[Bâtiment] Le Grand Fort

[dada141089]

Quête : la réunion fait la force

après avoir marché un certain temps,Lucinda et Damien arrivèrent à nouveau devant l'entrée

-Vu que tu est apparament une habituée tu ferais mieux de prendre la parole vu qu'ils te connaissent ca me laissera le temps d'envisager la suite des événements à venir

[Kasumi]

Quête : la réunion fait la force

Lucinda acquiesça, du même avis que son cousin. Elle semblait même soulagée que celui-ci lui laisse la direction des opérations. Elle l'invita à le suivre avec un sourire reconnaissant puis se dirigea directement vers le poste de garde. Ils eurent la bonne surprise d'avoir à nouveau affaire avec le sergent de la veille. Celui-ci semblait les attendre et les salua avec bienveillance :

- Vous voilà ! Ça m'évite d'avoir à vous envoyer une estafette. Nous n'avons pas retrouvé le souterrain malgré vos indications mais nous avons dépêché un mage et bouclé la zone. Vous feriez peut être bien d'aller les rejoindre, ils auront besoin de vous.

[dada141089]

Quête : la réunion fait la force

Damien fronça les sourcils

-Etrange,il s'agit peut être d'un camouflage magique mais pour être sur il faut y aller,allons-y!

Damien invita Lucinda à le suivre en direction de http://www.baldursgateworld.fr/lacouron ... post276805

[Voyageuse]

Quête: chercheurs de sens

La nuit était tombée lorsque la petite équipe arriva au fort. Il était déjà tard, Streen le devinait aux grondements de son estomac vide. L'écoeurement dû à la puanteur des égoûts s'était rapidement estompé.

Les deux gardes à l'entrée les laissèrent passer après un bref échange avec son "escorte", et on le conduisit jusqu'à une petite salle à l'étage.
- Attendez ici, le capitaine va vous convoquer.
"Ici", c'était une pièce minuscule avec une paillasse sur un côté, une petite lucarne munie de barreaux, et une porte munie d'une serrure solide.... Bref, cela ressemblait fort à un cellule de prison.

[Streen]

Cette fois, Streen n’échapperait pas à la prison, il en était persuadé. Tout ça alors qu’il n’avait rien fait de mal ou presque. S’il n’avait pas plaqué le mystérieux inconnu dans les jambes, il serait peut être encore en vie. Il refoula cette pensée. Si cela avait été réellement le cas, c’est lui qui ne l’aurait plus été. Il n’était pas revenu à Luménis pour subir un coup de couteau dans le ventre. Il fouilla sa poche et découvrit avec satisfaction que son couteau avait disparu. Il s’en était débarrassé durant le trajet à l’insu des gardes. Au moins, il n’était pas armé ce qui jouerait probablement en sa faveur. Cependant si le capitaine se montrait borné, ce ne serait pas en tant que suspect qu’il serait considéré mais en tant que coupable. Au moins, il ne pouvait rien lui arriver de pire. Il entendit la voix plaintive du démon qui ne pensait qu’à se libérer. Rectification pensa t’il, il existait quelque chose de pire : le démon.

[Voyageuse]

Quête : Chercheurs de sens

Les pas du garde s'étaient éloignés, et les minutes s'égrenaient sans que quiconque semble s'inquiéter de son sort. Le temps paraissait bien long, enfermé entre quatre murs. Il lui sembla que des heures s'étaient écoulées ainsi lorsque des pas se firent à nouveau entendre. Il devina qu'on ouvrait la porte de la cellule voisine, il entendit un homme protester d'une voix traînante mal assurée, un peu comme quelqu'un qui aurait trop bu, puis les pas s'approchèrent à nouveau de sa porte.
- Le capitaine vous attend !

Le capitaine était un homme plutôt trapu, aux cheveux noirs parsemés de gris et au regard d'un bleu de glace. Assis derrière son bureau, à l'étage inférieur, il leva un bref instant les yeux sur Streen, semblant le jauger. Puis, sans même l'inviter à s'asseoir, il lui désigna le matériel disposé sur son bureau.
- Vous allez appuyer votre pouce sur cette encre, très fortement, puis apposer votre empreinte ici, sur cette feuille. Puis décliner votre identité.
Son ton était aussi glacial que son regard.
Le garde restait debout à ses côtés, sans doute pour prévenir toute tentative de fuite.

HRP : suis absente jusqu'au 2/01

[Streen]

Berk, de l’encre. Tout ce qu’il détestait. Le capitaine semblait suivre le moindre de ses gestes. Peut être imaginait il qu’il allait s’échapper. Ce serait stupide. Il serait rattrapé en moins de deux. De plus, même s’il devait terminer derrière les barreaux, le démon y serait lui aussi emprisonné. La cité était plus en sécurité avec un démon emprisonné qu’un démon libre. Dans le fond ça ne serait pas plus mal non plus. D’autant plus qu’il n’avait rien à faire de particulier à Luménis ni même dans Toril. Et puis au diable la guerre de Luménis, que les luméniens se débrouillent tout seuls, ça ne le concernait pas. Il fixa le capitaine de la même façon qu’il l’avait fait pour lui essayant de déchiffrer une expression dans le regard tout en exécutant l’ordre. Il fit une grimace lorsque l’encre s’étendit sur son pouce. Il l’appliqua aussi vite que possible,cracha sur son pouce puis frotta pour enlever l’encre sur son doigt. Il déclina son identité en disant simplement ce qu’il savait de lui :
-Streen.
C’est tout, il n’en dirait pas plus sur ce point.

[Voyageuse]

Quête: chercheurs de sens

Le capitaine prit avec soin le papier sur lequel Streen avait apposé ses empreintes, et les tendit au garde. Sans mot dire, celui-ci s'en empara et quitta la pièce. Apparemment il savait ce que son supérieur attendait de lui.
En entendant la réponse laconique du jeune guerrier, le capitaine haussa un sourcil. Apparemment cela ne le satisfaisait guère.
- Streen... comment ? Vous avez bien un nom de famille ? Le nom de vos parents ? Et j'ai besoin également de connaître l'adresse où vous demeurez habituellement.

[Streen]

Streen déglutit en entendant les questions du capitaine. S’il révélait que ses parents étaient Alastair Crowley et de Méwien Sombrefeuille, cela ne lui serait que préjudiciable. Il fallait inventer une histoire qui soit à la fois vraie et fausse. Vraie pour qu’elle puisse paraître crédible et fausse car il était un cas tellement atypique qu’il devait modifier des éléments le rendant plus crédible. Il dit alors au capitaine :
-Je ne connais pas mon nom de famille. J’ai été abandonné par mes parents lorsque j’ai été encore un bébé. Une vieille et bonne sorcière qui vivait dans un endroit reculé de Dorrandin m’a recueilli et m’a élevé. Quand à mon lieu de résidence, je n’en ai pas non plus. Je ne suis pas un citoyen luménien.
Finalement il avait raconté presque toute la vérité sur lui-même. Seuls les noms de ses parents et le rôle de la sorcière avaient été changé par sa version. La sorcière était en réalité une femme qui l’avait aidé et confié un médaillon qui lui permettait de se protéger de l’influence des mages de l’hospice. Depuis, ce médaillon avait été remplacé par un autre plus puissant donné par Madame Tréslongnez, une professeur de l’université de Luménis. En revanche, il ne le possédait plus sur lui, il l’avait perdu lors de son passage dans le plan de Rivellon.

[Voyageuse]

Quête: Chercheurs de sens

Le capitaine resta un moment pensif, le stylo levé, avant de prendre deux-trois notes qui résumaient sans doute ce que Streen venait de lui répondre. Ce dernier comprit bientôt que l'histoire qu'il venait de raconter n'avait nullement arrangé les choses : le regard que le capitaine posa sur lui paraissait encore plus suspicieux que précédemment...
-Streen, donc... reprit-il après quelques instants. Vous êtes ici parce que vous avez été trouvé, plus tôt dans la soirée, sur les lieux d'un meurtre. Il me faut donc prendre en note votre déposition. Mais auparavant...
Il fouilla dans un tiroir et en sortit un objet que Streen reconnut aussitôt : le couteau dont il s'était débarrassé durant le trajet vers le fort. Pas assez discrètement peut-être?
- Reconnaissez-vous ceci ?

[Streen]

Streen haussa un cil lorsqu'il vit le fameux couteau que lui tendait le capitaine. Bien entendu, il n'avait probablement pas échappé aux gardes lorsqu'il s'en était débarrassé. D'un autre coté, ça ne changeait pas grand chose à l'histoire. Ce couteau ne lui appartenait pas et il ne pouvait pas le prendre. L'emmener avec lui au poste de garde n'aurait fait que posséder une preuve supplémentaire contre lui. Il fallait bien réfléchit à ce qu'il allait dire. Il fit mine d'examiner le couteau plus attentivement puis décida pendant ce temps de ce qu'il allait dire. Pour le moment dire la vérité sans en dire trop constituait le meilleur choix.
-Mhhhhhhhhh oui, ce couteau me rappelle quelque chose. Je crois que la victime présente dans les égouts possédait le même.

[Voyageuse]

Quête : chercheurs de sens.

Le capitaine fronça les sourcils.
- Et bien vous ne manquez pas de culot... parce que ce couteau, apparemment, était en votre possession ! L'un de mes hommes l'a ramassé dans la rue juste derrière votre passage, il jurerait l'avoir entendu tomber... sans doute de votre poche. Et vous osez affirmer qu'il appartenait à la victime ?
Son ton vibrait de colère.
- J'espérais un peu plus de coopération de votre part, et d'honnêteté dans vos réponses... Mais quoiqu'il en soit, vos empreintes sont en route pour la laboratoire, où on les comparera à celles trouvées sur le couteau. La conclusion des experts ne fait aucun doute pour moi... Ils vérifieront ensuite que c'est bien cette arme qui a causé les multiples blessures relevées sur le corps de la victime...
Pensif, il observa la lame avant de la reposer sur son bureau.

- Mais je vais vous laisser une dernière chance de vous montrer coopératif.
Il se pencha vers lui, le fixant d'un regard de glace, avant d'asséner sa question :
- Qui est cet homme mort dans les égoûts et pourquoi l'avez-vous tué ?

[Streen]

Visiblement, le plan de Streen tombait à l’eau. Dans le fond, il s’en doutait, le capitaine ne pouvait qu’avoir des soupçons concernant le couteau. Heureusement, il lui restait un plan B. Il allait devoir sire toute la vérité ou presque. Il n’était pas question de mentionner le démon qui partageait son esprit.
-Dis la vérité imbécile lui cria t’il se don esprit.
Streen prit une profonde inspiration puis déclara :
-Je pense qu’il vaut mieux que je commence mon récit par le commencement. J’étais dans les égouts à la recherche d’une pièce d’or qui m’appartenait et qui était tombée de ma poche. Je l’ai cherché en vain sur le sol et comme j’étais passé au dessus d’une grille qui menait aux égouts, je me suis imaginé qu’elle était peut être tombée dans ceux-ci. Comme vous avez dû le remarquer, je suis sans argent et cette pièce était importante pour moi. Malheureusement, je ne l’ai pas trouvé mais de plus, j’ai entendu un bruit effrayant. Je ne sais pas ce que c’était mais je n’aimerais pas m’y coller. Pris de panique, je me suis enfui et je me suis perdu dans ce dédale. C’est à ce moment là que j’ai vu le future victime qui est tombée dans les égouts prés de moi. C’était un homme qui semblait paniqué. Il redoutait quelque chose ou quelqu’un je ne sais pas. Il s’est jeté sur moi le couteau en avant. J’ignore s’il me visait ou s’il s’enfuyait. Je n’ai pas eu le choix que le plaquer au sol pour le neutraliser. Mais ce n’est pas tout. Un magicien en haut des égouts cherchait l’homme avec pour intention de l’éliminer. J’ai donc pris le couteau de la victime et je suis monté le plus vite possible en criant pour l’empêcher d’incanter. Cet imbécile allait nous tuer tous les deux. Cela n’a pas suffi puisqu’il y est parvenu. Je ne sais pas ce qu’il a lancé comme sort mais c’était effrayant. Une pluie de poignards est apparue et a frappé l’homme de plein fouet. C’est à ce moment là qu’un de vos gardes l’a interpelé et qu’il s’est enfui. Je suis sorti des égouts et j’ai tenté de viser les jambes du mage de manière à pouvoir le neutraliser. Cependant, il a disparu et vos gardes m’ont interpelé après étant à sa poursuite. Comme le couteau ne m’appartenait pas, je l’ai jeté par terre. Vous connaissez la suite de l’histoire.
Il soupira avant de reprendre :
-Vous pouvez vérifier les empreintes du couteau si cela vous chante mais sachez que si j’étais l’assassin de cet homme, je serais un bien piètre meurtrier. Cela signifiait que j’aurais tué un homme dans les égouts, une cachette certes propice mais sans chercher à la dissimuler davantage. N’importe qui qui serait descendu l’aurait vu. Ensuite, je n’ai pas cherché à me montrer prudent en vérifiant qu’il n’y avait personne dehors, un vrai assassin s’en serait assuré ou serait sorti par une autre sortie. Un de vos gardes a vu le mage s’enfuir alors qu’il l’interpelait. Interrogez le, il vous le dira. Lorsqu’ils m’interpellent à mon tour, je m’arrête et je dévoile qu’il y a une victime dans les égouts. Un vrai assassin aurait marché tranquillement et n’aurait rien dit. Je n’ai pas cherché à m’enfuir et j’ai accepté de poser mon empreinte. Si j’avais quelque chose à me reprocher, je n’aurais pas fait tout ca.
Il marqua à nouveau un temps d’arrêt avant de reprendre :
-Vous me reprochez de ne pas être coopérant mais je ne vous ai dit que la vérité. Vous m’avez demandé mon identité et si le couteau me disait quelque chose. Je vous ai dit qui j’étais et je vous ai dit qu’il me disait quelque chose. Je ne vous ai pas dit que c’était le couteau de la victime de suite car je n’en avais pas la certitude. Ca aurait pu être un autre couteau qui lui était semblable.
-Un argument à la noix ricana Ash’mal dans son esprit. Quelle catastrophe , il a fallu que je partage l’esprit de l’être le plus stupide de tous les temps.

[Voyageuse]

Quête : chercheurs de sens

Le capitaine l'écouta attentivement sans intervenir, prenant quelques notes. Puis il secoua la tête et le fixa droit dans les yeux. Toujours de glace.
- Si je résume bien... vous n'ayez pas donné immédiatement cette version de l'histoire, vous avez cherché à vous débarrasser du couteau, puis avez omis de dire que vous l'avez eu en votre possession. Toute cela ne prêche pas en votre faveur et j'ai peine à vous croire. Et j'imagine qu'il en sera de même pour le juge à qui votre dossier sera présenté si je décide de vous inculper pour meurtre...
Il poursuivit sans lui laisser le temps de protester.
- Quoiqu'il en soit, l'enquête est en cours, j'attends les résultats des analyses, et vous êtes pour le moment consigné en nos murs...

Il se leva pour signifier la fin de l'entretien, et saisit le couteau pour le remettre dans le tiroir. Mais d'un geste machinal, il l'utilisa d'abord pour séparer le feuillet sur lequel il venait d'écrire du reste du bloc. Trop pressé, il s'entailla légèrement le doigt. Et tout sembla se précipiter d'un coup... Streen vit son regard devenir vide. Et subitement l'homme se précipita sur lui, le regard absent, brandissant le poignard avec l'intention évidente de lui planter dans le coeur.

[Streen]

Streen vit avec horreur la scène qui s'offrait à lui. Un officier luménien qui avait véritablement l'intention de commettre un meurtre. Comment s'en sortir quand un gaillard plus costaud que lui se jetait sur lui avec un couteau? Un couteau qui devait être probablement maudit ou maléfique. Trop abasourdi pour tenter quoiquecesoit, il perdit trop de temps pour entreprendre une action défensive. Il ne lui restait plus qu'à esquiver le coup. Il se jeta sur le coté droit et cria:
-A l'aiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiide!

[Voyageuse]

Quête: chercheurs de sens

Heureusement pour lui, Streen était leste, et il parvint sans trop de mal à esquiver le coup. L'homme, emporté dans son élan, perdit un instant l'équilibre, puis se tourna à nouveau vers lui.
Entre-temps, deux gardes étaient accourus. Sans doute attendaient-ils juste derrière la porte. Ils mirent quelques secondes à comprendre la situation : leur regard allait de Streen au capitaine, incrédule.
- Mon capitaine ? questionna l'un d'eux. Il n'obtint aucune réponse : le capitaine se précipitait à nouveau sur Streen.
- Bon sang mais qu'est-ce que vous faites...? Sortez de là, vous ! ajouta-t-il à l'adresse de Streen. Vite !

HRP : au fait, ne t'impatiente pas, vous finirez par vous rejoindre tous... mais je dois mettre tout ça en scène pour que ça s'enchaîne de façon parfaitement naturelle... Il va falloir que je vous synchronise.

[Streen]

Ouf, deux gardes étaient venus à la rescousse. Streen avait bien fait d'appeler à l'aide. A moins que...Et s'il avait commis une erreur? Et s'il avait mis en danger les deux gardes? Mais il n'avait pas le temps de réfléchir. Il devait fuir et vite. Alors qu'il se précipitait vers la porte de sortie, il cria:
-Attention, ce couteau est maudit*! Le capitaine s'est entaillé et il est possédé.
Mais il n'en rajouta pas plus. Il se précipita vers la porte de sortie.

[Voyageuse]

Quête : chercheurs de sens

L'un des gardes s'avança vers le capitaine, et celui-ci se désintéressa de Streen dès qu'il eut aperçu cette autre cible plus proche. Avant de quitter la pièce, le jeune guerrier eut le temps de voir le capitaine plonger, couteau en avant, tandis que le second garde s'avançait à son tour en appelant de toutes ses forces du renfort.
Streen franchit la porte pour se retrouver dans le couloir par lequel il était arrivé, qui était pour le moment désert. Les portes qu'il y apercevait s'ouvraient sans doute sur des bureaux semblables à celui qu'il venait de quitter. L'escalier montant à sa cellule se trouvait sur la droite, tout au bout, il en apercevait les premières marches. La sortie du fort, plus proche, se trouvait à sa gauche : il suffisait de franchir la porte au bout du couloir pour rejoindre l'immense salle servant de hall d'entrée. Du moins si ses souvenirs étaient exacts...
Derrière lui, la bataille faisait rage, et les appels au renfort des deux gardes ne manqueraient pas d'attirer sous peu la moitié de la garnison.

[Streen]

Streen n'avait pas le choix. N'ayant quasiment jamais combattu et sans arme, il ne pouvait d'être aucune utilité pour aider les deux pauvres gardes en proie avec le capitaine. De plus, comme il s'y était attendu, le couteau était bien maléfique. Si le capitaine n'en avait eu qu'après Streen, il se serait à nouveau attaqué à lui. Il ne lui restait plus qu'à longer le couloir et laisser la garnison débarquer. A lui seul, il ne pouvait rien faire. Il marcha lentement le long du couloir et ouvrit la porte. qui menait à la sortie.

[Voyageuse]

Quête: chercheurs de sens

Ouvrant la porte, il se trouva nez à nez avec un garde - ou plutôt une escouade complète, du moins c'est l'impression qu'ils lui firent-, probablement les renforts réclamés à haut cris.
La présence d'un prisonnier, seul et libre, provenant d'une zone où semblait se dérouler un combat à mort, ne pouvait que paraître suspecte, aussi deux des gardes se précipitèrent-ils sur lui pour le maîtriser sans lui laisser le temps de donner la moindre explication. Les autres se ruaient déjà dans le couloir pour secourir leurs camarades.

On l'assit de force sur l'un des sièges de l'immense hall d'entrée, et un homme - un officier apparemment -, se planta devant lui.
- Je ne sais pas où vous comptiez aller ainsi, fuir j'imagine... mais quoiqu'il en soit, vous allez rester ici jusqu'à ce qu'on ait tiré toute cette affaire au clair ! Qu'est-ce qui se passe là-bas ?

[Streen]

-Moi non plus je ne sais pas où je compte aller répliqua t'il naturellement. Mais je ne crois pas que ce soit le plus important que vous ayez à régler en ce moment.
Il désigna du mieux possible la salle dans laquelle il venait.
-Vous pouvez rester ici si ça vous chante, cela m'est égal. Sachez que votre capitaine s'est coupé avec un couteau visiblement maudit et qu'il est devenu incontrôlable. Il attaque quiconque se retrouve à sa portée. Comme j'ai été le premier concerné, vos collègues m'ont ordonné de sortir et c'est ce que j'ai fait. Je vous conseille de leur venir en aide car ils ont l'air d'avoir du mal à le maîtriser. Mais faîtes bien attention de ne pas vous blesser avec.

[Voyageuse]

Quête: chercheurs de sens :

L'officier eut une sorte de hoquet... et sa voix enfla soudain.
- Vous me... "conseillez" de leur venir en aide? Et de ne pas me couper, en plus ? Non mais pour qui vous prenez-vous ? Comment osez-vous imaginer un seul instant me donner un conseil... surtout aussi trivial ? A moins que vous ne cherchiez à m'insulter?

Son teint avait viré au cramoisi. Prenant une profonde inspiration, il interpella deux des gardes restés sur place.
- Mettez-moi celui-là au trou. Soit il cherche à provoquer, soit il n'a pas plus de jugeote qu'un moineau. Je le verrai quand on aura éclairci tout ça...
Et il se détourna aussitôt de la scène, se dirigeant vers un autre garde resté à l'entrée, sans plus se préoccuper de Streen ou ses gardes. Déjà, ceux-ci le saisissaient pour l'entraîner vers une autre porte : un escalier en partait, s'enfonçant dans les profondeurs du sous-sol, vaguement éclairé par quelques torches.
Streen eut le temps de noter que plus aucun bruit de combat ne provenait du couloir qu'il avait quitté : peut-être avait-on maîtrisé le capitaine...

[Streen]

Quête: chercheurs de sens

Streen qui avait été surpris par la manœuvre des gardes trébucha dans l'escalier et atterrit à plat ventre sur le sol tandis que les gardes refermaient la porte derrière eux.
-Ouille fit il, la prochaine fois que je voudrais me faire mal, je saurais quoi dire à la garde luméniene.
Au moment où il se releva, il sentit une douleur aiguë dans la cheville. Il s'effondra à nouveau incapable de tenir debout. Que s'était il passé? S'était il cassé quelque chose alors qu'il avait trébuché ou bien était il mal retombé*? Il frissonna en pensant à cette seconde possibilité. Il se souvint de son expédition sur l'île suite à une mission donnée par les conseillers luméniens. Au cours de l'expédition, il s'était une nuit pris le pied dans un piège d'Eomer, un de ses compagnons de voyage. Le piège ayant pour finalité de capturer du gibier, c'était lui qui s'était retrouvé dans celui-ci. Il avait souffert pendant plusieurs jours. Les plaies s'étaient elles rouvertes?
-Imbécile! rugit ash'mal. Regarde où on en est à cause de toi. Comment je vais sortir de ton corps à présent? Tu vas finir en prison et je ne sortirai pas.
C'en était trop pour Streen, il cria à son tour.
-Et toi, tu ne pouvais pas m'aider? C'est facile à dire pour toi qui vit dans mon esprit. On s’occupera de ton cas plus tard. En attendant aide moi à me relever. Comment puis je procéder?
Le démon soupira:
-Bon très bien, appuies toi contre le mur et aide toi de ton autre jambe.
Streen s'exécuta et parvint au prix d'un véritable effort à se relever. Il fit un pas puis deux lentement de manière à savoir s'il pouvait marcher. Pendant ce temps, le temps passait.

HRP: Streen est blessé à la cheville. Il peut encore marcher mais avec difficulté. Seul un sort de soin donné par un clerc peut le soigner.

La suite ici

[Kasumi]

Quête : la guerre en Dorrandin - Luménis (mission 1)

La troupe en provenance des bas quartiers se réorganisa quand son prisonnier put à nouveau marcher et put ainsi progresser plus vite du moins jusqu'aux abords encombrés de la porte principale du Grand fort. Là, une colonne de soldats en harnois sortait de l'enceinte des fortifications et leur barrait la route pour certainement plusieurs minutes. Le lieutenant remonta la colonne, sans doute pour aller réclamer le passage.

[Bat]

Dorian ralentit en vue du fort. Il aperçut la troupe imposante qui sortait de gros bâtiment, bloquant le passage des miliciens. Que se passait-il encore : il tendit ses oreilles afin d' entendre les propos échangés entre l' officier milicien et l' officier commandant la troupe qui sortait du fort. Le prisonnier ne devait pas profiter de cette péripétie pour tenter une fuite.

Dorian lui dit en le regardant sévèrement :"un seul geste de travers messire Strueux et je vous assomme de nouveau. Considérez-vous comme prévenu."

Dorian préféra rester en retrait, pendant que les deux officiers s' expliquaient.

[Kasumi]

Les deux officiers ne faisaient pas d'efforts particuliers de discrétion aussi Dorian (tout comme Zaiu s'il s'y intéressait) perçut la majeure partie de la teneur de leur conversation. La troupe qui quittait le Fort avait pour destination les quais militaires où leur embarquement était prévu dans quelques heures. Leur officier argua que ses ordres provenaient du général lui-même et que le planning était trop serré pour le chambouler à chaque fois qu'une patrouille de la milice souhaitait revenir au Fort en dehors de sa tournée habituelle. A force d'insistance, le lieutenant Fontenay obtint pour toute réponse fort insatisfaisante qu'il pourrait obtenir un créneau dans vingt à quarante minutes quand les trois compagnies d'infanterie lourde et les quatre d'arbalétriers avec pavois stationnés dans les casernements du fort auraient passé les portes. La tension entre les différents corps d'armée était patente et le délai semblait réjouir Simon Strueux qui n'avait pas répondu aux menaces proférées par le forgeron. A bout de patience, le lieutenant revint vers ce dernier en fulminant :

- Nous ferions mieux d'aller aux quais militaires. Ce commandant ne veut rien entendre. Qui attend le prisonnier ? Nous aurons peut être besoin de réquisitionner un local alors autant savoir sur qui on pourra s'appuyer...

[Zaiu]

Quête : la guerre en Dorrandin - Luménis (mission 1)


Zaïu avait abandonné tout espoir de comprendre la société humaine. L'imbroglio administratif semblait régner en maître (dans les endroits où la dite administration s'appliquait, s'entend). Certes, les armures rutilaient, mais il espérait que sur le champs de bataille, les chefs n'aient pas à discuter ainsi pour chaque ordre reçu. A la limite pour la corvée de latrines, ça se comprend.
Il choisit donc de poursuivre la conversation avec son copain milicien, philosophe et météorologiste, ainsi qu'avec les autres, s'il voulait bien palabrer.

Zaïu compatît votre peau suintante en été.

Il observa un silence respectueux avant de reprendre, soudain inspiré par le spectacle des hommes en armes :

En voyant ses glorieux soldats, on dirait que les humains sont aussi férus de fer que ces fervents mineurs de nains.
Y a-t-il une mine sous la ville ? Si ca trouve, en Haut-orc, Luménis signifie Lumière dans la mine !

[Kasumi]

Les miliciens ne pouvaient manquer de trouver amusante voire attachante la manière débridée de s'exprimer de l'elfe. Aussi ses questions trouvèrent réponse dans les rangs de miliciens forcés de rebrousser chemin vers les quais militaires :

- C'est possible mais je ne suis guère doué pour les langues étrangères. En tous cas, notre acier provient principalement des monts de fer où nous avons des accords avec les communautés naines et humaines qui exploitent les mines de fer et d'autres métaux précieux. Nous n'en manquons pas, c'est certain, même si le bois nous est tout autant important. Pour les navires, vous voyez. J'ai toujours eu envie de naviguer sur une de ces grandes caraques. Pas vous ? Dommage que je ne sois pas très bon nageur.

HRP : vous pouvez poster aux quais militaires ou ici si vous voulez réagir à l'environnement (mais on doit libérer la place pour les autres)

[Bat]

Dorian écouta amusé les propos...surprenant de Zaïu et se demanda ocmment les miliciens de Luménis prenaient la chose. Puis il redevint sérieux et dit au lieutenant Fontenay :

"Eh bien soit messire Fontenay, faisons contre mauvaise fortune bon coeur. Rendons-nous dès maintenant sur les quais militaires. Là-bas, je vous présenterais à mes supérieurs (Dorian choisissait à dessin de ne pas donner de noms en public) et nous mettrons au point les modalités de l' interrogatoire de notre prisonnier. (Dorian espérait à titre personnel que ledit interrogatoire se déroulait avec un minimum de violence, même si il avait quelques doutes à ce sujet). Je sais qui contacter là-bas, on me connait sur les quais."

Le bon vampire se mit en route une fois de plus pendant cette longue matinée, en direction des quais militaires...

La suite ici :

http://www.baldursgateworld.fr/lacouron ... res-7.html

HRP : Kasu, si tu veux, tu postes directement la suite du RP sur les quais .

[Féérune]

http://www.baldursgateworld.fr/lacouron ... post331039

[Quête : Chercheurs de Sens]

Sylveneige arriva au fort un peu hors d'haleine. En se disant qu'il fallait vraiment qu'elle arrête de dévorer tous les bons plats qui passaient sous son nez. Nom d'un kobold, ça sentait le manque d'entraînement, tout ça...

Elle prit un peu de temps pour rectifier sa mise : cheveux, écharpe, tout était dans tous les sens. Recoiffée - si le passage de la main pour se repeigner pouvait s'appeler "coiffer" - et l'écharpe artistement drapée, la rôdeuse prit son air le plus candide et ses battements de cils les plus efficaces pour aborder les gardes.

- Messires gardes, je vous prie, il m'arrive un gros souci ! mon ami a disparu !

Ici Sylveneige se lança dans son histoire, sans attendre la réponse des gardes. Affolée. Il fallait qu'elle ait l'air affolée, pour que ces sires à la mine blafarde daignent la renseigner.
Ils ne devaient pas souvent être dehors, ceux-là...Bon, ils avaient peut-être une excuse, hein... C'étaient probablement les gardes de nuit, pas encore relevés... D'où le teint blafard...

L'elfe chassa ces pensées parasites et fonça droit dans ses explications.

- Vous comprenez, il est... disons spécial. Il ne sait pas vraiment comment il s'appelle, mais a terriblement peur de ce qu'on peut penser de lui. Alors il dit n'importe quoi ! parfois il se laisse entraîner à faire des choses idiotes - jamais dangereuses, heureusement - des choses qu'il regrette. Enfin... Il ne dira jamais qu'il regrette... Sauf à quelqu'un en qui il a toute confiance.

Un immense soupir, le joli petit mouchoir au coin de l'oeil, Sylveneige poursuivit.

- Il n'est pas intelligent, vous comprenez. Même, pour tout dire, vaguement simplet. Mais il n'en a pas l'air, c'est un grand costaud qui cherche toujours à en imposer, alors qu'il en est bien incapable !

Le mouchoir changea de côté, avec un mouvement gracieux et un battement de cil expressif.

- Bref, ce grand costaud se met toujours dans les situations les plus impossibles. Oh, je ne doute pas qu'il ait fait quelque grosse sottise, qu'il se soit fait prendre et mettre en cellule... Si ça se trouve, vous le détenez ici !

Le mouchoir en dentelle rejoignit la poche de la rôdeuse, les cils battirent avec frénésie.

- Je vous en supplie, messires gardes, pourriez-vous vérifier que mon ami n'est pas dans une de vos cellules ?