[THEMA] Derniers films vus ...

[Graoumf]

Quelques films vus lors de vols longs courriers ce dernier mois. Je ne me souviens pas de tous (il y en a eu 9 au total), et vu que j'étais sensé dormir aux heures où je les ai visionnés, j'ai volontairement choisi des films aux scénarios minimalistes.

300, naissance d'un empire (le 2nd volet en somme) : du péplum bodybuildé avec des grooooos ralentis et des images léchées comme le 1er opus. On en apprend un peu plus sur le contexte du premier film, comme l'action se passe grosso modo en même temps que celui-ci. J'avais assez bien accroché au 1er, moins à celui-ci.

Du sang et des Larmes : 4 Navy Seals partent faire la peau à un chef taliban lors de l'opération "red wings". Avec Mark Wahlberg, le film est tiré d'une histoire vraie, encore que j'ai du mal à croire à certaines scènes où les protagonistes meurent seuls entourés de plein de méchants (et d'où le soldat narrateur n'a aucune visu). Quelques clichés aussi, mais le film vaut plutôt le coup ; il est dans la droite lignée de la chute du Faucon noir.

The Lego Aventure : eh beh c'est pas si mal. Bon, le dessin animé s'adresse bien évidemment aux plus jeunes, mais y'a quelques répliques / images plutôt sympas (avec des grosses références à SW par ex, ou même Terminator). Le rythme est toutefois assez élevé, alors ce n'est pas le genre de DA à visionner quand on est fatigué.

Captain America, le soldat de l'hiver : je crois que c'est le 2ème opus. De ne pas avoir visionné le 1er ne m'a pas dérangé pour l'histoire (y'a un bon gros résumé en début de film qui informe de tout ce qu'on a besoin de savoir). Plutôt agréablement surpris avec un méchant qui tient la route, des effets spéciaux sympas et un scénar plutôt réussi.

X-Men, days of the future past : on sent que la franchise s'essouffle.

[Le Marquis]

Toi t'as voyagé sur Air France

[Graoumf]

US Airways à l'aller, Air Canada au retour ; mais j'imagine que toutes les compagnies aériennes ont plus ou moins les mêmes films.

[Le Marquis]

Maintenant c'est prouvé ...

[Graoumf]

Vu récemment au cinoche : The Salvation et Hippocrate.


The Salvation : un western qui se veut un hommage aux films de Sergio Leone, avec Mad Mikkersen et Jeffrey Dean Morgan (le comédien dans Watchmen).

1870, Amérique. Lorsque John tue le meurtrier de sa famille, il déclenche la fureur du chef de gang, Delarue. Trahi par sa communauté, lâche et corrompue, le paisible pionnier doit alors traquer seul les hors-la-loi.

Je n'ai pas vraiment accroché... il ne se passe pas grand chose dans ce film au final, et Jeffrey Dean Morgan n'est pas crédible en méchant.


Hippocrate : une plongée dans le milieu médical à travers un jeune interne qui effectue son premier stage. Dureté de la réalité des malades, composition avec les collègues, prises de décisions... quelques traits d'humour ne viennent rien gâcher. C'est pas mal du tout. A voir.

Benjamin va devenir un grand médecin, il en est certain. Mais pour son premier stage d’interne dans le service de son père, rien ne se passe comme prévu. La pratique se révèle plus rude que la théorie. La responsabilité est écrasante, son père est aux abonnés absents et son co-interne, Abdel, est un médecin étranger plus expérimenté que lui. Benjamin va se confronter brutalement à ses limites, à ses peurs, celles de ses patients, des familles, des médecins, et du personnel. Son initiation commence.

Délivre-nous du mal : un thriller épouvante ; thriller pour son côté "on suit un flic dans ses enquêtes policières", épouvante pour son côté "il est confronté à du surnaturel". Avec Eric Bana et Edgar Ramirez (vu dans Zero Dark Thirty).

La violence et la noirceur, le sergent Ralph Sarchie connaît bien. Flic dans le Bronx, il est chaque jour témoin du pire de la nature humaine. Ce qu’il endure a même fini par affecter sa relation avec sa femme, Jen, et leur petite fille, Christina. Pourtant, rien ne l’avait préparé à l’affaire que lui et son partenaire Butler vont découvrir. Dépassé, Sarchie va devoir s’allier à un prêtre renégat dont la foi a souvent vacillé, qui tente de le convaincre que les horribles événements qui se multiplient sont liés à des possessions démoniaques… Ensemble, le policier et le prêtre accumulent les preuves que le Mal est à l’œuvre, et Sarchie est forcé de remettre en cause tout ce en quoi il a toujours cru pour combattre les puissances occultes qui menacent la ville et sa famille…

passez votre chemin, ça ne vaut pas le coup.

[missElder]

J'ai également été voir Hippocrate aujourd'hui, et je rejoins l'avis de Graoumf. C'est une très bonne surprise, surtout que la bande-annonce ne m'avait pas du tout donné envie. Assez juste, jeu des acteurs très simple et naturel, et plongée réaliste dans ce milieu (testé et approuvé par une amie qui a déjà fait des stages en hôpital). Dans la démarche et la narration, ça m'a fait penser à Polisse, de Maïwenn. Sur un mode mineur, ceci dit, je trouve qu'il lui manque un peu d'envergure, peut-être une intrigue moins balisée ou plus audacieuse. Mais ça reste très sympathique à voir.

Peu avant, j'avais vu Les Combattants, de Thomas Caillet. Arnaud (Kevin Azaïs) est un jeune homme qui passe ses journées entre l'entreprise familiale, spécialisée dans la construction en bois, gérée par son frère et sa mère, et les sorties avec ses potes. Il va croiser la route de Madeleine (Adèle Haenel), jeune fille très atypique qui est obsédée par la fin du monde et le besoin de survie, et souhaite intégrer les paras à l'armée. Une relation particulière va peu à peu se tisser entre ces deux-là...

Ce film a fait sensation à Cannes, et je dois dire que je comprends tout à fait pourquoi. C'est une vraie bouffée d'énergie. Les deux acteurs principaux sont formidables, le petit air charmant et buté d'Adèle Haenel trouvant une très bonne réponse dans le côté plus posé, mais nullement soumis, de Kévin Azaïs, très juste. C'est un film un peu inclassable, l'autre jour au Gaumont je l'ai vu rangé dans "comédie romantique", c'est vrai qu'il est centré sur leur relation, mais pas sur leur romance, ce qui est une nuance mais une nuance importante. Ailleurs je l'ai vu rangé dans "comédie", parce que franchement, qu'est-ce qu'on rit! La salle était hilare à de nombreuses reprises (je me suis même écroulée sur mon siège, mais bon, je ris souvent de manière expressive). Les dialogues sont très juste et très incisifs. Les acteurs sont tous formidables, surtout ceux qui jouent les jeunes. Il y a des scènes très touchantes, un aspect survie et un suspense bien gérés, il y a aussi un côté errance dans la nature, mais aussi la découverte de l'armée (il paraît que là aussi, c'est très réaliste, je ne peux pas vous confirmer), et puis juste deux ados qui se découvrent. Une bonne BO. J'aimerais juste qu'on arrête de mettre du jaune sur une affiche à chaque fois qu'on veut faire comprendre que c'est un film indé, mais sinon, je n'ai rien à reprocher. Pour l'instant c'est mon coup de coeur de ces derniers mois. C'était vraiment surprenant et juste jusqu'au bout.

[Mr Sylvestre]

je me suis même écroulée sur mon siège, mais bon, je ris souvent de manière expressive

Moi aussi je me suis écroulé sur mon siège en riant. J'avais un peu honte. La salle riait beaucoup. Et ce film, Les Combattants, est toujours à l'affiche dans certains cinémas au bout de plus d'un mois, non, franchement, allez-y. Dans trois mois, achetez-le en DVD ou louez-le, meilleur film français depuis "le nom des gens".
En sortant, la personne avec qui j'ai été le voir a cherché pendant 5 minutes le titre du film qu'il avait été voir avant, et c'était Hippocrate. Et il passe juste au cinéma de quartier à côté de chez moi, au cinéma de MON quartier en fait ! (le cinéma s'appelle même MON ciné). J'vais donc aller l'voir, même, si bof, la bande annonce ne m'a pas donné plus envie que ça.

J'ai été voir Jimmy's Hall en juillet, qui était trèèèèès bien. Il faudrait que j'en parle plus en détails, mais peut-être dans quelques temps, il ne passe plus dans les salles. Mon ciné était le dernier cinéma à le passer dans le coin.
C'était le dernier Ken Loach

J'ai l'impression qu'un pan de ma culture politique et cinématographique vient de tomber à l'eau et de se dissoudre, un peu comme le sucre se dissout dans le thé anglais.

EDIT :

EDIT : je l'ai vu, j'attendrai que tu postes pour poster ma critique, je veux pas t'influencer Mais j'ai aimé.

Tu parlais des Combattants ! Pour la critique, j'ai comme l'impression que la p'tite nous a coupé l'herbe sous le pied

[Inarius]

Oui, je parlais des Combattants, mais j'avais la flemme de faire la critique donc ça tombe bien. Vu aussi Jimmy's Hall que j'ai trouvé...bien, sans plus.

J'ai vu Winter Sleep hier soir la Palme d'Or de cette année, je recommande particulièrement ! C'est très très très cruel et surtout ça s'adresse à nous, occidentaux, rationnels, cultivés. Bon, après, le turc, c'est quand même pas beau du tout à l'oreille...c'est très beau aussi. Il s'agit en fait de presque 3h de dialogues ininterrompus, entre les différents personnels, la tension montant tout doucement. Tout est en humiliation sous des sourires, en attaques agressives-passives sous des couverts de "rationalité".
Ce film parle de la responsabilité de nos actions, de l'égoïsme, des bons sentiments et du sens de la vie. Il est difficile à décrire tellement de choses sont traitées. Mais il vaut le coup !

[Mr Sylvestre]

Le début de Jimmy's Hall est vraiment intéressant, j'ai trouvé. Comment quelqu'un qui revient chez lui après avoir vu ce qu'il a vu s'adapte, enfin, se réadapte aux conditions de pauvreté et de rigueur religieuse qui l'ont vu partir. C'est vrai, que la suite est plus ennuyeuse. Il ne fait pas grand chose contre l'ordre établi, mais même le peu qu'il fait, l'ordre établi ne le supporte pas. Si ton curé dit "pas de MJC sur ma paroisse, c'est un lieu de débauche et de perdition pour la jeunesse de ce pays, fouettez les infidèles et condamnez cette porte de l'enfer", tu obéis. Car l'Eglise structure la société, et il te faut faire partie de la société pour vivre. Et y avait pas qu'en Irlande que c'était comme ça.
C'est intéressant de voir comment se crée une structure qui envisage de donner un peu de respiration à la population d'un pays qui étouffe, au beau milieu d'une crise, sans aide de l'état.
Oui, quelque part c'est un peu le message d'adieu de Ken Loach : vous voyez ce qu'ont fait des paysans ouvriers incultes dans les années 30, au milieu de la pire crise du XXème siècle ? Prenez-en de la graine, les jeunes. Créez. Allez à la rencontre des autres. Le monde est beau, avec vous il peut l'être encore plus.


Sinon, abonnement chez mon loueur de DVD oblige, je viens de voir deux films plus tout tout récents : Dark Shadows, de Tim Burton, et Twelve Years A Slave, de Steve Mac Queen.

Dark Shadows, Tim Burton fait une caricature de ce qui l'a rendu célèbre : fantôme, vampire, sorcière. Il ne manque plus qu'un loup-garou, en fait. Alors que dans Edward aux mains d'argent, l'étranger luttait pour survivre au milieu d'une société qui le rejette, ici les rapports sont inversés : personne ne rejette l'étranger, le vampire, parce que l'étranger est un bon capitaliste, digne héritier d'une famille bourgeoise.
Il se trouve qu'en plus, ce vampire a de l'argent. Les femmes tombent toutes follement amoureuses de lui (ne me demandez pas pourquoi), la sorcière Eva Green est immortelle, nymphomane, et veut détruire ce qu'elle ne peut avoir. Non seulement son rôle n'est pas très intéressant, mais elle a l'air de s'y intéresser autant que le spectateur. La doctoresse, Helena Bonham Carter, je ne l'avais pas reconnue, n'a qu'un rôle très secondaire, et à un moment... j'ai eu beaucoup de mal à le croire, mais... fait une fellation à Johnny Depp ? Sans raison ? Toujours pas compris, c'était sûrement censé être une blague.
Johnny Depp ne joue pas. Johnny Depp est Johnny Depp. Les mêmes mimiques, les mêmes grimaces que quand il cabotine dans pirates des caraïbes.
On a juste augmenté son registre de langage de plusieurs crans, et toutes les femmes s'extasient dessus, oh, oui, ce qu'il parle bien !

Heureusement, il y a Michèle Pfeiffer. Qui sait où elle va, elle, dit son texte à la perfection et mène ce petit monde. Je n'ai pas bien compris qui elle était vraiment dans l'histoire, une descendante de Johnny Depp, une branche rapportée. Et Chloé Grace Moretz, la hitgirl de Kick Ass 1 et 2, parfaite en ado de 15 ans insupportable.
J'ai arrêté 20 ou 30 minutes avant la fin, je peux même pas dire que je regrette. Je suppose que les deux comparses, Eva Green et Johnny Depp, vont enfin disparaitre, laissant aux vivants le soin de pêcher des poissons et finir de ruiner la biodiversité des eaux qui longent la côte Est des Etats-Unis.
Les seuls qui auraient pas empêcher ça sont les hippies qui parsèment le film, mais ils sont stupides, tellement stupides que Johnny Depp les bouffe. Voilà le message du film : l'idéalisme ne mène à rien, rendez-leur service, mangez les hippies.


Juste après, j'ai vu Twelve Years A Slave, je ne pensais pas que ce serait si captivant. Oui, 2h09 de la vie d'un esclave au milieu du XIXème siècle dans un coin paumé du sud des états-unis, il fallait oser. A vrai dire, je crois que c'est pour les oscars remportés à Hollywood que je l'ai loué.
Et quelle claque ! Comme celle assénée dès le début au héros qui ose dire son vrai nom. La vérité est bafouée à chaque instant, car elle rend plus difficile la survie. Très beau personnage de Benedict Cumberbatch (vu dans Sherlock Holmes, Star Trek), très humain, qui essaie de rendre la vie des esclaves la moins pénible possible, mais qui finalement n'est qu'un planteur comme les autres, un bon électeur démocrate. Il ne veut pas avoir d'ennuis avec le contremaitre qui s'est fait rosser par le héros (désolé, l'acteur a un nom compliqué, Chiwetel Ejiofor, surement d'origine suédoise), sauve ce dernier mais le vend au pire des planteurs de la région, en s'excusant platement. Les relations hommes maitres de la plantation/ femmes esclaves sont très bien expliquées, notamment grâce au personnage de Patsey (Lupita Nyong'o) prise entre le mari et la femme, le maitre et la maitresse.
Le bel éclat de clarté, au milieu de ces corps nus, méprisés, couverts de cicatrices : le discours de Brad Pitt sur l'esclavage, un charpentier canadien. Oui, même un simple charpentier canadien pouvait comprendre et résumer l'inhumanité d'un tel système, qui aura quand même duré 250 ans.
Brad Pitt a produit ce film, c'est peut-être comme ça qu'il a eu la chance de prononcer ce si beau texte.

On sent l'orage arriver, tout du long. Les Etats-unis avaient été bati sur un compromis impossible à tenir, il fallait que cela cesse. Ce n'est toutefois pas après la guerre de Sécession qu'il a été remporté, il n'a pas encore été complètement gagné, comme l'ont montré les récents évenements dans le Missouri.
Je regrette de ne pas pouvoir en dire plus sur ce film à cause de l'heure tardive.

[Althéa]

Persepolis/Marjane Satrapi : bon, ça doit faire environ six fois que je le visionne mais je l'adore toujours autant. Je le trouve beau, triste et touchant. C'est très fidèle à la bd en trois tomes du même nom.

Calendar girls : celui-là, ça doit faire quatre fois que je le vois mais bon ... C'est l'histoire de plusieurs femmes qui pour financer un divan dans le service de cancérologie dans lequel le mari de l'une d'elles est mort décident de faire un calendrier sur lequel elles poseraient nues. C'est une histoire vraie comme l'atteste le bonus dans lequel les vraies calendar girls et les actrices ensuite racontent leur expérience. Parce que poser nue quand on a passé la soixantaine, ça ne va pas forcèment de soi. Et pourtant, elles l'ont fait. Un beau film qui se savoure mieux en vo avec le bon accent britannique.

[Graoumf]

Si je suis dans une période visionnage de navets sans nom à la télé en ce moment (j'ai même vu Icarus, avec Dolph Lundgren hier ! Si !), c'est plus ciblé au ciné.

Sin City 2, j'ai tué pour elle : avec une pléiade d'acteurs connus (Bruce Willis, Eva Green, Mickey Rourke Josh Brolin et bien d'autres...). Bon c'est du Robert Rodriguez alors c'est hyper violent, assez cru... mais l'histoire est sympa, et surtout la façon de filmer intéressante. Y'a quelques scènes à la limite du soutenable, et une que je n'ai pas pu regarder. Pour finir de décider les plus récalcitrants, Evan Green est nue 90% du film, et pas de scènes volées avec Rodriguez : on a le temps de tout voir. Bon, j'ai globalement aimé... ah oui, Powers Boothe est divinement représenté comme méchant ! Il m'a presque fait peur parfois !

Un homme très recherché, avec Philippe Seymour Hoffman (ça devait être son dernier film) et tiré d'un bouquin de John Le Carré. Je l'ai trouvé plus réussi que la Taupe (qui était extraordinairement lent), et on peut s'imaginer que ça se passe réellement ainsi, même si certaines scènes me paraissent improbables :

► Afficher le texte

les US qui prennent part à une réunion entre les services intérieur et extérieur de l'Allemagne, et qui tirent les ficelles entre ces services, ça c'est franchement dur d'y croire.

Donc le rythme est sympa, et on voit petit à petit le dessein se dessiner jusqu'à l'apothéose finale. A voir.

[Ailyn]

Scream, Wes Craven (1996) :

Après 18 ans de retard, j'ai enfin vu ce film, dont j'ai entendu parler tant et plus...

Et bah, je m'attendais pas à grand chose, mais il est pas mal du tout
En fait, il s'agit d'une parodie de films d'horreur finalement, avec tous les évènements possibles dans un film d'horreur à tueur fou... tournés en gags

Et sincèrement, c'est tout simplement excellent . J'ai beaucoup ri donc... à voir, ou à revoir

[Graoumf]

Si on parle du même film, Scream est un peu plus qu'une parodie de films d'horreurs. Il faut voir les 2 suites pour cerner pleinement l'étendue du film.

[Anios]

Des gags dans Scream ? Tu confondrais pas avec Scary Movie plutôt, par hasard ?

[Mr Sylvestre]

Bah, y a un côté parodique quand même dans Scream, il est un peu drôle, mais ça reste un film d'horreur.
Scary Movie est une parodie vraiment, mais alors vraiment, vraiment exagérée de Scream et d'autres films.


Aucun ne m'a laissé un grand souvenir, à part la scène où Carmen Elektra essaie d'échapper au tueur en faisant rebondir ses seins siliconés à 80% de bas en haut, puis de haut en bas, puis... *hypnotisé par les ralentis*


Un film qui me laissera un souvenir bien plus profond, je n'en doute pas une seconde, est le film "Jo Limonade", diffusé hier soir sur Arte et mis à la disposition des internautes pendant encore une petite semaine. C'est un western tchèque, fait largement avant la chute du mur. Je ne chercherai pas quand il a été fait, cela ne servirait à rien, ce film est intemporel. Il commence par une bagarre dans un saloon, le truc normal, la fille chante, le monde se tait, et là, déjà, premier truc qui sort de la normale, une jolie blonde et son père débarquent et essaient d'inciter les gens à ne plus boire de whisky, parce que c'est mauvais pour la santé (et les chiffres de l'OMS leur donnent raison encore maintenant, boire trop d'alcool fort, c'est pas bon du tout pour la santé). La jolie blonde fait semblant d'oublier son texte toutes les quinze secondes, c'est ravissant. Arrive ce qui devait arriver, un gros cowboy violente la jeune fille et bouffe un peu du violon du père, ça commence à vraiment sentir le roussi pour eux, quand... qui surgit dans la salle ?

Jo Limonade ! Et son fameux six-coups. Il sauve la fille et le père, rend les femmes amoureuses de lui, et c'est là que ça devient du grand n'importe quoi, mais c'est ce qui fait le ressort du film : il dit que si il tire aussi bien c'est parce qu'à la place du whisky, il boit du Kolaloka. Kolaloka, buvez-en, et vous verrez. Voilà, ce film est une ode à une boisson qui existait peut-être en Europe de l'Est, le Kolaloka. Après c'est la guerre entre le saloon où on sert que du whisky et le saloon tenu par la blonde et son père, où on sert que du Kolaloka. Le méchant fait venir son frère encore plus méchant que lui, ou c'est lui qui se pointe ici parce que c'est un des seuls états où il est pas recherché tellement il est méchant, et Jo Limonade et le super méchant vont se fritter. Le super méchant va essayer plusieurs fois de se taper la blonde de Jo Limonade dans le cimetière, parce qu'il est vraiment très méchant. Il respecte pas les morts.

Le film est vraiment gros, mais assez original pour être drôle, et la fin est tout juste... elle vaut le coup d'être vue, ne serait-ce que pour voir ce que pensaient les gens à l'est des américains.

En fait, Jo Limonade, c'est un peu Tintin au Far West qui tirerait plus vite que Lucky Luke et qui ferait constamment de la pub pour du Coca Cola d'URSS. Même Pif Gadget aurait eu honte de le publier.

J'aimerais aussi parler du film d'avant "Les Loups Blancs", mais aurais-je le temps ? Pas sûr.

[Ailyn]

Des gags dans Scream ? Tu confondrais pas avec Scary Movie plutôt, par hasard ?

Pas du tout

Si j'ai trouvé la scène de début super flippante (et j'ai adoré ), la suite est juste proprement hilarante . Enfin... pour moi . Disons que j'ai vu pas mal de films d'horreur ces derniers temps, dont l'excellent You're Next, qui me font littéralement hurler de rire tellement c'est à la fois cliché... dingue... Bref, moi, j'ai la sensation que c'est l'horreur qui fait rire dans ce cas là.

Et j'ai adoré .

[missElder]

J'ai vu hier soir Bande de Filles, de Céline Sciamma, et je ne m'en suis pas encore tout à fait remise. Oui, c'est de cet ordre-là.

L'histoire est simple. Merieme est une jeune fille de la banlieue parisienne qui vit un quotidien compliqué, entre l'affection de ses deux petites soeurs et la conduite dominatrice de son grand frère. Lorsqu'on lui refuse le passage en seconde générale, c'est l'événement de trop et elle claque la porte du collège. Elle fait alors la rencontre d'une bande de filles pas comme les autres, qui font les caïds de la cité, rigolent fort et refusent d'obéir aux diktats. "Tu fais ce que tu veux", lui dit Lady, la leader du groupe. Mais les rêves sont fragiles dans un tel monde et la réalité les rattrape peu à peu...

C'est le deuxième film de Céline Sciamma que je vois et, si j'avais bien aimé le charmant petit Tomboy, celui-ci est à des années-lumière. En terme de qualité de réalisation, avec des plans absolument sublimes (à commencer par cette superbe scène sur fond de Rihanna, électrisante et touchante, je vous renvoie d'ailleurs à une itw de la réalisatrice ici) et des actrices formidablement dirigées. Beaucoup de naturel et de spontanéité. Les dialogues sont ciselés, chaque mot porte, chaque mot fait sens, chacun est un petit coup de poing. Le dialogue au tout début avec la CPE, qu'on ne voit même pas, comme pour signifier la distance totale entre son monde et celui de Merieme, est un très bel exemple (entre la jeune fille qui proclame, têtue "Je veux pas aller en CAP. Je veux faire un truc normal." et la CPE qui répond froidement "Il fallait y penser avant", et le moment où elle lui dit "Vous comprenez pas. C'est pas ma faute. Vous comprenez pas." et qu'elle se voit répondre "Ah ouais? C'est la faute de qui? Tu as quelque chose à m'apprendre?"). Les personnages sont humains, multiples, variés, jamais manichéens ou caricaturaux. La narration, découpée en chapitres que clôt un écran noir à chaque fois, parfois elliptique, choisissant de se concentrer sur certains moments significatifs et sublimés (ou accentués) plutôt que de suivre un déroulement linéaire et simpliste, est prenante au possible. Aucun mélodramatisme, aucune scène faite exprès pour nous faire pleurer. Juste les choses telles qu'elles sont.

Et cette histoire. Et ces personnages. Et ces filles qui rêvent juste de vivre leur vie, et se voient constamment rabaissées, ramenées à la réalité sociale, passés les quelques beaux moments de grâce, d'amitié, de rire. Et Merieme qui fait des choix critiques parce qu'elle refuse la vie qu'on veut lui imposer, celle des CAP, ou celle des jeunes filles mariées et casées. Ce monde où tout est apparence et réputation, où la violence est un code social. Ce monde replié sur soi-même, toujours sur la défensive. Ces gosses sublimes, ces portraits de filles et de jeunes. De femmes dans un monde aux codes patriarcaux, d'habitants de la cité dans un monde de blancs, de jeunes dans un monde vieux. De rêves, d'enfance et de monde adulte. C'était très beau. En sortant de là, j'ai passé une bonne demi-heure à débattre et réfléchir avec l'amie qui m'accompagnait sur les thèmes abordés dans le film, sur la beauté de certaines scènes, sur l'héroïne, sur ses amies, sur ces humains, sur ce film, sur sa construction. Je pense que le fait qu'on ait eu autant à dire montre assez comment il nous a marquées. Un des plus beaux films que j'aie vus cette année, je crois bien.


Sinon, et puisque ce post est déjà long, j'ai aussi vu Sur la Route de Madison, de Clint Eastwood. Je n'ai pas grand-chose à dire sinon que c'était délicat et très beau, tout en détails et en petits riens, que j'ai pleuré sans discontinuer pendant la dernière demi-heure (bon ok je pleure très souvent devant un film, surtout seule devant mon ordi) et que Meryl Streep est décidément une très grande actrice. C'était un joli film. Un personnage de femme qui m'a fait penser à ce qu'aurait pu être celui de Sophia Loren dans Une journée particulière si elle avait juste vécu dans une ferme de l'Iowa et pas dans l'Italie de Mussolini. C'était très Eastwood, c'est-à-dire très américain et appuyé, mais traité avec suffisamment de justesse dans les détails pour ne jamais sombrer dans le kitsch.

[Inarius]

J'ai vu la route de madison il y a quelques années (en fait, 2 fois) et j'ai trouvé ça (les deux fois) vraiment mauvais, surfait, cliché, tellement lourdingue...tellement Eastwood.

[Graoumf]

Vu ces derniers temps au cinéma - j'y vais crescendo :

Le Labyrinthe, avec que des gens méconnus (à part Meryl Streep, mais elle a un rôle secondaire). Un peu comme dans CUBE, un groupe de jeunes gens sont "enfermés" dans un dédale dont il faut trouver la sortie - s'il y en a une.

Quand Thomas reprend connaissance, il est pris au piège avec un groupe d’autres garçons dans un labyrinthe géant dont le plan est modifié chaque nuit. Il n’a plus aucun souvenir du monde extérieur, à part d’étranges rêves à propos d’une mystérieuse organisation appelée W.C.K.D. En reliant certains fragments de son passé, avec des indices qu’il découvre au sein du labyrinthe, Thomas espère trouver un moyen de s’en échapper.

Thème archi-rebattu au cinéma, ce film se distingue par les effets spéciaux et la fin qui augure d'une suite (voire des dizaines ). Je vous invite à éviter de perdre 2h.


Ballades entre les tombes, avec Liam Neeson qui se transforme un peu plus en Charles Bronson au fil de ces derniers films.

Ancien flic, Matt Scudder est désormais un détective privé qui travaille en marge de la loi. Engagé par un trafiquant de drogue pour retrouver ceux qui ont enlevé et assassiné sa femme avec une rare violence, Scudder découvre que ce n’est pas le premier crime sanglant qui frappe les puissants du milieu… S’aventurant entre le bien et le mal, Scudder va traquer les monstres qui ont commis ces crimes atroces jusque dans les plus effroyables bas-fonds de New York, espérant les trouver avant qu’ils ne frappent à nouveau…

Pour les inconditionnels du genre, ou si vous avez aimé Taken (spa le même sujet ceci dit). J'ai globalement bien aimé, mais je suis un inconditionnel du genre.


Gone girl, avec Ben Affleck et Rosamund Pike qui est d'une justesse à faire froid dans le dos. Je n'aurais qu'un seul mot pour décrire le dernier Fincher : maîtrisé.

A l’occasion de son cinquième anniversaire de mariage, Nick Dunne signale la disparition de sa femme, Amy. Sous la pression de la police et l’affolement des médias, l’image du couple modèle commence à s’effriter. Très vite, les mensonges de Nick et son étrange comportement amènent tout le monde à se poser la même question : a-t-il tué sa femme ?

C'est très bien réalisé, et les acteurs sont connus pour jouer très bien. 2h30 tout de même, mais on ne sent pas le temps passer. A voir. Féministes s'abstenir.


Mommy, de Xavier Dolan. Attention : chef d'oeuvre. Beaucoup d'émotions dans ce film, de l'émotion véhiculée par le sujet, par le jeu des acteurs/trices (tous 3 excellents), mais aussi par la manière de filmer. Ca m'a donné envie de voir d'autres films de ce réalisateur. C'est un drame (= un film de filles pour les fans de Steven Seagal) qui dure 2h30.

Une veuve mono-parentale hérite de la garde de son fils, un adolescent TDAH impulsif et violent. Au coeur de leurs emportements et difficultés, ils tentent de joindre les deux bouts, notamment grâce à l’aide inattendue de l’énigmatique voisine d’en face, Kyla. Tous les trois, ils retrouvent une forme d’équilibre et, bientôt, d’espoir.

Alors, il faut savoir que le film est québecquois ; du coup, les acteurs parlent français. Enfin... québecquois. Vous aurez tôt fait de switcher sur les sous-titres, parce qu'il y a des expressions incompréhensibles. C'est LE film à aller voir en ce moment.

[Ailyn]

The Myst, de Franc Darabont, à partir d'une nouvelle de Stephen King :

David est un américain qui vit heureux dans son petit village au bord d'un lac, avec sa femme et son fils... Un jour, une tempête éclate, faisant voler en éclat le système électrique et téléphonique, ainsi que son atelier et son hangar... Pour faire des réserves en attendant la reprise de ces services, David, son fils et leur voisin vont faire quelques courses au supermarché, comme la moitié des habitants du coin... Une brume descend alors de la montagne, accompagnée d'une présence mystérieuse qui commence à menacer nos héros pris au piège dans la superette...

Un film choisi au hasard dans les rayons de la médiathèque, par le réalisateur des Evadés et de La Ligne Verte, tous deux récits de Stephen King...

Et bah, le duo marche toujours aussi bien : Darabont sait mettre en images les histoires de Stephen King comme personne. Les images, les comportements, les plans font presque toujours mouche, et ce sont des récits tout en humanité et en horreur qui se dévoilent petit à petit... Mais attention, l'horreur n'est pas toujours chez les créatures effrayantes qui peuplent leurs histoires.

Mention spéciale à la foldingue de l'Ancien Testament dans le film . Ou comment faire du populisme avec le chapitre sur l'Apocalypse...

[missElder]

Mommy, de Xavier Dolan. Attention : chef d'oeuvre. Beaucoup d'émotions dans ce film, de l'émotion véhiculée par le sujet, par le jeu des acteurs/trices (tous 3 excellents), mais aussi par la manière de filmer. Ca m'a donné envie de voir d'autres films de ce réalisateur. C'est un drame (= un film de filles pour les fans de Steven Seagal) qui dure 2h30.

Alors, il faut savoir que le film est québecquois ; du coup, les acteurs parlent français. Enfin... québecquois. Vous aurez tôt fait de switcher sur les sous-titres, parce qu'il y a des expressions incompréhensibles. C'est LE film à aller voir en ce moment.

Je ne puis que plussoyer. Je l'ai vu hier soir et c'est clairement le meilleur film à l'affiche actuellement (à mon humble avis, bien sûr). Une vraie claque. Inventif visuellement, très humain, de beaux dialogues, une bonne humeur aussi communicante que l'est la détresse des personnages ou la montée des crises de Steve. Belle photographie, aussi. Et un trio d'acteurs impressionnant, à commencer par Anne Dorval (qui joue Criquette Rockwell dans Le Coeur a ses Raisons, pour les connaisseurs (oui, ça n'a rien à voir, mais l'anecdote me plaît beaucoup)), impressionnant personnage de mère aimante, parfois dépassée, parfois pleine de vie. La bande-son est un acteur à part entière du film. Je n'ai rien vu d'autre de Dolan, mais une chose est sûre, ça donne envie. Prix à Cannes parfaitement mérité.

Et oui, l'accent québécois est assez... hum, épique ! A noter que Dolan s'est occupé lui-même des sous-titres en français métropolitain (tout comme en anglais d'ailleurs), ce qui explique l'aspect très idiomatique de la traduction (je ne sais si ça relève vraiment de traduction à proprement parler, mais bref, vous avez compris). Quelques répliques et expressions cultes, je note "Les sceptiques seront confondus", tiens.

[Inarius]

J'ai vu Mommy aussi et j'ai beaucoup aimé, pour les mêmes raisons que vous.
Pour information ce n'est pas du québécois, mais du joual, d'ailleurs.
Ce n'est d'ailleurs même pas du joual, même un québécois n'y comprendrait rien.
Voici ce qu'en dit un article québécois

[Mr Sylvestre]

J'ai dû en voir un ou deux de Dolan (à ne pas confondre avec Nolan, ce que j'ai fait pendant un bout de temps ). Un seul, en fait, d'après wikipedia, les amours imaginaires. C'est l'histoire d'une fille et d'un mec qui aiment un autre mec. Il se passait rien. C'était chiant.
J'ai une tante qui m'a saoulé pour que j'aille voir Tom à la ferme l'année dernière. Trop déprimant. Pas été.
Du coup, j'ai dû me dire que le Dolan c'était fait pour l'homosexuel québécois neurasthénique standard. On peut ajouter "branché" ou "masochiste" à ces adjectifs.
Il me faudrait d'autres arguments plus convaincants pour y aller. Et de l'argent. J'accepte les chèques et les virements.

edit :

drame = un film de filles pour les fans de Steven Seagal

Je sais très bien ce qu'est un drame, on me l'a expliqué en troisième avec Ruy Blas de Victor Hugo, et je suis complètement fan des films de Steven Seagal, Graoumf. Je rêve de voir "en terrain miné", un film ou Steven Seagal sauve les côtes de l'Alaska d'une marée noire provoquée par des terroristes, je rêve aussi de voir un film où Steven Seagal passe deux heures à jouer de la guitare dans le bayou et à tataner des méchants pas écolos avec tout ce qu'il trouve (et le Steven a des capacités de préhension phénoménales) pour, à la fin, mettre une témoin à charge dans son lit. Enfin, je crois me souvenir que c'était une témoin à charge, je l'ai vu en espagnol sous-titré espagnol (et comme ils traduisent aussi les titres et que de toute façon j'ai oublié le titre en espagnol...).



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Pour en revenir à Chistopher Nolan, c'est celui qui a fait les nouveaux Batman qui sont moins bien que les anciens non ? Il vient de faire un nouveau film, interstellar, il a l'air chiant (enfin, faut pas trop lui en demander non plus), mais les images ont l'air sympa, j'irais bien le voir au cinéma.

bande-annonce

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Je viens de voir "White Bird", de Greg Araki. Parce que Eva Green. Et Shailene Woodley. Shailene Woodley, quand même. Et la bande-annonce, je me suis dit "ça peut être un beau film". Je m'attendais à un film poétique, sur les affres de l'adolescence, un peu planant. Pour tout dire, j'avais un peu peur de m'ennuyer ferme.
Et pas trop, en fait. Il n'y a que les rêves de l'héroïne, Kat Connor. Ce qui est bien foutu c'est que c'est totalement de son point de vue. Déjà, ta mère t'appelle "Kat" pour pouvoir t'appeler "chat", tu te poses des questions. Elle, non. Et puis plus le film avance (ah oui, j'ai pas dit, l'histoire c'est un foyer modèle, papa, maman, fille, pouf, un beau jour la mère disparaît), plus certains de ses souvenirs sont projetés, interrogeant le spectateur sans que son avis dessus ne soit donné. Elle en a peut-être un, mais justement, et cela explique aussi le nom du film, "white bird", elle n'a pas le recul nécessaire pour les juger. Les rêves qu'elle fait (magnifiques, au passage, on en voit des bouts dans la bande annonce) ne servent à rien pour comprendre le truc. Ça c'est expliqué, c'est marrant d'ailleurs. Freud et ses potes se sont amusés pendant des années (même avant eux, en fait) à trouver une interprétation aux rêves, mais des fois il n'y en a peut-être pas.
Mais la vie des personnages est plutôt terre-à-terre. Kat Connor cherche surtout de la b**e (oui, ne soyez pas choqué, ce sont ses propres termes), et oui, ça aurait été un homme qui aurait dit ça il serait passé pour obsédé et/ou une brute, c'est Shailene Woodley qui dit ça, ça passe mais bon, punk, fan de Joy Division, elle va pas trop vers les autres. Son père on sait pas trop ce qu'il fait, il a l'air de beaucoup souffrir, et... ah bah c'est tout, y a pas trop de personnages. Les dialogues avec les potes de la fille sont super drôles, à eux seuls le film vaut le coup en fait. Et plus le temps passe, plus on se pose des questions sur le père et la fille. Sur ce qui s'est passé. Mais je ne peux en dire plus. Un film vraiment très surprenant, coup de chapeau.

Ce que j'ai bien aimé c'est la tranquillité des personnages et la façon qu'ils ont de prendre les choses, de manière banale. On se dit "oui, après tout, pourquoi s'inquiéter ?" à chaque instant, et c'est l'accumulation de toutes ces petites choses et ces petits souvenirs qui crée une situation anormale.

Mais du coup j'ai vu ni "bande de filles" ni "chante ton bac d'abord" !
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=114782.html

[Ugo]

TOTAL RECALL MEMOIRES PROGRAMME: Remake d'un des succès de Schwarzie avec Verhoeven aux commandes, ce film reprend grosso-modo les mêmes bases sauf qu'on est sur terre et plus Mars. C'est-à-dire l'histoire d'un gars du bas-peuple qui peu satisfait de sa condition veut vivre une aventure virtuelle palpitante. Résultat, il se retrouve poursuivi par toute les forces de police du coin, est capable d'éliminer à lui tout seul une escouade complète, risque de se faire tuer par sa femme et ne trouve de l'aide qu'auprès une femme de la résistance qui lutte contre le despote local.

Si le film est un bon divertissement (aucun temps mort) aux effets spéciaux plus bluffants que l'original (plus de 20 ans d'écarts ça joue), il faut reconnaître qu'entre les deux il n'y a pas photo et que à choisir, rien ne vaut la première version.

[Elzen]

Remake d'un des succès de Schwarzie

C'est surtout une adaptation d'une nouvelle de Philip K. Dick.

[Inarius]

Mais pourquoi je fais encore confiance aux critiques ?
Bref, j'ai voulu aller voir Interstellar, le dernier film de Christopher Nolan, et....et...et c'est raté. Le film n'est pas bon.

D'abord, le graphisme. Je ne dirais pas qu'il est bien. Il est honnête. Venant d'un film qui a coûté 200 millions, bénéficiant des dernières technologies, et un an après le film Gravity, c'est le moins qu'on puisse espérer. Mais ceci dit, rien de folichon.
Le trou noir est magnifique, le pont d'Enstein Rosen (je spoile pas, si vous voulez pas savoir, n'allez pas voir ) l'est encore plus. Mais sinon, quoi ? Le film ne fait que reprendre des plans des films avant lui, comme Gravity, Moon, ou 2001.
Les planètes visitées ne sont pas particulièrement belles, ce qui est à la fois une qualité sur le plan scientifique (en effet il est bien plus probable que ça ne soit pas le cas en "vrai"), mais sur le plan visuel est un peu limité.

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En gros, une planète ressemble à la mer du nord, avec des vagues de la mort qui tuent, une autre au Groenland, et une dernière à Mars, mais on la voit genre 2 minutes à l'écran.

Le respect des aspects scientifiques est un point positif. Que ce soit la relativité du temps (déjà exploré dans de très nombreux livres de SF) liée aux voyages dans l'espace aux vitesses et gravité très élevées, les spécificités des voyages dans l'espace, le silence des zones hors atmosphère, les conditions atmosphériques, ou les conséquences de l'ouverture d'une porte non dépressurisées . J'ai par exemple assisté à une conférence sur le voyage dans le temps et un point soulevé correspond à ce qui est cité dans le film.
Malheureusement, cet aspect est TRES souligné tout au long du film, en allant jusqu'à montrer des dialogues entre les personnages principaux ou des actions qui n'ont aucun sens(autre que "regardez le film est réaliste!") entre des personnages supposés être très au courant puisque spécialisés dans ce domaine. Pour le besoin de l'histoire ils iront même jusqu'à faire des actions stupides

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Par exemple, se poser sur une planète 100% maritime, tout le monde sait qu'il y aura des vagues gigantesques, il suffit de lire Fondation qui pourtant date des années 40/50...ou bien le fait qu'ouvrir une porte dépressurisée fera exploser le tout brutalement, mais il y a plein d'autres exemples

Bon, la musique de Hans Zimmer est...HansZimmerienne, c'est à dire omniprésente, lourde, parfois belle.
La description d'une terre pré-apocalyptique est pas mal aussi. Là encore rien de folichon, mais c'est pas mal.

Le scénario maintenant ! Le SCENARIO est mauvais, mais alors mauvais mauvais mauvais...c'est ultra capillotracté, il y a des invraisemblances énormes, des coïncidences ultra lourdes. Autant certaines coïncidences peuvent s'expliquer mais d'autres...
Le sentiment que j'ai ressenti le plus souvent en regardant ce film est l'ennui (2h50 quand même), ou l'incrédulité tellement parfois c'est énorme, tellement on y croit pas. Pourtant, c'est très sophistiqué, ça se veut intelligent, mais en fait...ça ne l'est pas.
C'était déjà le même sentiment que j'avais eu face à Inception. Un truc très sophistiqué, très volontairement compliqué (je ne dis pas complexe à dessein), une sorte de gros paquet cadeau...mais vide.
Et le "truc" pour faire qu'à la fin ça avance finalement est...WOUAW. Megalol. Bref, heureusement j'ai pas payé cher, merci le cineday et le mardi. Pas que ce soit un film honteux, mais disons plutôt une grosse grosse déception.

Et vous, qu'en avez vous pensé ? (sil y a plusieurs messages, on pourrait en faire un topic à part!)

[Mr Sylvestre]

Pour en revenir à Chistopher Nolan, c'est celui qui a fait les nouveaux Batman qui sont moins bien que les anciens non ? Il vient de faire un nouveau film, interstellar, il a l'air chiant (enfin, faut pas trop lui en demander non plus), mais les images ont l'air sympa, j'irais bien le voir au cinéma.

bande-annonce
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=114782.html

Finalement, ma mère m'a lu la critique de Télérama au téléphone. Euh... et mon père y a été. Il a aimé
(mon père avait beaucoup aimé "Independance Day", je n'en dirai pas plus)

J'ai été voir "Chante ton bac d'abord", c'était très intéressant. Les rêves et le quotidien de 5 jeunes lycéen(ne)s de Boulogne-sur-Mer. Et les angoisses de leurs parents. Parce que voilà, ils n'ont pas de plan de carrière prédéfinies. L'éminence grise du groupe, qui a fait le gros du doc, dit "à 17 ans, on a des rêves, et ça, on peut pas nous le reprocher". Donc, ils et elles s'accrochent à leurs rêves, même si des fois c'est n'importe quoi.
C'est ce qui les rend si touchants ces ados, parce que je me souviens moi à 17 ans, on m'aurait filmé, j'étais pas si touchant.

J'ai beaucoup aimé le poète, qui met de l'humour et de la grâce dans tout ce qu'il fait, mais qui sait vraiment pas quoi faire de sa vie. "psychologue dans l'armée", il dit, au début. C'est une bonne idée, on a plus besoin de psychologues dans l'armée qu'au ministère des finances.
Le problème, c'est qu'ils se sentent obligés de chanter de temps en temps, bon, ils auraient pu s'en passer, beaucoup de travail pour pas grand chose.
Mais à part ça, vraiment émouvant, très bien fait, j'ai même pleuré à la fin quand la fille la moins douée du groupe (à l'école, hein) apprend les résultats de son bac.
J'étais tout chose, à la fin, j'avais envie d'aller voir un conseiller d'orientation scolaire.



J'ai été voir "Boyhood", aussi. Il est beaucoup, beaucoup moins court que "chante ton bac d'abord". Toute l'enfance du gars et son adolescence est plutôt bien réussie, parce qu'il y a de l'intensité dramatique, savoir comment il (et sa soeur et sa mère) se sortiront de tout ça. Quand enfin sa mère subvient à ses besoins et l'envoie à la fac, c'est moins intéressant. Et ça dure des plombes. J'avais l'impression de voir un clip de promotion pour les universités du Texas qui n'en finit pas.
Oui, allez à la fac, la fac, c'est bien, si vous en avez les moyens. Mais est-ce que ça valait le coup de faire trois quarts d'heure dessus ?
*doute*
Enfin, ce film est très bien foutu, Patricia ou Rosanna Arquette est magnifique, Ethan Hawkes fait un bon papa, aux idées politiques sympas, même si il est là un jour par mois c'est toujours ça, et il y a une pelletée de seconds rôles qui jouent sacrément bien.
Sur 12 ans, il fallait le faire

[Ugo]

DOOMSDAY: 30 années environ après qu'un virus tueur (le faucheur) ait frappé l'Ecosse et que, faute de remède, les autorités de Londres aient décidé de monter un mur isolant le nord de la Grande Bretagne pour contenir le fléau (condamnant de ce fait tous les habitants coincés derrière), le virus réapparaît dans Londres.
Seule solution pour sauver la situation, envoyer un commando derrière le mur pour récupérer un remède puisque des images satellites de Glasgow montrent que des gens ont survécu.

Que dire de ce film, j'ai trouvé d'abord qu'il n'arrivait pas à trouver la direction prendre. Par moment ça vire vers 28 jours plus tard, puis on se réfère à Mad Max avant de se retrouver à la cour du Roi Arthur. L'atmosphère du film oscillant continuellement entre le gore, le drame, le burlesque et l'humour noir, on ne sait pas trop comment l'appréhender.
A part ça, on ne s'ennuie pas, ce qui est déjà bien de nos jours ;-).

[Mr Sylvestre]

Je suis allé au cinéma voir le dernier Woody Allen, et sur la route je me suis dit "mais au fait le nom du film importe pas, on va toujours voir le dernier woody allen au cinéma, vu qu'ils repassent pas ceux d'avant, on n'a même pas besoin de prononcer le titre !". J'étais très content de ma découverte, mais ils ne le passaient pas.
Fichu quartier de bobos. Je sais que le terme "bobo" est en fait utilisé par des crypto-nazis pour condamner tout ce qui les dépasse intellectuellement, mais j'aimerais vraiment que ce quartier soit rasé pour y planter des carottes et des patates.


Je suis donc revenu chez le loueur de DVD à côté duquel j'avais garé ma voiture, et j'ai emprunté un film de Woody Allen. "Whatever Works", je pensais que c'était sa période d'avant Scarlett Johanson où il avait pour égérie, une grande bonde super musclée.
Et bien non ! 2009 je crois. Son premier film avec Woody Allen, c'était en 2005, la Scarlett. Je crois que Woody Allen a vraiment fait une erreur en faisant jouer Scarlett Johanson dans ses films. Je crois que le monde a vraiment fait une erreur en adoptant Scarlett Johanson comme nouvel idéal de beauté. Surtout quand je vois les lèvres de la Sarah Kerrigan du dernier Starcraft (et, pour Starcraft aussi ça marche, c'est génial !).

Mais c'est une autre histoire.



Alors l'histoire de ce woody allen là, Whatever Works, c'est un mec qui aurait pu devenir prix nobel de physique héberge une SDF qu'est super mignonne et qu'a au moins vingt ans de moins que lui. Et le couple qu'ils forment est très intéressant, parce que c'est Woody Allen qui écrit leurs dialogues.
Après il se passe plein de choses, et on s'en fout si à priori ça avait aucune chance de fonctionner et que c'est complètement barge, parce "du moment que ça marche" (whatever works). La morale de ce film est qu'on fait tous des plans pour tomber amoureux, pour mener sa vie selon un certain schéma, on a tous des ambitions, et non ! La moitié du temps ça foire.
L'amour peut vous tomber dessus sans crier gare, c'est justement ce qui le définit.

Le loueur de DVD m'a dit que ce film était très bavard, mais je l'ai trouvé bien meilleur que le film que mon coloc a insisté pour que je lui prenne, "Evasion" avec Stalone et Scwarzenegger (dsl pr l'ortho), et que les deux autres films que j'ai pris avant, "Thor 2" et "Kick Ass 2" (c'était une soirée spéciale tome 2).
J'ai pas encore vu "Evasion", mais imaginer Stalone et Scwarzenneger devant prendre leur douche dans une prison et qu'un des deux fasse tomber la savonnette... hé, vous voyez le drame pour leur carrière.
Comme par hasard c'est les mecs qui se disent le plus hétéro qui vont prendre ce genre de films. Ceux qui ont des posters de rappeurs bodybuildés dans leur chambre ou de joueurs de foot depuis qu'ils ont 11 ans.
Comme dit Woody Allen, heureusement que les hommes subliment leurs désirs homosexuels dans le port des armes, parce que sinon la NRA n'existerait pas.
(la NRA c'est l'asso des mecs qui défendent le port des armes aux USA je crois). Pourrait-on dire la même chose de la coupe de la ligue ?


Thor 2 : un mec bodybuildé avec des cheveux longs et un nom scandinave sauve le monde et se tape Nathalie Portman. Il a un frère barjot. La copine de Nathalie Portman est super mignonne, en fait elle a pas tant joué que ça, dommage. Ce film m'a pas du tout déçu, il est presque aussi bien que Thor 1, et, même si mon coloc a bien aimé, j'avoue avoir un attrait naturel pour les films d'inspiration scandinave. Les vikings étaient vraiment badasse.

Kick-Ass 2 : bon, là on oublie les vikings. C'est la suite du 1, baaah, on a buté le père de Red Mist dans le 1, alors il revient, se fait appeler "the motherfucker", et veut tout faire péter, avec une gouine russe gonflée aux hormones et du terreau je crois, j'ai pas tout compris.
Sur sa route finissent par s'interposer la Hit Girl et le Kick-Ass, qui sont au lycée et se posent des questions métaphysiques sur leurs existences, d'où leur retard pour lui botter le cul. Ah, y a des gens qui meurent dans leur famille mais c'est pas important, c'est ça la vie de super héros, on ne peut compter que sur soi-même. J'ai eu l'impression que l'actrice qui joue Hit Girl s'est complètement faite bouffer par le système, sa gueule est complètement différente du 1, et c'est pas dû qu'à la puberté. Pour un film qui dit "soyez vous même, les reines de promo et les capitaines des équipes de pom pom girls c'est juste des pouffiasses", je trouve ça bizarre. La Hit Girl est plus la Hit Girl que je connaissais. Y a des passages complètement ridicules, comme quand elle fait une kata quand on lui demande de faire une danse et que tout le monde applaudit à la fin (non, mais c'est une kata, là, faut lui mettre 10/10 en karaté mais vous faites de la danse, là non ?), et puis quand elle mouille sa culotte devant un groupe genre One Direction ou Justin Bieber. Le reste de ses scènes est à peu près du même tonneau, sauf quand enfin le mec qui lui a pondu sa partie a une crise de lucidité et lui fait faire vomir ses petites camarades avec une machine genre talkie walkie, tu vises quelques, tu appuies sur le bouton et il vomit. Je sais ce que je veux pour Noël.
Jim Carrey est pas super funky, il fait le job, quoi, et le mec qui joue Kick Ass a vachement plus de biscotos et s'assume très bien dans son rôle de maso, c'est toujours aussi réjouissant de le voir s'en prendre plein la tronche. Y a Turck de "Scrubs" qui joue son poto !!! Héhé, on a l'impression qu'il a rajeuni !

Sinon, bof, à tous les coups ils feront un Kick Ass 3, et, bête comme je suis, je le verrai, ptet en même temps que Thor 3.

Je mets "Rhapsody in blue" pour les fans de Tupac, à qui je pensais très fort en écrivant ce message. Allez-y les mecs, c'est de la bonne.

[Anios]

J'ai pas encore vu "Evasion", mais imaginer Stalone et Scwarzenneger devant prendre leur douche dans une prison et qu'un des deux fasse tomber la savonnette... hé, vous voyez le drame pour leur carrière.
Comme par hasard c'est les mecs qui se disent le plus hétéro qui vont prendre ce genre de films. Ceux qui ont des posters de rappeurs bodybuildés dans leur chambre ou de joueurs de foot depuis qu'ils ont 11 ans.

En même temps, y à rien de ça dans le film (tu espérais ? ). Le film est sympatoche...l'histoire est un peu rigolote (non sérieux ça existe ça comme métier de se mettre volontairement en prison pour essayer de s'échapper ?) et faut pas trop en demander...mais ça se laisse regarder gentillement, avec le cerveau à côté en train de dormir.

J'ai eu l'impression que l'actrice qui joue Hit Girl s'est complètement faite bouffer par le système, sa gueule est complètement différente du 1, et c'est pas dû qu'à la puberté. Pour un film qui dit "soyez vous même, les reines de promo et les capitaines des équipes de pom pom girls c'est juste des pouffiasses", je trouve ça bizarre. La Hit Girl est plus la Hit Girl que je connaissais.

Pour moi, c'est "normal". J'veux dire Chloë Morentz a forcément pris de l'âge entre les 2 tournages ; en fait, elle avait 11 ans pour kick-ass 1 et 15 ans pour kick-ass 2. Ca fait quand même pas mal en changement corporel pour cette tranche d'âge.
Après c'est plus subjectif, mais elle m'a l'air d'avoir solidement la tête sur les épaules pour s'éviter le star-system pourri (elle me fait penser à une Christinna Ricci ou Jodie Foster, en lisant ces interview et la maturité qui s'en dégage). Même si on peut facilement pointer la "facilité" à priori pour elle d'avoir recours à la chirurgie (son père étant chirurgien ;p).


De mon côté, j'ai vu plusieurs films dont je ne me pencherais pas trop dessus :
- The Thieves : sympa, c'est un "Ocean Eleven" asiatique. J'ai bien aimé, certains dialogues valent le détour !
- Mais Qu'est-ce qu'on a fait au bon dieu ? : je n'ai pas aimé. Le sujet de fond est très intéressant, mais c'est une comédie donc survolé de façon magique (s'il suffisait d'alcool et de foot pour arrêter le racisme, ça serait magique hein) et je n'ai pas spécialement trouvé de moments drôles.
- Need For Speed : nullissime. C'est comme Fast and Furious, mais sans les super bagnoles, sans l'impression de vitesse, sans de beaux plans wesh-wesh-bling-bling, sans histoire (ah non ça c'est comme F&F)...Bref le Fast&Furious du pauvre. Encore une adaptation de JV bâclé !
- Godzilla : ou comment faire passer un gros monstre de ouf' pour le sauveur du monde. Moyennement aimé du coup. Sympa pour les effets spéciaux par contre.
- Hercules : divertissant. C'est clairement pas du grand art, mais The Rock est très crédible en Hercules et ça reste un film assez moyen dans l'ensemble (il faut dire j'avais vu "la Légende d'Hercules" un peu avant, et ce dernier est assez nullissime...du coup, Hercules passe mieux ! )
- Les Guardiens de la galaxie : excellent ! Au niveau effets spéciaux c'est l'éclate totale, un peu même trop (parfois brouillon ces amas d'explosions colorées !). L'histoire est intéressante mais les personnages me laisse sur ma faim (Gamorra <3 *bave*). J'ai bien apprécié !