Commentaires : Premier Thème

[Ailyn]

Je vous laisse ici commenter les textes du premier thème !

En voici la liste :

• Texte de Misselder
• Texte de Smidge
• Texte de Zyl
• Texte de Streen
• Texte de Lothringen
• Texte d'Althéa
• Texte de Garfield

Elle pourra encore s'étendre si de nouvelles participations sont postées .

N'oubliez pas pour faciliter la lecture et la compréhension de tous d'une part de préciser l'auteur et si possible d'ajouter le lien vers le post qui contient son texte !

[guigui]

EDIT de Gal : j'ai déplacé ce message pour qu'il soit au bon endroit

Réfère au texte de MissElder, qui se trouve ici.

Oups merci.

Chapeau, pour un premier jet s'est un beau jet, amusant, efficace.
La narration pèche un peu. c'est un art complexe. il faut raconter sans expliquer... mais il ne faut pas non plus tout cacher au risque de rendre l'histoire anodine. Réfléchie bien à l'articulation de ta pensée dans chacune de tes formulations. l'écriture c'est comme le mime ou la BD chaque geste, chaque image nous raconte quelque chose par sa simplicité, nul besoin d'en rajouter (sauf si c'est voulu et assumé).
je t'invite aussi à t'amuser un peu plus à nous décrire tes personnages, fait nous rêver, montre nous leur caractère, leur visage, leur humeurs.

fais nous voyager

J'ai commenté quelques passages que j'ai cité. si tu souhaite rebondir sur mes commentaires n'hésites pas. il est possible que j'interprète un peu trop vite certaines choses.


"La porte s’ouvrit brutalement, et une silhouette féminine entra."

une identité qui nous est à première vu caché (la silhouette) implique une part de mystère. Un voile que le lecteur se doit d'ôter au fil de sa progression. Mais l'on se rend compte bien vite qu'il ne s'agit que de la mère. à moins que le but de cette formulation ait été de se placer du point de vue d'Arod, découvrant la silhouette de sa mère, mais il aurait fallu développer un peu plus à propos de cette silhouette et de ce que sa présence nous raconte...


"Elle le happa par la main et l’entraîna à sa suite, tout en poursuivant ses reproches, sans attendre de réponse semblait-il.
« Enfin, cela fait des mois que tout est prévu, nous avons répété des milliers de fois ce qu’il te faudrait faire, le couturier t’attend, et toi tu lambines ? Ton père est follement impatient ! Le peuple est déjà sur la place depuis des heures ! »"

il n'est pas nécessaire de nous décrire au préalable le discours que la mère va tenir à Arod. le lecteur s'en charge souvent avec un plaisir sans borne mais intérieur tout de même


« Bonjour, grand frère, répondit-il, méprisant. Ou devrais-je dire Monseigneur ? »

Son discours semble déjà condescendant, il n'est pas nécessaire d'ajouté l'adjectif "méprisant"


"Il lui adressa un clin d’œil, mais cela sembla renforcer encore l’amertume du jeune homme, et Joseph redevint sérieux."

là c'est personnel. j'ai tendance à me dire que trop de liaisons tue la liaison. on pourrait aussi bien dire : "Il lui adressa un clin d’œil. cela sembla renforcer encore l’amertume du jeune homme. Joseph redevint sérieux."


"Sur ce, il se hissa sur le plus grand et le plus costaud des deux chevaux, et se dirigea vers l’entrée de la grande salle, accessible même à cheval."

"Accessible même à cheval" est un peu explicatif
Tu pouvais t'amuser un peu plus sur le fait que la salle soit accessible... même à cheval !


"Sa mère, Comtesse de son état, était aussi grande et blonde que son fils était petit, et son visage arborait un air décidé qui indiquait qu’elle n’avait guère l’habitude d’être contredite, ni même de rencontrer la moindre opposition à sa volonté."
+
"un col en V, tenu par des ficelles en plus pur poil de bison des steppes, mettrait parfaitement en valeur la musculature du jeune homme ainsi que le pendentif comtal qu’il allait bientôt revêtir. "

Pour finir, je t'encourage vivement à nous sortir des perles comme celle-ci... délectable mais n'hésite pas à en faire des caisses, c'est après coup qu'on enlève ce qui est en trop.

[missElder]

@guigui Merci de tes commentaires! Je dois dire que la plupart de tes remarques font écho à des choses que j'avais déjà notées dans ma façon d'écrire, mais le voir confirmer change beaucoup de choses.

La narration pèche un peu. c'est un art complexe. il faut raconter sans expliquer... mais il ne faut pas non plus tout cacher au risque de rendre l'histoire anodine.

Voilà, c'est mon principal souci. j'ai tendance à écrire assez vite, de manière très visuelle (point de vue externe majoritairement). Résultat, ça ne traîne pas, mais c'est souvent trop peu expliqué, parce que je me dis qu'il ne faut surtout pas que ça soit ennuyeux à force de blabla.

il n'est pas nécessaire de nous décrire au préalable le discours que la mère va tenir à Arod.

Justement, je "balance" souvent des dialogues tous seuls, sans aucune explication, pour que tout s'enchaîne. Alors je me dis qu'il faudrait tout de même expliquer un peu, parce qu'à force je ne fais plus que du dialogue. Mais en général, mes ajouts sont faits un peu à la va-vite, et on sent bien qu'ils ne sont là que pour meubler... Comme ici par exemple.

Son discours semble déjà condescendant, il n'est pas nécessaire d'ajouté l'adjectif "méprisant"

Pareil.

Pour le reste, tu as bien vu que c'était surtout ce problème-là: j'écris très visuel, mais je me demande si ça n'est pas trop succinct, alors je rajoute de l'inutile.
A contrario, parfois je ne raconte pas assez, comme pour l'histoire de la grande salle "accessible à cheval".

Je tiens cependant à préciser que d'habitude, j'ai tendance à me relire 1000 fois et à changer un truc à chaque fois parce que je ne suis pas satisfaite; mais là je me suis dit que si je faisais ça je ne posterais jamais avant l'arrivée du second thème, alors je ne me suis pas relue et j'ai posté ça directement.
Donc la prochaine fois, je relirai un peu plus pour appliquer tes conseils

"fais nous voyager"
+"n'hésite pas à en faire des caisses"
+"je t'invite aussi à t'amuser un peu plus"

[Galathée]

Pour rebondir sur votre échange, voilà mes deux francs

Je trouve que pour un premier jet, ça se tient bien. Le style est agréable, le récit sans temps mort, bien dans le thème !

Là où je rejoins guigui, c'est dans ta tendance à expliquer les choses, dans tes dialogues notamment. Je pense qu'il ne faut pas avoir peur du non-dit. Les sous-entendus, les silences, sont souvent plus porteurs de sens et plus naturels que les expositions explicatives ou les déclarations percutantes.
Par exemple, je pense que le héros doit déjà savoir pourquoi son frère le déteste. Je ne suis pas certaine que sa mère lâcherait qu'elle aurait préféré que le cadet soit l'aîné dans ces circonstances... Le discours qu'il fait à son couturier parait un peu trop appuyé.

En même temps, ce sont des impressions. Je crois qu'une lecture à voix haute t'aiderait à affiner tes dialogues, pour qu'ils sonnent plus juste.

Pour le reste, comme je le disais, je ne trouve pas que ça fasse premier jet Tu as une bonne plume qui ne demande qu'à s'exprimer !

[Ailyn]

Vlà mes 70 centimes (ouai, paraît qu'on est passé à l'euro ) Oui, d'accord, je sors :x.

Je rejoins largement les avis déjà exprimés...

Cependant, n'oublions pas qu'il s'agit d'un premier jet, d'une participation "spontanée" je dirai . Traditionnellement, dans un atelier d'écriture IRL, on écrit souvent pendant une heure, voire une heure et demi et on lit juste après !

J'ai beaucoup aimé, de manière générale. Les dialogues m'ont parus peu naturels, cependant, l'efficacité du texte m'a plutôt entraînée dans l'histoire .

Quelques petites choses à corriger, mais j'apprécie vraiment dans l'ensemble. Et j'adore l'idée de la pâtissière .

[Smidge]

Texte de Zyl

J'ai bien aimé

Y a du rythme, de bonnes tournures très bien senties bien cyniques (j'adore ), et une fin.... carrément imprévue !
Quelques petits trucs (ya 2 ou 3 fautes qui trainent, mais vraiment pas grand chose) :
-certaines phrases sont un peu trop "à rallonge". Bon, ça se comprend quand même hein, mais il faut parfois relire une ou deux fois. A mon avis, tu pourrais en couper certaines, ou les réagencer.
- la fin.... est... pfiou, déroutante, pour le moins. Je me doute bien que c'est voulu hein, et j'ai dû relire pour être bien sûr d'avoir compris. Bon, en même temps, c'est sympathique comme ça aussi. Je sais pas, je suis partagé entre une petite phrase d'explication en plus... ou pas en fait.

Bref, dans l'ensemble, c'est très plaisant à la lecture

EDIT @ Zyl :
Je vois ce que tu veux dire par "nébuleux". C'est vrai que j'ai pas trop détaillé le fameux "incident". Juste une phrase, au milieu du texte, et encore pas vraiment explicite. Que veux-tu, chacun sa croix

Et puis pour la chute de ton texte :

► Afficher le texte

C'est bien ce que j'avais pisté

[Zyl]

Quant à moi :

missElder
Je ne sais pas trop quoi dire sans paraphraser ce qui a été dit plus haut ! J'aime bien, c'est optimiste comme chute (pas comme l'affreux matheux et moi ), c'est assez léger (dans le bon sens du terme : on ne met pas trois plombes à comprendre et l'histoire est fluide). Il y a quelques petites fautes ("sceller les chevaux" : pauvres bêtes !), et globalement je suis assez d'accord avec Guigui sur certaines tournures. Le personnage de la mère se pose assez bien, Maik et Amélie manquent peut-être un peu de personnalité en comparaison (mais c'est vrai qu'une nouvelle n'offre pas beaucoup de temps pour développer un personnage), il faudrait élaborer un peu sur leurs réactions (même en narration externe, il y a moyen de s'arrêter un peu plus sur les expressions du visage, les sentiments qu'ils dégagent...), je pense. Ca peut passer par une bref description de leur passif avec Arod (mais pas en dialogue, ça serait illogique, en principe ils le savent déjà, ils n'ont pas de raison de faire d'exposition eux-mêmes), par exemple (pas forcément très longue pour ne pas plomber la fluidité, mais histoire de leur donner un relief temporel, ça aiderait à les ancrer dans le récit, je pense).

Smidge
J'aime bien le côté très photographique de tes images, on visualise parfaitement la scène, les éléments sensoriels comme le coup du chocolat chaud aident à s'intégrer assez rapidement au récit. Il dégage une impression bien hivernale (du coup on est pile dans le moment, ça aide aussi ). Par contre l'incident est un peu nébuleux, ça m'a perdue avant la fin, je pense que c'est dû au fait que je m'attendais à quelque chose en rapport avec le manège. Le fait qu'un élément extérieur intervienne montre bien la brutalité de l'instant brisé, mais ça induit un peu en confusion, aussi. (Je sais, j'ai rien à dire pour la confusion ! Mais je le dis quand même ! ) Du coup, on est moins avec le personnage principal lorsqu'il se rend à son "évidence implacable", il nous faut (en tout cas, il m'a fallu) plus de temps que lui pour se rendre compte de ce qui s'est passé, ce qui entraîne un décrochage par rapport au début du récit.

Et puis Smidge> (pour mon texte cette fois)
-Les phrases à rallonge, c'est une de mes grandes faiblesses, faut que je me calme avec ma parenthèso-virgulo-tiretophilie qui me fait faire des phrases d'un paragraphe. Je pense qu'au deuxième passage (je l'ai écrit ce soir, je me suis contentée d'une relecture pour changer quelques détails), j'essaierai d'alléger ça. Pour le moment, je laisse décanter, mais tu as parfaitement raison.
-Normalement, j'ai mis des "bonus relecture" pour aider à la compréhension de la fin (donc je conseillerais de relire une fois, non pas que j'ai envie de prendre la tête de qui que ce soit ). J'espère que ça peut aider, j'avais une idée assez précise en tête, mais elle n'est pas forcément très facile à faire comprendre si on ne la formule pas directement, ce que je ne voulais pas faire. Donc j'espère que c'est discernable, mais y'a peut-être à élaguer la chute ! Je ne sais pas, c'est difficile, les chutes.

► Afficher le texte

En clair, le monsieur en blanc est un psychopompe/une faucheuse, si c'est toujours pas compréhensible.

[guigui]

à Zyl : Cean Cocteau a dit... tadaam : ce que l'on te reproche, cultive le, c'est toi.
tu ne peux pas t'empêcher de faire des phrases à rallonge ? eh bien explore ton vice jusqu'à l'épuisement. Bref... c'est génial.

il te faut juste veiller à la clarté de ta syntaxe.

évite d'expliquer les sous textes, les non-dits du genre "elle voulais plutôt dire "casse toi" mais apparemment il n'a pas compris".

ah oui, je crois comprendre ce qui m'a titillé à la fin du texte... je crois que je n'ai pas été embarqué par la mort de l'amie de la protagoniste. on est tellement captivé par le suspens crée dans la discutions, que, ce qui se passe en dehors n'a plus d'importance... il aurait peut-être fallu rester dans le cadre précis de la confrontation entre les deux protagonistes... à élucider

Sinon, je t'invite à lire des auteurs comme Albert Cohen, Ryu Murakami (Miso Soup), Proust (si si), Balzac (eh oui, la comédie humaine), qui, à mon avis te plairons beaucoup... à moins que tu ne les ai déjà lu


Smidge : Quel univers ! Quelle sensibilité ! j'ai mangé ton écrit. La fin est très touchante. un amour nait, une vie s'éteint... une vie s'éteint, un amour renait .

J'ai juste deux remarques à faire :

1. Très pragmatique... La femme dit avoir froid aux doigts alors qu'elle tient un verre de chocolat Brulant.

2. Si j'ai bien compris, les amants sont dans un parc et le manège se trouve de l'autre côté d'une rue bordant ce même parc, de sorte qu'il faut la traverser pour atteindre le manège (ça fait un peu enquête policière mon raisonnement ). Or on a plutôt l'impression, au début du texte que le manège se trouve au fond du parc ce qui embrouille un peu la lecture.

[Smidge]

1. Très pragmatique... La femme dit avoir froid aux doigts alors qu'elle tient un verre de chocolat Brulant.

oups J'avais opté pour les pieds au départ, et puis j'ai changé Je savais bien que ma première idée était la bonne

[Ailyn]

oups J'avais opté pour les pieds au départ, et puis j'ai changé Je savais bien que ma première idée était la bonne

Ah, je l'avais pas vue celle là, ça m'aurait plus de la pister .

Alors :

@Smidge :

Je trouve que l'adjectif photographique s'accorde pas mal .
Il y a à la fois un aspect de monde extérieur et de monde intérieur qu'il est intéressant de creuser de cette façon (je trouve).

J'ai été quelque peu confusionnée par la chute . En regardant le truc, je me demande si ce n'est pas une question de mise en page... Bon c'est sûr que sur les posts, on peut pas faire non plus des grands miracles .


@Zyl :

J'ai bien aimé aussi et moi j'ai compris à la première lecture nananananéreuh !!!!
Bon, moi aussi j'ai trouvé quelques phrases à rallonges que c'est dur qu'on a pas un empan visuel illimité , mais comme je l'ai déjà dit, dans un atelier d'écriture, on y va au naturel hein !
Un texte sans cafouillis ça n'existe pas .

Je précise en passant que vous avez parfaitement le droit de donner ou non un nom à votre participation .

[Ailyn]

Double post, pour la bonne cause .

Texte de Streen :

J'ai bien aimé, et j'avoue que je me suis doutée de la chute. Ceci dit, l'histoire du rendez-vous permet de brouiller les pistes assez agréablement. Il y a des tournures à retravailler, les dialogues à affiner... Mais pour un premier jet, c'est plutôt sympathique !

Texte de Lothringen :

Le style me plaît assez. J'aime beaucoup le fait qu'il faille attendre la fin du texte pour saisir le sens de tout ce qui a été dit avant. On peut s'imaginer beaucoup de choses mais les petites balises que tu nous laisses sont juste assez suffisantes pour comprendre. C'est un texte vraiment très intéressant dans son fonctionnement.

[Smidge]

Texte de Streen

Marrant. L'idée est sympathique. Il y a quelques tournures de dialogues qui ne font pas très naturelles par contre. Autant dans le récit, je comprendrais, mais dites, ça fait bizarre.
Enfin, en tous cas, ça se lit

Texte de Lothringen

J'aime bien le style aussi. Riche et rythmé à la fois. Il faut bien être attentif à tout pour décrypter qui est qui, c'est plutôt bien fait. Bon, c'est plutôt sombre comme histoire, mais ça n'en reste pas moins très plaisant à la lecture.
Juste une petite chose qui m'a intrigué : si j'ai bien compris, le narrateur est un homme donc. Et je ne sais pas pourquoi, mais..., le style peut-être, ou la "façon" de penser, difficile de savoir, j'aurai juré qu'il s'agissait d'une femme. En fait, ça m'aurait paru plus "naturel" que le sexe des trois personnages soient inversés. Bon, après, ça reste très personnel hein, et il s'agit principalement d'une "impression".

Texte d'Althéa

Mignon Dis-moi, ça sent pas l'autobiographique du tout, ça ? Plus sérieusement, c'est très touchant, et ça rayonne de bonheur (enfin, les allergiques aux gamins en auront peut-être une autre vision si ça se trouve )
Et puis ça change un peu de la plupart des textes précédents

[Ailyn]

Texte d'Althéa :

J'aime beaucoup ce changement de ton.
Très court, efficace.

Un peu de douceur qui passe, un peu comme un flocon qui caresserait une joue .

[Inarius]

Alors - je ne sais pas faire comme vous les supers liens directement vers le texte, si quelqu'un pouvait me dire ? Du coup j'ai recopié le lien d'Ailyn, j'espère que ça va marcher
Texte d'Althéa --) j'aime bien. Ca relève plus de la poésie. Et pourtant (de mon avis), c'est plus difficile que le roman. Que de poésies niaises, crétines. Pourtant là, ça marche
Juste (de mon avis) pour que ça soit encore mieux :

Cette petite bouche renfermant cette petite dent qui pousse. Petite bouche d'où sortent des sons débutants.

Répétition sur "petit bouche". Or le style poétique te permet de t'affranchir du sujet. En plus tu fais une répétition sur "petite" avec bouche et dent.
En faisant "d'où sortent des sons débutants" directement sans sujet, cela ferait de plus une sorte d'écho sur ta phrase de début de ligne. Ou une phrase approchant ? Et je te conseille d'enlever un des petites car 3 sur la même ligne font trop. On a bien compris que c'était un enfant, pas besoin de le surligner trois fois

J'attends que tu te réveilles. Et t'observe.

---) il y a trop de "tu/te/tes/t'. Ca alourdit le style. Essaye d'en enlever un. Ou alors joue l'allitération en "t" !

Quels rêves abritent tes yeux clos ? Rêves de douceur et de lait.

Répétition voulue sur "Rêve" ?

qui a fait que c'était toi

Ce morceau de phrase est assez "laid" (qui/que).

Voilà, j'aime beaucoup le reste

Demain j'essaye d'en faire un autre !

[Ailyn]

qui a fait que c'était toi

Ce morceau de phrase est assez "laid" (qui/que).

Je ne suis absolument pas d'accord. Je trouve justement que cette répétition de son est assez amusante, notamment à l'oral. Ce petit effet amorce plutôt bien la fin du texte, enfin, selon moi .

[Ailyn]

Texte de Garfield

Intéressant, très général et très particulier. Très parisien aussi .
J'aime bien cet aspect un peu... simpliste, un peu lisse, un peu anxiogène... C'est un peu tout à la fois sans être étouffant. Ton texte est à la fois plaisant et dérangeant.

[Smidge]

Texte du Garfield

Classique C'est toujours sympathique à lire, même si j'aurais préféré (après, c'est personnel hein) une fin un peu plus... dramatique peut-être ? (bon, oui, je sais je suis comme ça )
On a pas forcément beaucoup de détails sur le ressenti du personnage principal, mais ça donne un certain rythme à la lecture.

Pour finir, une petite suggestion :

Bienheureux accident de métro ! Hasard salvateur qui brise la monotonie d’une vie.

A mon avis, ces deux phrases sont inutiles. Tout ce qu'il y a autour signifie déjà ça, sans qu'on ait besoin de le lire explicitement.

[Streen]

Garfield: C'est original et c'est sympathique à lire. Le chute est cependant peu intense.

[Ailyn]

Le chute est cependant peu intense.

J'aimerai rebondir là dessus : un texte de ce genre a-t-il réellement besoin d'une chute "intense" ? Je pense que ça doit dépendre de la sensibilité de l'auteur, mais aussi de celle du lecteur . Il existe des livres plutôt long (je pense à la Petite Fadette de Georges Sand par exemple) dont la fin n'est pas spécialement... elle est un peu attendue à vrai dire, et ça lui retire toute intensité. Mais je ne trouve pas qu'il s'agisse d'une mauvaise fin. Elle clôt magnifiquement l'ouvrage selon moi.

Finalement, une chute comme celle là me semble s'accorder avec le texte de Garfield... J'ai la sensation qu'une recrudescence d'intensité aurait été un peu de trop.