[Lieu] Une cité perdue

[Taliesin]

-Ça me paraît très bien. En plus, nous avons largement assez de monde pour mener l'opération sans suspendre les expéditions... Oh, d'ailleurs, concernant ces dernières : à moins d'un nouveau blizzard, nous aurons bientôt atteint les portes nord. Je pense qu'il sera donc opportun de réfléchir à ce que nous ferons ensuite, des zones vers lesquelles nous nous tournerons... Bon, bien sûr, nous avons encore un peu de temps avant de trancher mais... Mieux vaut y songer dès à présent.

[Hubert de Maleval]

Ce serait une belle étape de franchie, même si la tâche demeurait colossale. Hubert eut l'impression qu'Albérich hésitait à ajouter quelque chose, mais il n'en fit rien, et le conseil toucha à sa fin. Tandis qu'ils se séparaient, Albérich vint vers le paladin.
" Est-ce que ça va ? Tu as l'air un peu... fatigué.
— Je le suis. Mais je dormirai bien cette nuit. Avant ça, je dois voir Gabriel, puis poser pour Giovanni.
— Ah... J'ai déjà fait, ça.
— J'ai appris, oui.
— C'est sans douleur. Giovanni connait son métier."
Hubert acquiesça. Il se sentait étrangement mal à l'aise, exactement le contraire de ce qu'il aurait voulu. Albérich semblait conscient de cet embarras, de surcroît.
" Bon, et bien... Si je ne te vois plus... Bonne nuit." dit le Luménien.
Le paladin se contenta d'acquiescer, puis il attendit que le clerc se soit éloigné pour relâcher sa respiration. Il ne se laissa pas le temps de ruminer, cependant. Il fallait qu'il déniche rapidement Gabriel.

[Taliesin]

Le clerc, manifestement fatigué par sa journée, grimaça légèrement lorsqu'il comprit qu'il n'en avait pas fini avec le travail. Mais un regard sur la mine d'Hubert - qui, décidément, devait être marquante pour qui avait l’œil - lui fit apparemment oublier toute velléité de protestation et, non content de promettre de choisir les lanceurs de sorts disposant de l'attirail adéquat, il proposa de se charger tout bonnement de la composition du groupe.
[color=#FFFFF33]-Je pense que ce sera l'affaire de moins d'une heure...[/color]

[Hubert de Maleval]

" Je m'en veux de te demander une chose pareille... Tu peux aussi simplement dire aux gens de mémoriser leurs sorts adéquats, et nous formerons le groupe demain matin... J'en serai. Je pense qu'Albérich aimerait être là, mais Barthélémy est plus puissant. Je ne sais pas si le concours d'un barde est nécessaire... Je ne connais pas bien leurs spécificités par rapport à nos mages... Tu es le spécialiste... N'y passe pas ta soirée. S'il faut repousser ça à après-demain, c'est aussi faisable. Le cataclysme a eu lieu il y a des siècles, nous n'en sommes pas à un jour près."
L'affaire réglée, il faudrait affronter Giovanni. Cela n'effrayait pas particulièrement le paladin.

[Taliesin]

[color=#FFFFF33]-Demain matin, ce sera impossible : toi, moi, d'autres seront beaucoup trop occupés. Non, je vais boucler ça avant d'aller au lit. J'inclurai un barde dans l'équipe : leurs compétences sont toujours utiles... Bon, j'aurais spontanément songé à Giovanni mais j'ai cru comprendre qu'il était occupé ce soir et compte tenu de la vitesse à laquelle je l'ai vu se carapater il n'y a pas cinq minutes, j'ai dans l'idée que ce rendez-vous lui tenait très très à cœur... Enfin, peut-être parviendrai-je quand même à lui mettre le grappin dessus. Sinon, Roxane ou Ariel conviendront très bien et seront ravis de se voir confier une tâche un peu plus... pimentée que de coutume.[/color]

[Hubert de Maleval]

" Je suis censé aller poser pour Giovanni... à la minute présente. Il a juste des ennuis avec des gamins qui veulent devenir ses apprentis, je pense. Jusqu'ici, je n'en pensais pas grand chose, mais si ça commence à lui pourrir vraiment la vie, il faudra peut-être sévir. Mais je vais lui parler de l'expédition et je pense qu'il sera heureux de se joindre à l'équipe : il a examiné la porte close, ce n'est que justice qu'il soit présent pour son ouverture."

[Taliesin]

[color=#FFFFF33]-Très bien. Mais à mon avis, s'il a filé ainsi, c'est uniquement pour que son atelier soit prêt quand tu arriveras : te recevoir, ça n'est quand même pas rien ! Et ne te fais donc pas de mouron concernant cette histoire d[color=#FFFFF33]'apprentis. N[color=#FFFFF33]'oublie pas que Giovanni est barde : donc s'il se plaint tant à ce sujet, c'est soit qu'il en rajoute, soit que ça l'amuse, dans le fond. En plus, je connais les candidats : têtus mais adorables. Et faits pour la carrière bardique, me semble-t-il. Bref, ça finira par se régler.[color=#FFFFF33][/color][/color][/color][/color]

[Hubert de Maleval]

" Si tu le dis... Je te fais entièrement confiance. Pour les enfants, pas pour le fait qu'il s'inquiète de la manière dont il va me recevoir."
Cela dit, Hubert n'avait aucune idée de l'endroit où le barde avait installé son atelier, aussi estima-t-il plus prudent de l'attendre dans la grande salle...

[Taliesin]

Giovanni l'y rejoignit quelques minutes plus tard. S'il jeta aux environs des coups d’œil inquiets, son regard s'illumina sitôt qu'il aperçut Hubert.
-Ah, te voilà ! Étienne a eu beau me prévenir que tu serais peut-être en retard, je commençais à me demander si tu ne t'étais finalement pas ravisé, me laissant en bien périlleuse situation...
Du geste, il lui indiqua le couloir.
-Allons-y ! Le côté positif de ce contretemps, c'est que j'ai pu tout préparer pour que tu sois dignement reçu !

[Hubert de Maleval]

Hubert le suivit, un peu décontenancé.
" Je n'ai pas besoin d'un traitement de faveur... Je sais que j'ai l'air fatigué, mais je ne crains pas le froid, et si tu me fais boire quelque chose, je risque de m'endormir, je le crains. Or, je n'ai pas tellement envie de roupiller sur ta fresque... Mon ego n'y survivrait pas."

[Taliesin]

-Aucun risque que ce que je te donne à boire t'endorme, crois-moi ! fit joyeusement le barde. Aucun risque, non plus, que je te peigne en train de faire un somme. Non, tu auras de quoi être content du résultat, ou alors c'est mon propre égo qui en prendra un sale coup... Enfin, je suis confiant ! Confiant aussi dans le fait que cette petite séance te détendra, ce dont tu as grand besoin : tu es à cran, mon vieux, ça crêve les yeux. A tel point que si j'osais, je te proposerais un petit massage. En tout bien tout honneur, évidemment.

[Hubert de Maleval]

Hubert ne savait pas trop comment répondre à cette proposition. Il avait besoin de se détendre, Giovanni ne se trompait pas, mais après des années de quasi-abstinence, dans l'état de fatigue dans lequel il se trouvait, avec le tumulte de ce qui bouillonnait en lui, accepter une telle offre, d'un homme aussi bien de sa personne que le barde, n'était pas sage. Surtout s'il devait passer les heures à venir dans le plus simple appareil.
" Ta conversation me suffira amplement."

[Taliesin]

-Je l'espère sans en avoir la certitude. Or, si je te peignais avec cette mine là... Ton égo y survivrait encore moins que si tu figurais endormi sur la fresque. Enfin, nous verrons bien...
Ils remontèrent un couloir, gravirent un escalier, enfilèrent un autre corridor... Giovanni semblait concentré au point d'avoir oublié ses "tourmenteurs" : pas une fois il ne regarda de droite et de gauche avant de franchir une intersection.
-Nous y sommes ! dit-il finalement en ouvrant une porte et en s'effaçant pour lui laisser le passage.
Ce fut donc au tour d'Hubert de découvrir l'atelier. Il était identique à ce qu'Albérich avait pu observer la veille, à quelques exceptions près : point de papiers sur la table basse, seulement des coupes et un plateau chargé des viennoiseries préférées du paladin ; une manière de théière chauffait sur le braséros, émettant des effluves entêtants, et il planait dans l'air une odeur difficile à identifier quoiqu'indéniablement agréable. Une sorte d'encens, peut-être.

[Hubert de Maleval]

" Je suis impressionné par... la manière dont tu as réussi à rendre cet endroit habité avec peu de choses. C'est très accueillant." dit Hubert, sincère.
Il entreprit aussitôt de se déshabiller, pliant soigneusement ses vêtements sur un coin de table, avant de s'asseoir sur les coussins. Il étouffa un bâillement entre ses paumes.
" Je ne suis pas sûr que je ne vais pas m'endormir, cela dit... mais il y a des endroits pires pour le faire, je suppose. C'est drôlement confortable... Et c'est donc ici qu'ont disparu tous les coussins de la communauté !"

[Taliesin]

Le barde parut décontenancé par la vitesse à laquelle Hubert s'était dévêtu mais il se reprit rapidement.
-C'est là qu'ont disparu tous mes propres coussins : tu verrais ma chambre, on dirait celle d'un Ilmate. Mais comme il y en avait largement trop peu, j'ai sollicité le concours des Académiciens, de quelques autres personnes et... Je ne saurai assez les remercier pour leur générosité.
Il se détourna, alla récupérer ce qui ressemblait à une théière et, revenant, entreprit de remplir les coupes d'un liquide sombre et délicieusement odorant.
-Bois, c'est bon pour ce que tu as, dit-il.
A l'odeur, le breuvage avait l'air sucré, épicé...

[Hubert de Maleval]

Hubert n'essaya pas de deviner de quel mal Giovanni imaginait qu'il souffrait et but sans se faire prier. C'était fort et revigorant, et il soupira d'aise en reposant la coupe.
" Bon, mais j'imagine que tu veux que je pose."
Il jeta un regard circulaire sur la petite pièce.
" C'est confortable mais il n'y a pas beaucoup de place..."

[Taliesin]

-D'avantage ne servirait pas à grand chose : ce serait plus dur à chauffer, je n'accueillerai jamais beaucoup de monde à la fois ici et, surtout, il n'est pas vraiment nécessaire de poser. Je te demanderai sans doute de rester debouts quelques instants mais pour le reste... J'ai une bonne idée de la manière dont tu te déplaces, dont tu te tiens, et je pourrai la restituer...
Il osurit.
-Mais nous avons encore du temps avant de nous y mettre. Même Albérich n'était pas aussi pressé d'en terminer, c'est dire !

[Hubert de Maleval]

" Je ne suis pas pressé d'en terminer, se défendit Hubert. Je ne veux juste pas te faire perdre ton temps..."
Il eut un sourire.
" Mais d'accord, j'arrête de m'en inquiéter. Tu me diras si et quand tu as besoin que je bouge."
Il but une nouvelle gorgée de la boisson mystérieuse du barde.
" Ça me fait penser, avant que j'oublie, que nous ouvrirons la porte barricadée demain en début d'après-midi. Et que tu es convié à cet événement."

[Taliesin]

-Formidable ! s'exclama le Sunite, plein d'entrain.
Mais l'instant suivant, il se rembrunissait.
-Hum, est-ce que tu es sûr que c'est vraiment une bonne idée ? Je veux dire, je n'arrive rien à ouvrir, dans cette cité. Alors peut-être que je dégage... Je ne sais pas, des ondes négatives. Ou au moins des ondes en inadéquation avec le lieu...

[Hubert de Maleval]

" Allons... Tu n'es pas le seul à ne rien savoir ouvrir. Et ici, nous allons forcer la porte à l'ancienne... Je ne sais pas quelle méthode nous utiliserons, cela dit... J'imagine que je passerai devant et puis nous verrons bien."
Il haussa les épaules.
" Je n'ai toujours pas bien compris ce qui fait que certains peuvent ouvrir les artefacts et d'autres pas... Est-ce que tu as gardé des notes de qui y parvient et qui n'y parvient pas ? Enfin... Si ce n'est pas trop douloureux..."

[Taliesin]

Giovanni avait grimacé en entendant qu'on forcerait la porte : semblable traitement infligé à une antiquité n'avait pas l'air de beaucoup lui plaire. Néanmoins, il ne fit aucune remarque à ce sujet.
-Bah, c'est surtout vexant, et comme je suis un être bouffi d'orgueil... Je n'ai pas spécialement pris de notes ou mené d'expériences là-dessus : j'aurais dû, sans doute, et je le ferai si tu penses que c'est nécessaire. Vraiment, tu ne dois pas hésiter à me le dire : si je suis venu, c'est quand même avant tout pour me rendre utile... Quoi qu'il en soit, de mémoire, je sais que tes écuyers et toi n'avez aucun mal à ouvrir ces coffres, tandis qu'Albérich, Thibault, les psycopathes et moi en sommes incapables.

[Hubert de Maleval]

Hubert sourit quand Giovanni mentionna son orgueil.
" J'imagine que dans l'absolu, ce serait intéressant de comprendre... Mais ce n'est pas forcément utile pour l'heure. Et ce n'est pas non plus toi qui dois t'en occuper."
Il ne voulait pas l'ennuyer davantage avec ce sujet qui, manifestement, le crispait.
" Tu devrais nous accompagner plus souvent à l'extérieur. Si tu parviens à le caser dans ton emploi du temps... Un barde peut bien remplacer un clerc, et ceux-ci sont peu nombreux."

[Taliesin]

-Je ne serais jamais aussi efficace qu'un prêtre face à des morts-vivants. Mais c'est vrai aussi que les expéditions ont peu de chances d'en rencontrer, vu qu'il y a les éclaireurs par ailleurs... Bref : si je peux être utile, n'hésite pas à m'embarquer. Et de manière plus générale, le Conseil et toi ne devez pas hésiter à m'eployer pour toutes les tâches auxquelles je vous parais correspondre. Je le répète, j'ai envie... besoin, même, de servir à quelque chose. D'aider la Communauté et... mes amis.
Son ton était on ne peut plus sérieux.
-Déjà, je me chargerai de cette histoire d'ouverture de coffres. Çà m'intrigue, mine de rien. D'autant que jusqu'à présent, la seule explication qui me vient à l'esprit pour expliquer la répartition entre ceux qui y parviennent et ceux qui n'y parviennent pas, c'est qu'Albérich soit un Sunite qui s'ignore. Mais, bizarrement, cette piste ne me semble pas très probante.

[Hubert de Maleval]

" Je ne crois pas, non." dit le paladin avec un sourire qu'il espérait relativement détendu.
Il se pencha pour attraper une des douceurs que Giovanni avait disposées sur la table.
" Mais tu ne dois pas t'inquiéter de te rendre utile, Giovanni, honnêtement... Tu l'as été immensément pendant le trajet, bien au delà de ce que tu avais probablement prévu en t'engageant... et je sais que si une nouvelle alerte devait être donnée, tu serais à nouveau fidèle au poste... Tu as bien le droit de t'adonner désormais à ta passion... Tu remplis pleinement ta mission, et son utilité est tout aussi importante, même si elle s'exprime autrement."

[Taliesin]

Il sourit à son tour.
-C'est très gentil de dire cela. Mais d'un point de vue pragmatique, nous sommes dans une situation ou l'art, aussi important soit-il, ne peut être une priorité. Et puis, cette fresque n'aura de sens que si notre belle entreprise est couronnée de succès. Alors voilà, et c'est une requête officielle, si je puis rendre service au groupe en général ou à l'un de ses membres en particulier, il faut faire appel à moi.

[Hubert de Maleval]

" C'est bien noté, dit Hubert, sérieusement à son tour. Et je transmettrai cette doléance au conseil. Mais je pense qu'accompagner les explorations pourrait déjà être un bon début. Les connaissances que tu as de la civilisation des Anciens devraient pouvoir nous aider... nous guider, même. D'ailleurs, à ce sujet... Nous allons devoir choisir les prochaines zones à explorer. Tu as peut-être un avis... pragmatique... sur la question ?"

[Taliesin]

Le barde rit de bon cœur.
-Les thermes ! C'est très pragmatique, les thermes ! Ceux dont on dispose ici sont trop petits, trop fréquentés, on ne peut y être tranquille et je ne sais même pas si l'eau a suffisemment de temps pour se renouveler, ce qui risquerait d'entraîner d'atroces complications de santé...
Il vida sa coupe, manifestement très fier de sa sortie, avant de reprendre de manière plus posée :
-Pour être franc, nous avons pas mal discuté avec Thibault, ces derniers temps, et je suis plutôt de son avis : cette ville abrite bien des secrets et si la Communauté veut pouvoir la contrôler, y instaurer la société dont elle rêve, il est impératif qu'elle mette la main dessus avant que des pique-assiettes ne lui grillent la politesse. Pour autant, il est aussi crucial d'éliminer les monstres, de sécuriser les rues principales et même l'enceinte, j'en ai bien conscience. Je serais donc d'avis de multiplier les expéditions mais ça obligerait à adopter un nouveau système de fonctionnement, probablement à se séparer et je comprends bien que ce ne soit pas l'idéal.

[Hubert de Maleval]

" C'est curieux que Thibault et toi vous souciiez de ce genre de choses... dit le paladin. Je veux dire... C'est tout à votre honneur, c'est très... pragmatique, à nouveau. C'est vrai qu'a priori, vu nos déboires récents, l'idée de nous séparer... me semble peu raisonnable. En même temps, il nous faut évaluer quels risques nous sommes prêts à courir pour atteindre nos objectifs. Je crois qu'il faut peut-être laisser passer une veille ou deux, que le souvenir des dangers passés s'estompe un rien... Mais en imaginant envoyer des groupes sur base volontaire... Ça me semble envisageable."
Il haussa les épaules.
" Enfin... Cela fera l'objet d'un débat au conseil, j'en suis sûr, puis peut-être en assemblée, si nous ne parvenons pas à nous mettre d'accord."

[Taliesin]

-Nous ne sommes pas à quelques veilles près et je suis certain que la décision qui sera finalement prise sera la plus adaptée. Sinon... Ah, Hubert, je sais bien qu'on imagine difficilement les Sunites devisant de stratégie, de logistique, bref, de thèmes très froids et très sérieux. Pourtant, nous le faisons : nous ne sommes pas à ce point déconnectés de la réalité, à ce point futiles que nous fassions abstraction de celle-ci. Enfin... Pas tous. Et, en l'occurrence, c'est tout de même de l'avenir de la Communauté à laquelle nous nous sommes joints qu'il est question : il me paraît logique que nous nous en préoccupions et je mettrai ma main à couper que nombre de nos compagnons en parlent également entre eux... Bon, après, peut-être y a-t-il dans notre cas une part de... déformation professionnelle. Nous aimons les belles choses, j'adore les mystères et intensifier les recherches dans les zones les plus prometteuses est donc le plus sûr moyen de voir nos aspirations comblées.

[Hubert de Maleval]

" Tu as raison. Et c'est sans doute pourquoi nous devrions sans doute en passer par une consultation générale... Il n'est pas impossible que d'autres spécialistes soulèvent d'autres priorités."
Il bâilla.
" Par exemple, si nous maîtrisons toutes les portes et que l'enceinte est intègre, nous ne devrons plus nous soucier d'avoir exploré tout l'intérieur de la ville : personne ne pourra y entrer sans notre accord."
Il sourit.
" Misère, dans quelle conversation m'as-tu embarqué ! Non, c'est de ma faute, d'accord..."