[Lieu] Sur les pavés de l'esplanade

[Alchem]

Pragmatique, Alchem s’était effectivement bien préparé à son voyage. Qui plus est, il avait profité de sa relation avec le temple de Sunie pour palier à l’ignorance des gens en se fondant mieux dans le décor. Et puis, même dans l’absolu, ce n’était pas facile de le vexer. Seuls les Drow le faisaient vite sortir de ses gonds.
« Le royaume de Lantan... j’ai lu de petites choses à son sujet. M’enfin, peut-être devrions-nous songer à aller dormir. J’avoue avoir encore besin de repos après ma dernière aventure. Et puis, demain risque d’être une journée chargée. Je subodore qu’il me faudra être en pleine forme pour vous suivre ! »

[Kasumi]

Dotha lui adressa un sourire carnassier qui suffisait à confirmer son hypothèse :

- En effet, mieux vaut que vous soyez sage et surtout en forme demain ! Le programme sera effectivement très chargé et rempli de surprises. A quelle heure souhaitez-vous que je passe vous prendre à la taverne ? Je peux être là aux aurores si vous êtes du genre matinal mais je ne voudrais pas vous priver de sommeil non plus.

[Alchem]

« Hum... aux aurores ? Ho, ça devrait aller. Je vais me mettre au lit sans tarder et demain, il me faudra juste une heure pour être prêt, le temps d’étudier mon grimoire. »
Alchem se détourna de la mer.
« Aux aurores donc, à la Bienveillance. Je suis curieux de voir ce que vous me réservez. Qui sait, je m’apprête peut-être à vivre la plus éprouvante des aventures ! »
Il sourit à Dotha. Il jeta ensuite un regard à Dalius qui sauta dans la poche de son maître.

[Kasumi]

Dotha lui rendit son sourire et lui souhaita joyeusement la bonne nuit. Elle s'apprêtait même à ajouter quelque-chose, de son expression amusée, mais elle se ravisa et prit congé, dirigeant ses pas vers les rues menant au quartier nord et à son temple. Quant à Alchem, le chemin qu'il avait à parcourir pour regagner sa propre chambre était bien plus court et rien ne semblait devoir contrarier son projet de se coucher tôt.

HRP : je te laisse résumer jusqu'au petit-déjeuner !

[Galathée]

Quête : Un autre appel

Laissant le Temple de Tymora derrière elle, Chandara atteignit les multiples échoppes, étals, boutiques ambulantes et autres tapis déroulés à même les pavés. On trouvait de tout sur le marché du port, depuis le poisson tout juste sorti de la mer, jusqu'à l'étoffe tissée de fils d'or, en passant par toutes les choses comestibles du monde connu, des animaux étranges ramenés d'ailleurs, des objets aux formes multiples, statuettes, armes, outils, bijoux, livres, et bien d'autres merveilles encore...

[Chandara]

Comme la veille, Chandara se laissa aller à apprécier les senteurs, les coloris, l'exotisme et la beauté de toutes ces richesses qui montraient la puissance commerciale de Luménis. Au début, elle était un peu plus vigilante du fait de sa mauvaise rencontre mais elle se laissa bien vite gagner par l'atmosphère du lieu pour la reléguer finalement comme bien d'autres souvenirs. Les paladins de l'Aster avaient eu raison, elle s'en était vite rendue compte : si elle avait eu son or avec elle, elle se serait très probablement laissée tenter par bien des denrées - et notamment les belles étoffes, bijoux et objets d'art - jusqu'à ce que sa bourse soit définitivement plate.

Pour se changer encore plus agréablement les idées, elle passa d'étal en étal en essayant de repérer un cadeau qui pourrait convenir à chacun de ses amis et particulièrement à Arthur. Elle se rendit vite compte qu'elle ne connaissait pas encore très bien ses goûts. Mais cela viendrait : ils s'étaient laissé une chance de se connaître l'un l'autre alors il ne lui fallait que se montrer patiente et attentive. Pas forcément ses qualités premières cependant...

Elle passa près d'une heure à tenter de retenir des idées de tout ce chaos organisé avant de renoncer à trouver tout de suite une bonne idée : ce n'était de toute façon qu'un premier repérage et - pour Arthur - elle se promit d'interroger ses proches, peut-être Sullyan qui semblait proche et attentive à ses confrères. Pour l'heure néanmoins, elle avait une idée plus précise en tête. Une façon de surmonter sa timidité naturelle et peut-être de marquer les esprits en relevant un défi tout personnel. Elle avait l'intention de trouver pour cela un vendeur qui proposerait des roses et elle ne doutait pas d'en trouver dans le marché si bien achalandé.

[Galathée]

Il y avait de nombreux fleuristes, mais les fleurs qu'ils proposaient étaient souvent plus exotiques que les roses que cherchait Chandara. C'était cependant une fleur estivale et on la dirigea hors de l'esplanade, dans une rue voisine, où s'étaient rassemblés les experts des corolles, pétales et autres boutons. Quand elle y pénétra, elle fut frappée par l'odeur capiteuse, entêtante, presque assommante de milliers de fleurs rassemblées les unes contre les autres, sur la devanture de chaque boutique. Il y avait là d'innombrables fleurs, roses y compris, de toutes les couleurs possibles et imaginables...

[Chandara]

Une telle profusion de fleurs avait vraiment de quoi faire tourner la tête même après avoir passé plus d'une heure au marché du port. Parmi ce choix entêtant, Chandara était persuadée de trouver son bonheur : il ne lui restait donc qu'à sauter le pas et aller au bout de sa démarche. C'était étrange en y pensant car jamais elle n'aurait eu une telle idée chez elle, que ce soit à Manost ou à Cojum. Non, il y avait ici un air de liberté qui incitait à braver ses inhibitions. Elle s'approcha du premier fleuriste qui d'allure avenante et qui ne semblait pas proposer des produits hors de prix et demanda d'un ton un peu nerveux :

- Bonjour, je cherche des roses rouges.

[Galathée]

L'homme la regarda avec un sourire un peu désabusé.
" Ben, elles sont là, vous les voyez. La vraie question, c'est combien vous en voulez ?"

[Chandara]

Chandara prit la couleur des roses qu'elle comptait acheter et se sentit soudain très bête et faillit renoncer en prenant ses jambes à son cou mais cela n'aurait pas été l'attitude très digne d'une paladine. Elle toussa dans son poing avant de répondre d'une voix pleine d'incertitude :

- J'en souhaiterais deux douzaines. Enfin, si elles ne sont pas trop chères. Vous les faites à quel prix ?

[Galathée]

L'homme réfléchit une seconde.
" Deux douzaines ? Je vous les fais à 7 pièces d'argent si vous choisissez les Rouges de Maztica. A 8 pour les Sanguines de Karatur. Ça dépend de vos goûts, au final."
Il paraissait un peu interdit.
" J'ai un peu de mal à croire que vous deviez vous les payer vous-même, cela dit."

[Chandara]

La Dorrandine était sincèrement touchée par le compliment subtil et elle y répondit par un sourire rayonnant avant de se justifier avec davantage de confiance dans la voix :

- A vrai dire, ce n'est pas pour moi mais pour les offrir. Je crois que je vais prendre les Sanguines de Karatur même si je trouve leur nom un peu sinistre pour l'usage...

Le prix lui semblait raisonnable, en tous cas moins que ce qu'elle avait envisagé d'y consacrer.

[Galathée]

Le fleuriste commença à prélever de grosses roses rouges de leur seau, une à une, en enveloppant leurs tiges mouillées dans un carré d'étoffe.
" Et bien sachez, dame, que les Sanguines de Kara-Tur s'appelaient autrefois Sanguinolentes. Donc dites vous qu'il y a déjà eu évolution. Ce sont des fleurs très particulières. Le bouton est blanc pendant les premières heures, puis rougit petit à petit, en partant de la base, jusqu'au bout des pétales encore repliés. La légende veut que ces roses étaient blanches, autrefois. C'étaient les favorites d'une des maîtresses de l'Empereur, en Kara-Tur. Sa femme, jalouse, engagea un assassin pour supprimer sa rivale... Je ne sais pas si vous connaissez les Karaturiens mais ils sont parfois... spectaculaires, dans leurs expressions de violence... Bref, la pauvre fut proprement décapitée d'un coup de sabre, alors qu'elle vaquait dans son jardin... Son sang coula jusqu'aux racines de son rosier préféré... et ainsi naquirent les Sanguinolentes. Celles-ci viennent de la campagne luménienne, cela dit, et n'ont jamais été arrosées de sang."

[Chandara]

L'histoire était captivante quoique terrifiante et le vendeur avait un réel talent de conteur en plus de connaître son affaire. Chandara l'avait écouté avec beaucoup d'attention pendant qu'il formait son bouquet avec soin.

- J'espère bien ! Je ne voudrais pas que ceux à qui j'ai prévu de les offrir se sentent offensés d'une quelconque façon ! En tous cas elles sont magnifiques, vos roses : elles me rappellent un peu celles de la maison de ma logeuse à Manost.

[Galathée]

" Les roses poussent en tout lieu, même dans les villes austères. Un peu de terre, un peu d'eau, quelques rayons de soleil. Cela dit, c'est une saison délicate pour les fleurs coupées. Avec la chaleur, le risque d'orage... J'espère que vous n'avez pas l'intention de les transporter longtemps avant de les offrir, car elles ne tiendront pas le coup très longtemps..."
Il termina de lier les tiges entre elles, puis tendit le bouquet à la jeune femme.
" Voilà. Vous êtes parée pour... offrir vos fleurs."

[Chandara]

La jeune-femme lui tendit en échange la somme convenu agrémentée d'un sourire ravi quand elle prit possession du bouquet et en apprécia les senteurs capiteuses.

- Je compte bien les offrir dès ce matin ! Elles sont trop belles pour les laisser dépérir ! Bonne journée à vous et merci pour l'histoire !

Chandara avait l'intention de ne pas perdre de temps à suivre le conseil du vendeur et se dirigea donc à nouveau vers les beaux quartiers. La matinée semblait maintenant assez avancée pour que même le temple de Sunie soit maintenant éveillé. En tous cas c'était bien là sa destination.

[Kasumi]

L'état nauséeux de Sylvia avait commencé à l'inquiéter un peu et Kasumi s'était empressé de l'amener dans la rue devant la Bienveillance avant de lui faire gagner le marché animé tout proche. Il prit tout d'abord soin d'éviter les étals où l'on vendait des nourritures par trop odorantes pour ne pas risquer de l'incommoder davantage et il se mit tranquillement en quête d'une bijouterie. Plus tard, quand sa fiancée se sentirait un peu plus d'attaque, il avait aussi l'intention de l'amener à un marchand de vêtements pour lui permettre de regarnir un peu sa garde-robe et lui faire quelques menus plaisirs.

[Voyageuse]

Sylvia, une fois dehors, se sentit rapidement mieux, mais elle fut néanmoins reconnaissante à Kasumi de lui éviter les odeurs les plus fortes. Kasumi repéra sans difficulté la zone du marché consacrée aux vêtements, mais il dut s'enfoncer dans les ruelles avoisinantes pour trouver une bijouterie. Il y en avait deux, presque face à face, et ils entrèrent, au hasard, dans celle de droite, qui s'avéra être tenue par un halfelin d'âge mûr.
" Bien le bonjour, jeunes gens ! Vous désirez quelque chose de particulier ? Peut-être simplement regarder les bijoux exposés ? N'hésitez pas si vous avez besoin d'un renseignement..."

[Kasumi]

Kasumi adressa un sourire à sa compagne et lui lâcha la main à contrecœur pour s'approcher du comptoir :

- Vos pièces sont magnifiques mais je ne viens pas pour ça cette fois. En fait, je voudrai vous montrer un objet que je compte vendre. Si cela vous intéresse, bien entendu ?

Il tenait le médaillon prêt dans sa poche au cas où une négociation était envisageable et il était quelque part content que Sylvia n'ait pas la curiosité de regarder le bijou de près.

[Voyageuse]

Sylvia se tenait discrètement un peu à l'écart, observant les bijoux en écoutant leur conversation.
" Acheter un bijou ? Ma foi, je ne fais pas dans le bijou d'occasion ; même s'il est récent, je ne revends pas les créations de mes concurrents. Par contre, je peux bien sûr vous le racheter au poids pour récupérer le métal, or ou argent, au prix au kilo. Mais s'il est en bon état, vous en tirerez davantage en le revendant d'occasion, je sais qu'il y a une petite boutique pas loin spécialisée dans la vente d'objets en tout genre, de seconde main. Ou alors, s'il est quasiment neuf, vous pouvez voir avec celui qui vous l'a vendu s'il accepterait de le reprendre, et à quel prix..."

[Kasumi]

Même s'il tenait à s'en débarrasser, Kasumi ne tenait pas à brader l'objet au simple prix de son poids en or aussi remercia-t-il le marchand pour ses bons conseils et promit de revenir examiner ses propres créations un autre jour avant de se retourner vers Sylvia :

- Le marchand où j'ai acheté l'objet n'est pas dans le quartier mais nous devrions aller voir à cette autre boutique si tu veux bien ?

Il était désolé de devoir effectuer cette démarche en sa compagnie mais, avec un peu de chance, l'affaire serait réglée dans quelques minutes et ils pourraient retourner à leurs emplettes.

[Voyageuse]

Sylvia n'y voyait aucune objection : ils avaient de toute façon toute la journée devant eux pour les courses, sans vraiment d'impératifs, donc ils pouvaient prendre tout leur temps.
La boutique en question était dans la même rue, en revenant vers le marché. Ils étaient passés devant sans vraiment y prêter attention tant elle regorgeait d'objets hétéroclites en tout genre. La devanture ne payait pas de mine, vieillotte, presque miteuse, mais la porte donnait sur une pièce aux vastes dimensions, toute en longueur, un peu trop sombre malgré un puits de lumière aménagé en son centre. De nombreux clients s'y pressaient, circulant dans les allées, observant les objets exposés.
Ils trouvèrent l'espace consacré aux bijoux -il régnait en réalité un certain ordre dans cet amas d'objet-, et le vendeur en charge de ce rayon s'avança vers eux.
" Bonjour... Vous êtes à la recherche de quelque chose de particulier ? Ou peut-être avez-vous des pièces d'orfèvrerie à vendre ?"

[Kasumi]

Il semblait que le quincailler s'était spécialisé dans le commerce des pièces d'occasion - ce qui lui convenait tout à fait pour l'heure - mais Kasumi ne voulait pas risquer de faire chuter le prix qu'on lui proposerait en laissant à penser qu'il avait besoin de vendre un objet à tout prix :

- En fait, j'ai un médaillon dont je n'ai plus vraiment l'utilité alors si vous m'en proposiez un prix convenable, j'aimerais faire affaire avec vous en effet.

Il garda pour le moment le bijou dans sa poche comme pour masquer son intérêt à le vendre.

[Voyageuse]

L'homme sourit.
" Ce n'est pas forcément comme cela que nous fonctionnons. En fait, cela dépend des cas. Si le bijou que vous avez à vendre me parait intéressant, je peux éventuellement vous proposer de l'acheter, pour le revendre ensuite. Mais vous pouvez aussi décider vous-mêmes du prix auquel vous espérez le vendre, et le laisser exposé ici. Dans ce cas nous vous faisons signer un contrat, nous le laissons exposé, pour une durée de six mois au maximum, et nous vous avertissons le jour où il est vendu. En revanche, nous gardons dix pour cent du montant de la transaction. C'est à vous de choisir la formule qui vous convient le mieux... mais auparavant, il faudrait que je le voie, pour pouvoir vous dire si je peux éventuellement l'acheter, ou si je ne vous propose que l'option dépôt-vente."

[Kasumi]

Kasumi hocha la tête, espérant pouvoir récupérer au moins les trois quarts de la valeur du bijou neuf. Si le vendeur ne semblait pas de cet avis, il tenterait certainement sa chance auprès du bijoutier initial avant d'envisager l'hypothèse du dépôt-vente. Mais, dans l'immédiat, la première étape consistait à faire expertiser l'objet. Il le sortit donc de sa poche pour le présenter au vendeur sans hâte mais sans chercher à perdre de temps non plus. Après tout, il se sentait un peu mal à l'aise de l'avoir en sa possession.

[Voyageuse]

Le vendeur prit le bijou et l'observa avec intérêt.
" C'est une belle pièce, et il semble quasiment neuf. Je devrais parvenir à le revendre assez facilement..."
Il réfléchit un moment, semblant se lancer dans de savants calculs dans sa tête.
" Je vous en propose neuf pièces d'or."

[Kasumi]

Le rôdeur était tenté d'accepter cette offre plutôt généreuse sans rechigner mais ne pas chercher à négocier aurait été un crime. Sans chercher à braquer le vendeur, il fit donc une contre-proposition :

- Il m'a coûté bien plus cher mais je comprends que vous ayez besoin de faire une marge sur sa revente. Disons que je peux vous le céder pour dix pièces d'or.

Le médaillon et la magie qui allait avec lui avait côté quinze pièces d'or aussi le prix lui paraissait attractif tout en étant proche de celui que le vendeur lui avait proposé d'emblée.

[Voyageuse]

Le vendeur hésita, et regarda à nouveau le médaillon.
" Il faut que je fasse une petite marge dessus, vous comprenez... Et c'est un bijou d'occasion, je doute de pouvoir le revendre bien au-delà de 10 pièces d'or. Donc... Bah, coupons la poire en deux ! Neuf pièces d'or et cinq d'argent ?"

[Kasumi]

Kasumi fit semblant d'y réfléchir à son tour avant de sourire et de tendre le médaillon puis sa main pour conclure l'affaire :

- Cela me parait raisonnable : c'est entendu !

L'un dans l'autre, il n'avait pas espéré en tirer autant, largement de quoi financer leur séjour luménien, l'achat des denrées nécessaires au voyage et de quelques nouvelles tenues pour Sylvia ! En plus, ils n'avaient décidément pas perdu de temps dans cette affaire. Direction les étals du marché donc !

[Voyageuse]

Le marché, tout proche, était très animé en cette fin de matinée. Sylvia se sentait moins nauséeuse, et elle s'aperçut même, en passant devant l'étal d'un fromager particulièrement bien achalandé, que son appétit revenait : elle s'acheta illico une bonne douzaine de petits fromages de chèvres à se partager en guise de petit déjeuner tardif.
Ils prirent ensuite le temps d'acheter quelques provisions de base : pain, farine, huile, sel, confiture, thé, légumes secs, quelques biscuits et fruits secs également. Ils avaient tous les deux un bon stock de petit matériel utilitaire, et par conséquent un certain nombre d'objets en double exemplaire : ils n'avaient besoin de rien de ce côté-là.
Midi était passé, et quelques badauds s'agglutinaient sur les bancs pour grignoter un casse-croûte froid. Quelques marchands vendaient quiches, tourtes et tartes diverses. Ils avaient du temps devant eux, et pouvaient aussi décider de s'offrir un véritable restaurant avant de finir leurs courses.