[Quête : Tel est pris qui croyait prendre] Groupe 2

[Arthur de Faisanlys]

" Heu ben heu." répondit Arthur, très en verve.
Même si le soutien venait du petit elfe fou, cela lui fit quand même chaud au coeur et il le gratifia d'un sourire qu'il espérait amical. Les regards furieux de ses autres compagnons continuaient cependant à le mettre mal à l'aise, et pas qu'un peu.
" En fait, c'est... heu... comment dire... c'est mon Dieu qui me prête un peu de sa... de son pouvoir... Moi je n'ai pas de pouvoirs magiques, ou quoi... Je suis juste une sorte de canalisation... Heu non. Catalyseur. Quelque chose comme ça. Il faudrait, pour que je puisse t'apprendre quelque chose... que tu aies aussi un dieu pour t'aider... et même si tu en avais un... à vrai dire, je n'ai jamais donné cours qu'à des novices... sur l'entretien d'une armure, le pansage d'un destrier, les armoiries de l'armée luménienne... Ce genre de trucs... qui ne font pas de lumières."

[Damant]

Damant sourit en écoutant le dialogue du paladin et de l'elfe et alla ensuite vers Kasumi et Adara, laissant tomber les armes ramassées sur son tour de ronde.

Un ennemi qui laisse des armes derrières lui est un ennemis déjà bien armé... voire confiant, nous savons à quoi nous attendre...

D'un autre côté, si vous voulez encore réfléchir à votre jugement sur les mâles de la tribue ; notre jeune ami viens d'affirmer qu'aucun être malintentionné ne frayait dans cette jungle. Et je le crois ; du coup, il est presque sûr que plus personne ne soit sous l'emprise d'un maléfice quelconque.
Il pourrait être interressant de les trouver avant qu'ils ne nous trouvent pour voir quel est leur état d'esprit actuel.
Et vu que nous n'avons plus le choix, peut être les surprendre lorsqu'ils croiront nous surprendre, ici même?

[Taliesin]

-La magie de votre compagnon, malgré les apparences, ne sera pas allée bien loin : elle n'aura pas embrassé l'île tout entière, ne sera sans doute pas allé jusqu'au repère des mâles. Il y a d'autres forces, ici, des "vents" étranges. La puissance dégagée en ce lieu se sera vite étiolée, atténuée, dissipée en s'éloignant. A une lieue, deux peut-être, il n'en aura plus rien subsisté. Et nos mâles n'en auront donc pas eu connaissance, ni n'auront été jugés par elle.
La chef fit signe à ses lieutenantes de s'approcher.
-Chercher les traces de ceux qui sont venus ici. Essayez de les suivre dans la forêt, afin que nous ayons une idée de la direction qu'ils ont prise. Ne vous éloignez pas trop, cependant. Nous allons nous tenir sur nos gardes, préparer le bivouac pour cette nuit. Ensuite, nous aviserons : il est probable que nous nous mettrons en route pour les surprendre...
Plusieurs amazones acquiescèrent, s'éloignèrent.

[Arthur de Faisanlys]

Arthur demeura planté comme un piquet, ignorant ce qu'on attendait de lui, ou de ses compagnons. Il était plutôt soulagé d'avoir échappé à l'ire des Amazones, mais comme depuis le début de leurs échanges, il avait l'impression qu'elles se suffisaient parfaitement à elles-mêmes et qu'ils ne servaient à rien. Monter le camp, suivre des traces, discuter avec une vieille liche. Rien de tout ça ne les concernait pour l'instant. Enfin... Ils pouvaient sans doute donner un coup de main à droite ou à gauche. Il accrocha donc le premier regard féminin aux alentours avant de demander, très humblement :
" Je peux faire quelque chose pour me rendre utile ?"

[Kasumi]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

D'expérience, Kasumi savait pour sa part que les ennuis viendraient bien assez vite en même temps que les occasions de se distinguer. Malgré tout, le rôdeur avait toujours du mal à rester calme dans ces moments d'attente avant la bataille. Pouvoir se reposer sur les elfes était largement compensé par l'inquiétude de l'incertitude et de l'absence d'Astrée. Le demi-elfe ne cessait donc de scruter les alentours, à la recherche d'un détail insolite ou d'un signe de danger. Il demanda à Première Neige qui était partie en vadrouille de se rapprocher pour qu'il puisse la garder à l'œil.

[Zaiu]

Cette nouvelle période d'inaction offrit à Zaiu l 'occasion de se plonger dans une introspection méditative. Pour faire de la lumière avec ses doigts, il lui fallait un dieu ... Quel pouvait être le lien logique d'ailleurs ? Et puis d'abords, c'est quoi cette histoire de canalisation ? Comme les égouts des grandes villes ? Ca a l'air sacrément dégeullasse cette histoire... A moins de choisir un dieu qui sente bon et très propre sur lui ; ce qui exclu tout le panthéon orc... Hormis des soucis de vocable, Zaiu n'était pas particulièrement religieux et avait une connaissance toute relative de l'au-delà. Il avait bien en tête quelque noms elfiques mais ils ne l'inspiraient pas trop.

Coupant la parole à Arthur :

Et avec Tempus, ça marche aussi ?
... Mais Zaiu n'a pas trop envie d'être une canalisation ...

[Damant]

Damant avait poussé du pied les armes trouvées sur le côté et s'était détourné de la chef pour marcher vers la position d'Adara, pour ensuite l'aider elle et ses soeurs dans la préparation du camps... Un brin agacé que l'attente se fasse encore une fois avant la "bataille"...

[Taliesin]

Et cette attente se prolongea.
Plus d'une journée.
Aidées par les rescapés, les amazones qui n'étaient pas parties à la recherche de pistes, dressèrent le camp dans le village, puis y montèrent la garde. Les femmes semblaient peu désireuses de s'installer sous les toits, dans les rues ou sur les places où s'étaient déroulé le massacre. La plupart prirent donc position dans les arbres, ce qui facilitait d'ailleurs leur guet.
Les heures s'ajoutaient aux heures dans une immobilité de plus en plus intenable.
Une première messagère revint : elles avaient effectivement trouvé des traces fraiches. Les explorations allaient se poursuivre.
Une seconde lui succéda enfin : d'autres traces avaient été repérées, invisibles à quiconque n'était pas de leur clan. Nombreuses, elles semblaient converger dans la même direction.
Celle du village des hommes, à n'en pas douter.
Cela entraîna une nouvelle décision de la chef des amazones. Celle de marcher sur l'ennemi le plus rapidement possible, afin de le prendre par surprise... et de l'éliminer.
Dès lors, il ne fallut guère de temps avant que l'armée ne se mette en route.

[Arthur de Faisanlys]

Arthur fut heureux qu'ils se mettent enfin en route. Il était très patient et n'avait qu'indulgence et amitié pour le petit elfe timbré, mais après avoir essayé de lui expliquer le principe de la magie divine environ douze fois, il avait cessé d'imputer ses échecs répétés aux différences culturelles entre elfes et humains pour se poser d'importantes questions existentielles quant à ses propres compétences d'enseignant (jamais au grand jamais il n'aurait osé douter du nombre de neurones qui s'abritaient dans le crâne de Zaiu).
Le retour des éclaireuses était une bénédiction !
En même temps, cela signifiait que le sang coulerait bientôt. Mais l'exaltation ambiante était contagieuse. Arthur connaissait ce genre de fièvre, de tension, il l'avait vécu lors des émeutes luméniennes. Il suffisait de se laisser porter. Les sens s'embrasaient. La justesse de la cause balayait toute autre considération. Il n'avait pas peur. Il n'aurait pas peur.

[Zaiu]

12 explications d'Arthur et autant d'essais auprés d'autant de divinités ... Un léger picotement se resssentit dans ses doigts, dans ses mains, ses avant-bras, ses bras : le prélude a une violente crampe puisque sa dernière tentative dura 3 heures. Mais ce genre d'arttifice était de moindre importance pour Zaiu. Il avait appris qu'un Pale Adin* est un guerrier se vouant à la justice et au cognage de vilains ! Zaiu avait déjà le teint, il ne lui manquait que la pratique offerte par l'expérience, la volonté étant déjà sienne !
N'osant oser (si j'ose dire) questionner Arthur sur sa profession qui lui semblait si évidente, il fit plusieurs fois le tour du camps en quête de la signification du mot "Adin", en vain.
Il ressassait ces derniers jours tout en marchant, à son poste. Soit dit en passant, il trouvait ça nul les batailles dans la jungle : ne pas parlez, ne pas faire de bruit, ne pas respirez trop fort... Tout était propice à de fourbes manoeuvres, et c'était d'ailleurs ce que les amazones cherchaient à faire. Mais, une question le tarabustait : comment savoir si on tape sur un guerrier si celui-ci vous tourne le dos et n'as même pas le temps de dégainer ? Il avait de plus en plus peur de faire une grosse bétise. Il s'était jeté avec enthousaisme dans le conflit sans se poser trop de questions ... Et maintenant, à l'heure où l'échéance conflictuelle, il sentait vasciller sa volonté sous le poids de l'incertitude. Il lui fallait une caution morale : Kasumi ? Bof ... Damant ? Heu ...( ) ... La chefetaine des amazones ? les commises à l'infirmerie ? Aux cuisines ? Mais quelle suspense intenable !
C'est aux pieds d'Arthur qu'il se jetta, lui si grand, si tachant de suivre une voix, lui qui porte l'étendard de la justice même sur cette île perdue, lui qui fait des trucs avec ses doigts ! ( )
Zaiu invoqua un rituel humain qu'il espérait toujours de rigueur et qu'il avait entendu dans les histoires de son Tonton éloigné par alliance Odoacre :

Fais de moi ton Essecuyer !
Zaiu est jeune et a besoin de suivre un mentor initié aux voies impénétrables de la vertue ! Toi aux doigts brillants ! Engouffres-toi dans mes ténèbres pour les dissiper !

*'



*pardon ...
*' est-on responsable de ce qu'on écrit passée une certaine heure ?

[Kasumi]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

Kasumi était somme toute soulagé que l’attente prenne fin et que la confrontation tant ressassée ait lieue bientôt. Une nouvelle fois il se demanda si ce qu’il faisait là était bien. Pourchasser des mages renégats ne lui avait posé aucun problème de conscience mais la façon dont ce nouveau combat s’était imposé à eux alimentait toujours ses doutes. Ils s’apprêtaient à attaquer un ennemi qu’il n’avait jamais rencontré, dont il ne savait pratiquement rien. C’est donc avec son air morose coutumier qu’il suivit la colonne, tout en prenant garde à ne faire aucun bruit en marchant.

[Arthur de Faisanlys]

La subite pirouette saupoudrée d'une petite déclaration imprévue de Zaiu laissa Arthur absolument sans voix. Et sans voie, pendant un temps. Il demeura muet de stupeur, donc, et terriblement gêné, car la démonstration de l'elfe fêlé, aussi honorable soit-elle, avait un peu dépareillé dans leur cheminement silencieux, très silencieux, furtif même, pour ne pas dire complètement... discret.
Aussi, sa première réaction fut de plaquer un doigt sur la bouche de l'opportun et de faire :
" Chuuuuuuuuuuuuuuut, malheureux, tu vas nous faire repérer !"
Mais comme personne ne semblait vouloir les cribler de flèches ou de projectiles magiques, il se redressa et tenta d'essayer de comprendre ce que Zaiu avait cherché à dire. N'ayant pas du tout l'esprit mal tourné, le prude et chaste et très poli Arthur ne s'appesantit pas sur ces histoires de doigts à engouffrer et grimaça en rougissant© (à force).
" C'est que, heu... Ce ne serait pas très... réglementaire, je crois... Heu... Je ne suis pas certain... Vu que je viens d'être adoubé, tout ça... Je ne crois pas que j'ai déjà le droit d'avoir un écuyer."

Le fait qu'il n'aurait probablement pas choisi Zaiu, s'il avait eu le droit, ne lui traversa même pas l'esprit.

[Zaiu]

Décidément, les humains étaient incompréhensibles ! Qu'est-ce qu'on en a à faire du réglement dans une jungle sauvage perdue sur une île qui n'est pas sur le même plan d'existence que celui dans lequel où a été édicté le sus-dit règlement ! Comment ça cette phrase ne veut rien dire ?!

Laissons la parole à Zaiu alors. Celui-ci d'ailleurs, pas du tout désapointé, prit d'abords la mouche avant de s'adonner à sa deuxieme nouvelle activité préférée : la négociation diplomatique. Il se remit en marche aux côté d'Arthur, arguant en chuchotant :

Zaiu pense que dans la vie, il y a des occasions à ne pas louper. Surtout pour vous, les humains. Moi, c'est pas grave, je vais vivre 800 ans, une ou deux perdues ? Bon ... on en fait pas tout un fromage ...
Puis Zaiu pense aussi que si Arthur est là, c'est qu'on lui fait confiance, et donc qu'il a droit à des initiatives.
Puis regarde ! Zaiu est déjà tout pâle !

[Damant]

Damant, qui précédait les deux larrons, se retourna un instant lorsque l'elfe fit sa demande à Arthur, puis sur un sourire amusé se remit en marche pour remonter la file, arrivant à la hauteur de Kasumi qui suivait le gros des "troupes" elfiques.

[Taliesin]

Il y eut alors un battement d'ailes, et un oiseau au plumage multicolore vint se poser sur l'épaule d'Adara, brièvement, avant de reprendre son vol. L'amazone fit aussitôt signe à la petite colonne d'interrompre sa progression.
-Notre chef va nous rejoindre, dit-elle, grave.
Ce fut chose faite moins d'une demi heure plus tard. La chef en question, entourée de plusieurs de ses guerrières les plus expérimentées, surgit du sous-bois, les rejoignit en quelques souples foulées.
-Plusieurs de nos groupes ont repéré des éclaireurs ennemis qui progressaient en direction du village, dit-elle sans détour. Et nous avons tout lieu de craindre que certains de ces éclaireurs aient vu quelques-unes des notes. En tout cas, ils ont rebroussé chemin au plus vite.

[Kasumi]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

Leur présence ne pouvait plus être cachée désormais. Les évènements avaient en partie échappé à leur contrôle et se précipitaient vers leur conclusion. Désormais, il n’importait plus que d’y réagir au mieux. L’inaction ne pouvait conduire qu’à l’échec et à la mort. Et pas seulement que pour lui mais aussi pour celle qu’il avait laissée derrière. Si les éclaireurs rapportaient que les défenses du village étaient absentes, la vengeance pourrait pousser les mâles à le rechercher pour le détruire.

- Nous allons devoir combattre ici, les attirer jusqu’à nous. Il ne faut surtout pas que leurs forces nous contournent. De combien de temps disposons-nous ?

[Arthur de Faisanlys]

Arthur eut un peu de mal à rassembler ses esprits. Il était encore en train de se demander comment ménager le pauvre Zaiu que son manque d'enthousiasme avait manifestement ébranlé, puisqu'il en avait pâli. Mais la cheftaine des elfes les avait interrompus. Ils devraient reprendre cette conversation plus tard. Il sourit quand même au jeune elfe, histoire de le requinquer, espérant qu'il n'interpréterait pas la chose de travers. Vu le personnage, les risques étaient élevés.
Quant à la stratégie à appliquer désormais, ce n'était absolument pas de son ressort. Il se contenta donc d'opiner, la mine très sérieuse, à ce que venait de dire Kasumi, autrement plus qualifié pour ce genre de chose que le jeune paladin.

[Zaiu]

Après la déclaration de la cheftaine, un coup de sang réveilla les ardeurs guerrières de Zaiu, rejetant par la même, dans les tréfonds de son cerveau, la conversation d'avec Arthur. Le Mal était à porter ! Mais pourquoi encore discutailler ! Pourquoi ne pas donner l'ordre du saint et vengeur assaut qui purifiera cette île oubliée de tous d'une partie de l'infamie qui la ronge ! Le poing de la justice n'a que trop attendu pour s'abattre ! Il a envie de cogner fort ! De déchainer sa fureur !

Afin d'éviter un éventuel enchevêtrement de la discussion, il prit part au silence d'Arthur et commença à s'échauffer : flexions, rotations des articulations ...
Préparation mentale via la récitation d'un mantra antique et enthousiasmant :"Du SaaAAAAAAAng !" Heu ... Bon on est d'accord, je viens juste d'exprimer là l'idée principale hein ?! C'est pas vraiment les mots que Zaiu utllisa à ce moment là.

[Damant]

Au vu des dernières déclarations, Damant s'était mis à la hauteur des autres. Bien que la proposition de Kasumi aie du sens, il se tourna vers Adara et la cheftaine, vaguement impatient.

Peut-être serait-il temps au contraire de se mettre sur les traces de ces éclaireurs et d'attaquer avant qu'ils n'aient le temps de préparer quelque chose. non?

[Zaiu]

Aaaaaaaah ! Quel bon sens ce Damant !
Il venait d'exprimer très exactement les pensées de Zaiu (quoique de manière un peu plus subtile il est vrai). Ce -dernier ne put se retenir d'opiner en ce sens.

Il a raison !
Plus un instant à perdre ! Krazons tout ça !

[Taliesin]

-Je suis plutôt de l'avis de messire Damant, répondit l'amazone. D'autant que s'ils sont déjà venus au village, s'ils ont à nouveau envoyé des éclaireurs dans cette direction, c'est qu'ils préparent quelque chose de mauvais. Mieux vaut donc ne pas leur laisser le temps de réfléchir.
Elle soupira.
-Le seul problème, c'est qu'ils sont nos semblables. Nos semblables déments, dévoyés, déchus, mais nos semblables malgré tout. De ce fait, ils connaissent toutes nos techniques, toutes nos manières de penser. Comme nous connaissons les leurs... Du moins, comme nous les connaissions. Car qui nous dit que leurs nouveaux maîtres ne leur ont pas révélé certains secrets, propres à renverser l'équilibre des forces en leur faveur ? Heureusement, nous avons aussi un atout majeur : votre présence dans nos rangs. Vous n'êtes pas de notre peuple, pas même de cette île. Vos méthodes, vos stratégies pourraient nous aider à les surprendre, à triompher.

[Zaiu]

C'est pas le moment de parler stratégie autour d'une carte !
Et encore moins celui d'avoir des états d'âmes !
Vous êtes des guerrières oui ou non ?!
N'allez vous pas défendre vos filles et vos vieilles ?!


Et Zaiu qui craignait les elfes sauvages ...

Le jeune elfe expatrié n'en revenait pas de l'attitude de la cheftaine. Il s'était toujours fait une image en béton armé (enfin, en mur fortifié) des cette ethnie elfe. Pour sur, tout volait en éclat aujourd'hui.
Il bouillonait à l'intérieur et ne faisait pas le moindre effort pour se contenir.

Avez-vous endurer tant d'infamie pour renoncer alors que rien n'est joué ?
Allez-vous passer le reste des siècle à fuir une menace qui peut être vaincu ?
Attendrez-vous inerte l'archer vous occire ?

Si c'est le cas, dîtes le clairement et laissez-nous à notre bottage de train de sorcier !

Sinon ! Ensemble ! Allons faire pleuvoir les gnons de la JUSTICE !

Pour vos Mânes !

[Damant]

Intimant d'une main à Zaïu de respirer grandement et calmement, Damant se retourna vers la cheftaine en haussant un sourcil.

Bien, puisque nous sommes d'accord sur le fait de ne pas avoir de temps à perdre pour que les éclaireurs adverses n'aient pas encore le temps de donner trop de nouvelles ni que vos hommes aient le temps de se préparer en conséquence de ces révélations ; voila ce que je propose.

Vous détestez les hommes, nous sommes des hommes, votre venue jusqu'ici est dans le but de nous pourchasser, nous ; les naufragés.

Nous allons "fuir" vers leur position sans ménagement, dès qu'ils nous auront repérés, nous expliqueront que nous nous cachions dans ce village abandonné depuis peu de temps pour vous éviter vous, les femmes, qui avez tué le reste de nos compagnons. Le temps qu'ils assimilent cette nouveauté, leur attention sera fixée sur nous. Vous attaquerez donc sur le champ, dans l'heure qui suivra notre départ, en progressant avec une extrême prudence et discretion.. Quand ils commenceront à se ranger pour vous faire façe, nous seront déjà dans leur rangs...

s'adressant en particulier à ses "compatriotes" Luméniens, le regard allant sur chacun d'eux avec insistance pour qu'ils comprennent la tactique et le rôle à jouer.

et nous, en tant que naufragés traqués, nous n'aurons pas remis nos armes et aurons gardés une attitude ouverte mais résolument méfiante. En parlant fort et avec frayeur, comme si nous étions à bout de nerfs après cette traque que les "femmes elfes" nous auront donné.

Haussant les épaules

Effet tenaille, il faudra frapper FORT et VITE. Comme nous seront au milieu de leur position, essayez de les dépasser pour les prendre à revers afin que ceux qui seront au delà de notre position ne nous abattent pas avant que vos troupes soient toutes engagées dans la bataille.

Frappant dans ses mains avec un sourire.

On y va?

[Kasumi]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

Kasumi leva la main et secoua la tête, tentant ainsi de modeler l’ardeur de ses compagnons, maudissant l’impulsivité de la jeunesse.

- C’est un plan des plus suicidaires que celui-ci. Damant, vous présupposez que nos adversaires seront enclins à poser des questions plutôt que d’abattre sur le champ des intrus, qui plus est, des intrus armés. Je pense que ceux qui n’auront pas le malheur de servir de cibles, seront aussitôt faits prisonniers et ne seront plus d’aucun secours pour nos alliés.

[Zaiu]

Surtout qu'une partie de notre équipement nous a été donné par les elfes ...
Puis une tenaille à à 7 ou 8 ...

Zaiu avait pris la mouche ! Damant l'avait remis à sa place alors que ça se trouve, il était plus jeune que lui ! Outrage !

[Damant]

Damant haussa les épaules d'un air dubitatif.

Nous sommes des hommes et eux aussi. Si leurs soeurs ne nous ont pas abattues d'emblées alors qu'elles ont le plus de griefs à l'encontre des porteurs de services trois pièce, on peut penser qu'ils ne le feront pas non plus, voyant peut être même eux aussi des alliés en nous, puisque nous seront très "remontés" contre ces "amazones de malheurs"..

De plus, ils sont sur le pied de guerre, savent les femmes en marche pour leur position. Nous ne seront qu'un élément de plus pour leur indiquer où elles se trouvent et auront autre chose à penser en sachant qu'elles sont sur nos talons

A Zaïu avec un sourire amusé, le voyant prendre mal son geste, par méprise

7 ou 8? Il me semblait que celle qui t'avait rendu la monnaie de ta pièce et toute celles qui avaient ris de cela étaient plus nombreuses. Nous nous pourrions tenailler le chef auquel nous seront surement conduis, une fois que son attention aura été détournée par l'arrivée de la horde sauvage.

Sourit en croisant les bras, avec un regard pour Adara, qui serait surement la première des elfes à vouloir en découdre avec leurs anciens compagnons.

Ou sinon, nous pouvons retourner fomenter un plan dans le village perdu, nous construire des cahuttes de bambou et attendre que ça se passe.

[Kasumi]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

Kasumi sentit la moutarde lui monter au nez à la dernière remarque de Damant. Cet homme ne lui inspirait nulle confiance depuis le départ et il ne faisait rien pour le cacher. Après tout, leurs vies étaient en jeu et le cartographe entendait les jouer au hasard.

- Nous ne pouvons pas fonder notre stratégie sur des suppositions. A la guerre, l’ennemi ne réagit jamais comme nous nous serions attendus à ce qu’il le fasse. Il se pourrait que les hommes nous accueillent les bras ouverts, voyant en nous d’improbables alliés. Mais pardonnez-moi d’être un peu sceptique. N’oubliez pas que nos adversaires ont peut-être partie liée avec des mages puissants. N’oubliez pas non plus que ce sont eux qui ont déclenché le conflit. Ils ont déjà plus que fait preuve de leur attitude belliqueuse. On ne peut pas s’attendre à la même retenue que celle dont nous avons déjà bénéficié. De plus, un ennemi en alerte, aux abois, ne s’embarrasse que rarement à réfléchir face à un belligérant inconnu…

Le rôdeur reprit son souffle et une partie de son calme avant d’ajouter :

- Si nous devons faire diversion, j’entrevois une autre possibilité. Peut-être pourrions-nous tromper notre ennemi sur nos intentions envers les femmes d’une autre façon. Nous pourrions simuler une attaque contre un petit groupe d’entre elles et ainsi les attirer dans une embuscade. Cela nous donnerait une meilleure chance d’être considérés comme des renforts potentiels. Et cela nous laisserait aussi une porte de sortie vers une attaque plus directe si nous sommes pris pour cible, nous ou nos « proies ».

[Zaiu]

L'auteur des posts de Zaiu avait presque cru voir un point d'exclamation dans la tirade de Kasumi ! Preuve s'il en est que quelque chose de gravissime et d'extraordinnaire était sur le point de se produire ! La situation n'était donc que gravissime. La réponse du rodeur était également une pièce de théatre qui se finirait imanquablement en bain de sang ... Alors pourquoi ne pas foncer dans le tas tout simplement ?!
Le jeune elfe se contenta de garder le silence, d'hausser les surcils à l'évocation du plan de Kasumi, et, de lancer subrepticement un regard vindicatif plein d'une récrimination farouche et hostile à Damant ! Le tout agrémenté d'un tirade de langue en bonne et due forme ! Ouuuh ! Il fallait pas trop chauffer les oreilles du Zaiu !

[Damant]

Répondant à la langue de Zaïu par une esquisse de révérence d'un air amusé il se tourna une fois de plus vers Kasumi.

Bien, il est vrais que mon plan comporte des lacunes. Le tiens également. S'ils arrivent à croire que nous ayons pû surprendre leurs soeurs malgré toute la dextérité à être discrètes dont elles font preuves ; il faudra encore attendre qu'ils soient tous découverts pour les prendre en embuscade. Le temps que les derniers s'approchent de nous pour se renseigner sur la situation, les premier auront largement eu le temps de s'enquirir de notre situation et auront surement fais un sort à nos "captives" pour s'en débarrasser ou leur soutirer des informations. Voila un autre danger.

Le soleil passant à travers un feuillage lui appris qu'un certain moment était passé. Avec un soupir.

Ou bien nous pourrions foncer dans le tas et ...

Avec un regard pour Zaïu

Distribuer des gnons... Dans tout les cas il y aura un danger, et dans tout les cas il faudra se battre de toute façon. L'intérêt de cette discussion est de savoir où se situera le champ de bataille et de quelle façon nous rencontrerons l'ennemi. Pas de savoir si ce sera risqué.

Pris d'une soudaine impulsion, se tourne vers la cheftaine avec impatience en laissant son sac au pieds d'Adara.

Dite moi par où sont repartis les éclaireurs ennemis, mon plan est faisable, j'irais seul...
Comme cela personne ne pourra se plaindre d'avoir été mis en danger.

[Taliesin]

L'amazone avait écouté les débats avec une attention marquée. Et lorsque Damant finit par s'adresser à elle, elle se frotta le menton, concentrée.
-Je peux vous indiquer la direction générale : mais leur piste sera sinueuse, à n'en pas douter, et invisible pour quiconque n'est pas de notre peuple. Une solution serait que nous vous fassions accompagner par quelques-unes des nôtres, afin qu'elles vous guident. Une fois parvenus à proximité de l'ennemi, qu'il ait fait avancer ses troupes ou qu'il se soit terré dans son antre, vous pourriez simuler la fuite, tandis que les traits de nos sœurs donnerait du crédit à cette scène. Elles se replieraient ensuite, rejoindraient le gros de nos forces, qui se tiendraient prêtes à lancer l'assaut...
Elle fronça les sourcils.
-Cela me paraît faisable. Mais vous risqueriez d'être abattu, effectivement. Et même s'ils vous accueillaient sans vous désarmer, vous ne pourriez pas faire grand chose, seul... Sauf à donner un coup de dague à la bonne personne, au bon moment...