[Lieu] Les villas des beaux quartiers

[Kasumi]

Quête : la réunion fait la force

Lucinda lui adressa un regard incrédule puis esquissa un sourire amusé à une plaisanterie qu'elle était seule à comprendre. Elle finit rapidement sa bouchée avant de répondre d'un ton taquin :

- Elles vont être déçues que tu n'en penses pas plus que cela. Modeste notamment m'a avoué qu'elle te trouvait plutôt mignon. Mais nous avons perdu assez de temps : en route !

[dada141089]

-Quête : la réunion fait la force

Damien ne comprenait pas de quoi Lucinda parlait,pendant qu'il marchait il tenta de comprendre

-J'avoue que là tu me dis quelque chose que je n'arrive pas à comprendre,normalement quand on dit mignon c'est pour un animal ou autre chose mais dire de quelqu'un qu'il est mignon je comprend pas c'est sensé vouloir dire quoi? que on resemble à un animal?

Damien n'avait aucune experience dans ce genre de domaine

[Kasumi]

Quête : la réunion fait la force

La jeune fille leva les yeux au ciel en marmonnant que les hommes ne comprenaient décidément rien à rien. Elle répondit d'un ton taquin :

- Eh bien, c'est une hypothèse intéressante ! Mais tu feras peut être bien de le lui demander la prochaine fois que vous vous verrez. Je suis certain qu'elle se fera un plaisir de te répondre.

[dada141089]

Quête : la réunion fait la force

Damien ne pouvait pas trouver de meilleur solution que de lui demander directement

-Oui tu as surement raison je devrais directement lui demander j'irais la voir aprês que l'on soit aller voir la milice pour l'instant c'est plus important

[Kasumi]

Quête : la réunion fait la force

La jeune femme esquissa un nouveau sourire énigmatique avant de reprendre d'un ton sérieux :

- Oui, j'aimerais trouver le sergent avant qu'on envoie quelqu'un informer mon père de nos escapades nocturnes. Et je serais plus rassurée de savoir que ceux que nous avons surpris ont été enfermés.

Il fallut encore près d'une heure aux jeunes gens pour gagner le fort et même alors, le soleil se levait à peine.

[Aknoll]

Ces rues on bercé toute mon enfance et souvent je viens ici contempler ces villas toutes plus luxueuses les unes que les autres. Leurs architectures extravagantes:un véritable duel de bon goût et de richesses se déroulaient en ces lieux. Continuant de marcher,je me laissait vagabonder dans ces rues luxueuses.

[Kasumi]

Même si Aknoll passait souvent dans les parages, il surprenait souvent – effet de son imagination ou non – des regards curieux voire désapprobateurs. Si les demi-orques n’étaient pas à proprement parler rares en ville, on en trouvait surtout sur les docks ou dans les bas quartiers ou leur force étaient appréciée et employée à sa juste valeur. Ici, dans les quartiers les plus luxueux de la ville, bon nombre de notable préférait ignorer sa présence.

Cependant, en passant devant une des boutiques les plus prisées du quartier, Aknoll surprit une conversation animée entre un marchand et un homme de forte stature portant ostensiblement une armure intermédiaire et un cimeterre à la ceinture. Ce dernier se retourna sur le passage du demi-orque et le dévisagea un instant sans vergogne avant de l’aborder de façon plutôt directe :

- Hey, vous ne seriez pas combattant par hasard ? J’aurais une proposition à vous faire si vous avez un instant.

[Aknoll]

Le demi orque hésita il était certes en manque d'argent mais il ne savait pas à quoi s'attendre. Mais d'un autre côté l'aventure lui ouvrait les bras,pourquoi la faire languir? -En effet je sais me battre,en quoi pourrais-je vous être utile?

[Kasumi]

L’homme s’adressa au marchand avec un ton enthousiaste :

- Vous voyez : il n’y a plus de problème : vous pouvez me faire confiance pour gérer vos convois !

Puis il se tourna ensuite vers le demi-orque en arborant une expression avenante :

- Merveilleux ! Vous semblez aussi capable de vous servir de votre tête d’après ce que j’entends ! Je cherche justement quelqu’un comme vous. J’organise un convoi et j’ai besoin d’un homme supplémentaire pour l’escorte. L’un de mes employés a fait défection, voyez-vous ? Alors, est-ce que vous seriez libre dès demain et ce pour la prochaine veille ?

[Aknoll]

Le demi-orque bouillait d'impatience à l'idée de sortir pour la première fois de lumenis. Il accepta sans hésiter.-Je suis partant. Quand devrons nous nous retrouver et où?

[Kasumi]

Cette fois, le recruteur modéra l’enthousiasme affiché par son candidat. Il avait retenu son attention : il allait maintenant pouvoir s’assurer que le demi-orque était susceptible de convenir :

- J’aime les gens qui savent se décider vite mais n’allons pas trop vite en besogne : je dois d’abord voir de quoi vous êtes capable une arme en main. Ensuite seulement je vous proposerai un contrat. Je vous propose de me retrouver au crépuscule à l’entrepôt de la « Compagnie du Nouveau Monde » Vous saurez vous faire indiquer le chemin ?

HRP : si tu n’as plus rien à ajouter, je te laisse poster sur place. Pourras-tu aussi ajouter un lien dans ton message ? Si tu ne sais pas comment faire, tu n’auras qu’à me demander

[Aknoll]

Pressé de participer,aknoll attendit le crépuscule pour aller au quartier portuaire la suite ici

[Chandara]

Quête : un autre appel

Chandara avait traversé le quartier portuaire avec les yeux écarquillés, admirative devant le faste des marchés et des allées commerçantes, devant la diversités des produits, des odeurs, des sons et des couleurs. Luménis était une cité marchande bénéficiant de liaisons régulières avec des pays qu'elle ne verrait sans doute jamais que sur des cartes mais l'exotisme qui se dégageaient de la plupart des étals et des boutiques valait bien tous les voyages qu'elle avait connu jusqu'ici. Elle fut maintes fois tentée de s'arrêter devant tel ou tel présentoir juste pour le plaisir d'emporter l'une des nombreuses merveilles qui s'offraient au regard des chalands mais le choix avait de quoi donner le tournis et l'impatience de revoir un certain paladin l'emporta sur le désir de flâner.

Après cette profusion de vie et la foule qui se pressait plus à l'ouest, la transition avec le quartier tranquille et cossu de la ville était nette, surtout pour une étrangère pour qui tout était pure découverte. La sérénité qui se dégageait de cet endroit, la propreté des allées, la netteté des plantations, et le faste des demeures qui s'exposaient derrière de merveilleux jardins et des grilles de fer forgé, tout concourrait à attirer le regard curieux de la jeune-femme et à lui tourner un peu la tête. Ainsi c'est ici qu'Arthur avait grandi ? Dans ce cas, il avait du trouver Manost bien rude et insipide : tout était si magnifique ici...

[Galathée]

La jeune femme attira un peu plus les regards dans ce quartier que dans le précédent. C'était normal : il y avait moins de passage, moins d'étrangers, et elle détonnait peut-être davantage. Mais à peine : les rues étaient loin d'être désertes, et serviteurs et résidents plus fortunés se croisaient dans les allées. Chandara était suffisamment bien habillée pour qu'on ne s'inquiète pas de ses intentions et plusieurs personnes la saluèrent poliment, d'un mot ou d'un signe de tête, voire d'un chapeau.
A sa gauche s'étendait désormais un immense parc, dont elle distinguait arbres et pelouses au travers des grilles qui le ceignaient. Il y avait des fleurs, des oiseaux, mais aussi un nombre important de gens qui semblaient... ne rien faire de particulier, sinon profiter du soleil dans l'herbe ou en se promenant sur les allées. Elle entendit de la musique, distingua un acrobate qui faisait des pitreries sur le chemin pour le plaisir des passants. Là encore, quelques gardes en livrée bleue déambulaient parmi les passants, l'épée au fourreau et la mine avenante.
De temps en temps, parmi les villas somptueuses, elle découvrait une taverne ou une auberge d'allure plus soignée voire une boutique à la devanture colorée, mais la plupart des constructions étaient des habitations. La cité était belle et lumineuse, mais les écarts de richesse semblaient aussi présents qu'ailleurs...

[Chandara]

L'ambiance ici était un peu étrange et policée mais Chandara ne s'en formalisait pas, bien au contraire : elle ne manquait pas de saluer poliment tous ceux qui se donnaient cette peine pour elle mais elle n'osait pas en prendre l'initiative avec les autres. Elle cherchait en effet encore à déterminer si c'était une coutume de l'endroit ou si on la prenait simplement comme quelqu'un du cru. Bon gré mal gré, elle continuait de progresser vers la silhouette reconnaissable du grand temple de Lathandre même si elle s'attardait parfois pour observer tel ou tel artiste en pleine représentation voire même un endroit particulièrement beau lui donnant envie de flâner.

[Galathée]

Filu continuait à progresser dans la direction du temple, de son pas tranquille de vieux cheval, la tête dodelinant en rythme. Ils quittèrent les abords du parc et se trouvèrent un moment dans un environnement purement résidentiel. Une large artère partait droit vers le sud, et Chandara devina qu'elle menait à une des portes de la cité : en effet, des voyageurs fourbus en arrivaient, avec montures ou chariots, tandis que d'autres l'empruntaient, mais les remparts étaient trop éloignés pour qu'elle puisse les distinguer, d'autant que les villas et les arbres lui bouchaient la vue. Filu remonta vers le nord-est, sans la moindre hésitation, dans la direction du dôme.
Sur la droite apparut alors un parc réduit mais luxuriant, plein de fleurs et de statues, au centre duquel trônait une construction étrange qui devait, à n'en pas douter, être un temple. De marbre rose et blanc veiné de rouge, dôme et dépendances courant parmi les haies, il avait une certaine allure, pour dire le moins. Des clercs en robes cramoisies arpentaient les allées, et Chandara perçut rires et murmures. Il ne fallait pas être expert en théologie pour reconnaître un sanctuaire de Sunie.
Mais la jeune femme fut arrachée à son examen par un léger hennissement puis le son d'une voix interrogative.
" Dites donc, je ne veux pas vous importuner, mais il est à nous, ce cheval."
Deux cavaliers s'étaient arrêtés à sa hauteur pendant qu'elle regardait le temple. Habillés en civil l'un et l'autre, sans armes, ils étaient jeunes et avenants. Celui qui lui avait adressé la parole avait les cheveux châtains et les yeux très verts, presque lumineux.

[Chandara]

Chandara se retint de justesse de sursauter tant son esprit avait été accaparé par la contemplation de la construction à la fois exotique et attirante du temple de Sunie. Elle devait bien avouer que son regard s'était aussi porté sur les robes soyeuses que portaient les fidèles : elle peinait encore à déterminer si elle les trouvait ravissante ou un tantinet trop provocante, sa culture manostienne le disputant à son sens de l'esthétisme. Elle n'avait donc pas remarqué l'arrivée des deux cavaliers jusqu'à ce que l'un d'eux l'aborde mais ils avaient désormais capté toute son attention. Sans détacher le regard des yeux étonnamment verts de celui qui avait parlé, elle répondit d'un ton avenant :

- Vous devez donc vivre à la commanderie si je ne me trompe pas. Je viens y ramener ce courageux destrier qui avait manqué le départ depuis Manost.

[Galathée]

Les deux hommes s'entreregardèrent.
" Nous demeurons effectivement à la commanderie, reprit le premier. Mais vous avez fait une bien longue route, dame, pour nous ramener un vieux cheval..."
Il n'était pas franchement méfiant, mais très certainement incrédule.
" Par les jupons de Sunie ! Ils osent ! s'exclama une voix féminine juste derrière Chandara.
— Hé ! Les gars ! On importune les jolies filles juste devant le Temple de Sunie ?! Wouah ! Spectaculaire !" renchérit une voix masculine, hilare.
Les deux cavaliers s'étaient pétrifiés.
" Dame, bonne journée !" dit le second en éperonnant sa monture.
Le premier hésita une seconde.
" La commanderie, c'est par là." ajouta-t-il précipitamment, avant de rejoindre son compagnon, au trot.
A la grille du temple étaient apparus deux jeunes gens magnifiques. La première avait de longs cheveux noirs tressés, et un sourire ensorcelant. Le second lui ressemblait suffisamment pour lui être apparenté. Ils gloussèrent.
" Et on dit que c'est courageux, un paladin. N'importe quoi."

[Chandara]

Chandara n'était pas bien certaine de comprendre ce qui venait de se jouer devant ses yeux sinon que les deux jeunes paladins lathandrites avaient fui plus sûrement que s'ils avaient vu quelque monstre terrifiant. Non : à bien y réfléchir, s'il s'était agi de cela, ils n'auraient probablement pas battu en retraite comme s'ils avaient un démon aux trousses. Et les deux autres jeunes gens qui venaient du temple de Sunie n'avaient absolument rien de monstres effrayants, bien au contraire.

Chandara ne pouvait d'ailleurs que rester béate d'admiration devant le sourire ravissant de la jeune-femme et qui semblait lui être adressé. Quant à son compagnon, il devait certainement faire tourner la tête de bien des jeunes femmes. La manostienne s'approcha un peu timidement d'eux sans même s'en rendre compte et crut bon de prendre la défense des infortunés paladins :

- Il semblerait que vous les ayez effrayés mais ils ne m'importunaient pas : ils m'indiquaient simplement mon chemin : je viens à peine d'arriver en ville...

[Galathée]

" Et vous avez failli vous perdre ! s'exclama la jeune femme en attrapant Chandara par le poignet. Entrez vite ! Vous pourriez être contaminée par... par...
— Une maladie sinistre qu'on appelle la Fessite Aiguë. Elle rend les gens coincés d'une certaine partie de leur anatomie.
— Mais avec nous, vous êtes en sécurité."
Les grilles étaient ouvertes et le jeune homme prit le bras de la paladine. Il ne la força cependant pas à les franchir. Il se contenta de lui décocher un sourire lumineux des plus agréables.

[Chandara]

Loin de se sentir importunée par ces manières on ne peut plus cavalière, Chandara éclata tout bonnement de rire mais ne se laissa pas entraîner par les deux jeunes gens. Elle ne voulait toutefois pas qu'ils se méprennent sur le refus de leur invitation. Dieux ce que leurs sourires étaient charmants, pour rien au monde elle n'aurait voulu les blesser ni même les décevoir !

- J'ai bien peur de devoir refuser temporairement votre charmante invitation et affronter ce mal car l'on m'attend. En tous cas, je l'espère ! Mais n'ayez crainte pour ma sécurité : si je ne me méprends pas, j'ai déjà eu affaire à ce mal car il est très répandue dans la population de là où je viens !

[Galathée]

" Mais la variété luménienne est bien plus virulente ! Quand tout le monde en est atteint, vous voyez, la maladie devient davantage... ordinaire... Tandis que quand elle est combattue avec énergie par la majorité des gens, seule la souche la plus résistante survit ! Heu. Je ne sais pas si c'était clair."
Le jeune homme regardait vers le cheval.
" Honnêtement, Dame, ce vieux destrier connait son chemin. Je crois que vous pourriez le laisser aller tout seul. Inutile d'aller vous exposer au pire pour si peu."

[Chandara]

Les efforts des jeunes gens étaient méritoires mais Chandara se demandait malgré tout pourquoi ils se donnaient toute cette peine pour l'inviter dans leur temple. La remarque concernant Filu la fit néanmoins réagir un peu plus vivement :

- C'est très important pour moi de mener Filu à bon port : son maître et moi sommes bons amis et il n'a pas pu l'emporter en revenant de campagne. Je ne voudrais donc pas risquer qu'il se perde et je compte bien voir la tête d'Arthur quand il verra cette surprise !

Pourquoi diable donnaient-elles tant de détail qui ne regardaient pas vraiment les deux Sunites ? Sans doute parce qu'ils lui faisaient - très légèrement - tourner la tête. Non, c'est juste qu'ils étaient sympathiques et savaient mettre en confiance, voilà tout !

- Cela dit, si vous vous inquiétez tant pour ma santé, peut-être accepteriez-vous de m'accompagner jusqu'à la commanderie ?

Elle ajouta aussitôt d'un ton plus hésitant :

- Je ne voudrais pas vous donner l'impression d'abuser de votre hospitalité, cela dit...

[Galathée]

" Nous ne pouvons pas sortir, il y a des paladins en liberté !" s'exclama le jeune homme, épouvanté.
Sa compagne rit.
" C'est surtout qu'ils seraient scandalisés de nous voir arriver à leur porte. On ne sait pas ce qui pourrait se passer. Pensez aux pauvres novices de garde... Non, nous sommes des êtres bons, nous devons refuser."
Son sourire se fit mutin.
" Mais je connais un Arthur. C'est le grand blond qui rougit toujours dès qu'on lui fait un compliment. C'est un de vos bons amis, alors, comme ça ?"
Question on ne peut plus innocente.

[Chandara]

Chandara plissa les yeux et jeta un regard pénétrant à la belle sunite. Ainsi donc elle connaissait Arthur - la description lui correspondant parfaitement il fallait bien le reconnaître. Elle ressentit une pointe de jalousie bien inopportune : Arthur ne lui avait-il pas dit qu'il ne fréquentait pas les prêtresses du temple de la beauté ? Elle devait placer sa confiance en lui et ne pas se laisser impressionner par une femme plus séduisante qu'elle même. Elle se rendit compte qu'elle regardait fixement cette dernière et elle détourna précipitamment le regard, gênée et honteuse de sa propre réaction :

- C'est très louable à vous de ne pas vouloir perturber les paladins sur leur propre territoire. Mais je dois me montrer honnête avec vous : j'en suis moi-même une. En tous cas je l'ai été avant que mon dieu ne disparaisse. Et concernant Arthur, vous semblez le connaître, vous aussi ?

A une question innocente, une question qui l'était tout autant. Ou pas...

[Galathée]

La Sunite la dévisageait toujours, et elle sourit.
" Je connais Arthur, oui. Il est plutôt mignon, c'est certain."
Elle avait attrapé le bras de son homologue.
" Mais nous n'allons pas vous retenir plus longtemps.
— Quoi ? Pourquoi ?
— Notre amie est mue par un élan que toi et moi devons encourager, Romuald. Certainement pas contrecarrer."
Elle le tira à l'intérieur des grilles.
" Mais revenez nous voir, belle étrangère.
— Est-ce qu'on ne connait pas une paladine de Manost, nous aussi ? Une autre ? La grande brune, là ?
— Ce sera pour une autre fois."
Et sur un clin d'oeil à l'intention de Chandara, elle disparut derrière un buisson, entraînant son collègue décontenancé.

[Chandara]

Chandara voulut la rattraper pour au moins lui demander son nom mais elle avait réagi trop tardivement, trop occupée à comprendre ce qui venait de se jouer sous ses yeux, entre l'élan qu'il leur fallait encourager, l'invitation à revenir, cette autre paladine manostienne dont ils parlaient et le plus surprenant : que des jeunes gens aussi séduisants et avenants puissent la trouver belle. Décontenancée, elle se tourna à nouveau vers le pauvre Filu qui devait être impatient de rentrer au bercail et elle chercha à puiser dans sa présence concrète, un peu de contenance après cette rencontre source de quelques chamboulements. Et pourtant, d'une certaine façon qu'elle n'aurait su expliquer, ces jeunes gens lui manquaient déjà un peu...

[Galathée]

Filu reprit sa marche tranquille vers le dôme doré. En approchant de l'imposant temple lathandrite, Chandara comprit cependant qu'elle n'arriverait pas jusque là. Un peu avant le sanctuaire dédié au sémillant dieu de l'aube se trouvait un autre bâtiment, d'allure plus martiale celui-là, à la façade de pierre blanche hérissée de tours carrées. Petite forteresse dans ce quartier cossu, c'était, à n'en pas douter, la commanderie des Paladins de l'Aster.

[Chandara]

Là voilà si proche de sa destination à présent. Si proche et soudain tourmentée d'une myriade de questions : pourquoi Arthur n'était-il pas venu l'accueillir ? Voulait-il vraiment la voir, elle qui avait brutalement concrétisé ce qui n'étaient peut-être que des projets en l'air dans son esprit ? Il était trop tard pour reculer évidemment et même si elle en avait eu l'opportunité elle n'en aurait pas eu envie. Non, il fallait qu'elle prenne son courage à deux mains : elle n'avait jamais reculé devant le danger, pardi ! Alors, pas vraiment assurée mais tout de même décidée, elle porta ses pas vers le bâtiment militaire sur les traces de Filu.

HRP : oups. Je reposte là haut !

[Galathée]

Quête : Un autre appel

Quittant le parc, Chandara et Arthur débouchèrent au coeur du quartier sud. Ils n'avaient pas exactement emprunté le même chemin qu'à l'aller, aussi remontèrent-ils une des allées qui longeait le parc, vers le Temple de Lathandre. Le soleil était encore haut et la chaleur torride. Ils étaient à mi-chemin quand un clerc du dieu de l'aube, dans une aube jaune étincelant, fit signe à Arthur. Cheveux très noirs et yeux à l'avenant, il était à peine plus âgé que le paladin et sourit à la jeune femme.
" Arthur ! Je pensais que tu avais été avalé par les latrines de la commanderie !"
Arthur rougit.
" Chandara, je te présente Petrus. Petrus, Chandara. Comme tu peux le voir, je suis vivant.
— Et propre. Et tu sens même... l'orchidée des serres du parc. Armand a donc fini par te libérer. Nous avons des paris en cours au temple, tu sais ?
— Je ne veux surtout rien savoir."