[Rencontres] La promenade des docks

[Chandara]

Ainsi donc Arthur envisageait qu'ils pourraient encore se parler dans quelques années... Il ne s'en rendait peut-être pas compte mais cette façon innocente de se projeter dans l'avenir était tout à fait touchante. Et puisqu'il ne semblait pas vouloir s'appesantir sur les moments sombre qu'ils avaient traversés, Chandara changea de sujet avec autant de plaisir que de bienveillance :

- Oui Arthur, j'ai le sentiment que nous ne nous souviendrons un jour que des bons moments et de ce que nous avons appris de cette expérience. Mais nous avons le temps de devenir sages, n'est-ce pas ? En attendant, auriez-vous par hasard envie de vous rendre à cette fameuse taverne ? Mais il est peut-être encore un peu tôt...

[Arthur de Faisanlys]

Le paladin regarda la jeune femme avec surprise.
" Vous voulez dire que ces gens vous ont intriguée ? C'est curieux... Enfin..."
Pour sa part, il les avait trouvés plutôt intrusifs, et il n'était pas pressé de se rendre à leur taverne. Cela leur signifierait que leur méthode d'approche était à reproduire. Il n'était pas certain que c'était une bonne idée, pas du tout même.
Mais même s'il ne comprenait pas Chandara, même s'il n'avait aucune envie de retrouver ces importuns, en ce compris la femme qui le mettait mal à l'aise, cachée dans sa draperie, il ne voulait pas non plus vexer la paladine. L'accompagner était peu de chose, finalement.
" C'est vous qui voyez."

[Chandara]

Le faible enthousiasme du paladin à cette idée n'échappa pas à Chandara et la jeune-femme se ravisa aussitôt, bien trop consciente d'être à l'origine du précédent fiasco théâtral :

- Disons que ce ne sont pas ces importuns qui m'ont intrigué mais la musique que j'ai entendue avant que nous nous rendions au théâtre. Mais ce n'était qu'une proposition et je sens que vous n'en avez pas envie.

Il y avait aussi les conseils d'Amélie et la possibilité de danser mais la jeune-femme avait tout sauf envie d'imposer à nouveau ses choix au risque d'ennuyer Arthur.

[Arthur de Faisanlys]

Arthur était conscient d'avoir mal manoeuvré, aussi décida-t-il de désamorcer la situation.
" Je dois dire que je n'ai pas fait attention à la musique..."
C'était vrai, il n'avait absolument pas prêté attention à cet aspect du décor, assailli par d'autres pensées, et d'autres sensations.
" Je me demandais... Est-il fréquent pour des gens, ici, de s'habiller comme la femme qui nous a abordés ?"

[Chandara]

Chandara ne donna aucun signe de lui en vouloir ni même de déception mais il aurait de toute façon être un fin expert - si tant est que cela soit possible - pour interpréter correctement l'humeur de la jeune-femme.

- Non, pas du tout. Je sais que l'on dit que les manostiennes ne portent jamais rien de seyant ou qui puisse les mettre en valeur mais c'est la première fois que j'en vois une se dissimuler ainsi. Peut-être est-elle étrangère...

[Arthur de Faisanlys]

Arthur opina du chef, toujours incertain.
" Mais si la musique vous tente, je ne voudrais pas vous en priver... Je veux dire... Je ne voudrais pas gâcher votre après-midi... Nous avons déjà pris l'air et le temps se gâte... C'est juste que... l'intérieur d'une taverne me semble assez similaire, ici ou là-bas... Mais peut-être me trompe-je, et même en ces matières, Manost est-elle différente de Luménis."

[Chandara]

Chandara vint cette fois à son secours - quoique - en répliquant joyeusement :

- Allons Arthur : vous ne pourriez pas gâcher mon après-midi, bien au contraire ! D'autant que vous prenez un grand risque en acceptant de vous rendre à cette taverne : je pourrais vous faire boire pour, qui sait, vous inviter à danser ! Et je dois reconnaître que je fréquente peu les tavernes alors je ne saurais vous dire si celle-ci est ordinaire ou non.

[Arthur de Faisanlys]

La situation commençait à devenir franchement inconfortable. Pour une raison qu'Arthur ne s'expliquait pas vraiment, Chandara avait envie d'aller dans une taverne, peut-être fallait-il simplement qu'il l'y accompagne. Elle avait peut-être besoin d'un chaperon, quelque chose comme ça, quelqu'un pour la débarrasser des importuns — même s'il était plus ou moins persuadé qu'elle s'en débarrasserait toute seule sans la moindre difficulté, et avant qu'il ait lui-même seulement réalisé ce qui se passait. Bref, tergiverser paraissait de plus en plus étrange. Le jeune paladin n'était pas doué pour la conversation, il l'avait toujours su : il n'était à l'aise qu'à cheval, et de cheval, il n'en avait plus.
" Bon, mais allons-y, alors."

[Chandara]

Chandara ne cacha pas son plaisir et ses yeux pétillèrent de joie alors qu'elle répondait d'un ton reconnaissant :

- J'espère sincèrement que vous n'aurez pas à le regretter mais je dois dire que ça me fait plaisir.

Ne restait qu'à espérer qu'Amélie ne s'était pas trompée cette fois et que la taverne était effectivement un lieu recommandable où l'art avait toute sa place, contrairement à ce maudit théâtre. Elle tendit timidement sa main à Arthur et crut aussitôt bon de se justifier :

- Comme c'est un endroit où les couples dansent, ce serait un peu gênant pour moi si les gens pensaient que je suis... disponible.

[Arthur de Faisanlys]

Oh, misère de misère de misère, songea Arthur malgré lui.
Pendant une seconde, il pensa tenter de convaincre la jeune femme qu'il y avait mille autres activités plus intéressantes à faire en ville, mais ça aurait sans doute été inconvenant. Peu galant. Déplacé. Impoli.
Qu'est-ce qui lui avait pris de la suivre ? C'était une fille ! Elle avait des goûts de fille ! Des envies de fille !
Quoi qu'aller à la taverne, Arthur associait plutôt ça avec les soldats de l'armée régulière.
Il prit une profonde inspiration. Il allait survivre. Elle était jolie, gentille, pleine de lumière, Lathandre l'aurait bien aimée, et il l'aimait bien aussi. Mais quand même... aller danser dans une taverne en pleine journée... Il fallait vraiment être motivé.

[Chandara]

Et à voir l'air réjoui sur le visage de Chandara, la jeune femme était très motivée par cette perspective. Tout en progressant gaiement en direction de l'entrée du parc, elle déclara avec sérieux :

- Mais si vous ne vous amusez pas une fois sur place, je compte vraiment sur vous pour me prévenir cette fois. Je ne veux pas que vous vous imposiez une autre épreuve comme au théâtre alors je ne me vexerai pas.

Chandara semblait maintenant sincèrement soucieuse de ne pas déplaire à son invité. D'autant que la brume s'était levée sur le port et que plusieurs grandes caraques luméniennes étaient maintenant nettement visibles, criant rappel qu'Arthur devait réembarquer dès le lendemain pour regagner sa patrie.

[Arthur de Faisanlys]

Arthur la suivit en tâchant d'avoir l'air détendu. Il n'était pas un esthète. L'art, c'était... intéressant. La musique, la danse, le théâtre... C'était pour les bardes, non ? Et pour les filles, sans doute. Il se demanda si tous les hommes étaient forcés de feindre une passion pour ces matières pour plaire aux femmes. Sans doute que non. D'abord, toutes les filles n'avaient pas envie d'aller danser, il était bien placé pour le savoir. Il pouvait citer plusieurs paladines de la commanderie qui lui auraient flanqué une gifle s'il avait même osé le suggérer. Et puis certains hommes aimaient ça.
L'un dans l'autre, de toute façon, ce qu'il avait en commun avec Chandara était trop douloureux à aborder pour le moment, et la conversation risquait de se tarir rapidement... autant ne pas rechigner et l'accompagner.

[Chandara]

Chandara était bien loin de se douter de ce qui traversait ou non l'esprit de son compagnon d'autant qu'une partie de son attention était tournée vers le port et ses navires. Ces navires qui allaient les séparer le lendemain mais qui pouvait aussi les réunir s'ils en faisaient le choix. Et au juste, qu'est-ce qui la retenait vraiment ici ? Elle n'avait plus ni commanderie ni temple vers lesquels se tourner. Il y avait son ami Titœil bien sûr et maintenant Amélie qui était brusquement revenue dans sa vie. Mais rester seule à se morfondre à Manost n'était pas ce dont elle avait envie. Bien sûr, comme elle l'avait dit à Arthur, elle chercherait à aider dans les prochains jours et le travail ne manquerait sans doute pas pour occuper et détourner ses pensées mais ce ne serait pas longtemps satisfaisant. Elle avait besoin de mouvement, d'action, de se recréer une trajectoire. Et le luménien lui en avait donné l'impulsion.

[Althéa]

Une houle torturée s'abattait sur les rochers, projetant des embruns sur les bancs. L'aspect de la promenade ne donnait plus envie de flâner mais de courir s'abriter. Arthur et Chandara retrouvèrent sans mal la fontaine à coté de laquelle ils s'étaient arrêtés. L'onde calme était à présent chahutée par les goûtes et les pièces d'or du fond étaient devenues troubles.

A bien regarder, un seul tuyau partait de la fontaine mais avait l'air de se diriger vers la mer.

[Arthur de Faisanlys]

" Ah, j'avais oublié cette fontaine, dit le paladin. En fait, je pensais à l'autre... Celle où je me suis lavé les mains avant de venir au théâtre... Je ne saurais pas la retrouver tout seul."
Il se tourna vers Chandara.
" J'avais déjà mal de tête, quand nous sommes venus ici... et je n'ai pas touché l'eau."

[Chandara]

HRP : moi aussi je pensais à l'autre fontaine mais c'est pas grave ! Est-ce qu'on poste tout de même dans ce sujet ?

Chandara se sentit effectivement bête d'avoir mené le groupe de ce côté-ci mais elle rattrapa aussitôt sa bévue en obliquant vers l'intérieur de la ville pour rejoindre la petite fontaine toute simple se trouvant à côté du Loyal Paladin, celle où Arthur s'était effectivement débarbouillé avant leur séance de théâtre.

[Althéa]

hrp : navrée, j'avais oublié qu'il y avait une fontaine dans l'autre sujet. Je poste ici et je reposte dans l'autre pour le coup.

L'ilmate écarquilla les yeux et secoua la tête.

"Je ne sais pas pourquoi mais c'est cette fontaine qui m'est venue spontanément à l'esprit.
- Peut-être parce que vous êtes un grand romantique ..., hasarda Yvain sortant quelques secondes de son mutisme.
- Il y a une fontaine qui jouxte le Clos des Roses si je me souviens bien", répondit l'ilmate comme pour éluder le sujet.

Ils se remirent donc en route sous la pluie battante.

[Elzen]

La pluie ne faisait pas peur au tieffelin : il avait traversé des contrées où elle ne cessait jamais de tomber, où il avait donc bien fallu s'habituer à la voir. Et puis, il n'y a pas si longtemps, il avait traversé à pieds le désert mélandien : il aurait donné cher, à l'époque, pour avoir le temps qu'il avait maintenant.
Rabattant sa capuche, il continua à déambuler un moment, observant les bateaux, et surtout l'eau qui les portait : voir les eaux du ciel tomber sur la mer avait un charme assez particulier. Les mots et les notes d'une ballade lui vinrent spontanément à l'esprit, et il se prit bientôt à chantonner en regardant les flots…

[Althéa]

Il chantonnait et sentit bien vite qu'on l'observait. En se retournant, il vit une jeune femme bien singulière. Elle portait comme lui un capuchon mais avait en plus la partie basse du visage recouverte d'un voile.

L'aparition se sachant observée elle aussi se redressa, quelque peu méfiante, prête à s'en aller.

[Elzen]

Eh bien, voilà qui pouvait ici sembler être surprenant. Si le capuchon du barde était seul susceptible de provoquer quelque méfiance dans cette ville, que dire de celle qui se cachait entièrement ? Néanmoins, l'avantage était sans doute que les personnes dérangées par son accoutrement aurait plus de difficulté à reconnaître son visage par la suite. Mais c'était néanmoins curieux.

« Bonjour. »

Il avait cessé de chanter, mais n'avait pas bougé. Si la mystérieuse inconnue était méfiante, au moins ne lui donnait-il, par son attitude, aucune raison de l'être spécifiquement.

[Althéa]

La femme voilée pencha quelques instants la tête et il entrevit, l'espace d'un instant deux prunelles brunes et brillantes. Elle hésita quelques instants encore entre la parole et la fuite avant de se lancer.

"Pouvez-vous chanter encore pour moi, s'il vous plait ? Il y a quelques bardes à Manost mais ils ne se renouvellent que très peu. Votre voix est différente. Et j'aimerais entendre quelles histoires vous avez à raconter."

[Elzen]

Eh bien, peut-être que cette ville recelait d'intéressants surprises. Qui était cette femme, sous son visage masqué ? Bah, qu'importe. Elle lui donnait, après tout, une occasion de faire son métier ; et puisqu'il avait déjà les poches pleines de la vente de son arme, il n'avait aucune raison d'en négocier pour cela une récompense.

Des histoires à raconter, il en avait un certain nombre ; mais puisqu'elle avait commencé par lui demander de chanter, alors il commença par cela. Il choisit une vieille chanson apprise dans un autre plan, qui contait l'histoire d'un ancien souverain. Le texte était exprimé dans une ancienne langue ressemblant assez peu à la langue commune et, si lui-même en comprenait suffisamment pour avoir pu retenir les paroles, sa mystérieuse auditrice avait peu de chances d'en saisir le moindre sens. Mais savait-on jamais ?

[Althéa]

Hrp : dis donc le barde, j'aimerais bien des vraies chansons de ta composition, moi.

La jeune femme l'écouta comme captivée, la tête penchée en avant, les yeux fermés. Elle le laissa chanter jusqu'au bout avant de lui dire.

"C'est magnifique. Je vous remercie beaucoup. Méfiez-vous cependant des hommes du guet. Si vous n'êtes pas un artiste agrémenté par la cité, ils ne vous laisseront pas vous produire n'importe où. Mais venez donc à l'Abri des Arts. Nous sommes sans cesse à la recherche de nouveaux talents."

[Elzen]

HRP : dès que la situation convient pour caser quelque chose que j'ai déjà écrit, ou que j'ai le temps de rédiger un truc sur mesure, promis !

Le tieffelin répondit aux remerciements et aux compliments d'une révérence. Quant à l'avertissement, il lui paraissait un tantinet exagéré : il ne pouvait tout de même pas être défendu de chantonner pour soi dans la rue, qui plus est alors que la foule alentours se réduisait à une seule passante ? Ce n'était pas comme s'il avait sorti de véritables instruments ou s'était véritablement donné en spectacle… mais après tout, dans cette ville, la chose était possible.

« Eh bien, si vous n'avez pas peur d'accueillir des artistes non-agrémentés, je peux vous suivre… »

Une adresse où il lui serait possible de gagner quelques sous en cas de besoin n'était jamais mauvaise à connaître.

[Althéa]

Elle secoua la tête.

"Je préférerais que vous veniez par vous-même. La garde manostienne me connaît et ils n'aimeront pas que je vous emmène. Nous n'avons pas le droit d'exercer en dehors de l'Abris. Mais venez donc tout à l'heure si le coeur vous en dit. Vous trouverez sans mal l'endroit. Il est à coté du théâtre de la harpe."

[Elzen]

Ce qui ne l'aidait pas vraiment, nouveau qu'il était en ville.

« Et pourriez-vous m'indiquer où se trouve ce théâtre ? »

La garde manostienne était décidément terriblement amicale. Mais il ne lui serait sans doute pas difficile de errer quelques temps dans les rues avant d'arriver audit abris des arts, laissant ainsi à la mystérieuse personne le temps de prendre une autre route. Après tout, il n'avait rien de spécial à faire avant un moment.

[Althéa]

"Il se trouve du coté des Arcades. Vous le trouverez sans mal. Il est n'est pas très loin du Loyal Paladin. Bien sûr, ne confondez pas notre taverne avec celle de Titoeil. Il n'a le droit de laisser se produire que des artistes agréés dans son établissement ... Renommée oblige. Je pense qu'il nous envie très souvent. Sur ce, je vous laisse, à tout à l'heure peut-être."

Et elle s'en fut sans attendre.

hrp : tu peux poster là bas.

[Amélie Malone]

Indifférente à la pluie qui détrempait allégrement ses vêtements et ses cheveux, Amélie s'assit sur un banc devant le front de mer. Elle se sentait déçue, découragée, fatiguée alors que la journée était à peine entamée. Mais elle savait que ces humeurs sombres ne dureraient pas. Il lui fallait simplement le temps de laisser passer l'orage. Les goûtes coulaient sur ses joues, chatouillaient son nez et l'on aurait très bien pu croire qu'il s'agissait de larmes. Et peut-être pleurait-elle après tout. Elle regarda les bateaux appareiller, chargés de marchandise. Elle se demanda ce qu'avait ressenti Morgan la première fois où elle avait foulé du pied le sol de cette ville grise. En provenance de la ville lumière, elle avait dû la trouver étriquée et bien morne. Mais elle avait survécu, abritant sa solitude derrière les hauts murs du Clos, faisant pousser ses roses pour laisser s'épanouir un peu de couleur. Elle ferait de même avec ses vitraux. Elle ne savait pas comment elle allait s'y prendre mais elle allait se mettre au travail.

Après tout, si elle ne pouvait pas construire son vitrail à Manost, elle pouvait au moins en faire son schéma et tracer plusieurs esquisses préparatoires. D'autant qu'elle avait déjà son sujet en tête. Elle se leva et repartit vers le Clos d'un pas plus léger.

[Amélie Malone]

Quête : audience maternelle.

Amélie Malone arriva rapidement à destination. Comme à son habitude, elle posa sur le lieu un regard vif, histoire de saisir le moindre détail du lieu. Et puis surtout pour pouvoir être sure de ne pas manquer Marvin si c'était lui qui l'attendait. Elle sentait son coeur battre et chanceler ses genoux comme pour un premier rendez-vous. Dans son esprit, elle se répétait en boucle.

"Tymora, faites que ce soit Marvin. Oh oui, faites que ce soit lui."

[Kasumi]

Le rendez-vous qui lui avait été fixé était près de la célèbre fontaine aux souhaits - déserte en cette heure bien matinale. En s'approchant de l'ouvrage artistique qui dénotait un peu à Manost, Amélie perçut une anomalie. L'air semblait vibrer comme au dessus d'un feu mais il ne se dégageait pour autant nulle chaleur. Sa curiosité naturelle la poussa à avancer encore malgré tout et c'est alors que se formèrent des lettres brillantes dans l'air instable.

Fais un vœu !