[Lieu] Peyregorde

[Voyageuse]

Sylvia finissait d'enfiler ses chausses, et elle lui sourit à son arrivée. Un sourire un peu anxieux, un peu incertain peut-être, comme si elle ne savait pas comment aborder le sujet.
S'asseyant sur le lit, elle lui tendit une main et l'attira contre elle, l'embrassant avec douceur.
" Martha dit que le bébé va bien, le rassura-t-elle immédiatement. mais... elle trouve que mon utérus est un peu gros... enfin... elle dit qu'il pourrait y avoir soit un bébé d'un bon poids, soit peut-être deux bébés... mais ça n'est pas sûr du tout, c'est trop tôt pour savoir !"

[Kasumi]

Kasumi mit du temps à comprendre, se fiant plutôt à l'expression et l'attitude de sa fiancée qu'à ses mots. En voyant son sourire, il avait relâché sa respiration, soulagé. Puis, quand les mots prirent sens, ses yeux s'écarquillèrent de surprise et un sourire remplaça son expression tendue. Il avança une main pour dégager une de ses mèches de cheveux de son front et répondit d'un ton prévenant :

- Et toi, tu vas bien ?

Tout de même, la possibilité de jumeaux était tellement inattendue qu'il n'osait vraiment y croire.

[Voyageuse]

Sylvia grimaça.
" Et bien... pas vraiment..."
Elle semblait hésiter, cherchant ses mots.
" Martha dit... que le col de l'utérus est trop ouvert, et que ça peut être dangereux, l'enfant pourrait naître trop vite..."
Elle grimaça.
" Elle dit qu'il vaut mieux que je reste allongée le plus possible. Tout le temps ou presque. Et qu'il faut refaire le point dans une veille ou deux pour voir l'évolution."

[Kasumi]

Kasumi grimaça à son tour avant de s'asseoir à ses côtés et de lui donner la main.

- Je comprends combien ça doit être frustrant ma belle : après tout, j'ai passé six mois allongé même si je n'étais pas conscient. Et on va se débrouiller pour rendre cette épreuve le moins pénible possible...

[Voyageuse]

Elle soupira.
" Tu ne peux malheureusement pas faire grand-chose pour moi... Tu as ta mission à accomplir, des tas de choses à faire dehors, pendant que je vais rester coincée ici... En plus, ça peut très bien durer jusqu'au sixième moi de grossesse. Et je ne vois guère comment tu pourrais m'aider. Mais... je vois un peu trop les choses en noir ce soir, je suis fatiguée."
Elle lui adressa un sourire désolé.

[Kasumi]

Il passa tendrement une main dans ses cheveux et esquissa un sourire timide avant de chercher à lui changer les idées d'un ton doux :

- Je suis certain que nous pourrons t'installer un duvet bien confortable à la cabane pour que tu puisses m'encourager et me soutenir pendant que je retape notre chez nous !

Pour le reste, il s'était déjà fait à l'idée qu'il devrait réaliser ses expéditions en forêt seul au moins pour les prochaines veilles.

[Voyageuse]

" S'il fait beau, je serai sûrement mieux à faire la sieste sur l'herbe par là-bas, c'est certain... Et puis, Martha va me fournir du tissu et de la laine pour préparer le trousseau du petit. Ça devrait m'occuper pas mal, ça aussi, et je peux le faire à demi-allongée..."
Elle sourit.
" Mais allons dîner, Martha nous attend. Et pour ça, j'ai le droit de me lever !", ajouta-t-elle avec une gaieté forcée.
La table, en effet, était mise, et leur hôtesse les attendait patiemment.

[Kasumi]

Kasumi lui avait retourné un sourire rayonnant : les projets de la jeune-femme donnaient un peu plus corps à l’heureux événement qu’ils attendaient et c’est ce sur quoi il avait envie de s’attarder. Arrivé devant la table, il tira galamment sa chaise à Sylvia avant de s’installer à son tour et de présenter un visage bien plus serein à leur hôtesse. Il avait cependant des projets plein la tête entre les travaux qui s’annonçait et la nécessité de retrouver l’ancienne clerc de Mielikki : un court voyage qu’il allait devoir entreprendre seul selon toute vraisemblance.

[Voyageuse]

La discussion porta sur la petite maison, et sur l'ancien rôdeur qui l'avait habitée, sur lequel Martha connaissait quelques anecdotes -des histoires de couple notamment : il était parti à l'autre bout de l'île pour soigner une peine de coeur... Leur hôtesse était ravie que la maison leur plaise, ravie qu'ils envisagent de s'installer peut-être quelques temps dans la communauté, ravie de retrouver son rôle de sage-femme... Elle se montrait joyeuse et bavarde, comme à l'accoutumée, et son verbiage parvenait à distraire efficacement Sylvia de son inquiétude concernant sa grossesse. Elle les poussait à faire des projets, à penser à l'avenir proche et à tout ce qu'il y avait à préparer avant l'arrivée du bébé, et la rôdeuse ne semblait plus aussi inquiète du risque de devoir passer de nombreuses veilles alitée.
" Et donc, qu'allez-vous faire demain ? demanda-t-elle en se tournant vers Kasumi. Vous occuper de cette maison ?"

[Kasumi]

Kasumi devait encore vérifier l'état de la blessure qu'avait reçu Première Neige pendant un jour ou deux aussi était-ce une bonne raison de remettre à plus tard un passage par Respelm. Evidemment, il avait bien conscience de ne pouvoir repousser longtemps ce voyage mais il préférait tout de même avoir pu en parler avec Sylvia avant et fait en sorte que la cabane soit prête à être habitée pour le jour où le conseil du village se réunirait.

- Je pense que ce serait une bonne idée de dépoussiérer la cabane en effet, répondit-il finalement.

[Voyageuse]

Sylvia sourit.
" Oh, c'est chouette ! Je m'attendais à ce que tu veuilles aller à Respelm, mais je ne vais pas me plaindre de pouvoir profiter de ta compagnie ! Cela dit, tu sais, il ne faut pas t'en faire pour moi : tu peux t'absenter deux jours pour aller trouver cette prêtresse quand tu voudras, je suis bien entourée ici...
- Ah, ma belle, quand on a la chance d'avoir un homme qui vous fait passer avant ses autres préoccupations, boulot, missions et autres, il ne faut surtout pas le décourager ! C'est plutôt rare, et ça ne dure guère..., lança Martha en riant. Mais donc, je compte deux couverts à midi, si je comprends bien, ou vous voulez pique-niquer là-bas ?"

[Kasumi]

Le demi-elfe rendit son sourire à sa compagne, soulagé qu'elle aborde la question de son absence prochaine et ne semble pas lui en tenir rigueur.

- Je crois que nous pique-niquerons là bas demain, cela me laissera plus de temps pour tout bien nettoyer, qu'est-ce que tu en dis, ma chérie ? Et je pourrai faire l'aller-retour pour Respelm dans un jour ou deux quand la cabane aura bien été aérée... Il restera le gros des travaux et à la meubler aussi mais il ne faut vraiment pas grand chose pour la rendre habitable.

[Voyageuse]

" Pas grand-chose, pas grand-chose... il faut le dire vite ! s'exclama Martha en riant. Vous ne voulez tout de même pas faire dormir votre belle dans un taudis ? Dans son état il lui faut un lit confortable, et manger de préférence sur une chaise et devant une table, et non assise par terre sur un sol de terre battue. Vous ne savez pas ce que c'est de se relever avec un gros ventre ! Il faut aussi des meubles pour ranger vos vêtements, un minimum d'hygiène est indispensable !
- Vous savez, on est habitués à vivre à la dure, intervint Sylvia.
- Taratata ! Vous n'allez tout de même pas prendre le risque de mettre votre enfant en danger en tombant malade, simplement parce que vous aurez mangé de la viande contaminée par de la terre ? A ce sujet, pensez à prendre du vinaigre et à l'utiliser pour laver tous les légumes et fruits que vous devez manger crus. Même les framboises !
- Pourquoi ?
- Parce qu'il y a certains maux qui se trouvent dans la terre et seraient dangereux pour votre enfant. Mangez tout bien cuit, jamais de viande crue, faites bien bouillir le lait... Enfin, tant que vous vivez ici, vous n'avez pas à vous en faire, je prends toutes ces précautions. Je vous dis ça pour plus tard... "
Elle se tourna vers Kasumi.
" Tout ça pour vous dire que je ne vous laisserai emménager là-bas que lorsque cette maison seraé réellement habitable, et pas une sorte de campement pour rôdeurs non civilisés !"

[Kasumi]

Le franc parler de Martha ne manqua pas, une nouvelle fois, d'amuser et de faire sourire le rôdeur qui répondit joyeusement :

- Nous sommes parfaitement civilisés ! Et pour vous le prouver, nous vous inviterons dès que la cabane sera prête et vous pourrez vérifier que Sylvia est bien installée et que vous n'avez pas de souci à vous faire.

[Voyageuse]

" Mais j'y compte bien ! rétorqua leur hôtesse en se campant, les mains sur les hanches, dans une posture qui fit pouffer de rire Sylvia. Je m'octroie un droit de véto sur votre installation là-bas ! Mais trêve de plaisanterie, vous aurez tout le matériel dont vous aurez besoin, servez-vous chez moi pour ce qui est du nettoyage ou chez mon frère pour les outils... ou chez mon gendre, Yvan : il a tout ce qu'il faut pour travailler le bois ! Il habite une maison toute en bois pas très loin de la porte nord, vous ne pouvez pas la manquer. J'ai également des voisins agriculteurs si vous voulez de l'aide pour retourner la terre... Mais c'est sans doute un peu prématuré. En tout cas, n'hésitez pas, on trouvera tout ce qu'il faut.
Tout en bavardant, elle nettoyait la table des derniers reliefs de nourriture, et y déposa une eau-de-vie un peu forte -à destination exclusive de Kasumi bien sûr.

[Kasumi]

Kasumi remercia Martha pour sa proposition et accepta un petit verre mais guère plus : une longue journée l'attendait le lendemain pour ne finir que nettoyer l'ensemble de la cabane. Il en profiterait également pour se faire un premier inventaire des travaux à réaliser et des besoins en outils et en matériaux.

[Voyageuse]

Ils se couchèrent de bonne heure : Sylvia avait du mal à garder les yeux ouverts. Elle était, selon Martha, un peu trop fatiguée par rapport à ce qu'elle aurait dû être, sans que ce soit forcément très inquiétant. Mais elle se tournait et se retournait dans le lit, et finit par murmurer :
" Tu sais, il ne faudra pas te sentir coupable d'aller voir cette prêtresse à Respelm ou d'aller chercher ce bosquet dans la forêt. Je sais bien que tu dois le faire, je ne veux pas te monopoliser... Et puis, tu auras du temps pour moi ensuite, je le sais bien..."

[Kasumi]

Il fit de son mieux pour qu'elle s'installe confortablement contre son épaule avant de répondre d'un ton doux :

- Je ne me sens pas coupable mais j'aime passer du temps avec toi. Et puis, j'aimerais bien que Première Neige puisse m'accompagner alors autant attendre après demain et profiter d'une journée où il fait beau pour passer du temps à la cabane. Et à mon retour, j'espère que je saurai où chercher dans les bois.

Il déposa un baiser sur son front et posa à son tour sa tête sur l'oreiller, l'esprit un peu chamboulé par toutes les perspectives qui s'y bousculaient.

[Voyageuse]

" D'accord", marmonna sa compagne d'une voix où perçait déjà l'ensommeillement.
Quelques instants plus tard, elle dormait à poings fermés.

Ils se réveillèrent le lendemain sous un ciel nuageux, annonciateur d'orages probables pour la fin de journée. Martha avait préparé pour eux tout le nécessaire à un nettoyage complet de la cabane, ainsi qu'un solide petit déjeuner -que Kasumi fut le seul à apprécier. Sylvia eût droit à un plateau-déjeuner léger au lit, l'ex sage-femme lui imposant de rester allongée autant que possible, et donc de ne se lever qu'à la dernière minute pour accompagner Kasumi -et encore : uniquement avec la promesse de faire demi-tour si des maux de ventre se déclaraient durant le trajet, et de rester complètement allongée toute la journée là-bas.

[Kasumi]

Kasumi était impatient de se mettre au travail mais il fallait effectivement se montrer prudent avec l'état de Sylvia aussi prit-il son temps pour déjeuner avant d'aller la retrouver dans sa chambre. Il avait en outre l'intention d'emmener lui-même tout le matériel de nettoyage, en ayant recours à Ombrage au besoin.

[Voyageuse]

Il lui fallut l'aide de sa monture pour tout transporter : pique-nique, matériel de nettoyage, quelques menus outils. Sylvia ne se plaignit pas de maux de ventre durant le trajet, mais, obéissant scrupuleusement aux consignes de Martha, elle s'allongea dès leur arrivée sur un tapis d'herbe haute à l'ombre d'un cerisier -ombre totalement virtuelle pour l'heure, vu la couche de nuages au-dessus de leur tête.
Elle avait emmené de la laine et des aiguilles, histoires de s'occuper les mains et l'esprit pendant la journée, et elle jetait des coups d'oeil complices à Kasumi chaque fois qu'elle devinait sa présence à l'extérieur de la cabane. Il dut hélas passer la majorité de son temps à l'intérieur : même s'il pouvait délaisser le grenier pour le moment, le nettoyage complet des pièces du rez-de-chaussée lui prit un temps fou.
Ils déjeunèrent plus tard que prévu, n'ayant pas vu filer le temps, et ils reprirent chacun leurs travaux durant l'après-midi, sans que nul ne les dérange. Les seules personnes qu'ils avaient aperçues étaient les bûcherons, rentrant une cargaison en fin de matinée, et repartant en forêt à l'heure où eux-mêmes déjeunaient.

La cabane, une fois nettoyée, parut plus vaste et plus lumineuse, et Sylvia accepta de faire une entorse aux règles de la sage-femme pour venir l'admirer.
" Oh, tu as même dégagé la cheminée ! La prochaine fois, on peut se faire cuire quelque chose si on veut manger chaud... Enfin, tu me diras qu'en cette saison ça n'est pas vital. Quoique, une infusion ou un thé, ça pourrait être pas mal. Et tu vas faire quoi maintenant ? Des meubles ? Un lit ? Réparer les volets ? Est-ce que tu as vérifié si l'évacuation de l'évier et de la salle d'eau n'est pas bouchée ?"
L'après-midi était déjà avancé, mais il leur restait bien deux heures de temps avant le dîner.

[Kasumi]

Kasumi répondit qu'il préférait entamer la construction des meubles à son retour de Respelm et qu'il leur faudrait de toute façon acheter du bois en planches au village et se le faire livrer. Il consacra donc le reste de l'après-midi à vérifier la pompe qui permettait de puiser de l'eau à un petit puits : cela leur faciliterait grandement les choses de ne pas avoir à se déplacer à la rivière à chaque fois et cela lui permettait en outre de rester un peu dehors non loin de sa compagne.

[Voyageuse]

Il eut quelques difficultés à remettre en état la pompe : il fallait amorcer avec de l'eau, en théorie, mais elle semblait récalcitrante, probablement bouchée, et il lui fallut près de deux heures pour trouver le noeud du problème.
Il remettait enfin le tout en place, sous le regard intéressé de Sylvia qui avait lâché son tricot, lorsqu'un mouvement attira leur regard vers la forêt. Il s'agissait des bûcherons, comme ils s'y attendaient. Ce qui était inattendu, en revanche, c'était leur précipitation à rentrer, sans leur chargement habituel, l'air échevelés et passablement agités à en juger par les éclats de voix qui leur parvenaient.

[Kasumi]

Kasumi ne perdit pas une seconde à réfléchir : il récupéra son arc et son épée longue auprès d'Ombrage tout en enjoignant Sylvia à vite se mettre à l'abri dans la cabane tandis qu'il se précipitait déjà à la rencontre des bûcherons pour savoir ce qui les avait mis dans un tel état de panique. Il espérait que la rôdeuse ne perdrait pas non plus de temps à protester.

[Voyageuse]

La rôdeuse semblait partagée entre le désir de savoir, de l'accompagner, et la prudence nécessitée par son état. Coupant la poire en deux, elle refusa de rentrer dans la cabane mais s'assit sur le banc face à la forêt, adossée au mur, son arc à portée de main, prête à intervenir.
Kasumi comprit, en approchant des chasseurs, que la colère le disputait à la peur dans le groupe. Il était question d'une attaque, mais personne ne semblait blessé -à moins qu'ils ne rentrent pas tous ? Il entendit qu'il était question d'un ours.
" J's'rais vous, j'évit'rais d'me balader seul dans les bois ! l'apostropha l'un d'eux.
- Il nous a pas suivis, si ça s'trouve il n'est plus dans les parages ?
- Moi j'dis qu'y faut faire une battue ! Avant qu'y ait un blessé !"

[Kasumi]

Le rôdeur fut relativement soulagé par cette réponse : il ne semblait plus y avoir de danger immédiat et il ne s'agissait apparemment que d'un seul animal sauvage. Evidemment, il ne fallait pas sous-estimer un ours mais, en prenant les précautions adéquates, il ne représentait pas réellement une menace pour un rôdeur expérimenté. Il intervint donc calmement en s'efforçant d'apaiser les villageois :

- Où avez-vous rencontré cet ours ? S'est-il attaqué à l'un d'entre vous ?

[Voyageuse]

" Il a foncé droit sur nous alors qu'on chargeait des grumes.
- Comme fou !
- On s'est sauvés, il ne nous a pas poursuivis. Enfin, si, un peu, mais pas longtemps...
- Pourtant il avait l'air furieux...
- C'est dans un secteur tout proche d'ici. La troisième coupe sur la gauche. On n'a jamais vu un ours aussi près du village !
- J'espère que c'est pas vous qui l'avez attiré !??"

[Kasumi]

Il était probable que l'animal ait été blessé ou cherche à défendre un petit pour avoir eu un comportement aussi agressif. Toujours est-il qu'il était proche d'après les bûcherons mais il se faisait tard. Il ignora la dernière remarque pour demander au villageois qui semblait le plus avoir gardé son calme :

- Y-t-il encore des bûcherons dans la forêt ? Si ce n'est pas le cas, notre ours devra attendre la première heure demain : je parviendrai certainement à le rendre inoffensif à distance. Mais il me faut la nuit pour préparer le sortilège adéquat.

[Voyageuse]

" Non, il n'y a plus personne, intervint un autre homme. C'était l'heure de rentrer...
- D'ailleurs c'est ce qu'on va faire. Rentrer.
- Si vous pouviez aller y faire un saut, ce soir ou demain pour vérifier qu'il n'est plus là...? questionna Bertrand. Ça rassurerait tout le monde...

[Kasumi]

Kasumi n'hésita pas un seul instant avant de répondre :

- Oui, je m'y rendrai demain matin à l'aube. Mais vous avez raison : nous ferions mieux de tous rentrer à présent.

Et il joignit le geste à la parole en parcourant les quelques mètres qui les séparaient de la cabane et de Sylvia.