[Lieu] Cojum

[Althéa]

Des animaux sauvages ? Voila qui était quelque peu effrayant et Angèle se demanda de quelles espèces il pouvait bien s'agir. Sûrement des ours ou peut-être quelques abominations, on ne savait jamais. Avec les résidus de magie en provenance des mages de Cojum emportés par le vent on pouvait s'attendre à tout. La forêt elle aussi avait un nom prometteur. Les bois en eux mêmes constituaient pour elle une source d'angoisse avec toutes les bizarreries pouvant se tapir à l'abri des grands arbres. Si en plus elle entendait tout d'un coup murmurer ...

Elle tenta de ne rien laisser paraître, tenant peut-être un peu plus la bride de sa monture.

[Kasumi]

Ils s'engagèrent entre les grands sapins en suivant le sentier enneigé. Les pas des chevaux faisaient craquer la neige sous leurs pieds mais, en dehors de cela, le silence semblait soudain beaucoup plus lourd. Si leurs montures ne semblaient pas nerveuses, signe qu'il n'y avait sans doute aucun prédateur dans les parages, Angèle se rendit bien vite compte que l'humeur de ses camarades n'était pas vraiment au beau fixe. Les conversations s'étaient tues et les visages s'affichaient tendus. Malika jetait fréquemment des regards nerveux à Malo qui scrutait les alentours avec inquiétude.

[Althéa]

Elle se mit à scruter les alentours quelque peu par mimétisme mais aussi parce qu'elle s'inquiétait aussi. Parce qu'elle n'aimait pas la forêt en général mais surtout parce que même ses compagnons avaient perdu leur vivacité coutumière. A leur image, elle resta silencieuse. Quelque soit l'animal qui pourrait surgir, ce ne serait au moins pas une poule. Du moins elle l'espéra. Elle n'avait pas envie de perdre la face devant les deux autres.

Retenant sans y penser sa respiration, elle essaya d'écouter afin de surprendre un éventuel danger.

[Kasumi]

Craquements de brindilles ou de branches, bruit de neige tombant d'un arbre, souffle du vent... Aucune forêt n'était vraiment silencieuse et pourtant il se dégageait de ces sons somme toute naturels et ordinaires une impression étrange de touffeur et de danger imminent. Signe que la nervosité était générale, Malika sursauta sur sa selle quand ne pomme de pin tomba à quelques centimètres seulement de sa monture. Un coup d'œil vers les frondaisons ne lui apprit pas si cette chute était volontaire ou non ce qui ne faisait rien pour arranger l'humeur du petit groupe.

[Althéa]

Non, elle allait ne pas se laisser impressionner par une vulgaire pomme de pain. Ou peut-être que si. Elle n'en était pas vraiment sûre. Alors, elle releva la tête pour s'assurer que la chute du fruit était due au hasard. Cela arrivait souvent dans les forêts, non ? Elle se souvint de la première fois où elle avait dormi sous tente aux cotés de Morgan. Le cri d'un hibou, les craquements de branches et les divers bruits de la nuit l'avaient tenue éveillée jusqu'au matin au grand amusement de sa compagne. Elle avait quelque peu appris de cette expérience mais elle ne comptait pas non plus passer une nuit dans cette forêt étrange.

Elle s'assura qu'elle avait une arme à portée de main, discrètement pour ne pas effrayer ses compagnons de route.

[Kasumi]

Que Malo ait senti leur nervosité ou qu'il ait ressenti le besoin de rompre ce silence des plus pesants, il fut le premier à parler de son habituel ton calme. Cependant, dans cette atmosphère lourde, sa voix paraissait moins joyeuse, moins chaude et réconfortante que de coutume :

- Si nous avons de la chance, nous serons ressorti d'ici en milieu d'après-midi mais il ne faudra tout de même pas traîner en route : c'est une chance que nous ayons bien déjeuné ce matin et je recommande de manger en selle le repas de midi si vous en êtes d'accord.

Du reste, il devait bien rester une heure ou deux avant la mi-journée autant qu'ils pouvaient se fier au ciel aux trois quart bouché par les grands arbres.

[Althéa]

"Aucun soucis, le plus vite nous serons sortis d'ici, le mieux cela sera."

De toute façon, elle se sentait incapable de manger tant qu'elle ne serait pas sortie de cette endroit. Elle avait cependant répondu avec le ton neutre qu'elle employait en toute circonstances. Elle était douée pour en pas montrer ses sentiments en toute circonstance. Cela lui servait au tribunal et même parfois dans la vie. Celui qui devinerait qu'elle était terrifiée serait un fin observateur ou aurait surpris le tremblement de ses mains. Elle inspira profondément pour retrouver son calme.

[Kasumi]

Son calme apparent parut rasséréner un peu la jeune-femme à ses côtés et peut-être même Malo qui se redressa imperceptiblement sur sa selle. Cependant, moins de deux minutes plus tard, tous se redressèrent du même mouvement et les chevaux firent plusieurs pas de côté : un hurlement s'était fait entendre sur leur droite. Puis, aussitôt après, un autre sur leur gauche. Puis encore un vers l'arrière... Les chevaux piaffèrent cette fois alors que Malo annonçait d'une voix sombre :

- Des loups ! Pressons !

Et aussitôt d'essayer de reprendre le contrôle de sa monture tout en l'incitant à accélérer.

[Althéa]

Des loups ! Angèle tenta de ne pas laisser la panique l'envahir. Elle respira quelques secondes pour se ressaisir. Il fallait âgir et vite. Maîtrisant sa monture, elle alla se placer derrière Malo et Malika de façon à les voir et pouvoir leur porter secours si besoin. Ou éventuellement à couvrir leur fuite. Ils étaient moins bons cavaliers qu'elle et des chutes pouvaient se produire dans moments de panique.

Aussi, elle s'assura qu'elle avait toujours son épée à portée de main.

[Kasumi]

Les trois montures et l’animal de bât avaient tous accéléré l’allure sans que leurs cavaliers aient eu besoin de les y inciter. Cependant, la neige ne permettait pas de piquer un galop au risque de faire une très mauvaise chute, même pour des animaux habitués à ces conditions climatiques. De son côté, Malo avait pris place à côté de Malika et s’efforçait de la rassurer assez fort pour qu’Angèle entende aussi ce qu’il disait :

- Si ce sont des loups ordinaires, ils ne nous attaqueront pas alors le plus grand danger est que les chevaux paniquent…

Si c’était des loups ordinaires… Angèle surprit une ombre incroyablement sur sa gauche. Une silhouette d’un noir d’encre et qui devait bien faire la moitié de la taille d’un cheval ordinaire. En tous cas si son esprit ne commençait pas à lui jouer des tours.

[Althéa]

Elle fronça les sourcils et faillit se pincer pour vérifier qu'elle ne rêvait pas. Un loup moitié aussi grand qu'un cheval ? Cela était-il possible ? Plutôt que de tergiverser, elle demanda immédiatement.

"Est-il possible que j'aie aperçu un loup noir et immense ou est-ce seulement mon imagination ? Parce que si j'ai bien vu, ce ne sont pas du tout des animaux ordinaires."

Au pire, elle serait ridicule. Mais si cela les préservait d'un danger potentiel ...

[Kasumi]

Malo se retourna vers elle avec une expression plus effrayée qu’étonnée et demanda à Malika de faire accélérer sa monture avant de répondre à la paladine :

- Vous êtes certaine de ce que vous avez vu ? Si nous avons affaire à des loups sanguinaires, nous risquons d’avoir de gros ennuis ! Dépêchons-nous : je connais une petite grotte plus loin où nous pourrons tenter de nous protéger.

Le loup réapparut de l’autre côté du chemin – à moins qu’il s’agissait cette fois d’un autre – et Angèle put confirmer sa première impression : l’animal était effectivement gigantesque pour un loup.

[Althéa]

Le coeur d'Angèle manqua quelques battements. Un loup sanguinaire ... Non, ils n'avaient pas besoin de cela. Etrangement, elle retrouva rapidement son calme, tout simplement parce qu'il le fallait. Elle avait une formation militaire, d'aussi loin qu'elle remontait. Il lui fallait aussi protèger ses deux compagnons d'aventure. Elle dit doucement.

"Oui, je le vois encore. Peut-être est-ce le même ou sont-il deux. Je ne sais pas. Quoi qu'il se passe, ne vous arrêtez pas. S'ils attaquent, je tenterai de les ralentir."

[Kasumi]

Mais ses compagnons ne l'entendaient pas de cette oreille et ils positionnèrent leurs montures juste à côté de la sienne. Avant qu'elle put protester, Malo s'empressa de se justifier :

- Je crois qu'ils cherchent à nous isoler avant de déclencher leur attaque. Si l'on reste groupé, on les retardera peut-être assez longtemps pour atteindre la grotte !

Il y avait aussi de l'inquiétude dans sa voix mais son expression déterminée suffisait à montrer qu'il n'avait aucune intention de la laisser se battre seule en arrière.

[Althéa]

Non, cela n'allait pas. Elle se battrait moins bien si elle les savait en danger. Mais elle devinait que Malo ne céderait pas si elle lui demandait de partir à l'avant. Cette fois, elle dégaina son épée. Elle avait appris à se battre en selle, il y avait des années lumière de cela. Il fallait espérer que les loups ne soient pas trop téméraires.

Elle poussa un peu plus les montures, s'assurant que Malo et Malika se trouvaient toujours à coté d'elle.

[Kasumi]

Malo les fit quitter le sentier à l'occasion d'une trouée dans les arbres : ils traversèrent la zone un peu plus dégagée et atteignirent une clairière alors que les loups commençaient à les encercler à en juger par les hurlements et les grondements dans les fourrés.

Mais ils parvinrent à la clairière en groupe et les loups ne semblaient pas se décider à attaquer, sans doute effrayés par l'épée brandie par la paladine.

Malo désigna quelque-chose droit devant au moment où son cheval faisait un brusque écart, effrayé par une silhouette sombre et impressionnante qui sortait du couvert des arbres sur sa droite. Le professeur faillit reprendre son assiette mais sa monture accéléra juste à ce moment, prise de panique, et il glissa de sa selle avant de tomber lourdement dans la neige. Le cheval de Malika s'était emballé lui aussi mais elle parvint à tenir dessus tandis qu'il poursuivait sa route tout droit.

[Althéa]

Il fallait donc choisir. Ou Malika ou Malo. Il lui sembla que Malika risquait moins tant qu'elle était à cheval. Quant au professeur ... Elle stoppa rapidement sa propre monture juste devant lui et se poussant pour lui faire de la place, elle lui tendit la main afin qu'il monte en croupe. Avec un peu de chance, son cheval ne s'arrêterait pas trop loin et ils pourraient le rattraper avant qu'il ne soit mangé.

De son autre main, elle tentait de brandir son épée pour effrayer les loups. Mais il était difficile de se concentrer sur eux et sur Malo en même temps. Elle espéra qu'il ne s'était rien cassé en tombant.

[Kasumi]

Le cheval du professeur avait lui aussi poursuivi sa course folle dans le sillage de celui de Malika et de la quatrième monture de bât et tous disparurent très vite à leur vue à la défaveur d'un repli de terrain. Angèle dut batailler pour permettre à Malo de se hisser derrière elle car le professeur s'était apparemment fait mal en tombant et c'est sa force à elle qui était mise le plus à l'épreuve. Ce faisant, trois loups énormes avaient profité de sa distraction pour s'approcher et tenter d'effrayer son cheval pour que les cavaliers ne retombent. Un des trois loups s'était en outre placé devant la monture et bloquait le chemin le plus direct pour rejoindre Malika.

[Althéa]

"Accrochez-vous.", murmura-t-elle à Malo en espérant qu'il en aurait la force.

Les montures et Malika étaient hors de vue, les loups devant eux. Le combat s'annonçait plutôt mal, surtout si elle perdait le contrôle de son propre cheval. Resserrant ses jambes autour de la monture pour retrouver quelque peu son assiette et fournir un contact rassurant à la bête, elle brandit de nouveau son épée. Le geste lui sembla quelque peu dérisoire mais elle n'avait rien d'autre à faire.

Concentrée, les muscles tendus elle s'apprêtait à frapper s'il s'approchait d'un peu trop près.

[Kasumi]

Elle sentit les mains de Malo l'enlacer fermement mais sans brusquerie à la taille tandis que sa monture s'élançait face au loup devant eux après une hésitation. Celui-ci se campa sur ses pattes comme s'il s'apprêtait à bondir mais il se mit plutôt à gronder à la vue de l'épée brandie, visiblement peu enclin à s'attaquer à une cible semblant vouloir se défendre. Il ne semblait pourtant pas vouloir s'écarter comme si son but était de maintenir l'isolement des deux cavaliers et du cheval.

[Althéa]

Le loup n'avait pas l'air décidé à vouloir s'en aller. C'était donc à eux de forcer le passage. Elle ne savait pas du tout comment s'y prendre avec un loup mais il faudrait qu'il recule. Peut-être devait-elle l'effrayer quelque peu. S'assurant que Malo s'accrochait bien à elle, elle brandit de nouveau son épée et poussant son cheval devant le loup, elle osa un cri qui se voulait impressionnant. Avec un peu de chance, le loup les laisserait passer sans leur sauter dessus.

Il fallait qu'ils rejoignent rapidement Malika avant qu'elle soit en danger.

[Kasumi]

Le loup se laissa intimider par la charge et le cri de guerre et recula de quelques pas, juste assez pour les laisser passer. Le monstre voulut toutefois en profiter pour attaquer la monture au flanc mais un bon réflexe d'Angèle et un coup de botte de Malo le maintinrent à distance avant que la paladine puisse talonner son cheval, les loups dans son sillage.

Ils parcoururent ainsi deux mètres, quatre mètres puis six et enfin dix et Angèle aperçut enfin Malika qui avait mis pied à terre à une trentaine de mètres et s'efforçait de tirer son cheval dans une cavité juste assez haute pour accueillir les chevaux sans cavaliers.

[Althéa]

Angèle se dépêcha de mettre pied à terre à son tour pour lui prêter main forte. Si Malo n'arrivait pas à tenir en selle, elle l'aiderait aussi. L'important était qu'ils restent groupés. Ils avaient pris de l'avance sur les monstres mais pour combien de temps ? L'important était de se mettre en lieu sûr et de vérifier l'état du blessé. Ensuite, ils pourraient aviser. Pour le moment, elle ne ressentait aucune panique comme le bon petit soldat qu'on lui avait appris à être. Mais la nuit, elle risquait d'en cauchemarder.

Peut-être aurait-elle pu se servir d'une arbalète afin de tenir les loups sanguinaires à distance. Elle n'en disposait pas, à moins que ses compagnons de voyage en aient possédé.

[Kasumi]

Dans une scène confuse, Malo parvint à descendre lui aussi mais il dut se tenir à la selle de la monture d'Angèle pour avancer vers l'anfractuosité en claudiquant. De son côté, Malika était parvenu à faire entrer l'un des deux premiers chevaux et se démenait avec le second. Elle affirma pouvoir s'en occuper seule avec détermination ce qui laissait à Angèle la possibilité d'aider l'autre cheval ou de se placer sur la route des loups qui s'étaient regroupés à quelques mètres à peine. La paladine aperçut une arbalète sur la selle de l'animal qui avait appartenu à Malo mais elle n'était pas chargée et ce dernier éleva la voix pour se faire entendre par dessus les grondements :

- Malika ! Un feu, vite !

[Althéa]

Angèle s'empara de l'arbalète sans se poser de question. Parfaitement concentrée sur ce qu'elle faisait, elle était parfaitement maîtresse d'elle-même. Elle savait pourtant qu'une fois la situation maîtrisée, son corps malmené par la subite montée d'adrédaline réclamerait son dû. Elle n'en dormirait sûrement pas de la nuit. Elle en fit cependant abstraction.

Elle chercha les carreaux dans les fontes du cheval, guettant la progression des loups. S'ils n'arrivaient pas trop vite, elle serait bientôt prête.

[Kasumi]

Charger une arbalète n'était jamais une tâche aisée ou rapide et Angèle découvrit ses doigts un peu engourdis et le stress la gagner alors que les créatures grognaient de plus en plus fort et s'approchait d'une démarche menaçante. Son entraînement militaire reprit néanmoins le dessus et elle put finir de charger l'arme alors qu'un des loups se trouvait maintenant à moins de six mètres d'elle, un de ses compères sur les talons.

[Althéa]

Peu à peu, Angèle s'était sentie gagnée par la panique. Ce n'était vraiment pas le moment. Respirant profondèment, elle épaula et visa avec le plus d'application possible. Elle espéra que le carreau, même s'il n'atteignait pas l'un des loups pourrait au moins les effrayer au moins le temps que Malika puisse faire un feu. C'était assurèment ce qui pourrait être le plus efficace.

Elle adressa une prière silencieuse à Tymora avant de tirer.

[Kasumi]

Le carreau fila droit sur la bête la plus proche qui fut proprement cueillie en pleine charge, le trait mortel s'enfonçant entre les yeux et la tuant sur le coup. Mais Angèle n'eut pas le temps de se satisfaire de cette action d'éclat : la deuxième bête en avait profité pour l'attaquer à son tour et elle ne dut qu'à un réflexe d'éviter le claquement sinistre de ses mâchoires.

Le loup était vivace et allait parvenir à la mordre à la jambe quand tout s'embrasa sous ses yeux... La paladine fut aveuglée par une lumière insoutenable et une terrible plainte animale lui vrilla aussitôt les tympans.

Au bout d'un battement de cœur ou peut-être de dix-mille, le silence revint tout aussi brusquement mais ses oreilles sifflaient toujours et elle peinait à rouvrir les yeux. Elle entendit la voix de Malika comme si elle avait la tête sous l'eau :

- Par les cieux, que s'est-il passé ?

[Althéa]

Angèle s'assit, la tête entre les genoux. C'était ce qu'on lui avait appris en cas de choc lors de son noviciat. Elle était sonnée et peinait à comprendre ce qu'il venait de se produire. Peut-être était-ce le carreau qui venait d'exploser. Dans la précipitation, elle n'avait pas pris la peine de vérifier s'il s'agissait d'un simple trait ou non. Quelques secondes plus tard, elle se redressa totalement paniquée. Elle avait entendu Malika crier, c'était le signe qu'elle était en état de le faire. Mais dans quel état allait Malo.

Sa tête lui tournait quelque peu mais elle l'ignora, du moins pour le moment. Seul importait l'état du professeur.

[Kasumi]

Elle parvint à accoutumer sa vision même si de nombreuses tâches multicolores venaient encore la troubler. Et elle put donc embrasser la scène du regard en se tournant vers Malika : les cadavres de trois loups gigantesques étaient étendus sur le flanc, leurs corps fumants en train de se consumer et la jeune assistante de Malo était agenouillée aux côtés de ce dernier, étendu sur le dos. Un instant, la paladine dut croire que le pire était advenu mais elle surprit heureusement un léger mouvement au niveau de la poitrine du professeur, signe de respiration et donc de vie.