister ... Tu l'as aussi dit toi même : pour les autres, on ne peut pas s'arrêter maintenant !


Ainsi, je vais poursuivre tes écrits ... pour l'instant. Car je compte bien te laisser la fin rien que pour toi. Tu verras alors que tout n'est pas impossible dans ce bas monde.

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Chapitre XI : Nouvelle espoir de la magie (Spellhold, la clinique)


Lors de la traversé en mer, tu as parlé avec Seamon Havarian, le capitaine du navire pendant un moment et je ne sus que maintenant ce dont tu as parlé avec lui. Tu étais parvenu à bloquer tes visions à mon insu. Je dois reconnaître que tu m'as pris au dépourvu. Mais passons ce détail que j'expliquerai plus tard.
Durant cette journée, tu ne cessas de parler de mise en garde à nos compagnons. Que les magiciens ne se laisseraient pas corrompre par de l'or ou de bonnes phrases et qu'un combat serait certainement le plus probable. Mais je pense que tu n'avais pas prévu que l'île et son village lui même était un endroit hostile.

Brynn Law la cité des pirates est un endroit vraiment passionnant. Une seule loi, celle du plus fort et elle est efficace. On aurait dit à petite échelle, le monde comme je le conçois. Haine peine et tristesse se mélange avec douceur ici. Et même avec tes quelques actions fantaisistes comme aider cette pauvre catin ou encore donner une bonne correction à ces quelques fous, tu ne changeras jamais ce village.

Dans la soirée, tu retrouvas Yoshimo seul. Notre agent de la guilde des voleurs fut étonné de ne pas trouver ses compagnons avec lui. Mais Yoshimo disposait d'un plan d'entrée et le temps pressait nos choix. Ou du moins, tu laissas faire et tu le suivis avec nos compagnons. Il nous conduit directement au seigneur de l'île, Descharik l'oeil noir.

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Nous étions allés à deux dans cette grande bâtisse. Yoshimo avait un plan. Mais pour cela, maître, tu devais te faire passer pour un minable magicien attrapé par les mages cagoulés. Descharick servait de passe tournante pour la traverser de l'île. L'ordre des mages de Amn n'était pas aussi incorruptible que ça. Où plutôt, il savait utiliser les moyens les plus sombres pour assurer leur propre maintien.

Descharik était certainement un pirate de type collectionneur. Pas seulement en butin, mais aussi en cicatrice. Il avait beau être accro au baume de soin et autres drogues pour ne laisser que quelques traces visibles sur son corps, je suis certain que cet homme adore parler ses blessures de guerre. Son surnom, l'Oeil Noir, est le plus révélateur : à la place de son oeil gauche réside une perle noire. Si j'avais pu le parier, je pourrais affirmer qu'il s'était mutilé pour installer le trésor.

Ce ne fut pas aussi simple de le convaincre de nous envoyer à Spellhold, mon maître. Se faire passer pour un mage fou ? Il était certainement le plus cinglé dans la pièce. Même Minsc, malgré son traumatisme, passerait pour un génie. Je me demanderais toujours comment il avait pu devenir seigneur pirate (mise à part la force brute, je ne pouvais le lui retirer). Enfin, ce n'est que mon avis.

Yoshimo jouait bien son rôle. Il devait servir de passeur pour nous amener à l'asile. Pendant ce temps, nos amis étaient sur nos talons près à intervenir. Tout était parfait. Enfin, tes plans se déroulaient à ta convenance. Car tu savais des choses que tes amis ignoraient. Très habile. Même le résultat m'avait impressionné.

Il est temps de raconter comment tu as disparu pour me laisser la place, mon maître ...




[nous sommes à la fin du tome 3. J'espère que ce résumé vous a mis l'eau à la bouche et que vous attendez la version roman avec impatience. Pour la partie sans recharge, je crois bien que je l'ai laissé tomber pour encore un moment . J'espère ne pas être trop rouiller et me faire tuer à la reprise du jeu !]

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En entrant dans l'immense bâtisse, la porte se verrouilla immédiatement derrière nous et une barrière se forma autour. Nos amis étaient définitivement séparés de nous. Il ne restait plus que Yoshimo à nos côtés.
Nous fûmes accueillis par un homme manteau bleu, dont le visage était caché sous une capuche. Tu savais qui c'était. Mais tu le laissas faire. Il devait avant tout te conduire à Imoen, notre cher soeur.

Il joua parfaitement son rôle d'intendant. Il te présenta quelques cas de la clinique. Tous des mages dont l'esprit avait été brouillé pour les rendre inoffensive. Celle qui t'avait le plus marqué était une jeune fille qui t'offrit un petit cristal qu'elle avait fait par magie. Horrible n'est-ce pas ? Le visage et le coeur d'une enfant emprisonnait pour d'obscure raison. Colère et déception. Je le ressentais pour toi. Ou bien on le partageait. Quoi qu'il en soit, ma présence augmentait de minute en minute. J'attendais mon heure, tapis dans les ténèbres.


La dernière patiente fut Imoen. Elle était assise près d'une cheminée, hors de sa cellule. Une poupée innocente.

"_ Notre dernière trouvaille, intervînt l'intendant. Nous l'avons récupéré juste à temps. Cette jeune femme n'a pas eu beaucoup de chance. Mais j'ai pu réussir à la stabilisé.
_ Qu'as-tu fait ? On dirait que ...
_ L'effet de quelques sédatifs. Elle devrait ...
_ Cette comédie a assez durée, Jhon Irenicus. Tu vas lever ton sortilège ou je devrais t'y forcer.
_ Ainsi, tu as découvert ma véritable identité, répondit Irenicus qui retira sa capuche et dissipa son masque magique. Moi qui pensait m'être parfaitement dissimulé. Comment ?
_ Je savais que quelque chose se tramait depuis que nous nous sommes séparés de la Promenade de Waukyne. Tu t'étais laissé prendre car tu avais procédé à un lavage de cerveau de l'un des mages cagoulés lors de ton combat. Les autres n'y ont vu que du feu, pas moi.
_ Intéressant, reprit le sorcier. Tu es donc venu en connaissance de cause. Puis-je savoir pourquoi tu n'as pas pris plus de précaution ?
_ Si j'avais fait autrement, tu ne m'aurais certainement pas attendu ici. Je devais te faire croire que j'allais tomber dans ton piège.
_ Subtil, mais risqué. Tu as même trompé tes amis. N'est-ce pas Yoshimo ?"


D'un seul coup, tu as désarmé Yoshimo alors qu'il allait tenter de te maîtriser. Le traitre avait fait tomber son masque et avait échoué dans sa manœuvre. Il recula immédiatement.

"_ Ton art du Kï est vraiment impressionnant Balduran, félicita Yoshimo.
_ Je crois que nous avons fait le compte des duperies à présent. Tu aurais dû ne jamais me dire que tu respectais toujours tes contrats. Cela m'a permis de savoir que tu étais là pour me surveiller et m'emmener ici.
_ Brillant, approuva Irenicus qui ne cessait de nous admirer. Tu as vite compris mon stratagème et tu n'as pas hésité à aller aussi loin. Je n'attendais pas moins d'un être aussi exceptionnel que toi. Je présume que cette protection magique, même si elle est invisible, est destiné à me contrer. Toute fois, tu n'es pas en position de force."


Tu perdis d'un seul coup ta vigueur. Ton esprit fut troublé de l'intérieur.

"_ Vois-tu, je suis aussi très prudent. J'ai fait préparer pour toi un breuvage spécial. Cela ne devrait pas te tuer.
_ Quand as-tu ...
_ Disons que votre passeur travaillé aussi pour moi avant de t'amener ici. Seamon a juste mis quelques gouttes de ce poison dans votre soupe la nuit dernière.
_ Héhé, je savais que j'aurai dû me méfier de ce pirate.
_ Tu tiens encore debout. Il fallait s'y attendre de la part d'un enfant de la prophétie."

Tu te rapprochas D'Imoen, près à agir. Irenicus savait que le sang de Bhaal coulé dans nos veines.

"_ Que veux-tu Irenicus ? Que cherches-tu à accomplir ?
_ C'est toi que je veux. Ou plutôt quelque chose que tu as en toi. Une chose qui me manque pour accomplir mon oeuvre.
_ Mais nous aurions pu en discuter. Tu n'étais pas obligé de commettre toutes ces atrocités. Deanhaïr ... Khalid ... et toutes ses vies qui auraient pu être épargnées !
_ Tes amis ont fait partis d'une expérience qui a abouti. Il est vrai que j'aurai pu les épargner. Mais j'ai réalisé que trop tard que je t'avais. Tu as bien plus de valeur que cette clone qui t'accompagne.
_ Tu comptais utiliser Cydine à l'origine ?
_ Je lui réservais le sort qui t'attend désormais. Mais ton sang est plus pur. Une expérience ne vaudra jamais un cas vivant."


Tu fus déstabilisé. Moi aussi, j'ignore encore de quoi parler Irenicus au sujet de Cydine. Mais nous le saurons certainement la prochaine que je le retrouverais.

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Tu ne pouvais plus garder tes sens en éveil. Le poison t'avait considérablement affaibli. Yoshimo profita de ce moment précis pour te neutraliser. Même sans son arme, ce chasseur de prime avait encore un atout dans sa manche. Il disposait d'une technique martiale basée sur son bras gauche, sa véritable main directrice. C'était une botte secrète qui lui permettait de projeter son adversaire sur une forte distance. Imanienn aussi disposait de ce genre d'attaque. Tu aurais pu le prévoir.


On t'emmena dans un étrange laboratoire par la force. Il y avait des gens de l'île enfermés dans des cuves imposantes, toute reliait à une dernière vers le fond de la salle qui te fut destiné.

"_ Es-tu confortablement installé, ironisa le sorcier même si son visage n'exprimait aucun sourire comme à son habitude. Cette cage est certainement plus confortable que les chaînes au fond de mon ancienne installation.
_ Cette cuve ... Elle ressemble à ...
_ Tu as une bonne mémoire. Elles me servent à diverses expériences sur le corps, l'âme et l'esprit. Ce que vous autres appelez alchimie, moi je l'appelle la science de la création. Tout mon savoir médicale repose là dessus. A présent, je vais te montrer ceci, en sortant une fiole contenant un liquide légèrement violet pourpre. Sais-tu ce que s'est ?
_ Du sang ... Le mien ?
_ Exactement. Voilà quatre ans que je l'ai recueilli, lorsque tu étais empoisonné durant le festival de Nashkell. Un simple prélèvement de routine durant ma recherche des connaissances humaines (on nous avait dit qu'un médecin nous avait soigné. C'était donc lui). Il est toujours liquide et même utilisable pour une transfusion si j'en ai besoin. Ne trouves-tu pas cela étrange ? Enfin, il est vrai que tes connaissances en matière médicale ne doivent pas être très développé. Pour te faire comprendre mon point de vu, un sang ordinaire aurait coagulé et séché si il n'était pas conservé. Le tien recèle de vie même hors de ton corps. C'est la preuve que du sang divin coule dans tes veines."

Il sortit ensuite trois autres fioles. Elles contenaient aussi du sang. Mais une seule était encore liquides. Les deux autres en contenaient sous une forme solide, mais dans deux aspects différents : une poudre qui recouvrait le réceptacle et l'autre des cailloux et du sang séché.

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Irenicus expliqua que les autres fioles contenaient le sang d'autres enfants de Bhaal. Celle qui en contenait en une version poudreuse appartenait à l'un de nos frères qui serait mort. A l'origine, c'était des pierres semblable à l'autre fiole. Cette famille que nous ne connaissions pas semblait avoir un sang moins pur que le nôtre.
La dernière contenait du sang d'Imoen. D'un aspect plus rouge, il était également toujours liquide. Le sorcier expliqua ce cas par un fait que nous nous attendions pas : Imoen est plus que notre soeur, elle est notre jumelle. Nous étions nés de la même mère. Une révélation intéressante. C'était peut-être pour ça que j'ai pris son apparence pour te tourmenter toutes ses nuits. Irenicus poursuivit son discours. La différence de couleur n'était pas le fruit d'un hasard. Et moi, aussi je le savais. Nous nous rapprochions plus chaque jour un peu plus de notre objectif. Ce violet tournait au bleu, la couleur du sang divin. Une preuve irréfutable que nous marchions vers l'ascension.

Hin hin ...

Quelle ironie. Je me sentais de mieux en mieux avec ces révélations. J'ai beaucoup d'estime pour John Irenicus. Il aurait pu être notre bras droit. Dommage que ses ambitions prenaient le dessus. Pour reprendre ce qui nous a pris, je suis contraint de l'éliminer. Quel gâchis.

Oh mon maître, la suite est vraiment tragique. Mais je vais m'efforcer de la raconter. Ce journal est un excellent recueil qui doit contenir notre mémoire. Les mortels doivent savoir ce qu'ait le courroux.

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Bodhi, la magnifique soeur de Irenicus, ne tarda pas à faire son entrée. Elle avait du sang sur lèvre. Ton coeur résonna fort dans ta poitrine. Tu avais peur pour tes amis.

"_ Ils ont été plus coriace que prévu, mon cher frère. Nous avons gentiment au chat et à la souris au début, mais j'ai dû ... recourir au plan B.
_ Et tes hommes ?
_ Tous à la poussière. Je manque cruellement de personnel efficace. Peut-être que cette jeune fille fera l'affaire. Vu qu'elle n'a plus son âme, ce n'est que ...
_ Elle doit rester en vie, Bhodi. Pour le moment.
_ Tu es sûr ? J'ai encore une soif à étancher.
_ Tu pourras te nourrir des prisonniers une fois mon transfert fait. Attends encore un peu ma soeur."

Malgré le poison, tu repris suffisamment vigueur pour fêler de ton poing l'imposante cage de verre. Je ne t'avais jamais vu exprimer autant de colère. Je mettais donc dit que n'allait plus tarder à m'invoquer malgré ta propre interdiction. Ma patience était sur le point d'être récompenser.

"_ Qu'as tu fais de mes compagnons, monstre !
_ Hmh mh hm ... Tu devrais t'inquiéter plus de ton propre sort. Bientôt tu ne seras plus qu'une marionnette comme cette chère Imoen. Une poupée vidait de son âme.
_ Ou peut-être tu ne survivras pas. J'ai pris mon temps avec ta soeur. Maintenant que je suis pressé, je ne vais pas être d'une précision chirurgicale lorsque ton âme sortira de ton corps.
_ Si c'est mon âme que tu veux, je te la donne ! Mais laisses mes amis en vie !
_ Tu n'es pas en position de force, enfant de Bhaal. Je n'ai pas besoin de négocier avec toi. Assez parlé. Passons au processus. Adieux Balduran Lavidah."


Les autres prisonniers commencèrent à mourir un par un. A chaque fois, tu sentis un tremblement dans ton corps. Une sensation désagréable, même pour moi. Tu tentas à nouveau de sortir de ta prison, mais tu cédas lentement. Quand le septième et dernier bandit tomba, tu t'écroulas inconscient. L'heure était venue !

Tu te réveillas à mes pieds. J'étais encore sous l'apparence d'Imoen pour pouvoir te duper. Nous étions dans un monde des rêves qui représentait Château Suif. Je m'étais dit que c'était un lieu idéal. Comme prévu, l'essence de notre père apparut aussi. Au frontière de la mort, ce fragment d'esprit divin désirait reprendre sa place parmi les cieux. Mais nous étions plus fort que lui. A nous deux, nous pouvions le dominer et ainsi poursuivre notre ascension. Il fallait attirer la bête dans la bibliothèque. J'avais préparé moi aussi un rituel pour le sceller ... en moi ! Et oui mon maître. C'était mon objectif. Grâce au pouvoir démoniaque de l'essence de Bhaal, je pouvais revenir dans le monde des mortels sans avoir recours au simulacre. Tout était parfait.

Je t'expliquais mon plan. Et je t'attendis dans le donjon. Tu mis du temps, mais tu arrivas en plein combat avec l'essence de Bhaal. Il ne me restait plus qu'à l'attraper au bon moment pour l'absorber. Cependant ... J'avais commis une erreur.

Tu étais devenu beaucoup plus puissant. J'aurai du le prévoir. Tu dominas seul l'essence de notre père. Tu le terrassa dans le monde des esprits sans mon aide. J'avais échoué. Sous les apparence d'Imoen, je me sentais tirer vers les ténèbres. C'était à ce moment là que l'esprit pris la parole.

"_ Tu ... Tu me rejettes ? Je suis toi ! Tu ne peux pas vivre sans moi ... Mais il est trop ... ARGH !
Mon ... Mon fils ..."

Bhaal avait pris le contrôle de l'essence agonisante. L'ancien dieu était face à nous.

"_ Bhaal ? Est-ce bien vous ?
_ Oui mon cher fils ... Je suis heureux que cela soit toi qui ... y sois parvenu. Dominé mon essence maléfique ... Tu es digne de me succéder.
_ Je ne veux pas de ton trône Bhaal. Je ne suis pas un meurtrier. Et je ne le serais jamais."

L'esprit souriait. Il semblait être heureux malgré cette réponse.

"_ Ce sera ton choix le moment venu ... Tu es le seul qui soit capable de plier ma volonté ... Tu as le pouvoir de reprendre les essences de tes frères et soeurs qui ... qui auront confiance en toi ...
_ Comment ?
_ Même si tu les terrasses, tu auras le droit de vie ou de mort sur eux ... Si leur âme renie mon sang, tu pourras les épargner ...
_ Mais alors ... Sarevok. Il aurait pu ...
_ Tu peux toujours le ramener ...
_ Est-ce possible ? Dites moi comment je peux le faire Bhaal ? Comment peut-on libérer mes frères de ce fardeau ?
_ Tu trouveras les réponses ... Dans mon royaumes ... Tu ... Mon fils ?"

Ton corps se mit à disparaître du royaume des rêves. Quelques choses n'allaient pas. Le monde qui m'entourait s'assombrissait au même moment. Bhaal tenta de te retenir, mais tu t'évaporas. Je sentis la détresse de notre père. Qu'est-ce que cela voulait dire ? Etait-il vraiment le dieu du meurtre qui tentait de revenir du royaume des morts ? Il me regarda avant que je ne sois plongeais dans le néant. J'ai cru entendre :"Sauves-le." Mais je ne pouvais pas le confirmer. Là où j'étais, ceci n'avait plus d'importance. Je succombais pour l'oubli. Sans mon maître je n'étais rien. L'ombre ne peut vivre seule.

Alors que je croyais tout espoir définitivement perdu quelque chose m'illumina dans le néant. Une sphère qui se transforma en larme. Une source de pouvoir incommensurable. Elle me tira des ténèbres ... Elle me redonna la vie à moi qui n'étais qu'une ombre inerte. Je ne sais toujours pas à qui cette larme appartenait. Mais son pouvoir était divin. Bhaal ou bien toi mon maître ... Le temps me le dira.

J'étais de retour dans le monde des mortels. La cage de verre explosa sous l'aura de ma puissance. J'étais devenu un semi démon, un demi écorcheur, l'apparence maléfique de Bhaal. Irenicus et ses compères tremblèrent devant moi.

J'étais de retour, oui. Cependant il y eu un imprévu. Tu n'étais pas là. A toute attente, j'avais pris le contrôle du corps originel. Je compris alors qu'Irenicus me disait la vérité quand je l'avais interrogé : ton âme était en lui.

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Fin du tome 3. Je vais peut-être faire le résumer du tome 4 aussi.

Enfin, si personne ne veut connaître la suite de mes aventures versions résumées et bien je vous laisserai poireauter pour la version final (pas avant très très longtemps !)


Merci à tous mes lecteurs de votre patience et bonne lecture pour le premier tome dans la partie de la sirène rougissante !

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Bon, contrairement à d'autres fois, je n'ai eu aucun message pour poursuivre l'histoire. Le tome 4 attendra sa version complète donc.

Merci à tous mes lecteurs de passage. J'espère que vous attendrez la suite dans les années à venir !

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A la demande de 3 personnes, je vais poursuivre le résumer.

Vous voici donc au tome 4 de l'histoire. Pour ceux qui s'en souviennent, il existe une version bande dessinée qui fut publié l'an dernier (les scans n'existent plus à l'heure actuelle sur le net, mais je peux le remettre).

Comme pour le Tome 3, tout sera présenté comme un journal d'aventure. Mais cette fois le héros a laissé sa place à son double maléfique.

Voici donc l'aventure de Simba, l'ombre qui sommeille ...



Chapitre 0 : l'éveil


Prisonnier ... Cacher au coeur des ténèbres ... Une ombre parmi tant d'ombre ...

J'ai longtemps attendu mon heure. Je ne commettrai pas la même erreur que contre Sarevok. Aujourd'hui, je suis dans le monde de Toril. Demain j'irai au cieux. Mon maître deviendra le nouveau seigneur du meurtre et je serais son avatar. Je serais le cauchemar des enfants, la peur à chaque coin de pénombre et la nuit à toute existence.

Je suis l'essence même du meurtre. La faucheuse de vie ... Et mon maître est mon seul suzerain. Tremblez devant mon courroux. Pleurez vos morts. Perdez tout espoir. Le trône sera bientôt occupé par mon maître.

Mais les dieux m'ont mis un obstacle : John Irenicus. Tu as volé l'âme de mon maître. Je suis une ombre et je ne peux exister sans lui. Tu payeras cet affront. Tes jours sont comptés.


Cependant ...

Qui suis-je réellement ?
Pourquoi le corps de mon maître est mien désormais ?
Cette situation me déplaît.
Je suis censé être une ombre.
Et aujourd'hui, je suis un être à part entier.
Je n'ai connu que haine, colère, tristesse, souffrance ...
Qu'est-ce donc que l'amour, la joie, le bonheur ...
Qu'est-ce que cette plaie qui s'empare de ce coeur ...
Cette chaleur ...

J'incarne le maître. Cela n'aurait jamais du l'être. Tu le payeras Irenicus. Tu payeras cette souffrance. Je te pourchasserai ... Tu es ma proie. La faucheuse est sûr tes traces. Tu ...


La suite de la page n'a jamais vu le jour. Elle a été déchirée sur des pages futures et mise ici, au centre du recueil. Il s'agit d'un journal d'aventurier, celui de Balduran Lavidah. Le début de l'histoire commence dans l'une des prisons de John Irenicus, ainsi fut-il nommé. Et à cette endroit du journal, nous retrouvons à nouveau le geôlier dans une autre prison. Cette fois-ci, son prisonnier se libère devant lui. Cette fois-ci, le narrateur n'est pas affaibli. Simba, l'ombre de Balduran qui poursuit ces écrits, est un demi écorcheur, l'avatar démoniaque de Bhaal, le seigneur du meurtre ...

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Chapitre 1 : Le retour de Simba (mon retour "écrit dans le journal")


La force de l'écorcheur ... C'était immense et démesuré. Je ne m'étais jamais senti aussi puissant. Même sans fury céleste, je pouvais de mes mains déchirer de l'acier, transpercer la carapace d'un dragon ou abattre n'importe quel mur magique ou non. Je ne regrette toujours pas d'avoir enfilé le gant du démon (confère le tome 2) qui a éveillé l'essence de Bhaal en moi. L'écorcheur est la forme démoniaque la plus puissante de l'ancien dieu du meurtre. Rien qu'en étant à moitié, je n'arrive pas à imaginer comment Cyric avait pu vaincre un être aussi puissant.
Irenicus était calme. Mon apparence ne lui faisait ni chaud ni froid. Il ne fallait pas oublier que lui aussi était puissant. Et il avait certainement déjà pactisé avec des êtres des neuf enfers. Il devait connaître mes nouveaux pouvoirs et il serait imprudent de le combattre sur son propre terrain.

Lors de son premier sortilège, il comprit mon immunité contre les flux magiques. Il m'attaqua par la suite avec des objets autour de nous pour en faire des armes. Ce qui était bien tenté, mais le corps de l'écorcheur est vif comme un animal. J'étais trop exalté par mes nouveaux pouvoir qu'à un moment j'avais commis une petite erreur. Il possédait un étrange sort physique, une sorte de boule épineuse qui grandissait en un instant. Je fus blessé le long de mon bras gauche, cependant, je saisis l'occasion pour reprendre Imoen.

Ma chère soeur n'était pas vraiment une otage. Mes yeux me permirent de voir que des liens existaient entre Imoen et Bhodi. L'âme avait beau avoir été volée, il fallait que ma soeur reste en vie pour qu'elle puisse être stable dans ce monde. Une chance in-espérait pour retourner la situation à mon avantage. Je comprenais comment nos âmes avaient été prises et aussi qu'elle était l'origine des pouvoirs du sorcier.

De la magie elfique. Plus précisément, celle des Siads, les gardiens des forêts. Ce pouvoir permettait de transférer une âme dans un autre réceptacle minéral ou végétal. Mais le procédait entre deux êtres humanoïde était de loin plus complexe.
Irenicus n'était pas un humain, mais un elfe, j'en suis certain. Durant deux conversations avec sa soeur Bhodi, il parla d'une malédiction ... Il fallait que j'en sache plus, mais le sorcier compris que je tentais de percer ses secrets et pris la fuite dans un portail. Seamon l'avait devancé. Le pirate n'était pas assez fou pour m'affronter malgré ma blessure. Mais Yoshimo eut plus de courage ...

Ce traitre ... Il allait enfin dévoiler son secret lui aussi.

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C'était amusant. Il avait beau avoir de bonne connaissance au combat, Yoshimo était totalement impuissant contre mes pouvoirs. Sans magie, ni connaissance contre les forces démoniaques, un mortel ne pouvait pas me vaincre. L'oeil de l'écorcheur produisait des illusions effrayantes. Celui qui croisait mon regard pouvait succomber au supplice de mon désir. Pour ce traître, j'avais commencé par lui briser ses armes, son katana et son fameux bras gauche. Je comptais bien le faire souffrir ... Mais ma soeur était intervenue.


Imoen ... Ma pauvre soeur comme tu as tant souffert. Pourquoi prends-tu ce traître en pitié ? Il ne le mérite pas. Il devait payer ... Lui et les autres ... Tous nos ennemis devaient tomber. Mon courroux s'abattrait sur eux !


Je fus attristé par ton aversion contre moi. Depuis Sarevok, tu m'avais toujours repoussé. Je n'aime pas te voir pleurer ma cher soeur. Tes larmes sont pour moi comme une mer qui me noie. Tu penses toujours que je n'existe que pour tuer ... Que pour détruire ... Non, rien de tout cela n'est vrai. Je suis une ombre. Je me dois de protéger mon maître et ses proches. J'existe pour l'emmener au sommet de sa gloire : au titre du seigneur du meurtre.


Yoshimo ... Toi qui voulait ma mort et que tu as accompli ce voyage pour amener mon maître ici pour ensuite le trahir ... Ton désir était la vengeance. Tu avais perdu au premier regard et tu as admis ta défaite. Tu me révélas donc ton histoire.


"_ L'ombre ne te mens pas. Il te dit la vérité.
_ Que ... Comment ? demandas-tu au traître.
_ Ce n'est pas un destructeur. Il ne comptait pas me tuer. Il voulait me châtier pour mon crime de trahison.
_ Silence Yoshimo, mais tu poursuivis ...
_ Tu m'as juste neutralisé démon. Mon arme brisé et l'écorchure de mon bras gauche ... Tu aurais pu tout aussi bien me le trancher net ce bras et me retourner contre moi ma propre lame. Visiblement, tu n'es pas aussi maléfique que je le pensais. J'avais tord ... Comme je le regrette maintenant.
_ Si ça tenait qu'à moi, tu m'aurais supplié la mort.
_ Peut-être ... Quoi qu'il en soit, je suis vaincu. Je vais donc te révéler mon histoire. Si j'ai fait tout ceci, c'était pour venger Tamoko.
_ Tamoko ? Comment, cette femme serait ...
_ En effet, elle l'est."

Cette révélation fut surprenante. Mais cela expliquait mieux ses intentions et sa présence ici à Amn. Cependant ...

"_ Venger Tamoko ? La femme qu'aimait Sarevok ? Mais elle s'était enfuit la dernière fois que nous l'avions vue, en effet cher soeur c'était le cas.
_ Tamoko n'était pas partie aussi loin que vous l'aviez crue. Elle ne pouvait pas abandonner ainsi l'homme qu'elle aimait. Elle vit Sarevok disparaître à jamais sans laisser de trace. Et toi démon, tu fus scellés dans Balduran. Son coeur fut meurtrie. Si tu n'avais pas existé, peut-être que ton maître aurait pu rendre la raison à ton frère ... Et peut-être que ..."

Yoshimo ne put retenir ses larmes. Il était à genou.

"_ Que c'est-il passé ? je lui demandais car ma curiosité était piquée à vif.
_ Tamoko ne pouvait s'y résigner. Elle culpabilisait de l'avoir abandonné au dernier moment. Alors elle tenta le Yu-Shido-ri ...
_ Elle a donc osé tenter le rituel des mots du pouvoir ? (cela mérité des louanges)
_ Mais, c'est le rituel des dieux ... Un rituel interdit permettant de faire resurgir les pouvoirs d'une divinité. "La parole divine" (en traduction commun) ...
_ Seul les grands prêtres peuvent prétendre user d'un tel sortilège.
_ Ma soeur était désespérée. Elle possédait un livre des morts et savait s'en servir ... un peu. Pensant que l'essence divine de Sarevok répondrait à l'appel du Yu-Shido-ri, Tamoko croyait pouvoir le ramener à la vie. Mais le sortilège se retourna contre elle ...
_ Tamoko est ... demandes-tu avec effroi.
_ Ma soeur n'est plus qu'un corps vide sans âme. Ni morte, ni vivante ... une simple poupée de chair et d'os. Yoshimo eut du mal à retenir sa tristesse et, malgré sa traîtrise, je pouvais le comprendre moi qui suis tristesse et souffrance. Je me suis donc tourné vers Irenicus. Il était réputé par son savoir et ses pouvoirs.
Lorsque je lui avais expliqué ce qui était advenu de ma soeur, il m'a dit qu'il savait qu'elle était le mal et qu'il travaillait justement dessus. Il pouvait la sauver ... Mais je devais en échange l'aider en retour. C'est là que mes informations sont tombées sur vous.
_ Et nous voici à la suite de l'histoire. Tu tenais ta vengeance.
_ Oui, admit Yoshimo. C'était plus qu'inespéré. Je tenais presque le fautif de toute cette histoire.
_ Autrement dit, moi.
_ Je me suis proposé volontaire pour vous surveiller après l'attaque de la guilde des voleurs de l'ombre. C'était le moyen idéal d'en savoir plus. Pour moi Balduran aurait tout fait pour sauver Sarevok. C'est ta présence et uniquement elle qui est derrière tous mes maux. Je savais aussi que les projets d'Irenicus allait me permettre de rencontrer mon ennemi ...
Mais au final, mes chimères m'ont conduit à la folie. J'avais tord. Toi aussi démon, tu n'étais pas en réalité le véritable fautif. Tamoko ... Elle n'aurait pas dû aller contre le destin des dieux. Et moi, j'aurai dû l'empêché de commettre l'irréparable. Je fus qu'un aveugle."

Un silence se suivit. Pour moi, je n'avais plus aucun intérêt à faire souffrir ce traître. Il était déjà rongé par les remords qu'il a lui même créé. Après tout, c'est aussi grâce à lui que j'ai pu revenir. A force de réfléchir, quelque chose me vînt à l'esprit.

"_ Tamoko a-t-elle vraiment échoué son rituel ?"

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Yoshimo me regarda sous un nouveau jour. En effet, sa soeur avait perdu son âme pour ramener Sarevok. Il y aurait dû y avoir une équivalence. Pourtant, le chasseur de prime avait assisté à ce rituel et rien n'était apparu.
Alors, que c'était-il vraiment passé ?
Cette révélation fit hésité l'esprit tourmenté du traître. Pour moi, la punition me paraissait plus que suffisante. Et peut-être allait-il me permettre d'accomplir ma vengeance tant savouré contre ce frère ... Car moi aussi, j'espérais beaucoup d'une infime réussite du rituel.

Yoshimo partirait retrouver les traces de Sarevok ou de l'explication de la perte de l'âme de sa soeur. Irenicus ne l'avait pas satisfait et il n'avait plus de raison de suivre cet homme. Et nos chemins allaient se séparer ici.

Cependant, un bruit dans le couloir distrait notre attention à tous les trois. Il y avait une petite voix pleine de plainte et deux autres en rage. La porte vola en éclat sous les foudres de Edwin.

Tes compagnons sont fidèles mon maître. J'ai eu vent de leur exploit pour traverser les pièges de Bhodi et ils méritaient des louanges pour ne pas avoir sombré dans la folie de Spellhold.

Sur la porte à terre, Seamon Havarian y fut jeté par Jaheira. Il tentait en vînt de calmer les furies vengeresses en expliquant qu'Irenicus n'était pourtant plus ici, tout en étant étonné de voir Yoshimo vivant et seulement égratigné. Jaheira lança un juron de tous les diables pour avoir manqué de peu l'assassin de son mari. Edwin tenta de sonder par où il avait fuit. Le sorcier voulait vraiment affronter un adversaire de cet trempe.

Parmi toute l'escouade d'attaque sur l'asile, ils ne restaient plus grand monde parmi les voleur de l'ombre. Et les survivants étaient mal en point. Cernd profita de ce temps de pause pour soigner les blessures de tout à chacun avant de sortir de cet endroit.



Irenicus avait fuit. D'après les dires de Seamon, il aurait prit un passage secret qui longerait les cavernes souterraines du territoire de la déesse araignée Lloth. Le terrain était dangereux et remplis de pièges mortels. Il aurait été suicidaire de les suivre par un tel chemin. Le pirate, qui avait vraiment une langue bien pendue, nous révéla qu'il y avait un moyen de les rejoindre d'une toute autre manière. En effet, ce filou avait fouillé dans les journaux d'Irenicus pour y découvrir quelques projets. Le sorcier comptait s'allier au elfe noir pour accomplir ses vrais objectifs. Il savait par où il suffirait de les attendre pour les cueillir de la manière la plus sournoise possible.

Havarian était vraiment un homme de peu de foi dont la confiance ne valait pas l'or qu'il réclamait. Le parfait opportuniste. Mais aussi très intelligent. Afin de gagner un minimum ma confiance, il sortit d'une des caisses de ses dernières acquisitions (surement le paiement d'Irenicus à son égard) une épée qui nous appartenait : Fury Céleste, l'oeuvre ultime de Taërom Grondemarteau et aussi le présent de notre maître Dan Whinthrop.

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Seamon proposa un marché des plus douteux. Pour commencer, il évita de dire que son navire avait été coulé par le seigneur pirate Descharick. Je l'ai découvert que juste après notre dernière discution. A sa manière, il voulait se venger de façon subtil en substituant le bateau de ce dernier. Mesquin et malin. J'appréciais son audace, mais j'étais loin d'imaginer jusqu'à où sa fourberie pouvait aller.
Alors que nous préparions notre plan, Cydine ne put retenir son pressenti. Elle savait au premier coup d'oeil que je n'étais pas toi. Et elle n'était pas la seule. Viconia aussi l'avait compris.

La situation devenait embarrassante. Pour tout dire, j'étais même mal à l'aise. Cydine est vraiment très attaché à toi. Ma présence semblait la rendre nerveuse et elle ne pouvait imaginer que j'existais au fond de toi. Cela me rappelait un peu notre cousine Imanienn à la Porte de Baldur. Tout ceci me déplaisait réellement ...

En revanche, Viconia fut ravie de me revoir. Elle espérait ardemment mon retour. Pour elle, cette situation semblait l'arrangée. Je pense que si je pouvais rester maître du corps originel, elle verrait ceci comme une bénédiction de sa déesse Shar. Mais je suis et je resterai une ombre. Tel est mon destin.

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Pour sortir en mer, nous devions voler un cor qui était gardé par la femme de Descharick. Assommer un garde et se glisser chez elle n'était pas si difficile que ça. Surtout quand on a un voleur de l'ombre avec soit. Ce fut d'ailleurs leur dernière aide. Ils avaient rempli leur part du marché et ils souhaitaient rentrer à Athkatla prévenir Aran que les fugitifs avaient réussi à fuir.

D'un côté, choisir un autre moyen de transport pour rejoindre les terres n'étaient pas une si mauvaise idée. Après tout, Seamon Havarian avait déjà prouvé qu'il n'était pas fiable. Et la suite correspondait parfaitement au drame qui s'y préparait.


Le seigneur des pirates débarqua avant que les derniers préparatifs ne soient fini. Il y eut bien une discutions au début. Seamon tenta bien de raisonner Descharick d'une manière quelconque. Mais quand sa femme se mit à dire que notre fourbe de capitaine ne méritait que la planche, le mari lui jeta un regard nacré de son oeil de verre. Le seigneur des pirates lui rappela qu'il lui avait confié le cor. Hors pour lui, si Seamon l'avait récupéré, c'était qu'elle l'avait trahi. Il commit un acte de pur folie.

Descharick exécuta sa femme sans le moindre remord.

Et ça ... Je ne le compris pas vraiment sur le coup, mais cela m'avait mis hors de moi. Elle était une parfaite inconnue. Pourtant, mon sang bouillonna. Le seigneur des pirates aurait dû retenir sa lame ... Car moi, je ne pus retenir la mienne.

Fury céleste luisait et exprimait ma fureur. Descharick me vit avancer vers lui, mais il n'en resta pas moins effrayé.


"_ Tu n'es pas le petit fou que j'ai envoyé à Spellhold ? Tu es de mèche avec cette langue de vipère ? Bien, approche et ..."

Mon attaque fut si vif qu'il n'eut le temps répliqué. J'avais élancé la botte secrète des maîtres de l'épée. Le tournoiement de lame si rapide qu'on ne peut le distinguer. Onze coups. Onze blessures réouvertes des cicatrices de Descharick. Ses hommes de main reculèrent face à mon courroux.

"_ Arg ... Impossible ! Personne ne peut être capable d'une attaque pareil ! Seul ... Seul Dan Fury en serait ...
_ Je suis Simba Lavidah, l'héritier du plus célèbre chasseur de prime dans l'art de l'épée. Et je suis aussi le plus puissant des enfants du seigneur du meurtre."

Le seigneur des pirates rampait minablement au sol lançant une traîné de sang sur son navire. Une fois à la passerelle, il recourra ses ultimes forces pour fuir à toute jambe suivi de ses pirates. Le bateau était à nous. Ma fureur éternelle venait de s'exprimer au grand joie de Viconia qui souriait. Mais à la plus grande déception de Cydine qui détourna le regard.

Quand à Imoen, elle trouva le courage d'avancer pour me gifler. Elle ne savait pas quoi exprimer d'autre. Elle grimaça en laissant deux perles de larme glissées sur ses joues. Elle me tourna les talons et se dirigea le plus loin possible de moi. En croisant Seamon, notre soeur lui rappela qu'il avait un navire à élancer en mer. Surpris, celui-ci ne tarda pas à ce remettre de ses émotions et de dire à son équipage de lever l'ancre.


Nous étions en route. En avant du navire, je regardais l'horizon nocturne en quête de réponse. J'étais de retour. Mais quelque chose en moi était différent. Je ne sais dire quoi à l'heure actuelle. Après un petit passage d'Edwin ravi de faire ma connaissance, j'ai glissé ma main dans mon sac. C'est là que j'ai découvert le journal et tes derniers mots.

Je n'avais pas sommeil. Je me suis donc mis à écrire la suite ...



Fin de chapitre.

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Chapitre 2 : une cité sous la mer


J'ignore après coup si j'avais vraiment fait le bon choix entre poursuivre Irenicus dans un dédale piégé ou de suivre le chemin que proposait Seamon. Certes, cueillir ce magicien lorsque sa tête sortirait d'un trou était une option intéressante. Mais faire confiance à un pirate qui a un point d'honneur sur "comment trouver une solution à son avantage" ne pouvait être qu'une mauvaise idée.


Au beau milieu de la mer, un navire venu de nul part nous aborda. D'étranges créatures et en grand nombre envahissaient le pont. Leur chef se mit à parler à tout le monde d'une voix sinueuse et direct. Ils étaient ici pour retrouver quelque chose qu'on leur avait volé. Chose qui était bien sûr en possession de Seamon quelques heures avant ... de se retrouver dans le sac Cydine.

Havarian savait que cette attaque allait arriver. Et il avait besoin de quelqu'un pour se défendre. Hmf ... Il aurait bien pu me le dire directement. Trancher des têtes et transpercer des coeurs étaient ma spécialité. Surtout si cela gène mes objectifs. A force de perdre du temps à tourner autour du pot, l'ennemi attaqua tout le monde avec pour objectif final de tuer tous ce qui était témoin et non pour récupérer uniquement leur bien. Mais entre temps, d'autres ennemis attendaient tapis sous l'eau leur heure. Le navire heurta quelque chose qui n'aurait jamais dû être là. Même dans ce genre de situation, le capitaine Havarian n'aurait jamais commis une erreur de navigation.


Le bateau s'enfonça presque d'un seul coup en mer. Nos premiers adversaires eurent juste le temps de replier sur leur navire en tuant les quelques membres d'équipage qui tentèrent de les suivre.

Nous étions dans l'eau. Edwin tenta du mieux qu'ils pouvaient pour ne regrouper avec ses sorts dans une bulle magique pour que nous puissions être entraînés vers le fond. J'appréciais l'idée. Car, sans cela, j'aurai été contraint de lâcher Fury céleste et de la perdre à nouveau, cette fois-ci pour de bon. Nous étions tous là à l'exception de quelques membres d'équipage et de Seamon. Avait-il péri ? j'en doute vraiment.


Edwin se mit à toussoté afin d'avoir l'attention. Il tenait à préciser que même étant un magicien compétent, il ne pourrait pas diriger sa bulle vers la moindre côte. Et il y avait beaucoup trop de monde pour tenter quoi que ce soit de concluant. Mais avant de poursuivre sa théorie d'une solution délicate, nos derniers assaillants encerclèrent la bulle. Je n'avais rien vu d'aussi moche. Même le plus vulgaire diablotin illuminerait par rapport à ces choses. On aurait dit de gros poissons avec des bras et des jambes. Leur apparence donnait des aires menaçants. En les voyants faire des gestes entre eux, on croirait qu'ils discutaient sur un quelconque partage de nourriture.

Cependant, cet ennemi devînt notre salut ...

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Comment dire et le décrire. Là où nous étions ne ressemblé en rien à ce qui était connu. Aucune légende, ni rumeur n'en parlait. Pourtant, de mes propres yeux, nous venions de découvrir une cité sous marine caché depuis des temps immémoriaux. J'étais aussi surpris que tout le monde par le spectacle. Un sentiment que je ne saurais expliqué brûlait en moi.


Toril est vraiment un monde magnifique et riche ... Un monde où la vie et la mort présentent une beauté sombre et harmonieuse. Oh mon maître, j'ai hâte de te retrouver pour en découvrir toujours plus. Hâte d'imposer la peur et le courroux à ces terres insouciantes ...



Les hommes poissons nous conduire à travers leur cité. C'était une accumulation de temple et autres architectures. Il y avait même un navire en or qui attira le regard d'Edwin. Même si il y avait une collection d'un point de vue âge et histoire, il y dominait des sculptures dédiées au dieu des abisses Sahuagin, certainement la divinité de ces créatures aux langages primitifs.
Peu de temps passa avant que nous fûmes présentaient à la plus puante et nauséabonde bestiole qu'il m'a été de voir. Mais malgré ça, je me tins droit face à elle avec le respect que je lui devais. Pas de doute que j'avais affaire à un roi des mers et des océans.

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Que dire ? Qu'écrire ?


Cette histoire est si courte que je n'ai pas trop envi de m'éterniser à le décrire. Après un sortilège de compréhension des langages, le roi nous a ordonné de l'aider dans sa guerre civile. Un autre suzerain voulait sa place et il devait en finir vite. Il y avait une prophétie qui disait que notre arrivée était décrite et que nous allions les venir en aide.


Sur la place centrale de la ville, un horrible monstre détenait la clé de la fin de la guerre. Un artéfact puissant me suis-je dit. Peut-être qu'il y aurait un intérêt quelconque de leur subtiliser la chose après la sois-disant promesse de nous aider à poursuivre notre chemin.


Le monstre était un tyranoeil. Il avait un aspect horrible que ces congénères, mais surtout beaucoup plus bavard. Quand nous arrivâmes, il nous interpella comme si nous étions des passants.

C'était peut-être la meilleur rencontre que nous avions fait durant notre séjour ici. Le tyranoeil nous expliqua sa mission vieille de 65 ans et qu'il lui restait encore 35 à faire pour que les termes de son contrat s'estompe. Il nous avoua qu'il s'ennuyait terriblement même si 100 ans ne lui représentait pas grand chose de la durée de son espérance de vie. Evidemment, sa mission compromettait la mienne. Et comme il n'était pas stupide, même je le terrassais, le coffre ne s'ouvrirait pas avant les 35 ans à venir grâce à un sortilège qu'il avait placé.

Ce fut Haer'Dalis qui trouva l'idée pour convaincre le tyranoeil de nous ouvrir le coffre. La mission de celui-ci était de garder le coffre et uniquement le coffre. Son contenu n'avait aucune importance d'après les termes de son défunt invocateur. De ce fait, il ne trouva rien à redire pour que nous jetions un oeil à l'intérieur.

Vide. Totalement vide. Où alors, le tas de poussières qu'il renfermait devait être quelques choses de périssable et qui, en 65 ans, avait eu raison de celle-ci. Le tyranoeil se mit à rire. On lui avait demandé de garder quelques choses qui ne pouvait se garder. En fin de compte, notre arrivée lui avait fait gagner 35 ans de pénible servitude. Il nous remercia avant de retourner dans sa dimension.

Quand nous, notre quête était voué à l'échec. Je me demandais à cette instant si il ne fallait pas tuer tous les hommes poissons pour pouvoir sortir de cette endroit. Mais il était plus sage et raisonnable d'en parler avec le roi et décider après si mon désir de sang satisferait cette perte de temps.

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Le roi écouta notre récit avec attention. L'objet avait péri par le temps. Il regarda en direction d'un temple pour admirer la statue de son dieu avant de répondre davantage.
L'objet en question était un organe séché : Le coeur du père de celui qui voulait ravir sa place. Celui n'ayant pas survécu avec le temps, c'était le signe du destin qu'il attendait.



Nous eurent explication si ce n'était que de suivre les troupes et le roi vers l'antre du faux prince. Après quelques escarmouches, nous arrivâmes face à lui. Armé d'un trident, ce renégat ordonna son droit de duel contre le roi. Mais le souverain se mit à rire. Jamais il s'abaisserait à affronter un freluquet menteur et qui n'a pas de sang noble dans ces veines. Le faux prince grogna de rage.

J'interpella le roi. Je lui proposais mes services pour se débarrasser de cette racaille à tête de poisson. Il ne vit aucune objection à cela. Ce vite est bref. Un seul coup me suffit pour abattre ce pauvre fou. Une fois satisfait, le roi nous aida en retour. Il nous indiqua une route secrète pour rejoindre Ombreterre ...

Dame Tymora me souriait. Avec de la chance, nous pourrions croisés Irenicus qui ne pouvait être qu'en dessous de nous.


Mais j'espérais trop vite. Le sorcier avait une demi journée de marche de plus que nous. C'est ce que m'appris un petit groupe de gnomes des profondeurs ...

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Chapitre 3 : Le sang argenté


Les Svirfneblins ou gnomes des profondeurs étaient sans doute le peuple le plus sage d'ombreterre. Travailleur et commerçant, ils s'avèrent très utile de les avoir en allier plus qu'en ennemi.
Je me demande pourquoi ils ne vivent pas à la surface. Bien qu'ils disposent d'une apparence sombre et énigmatique, je suis certain que ombreterre limite partiellement leur potentiel. Cependant, je ne peux l'ignorer que leur première ressource se situe ici et nul part ailleurs d'en d'aussi importante quantité : les pierres précieuses.

Je me suis d'ailleurs laissé tenter. Je me suis dit que si j'achetais quelques choses, ils pourraient retour m'offrir des informations. J'ai donc pris deux colliers : un saphir et un rubis. J'ai offert le premier à Viconia qui apprécia à sa juste valeur le cadeau. Le deuxième à Cydine qui fut surprise par un tel comportement de ma part.

Haer'Dalis eut la même idée que moi. Il prit un bracelet de deux serpent d'or et d'argent qui s'enroulaient en formant un cercle. Je n'aimais pas trop ce geste de sa part envers Cydine. Ces intentions étaient difficile à interpréter.


Les gnomes devinrent plus bavard. L'effet était estompé. Ils ne tardèrent pas à nous donner des informations particulièrement intéressantes.

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Les Svirfneblins étaient inquiets. Ils parlaient de plus en plus dans leur langue natale afin qu'on ne sache pas vraiment ce qui se passait. Mais ils oublièrent que Viconia, une elfe noire, connaissait leur dialecte.


Dragon d'Argent. Ce mot ne passa pas inaperçu. Ardam fut le plus intéressé de tous. Un de ses congénère vivrait ici à Ombreterre. Et quelque chose lui serait arrivé. Cette histoire devint intéressante. Leur chef mit du temps à nous répondre.


Puis, il prit le pas pour nous conduire au dragon.



L'antre était étroit. Difficile à croire qu'une telle créature vit ici. C'était isolé des autres dédales. Pourtant, des empruntes fraîches et peu perceptible laisser supposer de gros mouvement. Le chef des Svirfneblins sortit une pierre lumineuse de l'une de ses poches ce qui dévoila l'antre.

Immense. Une pièce unique ornée d'une sphère sculpté à chaque recoin. Les Svirfneblins avaient au travers des âges offerts leur main d'oeuvre au dragon. C'était digne de son rang.

Alors que nous avancions, notre guide fit raisonné sa voix pour appeler le maître des lieux. Après un silence déroutant, un léger grognement nous surprit.


"_ Partez ... Partez ... Cette douleur ... Fuyez ... FUYEZ !"


Sortit de son manteau d'invisibilité, le dragon d'argent tenta de nous effrayer du mieux qu'il ne pouvait. Ma main était déjà sur fury céleste, mais Cindyne m'arrêta. Elle savait que mon instinct aurait pu commettre une erreur effroyable à ce moment là. Et je pense qu'elle avait bien fait.

Edwin était le deuxième à agir. Une bulle nous protégea. Le dragon ne tenta pas un souffle inutile. Mais poursuit sa menace.

'_ Je ne souhaite pas combattre ... Partez temps que vous le pouvez encore créature de la surface ... Je veux être seul ... Je ..."

De sa taille, la créature tomba sur le sol. Son sang ruisselait au travers d'une blessure béante. Une lance noire, fait de magie pure, le tuait à petit feu. Le dragon vivait ses derniers instants de sa vie et ne voulait aucun témoin à son agonie.

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Le chef Svirfneblin exclama un cri étouffé. Le gardien des tréfonds obscures avait été abattu. Les elfes noires de la cité Ust Natha avaient osé l'impensable. Comment, se disait le gnome. Le dragon était pourtant invulnérable au sortilège de la reine araignée.


Ardam s'avança. Le dragon voulait l'effrayer mais elle sentit une odeur familière.


"_ Un rejeton de Firkragg. Que fais-tu loin de ton nid dragonnet ...
_ Contenez votre souffle dragonne d'argent. Je vais lier mon essence à la vôtre.
_ Un espoir dans les ténèbres. Béni soit ta venue enfant. Cela fait si longtemps que je n'avais côtoyé l'un de mes congénères."


Ardam prit sa forme draconique pour lancer le sortilège qui liait les dragons métalliques. Si les colorés se jalousaient entre eux, les métalliques s'entraidaient quand l'un d'eux été dans le besoin.

"_ Je ressens mes forces me soutenir. Merci enfant. Mais mon agonie n'est que retardé. Cette lance noire aura raison de ma volonté.
_ C'est une arme magique de grande puissance, inspecta de loin Edwin intrigué. Le genre de relique qui ne disparaît que quand sa victime est définitivement morte.
_ C'est affreux ! s'exclama Cydine. Ne pouvons nous rien y faire ?
_ Hm, si j'étudiais ceci de plus près et avec beaucoup de temps, je pourrais faire quelques choses (m'emparer de cette arme même). Mais j'ai bien peur que ce dragon ne puisse survivre suffisamment longtemps. Regrettable.
_ De combien de temps avez-vous besoin Edwin ? demanda Cernd qui fouillait dans sa besace.
_ Une semaine voir une quinzaine de jour.
_ La nature est porteuse de vie. Même dans ce dédale où la lumière du soleil ne s'y reflète, elle nous viendra en aide pour sauver cette noble créature."