Oyez, oyez !
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[Bâtiment] La Grande Bibliothèque
- missElder
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Quête: Chercheurs de sens
Eldrina était proprement ébahie. Elle n'aurait jamais imaginé que la bibliothèque contiendrait une telle quantité d'ouvrages - elle n'aurait même jamais imaginé voir un jour une telle quantité de livres. Dire qu'à l'orphelinat les prêtres s'enorgueillissaient d'une bibliothèque qui comptait à peine quelques dizaines d'ouvrages! Plus le temps passait et plus Luménis lui apparaissait comme monumentale. C'était impressionnant, et elle commençait à saisir la différence entre une cité et de simples villages. Pour l'heure, elle ne savait où donner de la tête et regardait partout avec attention.
Elle suivit Sam pendant qu'il choisissait son livre, ne cessant de lever la tête au plafond, impressionnée encore par la hauteur des bâtiments. Qu'un arbre aille aussi haut, voire plus, c'était normal, ainsi était faite la nature, mais qu'on parvienne contre toute attente, contre les lois de la gravité, contre toute logique, à mettre en place des constructions artificielles qui soient aussi hautes, et qu'on s'en serve pour conserver un nombre incalculable d'ouvrages en tous genres comme elle n'en avait jamais vus, voilà qui ne laissait pas de la surprendre.
Le livre choisi par Sam était une bonne idée, et la rôdeuse avait bien envie de savoir plus de choses sur l'histoire d'une ville aussi impressionnante, mais elle ne parvenait pas à quitter les rayonnages des yeux et dut faire un effort de volonté pour se concentrer sur son guide.
C'est alors qu'elle entendit la discussion de leurs voisins. Un vol à l'Université? La jeune femme n'avait aucune idée de ce qu'on pouvait bien voler dans une université de magie - un parchemin peut-être? Ou un élève, se dit-elle en souriant. Quoi qu'il en soit, peut-être qu'elle apprendrait des choses intéressantes sur la ville, ou une histoire palpitante comme elle ne doutait pas que Luménis en ait le secret. Elle capta le regard de Sam et lui désigna d'un mouvement des yeux les étudiants, avant d'essayer de saisir ce qu'ils disaient. Elle ne savait pas si elle avait été très claire, mais ne voulait pas que son guide se sente vexé de son manque d'attention momentané.
Eldrina était proprement ébahie. Elle n'aurait jamais imaginé que la bibliothèque contiendrait une telle quantité d'ouvrages - elle n'aurait même jamais imaginé voir un jour une telle quantité de livres. Dire qu'à l'orphelinat les prêtres s'enorgueillissaient d'une bibliothèque qui comptait à peine quelques dizaines d'ouvrages! Plus le temps passait et plus Luménis lui apparaissait comme monumentale. C'était impressionnant, et elle commençait à saisir la différence entre une cité et de simples villages. Pour l'heure, elle ne savait où donner de la tête et regardait partout avec attention.
Elle suivit Sam pendant qu'il choisissait son livre, ne cessant de lever la tête au plafond, impressionnée encore par la hauteur des bâtiments. Qu'un arbre aille aussi haut, voire plus, c'était normal, ainsi était faite la nature, mais qu'on parvienne contre toute attente, contre les lois de la gravité, contre toute logique, à mettre en place des constructions artificielles qui soient aussi hautes, et qu'on s'en serve pour conserver un nombre incalculable d'ouvrages en tous genres comme elle n'en avait jamais vus, voilà qui ne laissait pas de la surprendre.
Le livre choisi par Sam était une bonne idée, et la rôdeuse avait bien envie de savoir plus de choses sur l'histoire d'une ville aussi impressionnante, mais elle ne parvenait pas à quitter les rayonnages des yeux et dut faire un effort de volonté pour se concentrer sur son guide.
C'est alors qu'elle entendit la discussion de leurs voisins. Un vol à l'Université? La jeune femme n'avait aucune idée de ce qu'on pouvait bien voler dans une université de magie - un parchemin peut-être? Ou un élève, se dit-elle en souriant. Quoi qu'il en soit, peut-être qu'elle apprendrait des choses intéressantes sur la ville, ou une histoire palpitante comme elle ne doutait pas que Luménis en ait le secret. Elle capta le regard de Sam et lui désigna d'un mouvement des yeux les étudiants, avant d'essayer de saisir ce qu'ils disaient. Elle ne savait pas si elle avait été très claire, mais ne voulait pas que son guide se sente vexé de son manque d'attention momentané.
En RP, Eldrina s'exprime en 3DB220.
Modératrice des sections The Witcher et Divinity, et super-modo à mes heures perdues.
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- Voyageuse
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Quête : chercheurs de sens
Le jeune elfe, qui avait commencé à lui narrer l'histoire ancienne de Luménis, s'interrompit. Suivant son regard, il fronça un instant les sourcils, interloqué. Puis, entendant quelques mots de la conversation, hocha la tête. Il partageait la curiosité de la rôdeuse.
Néanmoins, les bribes de conversation qu'ils entendaient étaient assez vagues.
- ... un parchemin, je t'assure !
- Oui mais ils l'ont utilisé. Enfin, apparemment... En tout cas plus personne n'a le droit d'y aller, c'est plein de magie entropique il paraît.
- Parle moins fort !
Les échanges suivants furent peu audibles, puis l'excitation leur fit à nouveau hausser la voix.
- Mais ça ressemble à rien, ce que tu décris... Un sorte de boite cylindrique? Tu es sûr que c'est ça qu'ils ont volé ?
- Peut-être que c'est un objet très puissant...
- Sûrement, sans ça ils n'en feraient pas tout un plat !
- Bon, on ferait mieux de changer de sujet... tout le monde va finir par nous écouter!
Se concentrant à nouveau sur leur ouvrage, ils se turent un moment avant que leur conversation ne reprenne, si riche en termes ésotériques qu'elle n'y comprit plus rien. Sam non plus, apparemment. L'ouvrage traitait apparemment de magie... Tous les termes leur échappaient.
Renonçant à écouter, Sam se pencha vers elle.
- Il y a donc eu un vol, souffla-t-il. Voilà pourquoi l'université était fermée. Je n'avais pas vu ça depuis l'époque de la dictature... Je pensais que peut-être ils préparaient des potions top secrètes pour la guerre qui se prépare sur Dorrandin... mais apparemment ça n'a rien à voir.
Il semblait presque... déçu.
Le jeune elfe, qui avait commencé à lui narrer l'histoire ancienne de Luménis, s'interrompit. Suivant son regard, il fronça un instant les sourcils, interloqué. Puis, entendant quelques mots de la conversation, hocha la tête. Il partageait la curiosité de la rôdeuse.
Néanmoins, les bribes de conversation qu'ils entendaient étaient assez vagues.
- ... un parchemin, je t'assure !
- Oui mais ils l'ont utilisé. Enfin, apparemment... En tout cas plus personne n'a le droit d'y aller, c'est plein de magie entropique il paraît.
- Parle moins fort !
Les échanges suivants furent peu audibles, puis l'excitation leur fit à nouveau hausser la voix.
- Mais ça ressemble à rien, ce que tu décris... Un sorte de boite cylindrique? Tu es sûr que c'est ça qu'ils ont volé ?
- Peut-être que c'est un objet très puissant...
- Sûrement, sans ça ils n'en feraient pas tout un plat !
- Bon, on ferait mieux de changer de sujet... tout le monde va finir par nous écouter!
Se concentrant à nouveau sur leur ouvrage, ils se turent un moment avant que leur conversation ne reprenne, si riche en termes ésotériques qu'elle n'y comprit plus rien. Sam non plus, apparemment. L'ouvrage traitait apparemment de magie... Tous les termes leur échappaient.
Renonçant à écouter, Sam se pencha vers elle.
- Il y a donc eu un vol, souffla-t-il. Voilà pourquoi l'université était fermée. Je n'avais pas vu ça depuis l'époque de la dictature... Je pensais que peut-être ils préparaient des potions top secrètes pour la guerre qui se prépare sur Dorrandin... mais apparemment ça n'a rien à voir.
Il semblait presque... déçu.
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- Muloup majeur
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http://www.baldursgateworld.fr/lacouron ... est-7.html
Lorsque Streen pénétra dans la bibliothèque, il se figea de stupeur. La bibliothèque était bien plus grande qu’il ne l’avait imaginé. Cela le soulageait. Il était certain trouver des ouvrages qui l’aideraient à trouver ce qu’il cherchait. Après examen de la salle, il se dirigea vers le rayon « Géographie ». pendant un bref instant, il entendit des murmures mais réalisa qu’il s’agissait d’un groupe de personnes qui chuchotaient. Il prit le soin d’examiner un ouvrage susceptible de l’intéresser puis s’arrêta lorsqu’il vit une carte pliante cachée dans un des ouvrages. Il posa la carte sur la table et la déplia. Il ne s’était pas trompé, il avait en face de lui la carte de Toril. Voyons…Qu’est ce qui pouvait l’intéresser ?
Lorsque Streen pénétra dans la bibliothèque, il se figea de stupeur. La bibliothèque était bien plus grande qu’il ne l’avait imaginé. Cela le soulageait. Il était certain trouver des ouvrages qui l’aideraient à trouver ce qu’il cherchait. Après examen de la salle, il se dirigea vers le rayon « Géographie ». pendant un bref instant, il entendit des murmures mais réalisa qu’il s’agissait d’un groupe de personnes qui chuchotaient. Il prit le soin d’examiner un ouvrage susceptible de l’intéresser puis s’arrêta lorsqu’il vit une carte pliante cachée dans un des ouvrages. Il posa la carte sur la table et la déplia. Il ne s’était pas trompé, il avait en face de lui la carte de Toril. Voyons…Qu’est ce qui pouvait l’intéresser ?
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Quête : Chercheurs de sens
Il y avait donc bien eu un vol. Et mystérieux avec ça! Toute la discussion des étudiants avait eu un parfum d'ésotérisme et de secret qui n'était pas pour déplaire à la rôdeuse; elle fut d'autant plus intriguée par la réaction de Sam. Il avait l'air de s'être attendu à mieux, et elle comprit lorsqu'il parla de guerre. C'était donc ça. Il devait sans doute penser à un complot, ou une mission secrète, ou quoi que ce soit qui soit politique; rien de surprenant de sa part, après tout. En revanche le mot de guerre la fit tiquer. Ainsi Luménis était en guerre? Elle n'en avait jusque là pas eu l'impression, et puis personne n'y avait jamais fait la moindre allusion - ou peut-être que si, après tout, et qu'elle n'y avait pas prêté attention. Quoi qu'il en soit, tout cela était inquiétant. Elle espérait qu'elle ne se retrouverait pas prise dans un conflit menaçant toute la ville, ou ce genre de choses - quoique, il avait dit "sur Dorrandin"; si elle se souvenait bien, c'était une grande île plus ou moins loin. Autrement dit, la ville ne risquait pas d'être affectée dans l'immédiat.
Rassurée, elle sourit à Sam, et voulut l'interroger plus avant:
- Mais, dites-moi, est-ce que... Elle réalisa soudain que les étudiants étaient juste à côté et que si Sam et elle avaient pu les entendre, l'inverse était sûrement vraie. Non, rien, nous en parlerons plus tard. Je propose que nous reprenions avec l'histoire, qu'en dites-vous?
Il y avait donc bien eu un vol. Et mystérieux avec ça! Toute la discussion des étudiants avait eu un parfum d'ésotérisme et de secret qui n'était pas pour déplaire à la rôdeuse; elle fut d'autant plus intriguée par la réaction de Sam. Il avait l'air de s'être attendu à mieux, et elle comprit lorsqu'il parla de guerre. C'était donc ça. Il devait sans doute penser à un complot, ou une mission secrète, ou quoi que ce soit qui soit politique; rien de surprenant de sa part, après tout. En revanche le mot de guerre la fit tiquer. Ainsi Luménis était en guerre? Elle n'en avait jusque là pas eu l'impression, et puis personne n'y avait jamais fait la moindre allusion - ou peut-être que si, après tout, et qu'elle n'y avait pas prêté attention. Quoi qu'il en soit, tout cela était inquiétant. Elle espérait qu'elle ne se retrouverait pas prise dans un conflit menaçant toute la ville, ou ce genre de choses - quoique, il avait dit "sur Dorrandin"; si elle se souvenait bien, c'était une grande île plus ou moins loin. Autrement dit, la ville ne risquait pas d'être affectée dans l'immédiat.
Rassurée, elle sourit à Sam, et voulut l'interroger plus avant:
- Mais, dites-moi, est-ce que... Elle réalisa soudain que les étudiants étaient juste à côté et que si Sam et elle avaient pu les entendre, l'inverse était sûrement vraie. Non, rien, nous en parlerons plus tard. Je propose que nous reprenions avec l'histoire, qu'en dites-vous?
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Modératrice des sections The Witcher et Divinity, et super-modo à mes heures perdues.
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D'après les rumeurs qu'il avait entendu et possédant la carte qu'il souhaitait, il connaissait à présent la situation. Manost et Mélandis étaient en guerre et Luménis comptait rejoindre cette guerre en offrant don aide à Manost...probablement en remerciements à Manost lorsque les paladins sont venus délivrer Luménis de Morféa Nwalk. L'indice qui lui manquait, c'était pourquoi.
-Que fabriques tu? lui demanda Ash'mal. Tu n'as tout de même pas l'intention de participer à cette guerre.
Quelle idée étrange. Pourquoi imaginait il cela?
-Je te rappelle que je cherche à me libérer de toi reprit il. Alors tu ferais mieux de respecter ta part de marché.
Streen soupira. Il craignait que ce démon découvre qu'il complotait contre lui.
-Cherche dans cette bibliothèque un livre qui pourrait me libérer de ton esprit. Si tu refuses, je te ferai subir les pire tourments pour l’éternité.
A contrecœur, Streen se dirigea vers les ouvrages magiques. Il choisit: "rituels et incantations pour envoûtements".
-Oui jubila le démon. Cherche dans l'ouvrage un sort qui pourrait me libérer.
Streen feuilleta les pages à la recherche du sort et découvrit une formule qui pourrait l’intéresser. Celle-ci s'intitulait "éliminer toute présence dans votre esprit que la présence soit imaginaire ou non". Il sourit? Voilà ce qu'il lui fallait. Il allait enfin se débarrasser du démon.
-Que fais tu? lui demanda Ash'mal. Tu n'as tout de même pas l'intention d'utiliser ce sort.
-Et comment! répondit Streen.
D'une voix forte il entama:
-Sor'Niki algoul kakir Ash'mal huelva minon.
Il soupira de soulagement après avoir prononcé ces paroles. Cependant il ressentait toujours ce vide qui était en lui. Non, c'était impossible. Il avait pourtant récité la formule. Pourquoi le démon était il encore vivant?
-Espèce d'imbécile lui dit le démon, je vais te torturer l'esprit pour l'éternité. Tu l'auras voulu.
Aussitôt le démon hurla. L'écho strident résonna dans les oreilles de Streen.
Il hurla au milieu de la bibliothèque et prit son visage entre ses mains. Puis il tomba à la renverse et s'effondra sur le sol.
-Que fabriques tu? lui demanda Ash'mal. Tu n'as tout de même pas l'intention de participer à cette guerre.
Quelle idée étrange. Pourquoi imaginait il cela?
-Je te rappelle que je cherche à me libérer de toi reprit il. Alors tu ferais mieux de respecter ta part de marché.
Streen soupira. Il craignait que ce démon découvre qu'il complotait contre lui.
-Cherche dans cette bibliothèque un livre qui pourrait me libérer de ton esprit. Si tu refuses, je te ferai subir les pire tourments pour l’éternité.
A contrecœur, Streen se dirigea vers les ouvrages magiques. Il choisit: "rituels et incantations pour envoûtements".
-Oui jubila le démon. Cherche dans l'ouvrage un sort qui pourrait me libérer.
Streen feuilleta les pages à la recherche du sort et découvrit une formule qui pourrait l’intéresser. Celle-ci s'intitulait "éliminer toute présence dans votre esprit que la présence soit imaginaire ou non". Il sourit? Voilà ce qu'il lui fallait. Il allait enfin se débarrasser du démon.
-Que fais tu? lui demanda Ash'mal. Tu n'as tout de même pas l'intention d'utiliser ce sort.
-Et comment! répondit Streen.
D'une voix forte il entama:
-Sor'Niki algoul kakir Ash'mal huelva minon.
Il soupira de soulagement après avoir prononcé ces paroles. Cependant il ressentait toujours ce vide qui était en lui. Non, c'était impossible. Il avait pourtant récité la formule. Pourquoi le démon était il encore vivant?
-Espèce d'imbécile lui dit le démon, je vais te torturer l'esprit pour l'éternité. Tu l'auras voulu.
Aussitôt le démon hurla. L'écho strident résonna dans les oreilles de Streen.
Il hurla au milieu de la bibliothèque et prit son visage entre ses mains. Puis il tomba à la renverse et s'effondra sur le sol.
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Quête : chercheurs de sens
Sam acquiesça et entreprit de lui résumer conter de Luménis, Hélonna, et Dorrandin, s'appuyant sur les cartes reproduites dans l'ouvrage. Il avoua n'être pas un spécialiste des époques anciennes, et préférer l'histoire récente, celle qui expliquait la solution actuelle. Il ne fit donc que résumer très succintement l'apparition des civilisations sur les deux îles, sans s'attarder sur les antiques conflits et alliances entre elfes de la Lorien et nains des montagnes de fer. Le demi-elfe s'intéressait davantage aux civilisations humaines, et surtout à celle de son époque... Le livre racontait la fondation de Luménis et son développement jusqu'à l'époque récente. Il la décrivait comme la cité des connaissances, de la magie et de la lumière, par opposition à Mélandis qui était la cité du mal et du chaos, et Manost qui était avant tout la cité de l'Ordre, dirigée par une théocratie au service de Helm. Mais l'ouvrage était antérieur à la mort d'Helm avec toutes ses répercussions sur Manost. Il ne mentionnait pas non plus la récente guerre civile, bien entendu, et le demi-elfe entreprit de raconter celle-ci, expliquant comment un groupe de réfugiés mélandiens, qui étaient arrivés en suivant le barde Taliesin, se sont retrouvés rejetés dans les ghettos des abords de la ville. Lassés d'être ainsi réduits à la mendicité et à une existence encore plus misérable que celle qu'ils avaient quitté, ils ont cru aux promesses d'un leader, Morphea Nwalk, qui leur annonçait enfin richesse et reconnaissance. Le coup d'état était inattendu, et les dirigeants de la cité durent se rendre. Une dictature sanglante fut instaurée, mais aussitôt, dans l'ombre, la résistance se mettait en branle, quémandant l'aide militaire de la cité de Manost, sur Dorrandin. Moins d'un an plus tard, une nouvelle insurrection donnait la victoire aux résistants.
- Après le coup d'état de Morphea Nwalk, conclut-il, les insurgés ont préféré mettre en place un gouvernement démocratique avec trois conseillé élus, plutôt qu'une présidente à vie comme c'était le cas. Les conseillers sont actuellement le commandant de Marine Longuehune, Dame Lathiriel Ditazhir, directrice de l'université de la magie, et le général Maelwedd qui a remplacé l'aubemestre Megrall lorsqu'il a disparu, puis ensuite démissionné. On raconte qu'il avait été kidnappé par des adeptes de Shar et torturé... Mais de toute façon il était bien trop mou à mon avis, face à la canaille qui a envahi les rues. Et puis, apparemment Luménis s'apprête à entrer en guerre contre Mélandis, pour soutenir Manost, donc mieux vaut un général à poigne. Le souci, c'est qu'il risque encore de dégarnir la garde de la ville pour envoyer des hommes guerroyer sur Dorrandin... D'où le projet dont je vous parlais hier, que j'ai avec quelques compagnons...
Quelque part au fond de la salle, un homme pourra un grand cri et parut perdre connaissance. Sam haussa les épaules.
- Ne vous en faites pas, c'est encore l'un de ces mages... Ils jouent un peu trop avec le feu, si vous voulez mon avis, et les puissances magiques qu'ils manient leur jouent parfois de vilains tours.
Déjà, plusieurs personnes, dont au moins un prêtre, se pressaient autour de l'inconnu.
Les élèves de l'université de la magie, à la table près de la leur, s'étaient levés, et se dirigeaient vers la sortie. Eux n'avaient fait que jeter un vague coup d'oeil vers l'homme.
- Voulez-vous aller faire un tour dans la salle des cartes? Ou bien aller voir le travail des scribes ? Ensuite je vous montrerai les grands bâtiments gouvernementaux, ils sont impressionnants.
Passionné par l'histoire qu'il racontait, il semblait avoir quasiment oublié la conversation qu'ils avaient surprise.
Sam acquiesça et entreprit de lui résumer conter de Luménis, Hélonna, et Dorrandin, s'appuyant sur les cartes reproduites dans l'ouvrage. Il avoua n'être pas un spécialiste des époques anciennes, et préférer l'histoire récente, celle qui expliquait la solution actuelle. Il ne fit donc que résumer très succintement l'apparition des civilisations sur les deux îles, sans s'attarder sur les antiques conflits et alliances entre elfes de la Lorien et nains des montagnes de fer. Le demi-elfe s'intéressait davantage aux civilisations humaines, et surtout à celle de son époque... Le livre racontait la fondation de Luménis et son développement jusqu'à l'époque récente. Il la décrivait comme la cité des connaissances, de la magie et de la lumière, par opposition à Mélandis qui était la cité du mal et du chaos, et Manost qui était avant tout la cité de l'Ordre, dirigée par une théocratie au service de Helm. Mais l'ouvrage était antérieur à la mort d'Helm avec toutes ses répercussions sur Manost. Il ne mentionnait pas non plus la récente guerre civile, bien entendu, et le demi-elfe entreprit de raconter celle-ci, expliquant comment un groupe de réfugiés mélandiens, qui étaient arrivés en suivant le barde Taliesin, se sont retrouvés rejetés dans les ghettos des abords de la ville. Lassés d'être ainsi réduits à la mendicité et à une existence encore plus misérable que celle qu'ils avaient quitté, ils ont cru aux promesses d'un leader, Morphea Nwalk, qui leur annonçait enfin richesse et reconnaissance. Le coup d'état était inattendu, et les dirigeants de la cité durent se rendre. Une dictature sanglante fut instaurée, mais aussitôt, dans l'ombre, la résistance se mettait en branle, quémandant l'aide militaire de la cité de Manost, sur Dorrandin. Moins d'un an plus tard, une nouvelle insurrection donnait la victoire aux résistants.
- Après le coup d'état de Morphea Nwalk, conclut-il, les insurgés ont préféré mettre en place un gouvernement démocratique avec trois conseillé élus, plutôt qu'une présidente à vie comme c'était le cas. Les conseillers sont actuellement le commandant de Marine Longuehune, Dame Lathiriel Ditazhir, directrice de l'université de la magie, et le général Maelwedd qui a remplacé l'aubemestre Megrall lorsqu'il a disparu, puis ensuite démissionné. On raconte qu'il avait été kidnappé par des adeptes de Shar et torturé... Mais de toute façon il était bien trop mou à mon avis, face à la canaille qui a envahi les rues. Et puis, apparemment Luménis s'apprête à entrer en guerre contre Mélandis, pour soutenir Manost, donc mieux vaut un général à poigne. Le souci, c'est qu'il risque encore de dégarnir la garde de la ville pour envoyer des hommes guerroyer sur Dorrandin... D'où le projet dont je vous parlais hier, que j'ai avec quelques compagnons...
Quelque part au fond de la salle, un homme pourra un grand cri et parut perdre connaissance. Sam haussa les épaules.
- Ne vous en faites pas, c'est encore l'un de ces mages... Ils jouent un peu trop avec le feu, si vous voulez mon avis, et les puissances magiques qu'ils manient leur jouent parfois de vilains tours.
Déjà, plusieurs personnes, dont au moins un prêtre, se pressaient autour de l'inconnu.
Les élèves de l'université de la magie, à la table près de la leur, s'étaient levés, et se dirigeaient vers la sortie. Eux n'avaient fait que jeter un vague coup d'oeil vers l'homme.
- Voulez-vous aller faire un tour dans la salle des cartes? Ou bien aller voir le travail des scribes ? Ensuite je vous montrerai les grands bâtiments gouvernementaux, ils sont impressionnants.
Passionné par l'histoire qu'il racontait, il semblait avoir quasiment oublié la conversation qu'ils avaient surprise.
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- Muloup majeur
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Au fur et à mesure qu'un certain nombre de personnes s'étaient rapprochées de lui, la douleur s'estompa.
-Recommence encore une fois et je te jure que tu n'y survivras pas! rugit Ash'mal. Tu as de la chance que j'ai besoin de toi.
Ouf, le démon n'allait pas pour cette fois le torturer définitivement. La prochaine fois qu'il tenterait, il n'aurait pas le droit à l'erreur.
-Tout va bien messire? demanda un homme penché sur lui.
Streen sursauta.
-Heu...oui je vais bien...heu, tout va bien, j'ai simplement eu un simple vertige. Ne vous en faîtes pas pour moi.
-Êtes vous certain? demanda l'homme. Vous n'avez pas l'air dans votre assiette.
-Je vais bien assura t'il.
Plusieurs personnes qui s'étaient rapprochés le fixèrent suspicieusement, mais voyant que Streen reprit le livre et sa lecture, chacun reprit ses activités. A contrecœur, Streen parcourut les pages du livre et tomba sur la formule qui intéressait le démon.
-Vas-y lis la dit le démon triomphant.
Streen lut dans sa tête mais réalisa qu'une condition manquait à l'appel.
-Il faut être dans un endroit sombre pour pouvoir la prononcer. Je ne vois pas où je vais trouver ça ici.
-Mais es tu vraiment le dernier des imbéciles? cria le démon. Retiens pas cœur la formule et sors d'ici. je vais t'indiquer où aller.
Streen retint la formule et partit de la bibliothèque pour se rendre ici:
http://www.baldursgateworld.fr/lacouron ... post300371
Pendant ce temps, l'homme qui s'était penché sur Streen le regarda partir suspicieusement. Il s'adressa à son voisin en disant:
-Cet homme n'est pas normal.
-Ca on l'avait remarqué lui dit son voisin.
-Non, je ne parle pas de son coup de folie. En tant que prêtre de Lathandre, j'ai senti le mal émaner de lui.
-Comment ca? Un mélandien?
-Non, il n'en a pas l'air. Il montrerait beaucoup plus de discrétion si c'était le cas. Ce n'est pas lui-même qui semble mauvais mais quelque chose en lui. Comme si une présence le rendait ainsi.
Il se leva et conclut:
-Ce phénomène est très étrange. Je vais en parler à mes confrères au temple. Peut être auront ils une idée sur "la chose".
-Recommence encore une fois et je te jure que tu n'y survivras pas! rugit Ash'mal. Tu as de la chance que j'ai besoin de toi.
Ouf, le démon n'allait pas pour cette fois le torturer définitivement. La prochaine fois qu'il tenterait, il n'aurait pas le droit à l'erreur.
-Tout va bien messire? demanda un homme penché sur lui.
Streen sursauta.
-Heu...oui je vais bien...heu, tout va bien, j'ai simplement eu un simple vertige. Ne vous en faîtes pas pour moi.
-Êtes vous certain? demanda l'homme. Vous n'avez pas l'air dans votre assiette.
-Je vais bien assura t'il.
Plusieurs personnes qui s'étaient rapprochés le fixèrent suspicieusement, mais voyant que Streen reprit le livre et sa lecture, chacun reprit ses activités. A contrecœur, Streen parcourut les pages du livre et tomba sur la formule qui intéressait le démon.
-Vas-y lis la dit le démon triomphant.
Streen lut dans sa tête mais réalisa qu'une condition manquait à l'appel.
-Il faut être dans un endroit sombre pour pouvoir la prononcer. Je ne vois pas où je vais trouver ça ici.
-Mais es tu vraiment le dernier des imbéciles? cria le démon. Retiens pas cœur la formule et sors d'ici. je vais t'indiquer où aller.
Streen retint la formule et partit de la bibliothèque pour se rendre ici:
http://www.baldursgateworld.fr/lacouron ... post300371
Pendant ce temps, l'homme qui s'était penché sur Streen le regarda partir suspicieusement. Il s'adressa à son voisin en disant:
-Cet homme n'est pas normal.
-Ca on l'avait remarqué lui dit son voisin.
-Non, je ne parle pas de son coup de folie. En tant que prêtre de Lathandre, j'ai senti le mal émaner de lui.
-Comment ca? Un mélandien?
-Non, il n'en a pas l'air. Il montrerait beaucoup plus de discrétion si c'était le cas. Ce n'est pas lui-même qui semble mauvais mais quelque chose en lui. Comme si une présence le rendait ainsi.
Il se leva et conclut:
-Ce phénomène est très étrange. Je vais en parler à mes confrères au temple. Peut être auront ils une idée sur "la chose".
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Quête: Chercheurs de sens
Eldrina sourit à Sam. Elle était heureuse que le jeune homme soit là et qu'il ait aussi bien prévu leur parcours, car elle-même connaissait encore bien trop peu la ville pour savoir ce qui serait susceptible de l'intéresser. De fait, tout l'intéressait, et elle aurait sans doute acquiescé à n'importe quoi pourvu que ce soit proposé par son guide. Et puis, si les bâtiments gouvernementaux étaient impressionnants même pour Sam, elle avait hâte de voir à quoi ils pouvaient bien ressembler.
Le cri l'avait surprise, et la jeune femme avait instinctivement saisi son épée, mais s'était vite calmée grâce aux explications de son guide. C'était tout de même étonnant qu'un tel événement semble aussi commun aux Luméniens, mais après tout, elle n'était plus à un étonnement près et ils étaient sans doute plus familiers qu'elle avec la magie. Elle avait en revanche beaucoup à méditer sur ce que lui avait raconté Sam. Bien sûr elle ne retiendrait pas tout, mais elle arrivait à recouper avec ce qu'elle avait déjà entendu sur l'histoire récente de Luménis, et une chose était sûre: le monde de la ville avait l'air bien plus dangereux et retors que le monde dans lequel elle avait passé jusque là toute sa vie. Et il lui semblait que ce passé avait laissé des marques encore très vives dans la ville. Ah, tout était terriblement complexe ici! C'est ce qui l'avait attirée, bien sûr, mais elle se demandait comment ces gens faisaient pour vivre avec un tel bagage sans se sentir oppressés, au moins de temps en temps.
Elle se décida finalement:
- Oh, vous savez... Ne me demandez pas ce qui m'intéresse, parce qu'en réalité tout m'intéresse. Mais... Disons que je suis curieuse de voir les scribes au travail.
Eldrina sourit à Sam. Elle était heureuse que le jeune homme soit là et qu'il ait aussi bien prévu leur parcours, car elle-même connaissait encore bien trop peu la ville pour savoir ce qui serait susceptible de l'intéresser. De fait, tout l'intéressait, et elle aurait sans doute acquiescé à n'importe quoi pourvu que ce soit proposé par son guide. Et puis, si les bâtiments gouvernementaux étaient impressionnants même pour Sam, elle avait hâte de voir à quoi ils pouvaient bien ressembler.
Le cri l'avait surprise, et la jeune femme avait instinctivement saisi son épée, mais s'était vite calmée grâce aux explications de son guide. C'était tout de même étonnant qu'un tel événement semble aussi commun aux Luméniens, mais après tout, elle n'était plus à un étonnement près et ils étaient sans doute plus familiers qu'elle avec la magie. Elle avait en revanche beaucoup à méditer sur ce que lui avait raconté Sam. Bien sûr elle ne retiendrait pas tout, mais elle arrivait à recouper avec ce qu'elle avait déjà entendu sur l'histoire récente de Luménis, et une chose était sûre: le monde de la ville avait l'air bien plus dangereux et retors que le monde dans lequel elle avait passé jusque là toute sa vie. Et il lui semblait que ce passé avait laissé des marques encore très vives dans la ville. Ah, tout était terriblement complexe ici! C'est ce qui l'avait attirée, bien sûr, mais elle se demandait comment ces gens faisaient pour vivre avec un tel bagage sans se sentir oppressés, au moins de temps en temps.
Elle se décida finalement:
- Oh, vous savez... Ne me demandez pas ce qui m'intéresse, parce qu'en réalité tout m'intéresse. Mais... Disons que je suis curieuse de voir les scribes au travail.
En RP, Eldrina s'exprime en 3DB220.
Modératrice des sections The Witcher et Divinity, et super-modo à mes heures perdues.
Always look on the bright side of life.
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Quête : Chercheurs de sens.
Ils passèrent encore un peu de temps dans la bibliothèque. Le travail minutieux des copistes était impressionnant. l'un d'eux leur expliqua le rôle des différentes encres, des différentes plumes, la qualité des papiers utilisés. Puis, dans la salle des cartes, on se fit une joie de leur montrer une magnifique collection de cartes de tous les continents connus, et même de certains mondes qui l'étaient moins... Mais bien sûr, c'est sur la carte détaillée d'Helonna qu'ils passèrent le plus de temps, Eldrina reconnaissant les reliefs et paysages qu'elle avait traversés pour arriver à Luménis.
Mais Sam n'avait pas prévu de passer l'après-midi entier à la bibliothèque, et commençait à montrer de discrets signes d'impatience. Il l'entraîna finalement au-dehors, bien décidé à lui montrer les bâtiments dont il lui avait parlé, notamment l'assemblée et le palais présidentiel. L'assemblée, en particulier, symbole de la démocratie, avait été démolie lors de la dictature, et intégralement reconstruite depuis. Cet immense amphithéâtre de pierre a donc une place à part dans les cœurs luméniens, et c'est par là que Sam décida de poursuivre la visite.
Ils passèrent encore un peu de temps dans la bibliothèque. Le travail minutieux des copistes était impressionnant. l'un d'eux leur expliqua le rôle des différentes encres, des différentes plumes, la qualité des papiers utilisés. Puis, dans la salle des cartes, on se fit une joie de leur montrer une magnifique collection de cartes de tous les continents connus, et même de certains mondes qui l'étaient moins... Mais bien sûr, c'est sur la carte détaillée d'Helonna qu'ils passèrent le plus de temps, Eldrina reconnaissant les reliefs et paysages qu'elle avait traversés pour arriver à Luménis.
Mais Sam n'avait pas prévu de passer l'après-midi entier à la bibliothèque, et commençait à montrer de discrets signes d'impatience. Il l'entraîna finalement au-dehors, bien décidé à lui montrer les bâtiments dont il lui avait parlé, notamment l'assemblée et le palais présidentiel. L'assemblée, en particulier, symbole de la démocratie, avait été démolie lors de la dictature, et intégralement reconstruite depuis. Cet immense amphithéâtre de pierre a donc une place à part dans les cœurs luméniens, et c'est par là que Sam décida de poursuivre la visite.
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Quête : Le hasard fait bien les choses.
A partir du Temple de Sunie, Moïra s'improvisa guide pendant leur traversée de Luménis, dissertant avec bonheur et compétence sur tous les bâtiments qu'elles rencontrèrent. Elle lui montra le Temple de Lathandre, de loin, surplombant les toits des villas cossues du quartier, puis elles s'engagèrent d'une large allée qui traversait un immense parc, que les Luméniens appelaient simplement le Parc Verdoyant, mais qui avait des allures de forêt en pleine ville, resplendissant en cette époque printanière. Les arbres, de sortes diverses, déployaient leurs jeunes feuilles et leurs premières fleurs, mille jonquilles perçaient les pelouses, des myosotis colonisaient les buissons, et les oiseaux rivalisaient d'ardeur pour tromper le silence. La jeune Sunite s'émerveillait de la beauté en toutes choses, s'esbaudissant devant une corolle parfaite, s'émerveillant d'un chant aérien, poursuivant les papillons avant de revenir vers Angèle. La Bibliothèque se trouvait juste de l'autre côté du parc, aux côtés de l'imposante université de la magie. Les deux jeunes femmes franchirent les grilles de fer forgé, saluèrent les gardes en faction à l'entrée, puis poussèrent les portes et gagnèrent le rez de chaussée. Un grand hall s'ouvrait devant elle, jalonné de portes, et au centre de celui-ci démarrait un immense escalier en colimaçon. Moïra sourit à Angèle.
" J'espère que vous avez de l'énergie... et que vous ne souffrez pas de vertige !"
A partir du Temple de Sunie, Moïra s'improvisa guide pendant leur traversée de Luménis, dissertant avec bonheur et compétence sur tous les bâtiments qu'elles rencontrèrent. Elle lui montra le Temple de Lathandre, de loin, surplombant les toits des villas cossues du quartier, puis elles s'engagèrent d'une large allée qui traversait un immense parc, que les Luméniens appelaient simplement le Parc Verdoyant, mais qui avait des allures de forêt en pleine ville, resplendissant en cette époque printanière. Les arbres, de sortes diverses, déployaient leurs jeunes feuilles et leurs premières fleurs, mille jonquilles perçaient les pelouses, des myosotis colonisaient les buissons, et les oiseaux rivalisaient d'ardeur pour tromper le silence. La jeune Sunite s'émerveillait de la beauté en toutes choses, s'esbaudissant devant une corolle parfaite, s'émerveillant d'un chant aérien, poursuivant les papillons avant de revenir vers Angèle. La Bibliothèque se trouvait juste de l'autre côté du parc, aux côtés de l'imposante université de la magie. Les deux jeunes femmes franchirent les grilles de fer forgé, saluèrent les gardes en faction à l'entrée, puis poussèrent les portes et gagnèrent le rez de chaussée. Un grand hall s'ouvrait devant elle, jalonné de portes, et au centre de celui-ci démarrait un immense escalier en colimaçon. Moïra sourit à Angèle.
" J'espère que vous avez de l'énergie... et que vous ne souffrez pas de vertige !"
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Quête : le hasard fait bien les choses
Angèle avait été sidérée par l'esprit vif de Moïra, capable de parler à la fois de tout, de rien, et en continu surtout. D'Antelucas, des Lathandrites et de sa tante. Elle allait si vite que la paladine finit par se demander par quelle transition elle était passée des uns aux autres. Sa tante courait-elle sur les plages d'Antelucas en disant - comme Morgan et les Lathandrites - que "ça irait mieux demain" ? Elle ne le savait plus vraiment. S'ajoutait également la capacité à s'émerveiller de tout au point de courir après les papillons. Un feu follet en robe rouge assez difficile à suivre mais néanmoins attachant. Au début, elle s'était contentée de l'écouter parler, hochant poliment la tête et tentant de ne pas être submergée par le feu nourri de paroles. Puis la bonne humeur de Moïra s'était révélée contagieuse et elle avait fini par se détendre un peu. Et elle s'était surprise à sourire. Elle avait posé quelques questions sur la ville, et sa guide s'était montrée intarissable.
Elle finit par lui avouer que ses amis la surnommaient parfois "Angle", habile truchement de son prénom qui rappelait à la fois son physique et son état d'esprit. Elle la prévint que si elle l'appelait ainsi, elle risquait de ne pas vouloir répondre.
Avec elle, elle avait poursuivi sa découverte de Lumenis. Territoire inconnu mais qui peu à peu devenait familier. Nimbée par le soleil printanier, elle avait un certain charme et un doux parfum de fleur. Et le Parc Verdoyant s'était révélé magnifique. Aux antipodes de la très hiératique Manost qui pourtant lui manquait.
Elles passèrent enfin les portes de la bibliothèque. Depuis qu'elle avait été en âge de lire, on lui avait appris à se méfier des livres. A la fiction surtout. Ces rêves, ces imaginaires à portée de mains avaient un coté subversif. Tous ses possibles différents, toutes ces idées étranges et romanesques à portée de tout un chacun. Des idées de liberté au delà de la loi. Ses idées sur la lecture mettaient bien sûr Morgan dans une rage folle et elle avait totalement abandonné le sujet. Mais paradoxalement, elle aimait lire. Elle n'avait pas son pareil pour déchiffrer des textes de loi abscons, à leur donner un sens. Pour elle, chaque écrit devait avoir son utilité. Et elle aimait apprendre et affectionnait en secret ces temples du savoir.
Elle avait levé les yeux vers le grand escalier en colimaçon. Des volées et des volées de marches. De quoi lui faire tourner la tête et fatiguer encore plus ses pauvres jambes. Mais elle décida de ne rien laisser paraître.
"Pour l'énergie, je ne vous promets pas d'avoir la force de vous porter sur mes épaules. Mais je ne crains pas le vertige."
Angèle avait été sidérée par l'esprit vif de Moïra, capable de parler à la fois de tout, de rien, et en continu surtout. D'Antelucas, des Lathandrites et de sa tante. Elle allait si vite que la paladine finit par se demander par quelle transition elle était passée des uns aux autres. Sa tante courait-elle sur les plages d'Antelucas en disant - comme Morgan et les Lathandrites - que "ça irait mieux demain" ? Elle ne le savait plus vraiment. S'ajoutait également la capacité à s'émerveiller de tout au point de courir après les papillons. Un feu follet en robe rouge assez difficile à suivre mais néanmoins attachant. Au début, elle s'était contentée de l'écouter parler, hochant poliment la tête et tentant de ne pas être submergée par le feu nourri de paroles. Puis la bonne humeur de Moïra s'était révélée contagieuse et elle avait fini par se détendre un peu. Et elle s'était surprise à sourire. Elle avait posé quelques questions sur la ville, et sa guide s'était montrée intarissable.
Elle finit par lui avouer que ses amis la surnommaient parfois "Angle", habile truchement de son prénom qui rappelait à la fois son physique et son état d'esprit. Elle la prévint que si elle l'appelait ainsi, elle risquait de ne pas vouloir répondre.
Avec elle, elle avait poursuivi sa découverte de Lumenis. Territoire inconnu mais qui peu à peu devenait familier. Nimbée par le soleil printanier, elle avait un certain charme et un doux parfum de fleur. Et le Parc Verdoyant s'était révélé magnifique. Aux antipodes de la très hiératique Manost qui pourtant lui manquait.
Elles passèrent enfin les portes de la bibliothèque. Depuis qu'elle avait été en âge de lire, on lui avait appris à se méfier des livres. A la fiction surtout. Ces rêves, ces imaginaires à portée de mains avaient un coté subversif. Tous ses possibles différents, toutes ces idées étranges et romanesques à portée de tout un chacun. Des idées de liberté au delà de la loi. Ses idées sur la lecture mettaient bien sûr Morgan dans une rage folle et elle avait totalement abandonné le sujet. Mais paradoxalement, elle aimait lire. Elle n'avait pas son pareil pour déchiffrer des textes de loi abscons, à leur donner un sens. Pour elle, chaque écrit devait avoir son utilité. Et elle aimait apprendre et affectionnait en secret ces temples du savoir.
Elle avait levé les yeux vers le grand escalier en colimaçon. Des volées et des volées de marches. De quoi lui faire tourner la tête et fatiguer encore plus ses pauvres jambes. Mais elle décida de ne rien laisser paraître.
"Pour l'énergie, je ne vous promets pas d'avoir la force de vous porter sur mes épaules. Mais je ne crains pas le vertige."
Super modératrice (oui, ça pète ) et modératrice de Pillars of Eternity, de la section cinéma et littérature. J'interviens dans cette couleur.
Mon personnage rp : entre ombre et lumière, entre été et hiver : Angèle d'Aulfray, paladine de Tyr.
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- Galathée
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Quête : Le hasard fait bien les choses.
Moïra la regarda, interloquée.
" Me prendre sur vos épaules ? Est-ce ainsi que s'entraînent les paladins à Manost ? Nos paladins font des choses beaucoup moins spectaculaires. Et ils sont d'un sérieux... Cela dit, certains sont mignons. Il y a un grand blond à l'air un peu naïf qui me plait bien, d'ailleurs, mais je n'arriverai jamais à l'attirer à l'intérieur du temple ! Je parie que la mention de Sunie lui donnerait une crise cardiaque..."
Elle pouffa, puis une ombre passa sur son visage.
" Mais on ne le voit plus. Je crois qu'il est parti à la guerre. Quelle idée, quand même, la guerre ! Je suis sûre que s'il y avait davantage de frictions coquines entre Manostiens et Mélandiens, on n'en serait pas arrivé là ! Nous devrions organiser une croisade sunite ! Faites l'amour, pas la guerre ! Bon, sans vouloir vous manquer de respect, ça m'a l'air mal engagé..."
Moïra la regarda, interloquée.
" Me prendre sur vos épaules ? Est-ce ainsi que s'entraînent les paladins à Manost ? Nos paladins font des choses beaucoup moins spectaculaires. Et ils sont d'un sérieux... Cela dit, certains sont mignons. Il y a un grand blond à l'air un peu naïf qui me plait bien, d'ailleurs, mais je n'arriverai jamais à l'attirer à l'intérieur du temple ! Je parie que la mention de Sunie lui donnerait une crise cardiaque..."
Elle pouffa, puis une ombre passa sur son visage.
" Mais on ne le voit plus. Je crois qu'il est parti à la guerre. Quelle idée, quand même, la guerre ! Je suis sûre que s'il y avait davantage de frictions coquines entre Manostiens et Mélandiens, on n'en serait pas arrivé là ! Nous devrions organiser une croisade sunite ! Faites l'amour, pas la guerre ! Bon, sans vouloir vous manquer de respect, ça m'a l'air mal engagé..."
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Quête : le hasard fait bien les choses
"Je plaisantais pour les épaules ..." finit-elle par dire avec un petit sourire.
C'était son petit coté pince sans rire qu'elle se promit à l'instant de ne plus employer. Elle venait de donner une image plutôt cocasse de paladins manostiens. Non, trois fois non, ils ne grimpaient pas sur les épaules les uns des autres. Ils se tenaient droit ... Elle espéra que celui qu'avait repéré Moïra n'était pas mort en terre manostienne et serait bientôt de retour chez lui, ainsi que tous les autres.
Quand Moïra parla de frictions coquines entre melandiens et manostiens, elle ne put s'empêcher de lever un sourcil. Le passé récent lui avait appris que c'était une parfaite utopie. Et qu'à part de très rares exceptions, les ennemis d'un jour restaient les ennemis de toujours.
"Je pense que c'est impossible.", finit-elle par dire.
"Je plaisantais pour les épaules ..." finit-elle par dire avec un petit sourire.
C'était son petit coté pince sans rire qu'elle se promit à l'instant de ne plus employer. Elle venait de donner une image plutôt cocasse de paladins manostiens. Non, trois fois non, ils ne grimpaient pas sur les épaules les uns des autres. Ils se tenaient droit ... Elle espéra que celui qu'avait repéré Moïra n'était pas mort en terre manostienne et serait bientôt de retour chez lui, ainsi que tous les autres.
Quand Moïra parla de frictions coquines entre melandiens et manostiens, elle ne put s'empêcher de lever un sourcil. Le passé récent lui avait appris que c'était une parfaite utopie. Et qu'à part de très rares exceptions, les ennemis d'un jour restaient les ennemis de toujours.
"Je pense que c'est impossible.", finit-elle par dire.
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Quête : Le hasard fait bien les choses.
" Pour l'instant, vous avez raison, j'en ai peur, dit Moïra en entreprenant l'ascension de l'escalier. Mais quand Melandis aura été rasée par les armées luménienne et manostienne réunies, nous pourrons y établir une cité d'amour ! Je ne devrais pas vous dire ça, mais il y a au moins trois Sunites dans les troupes du général Maelwedd... Le général Maelwedd, c'est un vieux barbon infréquentable, l'amour, il ne sait pas ce que c'est ! Mais bon, il voudra rentrer à Luménis pour les élections, et la foi sunite aura alors le champ libre ! Tous ces pauvres Mélandiens doivent être en mal d'un peu de beauté, d'affection et de chatouilles. Je crois en tout cas."
Elle s'arrêta une seconde pour reprendre son souffle.
" Il parait que dans la bibliothèque de Loth Imharil, il y a des sortes de cages volantes qui se déplacent par magie d'un étage à un autre ! Ça doit être formidable ! Ici, les femmes enceintes, les boiteux et les vieux, ils n'ont pas d'accès aux bouquins, c'est lamentable ! Enfin, peut-être qu'avec tous les estropiés de guerre qui vont rentrer, ça fera groupe de pression..."
Elle haussa les épaules et se remit à grimper.
" Y'a une bibliothèque, à Manost ? Ou bien la moitié des livres sont interdits et l'autre moitié a été censurée ?"
" Pour l'instant, vous avez raison, j'en ai peur, dit Moïra en entreprenant l'ascension de l'escalier. Mais quand Melandis aura été rasée par les armées luménienne et manostienne réunies, nous pourrons y établir une cité d'amour ! Je ne devrais pas vous dire ça, mais il y a au moins trois Sunites dans les troupes du général Maelwedd... Le général Maelwedd, c'est un vieux barbon infréquentable, l'amour, il ne sait pas ce que c'est ! Mais bon, il voudra rentrer à Luménis pour les élections, et la foi sunite aura alors le champ libre ! Tous ces pauvres Mélandiens doivent être en mal d'un peu de beauté, d'affection et de chatouilles. Je crois en tout cas."
Elle s'arrêta une seconde pour reprendre son souffle.
" Il parait que dans la bibliothèque de Loth Imharil, il y a des sortes de cages volantes qui se déplacent par magie d'un étage à un autre ! Ça doit être formidable ! Ici, les femmes enceintes, les boiteux et les vieux, ils n'ont pas d'accès aux bouquins, c'est lamentable ! Enfin, peut-être qu'avec tous les estropiés de guerre qui vont rentrer, ça fera groupe de pression..."
Elle haussa les épaules et se remit à grimper.
" Y'a une bibliothèque, à Manost ? Ou bien la moitié des livres sont interdits et l'autre moitié a été censurée ?"
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Quête : le hasard fait bien les choses
Angèle retint une grimace. Qu'étaient donc allés faire les trois sunites dans cette guerre ou tout était aux antipodes de leurs idéaux ? Allaient-ils refuser de frapper l'ennemi, et vouloir l'attendrir avec des paroles d'amour et des ... chatouilles ? Elle espéra qu'ils n'avaient pas rejoint le rang des cadavres anonymes, déjà recouverts de la boue d'un sol étranger, victimes d'une guerre où ils s'étaient perdus. Ou peut-être était-ce justement cet idéal qui les avait poussés, leur donnant la force de vouloir aider à changer le monde, et de porter leurs pas au delà des mers.
Elle avait vaguement entendu parler du général Maelwedd. Son frère l'avait évoqué avec une sorte de respect. Peut-être étaient-ils simplement du même acabit. Deux purs hiératiques en bois brut ... Quant aux cages volantes - mais par quel truchement était-elle passée aux cages volantes ? - elle trouvait que cela faisait un peu désordre. La débauche de magie l'effrayait un peu. Et pour ce qui était des bibliothèques à Manost - Moïra sautait décidément de sujets en sujets - il n'y en avait qu'une ouverte au grand public.
"Il y a la bibliothèque de l'office culturel dont les ouvrages traitent essentiellement de l'Histoire de la ville."
S'ajoutait également celle du Coeur Radieux et celle du temple de Tyr. Et elle avait aussi tous les ouvrages de Morgan. Mais elle préféra ne pas en faire mention.
Angèle retint une grimace. Qu'étaient donc allés faire les trois sunites dans cette guerre ou tout était aux antipodes de leurs idéaux ? Allaient-ils refuser de frapper l'ennemi, et vouloir l'attendrir avec des paroles d'amour et des ... chatouilles ? Elle espéra qu'ils n'avaient pas rejoint le rang des cadavres anonymes, déjà recouverts de la boue d'un sol étranger, victimes d'une guerre où ils s'étaient perdus. Ou peut-être était-ce justement cet idéal qui les avait poussés, leur donnant la force de vouloir aider à changer le monde, et de porter leurs pas au delà des mers.
Elle avait vaguement entendu parler du général Maelwedd. Son frère l'avait évoqué avec une sorte de respect. Peut-être étaient-ils simplement du même acabit. Deux purs hiératiques en bois brut ... Quant aux cages volantes - mais par quel truchement était-elle passée aux cages volantes ? - elle trouvait que cela faisait un peu désordre. La débauche de magie l'effrayait un peu. Et pour ce qui était des bibliothèques à Manost - Moïra sautait décidément de sujets en sujets - il n'y en avait qu'une ouverte au grand public.
"Il y a la bibliothèque de l'office culturel dont les ouvrages traitent essentiellement de l'Histoire de la ville."
S'ajoutait également celle du Coeur Radieux et celle du temple de Tyr. Et elle avait aussi tous les ouvrages de Morgan. Mais elle préféra ne pas en faire mention.
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Quête : Le hasard fait bien les choses.
" L'histoire de la ville ?! C'est sérieux ? s'exclama Moïra en s'arrêtant à nouveau. Oui, vous avez l'air sérieuse. Mais c'est d'un ch... ennuyeux, c'est terrible ! Heureusement, j'imagine que vous avez des bardes pour mettre un peu le brin là-dedans, non ? J'imagine que si on n'a pas accès aux bouquins, faut bien qu'on puisse apprendre les choses autrement... Ou alors même les bardes sont censurés ? Il parait qu'il y a une taverne notoire, à Manost, le Paladin Fidèle, ou quelque chose comme ça.
— BON SANG ! AVANCEZ NOM D'UN MEPHYTE !
— Hé ! Soyez poli, hein, messire ! On fait rien de mal ! Tenez, un baiser !"
La jeune Sunite embrassa la paume de sa main puis souffla son bécot en direction du magicien en robe noire qui suivait Angèle. Celui-ci poussa un soupir agacé, mais Moïra se remit en marche, de son pas alerte, gravissant l'escalier quatre à quatre. Arrivée en haut, elle se tourna vers Angèle. Elles étaient sur un petit palier tapissé de velours violet, sur lequel se trouvait une double-porte marquée de la mention "SILENCE !" en plusieurs langues.
" Si je viens un jour à Manost, vous me montrerez le Paladin Fidèle ? C'est une tautologie, d'ailleurs, non ? Les paladins sont toujours fidèles... C'est d'un ch... ennuyeux. Oups. Je ne parlais pas pour vous. Enfin, fidèle, j'imagine que oui. Ennuyeuse, certainement pas."
" L'histoire de la ville ?! C'est sérieux ? s'exclama Moïra en s'arrêtant à nouveau. Oui, vous avez l'air sérieuse. Mais c'est d'un ch... ennuyeux, c'est terrible ! Heureusement, j'imagine que vous avez des bardes pour mettre un peu le brin là-dedans, non ? J'imagine que si on n'a pas accès aux bouquins, faut bien qu'on puisse apprendre les choses autrement... Ou alors même les bardes sont censurés ? Il parait qu'il y a une taverne notoire, à Manost, le Paladin Fidèle, ou quelque chose comme ça.
— BON SANG ! AVANCEZ NOM D'UN MEPHYTE !
— Hé ! Soyez poli, hein, messire ! On fait rien de mal ! Tenez, un baiser !"
La jeune Sunite embrassa la paume de sa main puis souffla son bécot en direction du magicien en robe noire qui suivait Angèle. Celui-ci poussa un soupir agacé, mais Moïra se remit en marche, de son pas alerte, gravissant l'escalier quatre à quatre. Arrivée en haut, elle se tourna vers Angèle. Elles étaient sur un petit palier tapissé de velours violet, sur lequel se trouvait une double-porte marquée de la mention "SILENCE !" en plusieurs langues.
" Si je viens un jour à Manost, vous me montrerez le Paladin Fidèle ? C'est une tautologie, d'ailleurs, non ? Les paladins sont toujours fidèles... C'est d'un ch... ennuyeux. Oups. Je ne parlais pas pour vous. Enfin, fidèle, j'imagine que oui. Ennuyeuse, certainement pas."
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Quête : le hasard fait bien les choses
"L'histoire d'une ville n'a rien de rébarbative, murmura-t-elle en gravissant péniblement les escaliers à la suite de la jeune femme, on trouve un peu de tout : l'évolution de l'architecture, des mœurs, de la densité de la population, un peu d'histoire, l'évolution de certaines juridictions d'urbanisme ... Des ouvrages très passionnants et très sérieux. En général, ce sont des volumes très conséquents. Il n'y a rien de tel contre les insomnies, ou pour caler les meubles, rehausser des personnes trop petites pour se tenir à table. Dans les moments critiques, ils permettent d'assommer un adversaire récalcitrant. Ou ils font de très bonnes flambées."
Elle avait parlé tout à fait sérieusement et juste un petit sourire trahissait la plaisanterie. Elle avait parcouru plusieurs des ouvrages qu'elle avait trouvés passionnants. Mais elle n'avouerait jamais son goût incommensurable pour les traités d'astronomie. Elle et son frère, depuis tous petits passaient des nuits entières à contempler les étoiles. Un jour, chez Morgan, elle avait découvert un ouvrage parlant des corps célestes et des théories sur leur gravitation. Elle l'avait dévoré en quelques heures à peine. Et de nombreux autres avaient suivi. Mais les paladins avec la tête dans les étoiles conféraient à une certaine hérésie, surtout à Manost ...
Elle regarda un peu interloquée la scène entre le mage et Moïra. Ce dit que Chandara ne serait pas allée aussi loin. Ou peut-être ... Chandara aurait certainement pu désamorcer cette situation d'un sourire. Arrivées sur le palier, devant le panonceau appelant au silence, elle chuchota tout doucement, en se gardant de dépasser la limite.
"C'est le Loyal Paladin. Pour ainsi dire la seule taverne de la ville. Si vous voulez, je vous la montrerai. Mais j'ai bien peur que vous y croisiez bon nombre de ... paladins ..."
"L'histoire d'une ville n'a rien de rébarbative, murmura-t-elle en gravissant péniblement les escaliers à la suite de la jeune femme, on trouve un peu de tout : l'évolution de l'architecture, des mœurs, de la densité de la population, un peu d'histoire, l'évolution de certaines juridictions d'urbanisme ... Des ouvrages très passionnants et très sérieux. En général, ce sont des volumes très conséquents. Il n'y a rien de tel contre les insomnies, ou pour caler les meubles, rehausser des personnes trop petites pour se tenir à table. Dans les moments critiques, ils permettent d'assommer un adversaire récalcitrant. Ou ils font de très bonnes flambées."
Elle avait parlé tout à fait sérieusement et juste un petit sourire trahissait la plaisanterie. Elle avait parcouru plusieurs des ouvrages qu'elle avait trouvés passionnants. Mais elle n'avouerait jamais son goût incommensurable pour les traités d'astronomie. Elle et son frère, depuis tous petits passaient des nuits entières à contempler les étoiles. Un jour, chez Morgan, elle avait découvert un ouvrage parlant des corps célestes et des théories sur leur gravitation. Elle l'avait dévoré en quelques heures à peine. Et de nombreux autres avaient suivi. Mais les paladins avec la tête dans les étoiles conféraient à une certaine hérésie, surtout à Manost ...
Elle regarda un peu interloquée la scène entre le mage et Moïra. Ce dit que Chandara ne serait pas allée aussi loin. Ou peut-être ... Chandara aurait certainement pu désamorcer cette situation d'un sourire. Arrivées sur le palier, devant le panonceau appelant au silence, elle chuchota tout doucement, en se gardant de dépasser la limite.
"C'est le Loyal Paladin. Pour ainsi dire la seule taverne de la ville. Si vous voulez, je vous la montrerai. Mais j'ai bien peur que vous y croisiez bon nombre de ... paladins ..."
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Mon personnage rp : entre ombre et lumière, entre été et hiver : Angèle d'Aulfray, paladine de Tyr.
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Quête : Le hasard fait bien les choses.
" Le Loyal Paladin ! Moi j'aime bien les paladins. Ils ont droit à l'amour aussi. Ce n'est pas parce qu'on habite dans une boîte de conserve qui sent la transpiration qu'on n'a pas de coeur. En plus, c'est pas le nom de votre ordre ? Le Coeur radieux ? Quelle idée ! Vous vous la jouez sunite discrètement, hein !"
Le mage les dépassa en grommelant, poussa les grandes portes, et disparut.
" Et vaut mieux pas mentionner vos usages des bouquins ici dans la bibliothèque, ça va vous causer des ennuis... Vous êtes bizarres, vous autres, Manostiens... Et maintenant c'est chut, Angèle, d'accord ? Je sais bien que ça va pas être facile pour vous, mais c'est une question de maîtrise !"
Moïra la gratifia d'un clin d'oeil et d'un sourire espiègle, puis poussa à son tour les portes, sur lesquelles étaient sculptées une multitude de personnages... en train de lire.
La bibliothèque se déploya alors devant leurs yeux, une immense pièce rectangulaire aux murs croulants sous les ouvrages, jusqu'au lointain plafond. Un homme à la mine rêveuse leva les yeux de son registre en les voyant entrer puis s'y replongea aussitôt.
" Le Loyal Paladin ! Moi j'aime bien les paladins. Ils ont droit à l'amour aussi. Ce n'est pas parce qu'on habite dans une boîte de conserve qui sent la transpiration qu'on n'a pas de coeur. En plus, c'est pas le nom de votre ordre ? Le Coeur radieux ? Quelle idée ! Vous vous la jouez sunite discrètement, hein !"
Le mage les dépassa en grommelant, poussa les grandes portes, et disparut.
" Et vaut mieux pas mentionner vos usages des bouquins ici dans la bibliothèque, ça va vous causer des ennuis... Vous êtes bizarres, vous autres, Manostiens... Et maintenant c'est chut, Angèle, d'accord ? Je sais bien que ça va pas être facile pour vous, mais c'est une question de maîtrise !"
Moïra la gratifia d'un clin d'oeil et d'un sourire espiègle, puis poussa à son tour les portes, sur lesquelles étaient sculptées une multitude de personnages... en train de lire.
La bibliothèque se déploya alors devant leurs yeux, une immense pièce rectangulaire aux murs croulants sous les ouvrages, jusqu'au lointain plafond. Un homme à la mine rêveuse leva les yeux de son registre en les voyant entrer puis s'y replongea aussitôt.
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Quête : le hasard fait bien les choses
Décidément, Moïra voulait voir en tout lieu surgir un peu d'amour comme auraient pu apparaître des massifs de rose pour chasser la grisaille d'un jardin. C'était beau ... Mais quelque peu naïf. Elle imagina fugitivement la jeune femme tenant le même discours à son frère. Au mieux, il se serait contenté d'offrir à la jeune femme son sourire les plus glacial et de lui répondre que les paladins n'avaient pas besoin d'amour mais de discipline. Et que l'essence même du Coeur Radieux n'était pas l'amour mais le courage. Elle-même partageait sans le dire l'avis de la jeune femme. C'est l'amour de Morgan qui lui avait permis de trouver la confiance pour aller de l'avant, bien au delà de ses limites. Sans elle, elle n'aurait été qu'une paladine triste, stricte et incomplète. Mais non, trois fois non, elle n'avait rien à voir avec Sunie.
Les grandes portes poussées, elle s'arrêta, les yeux écarquillés devant cette montagne de livres. Le paradis des étudiants et des chercheurs de tout poil. Autant de connaissances offertes, tapies au fil des pages, attendant simplement qu'une main avide de connaissance vienne les ouvrir. C'était magnifique, et effrayant à la fois. Elle s'approcha un peu des ouvrages.
Dans tout ce chaos, il existait sûrement un classement. Un ordre sacrosaint l'ordonnant. Et qui pourrait leur donner une idée de l'emplacement des ouvrages qui leur permettrait de trouver ce qu'elles étaient venues chercher.
Décidément, Moïra voulait voir en tout lieu surgir un peu d'amour comme auraient pu apparaître des massifs de rose pour chasser la grisaille d'un jardin. C'était beau ... Mais quelque peu naïf. Elle imagina fugitivement la jeune femme tenant le même discours à son frère. Au mieux, il se serait contenté d'offrir à la jeune femme son sourire les plus glacial et de lui répondre que les paladins n'avaient pas besoin d'amour mais de discipline. Et que l'essence même du Coeur Radieux n'était pas l'amour mais le courage. Elle-même partageait sans le dire l'avis de la jeune femme. C'est l'amour de Morgan qui lui avait permis de trouver la confiance pour aller de l'avant, bien au delà de ses limites. Sans elle, elle n'aurait été qu'une paladine triste, stricte et incomplète. Mais non, trois fois non, elle n'avait rien à voir avec Sunie.
Les grandes portes poussées, elle s'arrêta, les yeux écarquillés devant cette montagne de livres. Le paradis des étudiants et des chercheurs de tout poil. Autant de connaissances offertes, tapies au fil des pages, attendant simplement qu'une main avide de connaissance vienne les ouvrir. C'était magnifique, et effrayant à la fois. Elle s'approcha un peu des ouvrages.
Dans tout ce chaos, il existait sûrement un classement. Un ordre sacrosaint l'ordonnant. Et qui pourrait leur donner une idée de l'emplacement des ouvrages qui leur permettrait de trouver ce qu'elles étaient venues chercher.
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Quête : Le hasard fait bien les choses.
En réalité, Angèle réalisa rapidement que non seulement les ouvrages étaient très soigneusement classés, mais qu'ils étaient aussi dans un état irréprochable. La personne en charge des lieux ne plaisantait manifestement pas avec les richesses d'encre, de papier et de parchemin de la capitale hélonienne. Il y avait une variété innombrable de livres, couvrant des sujets divers, cruciaux ou anecdotiques, selon les points de vue. Mais Moïra ne lui laissa pas le loisir de musarder. L'attrapant par le bras, elle l'entraîna le long de la travée principale, puis à droite, puis à gauche, ensuite encore une fois à droite, puis s'immobilisa, mains sur les hanches, devant un rayonnage chargé de petits livres à la couverture rouge fané.
" Nous y voici ! s'exclama-t-elle.
— CHUUUUUUT !" fit une voix sur leur droite, et Angèle repéra le mage qui les avait suivies plus tôt.
Moïra lui fit des grimaces et explora les tranches des livres avant d'en retirer un de leur alignement et de le tendre à Angèle. Il s'appelait " Etreinte Secrète à Antelucas". Le dos de couverture était édifiant.
En réalité, Angèle réalisa rapidement que non seulement les ouvrages étaient très soigneusement classés, mais qu'ils étaient aussi dans un état irréprochable. La personne en charge des lieux ne plaisantait manifestement pas avec les richesses d'encre, de papier et de parchemin de la capitale hélonienne. Il y avait une variété innombrable de livres, couvrant des sujets divers, cruciaux ou anecdotiques, selon les points de vue. Mais Moïra ne lui laissa pas le loisir de musarder. L'attrapant par le bras, elle l'entraîna le long de la travée principale, puis à droite, puis à gauche, ensuite encore une fois à droite, puis s'immobilisa, mains sur les hanches, devant un rayonnage chargé de petits livres à la couverture rouge fané.
" Nous y voici ! s'exclama-t-elle.
— CHUUUUUUT !" fit une voix sur leur droite, et Angèle repéra le mage qui les avait suivies plus tôt.
Moïra lui fit des grimaces et explora les tranches des livres avant d'en retirer un de leur alignement et de le tendre à Angèle. Il s'appelait " Etreinte Secrète à Antelucas". Le dos de couverture était édifiant.
Etreinte Secrète à Antelucas, d'Angélique Mistérya
Agée de seulement dix-huit ans, la jeune Philippa quitte Luménis pour devenir dame de compagnie de la Comtesse Samantha d'Antelucas. Mais après quinze jours, la Comtesse tombe gravement malade et Philippa se retrouve seule au château, avec pour unique compagnie, la frère de sa maîtresse, le taciturne mais néanmoins séduisant Franck, qui quitte pourtant chaque nuit le domaine, sur son étalon noir de jais... Quel est ce mystère ? Pourquoi Franck s'enfuit-il chaque nuit ? Pourquoi a-t-il peur des gardénias ? Quelle est cette émotion qui bourgeonne dans le ventre de la jeune Philippa ? Qui a empoisonné le Comtesse ? Que renferme la chambre numéro seize dont la serrure vermoulue refuse de s'ouvrir ? Vous le saurez en lisant Etreinte Secrète à Antelucas, un nouveau roman torride de la très célèbre Dame Mistérya, à dévorer d'urgence !
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Quête : le hasard fait bien les choses
A première vue, Moïra connaissait bien la bibliothèque et Angèle se sentit rassurée quant à la capacité de sa guide à se retrouver dans ce chaos ... C'était avant que la sunite sorte un livre des rayonnages. Avant qu'elle lise le quatrième de couverture. Elle écarquilla les yeux et relut une deuxième fois, toujours aussi incrédule. Alors, ce genre d'ouvrages existaient ... Que de questions dans ce petit résumé ! C'était à se demander si le livre à lui seul pouvait donner les réponses. A première vue, le suspens avait l'air totalement insoutenable, de quoi plonger le lecteur dans des nuits entières d'insomnies ... Du moins, si on voulait savoir, ce qui n'était pas vraiment son cas.
Elle faillit rendre sans tarder le livre à la jeune femme avant de décider de jouer le jeu, du moins une dizaine de secondes. Elle ouvrit la dernière page et parcourut en diagonale son contenu. Peut-être Moïra, si elle se montrait coopérative passerait-elle à des livres plus sérieux, peut-être ceux concernant directement leur visite.
hrp : je fais ouvrir le livre à Angèle pour le simple plaisir d'avoir un aperçu du contenu (a)
A première vue, Moïra connaissait bien la bibliothèque et Angèle se sentit rassurée quant à la capacité de sa guide à se retrouver dans ce chaos ... C'était avant que la sunite sorte un livre des rayonnages. Avant qu'elle lise le quatrième de couverture. Elle écarquilla les yeux et relut une deuxième fois, toujours aussi incrédule. Alors, ce genre d'ouvrages existaient ... Que de questions dans ce petit résumé ! C'était à se demander si le livre à lui seul pouvait donner les réponses. A première vue, le suspens avait l'air totalement insoutenable, de quoi plonger le lecteur dans des nuits entières d'insomnies ... Du moins, si on voulait savoir, ce qui n'était pas vraiment son cas.
Elle faillit rendre sans tarder le livre à la jeune femme avant de décider de jouer le jeu, du moins une dizaine de secondes. Elle ouvrit la dernière page et parcourut en diagonale son contenu. Peut-être Moïra, si elle se montrait coopérative passerait-elle à des livres plus sérieux, peut-être ceux concernant directement leur visite.
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Quête : Le hasard fait bien les choses.
Ainsi, l'honorable Angèle avait-elle décidé de commettre le crime ultime en matière de suspense littéraire... commencer par la fin. Si Moïra était scandalisée, elle n'en montra cependant rien, toute à son inspection du rayonnage.
La paladine, par contre, découvrit les mots suivants.
Ainsi, l'honorable Angèle avait-elle décidé de commettre le crime ultime en matière de suspense littéraire... commencer par la fin. Si Moïra était scandalisée, elle n'en montra cependant rien, toute à son inspection du rayonnage.
La paladine, par contre, découvrit les mots suivants.
Franck serra le corps souple de Philippa contre son torse mâle. La pluie tombait, sauvage, mais les deux amants ne s'en rendaient plus compte, car leur amour les embrasait comme le volcan qui crache sa lave dans le ciel enténébré.
" Franck... dit Philippa, à bout de souffle.
— Philippa ?" répondit Franck, de sa voix profonde.
Elle se perdit dans son regard de fauve, incapable de trouver les mots.
" Franck !
— Philippa."
La jeune femme sentit la main de l'homme qu'elle aimait — elle ne pouvait plus l'ignorer, ni lui résister*— caresser sa somptueuse chevelure, puis sa joue duveteuse. Elle entendit son coeur battre, son souffle chaud, tous les cheveux se dressèrent sur sa nuque et elle sut, car il est des moments dans la vie où on sait, simplement, elle sut, donc, que son destin était scellé.
" Je vous aime.
— Oh, Franck..."
Alors il se pencha sur elle, Philippa ferma les yeux, et il l'embrassa comme jamais aucun homme ne l'avait embrassée auparavant, pas même ce petit archer stupide qu'elle avait courtisé un moment dans l'ombre du fort luménien.
La pluie cessa brusquement.
Le soleil se leva, embrasant la campagne de lueurs fantastiques.
Et la malédiction fut brisée.
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Quête : le hasard fait bien les choses
Angèle peu versée dans ce genre de lecture réprima un fou rire nerveux. C'était ... Non, elle n'arrivait pas à trouver de qualificatif pour décrire ce qu'elle avait entre ses mains. Elle imagina les personnages dans les bras l'un de l'autre, les cheveux totalement hérissés par la passion. Elle manqua rire pour de bon mais se retint de peur de vexer Moïra. Et ce n'était pas du tout sérieux, surtout en un moment pareil. Le temps était précieux et elles ne pouvaient pas le gaspiller en lisant des ouvrages certes édifiants mais aux antipodes de ce qu'elles cherchaient. Même si le dernier mot était ... Malédiction ...
Elle eut un petit doute. Peut-être, par hasard était-il fait mention de "l'arrache-coeur". C'était improbable mais ...
"De quelle malédiction s'agissait-il ?", demanda-t-elle à la voix basse.
Angèle peu versée dans ce genre de lecture réprima un fou rire nerveux. C'était ... Non, elle n'arrivait pas à trouver de qualificatif pour décrire ce qu'elle avait entre ses mains. Elle imagina les personnages dans les bras l'un de l'autre, les cheveux totalement hérissés par la passion. Elle manqua rire pour de bon mais se retint de peur de vexer Moïra. Et ce n'était pas du tout sérieux, surtout en un moment pareil. Le temps était précieux et elles ne pouvaient pas le gaspiller en lisant des ouvrages certes édifiants mais aux antipodes de ce qu'elles cherchaient. Même si le dernier mot était ... Malédiction ...
Elle eut un petit doute. Peut-être, par hasard était-il fait mention de "l'arrache-coeur". C'était improbable mais ...
"De quelle malédiction s'agissait-il ?", demanda-t-elle à la voix basse.
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Quête : Le hasard fait bien les choses.
Moïra se tourna vers Angèle avec le sourire. Elle avait trois autres volumes en main, dont la paladine déchiffra rapidement les titres : "La Belle et le Barde", "Nuits Blanches à Eredhun" et "Pour l'Amour d'une Barbare".
" En fait, les textes sacrés ne nous ont pas appris grand chose, pour l'instant. Mais parfois, dans la fiction, on trouve des choses intéressantes... du savoir qui ne s'est pas transmis par les voies officielles..."
Elle lui présenta un des livres.
" Angélique Mistérya est le nom de plume d'une prêtresse sunite d'Antelucas. Elle est morte il y a quelques années, je pense, mais son fantôme hante encore le temple, là-bas, et dicte de nouveaux opus à ses novices. Enfin, c'est ce que prétendent les novices qui perpétuent la collection, en tout cas. Bref. C'était une bonne amie de Philomena, la prêtresse qui a maudit le beau Tymoran. Donc, comme on trouve rien dans les bouquins de prières, psaumes et autres rituels, on s'est dit que peut-être, Philomena avait filé des idées d'intrigues à sa copine Angélique. Je veux dire... elle a écrit 69 tomes de son vivant ! Je sais qu'on en voit et qu'on en entend de belles, dans un Temple de Sunie, mais ça ne parait pas complètement fou qu'entre copines, autour d'une chope, elles se soient échangé des idées... Alors tous les tomes qui parlent de malédictions... va falloir qu'on se les farcisse."
Moïra se tourna vers Angèle avec le sourire. Elle avait trois autres volumes en main, dont la paladine déchiffra rapidement les titres : "La Belle et le Barde", "Nuits Blanches à Eredhun" et "Pour l'Amour d'une Barbare".
" En fait, les textes sacrés ne nous ont pas appris grand chose, pour l'instant. Mais parfois, dans la fiction, on trouve des choses intéressantes... du savoir qui ne s'est pas transmis par les voies officielles..."
Elle lui présenta un des livres.
" Angélique Mistérya est le nom de plume d'une prêtresse sunite d'Antelucas. Elle est morte il y a quelques années, je pense, mais son fantôme hante encore le temple, là-bas, et dicte de nouveaux opus à ses novices. Enfin, c'est ce que prétendent les novices qui perpétuent la collection, en tout cas. Bref. C'était une bonne amie de Philomena, la prêtresse qui a maudit le beau Tymoran. Donc, comme on trouve rien dans les bouquins de prières, psaumes et autres rituels, on s'est dit que peut-être, Philomena avait filé des idées d'intrigues à sa copine Angélique. Je veux dire... elle a écrit 69 tomes de son vivant ! Je sais qu'on en voit et qu'on en entend de belles, dans un Temple de Sunie, mais ça ne parait pas complètement fou qu'entre copines, autour d'une chope, elles se soient échangé des idées... Alors tous les tomes qui parlent de malédictions... va falloir qu'on se les farcisse."
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Quête : le hasard fait bien les choses
L'espace d'un petit moment, elle se demanda si Moïra plaisantait. Mais le reste des explications dissipa ses doutes. Alors parfois, la réalité s’immisçait dans la fiction, jusqu'à en être une composante intrinsèque. Elle imagina fugitivement un prêtre tyrite et aux ouvrages qu'il aurait pu écrire. Il aurait été question de lois, de rectitude et de droiture ... Transposés dans des ouvrages torrides ... Non, après tout, elle ne voulait rien s'imaginer du tout. Il fallait lire ...
"Ne jamais perdre une occasion de s'instruire ..., murmura-t-elle avec un petit sourire amusé, mais si un jour un manostien me demande si j'ai parcouru ce genre d'ouvrages, je serai obligée de nier en bloc."
Un clin d'oeil. Elle avait déjà retrouvé son sérieux.
"Peut-être ont-ils une table des matières, sait-on jamais ..." dit-elle tout bas en ouvrant l'ouvrage qu'elle tenait déjà entre les mains.
L'espace d'un petit moment, elle se demanda si Moïra plaisantait. Mais le reste des explications dissipa ses doutes. Alors parfois, la réalité s’immisçait dans la fiction, jusqu'à en être une composante intrinsèque. Elle imagina fugitivement un prêtre tyrite et aux ouvrages qu'il aurait pu écrire. Il aurait été question de lois, de rectitude et de droiture ... Transposés dans des ouvrages torrides ... Non, après tout, elle ne voulait rien s'imaginer du tout. Il fallait lire ...
"Ne jamais perdre une occasion de s'instruire ..., murmura-t-elle avec un petit sourire amusé, mais si un jour un manostien me demande si j'ai parcouru ce genre d'ouvrages, je serai obligée de nier en bloc."
Un clin d'oeil. Elle avait déjà retrouvé son sérieux.
"Peut-être ont-ils une table des matières, sait-on jamais ..." dit-elle tout bas en ouvrant l'ouvrage qu'elle tenait déjà entre les mains.
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Quête : Le hasard fait bien les choses.
Il n'y avait malheureusement aucune table des matières. Par contre, Angèle découvrit le portrait à la plume d'une langoureuse prêtresse aux cheveux vaporeux, avachie sur une méridienne, le regard rêveur et la moue boudeuse. Moïra se pencha sur son épaule.
" Oui, c'est bien la mère Angélique ! Enfin... j'imagine que le peintre devait avoir pas mal bu... Ou alors c'est un auto-portrait fantasmé. Les fantasmes, c'est notre rayon, chez Sunie !"
Elle jeta un regard sur le mage qui, s'il ne disait rien, paraissait un peu trop concentré sur le parchemin qu'il lisait.
" Il me plait. Ronchon, sévère, tout de noir vêtu. Je parie que c'est un prof d'unif. J'ai toujours eu un faible pour les profs d'unif."
La prêtresse se retourna et lui fit un clin d'oeil appuyé. Il rougit comme une tomate et changea rapidement de travée.
" Zut. Bref. Donc. Pas besoin de table des matières, Angèle, il va falloir tout lire... Mais je crois qu'on a les quatre qui sont là... Les trois autres ont été empruntés, évidemment. Bon, on peut soit s'installer dans un coin, soit on les ramène chez nous. Tu peux venir au Temple pour bouquiner, si tu veux, on a de la place et plein de lits super confortables. Je voulais dire des fauteuils. Bien sûr. Sinon, la Bienveillance, c'est sûrement sympa. Mais c'est moins cosy. Et puis il n'y a pas de thé à la rose !"
Il n'y avait malheureusement aucune table des matières. Par contre, Angèle découvrit le portrait à la plume d'une langoureuse prêtresse aux cheveux vaporeux, avachie sur une méridienne, le regard rêveur et la moue boudeuse. Moïra se pencha sur son épaule.
" Oui, c'est bien la mère Angélique ! Enfin... j'imagine que le peintre devait avoir pas mal bu... Ou alors c'est un auto-portrait fantasmé. Les fantasmes, c'est notre rayon, chez Sunie !"
Elle jeta un regard sur le mage qui, s'il ne disait rien, paraissait un peu trop concentré sur le parchemin qu'il lisait.
" Il me plait. Ronchon, sévère, tout de noir vêtu. Je parie que c'est un prof d'unif. J'ai toujours eu un faible pour les profs d'unif."
La prêtresse se retourna et lui fit un clin d'oeil appuyé. Il rougit comme une tomate et changea rapidement de travée.
" Zut. Bref. Donc. Pas besoin de table des matières, Angèle, il va falloir tout lire... Mais je crois qu'on a les quatre qui sont là... Les trois autres ont été empruntés, évidemment. Bon, on peut soit s'installer dans un coin, soit on les ramène chez nous. Tu peux venir au Temple pour bouquiner, si tu veux, on a de la place et plein de lits super confortables. Je voulais dire des fauteuils. Bien sûr. Sinon, la Bienveillance, c'est sûrement sympa. Mais c'est moins cosy. Et puis il n'y a pas de thé à la rose !"
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Quête : le hasard fait bien les choses
Alors, c'était cette femme là qui avait écrit soixante-neuf romans torrides, celle dont le nom de plume était presque son prénom, celle qui se servait des malédictions et autres troubles qu'elle couchait mine de rien sur papier, celle qui faisait naître des passions torrides au delà de la raison. Tout cela en espérant peut-être traumatiser des générations entières de paladins. Elle passa quelques secondes les yeux dans les yeux de l'ennemie sournoise avec qui elle allait sûrement passer de longues heures de lectures. Elle souffla sans s'en rendre compte, faisant voleter son épi puis referma précautionneusement l'ouvrage et se tourna vers Moïra.
"Alors va pour le temple de Sunie. Avec un peu de chance trouverons-nous d'autres candidats à la lecture."
Alors, c'était cette femme là qui avait écrit soixante-neuf romans torrides, celle dont le nom de plume était presque son prénom, celle qui se servait des malédictions et autres troubles qu'elle couchait mine de rien sur papier, celle qui faisait naître des passions torrides au delà de la raison. Tout cela en espérant peut-être traumatiser des générations entières de paladins. Elle passa quelques secondes les yeux dans les yeux de l'ennemie sournoise avec qui elle allait sûrement passer de longues heures de lectures. Elle souffla sans s'en rendre compte, faisant voleter son épi puis referma précautionneusement l'ouvrage et se tourna vers Moïra.
"Alors va pour le temple de Sunie. Avec un peu de chance trouverons-nous d'autres candidats à la lecture."
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Quête : Le hasard fait bien les choses.
Moïra se mit à rire.
" CHUUUUUT !" glapit une voix depuis la rangée voisine.
La jeune femme y jeta un oeil, puis fit une moue dépitée. Ce n'était manifestement pas le mage qui lui avait tapé dans l'oeil. Elle attrapa Angèle par le bras et l'entraîna vers le bureau des emprunts.
" Je ne sais pas si vous trouverez beaucoup de volontaires, honnêtement... A moins que vous ne soyez prête à donner de votre personne en échange."
Elle n'extrapola pas sur ce que cela signifiait, se contentant de déposer sa pile de livres — elle avait récupéré celui d'Angèle — sur le comptoir, devant un demi-elfe qui les enregistra tout en lui décochant des oeillades intéressées qu'elle ignora tranquillement. Elle remercia cependant le jeune homme avec chaleur puis les deux femmes regagnèrent le palier et l'escalier. Moïra sortit alors un cinquième livre de son corsage et l'ajouta sur la pile, l'air de rien, décochant cependant un petit regard mutin à sa comparse.
Moïra se mit à rire.
" CHUUUUUT !" glapit une voix depuis la rangée voisine.
La jeune femme y jeta un oeil, puis fit une moue dépitée. Ce n'était manifestement pas le mage qui lui avait tapé dans l'oeil. Elle attrapa Angèle par le bras et l'entraîna vers le bureau des emprunts.
" Je ne sais pas si vous trouverez beaucoup de volontaires, honnêtement... A moins que vous ne soyez prête à donner de votre personne en échange."
Elle n'extrapola pas sur ce que cela signifiait, se contentant de déposer sa pile de livres — elle avait récupéré celui d'Angèle — sur le comptoir, devant un demi-elfe qui les enregistra tout en lui décochant des oeillades intéressées qu'elle ignora tranquillement. Elle remercia cependant le jeune homme avec chaleur puis les deux femmes regagnèrent le palier et l'escalier. Moïra sortit alors un cinquième livre de son corsage et l'ajouta sur la pile, l'air de rien, décochant cependant un petit regard mutin à sa comparse.
- Althéa
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Quête : le hasard fait bien les choses
Elle observa l'effet de la tempête sunite sur son environnement puis la suivit à l'extérieur du bâtiment. Plus elle avançait, et plus elle avait l'impression d'être plongée dans l'irréalité la plus totale. Comme si elle franchi la porte d'un autre monde en descendant du bateau. Elle se sentit perdue, loin de toutes ses références habituelles. Et étrangement, cela ne lui déplut pas.
Par contre, l'idée de donner de sa personne plutôt que de lire ... Non, sûrement pas.
Elle fronça les sourcils en voyant Moïra sortir le livre en surplus. Elle avait beau avoir laissé ses habitudes à Manost, il ne fallut pas longtemps pour qu'elles reviennent au galop.
"Mais c'est ... J'espère ... J'imagine que c'est ... plus un emprunt inopiné que du vol ... Vous le ramènerez, dites ?"
Elle n'était pas fâchée, simplement totalement interdite. Mais elle continua cependant de la suivre.
Elle observa l'effet de la tempête sunite sur son environnement puis la suivit à l'extérieur du bâtiment. Plus elle avançait, et plus elle avait l'impression d'être plongée dans l'irréalité la plus totale. Comme si elle franchi la porte d'un autre monde en descendant du bateau. Elle se sentit perdue, loin de toutes ses références habituelles. Et étrangement, cela ne lui déplut pas.
Par contre, l'idée de donner de sa personne plutôt que de lire ... Non, sûrement pas.
Elle fronça les sourcils en voyant Moïra sortir le livre en surplus. Elle avait beau avoir laissé ses habitudes à Manost, il ne fallut pas longtemps pour qu'elles reviennent au galop.
"Mais c'est ... J'espère ... J'imagine que c'est ... plus un emprunt inopiné que du vol ... Vous le ramènerez, dites ?"
Elle n'était pas fâchée, simplement totalement interdite. Mais elle continua cependant de la suivre.
Super modératrice (oui, ça pète ) et modératrice de Pillars of Eternity, de la section cinéma et littérature. J'interviens dans cette couleur.
Mon personnage rp : entre ombre et lumière, entre été et hiver : Angèle d'Aulfray, paladine de Tyr.
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- Galathée
- Élu de Mystra
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Quête : Le hasard fait bien les choses.
Moïra jeta un coup d'oeil à Angèle et sourit, avant d'exhiber le livre sous son nez. Il s'intitulait "Paladinades Manostiennes".
" Il ne parle pas de malédictions, celui-ci, mais je me suis dit que j'allais m'en servir comme d'un guide te concernant. Je le remettrai dans les rayonnages, t'inquiète pas... Mais là, c'est une question de survie, tout simplement ! Je ne voudrais pas commettre d'impairs... Je l'ai déjà lu, mais je ne me souviens pas bien de tout. Puis il y a quelques scènes truculentes dans le Temple de Helm, ça vaut son pesant de noisettes, si tu veux rire un bon coup. Je parie que celui-ci, il est à l'index à Manost. Bon, les autres aussi, sans doute, mais si on te chope avec un exemplaire des Paladinades... tu es tout de suite décapité. Quelque chose comme ça. D'autant qu'Angélique, elle y avait été à Manost, et il y a une petite note à la première page, attends... "
Elle avait commencé à descendre l'escalier en colimaçon sans prendre garde aux éventuels visiteurs qui le montaient.
" Toute ressemblance avec des paladins existants est absolument fortuite. Mais ils se ressemblent presque tous, ce n'est pas de ma faute."
Moïra jeta un coup d'oeil à Angèle et sourit, avant d'exhiber le livre sous son nez. Il s'intitulait "Paladinades Manostiennes".
" Il ne parle pas de malédictions, celui-ci, mais je me suis dit que j'allais m'en servir comme d'un guide te concernant. Je le remettrai dans les rayonnages, t'inquiète pas... Mais là, c'est une question de survie, tout simplement ! Je ne voudrais pas commettre d'impairs... Je l'ai déjà lu, mais je ne me souviens pas bien de tout. Puis il y a quelques scènes truculentes dans le Temple de Helm, ça vaut son pesant de noisettes, si tu veux rire un bon coup. Je parie que celui-ci, il est à l'index à Manost. Bon, les autres aussi, sans doute, mais si on te chope avec un exemplaire des Paladinades... tu es tout de suite décapité. Quelque chose comme ça. D'autant qu'Angélique, elle y avait été à Manost, et il y a une petite note à la première page, attends... "
Elle avait commencé à descendre l'escalier en colimaçon sans prendre garde aux éventuels visiteurs qui le montaient.
" Toute ressemblance avec des paladins existants est absolument fortuite. Mais ils se ressemblent presque tous, ce n'est pas de ma faute."
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