L'antre d'Asmodeus

[Taliesin]

Description à venir

[Quête : L'Ascension]

Asmodeus et ses compagnons quittèrent les cryptes proprement dites pour pénétrer dans le corridor. Bien qu'il ait été ouvert depuis quelques temps, bien qu'il soit envahi par les effluves nauséabonds des corps réanimés qui s'y mouvaient, il y subsistait une étrange odeur, ténue mais indéniable, marquante mais indéfinissable. Une odeur sèche, mêlée à ce qui pouvait rappeler le parfum des épices... Pour le reste, hormis les plaintes de la troupe qui les avait précédé moins de troix minutes plus tôt, les lieux étaient globalement silencieux : pas de rumeur de combat.
Pas encore.

[Asmodeus]

Quelle étrange odeur en pareil lieu ! Mais Asmodeus ne la trouvait pas désagréable, bien au contraire. S'agissait-il d'un signe de l'occupant du sanctuaire dont il avait tantôt entendu l'appel ? Mais l'élu divin n'avait guère l'esprit à s'égarer en de telles considérations : il préférait de loin se concentrer et tendre l'oreille pour prévenir toute embuscade car il ne parvenait pas à se fier tout à fait aux non-morts qui les précédaient. Si plusieurs prêtres de haut niveau menaient les Kelemvorites, ce n'était en effet pas ces malheureuses troupes qui leur donneraient longtemps du fil à retordre.

[Taliesin]

[Quête : L'Ascension]

Ils continuèrent leur progression jusqu'à parvenir à un point où, de part et d'autre du couloir, s'ouvraient deux salles. Wilhelm ordonna alors une halte et fit éclairer lesdites pièces : de prime abord, elles ne semblaient contenir que d'antiques sarcophages dont les couvercles avaient été repoussés. En revanche, de leurs éventuels occupants, nulle trace.
Des grognements gutturaux retentirent alors derrière eux.
-Un autre groupe de morts-vivants arrive, annonça le mage. Rentrons dans l'une de ces salles pour leur laisser le passage.
Aussitôt dit, aussitôt fait.

[Asmodeus]

Ne pas savoir ce qui se jouait devant eux et surtout quelle était la situation du groupe qu'ils traquaient était éprouvant nerveusement. Les sarcophages vides tout comme l'arrivée du nouveau groupe de renfort montraient que l'entité défendant ce lieu jetait ses forces dans la bataille et combien l'affrontement devait être rude. Mais Asmodeus était discipliné et obtempéra d'autant plus volontiers qu'il y avait un risque que les nouveaux venus les attaquent eux s'ils se tenaient sur leur passage. Il murmura toutefois à l'adresse de Wilhelm :

- Asmodeus peut encore lancer son sortilège quand vous le jugerez utile.

Cela et d'autres surprises qu'il réservait pour la bataille à venir.

[Taliesin]

[Quête : L'Ascension]

Wilhelm fronça le sourcil.
-Hum, si nos ennemis venaient à se replier, ce lieu serait idéal pour une embuscade et votre sortilège le rendrait plus idéal encore. Néanmoins, peut-être vaut-il mieux le réserver pour le principal champ de bataille... A vous de voir, en réalité : si cela ne puise pas trop dans vos ressources magiques, si cela ne risque pas de vous faire défaut plus tard, c'est une bonne idée.

[Asmodeus]

Asmodeus y réfléchit : potentiellement, il pouvait y avoir recours encore plusieurs fois mais mieux valait sans doute faire preuve de parcimonie tant que la situation ne se serait pas décantée.

- Asmodeus va s'en abstenir pour l'heure : au pire, il peut le lancer en quelques instants si la situation l'exige plus tard. Non, la concentration de non-morts en ce lieu ne vaut pas encore la peine. Il reste à espérer qu'elle sera plus favorable un peu plus près du sanctuaire.

[Taliesin]

[Quête : L'Ascension]

-Si l'intelligence de l'être qui y réside est à l'aune de sa puissance, il est probable qu'il y veillera, qu'il tentera d'imposer une stratégie efficace aux groupes de non-morts..
Comme attendu, l'un d'entre eux était justement en train de passer devant la porte de la salle où ils s'étaient repliés. Évaluer le nombre des monstres qui le composaient était ardu, mais à vue de nez, il semblait plutôt conséquent... Bientôt, Asmodeus et ses compagnons pourraient leur emboîter le pas mais, dans l'immédiat, la halte lui permit de jeter quelques regards aux bas-reliefs et aux inscriptions qui décoraient murs et sarcophages : d'apparence extraordinairement ancienne, ils étaient toutefois étonnamment préservés par le temps et donc bien plus visibles que ce que l'élu divin avait observé en d'autres points des cryptes.

[Asmodeus]

Il n'était malheureusement pas temps de se livrer à la contemplation des artistiques bas-reliefs mais en toute autre circonstance, Asmodeus aurait grandement apprécié de prendre le temps de se livrer à des relevés précis et de s'attaquer au déchiffrage de la symbolique incroyablement stimulante de ce lieu préservé depuis des temps immémoriaux. Cela ne faisait en fait que renforcer son feu intérieur et sa soif d'en découdre avec les impies profanateurs qui n'aspiraient sans doute qu'à détruire ces trésors hors du temps et de leurs conceptions étriquées de l'existence. Puisqu'il avait quelques instants et qu'il valait mieux conserver sa rage pour le moment où elle pourrait s'exprimer, il tenta néanmoins de chercher quelque élément connu et marquant dans ces œuvres antiques. Quelque chose lui permettant de déterminer leur ancienneté ou se référant à une puissance connue.

[Taliesin]

[Quête : L'Ascension]

Les images étaient explicites : il s'agissait de scènes guerrières ou de rituels funéraires, tous représentés avec une admirable précision et un indéniable talent. Les inscriptions, en revanche, lui demeurèrent inintelligibles : elles utilisaient un alphabet qui lui était totalement étranger. Trop ancien, sans doute, pour qu'il en ait connaissance. De-ci, de-là, il nota toutefois la présence de symboles, peut-être religieux, rappelant la mort : des crânes, des squelettes, des sabliers épuisés... Rien d'étonnant, puisque l'on se trouvait dans une tombe.

[Asmodeus]

Avec davantage de temps disponible et quelques ressources magiques, il aurait très certainement appris bien des secrets édifiants sur cet endroit, son usage et ses occupants mais Asmodeus avait bien plus urgent en tête pour le moment. Plus tard, si la mission était un succès, plus tard s'il survivait de même que cet endroit, oui, il reviendrait ici. Et il ne s'agissait là que d'une salle annexe, sans commune mesure certainement avec le sanctuaire lui-même. Qu'il était difficile d'attendre en laissant ces odieux Kelemvorites s'approchait d'un tel lieu saint.

[Taliesin]

[Quête : L'Ascension]

Ils se remirent en route peu après, dans la même configuration que précédemment, et continuèrent à remonter le couloir dont les murs, peu à peu, se couvraient de sculptures. A un moment, ils passèrent sous une herse relevée dont les pointes acérées causeraient bien du dégât en s'abattant brusquement. Un peu plus loin, ils découvrirent deux nouvelles salles latérales, plus vastes, plus ornementées et dotées de sarcophages plus imposants que les précédentes dont les couvercles étaient également repoussés. Et, à nouveau, il leur fallut s'arrêter dans l'une d'entre elles, pour céder le passage à un autre groupe de non-morts.

[Asmodeus]

A mesure qu'ils progressaient, il semblait que le sanctuaire avait réuni toutes ses forces mais, malheureusement, aucun Kelemvorite ne semblait avoir été pris dans quelque piège contrairement à ses espoirs. Mais cela avait été trop compter sur la chance probablement.

Leur propre progression était lente et frustrante mais il ne fallait pas prendre le risque de perturber les défenses en ralentissant l'arrivée des renforts. Asmodeus se tourna vers Wilhelm :

- Wilhelm, pensez-vous que le sanctuaire est encore loin ? Asmodeus s'inquiète un peu de ne voir ni d'entendre aucun signe de combats.

[Taliesin]

[Quête : L'Ascension]

-Je n'en ai malheureusement pas la moindre idée. Jusqu'à ce que nos ennemis en découvrent l'entrée, ces lieux nous étaient complètement inconnus. Mais si j'en crois l'évolution de la décoration, je dirais que nous nous rapprochons. Pour le reste... Il n'est pas impossible que les Kelemvorites se soient promptement débarrassés de tous les morts-vivants qui ont tenté de s'en prendre à eux : les sorts de renvois ne sont pas particulièrement bruyants. Je doute fort, cependant, qu'ils aient pu encore commettre quoi que ce soit d'irrémédiable. Sinon, m'est avis que vous l'auriez senti.

[Asmodeus]

C'était en effet une sensation réconfortante mais jusqu'à quel point pouvait-il s'y fier ? Pour ce qu'il en savait, les Kelemvorites faisa ient fi de la résistance qu'ils avaient rencontré jusqu'ici et pouvaient fort bien se trouver sur le point de nuire au sanctuaire. Cette sensation était à la fois inédite et désagréable pour Asmodeus : jamais il n'avait eu à s'inquiéter pour autre chose que lui-même jusqu'ici et en plus il se sentait impuissant à la protéger. Oui, c'était une sensation atrocement désagréable et il avait bien du mal à s'en remettre à sa logique pour la combattre.

- Vous avez probablement raison mais Asmodeus pense qu'il faut agir vite sinon le sanctuaire sera menacé : il ne pourra se défendre sans aide face à un tel nombre.

[Taliesin]

[Quête : L'Ascension]

-Mais... il n'est pas seul, répondit tranquillement le nécromancien. Outre les non-morts qui affluent, m'est avis qu'il peut compter sur ceux qui, jusqu'à il y a peu encore, devaient occuper ces sarcophages. Avez-vous remarqué les thèmes des bas-reliefs ? A mon avis, ces pièces comme les précédentes sont en quelque sorte des salles des gardes. Avez-vous remarqué, aussi, l'absence de restes, au sol ? Il n'y a donc point eu ici de combat ni même d'escarmouche.
Il sourit.
-Je crois que nous sommes en train d'assister à une partie d'échecs. Pour l'heure, chacun déplace ses pions, prépare ses coups. Mais les choses sérieuses n'ont pas encore débuté.

[Asmodeus]

Apparemment, il avait beaucoup à apprendre de son aîné en termes de contrôle de ses émotions et de prise de recul. C'était un constat plutôt dérangeant pour l'élu divin qui s'était bien souvent considéré comme étant supérieur à ses semblables sur tous les plans hormis les disciplines physiques bien évidemment. Il tenta donc de se rasséréner dans le fait qu'aucun cadavre de défenseur ne jonche le sol. Sans doute le maître des lieux avait son idée derrière la tête et jugeait ces couloirs trop peu défendables. Sans doute misait-il sur une autre tactique qu'un regroupement qui aurait par trop facilité la tâche des lanceurs de sorts adverses. Oui, il s'agissait bien d'une partie d'échec mais Asmodeus avait la désagréable impression d'en être un pion. A lui de démontrer le contraire au cours des minutes voire des heures à venir !

[Taliesin]

[Quête : L'Ascension]

Laissant le temps au nouveau groupe de monstres de s'éloigner, ils finirent par s'engager à sa suite, remontant encore ce couloir dont, insensiblement, la décoration se faisait plus présente, plus riche. Ils franchirent une nouvelle herse relevée, virent deux nouvelles salles des gardes, identiques aux précédentes si ce n'est leurs plus grandes proportions, leur plus imposante ornementation. Cependant, leur progression fut interrompue quelques instants plus tard par une lourde porte d'airain travaillé qui, hermétiquement close, leur bloquait le passage.
-Ah... fit Wilhelm.
Des Kelemvorites, des morts-vivants qui les avaient devancés, nulle trace.

[Asmodeus]

A qui devaient-ils cet obstacle ? Les Kelemvorites avaient-ils cherché à couper l'afflux de renforts ? Etait-ce au contraire une manifestation de la volonté du maître des lieux pour leur couper la retraite ? Ou alors il existait une issue par laquelle prêtres fous et non-morts les avaient précédé.

- Asmodeus peut tenter de détecter la magie si vous redoutez une illusion ou un piège arcanique. Mais peut-être l'un de vos suivants peut-il aussi vérifier que cette porte n'est pas piégée. Ou alors trouver un autre passage. Asmodeus suppose que ce complexe peut comporter plus d'un passage...

Analytique, l'esprit de l'élu divin fouillait déjà les lieux du regard en quête d'une inscription comportant quelque instruction ou d'un détail qui clocherait trahissant un passage secret ou une chausse-trappe.

[Taliesin]

[Quête : L'Ascension]

Si inscriptions et bas-reliefs ne manquaient pas dans les parages immédiats, Asmodeus ne put cependant rien en tirer : ils étaient par trop obscurs, par trop indéchiffrables. Il ne releva pas non plus d'indices suggérant la présence de pièges ou d'issues dérobées. Quant à l'examen de la porte mené par l'un de ses comparses, il aboutit rapidement à une conclusion : elle n'était pas piégée mais solidement barrée, ce qui rendait totalement impossible son franchissement.
-Il y a forcément un autre chemin car, dans le cas contraire, nous aurions croisé les morts-vivants que nous suivions, fit Wilhelm, songeur mais tranquille.

[Asmodeus]

A moins que la porte ait été refermée entre le moment de leur passage et leur arrivée, ce qui était tout de même peu probable mais pas non plus impossible. Mais si tel était le cas, ils n’avaient aucun moyen d’action aussi Asmodeus rejeta-t-il cette éventualité pour se concentrer sur ce dont il pouvait avoir la maîtrise :

- Il me semble qu’il serait opportun de revenir aux dernières salles devant lesquels le groupe est passé. Peut-être s’y cache-t-il ce second passage. Dans tous les cas, si l’un de vos hommes peut chercher des empreintes sur le sol, cela ferait sans doute gagner un peu de temps car il suffirait alors de les remonter pour savoir par où sont passés les derniers mort-vivants.

[Taliesin]

[Quête : L'Ascension]

Ils s'employèrent aussitôt à appliquer cette judicieuse méthode mais en furent rapidement pour leurs frais : certes, la couche de poussière qui recouvrait le sol des deux salles était marquée d'empreintes, mais celles-ci étaient trop nombreuses et partaient dans des directions trop différentes pour qu'ils puissent en tirer des conclusions fiables. Un point leur parut néanmoins certain : plusieurs s'éloignaient des sarcophages ouverts. En revanche, si d'autres paraissaient converger vers un point précis des murs, de longues minutes passèrent sans qu'ils ne découvrent le moindre mécanisme.
-Je n'aurais pas cru l'heure opportune à des recherches archéologiques... fit subitement une voix.
Ebenezer était de retour, nonchalamment assis sur le rebord de l'une des sépultures.

[Asmodeus]

Concentré sur l’examen d’une paroi prometteuse, Asmodeus fut surprit par la voix s’adressant subitement à leur groupe. Pourtant, des années de contrôle de soi lui avaient permis de masquer efficacement ce genre de réactions notamment en lui permettant d’éviter de sursauter. C’est donc un élu divin calme et serein – en apparence au moins – qui se tourna vers le fantôme à l’origine de la plaisanterie :

- On peut dire que vous savez vous présenter fort opportunément, Lord Ebenezer ! Il semble en effet à Asmodeus que vos talents particuliers pourraient s’avérer utiles en la matière : sauriez-vous traverser un mur pour indiquer à vos amis où se poursuit le chemin vers le sanctuaire ?

[Taliesin]

[Quête : L'Ascension]

Le fantôme sourit.
-Oh, pas besoin de traverser un mur : la porte dérobée se trouve ici.
Du doigt, il désigna un point précis du mur sur lequel ils s'étaient déjà beaucoup concentrés, en vain.
-Il y a peut-être un mécanisme d'ouverture de ce côté-ci, mais celui qui se trouve de l'autre côté est autrement plus visible, ajouta--il sur le ton de la conversation.

[Asmodeus]

Si les Kelemvorites étaient effectivement passé par là, c'était peut-être eux qui avaient jugé bon de refermer l'issue pour couvrir leurs arrières. Ou alors l'intervention venait-elle de l'auteur de l'appel nécromantique désireux de leur couper la retraite. Ou encore étaient-ils passé par un autre chemin dans ce petit labyrinthe et ouvrir la porte ne prêterait alors pas à conséquence. De toute manière, quelle qu'en soit la raison, ils devaient passer par là pour se mêler à la lutte qui s'esquissait à coups de mouvements de troupes.

- Lord Ebenezer, vous serait-il loisible d'actionner ce fameux passage se trouvant de l'autre côté ?

De ce qu'il en savait, les fantômes avaient ceci de merveilleux qu'ils étaient certes immatériels mais qu'ils pouvaient tout de même interagir avec leur environnement grâce à leurs dons télékinétiques ou faire fi de ce dernier pour se jouer des obstacles et des adversaires : une propriété assurément très pratique, surtout dans le cas présent.

[Taliesin]

[Quête : L'Ascension]

-Diantre : on leur donne la main et ils vous prennent le bras, soupira le spectre. J'ai déjà joué pour votre compte les guetteurs, les estafettes, les démolisseurs et, à présent, vous voulez que je vous ouvre la voie... Alors certes, c'est pour la bonne cause, j'en conviens, mais malgré tout, le maître des lieux n'a jamais daigné venir me saluer, n'a jamais jugé bon de participer à nos bals ou à nos autres réjouissances... Un être si asocial peut-il franchement s'attendre à susciter la sympathie de ses pairs ?
Il haussa les épaules.
-Enfin ! Si cela ne vous dérange pas d'être encore davantage mes débiteurs...

[Asmodeus]

Asmodeus sourit, se demandant toutefois si Ebenezer était sérieux et réclamerait plus tard une rétribution pour ses services ou s’il entretenait tout simplement un jeu d’artiste en mal de reconnaissance.

- Asmodeus pense qu’il sera heureux de régler ses dettes si votre action permet de mettre en défaut les infâmes profanateurs et s’il survit à la confrontation…

Il aurait été tenté de questionner le fantôme sur cet occupant des lieux qu’il semblait connaître malgré tout mais il craignait tout de même un peu de le mettre dans de mauvaises dispositions s’il abusait. De plus, le temps pressait et il préférait remettre ses interrogations à un moment qui s’y prêterait peut être mieux. Quand la porte secrète serait ouverte, par exemple.

[Taliesin]

[Quête : L'Ascension]

-Cela fait beaucoup de si. Mais il faudra bien que je m'en contente. De toute façon, ce ne sont pas les moyens qui manquent pour ramener quelqu'un à une forme ou une autre de vie...
Le fantôme se leva, se dirigea vers le mur et le traversa comme s'il n'existait pas. Quelques instants plus tard, il y eut un cliquetis, puis une partie de la paroie fut escamotée, révélant un étroit passage.
-Voilà qui est fait ! lança Ebenezer d'un ton léger
Les compagnons d'Asmodeus étaient déjà prêts à repartir.

[Asmodeus]

Mais l'élu divin laissa Wilhelm diriger ses troupes, calquant son attitude sur celle du nécromancien auquel il emboîterait le pas : il semblait en effet que le couloir ne leur permette pas de se tenir à deux de fronts et Asmodeus ne put s'empêcher de songer avec désagrément que c'était là le lieu idéal pour un piège ou une embuscade de leurs adversaires. Ne restait donc qu'à espérer que Wilhelm avait choisi ses hommes placés à l'avant pour leur capacité à détecter et anticiper les uns et les autres.

[Taliesin]

[Quête : L'Ascension]

Le passage filait plein nord mais, après seulement une vingtaine de mètres, il aboutissait à un autre couloir, plus large celui-là. S'étant assurés qu'il était désert, du moins dans ses parties les plus proches, ils entreprirent de le remonter vers l'ouest, vers le cœur du sanctuaire. Cependant, au bout d'une poignée de minute, leur pgoression fut interrompu par leur éclaireur venant leur annoncer que, s'ils continuaient, ils atteindraient une salle pleine de morts-vivants.
-Le maître des lieux n'a pas encore lâché ses séides sur les Kelemvorites... commenta Wilhelm, à mi-voix.

[Asmodeus]

C’était une grande chance et cela signifiait probablement que les Kelemvorites en question n’avaient pas suffisamment d’avance sur eux pour avoir mis en danger le sanctuaire ou son gardien. C’était aussi une opportunité dont entendait bien profiter Asmodeus : si les mort-vivants ainsi regroupés étaient nombreux, il avait une occasion rêvée de les renforcer grâce à sa magie, l’effet durant plusieurs heures, il n’y avait aucune raison de ne pas le lancer dans l’instant. L’élu divin s’approcha donc du nécromancien pour lui exposer sa proposition – si toutefois l’éclaireur estimait que s’approcher des non-morts ne risquait pas de provoquer leur hostilité à son encontre.