[Quête] Dans lÂ’ombre des merveilles

[Le Façonneur]

Le tunnel aboutissait à une grotte de modeste taille. D’énormes racines émergeaient du mur du fond, laissant supposer qu’elles appartenaient à un arbre démesuré. Au centre, un feu brûlait. Il était entouré de pierres, comme un soigneux feu de camp. Suspendu à une petite structure de bois, un animal, peut-être une belette, cuisait à la broche. Une bonne odeur de viande grillée commençait à se répandre dans la grotte. Deux passages s’ouvraient, l’un à gauche, l’un tout droit. L’endroit semblait désert.

[Maël Maëviàn]

Bon. Au moins, il y avait là la présence d'un arbre, ce qui rassurait quelque peu Maël. Il se demanda d'ailleurs soudain à quel point l'impossibilité, pour une Dryade, de s'éloigner trop loin de son arbre prenait en compte les racines. Celles-ci pouvaient en effet courir sous terre sur une distance parfois assez conséquente… Mais ce n'était sans doute pas le moment de penser à cela. En tout cas, il aurait bien aimé pouvoir admirer l'arbre majestueux auquel ces racines-ci devaient appartenir.

La présence de cet animal sur le feu montrait que quelqu'un devait se trouver à proximité. Espérant ne pas le déranger outre mesure, le druide s'avança en direction du couloir qui prolongeait sa route actuelle. Lorsque l'on visitait un endroit, le meilleur moyen d'être exhaustif et de ne pas se perdre était de choisir toujours la même direction en premier lieu, et de ne tourner qu'ensuite.

[Le Façonneur]

Le chemin emprunté par le druide tournait doucement sur la gauche. De plus, la paroi de gauche affichait toujours ces racines gigantesques. L’homme finit par comprendre qu’en fait, il tournait autour des fondations de cet arbre d’exception. Arriva un moment où un passage s’ouvrit, justement sur la gauche. Il y avait là les premiers degrés d’un escalier montant. Ce pouvait-il que le dit escalier menait à l’intérieur de l’arbre ? En tout cas, des bruits de pas se faisaient désormais entendre. Quelqu’un descendait l’escalier tout juste découvert, quelqu’un qui avait les pieds nus, quelqu’un qui chantonnait...

[Maël Maëviàn]

Hum. Il semblait peu faisable de rebrousser chemin suffisamment vite pour passer inaperçu. Le druide décida donc d'attendre le nouveau venu. Son attitude était aussi pacifique que possible, sa lance ne lui servant que de baton sur lequel s'appuyer, et son autre main ne faisant que tenir la torche assez haut pour s'éclairer. Il espérait que l'être qui arrivait, quel qu'il soit, ne prendrait pas peur, ou ne ressentirait pas cette irruption sur son territoire comme une agression.

[Le Façonneur]

C’est ainsi que le druide aperçut bientôt celui qui descendait les marches. Haut d’un bon mètre à peine, la peau verte, une silhouette un rien simiesque surtout à cause des longs bras, la tête chauve et imberbe, des oreilles pointues, deux crocs cruels sortant des babines, des yeux jaunes... il s’agissait là d’un gobelin. En guise de vêtements, il n’avait qu’un pagne. D’une main, il tenait une hachette, de l’autre, un sac crasseux. A la vue de l’homme, il fut surpris. Il s’immobilisa quelques marches avant la fin de l’escalier. Il cessa aussi de chantonner.

[Maël Maëviàn]

« Bonjour. »

Le ton de Maël était calme et amical.

« Veuillez me pardonner pour cette irruption. Est-ce que… vous habitez ici ? »

Un gobelin avait peu de chances d'être la raison pour laquelle autant de pistes différentes menaient jusqu'à cette grotte. Et le druide n'avait jamais entendu parler d'une telle créature avec des pouvoirs magiques suffisants pour causer les troubles de la région. Toutefois, il ne semblait pas s'agir d'un garde ou d'un homme de main. Peut-être y avait-il deux habitants dans ces grottes ? Sans doute pouvaient-ils cohabiter plus ou moins pacifiquement tant qu'aucun des deux ne dérangeait l'autre…

[Le Façonneur]

Si au début le gobelin avait été stupéfait de se trouver nez à nez avec un humain pacifique, humain qui de surcroit lui adressait la parole, il finit néanmoins par se reprendre. Il réagit alors selon les normes de sa race. Trop lâche pour attaquer seul cet être étrange, il se mit à brailler tout en remontant l’escalier au pas de course. Nul doute qu’il y avait là-haut d’autres gobelins. Nul doute également que si le druide restait sur place, il allait devoir affronter un groupe entier.

[Maël Maëviàn]

Hum, bon. Autant pour l'approche pacifique. Hélas, ça ne marchait pas toujours. Dommage pour la visite de l'arbre creux, dans ce cas. La chose la plus prudente à faire était de rebrousser chemin jusqu'à l'embranchement précédent… ou même celui d'avant, là où il avait entendu rire. Et c'est ce que le druide fit sans tarder, en marchant aussi vite que possible.

[Le Façonneur]

Alors même que le druide arrivait au niveau du feu de camp, il entendit une rumeur derrière lui, des cris, des piétinements... Ce ne pouvait qu’être les gobelins, au moins plusieurs dizaines, de quoi assurer un triste sort en cas de rencontre. Avec pareille motivation à avancer, l’homme alla effectivement assez vite. Désormais essoufflé, éprouvé par cette course sans encore être épuisé, le voilà au niveau du premier croisement. Les gobelins étaient toujours à sa poursuite. Eux-aussi allaient vîtes. Le druide possédait toutefois une avance confortable sur eux. Quand il regardait dans son dos, il ne percevait rien. Les virages du tunnel, légers mais réguliers, , restreignait la visibilité ce qui était plutôt une bonne chose en cet instant.

Désormais, l’homme pouvait aller vers la chute d’eau, c’est-à-dire sortir de ce lieu souterrain. Ou alors, il pouvait emprunter le passage d’où était venu le rire mais qui, à présent, était silencieux.

[Maël Maëviàn]

Retourner à l'extérieur était sans doute le meilleur moyen de se sortir d'affaire. Mais d'un autre côté, une fois passée la cascade, les chances d'y pénétrer de nouveau étaient bien minces ; et Maël n'aimait pas particulièrement laisser ses travaux inachevés, même quand il s'agissait de la visite d'une grotte. Par ailleurs, les gobelins seraient tout de même capables de le suivre à l'extérieur, et une bataille engagée sur les rochers mouillés longeant les chutes se finirait sans doute en catastrophe. Le druide s'engagea donc dans le second tunnel, espérant parvenir à y pénétrer suffisamment loin et suffisamment vite pour que ses poursuivants ne remarquent pas son passage et le croient enfui à l'extérieur.

[Le Façonneur]

Que les gobelins ait ou non remarqué où était passé le druide, il devint assez vite évident qu’ils avaient cessé la poursuite. Le nouveau boyau ressemblait beaucoup au précédent. Après quelques centaines de mètres de virages légers, il aboutissait à une grotte circulaire. A gauche, à droite, en face s’ouvraient d’autres tunnels. Rien ne les distinguaient les uns des autres. Au centre, illuminée par la torche de l’homme, il y avait une colonne apparemment naturelle qui allait du sol au plafond.

[Maël Maëviàn]

Bon, eh bien. Maintenant que l'on en était là, autant continuer.

Ce genre de colonne devait être l'une des raisons pour lesquelles certaines personnes adoraient explorer les cavernes. Pour Maël, l'arbre creux, quoiqu'envahi de gobelins, avait nettement plus d'attrait. Toutefois, l'examiner pourrait éventuellement s'avérer intéressant : quoiqu'elle semble naturelle, il n'était pas exclu qu'elle ait été aménagée pour quelque chose.

Si rien n'éveillait son attention lors de cet examen, le druide suivrait la voie de droite, une fois encore. Toujours, dans la mesure du possible, visiter les couloirs dans le même ordre : c'était le meilleur moyen de ne pas se perdre dans ce genre d'endroits.

[Le Façonneur]

Maël ne tarda guère à déceler sur la colonne rocheuse des inscriptions, un texte sans doute. Il avait été gravé avec soin. Les contours de chaque symbole se détachait nettement de la surface irrégulière qui les supportait. Hélas, le druide n’était pas en mesure de déchiffrer ces signes qui étaient sans commune comparaison avec la langue commune. La colonne ne portait aucune autre gravure. Il n’y en avait pas d’avantage sur les murs de la grotte.

[Maël Maëviàn]

Hum. Évidemment, ceux-là ne parlaient ni le commun, ni le sylvanien. Ç'eût sans doute été trop demander. Le druide observa tout de même ces inscriptions incompréhensibles un instant : la compréhension ne viendrait sans doute pas ainsi, mais il estimait préférable d'être en mesure de reconnaître plus ou moins ces signes, au cas où la même inscription se retrouverait ailleurs. Ensuite, il s'avança dans la même direction que jusque là.

[Le Façonneur]

Maël s’engagea dans le passage de droite, comme il l’avait prévu. Il y découvrit un tunnel relativement droit puis une grotte circulaire. Celle-ci offrait trois nouveaux passages, strictement identiques. Et au centre de la grotte, il y avait une colonne. Et sur cette colonne était gravé un texte. Le druide n’en était pas absolument sûr, mais il lui semblait bien qu’il s’agissait du même texte que celui qu’il avait examiné quelques secondes plus tôt. D’ailleurs, la colonne, la grotte, tout avait un air de déjà vu...

[Maël Maëviàn]

Hum. Avait-il tourné en rond ? Ou bien une sorte de magie protégeait-elle les lieux ? Il serait inutile de continuer à avancer si cela le ramenait sans cesse au même endroit. Il fallait que Maël en ait le cœur net. Usant de sa torche pour obtenir le pigment adéquat, il traça sur la colonne, à proximité des symboles qui s'y trouvaient gravés, un petit signe discret, mais reconnaissable. Puis, il s'engagea de nouveau dans le couloir de droite, espérant ne pas retrouver cette marque au bout de son chemin.

[Le Façonneur]

Hélas, Maël retrouva sa marque dans la grotte suivante, qui donc selon toute logique était la même grotte depuis le début. Le texte était forcément la clé de cette magie. Toutefois, sans pouvoir le lire, le druide ne pouvait compter que sur le hasard, perspective bien peu engageante, voir dangereuse. Plus inquiétant encore, pouvait-il seulement partir ? N’était-il pas déjà pris au piège de l’énigme ? Voilà que tout d’un coup, quelqu’un se mit à rire. La voix n’était pas inconnue à l’homme. Elle venait de derrière la colonne.

[Maël Maëviàn]

« Eh bien, c'est un piège intéressant… »

Que dire de plus ? Il y avait trois issues que le druide n'avait pas encore essayé, mais il paraissait fort probable qu'aucune ne mène vers une quelconque sortie. La chose la plus raisonnable à faire était d'attendre que le lapin blanc, si c'était bien lui, se montre et s'exprime. Maël ne connaissait rien à la forme de magie qui devait le retenir en ces lieux, mais il lui semblait raisonnable de supposer que la personne responsable d'une telle situation saurait se montrer loquace, comme l'étaient la plupart des magiciens qu'il avait rencontré jusque là.

L'idée lui traversa l'esprit que la situation aurait sans doute pu être cocasse si les gobelins l'avaient suivi jusqu'ici…

[Le Façonneur]

Le lapin ne se fit pas trop prier. Il bondit de derrière la colonne et, tout en restant en vue, s’adossa à elle dans une posture assez peu animale. En effet, des lapins debout et qui croisent les bras, cela se voyait assez peu, le druide pouvait en témoigner. La curieuse créature s’adressa à Maël, sourire aux lèvres.

« N’avais-je pas dit qu’il fallait être fou pour suivre le lapin blanc ? C’est amusant, pourquoi courir ainsi à sa perte ? La curiosité est un vilain défaut. Que voulez-vous trouver, au juste, au fond de cette grotte ? »

[Maël Maëviàn]

« En fait, ce n'est pas exactement la curiosité qui a guidé mes pas jusqu'ici, mais plutôt une fâcheuse rencontre avec ce qui m'a semblé être un groupe de gobelins assez peu amicaux. »

Ce n'était certes pas l'exacte et entière vérité, mais ce n'était pas non plus un mensonge.

« Pour le reste, j'aimerais simplement faire en sorte que ces bois retrouvent leur paix ordinaire ; et comme on ne peut soigner un mal inconnu, cela nécessite que je comprenne ce qui les trouble. Quant à savoir comment cette tâche m'a mené sous la terre… je crois bien que je n'en suis pas très sûr moi-même. »

Il n'était peut-être pas très avisé d'exposer ainsi ses buts à une entité encore inconnue ; mais au point où l'on en était…

[Le Façonneur]

Le lapin éclata en un rire quasi dément. Il se calma toutefois assez rapidement et répondit alors tout en fixant le druide de son curieux regard :

« D’autres que vous ont suivi cette route. D’autres que vous ont désiré ce que vous voulez. Pourtant, les troubles persistent. Que faut-il en conclure à votre avis ? Je peux vous traduire le texte. Je le connais par cœur à vrai dire. Je peux aussi vous renvoyer, comme j’ai renvoyer le nain. Ce serait plus... sage... Ho oui, plus sage ! »

A nouveau le rire fou.

« A vous de voir. C’est votre vie après tout. Votre raison aussi. »

[Maël Maëviàn]

Bon. Voilà qui résolvait au moins la question de la disparition de Kettrarick.

« Je suis druide. Vous pensez réellement que ma raison vous a attendu ? »

Le ton de Maël restait aussi léger que s'ils avaient été en train de discuter d'un sujet anodin dans un environnement ne présentant aucun danger pour eux. Pour n'importe quel observateur, il apparaissait sans doute soit que le druide n'avait pas la moindre considération pour sa propre vie, soit qu'il avait des raisons de ne pas se sentir menacé par la situation. Il reprit cependant, d'un ton quelque peu plus grave.

« Il y a une jeune elfe que sa famille recherche. Si vous pouvez renvoyer les gens d'où ils viennent, il me semblerait opportun que vous commenciez par elle. En ce qui me concerne, nous aviserons ensuite. »

[Le Façonneur]

Encore une fois, le rire exubérant. Pour un peu, le lapin se serait roulé au sol. Sa santé mentale avait de quoi inquiéter.

« Ha, vous êtes très drôle ! Si je le pouvais, je le ferai... ou pas. En fait, je me suis jamais posé la question. Ben oui, tiens, pourquoi j’irai pas sauvez toutes ces pauvres personnes ? Je serais un héros ! Ouais, un héros ! Le super lapin blanc ! Hihihi ! Oui, mais non. Moi, j’ai assez morflé comme ça. La sorcière qui se trouve là derrière, j’ai pas spécialement envie de la revoir. Vous comprenez ? J’en ai assez de me manger ses maléfices en pleine face ! Si vous voulez tenter votre chance, libre à vous. Avec un peu de chance, vous finirez en écureuil et on sera deux à jouer ce jeu aux prochains visiteur ! »

[Maël Maëviàn]

C'était… décousu. Mais il semblait possible d'en tirer quelques éléments de compréhension. Si Maël interprêtait correctement les propos du lapin, celui-ci avait été, auparavant, un aventurier venu comme lui s'intéresser à la sorcière – c'en était donc bien une – et à ses activités. Un séjour prolongé dans le piège dans lequel ils se trouvaient présentement expliquait alors peut-être l'état actuel de sa santé mentale, conformément à toutes les mises en garde qu'il avait avancé. Voilà qui était… réjouissant.

« Ma foi, j'aimerais bien rencontrer à cette sorcière, en effet. Je serais… curieux de voir quelle transformation elle me réserve. »

[Le Façonneur]

« Elle ne pourra pas vous rendre plus fou que vous ne l’êtes déjà, un point positif ! Héhé ! Allez en avant, le chemin se défile. Allez en arrière, le chemin se libère. Car la colonne ne peut s’imposer si toujours elle est regardée. »

Et sur ces étranges paroles, le lapin se volatilisa. Son rire se perdit un instant en échos avant que ne tombe le silence de la grotte.

[Maël Maëviàn]

Ce qui signifiait qu'il lui fallait prendre le couloir du retour pour continuer à avancer ? C'était bon signe, d'une certaine manière : sans l'intervention du lapin blanc, c'était sans doute ce qu'il aurait fait, même sans comprendre l'inscription. Bien, il ne lui restait plus qu'à tenter cela ; en espérant que le destin promis ne serait pas rellement le sien.

Calmement, sa lance dans une main comme bâton de marche, et sa torche dans l'autre, l'homme rebroussa chemin se dirigea vers l'endroit où était censée se trouver la sortie.

[Le Façonneur]

Hélas, Maël se retrouva encore une fois dans la même grotte, avec les quatre chemins et la colonne centrale. Avait-il bien interprété le texte ? Certes, il était bien allé en arrière. Mais était-ce bien selon le sens suggéré ? Peut-être avait-il porté toute son attention sur le début de l’énigme : "En avant, le chemin se défile. Allez en arrière, le chemin se libère." Et il avait omis la fin : "Car la colonne ne peut s’imposer si toujours elle est regardée."

HRP : ne t’en fais pas, si tu ne trouves pas, je ne te laisserai pas bloqué

[Maël Maëviàn]

HRP : moi j'avais trouvé Mais Maël a 12 en intelligence, donc il faut bien quand même faire durer un peu

Hum, bon. Pas aussi simple, semblait-il. Le druide resta un court instant perplexe, regardant la colonne qui était réapparue. Il se demanda un instant s'il ne audrait pas dire “ami“ en elfique, ou quelque chose de ce genre. Mais sa barbe n'était sans doute pas assez longue, et il n'y avait même pas de monstre à tentacules dans les environs, aussi écarta-t-il rapidement cette idée.

Toutes bonnes les énigmes, pourtant, devaient être simples et évidentes, au moins une fois qu'on en avait trouvé la solution. Celle-ci était sans doute à sa portée. Il fit un pas vers la colonne, comme pour observer de nouveau l'inscription… puis l'idée lui vint. Il recula d'un pas, jeta un bref regard en arrière pour s'assurer de sa direction, puis s'engagea dans le couloir le plus proche à reculons, gardant son regard fixé sur la colonne – mais, bien sûr, ses autres sens à l'affut d'un événement imprévu.

[Le Façonneur]

La colonne s’éloigna, la grotte avec elle. Toutes deux finirent par disparaître, étant sortis de l’espace éclairé par la torche du druide. Cela allait-il compromettre la tentative ? Apparemment, non. Heureusement que Maël n’allait pas vite car bientôt, en reculant son pied, ce fut le vide qu’il trouva. En se retournant, il constata la présence d’un escalier taillé dans la roche. Les parois naturelles devenaient des murs façonnés. En bas des marche, le tunnel mué en couloir était bordé par des braséros bleutés. Le silence était complet et il n’y avait pas le moindre signe de vie, exceptions faites des lumières.

[Maël Maëviàn]

Bon, eh bien, au moins cela avait fonctionné. Après avoir hésité quelque peu, le druide s'engagea dans l'escalier, puis dans ce nouveau couloir, avançant maintenant normalement. Ce n'était pas une mauvaise chose que de trouver de la lumière, car sa torche improvisée n'allait sans doute plus durer bien longtemps. Il ne l'éteignit cependant pas immédiatement – on ne savait jamais.