[Lieu] Les taudis

[Voyageuse]

@ Streen

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L'inexplicable changement d'allure de Streen, qui se mettait brutalement à courir en direction d'un mur, surprit le paladin. Et pas seulement lui d'ailleurs. Plusieurs passants se retournèrent, interloqués par cette étrange attitude, et si les trois personnes qu'ils suivaient n'avaient pas été aussi occupées à discuter, nul doute qu'eux aussi se seraient retournés vers eux. Il eût d'ailleurs l'impression que ce fut le cas, un bref instant. Que le plus jeune des frères s'était retourné, et qu'il se détournait juste au moment où lui-même regardait à nouveau dans leur direction. peut-être n'était-ce qu'une impression : ils ne modifièrent pas leur comportement. Et finirent par se remettre en marche, sans méfiance... apparemment.

@ Féérune

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Les deux hommes soupirèrent. Sann regarda par-dessus son épaule. Ils échangèrent quelques regards. Quelques signes discrets.
- Dès qu'il est seul sans vous... vous semblez rudement bien le connaître... fit remarquer Gwaric.
Elle eût l'impression de voir un sourire sur son visage. Un sourire cruel.
- On bouge, fit son frère, subitement.
- D'accord. Vous venez avec nous, ajouta-t-il à l'adresse de la jeune elfe. D'un ton qui ne laissait guère place à la discussion.
Et ils se mirent à nouveau en route, sans se soucier des pêches abîmées ou du contenu du sac de la rôdeuse. D'un pas un peu plus rapide, peut-être.

[Féérune]

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Boudiou, il faudrait peut-être avoir des flèches en état, au cas où, songea Sylveneige en emboîtant le pas aux deux frères.

L'elfe passa son carquois devant elle et sa besace derrière. Elle se tut, désireuse de ne pas attirer l'attention sur ses gestes.

Tout en suivant les deux hommes, elle recommença à sortir ses flèches et les nettoya rapidement une à une. Les pêches, toujours dans leur sachet - un sachet troué de part en part mais toujours fiable contenant - finirent l'une dans l'estomac de la rôdeuse, l'autre dans une poche moins pleine que les autres.

Enfin je vais être dans la place... Si je suis bêtement prise en otage, eh bien... Ils n'auront qu'à bien se tenir ! je m'arrangerai pour leur rendre la vie un peu compliquée...

[Streen]

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Et voilà, il suffisait d’un seul évènement qui ne se passait pas comme prévu pour qu’il gâche le plan. Pourquoi n’avait il pas adopté une attitude sereine ? Non seulement il avait attiré l’attention sur lui mais en plus, le paladin se présentait à découvert. Pour couronner le tout, il semblait que le plus jeune des deux frères, autant dire le plus méfiant venait se de retourner dans sa direction. Bon cela ne devait probablement rien dire mais désormais, il n’était plus question de prendre de risque. Il était repéré. Il laissa le trio s’éloigner avant de reprendre sa filature à une distance plus éloignée cette fois.

[Voyageuse]

@ Féérune

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La "promenade" conduisit Féérune jusqu'aux abords du grand parc verdoyant. Le quartier paraissait moins miteux, les maisons étaient un peu plus ordonnées. Le dénommé Sann entra dans un hangar que rien ne différenciait des autres, et dont il avait la clé sur lui. Il en ressortit avec deux montures.
- Vous savez monter à cheval ?
- Dommage qu'on n'ait que deux montures, soupira son frère. Mais ils sont vaillants, ils supporteront deux cavaliers. Si toutefois vous acceptez de monter avec moi ?
Il était, de fait, le plus léger des deux frères.

@ Streen

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La filature se poursuivit encore un moment, toujours vers l'ouest, jusqu'aux abords du parc verdoyant. Les deux hommes ne se retournèrent pas une seule fois, comme s'ils ne se méfiaient pas spécialement. Peut-être ne l'avaient-ils pas vu, finalement.
Jolan, quant à lui, restait prudemment en retrait, à une bonne dizaine de mètres en arrière.

Ceux qu'ils suivaient finirent par s'arrêter à nouveau, juste après avoir tourné à l'angle d'une rue, et Streen dut s'arrêter net et reculer de quelques pas pour ne pas être vu. Il vit le plus jeune, Sann, pénétrer dans un hangar dont il ressortit quelques minutes plus tard, tenant par la longe deux chevaux.
Jolan s'était à nouveau rapproché de lui, mais resta à un ou deux mètres en arrière en le voyant à l'arrêt. Il était trop loin de l'intersection des deux rues pour voir ce qui se passait, et ne pouvait connaître la raison de l'arrêt de Streen. La perplexité se lisait sur son visage.

[Féérune]

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Aïe. Aïe aïe aïe. Des chevaux, cela signifiait qu'ils iraient loin... Et s'il était nécessaire de s'échapper ? Plus Sylveneige serait loin de la ville, moins elle serait en sécurité. Elle le savait. Heureusement Lumi n'est pas avec moi... Sinon les deux affreux auraient été capables de se débarrasser de lui, songeait-elle.

Il fallait néanmoins avancer dans l'enquête. La rôdeuse parla enfin.

- Heu... Non, je ne monte pas à cheval... Mais derrière vous, pas de problème, je pense.

Elle s'avança vers le cheval et le caressa entre les naseaux.

- Il est doux, le joliiii, tout doux...

[Streen]

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Aie des chevaux. Cette fois ça se compliquait. A présent il comprenait pourquoi les deux frères ne se montraient pas méfiants. Ils n’avaient rien à craindre d’éventuels poursuivants étant donné qu’ils allaient bientôt les distancer avec leurs montures. Où avaient ils acquis ces chevaux ? Et même si Streen et Jolan parvenaient à en trouver, comment feraient-ils pour les rattraper ? Ce n’était pas en une matinée que Streen avait appris à utiliser une monture. Jolan à la limite pourrait. Mais de toute façon, il n’était pas question de faire pareil. Ils seraient à coup sur repérés. Mais dans ce cas, quelle était la suite du programme ? Paniqué par la nouvelle situation, il se rua vers le paladin et lui fit signe de s’arrêter. Puis il lui chuchota :
-Ils viennent de prendre des chevaux et nous allons être distancés si nous les laissons partir. Avez-vous une idée ?

[Voyageuse]

@ Féérune

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Le cheval souffla par les naseaux et la fixa de son regard doux. Il avait l'air d'une brave bête. Costaud et endurant, mais parfaitement calme. La monture idéale, en quelques sorte.
- Je vais vous aider à grimper. Mettez votre pied ici, dans l'étrier, et agrippez la crinière pour vous hisser. Ne vous en faites pas, il a l'habitude, ça ne lui fait pas mal.
Sylveneige se retrouva rapidement perchée à bonne hauteur, tandis que Gwaric se hissait derrière son dos. Elle nota qu'il était moins à l'aise à cheval que son jeune frère, déjà en selle.
- Nous nous rendons en-dehors de la ville, daigna préciser Gwaric.

@ Streen

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Jolan hocha la tête.
- Pas de panique... Je peux, en quelque sorte, invoquer un cheval. C'est une de mes capacités de paladins... que j'ai depuis peu de temps, et dont je n'ai jamais vraiment eu l'usage jusqu'ici : je ne l'ai fait qu'une fois, pour voir comment ça fonctionnait et pour faire connaissance avec mon destrier.
Il eût un sourire rêveur.
- De ce que j'en ai vu, il est suffisamment fort pour nous porter tous les deux quelques heures. Il faut juste espérer qu'on n'en ait pas pour plus d'une dizaine heures de route, sans quoi il disparaîtra. Par contre, je dois incanter assez longuement pour cela, donc je vais devoir m'éloigner un peu pour ne pas risquer qu'ils m'entendent. Ensuite, on pourra les suivre à distance. Vous avez une meilleure vision nocturne qu'eux, et mon destrier également. Ils ne nous repéreront pas.
Il regarda autour d'eux, à la recherche d'une ruelle déserte.
- S'ils commencent à s'éloigner avant que je ne sois prêt, suivez-les. Je vous rattraperai !

[Streen]

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Décidément, Streen ne comprendrait jamais les paladins avec leur capacité à invoquer des chevaux. Néanmoins, il ne posa pas de question étant donné que cette fois-ci, cela allait leur servir. Il s’avança un peu plus de manière à avoir les deux frères dans son champ de vision.

[Féérune]

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Sylveneige continua à faire bonne figure. Intérieurement elle était ravie de voir que Gwaric semblait médiocre cavalier. En cas de danger, il serait facile de le faire tomber de cheval... Mais c'était aussi certainement le "meilleur" frère des deux : lui au moins daignait dire où ils l'emmenaient.

Dit-on à un otage où on l'emmène ? se demandait la rôdeuse. Nous allons loin de la ville, c'est certain... Le cheval est doux, c'est mieux... Si j'ai à m'échapper, je pourrais le prendre. Oh si seulement Lumi pouvait deviner où je pars ! comme je serais rassurée ! et Jolan ? Il devait prendre en filature les deux frères, où donc est-il ? Peut-être déjà arrivé près de l'antre des sharites...

Sylveneige se retint de s'ébrouer, sa manière à elle de se débarrasser des mauvaises pensées. Allez, faire un bout de conversation, ça passerait le temps.

- Dites, Gwaric, vous êtes marié ?

[Voyageuse]

@ Streen

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Jolan s'avança rapidement dans la ruelle transversale la plus proche, puis obliqua dans une autre, ce qui le mit totalement hors de vue de Streen et de quiconque se trouvait dans la rue principale. Il était du reste suffisamment éloigné pour qu'on ne puisse entendre son incantation ni détecter les jeux de lumière qui l'accompagneraient peut-être.
Et bien lui en prît : la malchance voulait que le chemin pour sortir de la ville consiste justement, pour ceux qu'ils suivaient, à faire demi-tour et à revenir sur leurs pas. Streen eût donc la désagréable surprise de voir les chevaux faire volte-face, une fois leurs cavaliers correctement installés, et s'avancer... droit dans sa direction. Leurs cavaliers ne l'avaient sans doute pas encore remarqué, cela dit, et il lui était facile de se diriger vers l'une des ruelles adjacentes le temps de leur passage.

@ Sylveneige

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- Si on vous demande, vous direz que vous n'en savez rien, répliqua l'homme d'un ton ironique.
Il ne lui laissa pas le temps d'enchaîner et ramena rapidement la conversation sur des terrains où il ne risquait pas de dévoiler quoi que ce soit sur lui-même.
- Et vous-mêmes... D'où venez-vous exactement ? Vous n'avez pas l'accent d'ici... Qu'est-ce qui peut bien amener une jeune elfe loin de chez elle ? Le goût de l'aventure ?

[Féérune]

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- Ah, mon cher Gwaric, donnant-donnant ! dites-moi quelque chose de vous et je vous dirai quelque chose de moi...

Sylveneige redevint sérieuse d'un coup.

- Oui, vous avez raison, je ne suis pas de Lumenis. Et vous-même, êtes-vous luménien ? J'avoue que je serai bien incapable de dire qui est luménien d'origine et qui ne l'est pas. Dites, pour Dame Gwaric, ce n'est pas bien gentil, si elle existe, de ne pas lui donner une petite place dans votre conversation...

L'elfe soupira.

- Enfin ! dire que c'est l'aventure qui m'amène... Je suppose que toute ville un peu agréable aurait eu mes faveurs... Toute ville aux perspectives prometteuses... Mais mes espoirs ont été déçus, et rudement.

Difficile de sortir son petit mouchoir sur un cheval lancé au petit trot. En tous cas en même temps qu'on cramponne une besace rapidement rafistolée contenant un bien précieux. Vraiment, Sylveneige commençait à songer qu'elle aurait dû laisser sa harpe aux bons soins de la tavernière du Fond de la Barique. La rôdeuse se contenta donc de renifler avec la délicatesse qui sied à une jeune fille, pour marquer son émotion à un pénible souvenir.

[Streen]

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Streen frémit d’horreur. Quelle catastrophe, les poursuivis s’étaient retournés et venaient dans sa direction. Avait il été repéré ? Non c’était impossible. Ils ne possédaient pas l’infravision. De plus, Streen était déguisé. Il s’agissait tout simplement de malchance. Néanmoins, rester trop prés d’eux pouvait s’avérer fatal si l’un deux reconnaissait ses yeux. Il regarda désespérément autour de lui et trouva un plusieurs ruelles adjacentes. Il se précipita vers la plus proche et s’assit par terre en attendant qu’ils passent. Au mieux, aucun des deux frères ne le remarqueraient. Au pire, ils le verraient mais le prendraient pour un mendiant. Le risque était donc minime.

[Voyageuse]

@ Féérune :

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Devant eux, Sann accéléra un peu l'allure et Gwaric claqua légèrement des talons pour obliger sa monture à suivre.
- Et pourquoi vos espoirs ont-il été déçus ? questionna-t-il avec une curiosité apparemment bienveillante.
Elle devina un sourire.
- Ne prenez pas ça pour de l'indiscrétion gratuite. Je cherche juste à savoir ce qui vous est arrivé pour voir si nous pouvons vous aider à mieux reprendre le dessus sur votre destinée, et de quelle façon...

@ Streen

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Ni les deux hommes, ni Sylveneige, ne prêtèrent la moindre attention à un mendiant assis au sol. Ils passèrent simplement leur chemin et poursuivirent leur route, vers l'est. Ils se dirigeaient très vraisemblablement vers les portes de la ville, et, au-delà, vers la campagne.
Jolan n'avait pas encore reparu, mais il avait précisé que l'incantation prenait un peu de temps. En attendant, Streen ne tarderait pas à perdre de vue les deux hommes....

[Féérune]

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La voix de Sylveneige vacilla.

- Eh bien... C'est assez banal, je pense... J'ai rencontré un beau, fort beau jeune homme... Au début, j'étais juste intéressée par ses... ses moyens d'existence, qui semblaient fort confortables. Voyez-vous, je n'ai pas l'intention de végéter ni de vivre en guenilles, en courant l'aventure pour survivre... Non que j'aime l'argent de manière avare, c'est juste que j'aime profiter de la vie et faire la fête, sans être bêtement bloquée par le faible contenu de ma bourse. Cet homme... J'ai commis l'erreur de m'attacher à lui...

L'elfe eut soudain la voix tremblante. Tremblante d'une colère qui montait petit à petit en elle.

- Il était si beau ! si plein d'attentions pour moi ! son nom était Martin, nous sommes sortis ensemble quelque temps... Et il m'a purement et simplement trahie. Il a tenté de me tuer ! de me tuer, comprenez-vous ?

Le tremblement avait atteint son paroxysme, maintenant tout son corps tremblait. D'un effort de volonté remarquable, la rôdeuse parvint à le contrôler puis à cesser de trembler.

- C'est Streen, mon compagnon aux yeux violets, qui l'a empêché. En le tuant. J'étais dans un état d'esprit épouvantable, le haïssant et l'aimant à la fois : le haïssant pour avoir tué mon amour, l'aimant pour m'avoir sauvée.

Au moins, si ses dires étaient vérifiés, aucun risque : ils étaient vrais. Avec cette différence que Sylveneige aussi avait feint d'être amoureuse de Martin. Mais ça, seul Streen le savait. Et encore, elle n'était pas tout à fait sûre de lui avoir raconté... Streen était si susceptible !

[Streen]

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Si aucun des trois membres du groupe n’avait fait attention à lui, lui ne les avait pas quitté des yeux. Visiblement, les deux frères ne se méfiaient pas ou bien jouaient extrêmement bien le jeu. Streen ne s’était donc pas montré trop imprudent malgré les deux problèmes. Restait que Jolan n’était pas encore réapparu et que bientôt ils allaient les perdre de vue. Streen revint dans la ruelle et les regarda s’éloigner. Ils prenaient la direction de l’est, probablement les portes de la ville. Il devait attendre que Jolan termine. Lorsque ce serait le cas, Streen lui indiquera la destination à laquelle ils devaient se rendre.

[Voyageuse]

@ Féérune

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Le prêtre l'avait écouté avec attention. Ou du moins, dans un silence parfait.
- Et maintenant, au juste... que ressentez-vous pour lui ? En ajoutant à ce que vous savez de lui qu'il se fait passer pour mort ?
Tout en parlant, il tira sur l'une des rênes, faisant bifurquer l'animal à gauche, où étaient visibles les portes de la ville, apparemment désertes à cette heure tardive de la soirée.

HRP : tu peux poster directement là-bas... en faisant une petite intro pour dire d'où on vient et que c'est la nuit (sauf si je trouve le temps de faire l'intro moi-même avant ce soir, non garanti...)

@ Streen

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Jolan reparut plusieurs minutes après que le trio eût disparu à la vue de Streen. Il n'était pas seul : il montait un destrier d'allure imposante, entièrement harnaché, et le poitrail protégé par des plaques de métal qui le protégeaient de coups meurtriers. C'était un cheval à la robe noire et à la crinière claire, qui aurait l'avantage de ne pas être trop visible dans l'obscurité où ils allaient devoir cheminer.
- Où sont passés les deux frères ? Et votre amie ? questionna-t-il, subitement inquiet.

[Streen]

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Streen répondit du tac au tac :
-Ils semblaient se diriger vers les portes de la ville. Il va falloir nous dépêcher de les rattraper si nous ne voulons pas les perdre de vue.

[Voyageuse]

Quête : Chercheurs de sens

Le paladin hocha la tête.
- Montez, fit-il en lui tendant la main pour l'aider à se hisser derrière lui.
Sa monture était plus imposante que le cheval que Streen avait monté plus tôt dans la journée, mais c'était un animal docile et placide, et qui obéissait parfaitement à son maître. Il se mit immédiatement à avancer au pas.
- On va faire un petit détour pour arriver là-bas par une ruelle transversale, si on file au galop on devrait y être avant eux et les voir passer... Accrochez-vous bien à ma taille.
Et il claqua aussitôt des talons, mettant sa monture au petit galop et obligeant le jeune guerrier à se cramponner. Ils filèrent bon train jusqu'à proximité des portes de la ville.

[Galathée]

Quête : Le début de la faim.

Quittant le cimetière, Llewellyn et Alchem se retrouvèrent donc bien bientôt à arpenter des rues étroites et sales, désertes pour la plupart. Ils virent un vieux chien efflanqué, fouillant dans les ordures, un groupe de gosses dépenaillés jouant dans les flaques, un mendiant endormi sous un tonneau défoncé. Quelques rats croisèrent leur route, certains gros comme des chats, sans s'inquiéter de leur présence.
" Vous avez des taudis, dans les profondeurs ? demanda Llewellyn sur le ton de la conversation. Ou avez-vous réussi le miracle d'une société sans pauvres ?"

[Alchem]

Quête : le début de la faim

Les taudis ? Rachel avait déconseillé de s’y rendre, Valentine aussi. Mais il pleuvait, il était sous une apparence illusoire et il fallait se dépêcher. Même si Alchem n’avait pas spécialement l’esprit à cela, il ne manqua pas cette occasion de se trouver de nouveaux repaires dans la ville. Dalius ne manqua pas, quant à lui, d’observer ses cousins. Il fut impressionné par leur taille.
« On a des gens plus pauvres que d’autres, mais pas des quartiers comme ça. En même temps, la cité d’où je viens est beaucoup plus petite que Lumenis. C’est... différent. »
Il ne relâchait pas sa vigilance. S’il pouvait y avoir une mauvaise rencontre, c’était bien ici.

[Galathée]

Quête : Le début de la faim

Le jeune homme ne paraissait pas particulièrement inquiet et cheminait, toujours mains dans les poches. S'il avait été armé, il avait abandonné sa lame dans les tréfonds du cimetière.
" Il n'y a pas de pauvres à Ithilion, dit Llewellyn. Enfin, pas en surface. Quand ils sortent, ils doivent se méfier de la Sagesse. C'est comme ça qu'on appelle la milice d'Ithilion. Des brutes érudites. Difficile à croire, hein ? Mais du coup, c'est sûr que c'est plus joli que Luménis. Plus fréquentable, aussi. Enfin, pour un svirfnebelin, c'est moins sûr. Surtout couvert de bouillasse. Enfin, je peux parler, bien sûr."
Ils croisèrent un premier groupe de trois jeunes gens, mine patibulaire et regard sombre, mais ils se contentèrent de leur jeter un coup d'oeil sans quitter l'auvent sous lequel ils s'étaient réfugiés.
" On est sales, on marche sous la pluie, on a l'air tranquilles... Enfin... Surtout moi. C'est le meilleur bouclier dans ce genre d'endroits. On n'a pas l'air riches, on fait partie du décor... Qui irait se souiller les mains pour trois pièces de cuivre, hein ?"

[Alchem]

Quête : le début de la faim

« Heu, je suis sûr que vous avez raison, mais changeons de sujet, voulez-vous ? »
Alchem ne doutait effectivement pas des paroles de son compère. Il adopta d’ailleurs lui-aussi une attitude désinvolte. Cependant, si on les entendait parler, le fameux bouclier allait voler en éclats. Rien de plus suspect que des gens qui agissaient pour ne pas l’être.
« Parlez-moi des dieux de la surface. Je suis assez peu renseigné là-dessus. Et puisque j’ai un peu tendance en ce moment à aller de temples en temples, autant combler cette lacune. »

[Galathée]

Quête : Le début de la faim.

Llewellyn rit joyeusement.
" Les dieux ? Alchem, fichtre, tu m'en demandes beaucoup ! Tu sais combien il y en a ? Dix, vingt, cent, mille ! Je ne vais pas te faire la liste, quand même ! Mais bon... pour ta survie en ces lieux, il est sans doute bon que tu en saches un peu sur Lathandre et un peu sur Mystra. Les autres peuvent attendre. Lathandre, c'est le dieu de l'aube, de la jeunesse, de l'optimisme. C'est un garçon un peu m'as-tu-vu. Il prend beaucoup de place parce qu'il pense toujours avoir raison et qu'il trouve les autres trop lents pour percuter. Il a sûrement un peu raison, c'est pas tous des lumières, dans ce panthéon. Surtout les vieux grincheux qui veulent que les choses restent en l'état, tu vois. Mais bon. C'est un peu comme un jeune chien dans une boutique de poterie : il casse beaucoup de trucs au passage, du coup, les autres le trouvent sympa... mais plutôt quand on peut lui lancer un morceau de bois dans un parc, quoi. Bon, la métaphore est moyenne. Hum."
Ils se glissèrent sous un encorbellement, enjambèrent un ruisselet crasseux, firent un détour pour éviter ce qui ressemblait à un tas d'ordures abandonné au milieu du chemin.
" Mystra, c'est la déesse de la magie. Alors ce qui est rigolo, c'est qu'elle a décidé que la magie, ça devait être pour le bien. C'est bizarre, bien sûr, parce que la magie, a priori, tu peux en faire ce que tu veux. Du coup, y'a des p'tits dieux malveillants qui se sont inventés, pour contenter les nécromants. Mais bref, ici, c'est plutôt des gentils mages. Même si les mages sont toujours bizarres, Alchem, sans vouloir te manquer de respect, c'est sûr. Mais Mystra, c'est le savoir magique utilisé avec sagesse et à bon escient. En cela, elle est copine avec mon dieu, Oghma. Même si pour nous autres, Oghmans, le bien, le mal, c'est plus accessoire."

[Alchem]

Quête : le début de la faim

« Bizarre ? On n’est pas bizarre, on est des passionnés. Il en faut de l’investissement pour manipuler la magie. Enfin bon, je présume que j’ai un avis partisan. Qui est Oghma ? Et vous pouvez être admis au temple de Lathandre en ayant un autre dieu ? »
Alchem enregistrait ce que Llewellyn lui disait, tout en le suivant. Il serait quand même plus tranquille une fois sorti de ce quartier.

[Galathée]

Quête : Le début de la faim.

Llewellyn le dévisagea, un peu interloqué.
" Admis au temple de Lathandre ? J'y suis juste en tant qu'invité. Et encore : ils ne me logent pas ! Je t'ai expliqué que je venais rencontrer des spécialistes de la chasse aux morts-vivants. Mais je suis Oghman, pas Lathandrite. Simplement, c'est un échange de bons procédés. Oghma est le dieu de la connaissance. C'est le maître des idées. En général, il ne s'entend pas trop avec Lathandre... Oghma aime qu'on prenne le temps d'examiner les choses, tu vois, avant de prendre des décisions."
Il sourit.
" Mais son credo principal, c'est l'échange de savoirs. Ce que je fais en allant bavarder avec mes pairs. Que nos dieux ne s'entendent pas, ma foi, ce n'est pas notre problème."

[Alchem]

Quête : le début de la faim

Une fois encore, il avait compris quelque chose de travers. En même temps, quoi de plus normal pour quelqu’un ignorant à peux près tout des façons de fonctionner des temples.
« Ha, ok. Je vois, je vois. Et Tymora ? C’est la déesse de la chance si je ne m’abuse. A quoi on peut s’attendre des clercs de cet ordre ? »
Peut-être qu’Alchem allait en rencontré dans le cadre de l’affaire des Sunites. Ce n’était donc pas que de la curiosité cette fois.

[Galathée]

Quête : Le début de la faim

Llewellyn arbora un instant une grimace incertaine.
" Les Tymorans... sont des gens qui osent, en général. Ils tentent le coup. Ils risquent. Je ne suis pas certain que tu les aimerais beaucoup. Ils ne sont pas toujours très prudents, ils se décident en un quart de tour. Disons que tu fais bien la paire avec moi. Nous aimons savoir dans quoi nous nous engageons... Un minimum, du moins, en ce qui me concerne. Un Tymoran... Il te donnerait des ulcères, Alchem. Déjà, tu avais du mal avec la grande bringue, d'après ce que j'ai entrevu. Un Tymoran, c'est la même chose, puissance mille."

[Alchem]

Quête : le début de la faim

« Hum, oui, effectivement... J’aurais du mal à collaborer avec des gens comme ça. »
Et c’était peu de le dire. L’imprudence d’une seule personne pouvait impacter tout le monde. Alchem ne posa pas de nouvelle question. Il avait fait le tour des cultes dont il avait entendu parlé ou avec qui il était en relation. Le reste, il le trouverait dans un livre. Entretenir une conversation n’étant pas une habitude chez lui, il laissa le silence s’installer.

[Galathée]

Quête : Le début de la faim.

Llewellyn respecta son silence, sans chercher à le relancer sur un autre sujet, bien que, plus d'une fois, il parut sur le point de reprendre la parole. Ils cheminèrent ainsi dans les rues détrempées, cabossées et boueuses, parfois jonchées de détritus. Ils virent un cadavre de chat, de nombreuses personnes calfeutrées dans des couvertures s'abritant sous des caisses, des auvents percés, des appentis branlants. Ils virent aussi quelques tavernes d'où s'échappaient rire et musique, ils aperçurent des intérieurs modestes où discutaient des gens qui paraissaient ordinaires, il y avait des boutiques vendant du bric et du broc, ou plus spécialisées. On les aborda pour essayer de leur vendre du poisson, des breloques, du tabac frelaté.
Ils débouchèrent finalement le long des grilles du parc. A leur droite s'étendaient les pelouses scintillantes sous l'averse, les grands arbres et les fleurs courbées, à leur gauche s'échelonnaient des maisons en plus ou moins bon état, peut-être les plus belles du quartier miteux, la vitrine mensongère. Ils dépassèrent une nouvelle taverne, traversèrent la grande allée qui menait aux portes principales de la ville, longèrent la façade des bains publics, et arrivèrent dans la zone sud de la ville, avec ses temples et ses villas. Tout cela sans mal. Quelques minutes plus tard, ils approchaient du Temple de Lathandre.

[Brutus]

Depuis 11166-commerce-la-taverne-de-la-bienveillance-63.html#post396124

Talianna se dirige vers l'est du Parc Verdoyant,il y a une bonne demi heure,Maitre Pintesec lui a de nouveau louer une chambre,au même étage a environ 3 chambres plus loin de l'ancienne qu'elle avait louée il y a moins d'une semaine,le tavernier comme ses servantes étaient plutôt heureux de revoir la jeune amazone elfique,bien que pas aussitôt a vrai dire,la jeune elfette des bois remercia chaleureusement le tavernier et prit rapidement possétion de la chambre pour y déposer sa besace avant de fermer la porte et de repartir a sa visite de la cité et a traverser le fameux parc verdoyant de la cité,Talianna a profitée de sa promenade dans ce superbe parc,puis l'envie de continuer sa visite de la cité la conduite vers l'est de la ville...et la voici aux portes est du coeur de la cité,venant vers deux gardes dont un qui commence a s'approcher d'elle...

"Halte la jeune dame,vous vous dirigez vers les bas quartiers de la cité...C'est pas vraiment un endroit pour faire une balade ou visiter...Oh!vous êtes armée a ce que je vois...*soupir*En temps normal on vous demande de garder l'arme au fourreau...mais la ou vous désirez vous rendre Dame,il vous faudra être prudente,d'autant plus la nuit."

"Cette partie de la cité est si dangereuse?"

"Eh bien,c'est hélas la partie de la ville ou les pauvres diables se terrent,beaucoup sont d'anciens aventuriers sans le sou,d'autres de pauvres familles qui ont essayés d'avoir une vie meilleure après avoir tout perdu ailleurs...et d'autres sont des mutilés de guèrre...demeurez sur vos gardes,même si il y a de braves gens qui essayent de vivre et survivre,d'autres n'hésiteront pas a vous planter une dague dans le dos si ils remarquent une bourse d'or bien remplie.Ajoutez les maladies,et le fait que certains nobles y viennent y trouver de la main d'oeuvre pas cher de temps a autre...Heureusement il y a des rondes de prêtres d'Illmater et également d'autres divinités bonnes et quelques bonnes âmes pour soulager le fardeau de ces pauvres gens."

"Je vous remercie de m'avoir prévenue monsieur,Bonne journée."

"Soyez prudente Jeune dame."

S'échangent alors le garde et Talianna qui poursuit sa route a travers le portail donnant vers l'est de la cité...et ses taudis...

En l'espace de quelques minutes,l'amazone elfique remarque un changement radical sur cette partie de cette cité...des rues de terre battues boueuses,ou les immondices s'entassent par endroits et l'odeur presque insoutenable de détritus est présent dans l'air,pas de pavés,pas de rues très bien agencées,ici trônent des maisons de fortunes faites de bric et de broc pour une majorité,seules quelques petites demeures faites de bois sortent du lôt mais sont peu nombreuses..du moins a première vue...Au final toutes les grandes cités semblent avoir un quartier pour y entasser les pauvres,la cité des pièces a deux quartiers semblables,même Saradush aussi loin que peut se souvenir Talianna a également également ses bas quartiers...L'amazone elfique déambule dans les rues des taudis assez déabusée de ce qu'elle voit,dans ses pensées mais demeure prudente...jusqu'a ce qu'une jeune enfant humaine tenant un pôt rempli de lait déambule d'une autre ruelle sur la gauche de Talianna,hélas...il est trop tard pour l'amazone elfique d'éviter la jeune enfant qui de fait tribuche au sol et renverse le contenu du pôt au sol...Talianna se précipite vers l'enfant s'assurant que tout va bien,l'enfant de son côté ramasse le pôt qui est désormais vide...Elistraée soit louée la fillette n'a rien,pense pour elle même Talianna tandis qu'elle poche 4 pièces d'or de sa bourse assez discraitement...

"C'est de ma faute si tu as renversée ton pôt de lait,tiens voici quatre pièces d'or,plus ce qu'il faut pour payer un nouveau pôt de lait."

Dit alors l'elfe des bois qui mets les quatres pièces d'or dans la main gauche libre de l'enfant...cette dernière bien qu'ayant des haillons crasseux et un visage tout aussi crasseux rougit légerement et sourit silencieusement a sa bienfaitrice avant de repartir en courant...Talianna la regarde s'éloignée,avec la pensée d'avoir réparer son tort et permettre a cette enfant et ses possibles proches de manger a leur faim une journée de plus avant de reprendre sa route dans les tristes ruelles de ce quartier,avant d'entendre les rires de moquerie de trois jeunes gens qui semblent aux bruits et aux gémissements que peut entendre la jeune elfe en train de rouer de coups un vieillard...L'ouie elfique de Talianna lui permit de s'orienter vers les bruits et les rires et arriva vers une impasse d'une ruelle quasiment déserte,ou la trois jeunes hommes de son âge s'amusent a humillier et a rouer de coups de pieds un vieillard en haillons qui est a plat ventre au sol...ce dernier marche avec deux béquilles de fortunes qui sont au sol également,ayant visiblement un pied et une cheville en moins,il s'agit de la droite...

Les trois jeunes gens dont deux humains et un elfe semblent de bonnes familles au vu de leurs vêtements aussi colorés que splendides...ces derniers ne prennent même pas attention a Talianna qui vient d'arriver a l'endroit de leurs exactions..

"Allez Joris,on sait que tu connais tous les bonhommes et bonnes femmes qui peuvent faire office de mercenaires ici,30 pièces d'or/jour tout ce que père demande c'est un groupe de 9 d'entre eux pour qu'ils l'accompagnent en Faerun."

"Mais puisque je vous dit que les plus valides se sont en partie enrolés pour aller se battre a la dernière guèrre!"

"Tu ment vieux rat puant!Tu ose me dire qu'il ne reste que des vieux débris comme toi,des moutards crasseux et des femmes trop faibles pour tenir une lame??Tiens peut-être que ça te fera réfléchir."*L'elfe donne un furieux coup de pied dans les côtes du vieillard.*

"Cela suffit,frapper un vieillard a terre n'est pas ce qu'on attend de jeunes hommes comme vous."

S'échangent le jeune elfe et le vieillard,puis Talianna qui en se fesant entendre fait cesser le début de pluie de coups qui commençait a s'abattre sur le vieux...Les trois jeunes hommes se tournent et voient alors un joli brin de fille elfique d'environ leur âge physique au regard déterminé,Elle semble plutôt bien charpentée pour une donzelle pense pour lui même l'un des trois jeunes hommes.

"Tiens tiens,en voila une surprise..une elfe aussi mignonne que bien charpentée,et en plus armée...Tu sais que tu commence a me plaire beauté?T'a pas l'air du coin je me trompe?"*L'elfe qui semble le meneur des trois jeunes hommes s'approche de Talianna et tourne tout au tour d'elle pour mieux l'observée sous toutes les coutures.*

"Je vois que tu est perspicase et si tu me disais ce que toi et tes deux amis tirez de brutaliser un vieillard,de plus diminué.."

"Allons allons t'est bien pressée de savoir nos p'tites affaires ma jolie...Décidément tu est réellement le type de fille qui me plait,et si toi et moi on oubliait ce vieux pouilleux et qu'on allait aux lueurs de l'aube?mhh?"*Dit alors l'elfe qui arrête de regarder Talianna sous toutes les coutures et reviens devant elle a moins de deux mètres.*

"Je crois...que tu te fais une bien vite idée de qui je suis,je n'ai pas l'intention de te suivre comme une autre jeune fille a qui tu peux vanter tes charmes et ton or...ça ne m'intéresse pas."*S'éloigne de l'elfe et s'en va prêt du vieillard.*

*Ce dernier soupire*"Je vois,tu a une certaine fierté,mais tu ignore a qui tu viens de refuser une invitation,Malgré tout ma jolie,sache que Niaden de la famille Lunedorée des Moonshaes n'est pas genre a abandonner aussi facilement,tu viendra a accepter de m'offrir ta main belle fille...Brenon?Cloten?on s'en va,Ce vieux Joris ne nous dira plus rien."

S'échangent Talianna et le Dénommé Niaden,qui est visiblement un noble de bonne famille,ce dernier s'en va comme si rien n'était...Talianna aide le vieillard a se remettre sur pied,et lui redonne ses béquilles,ce dernier crache du sang et a la bouche pleine de sang et de boue mélée..

"Tu n'aurais pas du te mélée de tout ça mon enfant,surtout pour un vieil éclopé comme moi...ce morveux,Niaden,il vient des iles Moonshaes,il a de la famille qui vit ici...il vient environ tout les six mois pour embaucher des pauvres diables...beaucoup ne reviennent pas,et ceux qui reviennent ont soit un bras soit une patte en moins comme moi."

"Sait tu pourquoi il embauche des gens de ce quartier?A tu été de ceux la?"

"De ce que je sais de la bouche des survivants,son père préfère des pauvres hères sans le sou que des mercenaires...a ce qu'il parait,il serait assez prêt de son argent...biensur il a sa petite armée personnelle mais les gens que son sale moutard embauche sont de fait des éclaireurs...et donc sont les premiers a tomber en cas d'embuscade...Nan nan,ton vieux Joril est un ancien soldat de la porte de Baldur...mais j'avais pensé sans doute a tort que Lumenis serait idéal pour finir mes vieux jours...quelques terribles érreurs et ma naiveté plus tard,me voici ici...Oh ça aurait pu être pire tu sais,Je ne me plains pas,les prêtres d'illmater comme d'autres clergés et quelques bonnes âmes viennent fréquamment nous offrir un peu de réconfort et de la nourriture.*tousse du sang*il ne m'a pas râté...ahhh si j'avais 20 ans de moins et si ma vieille patte n'avait pas été arrachée par un tir de catapulte je te lui aurait donner une leçon...Je vais te guider gamine,tu va m'emmener au temple d'Illmater..."

"Je ne t'aurais pas laisser ici de toute manière l'ancien,donne moi la route."*A un sourire de compassion pour le vieil homme.*

Conversent Joril et Talianna qui aide le vieillard a se déplacer,cela prend plusiers minutes mais Talianna et Joril arrivent bientôt en vue du temple d'Illmater.